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recherche désespérément sonar ultrasophistiqué


Philippe Top-Force
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PARIS (AP) -- La Marine nationale a perdu un sonar ultrasophistiqué dans la nuit du 24 au 25 mars lors d'un entraînement dans le golfe de Gascogne, rapporte "Le Canard enchaîné" dans son édition de mercredi. Un "incident matériel" confirmé par le service d'information de la Marine qui évoque une "fortune de mer", et fait état d'une "enquête est en cours".

Les faits se sont produits au cours d'un entraînement de routine de la frégate "De Grasse", un navire de guerre spécialisé dans la lutte anti-sous-marine, dans le golfe de Gascogne. En dépit de conditions météo "mauvaises" et d'une mer "agitée", un "gigantesque sonar ultrasophistiqué", installé à l'arrière du bâtiment, est largué à la mer: ce sonar de "dix tonnes", relié à un câble long de trois kilomètres, est capable "de repérer un sous-marin ennemi à 150m de distance, souligne "Le Canard enchaîné", évoquant une "vive" discussion entre le commandant et ses seconds sur l'opportunité d'effectuer l'exercice dans de telles conditions.

L'opération "se déroule normalement jusqu'au moment où il faut remonter l'engin à la surface", précise l'hebdomadaire. Arrive alors l'incident: "le câble, tendu à bloc, finit par céder", laissant le sonar -sorti des usines de Thalès- reposer "par 3.000 mètres de fond dans l'Atlantique".

D'après l'hebdomadaire, ce sonar en service sur la frégate "De Grasse" depuis 1996 est doté d'équipements qui en font l'un des "plus performants de la planète". Il n'en existe "que deux en France, le second équipant une autre frégate sous-marine, le 'Tourville"'.

Mardi, Vincent Campredon, du SIRPA Marine, a confirmé l'incident sur LCI. "C'est ce qu'on appelle aujourd'hui une fortune de mer", "ce qui a été perdu, c'est la partie 'poisson', la partie sonar remorquée, qui est sous l'eau, mais il reste à la fois le câble" ainsi que "le système informatique qui sont tout à fait en bon état", a-t-il dit.

"Les marins savent bien ce qui peut arriver en terme de mauvais temps. C'est un incident, un incident matériel. C'est des choses qui peuvent arriver. Il y a une enquête en cours. On attendait évidemment la fin de l'enquête pour pouvoir informer", a-t-il ajouté, se disant "heureux aujourd'hui de pouvoir expliquer ce qui s'est passé".

D'après Vincent Campredon, "la protection des côtes de france par la marine nationale se poursuit avec un autre appareil, puisque la marine a été dotée de deux appareils".

Selon "Le Canard enchaîné", la Marine parle d'un "préjudice de trois millions d'euros", alors que l'hebdomadaire affirme que "l'ensemble du système de lutte anti-sous-marine du bâtiment 'De Grasse', au coeur duquel se trouvait le sonar disparu, a coûté la bagatelle de 50 millions d'euros". AP

Et dire que notre ami stratege veut mettre des sonars sur les 5 FLF. :rolleyes:

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http://www.netmarine.net/bat/fregates/aaa/f7007.jpg

Je me rappelle lorsque le De Grasse était venu faire escale à Dunkerque, les officiers n'apprèciaient pas trop que je mittraille avec mon appareil photo le poisson et le sonar remorqué. Ils m'ont gentiment demandé d'arreter lorsqu'il m'ont vu approcher à deux trois metres de l'engin :oops: Dommage, cela m'aurait fait un joli souvenir de ce sonar qui se trouve dorénavant à 3000 mètres de fond....

;)

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Je pense même qu'il serait préférable de le récupérer même si il est en mauvais état. Ne serait-ce-que pour éviter que quelqu'un d'autre tombe sur ce joli "cadeau". En voilà un qui avoir du mal à monter en grade !!! :oops: Pendant que j'y suis, qui est ce qui fabrique ce matos et combien de temps il va falloir pour revenir à la normale ?

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Posté par webfabrice

Décidement, les médias francais adorent dénigrer notre Marine. Cela m'exaspère !! Qu'on est un porte-avions en opération depuis 2 mois, des batiments déjouant des actes de piraterie en Ocean indien, cela ils n'en ont que faire...

Que veux-tu, il est de bon ton de donner de la matière au comptoirs de cafés. Néanmoins je te comprend à 100% et je pense que l'on oublie facilement le rôle de la Royale dans le domaine de la protection des côtes et des marins. Une connerie et tout le monde est responsable !!!! Je préfère avoir une sonde au fond de la mer à 50 millions d'euros qu'un pétrolier rempli de "merde" prêt à pourrir les côtes !!!!.

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Je pense même qu'il serait préférable de le récupérer même si il est en mauvais état. Ne serait-ce-que pour éviter que quelqu'un d'autre tombe sur ce joli "cadeau".

En voilà un qui avoir du mal à monter en grade !!! :oops:

Pendant que j'y suis, qui est ce qui fabrique ce matos et combien de temps il va falloir pour revenir à la normale ?

Thales

Voir l'évaluation du coût du renflouement.€€€

Possibilité d'envoie de sous-marin sur zone. :rolleyes:

C'est le moment d'utiliser le seakeeper de DCN :lol:

Des AEM sont réalisées ,des missions SP ,la lutte contre l'immigration ,la lutte antinarcotique ,la chasse aux dégazeurs ,la lutte anti terrorisme.

Fabrice ,tu as raison ,en plus depuis l'affaire greenpeace /CLEM ,plus de 33 bâtiments viennent d'être démantelés en Inde et au Bangladesh ,sans qu'aucune organisation écologique et autres s'en émeuvent. :twisted:

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Un sonar à la mer... tout au fond de la mer

La marine nationale a perdu en mer un engin ultrasophistiqué du fait de l'imprudence du commandant d'une frégate, affirme le Canard enchaîné. La Marine a ouvert une enquête.

Il paraît que les alliés de la France lui envient ce bijou des mers. Pas de chance pour la Marine nationale, le sonar du SLASM, le Système de lutte anti-sous-marine, a été envoyé par le fonds dans la nuit du 24 au 25 mars. Au champ d'honneur ? Pas vraiment. Le Canard enchaîné révèle que la perte a eu lieu à la suite d'une imprudence du capitaine de la frégate De Grasse.

A qui la faute ?

Le bâtiment effectuait des essais dans le Golfe de Gascogne et le capitaine a décidé, contre l'avis de ses lieutenants, de larguer l'engin alors que le temps s'était levé, croit en effet savoir l'hebdomadaire satirique. Selon nos informations, le vent était de force 6, avec des creux de vagues de 4-5 mètres. Du fait du mauvais temps, le câble remorquant le surnommé "poisson" s'est alors rompu, laissant partir par 3000 mètres de fonds le coûteux engin.

Le patron du Sirpa-Marine, organe de communication de la Marine, joint par lci.fr, dément toutefois toute querelle à bord : "C'est du roman, affirme le commissaire Vincent Campredon. A bord d'un bâteau, il y a un commandant qui décide. Certes, il prend des avis mais, au final, c'est lui seul qui tranche. Il est formé et désigné pour cela. Et en l'état actuel des choses, il n'y a pas de faute avérée". Le chef d'Etat-major de la Marine a néanmoins désigné un officier, chargé d'aller enquêter à bord sur les circonstances exactes de l'incident.

Des millions d'euros engloutis

Selon le Canard enchaîné, l'ensemble du système Slasm a coûté 50 millions d'euros, mais le Sirpa-Marine, tout en confirmant l'information, assure que le matériel perdu représente une valeur de trois millions d'euros. "Le sonar est la partie la moins technologique du Slasm. Ce qui coûte vraiment cher, détaille la Marine, ce sont les outils de traitement informatique, qui se trouvent à bord, et le câble, qui est toujours là".

Pourquoi ne pas le repêcher ? "Ce n'est pas à l'ordre du jour, poursuit la Marine. Le poisson est tombé à 3000 mètres de fond et à cette profondeur, on estime que la pression l'a fait imploser. Si ce n'était pas le cas, sa taille et son poids (ndlr : 3 mètres de haut, 5 mètres de long et 20 tonnes quand il est rempli d'eau) seraient un autre problème qui rendrait l'opération encore plus coûteuse que l'appareil lui-même". Surtout, la France dispose d'un second sonar traqueur de sous-marins. Après le Clemenceau, si l'image de nos marins est une nouvelle fois ternie, cette fois-ci, l'honneur est en partie sauf...

http://tf1.lci.fr/infos/france/0,,3297148,00.html

Ce qui me tue le plus ce n'est pas la perte du sonar en lui meme, c'est plutot le plaisir que prennent apparement notre presse (cannard, et TF1 -> lisez leur derniere ligne) a casser notre armee... La moindre occasion est bonne.

Du coup forcement, les "bidochons" qui n'y connaissent rien en rajoutte...

Mattez les commentaire a la fin de l'article sur la page TF1...c'est pas triste. :rolleyes:

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http://tf1.lci.fr/infos/france/0,,3297148,00.html Ce qui me tue le plus ce n'est pas la perte du sonar en lui meme, c'est plutot le plaisir que prennent apparement notre presse (cannard, et TF1 -> lisez leur derniere ligne) a casser notre armee... La moindre occasion est bonne. Du coup forcement, les "bidochons" qui n'y connaissent rien en rajoutte... Mattez les commentaire a la fin de l'article sur la page TF1...c'est pas triste.
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Phillipe quand je parlais de 60 m€ par FLF ca me semble correspondre au bon ordre de grandeur.

A quoi ca sert d'avoir des navires inefficaces?

Je prefere avoir une FREMM AVT de moins pour gagner 5 batiments ASM.

Quand j'ai lu l'article ,j'ai pensé à toi ,je me suis dis il a vendu la mêche au Canard enchaîné :lol: :lol: ,nous savons tous les 2 que le format de bâtiments de surface en charge de la lutte ASM restera à 8.

Pas un de plus pas un de moins ,les AVT pourraient avoir une révision de leur cible à la baisse.

Mais comme tu le sais aussi ,les premiers Baraccuda opérationnels et en service pouvant délivrer un SCALP Naval n'arriveront pas avant 2017 ,nous ne pouvons pas faire l'impasse sur un doctrine d'emploi complémentaire avec les FREMM AVT et le MdCN.

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En tout cas cette histoire aura permis de mettre en lumière un problème et je pense que la solidité des câbles va être renforcée sur les prochains "poissons" (bah ouais le matos militaire doit même fonctionner les jours de gros temps !!!). En tout cas vu le prix de la bête, celle-ci était-elle assurée ? NB : affligeant de voir le nombre de commentaires à la JP Pernaut sur le site de TF1. C'est là que je me dis que je je fais bien de zapper les infos sur cette chaîne.

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Mam a dit que le sonar en lui-même coute 3 millions d'Euros (programme de 50 millions d'Euros au total : R&D). Il en existe que 2 en France et c'est un radar Thales qui permet de detecter tout SM ennemi à 150 km de distance... infos receuillis sur Fce infos

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La lutte ASM c'est 24 heures sur 24 par tout les temps et c'est pas le prix du sonar qui change quoi que ce soit ! Ce qui est arrivé à la frégate "De Grasse" est un accident et le commandant n'y est pour rien. Imaginez un GAN en mer au beau milieu d'une tempête, qu'est-ce qui se passe on arrête la surveillance ASM jusqu'a ce le beau le temps revienne !? Toute cette histoire est encore amplifiée par les journalistes qui ne ne connaissent rien à la mer et encore moins à la lutte ASM :rolleyes:

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Pas de quoi etre fier: on AVAIT deux sonar DLASM et les Anglais en ont deja 6 pour le batch1 et 2 autres en livraison pour les types 23 (le type 2087 qui est la version britannique du DLASM).

Nos frégates sont vraiment SOUS EQUIPEES.

On est de moins en moins une marine de haute mer mais une collection de coques vides destinées à combattre des pirates en dinguie.

A quand la refonte des FLF en ASM?

Philippe: je sais tres bien que la marine a prevu 8 fregates ASM alors que les sous marins classiques modernes se repandent.

Mieux vaut avoir 2 FREM AVT de moins mais moderniser nos batiments pour leur redonner une vraie capacité de combat.Et par exemple pour les FLF

Chaque frégate devrait etre soit un batiment AA performant, soit un batiment ASM aussi performant comme les Anglais.

On se trimbale des CASSARDs non modernisés comme les FH70.

A qui fait on illusion?

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force 6 , creux de 4 a 5 metres ? et ils le perdent ....en fait c'est un sonar fait pour etre utilisé dans un lac c'est ça ?c'etait pas gros temps pourant , y avait un peu de vent et une mer agitée...un systeme qui ferais partie integrante de la coque est pas concevable ?parce que si la limite d'utilisation c'est force 6 et creux de 5 metres c'est meme pas la peine...

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jeudi 20 avril 2006, 13h26

La perte du sonar due à la météo, dit le ministère de la Défense

PARIS (Reuters) - La perte en mer d'un sonar ultraperfectionné dans le golfe de Gascogne fin mars est uniquement d'origine technique, son câble n'ayant pas résisté à des conditions météorologiques difficiles, déclare le porte-parole du ministère français de la Défense.

L'enquête de commandement que la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a reçue mercredi soir "établit de la façon la plus claire qu'aucune faute de commandement n'a été commise", a souligné Jean-François Bureau lors d'un point de presse.

"La cause principale est à rapprocher des conditions météorologiques", a-t-il ajouté.

"Contrairement à ce qu'on a pu dire ou écrire ici ou là, il n'y a eu aucun sujet de divergence d'appréciation sur la conduite à adopter" à bord de la frégate De Grasse, qui participait à un entraînement de lutte anti-sous-marine, a précisé Jean-François Bureau.

Selon Le Canard enchaîné, le commandant du De Grasse a tenu à mettre le sonar à l'eau en dépit des mauvaises conditions météorologiques. Ses officiers, poursuit l'hebdomadaire satirique, auraient tenté de l'en dissuader.

Le câble a été sectionné "par l'usure et les frottements dans la phase finale de la remontée du 'poisson'", a insisté Jean-François Bureau.

Pour le directeur du Sirpa-Marine, le service d'information de la Marine, Vincent Campredon, cet "incident malheureux" est dû en grande partie à "la brusque détérioration des conditions météo". "Le reste, c'est du roman: il y a un commandant à bord, c'est lui qui décide".

UN AUTRE EXEMPLAIRE SUR LE TOURVILLE

Le 25 mars, après une période de calme, le vent a rapidement fraîchi dans le golfe de Gascogne, pour atteindre force 6, et la mer a présenté des creux de quatre à cinq mètres.

Il n'existe en France que deux exemplaires de ce sonar actif à très basse fréquence, composante incontournable du Système de lutte anti-sous-marine (SLASM) fabriqué par Thales Underwater Systems.

Le prix du sonar perdu est estimé à trois millions d'euros. Le second équipe la frégate Tourville, actuellement en carénage à Brest jusqu'en juillet.

Pour autant, a souligné Vincent Campredon, "cela ne veut pas dire que notre défense fonctionne sur une seule patte". Le sonar du Tourville pourra être embarqué à bord du De Grasse "en fonction du niveau de la menace", a-t-il expliqué.

Aucune décision n'a été prise pour l'instant sur une éventuelle opération de récupération de l'antenne d'émission perdue, qui gît par 3.440 mètres de fond dans les eaux internationales.

L'antenne mesure trois mètres de haut, cinq mètres de long et pèse dix tonnes. Elle ressemble à un gros poisson blanc et se trouve en temps normal à l'arrière de la frégate. Elle peut être descendue jusqu'à 300 mètres de fond pour repérer les sous-marins dans un rayon de plus de cent kilomètres.

Les sonars de ce type sont utilisés lors des patrouilles des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) français pour assurer la sûreté de la zone dans laquelle ils croisent. Ils participent également à la surveillance des porte-avions dans les zones délicates.

Source: Reuters

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Le samedi 25 mars, la frégate anti sous-marine De Grasse en mer dans le golfe de Gascogne a perdu le corps remorqué de son système SLASM (système de lutte anti-sous-marin) par plus de 3 000 mètres de fond. Les conditions pendant la phase de remontée étaient particulièrement défavorables. Ce corps remorqué correspond à l’antenne d’émission ATBF (écoute très basse fréquence) du système SLASM. Elle mesure trois mètres de haut et pèse dix tonnes. Elle ressemble à un gros poisson blanc et se trouve en temps normal à l'arrière de la frégate. Elle peut être descendue jusqu'à 300 mètres de fond pour repérer les sous-marins dans un rayon de longue distance. Son coût est évalué à environ 20 MF (3 M€). Par nature, la mer est un milieu hostile qui soumet les navires et leurs équipements à rude épreuve quand les conditions météorologiques se dégradent. Cette perte n’est a priori pas due à un mauvais entretien, ni à une conduite inadéquate du matériel mais au mauvais temps, elle est considérée comme une "fortune de mer". Une enquête de commandement a cependant été diligentée. Source Sirpa Marine.

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