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A la bonne vôtre


Tancrède
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AU PAQUET LA COLO !

s'est Bazeilles ,2 jours que j'y pense ,hazard faut que sa tombe en semaine ,sa le fait pas de se mettre une mine ,surtout quand on conduit un bahut  :lol: (on s'est resté pro tout de même ,même quand on est redevenu un pékin ,enfin même déguisé  :lol:).

Le Forban

Vin qui pétille, femme gentille

Sous tes baisers brûlants d'amour, oui d'amour

Dans la bataille, mort aux canailles !

Je vis, je chante et je bois tour à tour.

Je suis Marsouin, que m'importe la gloire

Enfant de roi et de prostituée,

Dans un combat j'ai connu la victoire

Et dans un crâne j'ai bu la liberté,

Vivre d'orgie est ma seule espérance,

Le seul bonheur que j'ai pu conquérir

Vingt ans sur mer ont bercés mon enfance

C'est sur les flots qu'un Marsouin doit mourir

Peut-être au mât d'une barque étrangère

Mon corps un jour servira d'étendard,

Et tout mon sang rougira la galère.

Aujourd'hui fête et demain le hasard,

Allons esclave, allons debout, mon brave,

Buvons le vin et la vie à grands pots,

Aujourd'hui fête et puis demain peut-être

Ma tête ira s'engloutir dans les flots.

Peut-être un jour sur un coup de fortune

Je capturerai l'or d'un beau galion

Riche à pouvoir nous acheter la lune,

Je partirai vers d'autres horizons.

Là, respecté tout comme un gentilhomme,

Moi qui ne fus qu'un forban, qu'un bandit,

Je pourrai comme un fils de roi, tout comme

Finir peut-être dedans un bon lit.

L' Infanterie de Marine

J'ai fais trois fois le tour du monde,

Jamais j'n'ai vu, jamais j'n'ai vu,

Chose aussi belle, chose aussi ronde,

Que l'trou mon cul, que l'trou mon cul,

Que l'trou mon cul, Marsouin !

L'infanterie de Marine, voilà mes amours,

Oui je l'aimerai, je l'aimerai sans cesse,

L'infanterie de Marine, voilà mes amours,

Oui je l'aimerai, je l'aimerai toujours ! Marsouin !

Tous les obus de la Marine,

Sont si pointus, sont si pointus, sont si pointus,

Qu'ils rentreraient sans vaseline

Dans l'trou mon cul, dans l'trou mon cul,

Dans l'trou mon cul, Marsouin !

A mon dernier voyage en Chine,

Un mandarin gras et dodu, gras et dodu,

Voulut me mettre sa grosse pine

Dans l'trou mon cul, dans l'trou mon cul,

Dans l'trou mon cul, Marsouin !

J'ai fait trente ans de gymnastique,

Jamais j'n'ai pu, j'n'ai pu, j'n'ai pu

Poser un baiser sympathique

Sur l'trou mon cul, sur l'trou mon cul,

Sur l'trou mon cul, Marsouin !

De Singapour jusqu'à Formose

Jamais j'n'ai vu, jamais j'n'ai vu, jamais j'n'ai vu

Chose aussi belle, chose aussi rose

Que l'trou mon cul, Marsouin !

Quand j'serai un vieux qu'a la tremblote

Et que d'baiser je n'pourrai plus, je n'pourrai plus

J'irai chez Jeanne ou chez Charlotte m'y faire passer

Des langues dans l'cul, des langues dans l'cul,

Des langues dans l'cul !

Quand Jésus-Christ créa la coloniale

Quand Jésus-Christ créa la Coloniale

Il décréta qu'fallait des hommes costauds,

N'ayant pas peur du feu, de la mitraille

Et sachant boire le vin et le pernod !

Intaïmot haï ba congaï annamit Lintaï (Bis)

Derrière la cabane bambou

Faï Faï mot Laï ba

Derrière la cabane bambou

Casser quiditt paye nam sous.

Oh Sa Oï mon capitaine, casser quiditt l'a pas payé.

A Saïgon la ville principale

Où les Marsouins tenaient leur garnison,

Les officiers en pousse- pousse se baladent

S'faisant traîner comme de vulgaires cochons.

Les officiers se payent les japonaises

Tandis que nous, pauvres marsouins fauchés

Nous nous payons c'qu'on appelle la terre glaise

Spécialité de nos girons niakoués.

Après quinze ans, percutés mais superbes

L'armée nous rend enfin à nos foyers

Pour épouser une pucelle imberbe

Avec laquelle il faudra procréer.

Le soir des noces, à l'humble créature

Nous lui dirons, va tourne moi le dos

Le cul vois tu c'est contre la nature

Mais c'est si cher au coeur des coloniaux.

Marie Dominique

Marie, Marie-Dominique

Que foutais tu à Saïgon ?

Ca ne pouvait rien faire de bon

Marie-Dominique.

Je n'étais qu'un cabot clairon,

Mais je me rappelle ton nom

Marie-Dominique.

Est-ce l'écho de tes prénoms

Ou le triste appel du clairon

Marie-Dominique.

J'étais un soldat de Marine

J'venais m'engager pour cinq ans,

J'avais vingt, belle poitrine

Comme dans le refrain du régiment.

Dans les bistrots près de LOURCINE,

les anciens m'en faisait un plat ;

Tu verras c'que c'est qu' l'Indochine

Ecoute la chanson d'un soldat.

Je ne savais pas que la chance

Ne fréquentait point les Canyas,

Et qu'en dehors de la cuistance

Tout le reste ne valait pas ça.

Tu m'as fait comprendre des choses

Avec tes petits airs insolents,

Et je ne sais quelles apothéoses

C'était le plus clair de mes tourments.

Ce fut Marie la Tonkinoise

Qui voulut faire notre bonheur,

En me faisant passer sous la toise

Dans le vieux Cholon ou bien ailleurs,

Tu étais rusée comme un homme,

Mais ton but je ne le voyais pas bien

Avec ta morale à la gomme

Au cour de la piastre à Nankin.

Tu m'as gâté mon paysage

Et l'avenir quand sur le transport

Je feuilletais de belles images

Peintes comme des bouddhas en or,

Où sont mes buffles dans la rizière,

Les sampans, l'arroyo brumeux,

Les congaï, leurs petites manières

Devant le pouvoir de tes yeux.

Opium

Opium, poison de rêve

Fumée qui monte au ciel,

C'est toi qui nous élève

Au paradis artificiel.

je vois le doux visage

Les yeux de mon aimée,

Parfois j'ai son image

Dans un nuage de fumée.

Dans le port de Saïgon

il est une jonque chinoise

Mystérieuse et sournoise

Dont nul ne connaît le nom.

Et le soir dans l'entrepont,

Quand la nuit se fait complice

Les Européens se glissent

Cherchant des coussins profonds.

Et le soir au port falot

Les lanternes qui se voilent

Semblent de petites étoiles

Qui scintillent tour à tour.

Et parfois dans leur extase

Au gré de la fumée grise,

Le fumeur se représente

Ses plus beaux rêves d'amour.

Puisqu'on dit que le bonheur

N'existe pas sur la terre,

Puisse l'aile de nos chimères

Un jour nous porter ailleurs

Au paradis enchanteur

Plein de merveilleux mensonges

Où dans l'ivresse de mes songes

J'ai laissé prendre mon coeur.

Hymne de l'Infanterie de Marine

Dans la bataille ou la tempête

Au refrain de mâles chansons,

Notre âme au danger toujours prête

Brave la foudre et les canons.

Homme de fer que rien ne lasse,

Nous regardons la mort en face

Dans l'orage qui gronde ou le rude combat.

En avant !

Pour faire un soldat de Marine

Il faut avoir dans la poitrine

Le coeur d'un matelot et celui d'un soldat.

et au nom de dieu vive la coloniale   ;)  =)

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