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Hirondelle

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Tout ce qui a été posté par Hirondelle

  1. Hirondelle

    Les Hawkeye français

    Certainement. Je ne connais pas la doctrine US (ou japonaise puisqu’ils les utilisent depuis la terre). Mais, si on peut penser que la capa ravitaillement va avec les réservoirs d’huile qui vont bien, on peut aussi penser que la fatigue de l’équipage est gerable et serait gérée au moins sur un coup de feu. Je ne connais pas le temps de patrouille type des E2, mais ça doit tourner autour de 4-5 heures*, non ? 8 ou 10 heures avec un gros pot de café et des sandwichs** ? On m’a expliqué il y a peu quand je m’inquiétais de la fraîcheur des pilotes de Rafale envoyés faire de la CAP en Pologne depuis MdM que c’était trop easy. Sans caoua. [en fait, cette discussion ayant déjà eu lieu, je me souviens de l’affirmation que la Marine n’était pas chaude, pour ne pas dépendre de l’Armée de l’Air et pour ne pas risquer de se faire confisquer ses précieux E2 pour d’autre missions à caractère plus général. Pour moi, ce ne sont pas des arguments très entendables ] * edit : 5 heures max. 8 heures pour les japonais qui ont du fuel dans les ailes. J'en profite pour poser quelques détails : L'équipage du Hawkeye est composé de cinq personnes : un pilote et un navigateur prennent place côte à côte dans le cockpit à l'avant, et trois opérateurs prennent place dans la tranche arrière. Ils sont installés perpendiculairement au sens de vol, chacun faisant face à un écran radar. Ces trois opérateurs, appelés 'TACAE' pour TACticiens d'AEronautiques dans la Marine nationale sont : à l'avant, le RO ou Radar Officer, qui est responsable des moyens électroniques du bord, au milieu, le CICO ou Combat Information Center Officer, il est le chef de la mission en charge de la gestion tactique du vol, à l'arrière, le ACO ou Air Controler Officer, cet officier est le contrôleur de chasse en titre. [...] L'aviation navale française possède 3 Hawkeye, acquis auprès des États-Unis en 1998 (FR2), en 1999 (FR1) et en 2004 (FR3). Tous sont en service à la flottille 4F, basée à la BAN Lann-Bihoué. Les pilotes et équipages ont baptisé leur appareils : FR1 « Vieux Frère », car cet avion est réputé infaillible, il n'a jamais trahi la confiance de son équipage ; FR2 « Arabesque », en référence à la jument du caporal Blutch, de la bande-dessinée Les Tuniques bleues, car il brille à l'entraînement, mais tombe irrémédiablement en panne à chaque fois qu'il est engagé en opération réelle. FR3 a pour nom « Pas de bol », en raison de ses pannes à répétition. https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Grumman-E-2-Hawkeye-page-2.html **edit 2 [le mec obstiné ] : je lis sur un vieil Escadrilles.org que la 4F compte seulement 6 pilotes et 10 TACAE ! Si ça n'a pas évolué, avec les perm', les formations/qualif', les maladies [...], ça veut dire qu'il ne peut même y avoir un équipage de relève quand le PA est en mer. J'ai donc compris pourquoi le Charles est si souvent en IPER : pour permettre aux équipages Hawkeye de souffler edit 3 (), dans l'US Navy, l'E2D aerial refuelling compte aussi 5 crew, mais 4 consoles et des sièges "longue endurance" ! Ca me fait penser aux vielles 205, quand Peugeot était très fier d'annoncer que le modèle était équipé en série d'une horloge, et en option d'un rétroviseur droit...
  2. Hirondelle

    Les Hawkeye français

    Je trouve ça très logique au contraire : - ça rend l'avion plus versatile : s'il veut, il peut. L'E2D par exemple pourrait opérer plus efficacement depuis la terre en complément des E3F et successeurs pendant les arrêts du PA. Les Rafale M ont bien une perche, ils tiennent la PO, non ? - depuis le PA et sans coup de pouce de l'AdlAE, 2 Rafale Marine nounou pourront doubler son playtime. Ce qui signifie aussi qu'au besoin, le PA pourrait bénéficier des 2 avions de guet en l'air pour une longue période. Ca ouvre le champ des possibles. - pourquoi postuler que les MRTT, A400M, Hercules ne pourraient pas donner la main aux opérations de l'aéronavale ? Ce serait mesquin, n'est ce pas ;) Le seul "inconvénient" que je vois c'est qu'il faudra entraîner les équipages et mettre à dispo des ravitailleurs pour ça si on ne veut pas promener du poids mort. Mais surtout, le ravitaillement serait déjà dronisé ou en passe de mettre si les ravitailleurs n'étaient pas multirôles, non ? Raisonnement qui vaut pour le futur Patmar d'ailleurs : si on peut le faire...
  3. Hirondelle

    [PATMAR & SURMAR]

    @Bechar06, je finis ton boulot :)
  4. Tu le regrettes ? Il ne faut pas, l’urgence ce n’est pas de faire les choses sous l’empire des émotions et dans la précipitation, c’est de s’adapter à une nécessité immédiate. L’urgence, la nécessité immédiate, elle est pour les Ukrainiens, ou les Allemands qui se rendent compte qu’ils ne pourront bientôt plus promener leur bombe dont ils n’ont d’ailleurs pas la clefs. Nous, nous ne somme pas dans l’urgence mais dans le besoin. On va déjà sortir de cette crise sans vitrifier la planète ni rouler à vélo, puis remettre de l’ordre dans ce que l’on veut être et notre rapport au monde, comprendre le nouvel environnement international (actuellement c’est un bordel d’émotions, de spéculation sur les cours et de calculs d’épiciers comme l’evoquait au-dessus SKW), et seulement alors, choisir, planifier, développer, dépenser… Ce qui me frappe à lire la presse ou parfois les commentaires ici, c’est la surabondance d’informations mal triées (et pour cause : ON NE SAIT PAS, Vladimir, Emmanuel, Xiping, Joe, la CIA, Bill Gates ou le Pape Francois ne savent pas !), mais surtout qu’on essaie, et c’est naturel, de comprendre et d’anticiper… mais avec le logiciel d’HIER. Marrant par exemple de constater qu’il aura fallu que Poutine envahisse un pays producteur de presque rien et continue à nous livrer gaz et pétrole (mais en jouant avec son bouton rouge, c’est ça la rupture) pour qu’on s’aperçoive que les ressources sont rares et que certaines vont même se tarir un jour ou l’autre. Mais les uns et les autres nous refilent qui leurs pipe, qui leurs vieilles alliances ou vieilles rancoeurs, qui leurs champs d'éoliennes (qui leurs Rafale, leurs Aster…). Pour revenir plus près du sujet : peut-être pas la peine de se jeter sur les Aster si on se rend compte avec le retex ukrainien qu’ils ne valent pas une tripotée de satcp. Je n’en sais rien mais j’espère qu’on va y réfléchir sérieusement.
  5. C’est en bonne voie il me semble ? On a eu sur le fofo l’itv d’un général de l’air français qui disait passer du temps pour ça à Washington, que le constat des carences était confirmé depuis le gros exercice de l’automne depuis Mont de Marsan, et que ses interlocuteurs américains semblaient réceptifs.
  6. Êtes-vous sûrs qu'il ne s'agit pas simplement d'une décharge de vieux tanks ? Ils semblent là depuis longtemps, et sur une des photos il y a un nid d'hirondelle de la m@rde dans le canon ?
  7. Hirondelle

    [PATMAR & SURMAR]

    Pour moi il n'y a d'hésitation qu'entre le Transall et le Transallito, et je penche pour le premier, en décoration d'anniversaire ou d'adieu. Pas ceux-là, mais dans l'esprit :
  8. Gros déterrage ! Ignare en bidules nucléaires, je cherchais des éléments quant à l'hélium-3 et à son éventuelle utilisation pour la propulsion de sous-marins plus compacts et discrets (rumeur que les américains auraient déjà ça). Pas trouvé grand chose sinon que l'Hélium-3, ça serait plus facile d'aller le chercher sur la lune, donc ce n'est pas facile du tout. Si quelqu'un a des lumières sur le sujet qu'il pourrait rendre accessible à une cervelle d'hirundae, ma gratitude lui serait acquise. En gratouillant presque en vain, je suis en revanche tombé sur cet article LA PROPULSION NUCLÉAIRE NAVALE : PRINCIPES ET TECHNOLOGIE récent qui me semble présenter un beau panorama du sujet https://www.encyclopedie-energie.org/propulsion-nucleaire-navale-principes-technologie/ A signaler un chapitre 8 "Les avatars et les accidents" qui pourrait intéresser ceux que le fonctionnement des cocottes minutes ne passionne pas. L'auteur est un petit nouveau : FRIBOURG Charles Il a fait l’école POLYTECHNIQUE (Paris, France), promotion 1971, et également l’école Nationale Supérieure de Techniques Avancées (Génie Maritime, Paris, France) ainsi que l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (Saclay, France) (Génie Atomique) pour devenir ingénieur maritime et nucléaire. Il a couvert des postes d’ingénieur Général de l’Armement, 2ème classe, 2ème section et d’expert niveau 3 à AREVA & TechnicAtome (Société d’ingénierie dans le domaine nucléaire et maîtrise d’œuvre pour la conception et la construction de réacteurs nucléaires pour la marine française). Il a été chef de projet du programme de réacteur nucléaire sous-marin de classe RUBIS, chef de projet du programme de réacteur nucléaire sous-marin de classe LE TRIOMPHANT, chef de projet chef de projet réacteurs nucléaires de petite et moyenne puissance pour la chaleur électrique et le dessalement. Également directeur Général du « RITPN » (Recueil des Instructions Techniques de la Propulsion Nucléaire) et directeur technique et membre du conseil d’administration de l’entreprise, et désormais à la retraite Edit : @ARPA, que dirais-tu de renommer le fil "propulsion nucléaire navale", ne n'en ai pas trouvé pour traiter du sujet générique ?
  9. Non non, distraction conne, message reçu
  10. Oui je pense (dslé, depuis mon téléphone, je ne peux pas encadrer, mais Armen vient de faire le boulot : merci :) Mais je ne sais pas ce qu’est une soudure bouchon (une soudure pour boucher, une soudure en forme de bouchon…), à quoi ça sert, et suis inapte à essayer de deviner pourquoi là et pas ailleurs, si c’est en lien avec ce qu’il y a derrière la tôle (des membrures ? Mais il y en a partout des membrures, mais il n’y a pas de soudures bouchon partout ) malgré l’aide de Google.
  11. Ça va ensemble il me semble : ce que tu ne dépenses par pour le flotteur, tu peux imaginer le dépenser ailleurs, non ? Canon, Sonar, Radar : c’était du tout Thales je suppose ? RapidFire, BlueWatcher et NS50 ou autre chose pressenti ? Ca devient ridicule de vouloir des capteurs « performants » dans les 3 dimensions sans les moyens, même basiques, d’autodéfense qui vont avec : on ne pourra décemment pas envoyer promener ces capteurs là où ils seraient utiles mais risqueraient de prendre un pruneau sans aucun moyen de dissuasion. En couplant ça avec ce que nous dit Armen sur l’attitude de la DGA et les délais (les Avisos ont mon âge )*, il y a forcément quelqu’un quelque part qui joue au con. Je n’ai pas rêvé, le ministre a dit « plus armé », l’amiral a dit «le pavillon ne suffit plus », les industriels, il me semble que l’Etat fait déjà beaucoup pour eux ? Y’a même Scarabé qui a mystérieusement promis qu’on n’était pas à l’abris de bonnes surprises . * à un chouïa près, mais honnêtement, je le demande si je ne présente pas mieux que ces vénérables. Pourtant, comme eux je pratique plus le down que l’upgrade :( Edit : au passage, quelqu’un peu m’expliquer à quoi pourrait servir ces PO pour protéger la FOS ? No comprendo. Il n’y avait pas déjà des p’tits bidules de la ménagerie pour balader au besoin des sonars ? S’il n’y a pas besoin d’armement et comme il n’y a pas besoin non plus de 40 jours d’autonomie pour escorter un SNLE, quel intérêt d’équiper et d’affecter ces PO à cette mission ?
  12. Mais si ce n’est pas un accident, qu’est-ce que ça peut être ? Des excités qui veulent déclencher un conflit, un message appuyé l’Inde au Pakistan..?
  13. On ne parle pas de la même chose alors : je parle des tôles plates marquées d’un grand nombre de points, comme les 2 juste devant l’ecubier.
  14. Note au passage que 2 GAN sont en Adriatique / Ionienne : autour du CdG et du Truman. J’aimerais être une petite souris pour voir comment réagit l’OTAN : -c’est une chance, il y a un gros trou dans la raquette qu’on découvre sans frais -putain font ch… les roumains hongrois croates !
  15. Ça ferait beaucoup de points d’ancrage, très localisés. Une hypothèse stupide me vient en tête sur l’idée des marteaux à choc utilisés en carrosserie : on soude une pointe pour pouvoir ajuster la forme d’une tôle vers l’extérieur (ici au vérin plutôt qu’au marteau), puis on recommence à côté jusqu’à avoir la forme voulue sur toute la surface ? Mais les tôles sont déjà formées à l’usine et vue leur épaisseur… Ça semble souvent à proximité d’un écubier : ajustements à l’assemblage ?
  16. TU-141 crashé à Zagreb J’ai fait une petite revue de presse : on est désormais presque certain que l’appareil a survolé Roumanie et Hongrie depuis l’Ukraine sans être détecté, puisque la Croatie a elle vu venir l’appareil à sa frontière et pu tirer le vecteur à travers ces 2 pays, et que l’OTAN se gratte désormais la tête pour savoir comment elle a pu se trouer ainsi. Par contre, on ne sait pas encore trop si le TU était ukrainien (ils semblent dire que non) ou Russe (ils ne sont pas sensé en avoir, mais l’hypothèse est formulée que les Russes auraient pu en sortir de la naphtaline pour tester ou épuiser la DA Ukrainienne).
  17. Pffff, pourquoi vouloir nier que le TU-141 est furtif et a échappé à l’OTAN ? Regarde, il a le même pif que le NSM !
  18. Muscu ?!!! C’est le régime alimentaire sur le Bassin d’Arcachon : huitres (c’est le meilleure période), crépinettes, arrosés d’entre deux mers (c’est economique), après, un petit magret cuit au feu de bois et sa salade de salicorne (pour que ça reste diététique), avec un p’tit cote de Bourg (blanc sur rouge, rien ne bouge, rouge sur blanc, tout fout le camp : aye !), un petit chèvre du poitou dans le reste de sauce de la salade pour finir l’entre deux mers, canelé et son petit armagnac. A midi, hein ? Le soir, tu as le droit à un peu plus substantiel. Ate, il grossit, épissétou !
  19. Je vote pour la proposition de Scarabé, mais sans le commentaire cryptopoutiniste Ces gens là s'aiment, se désirent, même, comme en témoigne la forme évocatrice de la table.
  20. Marine nationale : équipage d'armement du « Jacques Chevallier » https://lefauteuildecolbert.blogspot.com/2022/02/marine-nationale-equipage-darmement-du.html Qu'est ce qui explique les multiples "coups de poinçon" sur les tôles à la proue ? exit @ARMEN56 puisque je viens de voir que tu es là : une petite idée, ça m’intrigue ?
  21. Je n'ai pas accès à l'intégralité de l'article, mais qu'est ce qui coince encore ? Organisation industrielle, combo enveloppe / ambitions ? Il me semble que les PO avaient été déjà bien simplifiés et désarmés.
  22. Un regard un peu moins ethnocentré : l'exemple des répercutions pour la Tunisie. Placé ici intentionnellement pour élargir nos débats. https://orientxxi.info/magazine/missiles-russes-sur-l-ukraine-explosion-economique-en-tunisie,5439 - EXTRAITS Approvisionnements alimentaires: La guerre lancée par Moscou entraînera des conséquences sur la coopération bilatérale tuniso-ukrainienne, et risque d’affecter l’approvisionnement tunisien en céréales. En effet, la Tunisie dépend à 80 % des marchés russe et ukrainien pour les importations de céréales. Elle importe à hauteur de 60 % de sa consommation en blé auprès de ces deux pays, et en particulier de l’Ukraine. L’année écoulée, la Tunisie a importé 984 000 tonnes de blé ukrainien contre 111 000 tonnes de blé russe. Or, en 2022, la Tunisie aura sans doute des besoins accrus en céréales, en raison de la sécheresse, des changements climatiques et de l’aggravation des problèmes structurels du secteur agricole. À cet égard, le ministère du commerce a assuré disposer d’un stock de blé tendre couvrant les besoins de la population jusqu’à fin juin 2022, précisant que les provisions de blé dur et d’orge suffiront jusqu’à la fin mai. En outre, le ministère a déclaré qu’il s’adressera à l’Argentine, l’Uruguay, la Bulgarie et la Roumanie pour s’approvisionner en blé tendre, et à la France pour l’orge fourragère. Approvisionnements énergétiques : L’accès à l’énergie est également gravement affecté par la crise russo-ukrainienne. Le prix du baril de pétrole a franchi la barre symbolique des 100 dollars (90,59 euros). Côté tunisien, cela entraînera une inflation encore plus rapide, surtout avec la décision du ministère tunisien de l’énergie de réduire progressivement les subventions sur le carburant. [...] Certains acteurs du Golfe, notamment le Qatar, tentent actuellement d’exploiter la nouvelle donne énergétique pour répondre aux besoins européens, en coordination avec l’Algérie. À ce niveau, la situation n’est pas complètement dénuée d’avantages pour la Tunisie qui pourrait tirer profit de l’augmentation de sa part des flux de gaz algérien qui transitent par le gazoduc traversant le territoire tunisien. Les pertes engendrées par l’envolée des cours de l’énergie pourraient ainsi être en partie compensées. Tourisme : Le secteur du tourisme déjà sérieusement malmené ne sera pas à l’abri. Avant la déferlante de la Covid-19, quelques 633 000 touristes russes et 29 000 Ukrainiens avaient visité la Tunisie en 2019, contre respectivement 2 279 et 1 299 en 2020. Difficile d’imaginer leur retour en 2022, alors que le monde se rétablit progressivement de la pandémie. La guerre russo-ukrainienne et les sanctions économiques risquent donc aussi d’ajourner encore une fois le retour à la normale du tourisme tunisien. Pas de quoi renforcer la position de la Tunisie dans ses négociations actuelles avec le Fonds monétaire international (FMI) Equilibres : la crise énergétique qui se profile affectera significativement l’équilibre des finances publiques. Le budget de 2022 ayant été estimé sur la base d’un prix du baril à 75 dollars, il faudra refaire les calculs. D’autant plus que d’importantes ressources en devises seront désormais consacrées aux importations d’énergie. Surtout quand on sait qu’une hausse d’un dollar du prix du baril de pétrole coûte à l’État environ 140 millions de dinars (43,3 millions d’euros). Par conséquent, le déficit énergétique et alimentaire entraînera au niveau tunisien une hausse des charges de la caisse de compensation et davantage d’inflation Le gouvernement tunisien est en fait pris dans un étau et la crise ukrainienne joue pour elle un peu comme la goutte d'eau qui fait déborder le vase, car à la contrainte économique s'ajoutent des négociations en cours avec le FMI (qui comme d'ordinaire demande une politique restrictive) et une situation sociale explosive. EXTRAITS : https://www.lepoint.fr/afrique/guerre-en-ukraine-accord-avec-le-fmi-l-economie-tunisienne-prise-en-etau-07-03-2022-2467195_3826.php (mais cet article est peut être meilleur : https://www.lepoint.fr/afrique/guerre-en-ukraine-la-tunisie-dans-l-oeil-du-cyclone-10-03-2022-2467663_3826.php ) L'économie tunisienne se porte mal. Et son avenir dépend aujourd'hui d'un futur accord avec le Fonds monétaire international qui devrait être signé au mois d'avril. Fin 2021, la Tunisie était endettée à 100 % du PIB, sa balance commerciale était négative de 413 millions d'euros, le chômage avait dépassé les 18 % et la croissance atteignait péniblement 0,3 %. « Nous avons accompli de bons progrès et allons continuer nos discussions dans les semaines à venir, pour envisager la perspective d'une possible aide financière », avait indiqué le FMI dans un communiqué à l'issue d'une visite virtuelle mi-février. Les discussions avec le fonds n'en sont qu'au stade préliminaire, car il s'agit pour l'institution de bien « comprendre » les réformes proposées par la Tunisie en échange d'un troisième programme d'aide en 10 ans. La Tunisie avait déjà demandé un nouveau programme d'aide de 4 milliards de dollars au printemps 2021 en échange duquel le FMI a réclamé des « réformes profondes et structurelles ». En particulier, le FMI a pointé du doigt le niveau très élevé de la masse salariale de la fonction publique (16 % du PIB, 650 000 fonctionnaires) et demandé une refonte du système des subventions aux produits de base, surtout énergétiques. La puissante centrale syndicale tunisienne UGTT a déjà dit qu'elle s'opposerait à tout gel des salaires de la fonction publique ou réduction des effectifs et à une baisse des subventions aux biens de première nécessité. [...] Comme les Tunisiens le redoutaient, le ministère de l'Industrie, des Mines et de l'Énergie a confirmé le 1er mars qu'il procéderait à un réajustement des prix de vente des carburants à la pompe, alors que les prix du baril de pétrole poursuivent leur hausse sous l'effet de la guerre en Ukraine. La semaine dernière, le cours du brent a oscillé entre 98 $ (88 €) et 104 $ (93 €). Mais cette explication ne résume pas à elle seule la situation de la Tunisie. Il s'agit de la deuxième augmentation en l'espace d'un mois, un fait rarissime en Tunisie et qui confirme l'intention du gouvernement de réformer son régime de subventions, qui couvre également le pain, l'électricité et le sucre, alors qu'il discute avec le FMI d'un nouveau prêt essentiel pour sauver l'économie.
  23. Naaaaan ?! Je viens de réaliser que tu parlais d’une image issue de la vidéo publiée 1km plus haut… My bad. Mais pour te répondre : j’ai la silhouette du Lieutco qui te fascine… … son crâne, surtout :)
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