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[Iran] projet nucléaire et conséquences / Archive


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la justice pour moi c'est que lorsqu'un pays comme Israel massacre des palestinien et que la chambre de l'Onu est convoqué, qu'il y est pas de véto (une absurdité ultime qui n'a aucun sens).

la justice pour moi, c'est qu'il n'y est plus de menace, d'invasion, d'agression entre X et Y car il y'aura beaucoup en jeu à chaque fois.

la justice pour moi, c'est qu'il n'y est plus de dominant et de dominé, et cela n'arrivera que lorsque l'équilibre sera fait, c'est une question de logique et de mathématique.

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Invité barbaros pacha

de toute façon que l'arme soit nucléaire bactériologique ou chimique sa reste une adm qui dans la main de chef d'état fanatique, est un danger pour le monde occidentale.

Pour l'instant on ne fait rien pour l'empêcher d'avoir le nucléaire mais des que l'Iran l'aura seront nous capable de l'empêcher de l'utiliser...

Une Turquie nucléaire ?

Image IPB

Vincet Jauvert, également auteur du blog du globe, fait un survol intéressant d’un hypothétique Moyen-Orient nucléaire dans son article Les docteurs Folamour du Moyen-Orient, paru dans le Nouvel Observateur du 12-18 avril 2007. 

Ainsi, « préoccupés » par le programme nucléaire iranien, l’Arabie Saoudite, l’Egypte et la Turquie poursuivraient secrètement leurs propres programmes nucléaires militaires parallèlement à leurs programmes civils. 

Jauvert affirme que le programme nucléaire de la Turquie est le moins connu mais le plus avancé. Ainsi, « avec ses deux réacteurs de recherche, ses riches mines d’uranium, ses centaines de scientifiques et l’infrastructure industrielle et technologique la pus développée de la région », la Turquie, ne faisant plus confiance au parapluie nucléaire de l’OTAN ou des Etats-Unis, entendrait créer un contre poids nucléaire à un Iran imprévisible et audacieux. 

Relaté dans l’article, Suat Kiniklioglu, représentant du think-tank américain German Marshall Fund à Ankara et ancien pilote de chasse, tient les propos suivants : « Nous ne croyons plus vraiment ni à l’OTAN, ni à l’allié américain. Souvenez-vous de 2003 : juste avant l’invasion de l’Irak, nous avons demandé à l’Alliance atlantique de nous aider à nous protéger d’une éventuelle attaque de l’armée de Saddam. Eh bien, l’OTAN a traîné les pieds. Quant aux Américains, ils exigent que nous combattions avec eux les terroristes en Afghanistan, mais ils ne veulent pas nous aider à en finir avec le PKK. Alors, que voulez-vous, désormais nous n’avons confiance qu’en nous-mêmes. C’est pour cela qu’il nous faudra une bombe un jour ou l’autre ».

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Invité barbaros pacha

tiens c'est pas toi qui disais que jamais la Turquie toussa O0 O0

euh...... O0 O0

La Turquie prend juste des précautions ;) il y a effectivement des recherches nucleaires, selon des experts on pourrait tester notre premier bombe nucleaire en moins d'un an..mais on est un pays pacifique, on aime pas la guerre.. =) les scientifiques Turcs ont nottament aidez les Pakistanais dans leur recherche sur l'arme nucleaire..

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en tout cas ça illustre correctement mes propos le danger c'est pas un Iran avec la Bombe c'est une dissémination à travers tout lle nord de l'Afrique et le Moyen Orient

et voir pousser des missiles balistiques ainsi que des têtes nukes d'Alger au Caire en passant par Ryiad et Ankara la oui je serais un peu plus inquiet

(en même temps ça nous forcerait peut être à réevaluer notre budget defense et notre système antibalistique inexistant)

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Qui prépare et planifie la guerre depuis +5ans, Iran ou tandem USA- Israël ?

Qui prépare et planifie la guerre depuis +5ans, Iran ou tandem USA- Israël ?

Quel pays en premier a eu des armes nucléaires (avec l’aide de l’occident) en MO et menace l’ensemble des pays de cette région depuis plus de 35 ans ?

Quel pays a été victime des ADM dans cette région de MO ?

Si l’Iran se prépare à se défendre parce que tandem USA- Israël se prépare à l’attaquer.

Les iraniens ne veulent sûrement pas répéter la même expérience qu’avec Saddam (qui a été soutenu pas moins de 40 pays y compris URSS, France, GB, USA, ….et les monarchies pétrodollars).

Dans les années 90 il avait la même menace sur Iran et pourtant à l’époque il n’avait pas la question du nucléaire iranien ?

Aujourd’hui on voit la repose des iraniens aux menaces répéter des certaines pays occidentaux depuis 30 ans.

PS ; l’Israël occupe une petite superficie (22000 km²), les armes conventionnelles seront largement suffisantes.

En cas d’une guerre contre Iran, vous pensez elle va durer combien temps ?     

     

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Il aurait pu faire un démenti officiel voir reconnaitre Israel, enore que sous le Sha ça a du etre fait?

La position officielle de l'Iran n'a pas changé depuis le Shah. Ils reconnaissent l'Israël à côté d'un état palestinien dans les frontières 67.

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Je me demande si Israël serait capable d'intercepter des missiles sur son territoire.

En 1991, quand Sadam a essayé de régionaliser le conflit en tirant des SCUD sur Israël, les Patriot n'ont rien pu faire, et les SCUD sont tombés. Causant des dégâts, mais un nombre de victimes civiles réduits, grâce notamment à l'efficacité de la défense passive israélienne (abris, campagnes de sensibilisation auprès de la population…)

Mais est-ce que cela a évolue depuis 1991 ?

Alors qu'en France on développe le SAMP/T qui a pour vocation d'intercepter et détruire les SCUD, y a t-il un équivalent fiable (donc pas les même Patriot qu'en 1991) pour Israël ?

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en tout cas ça illustre correctement mes propos le danger c'est pas un Iran avec la Bombe c'est une dissémination à travers tout lle nord de l'Afrique et le Moyen Orient

et voir pousser des missiles balistiques ainsi que des têtes nukes d'Alger au Caire en passant par Ryiad et Ankara la oui je serais un peu plus inquiet

(en même temps ça nous forcerait peut être à réevaluer notre budget defense et notre système antibalistique inexistant)

Comme on parle de l’Iran et la Turquie, cela me rappelle un texte évoqué dans Rendez-vous avec l’islam d’Alexandre Adler, qui montrent par leur trajectoire que le rapport avec l’Occident n’est pas une fin en soi mais bien un moyen d’accès à la modernité : soit on suit son chemin (la Turquie), soit on se construit en s’opposant à lui (l’Iran).

J'ai retrouvé un long texte de Hakim El Karoui, plume de Jean-Pierre Raffarin avant d’être chargé de la prospective à Bercy jusqu’en août 2006.

Leur montée en puissance correspond à leur entrée en modernité. L’Iran sait qu’il a acquis une importance cruciale en ce début de XXIe siècle et qu’il est en train de devenir une puissance régionale stable et forte. De l’Iran, on connaît la martyrologie, les barbes longues et les habits noirs, le voile obligatoire pour toutes les femmes, y compris les occidentales, la musique interdite, le terrorisme organisé et la guerre contre l’Irak.

Tout ceci n’est qu’une part de la réalité qui ne doit pas masquer la complexité iranienne. Le chiisme porte en lui la mort et le martyre chers aux extrémistes, mais aussi une formidable capacité de travail et d’interprétation qui s’inscrit dans la vision tragique du monde que porte cette religion, inconsolée de l’occultation du douzième imam. Cette capacité de travail et de réforme, qui s’incarne dans l’attente des temps nouveaux et la quête d’un avenir, a permis une grande liberté de ton et de commentaire, l’ijtihad. Ce mot vient de la même racine que le mot jihad qui, avant de signifier guerre sainte, signifie « effort » et « effort sur le chemin de Dieu ».

L’interprétation coranique, c’est donc l’effort critique qui permet de toucher le Texte : c’est une nécessité quotidienne qui reste chez les chiites particulièrement vive et qui explique l’effervescence intellectuelle qui règne aujourd’hui en Iran et qui ne s’est jamais vraiment arrêtée, au contraire du monde sunnite, plus conservateur, moins inquiet, plus figé dans ses cinq traditions juridiques interprétatives. L’organisation des pouvoirs y est complexe et de plus en plus proche de nos systèmes démocratiques. Les Safavides qui régnèrent sur la Perse de 1501 à 1731 organisèrent ainsi une bipartition des pouvoirs entre d’un côté le Sadr qui régissait les tribunaux et les fondations pieuses, et un Premier ministre civil qui administrait le pays. Ils se sont appuyés sur le double visage mystique et rationaliste du chiisme. Aujourd’hui, le pouvoir en Iran est réparti entre Qôm la pieuse et Téhéran la politique et la commerciale. Et la vie politique iranienne est tout sauf simplement autoritaire ou dictatoriale : les responsabilités sont diffuses et le président Ahmadinedjab mène au moins autant en interne une guerre de pouvoir qu’à l’extérieur une stratégie de renforcement de la puissance iranienne. Il faut se souvenir des difficultés de son prédécesseur Khatami à s’imposer pour mesurer les efforts de son successeur à rassembler le pays derrière lui sur la question de la stratégie nucléaire. L’Iran a réalisé sa transition démographique à une vitesse pratiquement inédite dans l’histoire de l’humanité : le taux de fécondité y est en 2005 de 2,1 enfants par femme, comme dans certains pays occidentaux. Et l’anthropologie montre que la famille iranienne accorde aux femmes une place différente de la famille arabe. Ainsi, en cas d’absence d’héritier mâle, les filles reçoivent la totalité de l’héritage alors que, dans le monde arabe, dans le même cas, l’héritage est partagé entre les filles et les cousins. La règle inégalitaire est donc moins stricte que chez ses voisins. Avance intellectuelle, organisation complexe des pouvoirs, poussée égalitaire en faveur des femmes qui maîtrisent leur fécondité et sont de plus en plus instruites, l’Iran sort de la crise de transition qui a commencé dans les années 1970 et s’est traduite politiquement par la révolution khomeyniste de 1979. Reste à définir les modalités de sortie de crise.

C’est pourquoi, aujourd’hui, les conflits sont intenses au sein de la société iranienne entre les partisans de la réaction, ceux de la modernité occidentale et ceux de la modernité à l’iranienne, qui va triompher. Cette dernière peut choquer les Occidentaux, elle n’en est pas moins réelle et est ancrée dans le coeur de l’histoire iranienne qui est faite de volonté d’indépendance à l’égard de toutes les grandes puissances. L’Iran n’a jamais été colonisé et, même au temps du Chah proaméricain, des milliers de conseillers militaires soviétiques étaient présents. Quant à la bruyante volonté guerrière, elle a permis de maintenir à distance les rivaux potentiels qui lorgnent sur le pétrole national. C’est dans cette optique qu’il faut comprendre la volonté iranienne de se doter de la puissance nucléaire : les Iraniens constatent que leurs grands voisins l’ont tous (Russie, Chine, Pakistan, Inde, Israël). Ils ne peuvent donc rester à l’écart de cette puissance. Ce serait être infidèle à leur histoire et à la représentation qu’ils ont d’eux-mêmes.

Contrairement à ce que l’on croit, la bombe iranienne n’est pas une bombe anti-occidentale, c’est d’abord une bombe de l’indépendance nationale et c’est un symbole de modernité. D’une certaine manière, l’incarnation de la puissance via la bombe pourrait permettre aux forces modernistes qui sont à l’oeuvre au coeur de la société iranienne de se déployer : pour que la libération de la femme n’apparaisse pas comme la victoire de l’Occident, il faut que le pays se dote en même temps d’une force de frappe anti-occidentale. C’est le paradoxe iranien, c’est peut-être aussi la voie spécifique iranienne vers la modernité qui se conclura par une trêve rendue possible avec l’Occident – y compris Israël – par l’équilibre des forces et la cohabitation des modernités. L’Europe et l’Amérique peuvent-elles s’opposer à cette évolution ? J’en doute.

Note perso, La bombe iranienne est également un moyen de developper son économie dans cette zone où la tension est très vive. Avec un bouclier ultime.

Après que la bombe soit developpée, rien ne l'empeche de developper d'autre système mais cette bombe peut aussi diminuer l'équipement de Tehéran. Si l'on compare le coût financier de la bombe Française, n'estce pas un bon moyen financier d'assécher l'Armée Iranienne

La Turquie emprunte à l’évidence un autre chemin vers la modernité, mais il est tout aussi résolu et probablement encore plus avancé. Il est vrai que la Turquie est toujours en quête de modernité, islamique, chrétienne ou européenne. Elle s’est islamisée via les marchands de la route de la soie dès 750 et a commencé à s’européaniser en intégrant à ses classes dirigeantes des Circassiens, des Albanais, des Grecs et des Slaves du Sud qu’elle a envoyé régenter son empire. Depuis Atatürk, la Turquie a choisi la voie européenne. De 1924 à 1938, date de sa mort, le père de la Turquie moderne a supprimé le califat en 1924 et les tribunaux religieux, turquifié les offices religieux, adopté le Code civil suisse et l’alphabet latin et instauré le droit de vote pour les femmes en 1934 (onze ans avant la France). Ce mouvement vers l’Occident s’appuie sur des structures familiales complexes, proches pour certaines (celles de l’ouest et du sud du pays, partie dominante du pays) des structures européennes : la famille turque dans ces régions est nucléaire (donc non

communautaire, contrairement au reste de la majeure partie du monde musulman) et elle traite les filles à égalité des garçons dans la règle d’héritage. Il n’y a d’ailleurs pas de fortes différences d’âge entre les conjoints en Turquie (trois ans en 1970, comme en Italie) alors que c’est le cas dans le monde arabe (plutôt cinq ou six ans) où le mari exerce symboliquement l’autorité d’un père (c’est d’ailleurs encore lui qui autorise sa femme, en Algérie, à quitter le territoire). Le seul point commun avec le monde arabe est la règle d’endogamie : on se marie de préférence dans la famille. Et l’endogamie ne favorise pas l’ouverture au monde et donc l’instruction, ce qui explique probablement le retard dans l’alphabétisation des Turcs par rapport aux Européens.

Aujourd’hui, la Turquie est, comme le reste des pays musulmans, travaillée par une minorité qui s’inquiète de son entrée définitive dans la modernité, symbolisée évidemment par la candidature à l’Europe et confirmée par l’effondrement du taux de fécondité des femmes turques. Il était en 1960 de 6,4 enfants par femme, de 4,2 en 1980 et il est en 2003 de 2,5 (un taux de 2,1 est prévu en 2015). Cet effondrement traduit une fois encore la prise de pouvoir des femmes turques sur leur propre corps et donc leur libération de la tutelle masculine, ce qui signifie la fin de l’ordre social ancien. L’arrivée au pouvoir des islamistes, plusieurs fois contrariée par l’armée turque gardienne de la laïcité du pays, traduit la crise réactionnaire d’entrée dans la modernité. Mais la spécificité turque et son avance sur le reste du monde musulman s’exprime par le fait que ces islamistes – menés par Tayyip Erdogan et Abdullah Gül, l’ancien patron de la banque arabe saoudienne – sont ceux qui ont le plus oeuvré pour le rapprochement avec l’Europe, tout en maintenant des signes d’ancrage dans la culture d’origine : la femme d’Erdogan est voilée. Mais le voile est interdit à l’université ! On les accuse de vouloir imposer la charia et les lois islamiques – et certains membres de leur parti le souhaiteraient, c’est sûr – mais ils acceptent la juridiction de la Cour européenne des droits de l’homme comme un second niveau de cassation au-dessus du juge turc. Au-dessus de la loi divine, la loi européenne ! Drôles d’islamistes ! Ils sont en train d’inventer l’islam de la modernité, caractérisé par une séparation de la foi individuelle et de la pratique collective, et se séparent peu à peu des grandes croyances traditionnelles. C’est probablement pour cette raison qu’ils ont besoin de mythes nationaux qui soudent la nation, comme le refus de la reconnaissance du génocide arménien ou la violence contre les Kurdes : ils transfèrent sur des proches la brutalité des bouleversements de leur société. Ce n’est pas un hasard si la période de plus forte répression contre le PKK est aussi celle de la phase la plus rapide de la transition démographique. C’est Murat Paker, professeur de psychologie à l’Université Bilgi, qui explique dans Radikal les phénomènes de violence contre les femmes : « Les relations hommes-femmes et la place de la femme se modifient très rapidement en Turquie depuis vingt ou trente ans. Même si l’on tente de perpétuer dans une grande part de la société la domination masculine et l’obéissance de la femme, les femmes ne sont désormais plus dans leur position traditionnelle. “Que se passe-t-il ? Le sol se dérobe sous mes pieds, je perds mon autorité. Que fait donc la femme qui se doit de m’être dévouée ? Je ne peux me résoudre à pareille situation. Je dois lui faire connaître ses limites”se disent les hommes. Et ce vacillement des hommes se vivra de façon

douloureuse. La violence des hommes envers les femmes ne pourra décroître qu’avec l’éducation, l’assagissement des hommes. »

C’est avec ce mouvement à l’esprit qu’il faut poser la question de l’adhésion de la Turquie à l’Europe en nous demandant : « est-ce l’intérêt de l’Europe ? » plutôt que « la Turquie est-elle en Europe ? » La deuxième question est absolument sans importance sur le plan géopolitique, et personne ne sait d’ailleurs où s’arrête l’Europe à l’est : le général de Gaulle parlait bien de « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural ». La première est, quant à elle, de la première importance. Les phases de transition sont des phases critiques, empreintes de violence et de déstabilisations possibles qui ne sont pas graves à long terme mais qui peuvent être particulièrement dangereuses à court terme. L’intérêt de l’Europe, c’est évidemment d’avoir une Turquie qui continue son chemin, même si, bien sûr, un refus européen ne modifierait pas fondamentalement le mouvement vers la modernité turque : ce n’est pas pour l’Europe que les Turques maîtrisent leur fécondité et qu’elles se libèrent de la tutelle masculine, c’est la maîtrise de leur fécondité et la laïcité turque qui rend possible une candidature à l’Union européenne. L’Europe aurait mille fois intérêt à montrer au monde musulman qu’elle est l’ensemble politique qui peut comprendre cette transition dans la douleur, qu’elle l’accepte et qu’elle est prête à accueillir les pays qui auront fait ce douloureux chemin. Elle prendrait dans le monde arabe une place fondamentale, exactement à rebours des États-Unis qui font des musulmans les ennemis de leur guerre contre le terrorisme et qui essayent d’imposer à toute force leur vision du monde et leur modèle de société. Bien sûr, la Turquie est très peuplée (soixante-treize millions d’habitants en 2005, quatre-vingt-dix millions prévus en 2020), son développement est très hétérogène (son taux de mortalité infantile, 38 ‰, reste très élevé [il est de 5 ‰ en moyenne en Europe occidentale] et traduit les très hauts niveaux des campagnes et de l’est du pays) et son intégration dans l’Europe demande un effort considérable aux Européens en termes de transferts financiers… et de patience devant les soubresauts de « l’entrée en modernité » turque. Pourtant, refuser la Turquie dans l’Europe, ce serait comme refuser l’intégration des immigrés en France. Au terme de ce parcours dans le monde musulman qui entre peu à peu en modernité, une conclusion s’impose : le monde arabe et musulman connaît une douloureuse crise de transition vers la modernité qui s’incarne dans une relation complexe et rebelle à l’Occident, symbole des bouleversements craints.

L’Iran et la Turquie montrent pourtant qu’il est possible d’inventer une voie vers la modernité respectueuse de la tradition nationale. Pour l’Amérique et pour l’Europe, cette entrée en modernité est douloureuse : parce qu’elle s’exprime en grande partie contre elles, mais aussi parce qu’elle les banalise. L’Europe et l’Amérique ne sont plus seules au monde à être modernes. La volonté d’égalité des puissances émergentes est plus forte que tous les diktats occidentaux.

Le fait que l'Iran aie la bombe signifie pour les occidentaux une fin du diktat, un serieux concurrent dans la mondialisation, un developpement des capaciéts iranienne et

Je reprend un vieux post

Qu'arriverait il en cas de contre revolution islamique ou les pasdarans perdant le pouvoir récupereraient des bombes atomiques, les donneraient a des terroristes, menaceraient, ou joueraient leur va tout?

Compte tenu du "message" de l'islam à notre encontre , il n'est simplement pas possible de leur laisser des armes nucleaires puisqu' on est en face de mystiques theocratiques ne calculant plus sur l'echelle de la raison et du temporel, pour la partie d'entre eux la plus dangereuse.

Les conséquences d'une bombe Iranienne seraient lourdes de menaces gravissimes pour l'occident.

La dissuasion ne couvre qu'une partie des menaces potentielles qui en découleraient et qui déborderaient le cadre de l'Iran par la contagion nucleaire dans les autres pays musulmans instables.

C'est pour cela que on ne peut tolérer a aucun prix y compris celui de la guerre conventionelle voir nucleaire préventive, que l'Iran s'en dote.

[...]

Les Iraniens construisent une vraie industrie depuis 20 ans et ce sur les acquis du Shah.Il auront une base industrielle large contrairement à l'Iraq.

En Iran les gens peuvent discuter et avertir le president.Avec Saddam c'etait impossible.les choix en Iran sont plus rationnels et bases sur des informations objectives.

Le fait d'avoir une industrie de defense leur permet de developper des armes specifiquement conçuent contre les occidentaux en utilisant des technologies moins avancées mais efficaces.

Ce type d'armement plus utile qu'un ASTER/patriot/SA300 contre les USA et leur SEAD n'existe pas sur le marche ( a l'exception du BAMSEE Suedois qui en serait proche mais encore trop limité en portée).

l'industrie Iranienne n'est pas une industrie de defense  exclusivement orienté vers le nucléaire militaire et encore la partie avale avec des importations de composants qui permettent a tout le monde de tracé son effort (comme en Iraq), mais une industrie d'armements conventionels et nucleaires produisant elle meme ses composants et equipements.

Un effort ambitieux mais qui paye sur le long terme comme le Japon de l'ère Meiji ou Israel l'ont prouvé avant.

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reponse à ta note perso ^^

faut voir .... l'Iran ne rentre pas dans une doctrine MAD et ne necessite donc pas (sauf si course aux armements nucléaires tout azimu) des dizaines de têtes et plusieurs composantes/vecteurs de lancement

le but ici est de sanctuariser le pays

une demi douzaines de têtes suffiraient à assurer la dissuasion par rapport aux voisins

Dans ce cadre l'Iran apparait plus comme l'Afrique du Sud que comme la France/Gb par rapport à l'URSS ou Israel par rapport à ses voisins

donc avec 6 - 12 têtes pas de quoi ruiner le regime dans son entier

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Le régime ne s'étant pas amendé de son soutien aux groupes terroristes, comment croire que l'arme nucléaire a un but défensif et non une arme de la peur ?

Si le régime s'était rendu plus fréquentable je crois qu'on aurait pas posté plus de 300 pages...

Les arabes* font toujours peur. Un régime me fait plus peur que l'Iran (coup d'oeil vers le Pakistan)

*Oui je sais, les iraniens sont perses et pas arabes mais je vulgarise. Je suis en mode ironique

Les État-Unis n'ont pas peur que l'Iran aie la bombe mais qu'un pays concurrent, en dehors de son champ d'influence, puisse jouer un rôle majeur dans le moyen orient. Israel est un cas different

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en ce qui me concerne je vois le regime iranien plus pragmatique que ce qu'il est presenté regulièrement sur FoxNews

et moins aléatoire et instable que le Pakistan (ç'est vrai ça on cause de l'Iran mais primo ils n'ont pas encore de têtes opérationnelles, secundo coté "terrorisme" et soutien au fondamentalisme mondial ils se sont plutot calmé .... le voisin d'a coté, lui, fait sauter ses opposants politiques, a limite une guerre civile sur les bras, a ses services secrets noyautés au plus haut niveau par des islamistes hurlant à tuer de l'occidental, à une armée corrompue et inefficace et plus de 50 têtes atomiques mias ça personne n'en parle .....  >:( >:()

ensuite parler de la voaction de l'arme entre defensif et peur est très dichotomique

l'arme atomique est une arme à vocation de peur psychologique

peur pour un eventuel attaquant d'agresser un pays doté de cette arme ultime

ou peur qu'elle soit utilisée en premier

cela dis dans le second point je reviens sur un de mes posts mais utiliser une arme atomique en premier revient à se suicider et toute sa population avec .... faut pas prendre les dirigeants iraniens pour des debiles non plus, personne n'a envie de se faire vitrifier à terme d'autant plus qu'ils sont une cible toute designée

quant au transfert a un groupuscule terroriste j'y crois pas

c'est une arme d'un usage complexe et fragileet une explosion nucléaire sur une ville occidentale donnerait la signature de l'engin de toute façon (ratio des radioelements) donc si elle vient d'Iran le resultat sera le même que si elle etait balancée par un missile Shahab---> Adieu téhéran/Qhost/Ispahan/....etc

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Donc si je te comprends bien, l'arme atomique a pour but de péréniser le régime en place ?

Quant au Pakistan, une parie de la chaine nucléaire est bouclé par les USA les services secrets pakistanais peuvent pas en faire grand chose.... Sinon ils l'auraient déjà fait....

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oui et non, le régime en place est, à mon sens, maintenu grâce à Israel et les invectives que lance Mahmoud permettent de créer un bruit de fond dans lequel la réalité économique se perd. Et puis avoir la bombe est un objectif tout comme developper son économie et son industrie de défense (et de fait, son industrie)

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Donc si je te comprends bien, l'arme atomique a pour but de péréniser le régime en place ?

+1 avec grinch

plus faire la nique au voisin Saoudien et Pakistanais et sanctuariser son territoire un peu trop encadré par des bases US ouvertement hostiles ces derniers temps

Quant au Pakistan, une parie de la chaine nucléaire est bouclé par les USA les services secrets pakistanais peuvent pas en faire grand chose.... Sinon ils l'auraient déjà fait....

ouiap et bon euh .... ça ça fait très légende urbaine (des commandos SEAL sur les bases de lancement paki)

si c'etait vrai, les USA se battraient pas pour essayer de fourguer des systèmes de contrôle dernier cris de sécurité pour les lancements (systèmes de cryptages et d'encodage, systèmes de coupure de securité) dont les Paki ne veulent pas justment parcequ'ils ont peu d'un "worm" informatique dans leur pyramide de lancement

quant à l'ISI elle n'est pas en controle de l'arme atomique au Pakistan, c'est l'armée qui s'en occupe et pour l'instant l'armée st fidèle au gouvernement dans sa très grande majorité mais jusqu'a quand ....

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+1 avec grinch

plus faire la nique au voisin Saoudien et Pakistanais et sanctuariser son territoire un peu trop encadré par des bases US ouvertement hostiles ces derniers temps

ouiap et bon euh .... ça ça fait très légende urbaine (des commandos SEAL sur les bases de lancement paki)

si c'etait vrai, les USA se battraient pas pour essayer de fourguer des systèmes de contrôle dernier cris de sécurité pour les lancements (systèmes de cryptages et d'encodage, systèmes de coupure de securité) dont les Paki ne veulent pas justment parcequ'ils ont peu d'un "worm" informatique dans leur pyramide de lancement

quant à l'ISI elle n'est pas en controle de l'arme atomique au Pakistan, c'est l'armée qui s'en occupe et pour l'instant l'armée st fidèle au gouvernement dans sa très grande majorité mais jusqu'a quand ....

Tout de suite des commandos....pfffff

L'armée, et non les fous furieux de l'ISI tiend à ses relations, certes pas toujours simples, avec les USA. L'armée possède encore une forte "indianité et un vieux fond britannique"

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La position officielle de l'Iran n'a pas changé depuis le Shah. Ils reconnaissent l'Israël à côté d'un état palestinien dans les frontières 67.

l'Israel euh l'état sioniste...

En règle générale les états qui se reconnaissent entre eux et ne sont pas en guerres ont des échanges diplomatiques...

et ne prophétisent pas la disparition de l'autre...

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l'Israel euh l'état sioniste...

En règle générale les états qui se reconnaissent entre eux et ne sont pas en guerres ont des échanges diplomatiques...

et ne prophétisent pas la disparition de l'autre...

J'ai peut être mal formulé ma phrase. Ce que je disais c'est que la position iranienne depuis le Shah, est une reconnaissance d'Israël dans les frontières de 67 contre un état palestiniens......

Bin quoi, on prédisait aussi le disparition de l'URSS.... il n'y a pas de quoi crier comme une vierge asiatique

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Plus aucun chèque en blanc pour la guerre

Après l’assassinat de l’archiduc François Ferdinand à Sarajevo, le 28 juin 1914, l’Autriche obtint du Kaiser Wilhelm un chèque en blanc pour punir la Serbie. L’Allemagne soutiendrait son allié quel que soit le choix de celui-ci. L’Autriche choisit la guerre contre la Serbie. Et ce fut la première guerre mondiale.

Le 31 mars 1939, la Grande-Bretagne signa à la Pologne un chèque en blanc lors du différend qui opposait cette dernière à l’Allemagne au sujet de Danzig, une ville habitée par 350 000 Allemands. En cas de guerre, la Grande-Bretagne combattrait aux côtés de la Pologne.

La Pologne refusa de négocier, Hitler attaqua et la Grande-Bretagne entra en guerre. Six ans plus tard, l’empire britannique s’était effondré. L’Allemagne était réduite en cendres. La Pologne rejoignait l’enclos des esclaves de l’empire de Joseph Staline.

La leçon à tirer de ces évènements est qu’aucune grande puissance ne devrait jamais signer à l’un de ses petits alliés ou « clients » un chèque en blanc pour déclencher une guerre.

Ce qui soulève la question suivante : Bush a-t-il signé un chèque en blanc à Israël ?

Il y a un an, Israël a attaqué et détruit un réacteur nucléaire syrien. En avril, l’Etat hébreu a organisé durant cinq jours un exercice de défense. En juin, c’est une attaque simulée qui s’est déroulée en Grèce, mobilisant 100 avions de chasse de type F-15 et F-16 ainsi que des ravitailleurs. Les avions ont parcouru 1450 kilomètres, soit la distance séparant Israël du complexe iranien d’enrichissement d’uranium de Natanz.

Le 6 juin, le vice-premier ministre Shaul Mofaz a menacé Téhéran en ces termes : « si l’Iran poursuit son programme nucléaire militaire, nous l’attaquerons. »

Ehud Olmert, après avoir rencontré le président américain en juin, a déclaré à ses compatriotes : « George Bush a pris conscience de la gravité de la menace iranienne et de la nécessité d’y mettre un terme, et il a l’intention de traiter cette question avant la fin de son mandat… »

Les Israéliens bluffent-ils ou ont-ils vraiment l’intention d’attaquer ?

Israël, il est vrai, pourrait causer des dommages à l’Iran, mais ne pourrait pas l’emporter sans utiliser d’armes nucléaires. Mais toute attaque lancée par Israël contre l’Iran nécessiterait la complicité des Américains, qui devraient alors prendre part à la plupart des combats pour pouvoir l’emporter ou mettre un terme au conflit.

Ainsi, si George Bush ne veut pas d’une guerre avec l’Iran, les Etats-Unis étant déjà engagés dans deux conflits, il doit informer sans aucune ambiguïté les Israéliens que l’Amérique est opposée à toute attaque préventive de leur part contre l’Iran, qu’elle ne soutiendra pas l’Etat hébreu, mais qu’au contraire elle condamnera une telle attaque.

Si Bush considère qu’une guerre contre l’Iran est indispensable à la sécurité des États-Unis, il devrait alors en informer le Congrès. Mais autoriser Israël à se lancer dans une guerre dont les Américains ne veulent pas serait un manquement à son devoir de président.

Il est clair que les préparatifs de guerre de l’Etat hébreu ont eu pour objectif de mettre sur l’Iran une pression maximum afin que Téhéran interrompe son programme d’enrichissement d’uranium. Bush a dû certainement apprécier cette pression supplémentaire.

Mais, comme les Iraniens l’ont déjà affirmé, ils ont le droit, conformément au traité de non-prolifération nucléaire qu’ils ont signé (contrairement à Israël), d’enrichir de l’uranium pour un usage civil. Téhéran a aussi déclaré que l’Iran n’entend pas être la première nation à renoncer aux droits accordés par la signature de ce traité. Et en réponse aux exercices militaires israéliens, l’armée iranienne a elle aussi procédé à des tirs de missiles cette semaine.

Si aucun camp ne renonce, la confrontation est inévitable. Probablement sous peu.

Car nous sommes à quatre mois de l’élection présidentielle américaine et Israël est en train de préparer le terrain à une attaque des installations nucléaires iraniennes.

Est-ce une façon détournée pour Bush de faire la guerre à l’Iran ?

Le chef d’état-major américain, Mike Mullen, de retour d’un voyage en Israël il y a une semaine, a affirmé qu’un « troisième front » au Moyen-Orient face à l’Iran, serait « extrêmement pénible » pour l’armée américaine. Il a également déclaré que les forces terrestres américaines ne pourraient pas faire face à une nouvelle guerre contre une nation trois fois plus grande que l’Irak.

Interrogé à propos d’une action unilatérale d’Israël, Mullen a répondu : « C’est une partie du monde très instable et je n’ai pas besoin qu’elle le soit d’avantage ». Mais Mullen n’est pas le président des États-Unis. Qu’est-ce que Bush a dit à Olmert ? Israël a-t-il reçu le feu vert ? Ou le feu orange ? Ou rouge ?

Si Israël attaquait l’Iran et que Bush niait la complicité des États-Unis, le président américain ne serait pas plus crédible que ne l’ont été la France et la Grande-Bretagne en 1956, lors de la crise du canal de Suez. Alors que les Israéliens avaient envahi le Sinaï, la Grande-Bretagne et la France étaient intervenues soi-disant pour séparer les nations belligérantes et pour sécuriser le canal. Scandalisé, Eisenhower leur avait ordonné, ainsi qu’aux Israéliens, de quitter la région et d’évacuer le Sinaï. Ce qu’ils firent.

Le président Bush doit prendre ses responsabilités.

Si Bush pense que les sanctions sont inefficaces et qu’il faut absolument arrêter le programme nucléaire iranien, alors il devrait aller devant le Congrès pour obtenir l’autorisation de neutraliser les installations iraniennes. Si, par contre, telle n’est pas sa conviction, il devrait empêcher Israël de déclencher une guerre que les soldats américains auront à finir eux-mêmes.

L’Amérique doit rétablir cette liberté absolue d’action en matière de guerre et de paix qu’elle avait avant qu’elle ne s’empêtre dans cet enchevêtrement d’alliances qui l’encombrent aujourd’hui.

Aucun allié, aucun clientélisme ne devrait jamais entraîner les États-Unis dans une guerre que ceux-ci n’auraient pas décidée en respectant la Constitution américaine.

Plus aucun chèque en blanc, pour aucune nation.

Par Patrick J. Buchanan

Traduit de l’américain par G.W. Blakkheim pour Novopress France

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La déclaration de Mullen est bizarre, il a dit cela 1 ou 2 semaines avant que l"Iran donne sa réponse, peut-être faut-il y voit une manipulation. On ne sait pas ouvrir un troisième front, donc on ne peut rien vous faire si vous n'arrêtez pas... autrement dit monsieur ahmadinajab, surtout répondez non

Je sais que c'est tiré par les cheveux mais j'ai quand même un doute...

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