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Armée Sud-Africaine


Vietnamien
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  • 1 year later...

Je le trouve dur dans son avis.

Certains matériels sont nouveaux comme les CSH-2 Rooiwalk. D'autre étaient neufs et avangardistes il y a 20ans. Sur ce point, c'est un peu injuste.

Enfin, Quel est le niveau de l'ennemi?

La réalité porte plus sur le niveau opérationnel qui est en chute libre et dans le manque d'entretien des matériels.

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D'après quelques échos que j'ai eu et le peu que j'ai pu lire, il semble que les fractures au niveau politique ont eu l'armée pour première victime depuis 20 ans: virer le plus possible des anciens cadres et les remplacer par des combattants et officiers des anciennes "forces de libération" a réellement creusé un trou durable dans la transmission des savoirs et savoirs-faires dans les unités en plus de créer des problèmes internes de cohésion et d'y ajouter un taux d'infection élevé au HIV, de favoriser le népotisme pour les anciens des forces de libération maintenus à vie (et pas réellement mis à niveau) et d'avoir fait vieillir drastiquement les effectifs (ils commencent à peine à baisser cette tendance). Et le mode de gouvernance qui a longtemps prévalu et semble peut-être présenter des signes d'évolution a quand même fait mal: sous financements et opacité constante sur les budgets futurs (moyennement encourageant pour les candidats potentiels ou ceux déjà présents dans l'institution), problèmes de financement chaque année (où le budget annoncé n'est jamais respecté), réductions de format constantes, utilisation politique de certaines unités, non renouvellements de matériels ou en quantités symboliques.... Le tout avec une perte drastique des "hauts profils" (pilotes, officiers navals, cadres de l'armée de terre et évidemment officiers d'EM, ingénieurs....) qui n'a jamais réellement été comblée et, comme déjà indiqué, a fait de mal au maintien et à la transmission des savoirs et savoirs-faires, tant des postes individuels que des équipes de travail, voire services entiers.

Les quelques programmes de renouvellement de matériel et surtout les réformes internes sont loin d'être suffisants, et se traduisent pour l'instant par des progrès inégaux (en partant de loin), très partiels, et surtout par un recrutement toujours très loin des besoins, en quantité et surtout en qualité, avec une tendance probable à la politicisation y compris dans ce domaine (difficulté sans doute entretenue à attirer les volontaires issus des minorités -dont les blancs et les Indiens, mais aussi nombre d'ethnies noires), ce qui semble confirmé par le démantèlement de la 3ème composante terrestre (en plus de la régulière et de la réserve), l'armée "territoriale" du système "commando" (essentiellement rural et boer) chargée de la sécurité des immenses espaces ruraux (où les violences contre les exploitants agricoles, particulièrement blancs, sont très importantes).

Cela peut laisser à penser que de tels exercices sont plutôt de la pub.  Même s'ils rétablissent un peu de qualité dans les unités de manoeuvre "haut du panier", celles-ci sont désormais symboliques en taille, et ont au moins une génération de matériels et de savoirs-faires à rattraper, sans qu'il y ait d'ennemi classique en vue. A l'inverse, ils ont tellement contracté les effectifs des divers types d'unités que la surveillance et le contrôle effectif de leur immense territoire de même que de leurs frontières (avec des problèmes importants d'immigration clandestine, notamment du Zimbabwe, qui créent des violence conséquentes et des tensions durables), qu'ils pourraient se retrouver dans de multiples situations de "guerre asymétrique" sur leur propre sol, un peu partout. C'est là que la question politique se pose, étant donné qu'on peut à beaucoup d'égards voire le gouvernement Zuma comme une caste de ploutocrates quasiment maffieux, se foutant en définitive de ça tant qu'ils gardent le contrôle des cash machines du pays et de leurs zones sécurisées (on parle aussi d'un potentiel sécessionnisme de la zone du Cap qui semble s'éloigner graduellement de la politique du reste du pays).

Comment avoir un réel "projet militaire" si trop de doutes, de flous et de mauvaise gouvernance durables existent à ce niveau? Ce qu'on voit dans l'armée de terre en est le reflet: si les tendances évoquées sont plus que de simples possibilités de très long terme, alors on peut imaginer un certain pan de la majorité qui se constitue des bastions et essaie d'asseoir graduellement un contrôle total (et moins institutionnel) sur la partie la plus professionnelle des armées.

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  • 4 months later...

Le Rooivalk est présent à raison de 12 exemplaires, une seule unité est opérationnelle. Le programme est un demi-échec.

Sinon l'un des nouveaux problèmes de l'armée sud-africaine est le changement de son commandement. Autrefois décentralisé (et gage de réactivité), il a tendance à s'aligner sur les "modèles" occidentaux très hiérarchisée d'où lenteurs et inerties.

Les budgets et achats de matériels ont surtout concernés l'armée de l'air et la marine (pour quels résultats ?) que l'armée de terre.

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  • 4 weeks later...

La profonde crise de l'armée Sud-Africaine :

Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis.

Le 25 mars, les autorités de Pretoria ont confirmé un bilan de 13 soldats tués et 27 blessés, après neuf heures de combat au cours desquelles 200 Sud-africains ont affronté environ 1 000 rebelles de la Séléka. Les militaires envoyés par Jacob Zuma n’ont pas réussi à empêcher les insurgés de prendre le contrôle de la capitale.

Ces soldats appartenaient au contingent de Pretoria, constitué sur la base d'une compagnie parachutiste renforcée, qui a reçu l'ordre de se déployer le 2 janvier 2013 afin d'entamer un programme d'assistance militaire au profit des forces armées centrafricaines.

Le bilan, très lourd, suscite de nombreuses interrogations en Afrique du Sud, d'autant que le soutien au régime de Bozizé y est de plus en plus controversé : Pretoria avait envoyé des conseillers militaires dès 2007, ainsi que des éléments des forces spéciales, pour assurer la protection rapprochée du président.

Pour l'heure, une certitude : le décompte va peser lourd sur le moral des militaires sud-africains, déjà durement affectés par une pléthore de problèmes : 25 % des effectifs sont touchés par le sida, les soldes sont médiocres, les difficultés sociales pour les personnels sont nombreuses (notamment en raison de mauvaises conditions de logement)…

Tout cela dans un contexte de budget de défense très insuffisant. Selon le groupe Jane's, spécialiste du renseignement militaire, celui-ci a pourtant été légèrement augmenté pour 2013, avec 4,5 milliards de dollars, soit 0,75 % de plus par rapport au budget 2012, ce qui suffit tout juste à couvrir l'inflation, alors que les exigences opérationnelles augmentent, tandis que se pose la question du vieillissement des matériels, voire leur non-remplacement, avec toutes les conséquences néfastes sur l'efficacité globale des South African National Defence Force (SANDF).

Or le président Jacob Zuma affiche sa volonté d'accroître l'influence politique et économique de son pays sur le continent. Ainsi, fin 2012, ce sont plus de 2 000 soldats qui représentent l'Afrique du Sud dans des missions de maintien de la paix au Darfour et en RDC, et dans des missions d'assistance militaire en RCA, au Soudan du Sud, en Tanzanie, en Guinée Équatoriale et en RDC...

Le manque de personnel touche toutes les composantes des SANDF, à commencer par l'armée de terre dont les unités sont en sous-effectifs et les équipages de blindés susceptibles de servir dans un rôle d'infanterie, tandis qu'une grande partie des matériels, dont certains relativement récents, comme les Rooikat-76, ou la majeure partie des pièces d'artillerie (notamment les redoutables automoteurs G6 et canons tractés G5), sont en réserve faute de crédits pour leur entretien et leur utilisation. Seuls 13 chars Olifant ont été modernisés aux standards Mk2B (sur un total de 36 prévus).

Dans le cadre du budget 2013, il est prévu qu'une unité des forces spéciales et une autre d'infanterie soient en alerte permanente. Reste que rien n'est indiqué quant au volume de forces concernées : il peut aussi bien s'agir d'une compagnie et d'un bataillon que... d'une section et d'une compagnie !

L'entraînement s'en trouve évidemment réduit : le rapport annuel du ministère de la Défense* indique que les pilotes de chasse ont volé un total de 857 heures entre le 1er avril 2011 et le 31 mars 2012. Le budget initial ne prévoyant que 250 heures, ce surplus peut sembler significatif. Pourtant, pendant cette période, une douzaine de pilotes sont qualifiés sur JAS-39 Gripen, ce qui représente une moyenne de seulement 71 heures de vol par pilote, alors que l'OTAN considère que 240 à 250 heures sont nécessaires...

Les C-130B et BZ Hercules vieillissent alors que la commande d'A400M a été annulée en 2009. Quant aux voilures tournantes, le manque de crédit induit une faible disponibilité opérationnelle des appareils de transport d'assaut et des hélicoptères d'attaque AH-2 Rooivalk. Du fait de l'importance stratégique de ses façades maritimes, avec 3 900 kilomètres de côtes, Pretoria devrait cependant remplacer les BT-67 de patrouille qui, désormais, ont fait leur temps. Mais dans l'immédiat, ils sont toujours en service, en soutien de la marine. En revanche, l'escadron de transport de personnalités, lui, a multiplié ses missions pour un coût significatif, notamment pour les déplacements de l'ex-ministre de la Défense, ainsi que le dénonce l'édition du 09 novembre 2012 du Mail & Guardian de Johannesburg...

La marine n'est pas épargnée, alors même qu'elle est des plus sollicitées avec l'opération anti-piraterie Copper dans le canal du Mozambique. Des observateurs notent que des défaillances techniques frappent les frégates Meko A200. Aux demandes des parlementaires quant à l'état de préparation des forces navales, l'ex-ministre répond qu'il s'agit d'une information classifiée, ne pouvant être communiquée... Quoi qu'il en soit, ces données sont-elles vraiment nécessaires pour déterminer que le nombre « d'heures en mer » alloué à la marine est trop restreint au regard des attentes ?

Dernier point, le recours aux SANDF par le gouvernement pour appuyer la police lors des mouvements sociaux de l'été et de l'automne 2012 n'a pas été très bien vécu par les militaires. Manque de reconnaissance des autorités, budget qui n'est pas en adéquation avec les missions confiées, aux contraintes de tâches ingrates (police frontalière) et désormais l’hostilité d'une partie de la population, avec un risque de « politisation » de leur utilisation...

À moyen terme, de « bons élèves » du continent, les SANDF pourraient bien devenir « élèves à problèmes », avec toutes les conséquences désastreuses pour la région, à long terme. Comme le souligne judicieusement Andrew McGregor** : « Il ne serait pas surprenant qu'un effondrement général de l'infrastructure de sécurité sud-africaine invite à l'émergence de mouvements sécessionnistes », d'autant plus que le pays est riche en ressources naturelles qui pourraient attirer les convoitises.

Mais à court terme, une chose est sûre : avec une réputation d'excellence qui s'étiole et avec les lourdes pertes en Centrafrique, les militaires de Pretoria n'impressionneront plus autant leurs éventuels vis-à-vis lors d'opérations extérieures. Avec pour conséquence le risque de voir des attaques similaires survenir, notamment en RDC, ou à l'occasion de toute autre mission de maintien de la paix.

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130329135136/sandf-la-profonde-crise-de-l-armee-sud-africaine.html

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  • 2 months later...

En Afrique du sud, le grand jeu de quelques technocrates au sein de l'ANC (Congrès national africain) consiste à rebaptiser les noms de lieux (rues, villes, provinces, aéroports); Pretoria est devenu Tshwane. Pietersburg, Louis Trichard, et Potgietersrust sont devenus, respectivement, Polokwane, Makhoda, et Mokopane. Très pratique pour circuler avec des cartes un peu anciennes et avec une signalétique routière qui n'est pas toujours remise à niveau...

Le prochain projet ne devrait guère géner les touristes et les automobilistes puisqu'il s'agit de renommer les régiments de réserve de l'armée de terre sud-africaine.

Voici quelques-uns des noms de ces régiments qui, selon mes collègues de defenceweb, pourraient être rebaptisés: SA Irish Regiment, Regiment De La Rey, Regiment Christiaan Beyers, Transvaal Staats Artillerie, Transvaal Horse Artillery, Regiment Oranjerivier, Regiment Westelike Provinsie, Regiment Potchefstroomse Universiteit, Natal Mounted Rifles, Natal Carbineers, Natal Mounted Rifles...

L'idée est que leurs noms doivent refléter l'histoire contemporaine du pays et la démocratisation militaire sud-africaine.

Le moins que l'on puisse dire est que ça traîne des pieds du Cap à Durban, en passant par Johannesburg, pour rebaptiser ces régiments au nom de quelque obscur freedom fighter dont le seul fait d'armes aura été de se faire sauter avec sa limpet mine dans un centre commercial du Transvaal...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/06/17/afrique-du-sud-on-rebaptise-bien-les-villes-pourquoi-pas-les.html

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  • 1 year later...

Le programme Hoefyster progresse, même si c'est à pas de fourmi :

Best of Breed Badger Infantry Combat Vehicle On Track to Meet Targets

(Source: Denel; issued June 19, 2014)

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Operational testing and evaluation of Denel’s Badger infantry combat vehicle are continuing apace with serial local manufacturing expected to start within the next 24 months.

“The evaluation of the prototype vehicles is in process and we have received very positive feedback from the joint teams responsible for the testing,” says Stephan Burger, the CEO of Denel Land Systems.

Preparation for manufacturing has been ramped up after the Armscor and the SANDF placed an order for 238 8X8 armoured wheeled vehicles in November 2013. The full-fleet will be delivered over a ten year period and will rejuvenate the country’s landward defence capabilities.

Mr Burger says the locally-designed and produced Badger is the culmination of decades of research, testing and development that produced a mature vehicle which will provide South African soldiers with unrivalled firepower and mobility and maximum armoured protection.

The various prototypes are being put through their paces at various testing grounds in the Northern Cape such as Armscor’s Alkantpan facility and the SA Army’s combat training centre at Lohatla. The SA Army – as the end-user – and Armscor are involved with the process every step of the way to ensure the final design meet their requirements.

The first fully-completed local Badger is expected to roll off Denel’s production facilities in Lyttelton in late 2016. The entire fleet will be delivered over a ten-year period and will rejuvenate the country’s landward defence capabilities.

The vehicle’s platform is based on a design from the Finnish company, Patria, which was modified by DLS to meet local user requirements including landmine protection, manoeuvrability and firepower.

A South African team will soon spend a few months in Finland to participate in the manufacturing of the initial vehicles after which the entire production will be migrated to South Africa. During this second stage 70% of the vehicle will be produced in South Africa using local skills, manufacturing capacity, defence technology and subcontractors.

Mr Burger says the contract will create and retain at least 2 000 jobs in the downstream South African defence industry among local subcontractors as well as 200 direct jobs at Denel Land Systems. These jobs cover a wide spectrum from graduate engineers, system designers and artisans to skilled and semi-skilled workers.

“The programme makes a decisive contribution to meet the country industrial objectives with regards to skills development, advanced manufacturing and job creation,” says Mr Burger.

The Programme Manager, Avishkar Govender says the modular infantry system has been developed by Denel Land System in five variants, namely Command, Section, Mortar, Missile and Fire Support derivatives. The common turret structure, fitted with different weapon modules as well as a common platform, with variant specific fits will simplify the logistic support and reduce the cost of through-life support.

The Badger variants are equipped with various weapon systems. The main weapon system, used on the Section and Fire Support Variants, is the 30mm externally-driven cam-operated cannon. This was developed by DLS, along with the 30mm ammunition produced by PMP, another Denel division. This complements PMP's existing range of world-class small-and medium calibre ammunition.

For the Mortar Variant, a 60mm breech-loading long-range mortar was developed by DLS, along with 60mm long-range NATO ammunition while the Ingwe anti-tank missile system, developed by Denel Dynamics, is used on the Missile Variant.

Mr Burger says the Badger confirms Denel’s position as South Africa’s premier producer of world-class defence products and systems and a strategic partner of the SANDF. It is a “best-of-breed” infantry combat vehicle able to compete with any other vehicle in its class.

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  • 1 month later...

South African Army preparing immediate response force

Helmoed-Römer Heitman, Pretoria - IHS Jane's Defence Weekly

13 August 2014

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The Rooikat is the most suitable vehicle for the armoured element attached to the new ACIRC combat group, but the vehicle cannot fit in South Africa's transport aircraft. Source: IHS/Patrick Allen

South African Army chief Lieutenant General V R Masondo has confirmed that his service is in the process of preparing to meet additional deployment commitments that could arise within the framework of the African Capacity for Immediate Response to Crises (ACIRC).

South Africa took a lead role in proposing the creation of the ACIRC to enable Africa to deal with crises until the planned African Standby Force (ASF) is established. Under the initiative, South Africa is understood to be the first country required to have a combat group on standby, reportedly for three months from October.

Lt Gen Masondo confirmed on 14 August that the army is moving to meet this requirement and that Exercise 'Seboka', which will be held later this year, will focus on preparing a force for this role.

He said the intention is to prepare a combat group based on a motorised infantry battalion with attached armour, artillery, air-defence artillery and engineer elements. It would also have a medical task group from the South African Military Health Service - an independent service - attached to it.

The chief of joint operations, Lieutenant General Derrick Megwbi, has previously said that, after the experience in the Central African Republic (CAR) in March 2013, South Africa would not deploy a force without air support. The ACIRC combat group can therefore be expected to be a joint force with at least some Rooivalk attack helicopters and Oryx medium transport helicopters.

The challenge for the army is not so much standing up a rapid deployment combat group, but how to deal with missions that turn into extended deployments. It is already overstretched, with operational commitments requiring some 16 infantry battalions when it only has 13 battalions in its force structure, as well as a parachute battalion serving as the reserve.

The army has been able to sustain two external battalion-strength deployments and 13 infantry companies on border patrol only by making use of reserve force units, which presently provide seven of the border companies.

But a third battalion-strength deployment would be difficult for the infantry to sustain, and even more so for the armoured, artillery, and air-defence units. The Armoured Corps has two partly manned units, the others only one each, so the requirement to sustain a sub-unit for any length of time would be problematic.

The other main challenge lies entirely outside the remit of the chief of the army: the insufficient number of transport aircraft. At present the South African Air Force (SAAF) typically has no more than four of its C-130s operational and no other airlift capacity, while the navy has no sealift capacity at all. The risks of relying on chartered aircraft were clearly demonstrated in the CAR, but there is no funding to acquire the necessary heavy transport aircraft or vessels.

This challenge is very real, given that the Armoured Corps' only relevant vehicles are the 28-tonne Rooikat armoured car or perhaps the old 17 tonne Ratel-90, neither of which fits into a C-130 or even a chartered Il-76. The artillery is only marginally better off: the G5 towed howitzer is readily transportable, but neither a heavy gun tractor nor the Bateleur multiple rocket launcher will fit in a C-130. The combat engineers face a similar challenge with their vehicles, and the medical service with its containerised systems.

Given that the 'I' in ACRIC stands for 'immediate', it is difficult to see how even the army's best efforts will enable South Africa to meet this requirement in the near- to medium-term. Worse, there is some lack of understanding within the SAAF's planning staff of the need for heavy/long-range - as opposed to medium - airlift, let alone its urgency. That, if not addressed soon, could mean that the army will face a long-term airlift shortfall resulting from the wrong aircraft type being acquired.

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  • 2 weeks later...

Le blindage du Temsah jordanien a été fait pas une boite sud-africaine.

 

Probablement ARMSCOR, ils avaient été contacté par l'équipe de Reginaldo Bacchi de chez Engensa pour les aider à développer le blindage composite de l'EE-T1 Osório.

 

Finalement, il n'y a pas eu de coopération à cause du boycott de l'apartheid.

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  • 3 weeks later...

Africa Aerospace & Defense 2014

Badger nears production [AAD142]

18 September 2014

Badger-nears-production.jpg

Denel Land Systems (DLS) is showing one of five Engineering Development Model (EMD) Badger infantry fighting vehicles (IFVs) fitted with its latest LCT anti-tank guided weapon (ATGW) turret for the first time at AAD 2014.

DLS was finally awarded a contract for 238 Badger IFVs and variants for the South African National Defence Force (SANDF) in 2013 as a replacement for the currently deployed Ratel IFV, which was designed more than 40 years ago.

The first five Badger EMDs are now completing their trials and the production line is now being established.

Of the 238 Badgers on order, the first 18 hulls are coming from the Patria production line in Finland and the remainder will be manufactured in South Africa.

The Badger is a development of the Finnish Patria Armoured Modular Vehicle (AMV) (8x8), but has many improvements to meet the requirements of the SANDF, including a much enhanced protection package, especially against mines.

All the Badgers are fitted with the DLS LCT two-person modular turret in various configurations to reduce through life-cycle costs. The Badger IFV has the LCT30 turret armed with a DLS GI-30 30mm dual-feed stabilised cannon and a 7.62mm coaxial machine gun (MG).

The LCT ATGW has two Denel Dynamics Ingwe 5,000m-range laser-guided missiles either side and a 7.62mm MG.

The other two versions are LCT command armed with an MG and an LCT mortar armed with a long-barrelled DLS M10 60mm breech-loaded mortar and a 7.62mm MG.

DLS has already secured its first order for a version of this family of modular turrets, with two versions being selected for the DEFTECH AV8 family of 8x8 vehicles now in production for the Malaysian Army.

Malaysia is getting 68 AV8s fitted with a twoperson turret armed with a 30mm cannon and 7.62mm coaxial MG and 54 fitted with the LCT ATGW turret armed with two Ingwe ATGWs either side plus a 7.62mm MG.

Modifié par Serge
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  • 6 months later...

Quand on sait que l' Afrique du sud aurait pût être le phare de l' Afrique ...

L' ANC et loin de la jouer tel que Mandela l' avait rêvé .

N'oublions pas non plus Declercque (je ne me souviens plus de l' orthographe du nom )qui a aussi jouer un rôle majeur .

Résultat l' ANC s'est ce qu'il ne faut pas toucher question économie en ce qui concerne les blancs ,par contre pour d'autres blancs moins fortunés sa devient la misère.

Moi quand je vois la ministre de la santé dire à ses concitoyens d'aller voir le sorcier du village pour soigner le Sida ,cela m'inquiète sérieusement...

Mandela doit se retourner dans sa tombe le pauvre ...

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