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Desty-N

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  1. Desty-N

    Le F-35

    Dans ce cas, parlons d'importance disproportionnée dans la com de LM !!!
  2. Desty-N

    Le F-35

    Ok, merci. Dans ce cas, sans aller jusqu'à ces armes futuristes, on peut aussi imaginer un retour au bon vieux dogfights, entre deux appareils essayant de s'allumer au canon. Outre la furtivité, la manœuvrabilité jouerait alors un rôle important. Je crois que, pour beaucoup (dont moi ), le souci du F-35 réside dans l'importance disproportionnée accordée à sa discrétion EM. S'il perd cet atout lors d'une mission, il ne lui reste pas grand chose, contrairement aux F-15, F-16, F-22. (Et je ne parle même pas du Rafale ) En ce moment, le JSF passe quand même du rôle de maître- incontesté -du-ciel- silencieux -comme-un-nuage à celui de super-Awac. On a connu mieux comme évolution.
  3. Desty-N

    Le F-35

    Judi, Klem et Boule75 ont répondu beaucoup mieux que moi à ton post. Je n'insisterai que sur deux points: si le F-35 utilise une liaison 16, il va dégrader fortement sa furtivité. IE porter atteinte à son principal atout Il ne faut pas sous estimer le F-15. À toutes les raisons avancées (maniabilité, puissance, vitesse) je rajouterai la version biplace. On parle de F-35 remplacant les Awacs, mais si ces derniers, comme les Hawkeyes, embarquent des opérateurs dédiés, ce n'est pas pour le plaisir. La seconde personne dans un F-15 peut remplir ce rôle, mais le F-35 est monoplace. Je sais que tu crois à l'efficacité de la fusion de données du JSF, mais le PDG de Dassault considère lui qu'il s'agit de la partie la plus difficile du programme ... Maintenant si tu as des articles "sérieux" sur le sujet ça m'intéresse EDIT : il n'est même pas sur que la liaison 16 suffise, cf. http://www.defense-aerospace.com/articles-view/release/3/168955/new-data-link-may-enable-f_35-to-talk-to-other-aircraft.html Je ne suis pas sûr de comprendre ton post. Face aux armes que tu cites, estimes-tu que le F-35 sera mieux armé ou plus vulnérable que d'autres appareils?
  4. Desty-N

    Le F-35

    C'est ce point là qui me fait tiquer: le partage d'informations. D'après l'article: "(...) Those tests proved two F-35s can work jointly using both aircraft’s sensors, AN/APG-81active electronically scanned array (AESA) radar and Multifunction Advanced Data Link (MADL), and share this information with accompanying F-16s using Link-16. (...) " Soit j'ai manqué un épisode, soit désormais, le F-35 utilise la liaison 16 normalisée Otan. En soit c'est un scoop. Il n'y pas si longtemps, on évoquait la nécessité de passer par un tiers, et désormais on nous suggère qu'il pourrait le faire tout seul comme un grand? Surprenant. Si c'était le cas, LM nous aurait gratifié d'une conférence de presse, avec images 3D et annonces dithyrambiques à la clé. Par ailleurs cela pose un autre souci: la liaison 16 n'est pas furtive. Si le JSF l'utilise, cela facilitera grandement son repérage par ses adversaires et altérera donc son principal atout. Pour toutes ces raisons, je peine à prendre l'article vraiment au sérieux. Une modification des F-16 pour qu'ils puissent utiliser la Multifunction Advanced Data Link (MADL) me semblerait plus vraisemblable, mais cela implique des coûts et des délais supplémentaires ...
  5. Article du Nouvel Économiste /Financial Time sur un des frères Koch, grands sponsor du Parti Républicain. Avec des passages surprenants: " (...) J’aborde (...) la proposition de Donald Trump (...) que les musulmans s’enregistrent auprès du gouvernement. “Eh bien, alors vous détruirez notre société libre” répond Charles Koch. “Qui a dit : ‘Si vous voulez défendre votre liberté, (...) vous devez (...) défendre la liberté des gens que vous aimez le moins ?’ ” Il poursuit sur la guerre contre le terrorisme. “Nous la menons depuis une douzaine d’années. Nous avons envahi l’Afghanistan. Nous avons envahi l’Irak. Notre pays est-il plus sûr ? Le monde est-il plus sûr ? Il semble que (...) nous devons (...) examiner ces stratégies.” Ce point de vue contraste également avec (...) le projet de Ted Cruz de bombarder massivement les bastions de Daech (...). “J’ai beaucoup étudié les révolutionnaires” dit-il. “Mao disait que la population est la mer dans laquelle les révolutionnaires nagent. Non pas que nous ne devons pas nous défendre (...), mais comment pouvons-nous créer une mer hostile aux terroristes dans les communautés musulmanes ? On n’a pas fait un bon travail dans ce domaine. (...)” Et d'autres plus classiques: "(...) Durant notre conversation, il semble n’exister aucun sujet pour lequel moins d’État, la libéralisation des marchés et la libre concurrence ne soient la solution (...) http://www.lenouveleconomiste.fr/financial-times/charles-koch-milliardaire-conservateur-americain-je-suis-le-demon-29484/ Concernant Bernie Sanders, je me pose une question: quid de son état de santé. Il a 74 ans. Ce ne constitue pas un handicap en soi (le président Reagan était septuagénaire, Trump s'en rapproche également), mais la question s'était posée pour McCain. On glosait sur le risque qu'à un moment, il se retrouve inapte et que la fonction échoie à sa vice-présidente. Une certaine Sarah Palin, si appréciée sur ce forum... On en est pas là, mais la question l'aptitude physique du candidat à la présidence viendra à un moment donné sur le devant de la scène. Reagan n'y avait pas échappé en 1984, même s'il avait magnifiquement répondu: (Ça c'était un communiquant !!)
  6. Merci. Désolé si j'enfonce encore le clou: "Non, l'existence de la nouvelle "neuvième planète" du système solaire n'est pas prouvée (...) Cette probabilité, née d'une simulation (...), fait écho au mythe de la "planète X". Mais elle ne sera confirmée que par une future observation (...) L'existence de cette "neuvième planète" est déduite des calculs des astronomes américains, en fonction des orbites de six objets de la ceinture de Kuiper... Mais ces données sont-elles justes? (...) complètes? "Nous n'avons pas connaissance de tous les objets de la Ceinture de Kuiper, et il suffirait d'en trouver six autres avec des orbites opposées pour expliquer le regroupement des périhélies constaté", avance Ciel et Espace. Le magazine (...) annonce d'ailleurs la prochaine publication d'une étude contradictoire, en préparation à l'Observatoire de Nice et l'IMCCE, à Paris. "Nous avons travaillé à l'aide des orbites de Saturne et de Jupiter, obtenues par les données récentes de la sonde Cassini. Et nous n'arrivons pas aux mêmes résultats (...)", raconte Agnès Fienga, chercheuse de cette équipe française. Ciel et Espace ajoute que "ces données montreraient l'impossibilité de trouver une planète massive à une distance inférieure à 1200 UA. Soit le maximum de celle de Caltech." En clair: c'est incompatible. (...)" http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/neuvieme-planete-des-calculs-et-un-mythe-mais-aucune-certitude_1756409.html Avant d'en avoir le cœur net, il risque d'y avoir de looooonnnngs débats.
  7. Déclaration du président vénézuélien: "Nicolas Maduro, le président vénézuélien, a affirmé vendredi, qu'il s'était mis d'accord avec son homologue russe, Vladimir Poutine, pour travailler ensemble à enrayer la chute des cours du pétrole qui frappe durement les deux pays. (...)" http://www.latribune.fr/economie/international/petrole-la-russie-et-le-venezuela-veulent-s-associer-pour-enrayer-la-baisse-545276.html Cela ressemble tout de même beaucoup à des vœux pieux (voire désespérés) de Caracas. Mais ça me conforte dans l'idée que Moscou dispose d'une carte diplomatique à jouer, mais avec Riyad (IE: les deux premiers exportateurs mondiaux). Et si possible avec Téhéran en plus. Par contre là, c'est à mon tour de m'adonner aux vœux pieux (mais pas désespérés )
  8. Empêtré dans le scandale de l’eau empoisonnée, le gouverneur du Michigan tente de sauver la face Mis en cause pour avoir tardé à réagir face à ce scandale sanitaire, Rick Snyder, le gouverneur de l’Etat du Michigan s’est lancé dans une série d’actes de contrition. http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/01/22/empetre-dans-le-scandale-sanitaire-de-flint-le-gouverneur-du-michigan-tente-de-sauver-la-face_4852124_3244.html Il semble que les ennuis du gouverneur (républicain) viennent d'une recherche effrénée d'économies dans le traitement de l'eau. Bizarrement, dans ce domaine, les USA rechignent régulièrement à faire appel au privé. Peut-être parceque les principales sociétés sur le marché sont francaises .... ????
  9. C'est la crise pour tout le monde: Dans sa volonté farouche d’édifier un Etat – (...), l’organisation Etat islamique (EI) découvre une règle immuable selon laquelle guerre et prospérité font rarement bon ménage. Et réalise que combattre (...), a pour effet de vider inexorablement ses coffres-forts. Conséquence : l’organisation a décidé de se serrer la ceinture, mais aussi de faire payer aux populations (...) qu’elle contrôle l’amenuisement de ses réserves financières. (...) Dans une mesure révélée par des réseaux de l’opposition, l’organisation Etat islamique a décidé – « en raison de circonstances exceptionnelles » – de diviser par deux la solde de ses combattants en Syrie. (...) Laquelle laisse entendre que les responsables, de même que les djihadistes étrangers (payés jusqu’à 400 dollars par mois, soit 369 euros), participeront aussi à l’effort. En Irak, les membres des échelons inférieurs du califat verraient leurs émoluments réduits de 30 %, et jusqu’à 50 % pour les cadres dirigeants, selon plusieurs sources. Si les avantages en nature réservés aux djihadistes, (...) ne seront pas affectés, certaines dépenses sociales (...) , commencent à être fortement touchés, note l’analyste irakien Hicham Al-Hachémi, (...) « En manque de liquidités, l’EI n’a pour l’instant plus les moyens d’assumer une partie de ses missions sociales à destination des proches et des familles de ses combattants. » En cause, un recul militaire (...), les frappes aériennes (...) sur les infrastructures de l’organisation, sur ses ressources pétrolières et ses voies de communication, et le fait que la frontière turco-syrienne, source importante de trafics, est beaucoup moins poreuse que par le passé. Et ce alors que l’effort de guerre pèse de plus en plus sur son budget (les deux tiers de ses dépenses). (...) Outre la dîme prélevée sur tous les biens (...) et les équipements qui entrent sur son territoire, taxés à 200 %, (...) , l’organisation commence donc à imposer (...) une « austérité » digne d’un ajustement structurel : réduction des dépenses et augmentation des impôts, avec, (...) , une mesure hautement symbolique, la fin des subventions à un produit de base dans la région, le pain. (...) Mais, si l’époque du « califat-providence » semble révolue, H. Al-Hachémi ne voit pas pour autant un effondrement (...) de l’organisation dans un proche avenir. « L’autre grande source de revenus de l’EI a été le détournement des devises et le pillage des banques, (...) qui a doté l’Etat islamique d’un capital (...) très important et qui permet au groupe de survivre sur plusieurs années », (...) D’autant plus que l’adversaire n’est pas forcément mieux loti : même amputée de moitié, la solde d’un combattant de l’EI reste supérieure ou équivalente, selon les grades, à celle des membres des forces de sécurité irakiennes ou des soldats syriens qui lui font face." http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/01/22/l-etat-islamique-rattrape-par-l-austerite_4851575_3218.html Prochaine étape de la coalition anti - Daesh: organiser des hold-up par les forces spéciales pour déposséder les islamistes de leur ressources ??
  10. Des décideurs russes affichent à leur tour leur pessimisme : "Pour mesurer le sentiment, (...) qu’un monde s’achève, il fallait fréquenter le Forum économique Gaïdar qui s’est tenu à Moscou du 13 au 15 janvier. « (...) l’ère du pétrole est terminée », a lancé German Gref, le patron de Sberbank, la première banque russe. (...) : « Nous nous sommes retrouvés dans le camp des pays perdants qui n’ont pas eu le temps d’adapter leur économie (…) » « Ce n’est pas encore le pire, pronostiquait (...) Alexeï Oulioukaiev, actuel ministre du développement économique, (...) bientôt les pays exportateurs de pétrole pourront perdre leurs revenus. (...) » Le premier ministre, Dmitri Medvedev, ne s’est pas montré plus serein : « Si les prix du pétrole continuent à baisser (…), il faut s’attendre au pire des scénarios. » (...) Cette perspective et ses conséquences potentielles ont poussé le Conseil de sécurité de la Fédération de Russie à amender les priorités stratégiques, (...), parmi lesquelles figurait en tête des menaces l’OTAN (...) Dans un communiqué publié sur son site mardi 19 janvier, le secrétaire adjoint de l’organisme russe, Sergueï Vakhroukov, a apporté des « précisions » en élevant, notamment, le « déséquilibre du système budgétaire national » au rang de menace potentielle, tout comme « la vulnérabilité du système financier national ». Le Conseil, présidé par le chef du Kremlin (...) recommande en particulier d’abaisser « les disparités régionales en matière de développement économique » entre les 83 « sujets » de la Fédération de Russie – 85, selon Moscou, avec l’annexion de la Crimée et de Sébastopol. « Nous devons être prêts à tous les développements sur le marché des matières premières et avoir un scénario pour l’économie russe sur toutes les variantes possibles », a lui-même répété Vladimir Poutine (...). Inexorablement, le prix du baril de pétrole s’enfonce sous le seuil de 30 dollars, (...). Et la levée, le 16 janvier, des sanctions internationales contre l’Iran, (...), promet de nouvelles turbulences, (...) Or (...) le budget 2016 du pays, bâti sur un pétrole à 50 dollars, avec pour objectif un déficit fixé à 3 % par le chef de l’Etat, voit ses coutures craquer de partout. (...) . Jeudi, le rouble perdait environ 3 % de sa valeur face au dollar, qui a atteint jusqu’à 85,99 roubles, du jamais vu depuis (...) la banqueroute financière de 1998. L’euro est monté à 92,55 roubles, au plus bas depuis décembre 2014 (il avait alors touché 100 roubles). Depuis le début de l’année, l’indice RTS de la Bourse de Moscou, libellé en dollars, a perdu à près de 15 %. Mais surtout, l’inflation (de 12 % à 15 % en 2015 selon les estimations), la baisse des revenus et la récession dans laquelle la Russie est entrée depuis un an affectent durement les plus démunis. Le nombre de Russes vivant en dessous du seuil de pauvreté est ainsi passé à 20,3 millions fin 2015 (14,1 % de la population), contre 18 millions l’année précédente (12,6 %). « Beaucoup se sont appauvris, la classe moyenne a été touchée », a reconnu M. Medvedev. (...) La chute du prix du pétrole, couplée à l’effet des sanctions internationales qui ont coûté à la Russie 25 milliards d’euros en 2015, selon le ministre (...) Alexeï Likhatchev (...), change la donne (...) " http://www.lemonde.fr/international/article/2016/01/20/en-russie-la-situation-economique-passe-au-rang-de-menace-selon-le-conseil-de-securite_4850125_3210.html Je ne sais pas comment interpréter les propos sur la "vulnérabilité du système financier national". Cela peut aller dans le sens d'Alexis, qui, si j'ai bien compris, estime que la Russie dépend trop des capitaux étrangers. Mais ensuite, le Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, met surtout l'accent sur les disparités régionales, les inégalités sociales et les problèmes budgétaires causés par la baisse du baril. Ne faut-il pas y voir un souci d'infléchir le système financier national dans une direction plus redistributive? Le reste de l'article va plutôt dans le sens de mon analyse. Il existe deux facteurs de la crise sur lesquels le Kremlin peut envisager d'influer : les sanctions européennes et le prix du baril. Poutine envisagera-t-il la voie diplomatique? Tant pis si je me répète: je l'imagine patient, pas passif.
  11. Vive Yukito Kishiro !

  12. En complément : La vingtaine de jours écoulées depuis le début de l'année me semble un délai un peu court pour juger du faible usage des mesures liées à l'état d'urgence. Mais cela vaut la peine de garder un œil sur les travaux de la commission de contrôle. En fait cela irait dans le sens d'une mauvaise gestion post attentats de Charlie Hebdo: si à ce moment-là, on avait "secoué l'arbre" pour voir ce qui en tombait, perquisitionné et mis en examen, en cas de doute, on aurait peut-être pas attrapé plus de terroristes. Mais on aurait suffisamment perturbé leur environnement pour rendre leurs projets nettement plus compliqués. Le problème de ce genre d'opérations tient au besoin de la renouveler régulièrement. Actuellement, il semblerait qu'on aie accompli la besogne. Mais il faudra surement recommencer dans quelques temps ...
  13. Personnellement, je tendrais à séparer les milieux urbains et ruraux (je sais je recrée la distinction Police-Gendarmerie ) Je rejoins les intervenants qui estiment qu'un terroriste à la campagne court beaucoup plus de risques qu'on le repère (et qu'il se retrouve victime d'un "bête accident" ), aussi, je concentrerai mon propos sur les villes. A ce sujet, je me demandais s'il n'y aurait pas quelque chose à creuser au niveau des Brigades Anti Criminalités? Théoriquement, elles possèdent déjà une partie du matériel adéquat: fusil à pompe, pistolet mitrailleur, gilet tactique ... ( http://le.raid.free.fr/bac.htm ), qu'il faudrait certes étoffer (gilet pare-balles ... ) Ne peut-on imaginer une formation supplémentaire pour les membres des BAC, afin de les préparer à réagir au mieux à des situations d'attentat? L'objectif ne consisterait pas à neutraliser les terroristes, mais à les empêcher de se déplacer à leur guise. A leur faire perdre l'initiative, à les "fixer" le temps que des unités spécialisées (BRI, GIPN ..) interviennent. Pour moi, le plus gros souci ne réside pas dans la rapidité de réaction des forces de l'ordre, mais dans le délai nécessaire pour collecter les informations et les faire parvenir à l'unité d'intervention adéquate, afin qu'elle agisse en connaissance de cause. Sur ce point le "Hackathon sécurité" du 19 janvier, au nord de Paris, me semble constituer une d"marche intéressante. Par exemple la possibilité de joindre les services d'urgences par Twitter, ou via des SMS géolocalisés http://www.latribune.fr/technos-medias/innovation-et-start-up/hackathon-securite-quand-les-geeks-depoussierent-la-lutte-antiterroriste-543861.html
  14. L'article original, je pense : "Caltech researchers have found evidence of a giant planet tracing a bizarre, highly elongated orbit in the outer solar system. The object, which the researchers have nicknamed Planet Nine, has a mass about 10 times that of Earth and orbits about 20 times farther from the sun on average than does Neptune (which orbits the sun at an average distance of 2.8 billion miles). In fact, it would take this new planet between 10,000 and 20,000 years to make just one full orbit around the sun. (...) " https://www.caltech.edu/news/caltech-researchers-find-evidence-real-ninth-planet-49523 Rappelons que si CalTech jouit d'un retentissement médiatique, il semble que cela fasse plus d'un an que des chercheurs publient sur le sujet : Pas de géantes, certes, mais peut-être des planètes plus massives que la Terre ! C’est ce qu'ont d’annoncé en janvier 2015 les chercheurs de l’Université Complutensede Madrid (Espagne) et de l’université de Cambridge (Grande-Bretagne), dans deux articles publiés dans les "Monthly notices" de la Royal Astronomical Society britannique . Les chercheurs ont étudié 13 objets transneptuniens lointains, des corps froids qui évoluent sur des orbites elliptiques très éloignées du Soleil. Tous ces objets obéissent à deux règles : leur demi grand-axe est d’environ 150 unités astronomiques (UA, une unité astronomique équivaut à la distance Terre-Soleil, soit quelques 150 millions de km) et lorsqu’ils s’approchent au plus près du Soleil (le perihelion), leur orbite a une inclinaison proche de 0 ou 180 degrés par rapport au plan du système solaire. Or, 13 d’entre eux dérogent à la règle. (...) Selon les auteurs des articles, l’explication la plus probable mettrait en scène… au moins deux planètes inconnues ! (...) Problème : aucun modèle de formation planétaire actuel ne permet d’expliquer la présence de tels astres massifs sur des orbites circulaires au-delà de Neptune. Par chance, l’observation des autres systèmes planétaires ouvre de nouvelles perspectives. La découverte en novembre 2014, grâce au radiotélescope européen Alma, d’un disque de planètes en formation s’étendant sur plus de 100 UA autour de l’étoile HL Tauri rend possible l’existence de planètes très éloignées de leur étoile (...) http://www.sciencesetavenir.fr/espace/planetes/20150119.OBS0281/le-retour-de-la-planete-x.html (janvier 2015) Pour relativiser l'agitation actuelle n'oublions que la NASA niait l'existence d'une planète supplémentaire en ... 2014 http://www.sciencesetavenir.fr/espace/20140317.OBS0018/pour-la-nasa-il-n-y-a-pas-de-planete-x.html En même temps, il est vrai que la planète X constitue un sujet médiatique récurrent : http://www.sciencesetavenir.fr/espace/planetes/20121205.OBS1394/niribu-la-menace-de-la-planete-fantome.html et https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan%C3%A8te_X
  15. Problème pour l'OPEP, il manque un (gros) joueur à leur table: la Russie. D'après un rapport ( http://www.opec.org/opec_web/static_files_project/media/downloads/publications/ASB2013.pdf , p. 49) : total des exportations 2012 en milliers de barils : 40 452 barils /jours : 7 557 pour l'Arabie Saoudite n°1, et 5 857 pour la Russie n°2. En rajoutant les Émirats Arabes Unis (2 657), l'Irak (2 423), on obtient un total de 20 862. Soit environ 50% des exportations mondiales. Si les cinq premiers exportateurs mondiaux se concertaient, ils pourraient peser sur les cours. On en revient donc à un de mes leitmotivs: Moscou souffre de la crise actuelle, particulièrement de la chute du prix du baril. Mais Poutine dispose de plusieurs cartes à jouer sur le sujet, à commencer par la concertation avec l'OPEP en général et avec l'Arabie Saoudite en particulier. Pour l'action de l'OPEP seule, je te renvoie à mon post précédent: " Si mes souvenirs s'avèrent exacts depuis les années 70 et les premiers chocs pétroliers, l'Arabie Saoudite jouait au sein de l'OPEP le rôle de principale variable d'ajustement. Possédant les plus grosses réserves et la plus importante production d'hydrocarbures, elle diminuait cette dernière, quand cela s'avérait nécessaire pour empêcher le prix du baril de trop baisser. Problème, les autres membres de l'organisation ne participaient que marginalement à cet effort ... quand ils n'en profitaient pas pour augmenter leurs exportations de pétrole et leurs rentrées de devises! Riyad avait déjà marqué son mécontentement au milieu des années 80 en refusant pour un temps de s'ajuster (ce qui n'avait pas arrangé les affaires d'une URSS manquant désespérément de liquidités, mais non membre de l'OPEP...) Je continue à penser qu'on assiste à une démarche analogue."
  16. Alexis Malgré une économie nettement moins ouverte au système financier mondial, il ne me semble pas que la Chine se trouve à l'abri de difficultés économiques pour autant. Non seulement en ce qui concerne la croissance ( http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20160119-croissance-pib-chine-69-faible-record-25-ans-ralentissement-economique ) , mais aussi pour la monnaie et la bourse ( http://www.courrierinternational.com/article/economie-bourse-pekin-multiplie-les-faux-pas , http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/01/12/comprendre-la-chute-du-yuan-en-3-questions_4846123_4355770.html ) De plus, je persiste à penser que le coté financier ne constitue qu'une facette du problème russe et donc de la solution. Au delà de l'hypothétique défaut d'un gros producteurs d'hydrocarbures comme le Venezuela, il existe des approches diplomatiques: • vis-à-vis de l'OPEP en général et de l'Arabie Saoudite en particulier pour arriver à se concerter sur la production globale de pétrole • vis-à-vis de l'Union Européenne, pour alléger les sanctions. Sur ce point, le cas de l'Iran constitue un exemple à garder à l’œil Une dépêche de Sputnik donne peut-être quelques indices: "La fin de la parité entre les monnaies nationales des monarchies du Golfe et le dollar ne paraît plus improbable alors que les cours du brut dégringolent, et certains analystes voient dans la chute du pétrole la fin inexorable du lien historique du riyal saoudien avec le billet vert. Le lien historique du riyal au dollar rend toutefois l'Arabie saoudite moins vulnérable que d'autres pays du Golfe, on pense notamment à Oman et au Bahreïn. (...) " http://fr.sputniknews.com/economie/20160119/1021064363/golfe-pays-dollars-petrole.html La Russie ne semble donc pas la seule nation qui pourrait voir sa monnaie chahutée. Enfin, je ne peux que me réjouir que tu partages mon opinion : Poutine ne restera pas les bras croisés, en attendant que le vent tourne. Patient oui, passif non.
  17. Tensions au sein de l'OPEP: " (...) L'analyse de Thomas Porcher, économiste spécialiste du pétrole et professeur à la Paris school of business, auteur de l'ouvrage "20 idées reçues sur l'énergie" paru chez De Boeck en 2015. Q: (...) Le prix du baril va-t-il encore baisser durant les prochains mois? R : (...) On peut aller à 20 dollars, voire en-dessous, (...) . Cette baisse (...) s’explique par trois facteurs: l’explosion du pétrole de schiste américain, (...), la chute de la demande et la politique monétaire américaine qui a pesé sur les émergents. L’Inde, par exemple, aurait pu pallier la faible demande chinoise, seulement quand le dollar est fort, les émergents s’endettent en dollars ce qui pèse sur la consommation et donc sur la croissance. Q:L’Arabie Saoudite qui maintient coûte que coûte son niveau de production (...) peut-elle poursuivre encore longtemps cette stratégie (...)? R : (...) Ils ne veulent pas couper leur production pour ne pas perdre de parts de marché (...). La stratégie saoudienne va à l’encontre des intérêts des autres acteurs. En plus, (...) même si cette baisse creuse le déficit budgétaire (...), le pays peut s’appuyer sur des réserves colossales (environ 650 milliards de dollars, Ndlr). C’est la même chose pour les autres pays du Golfe (...) Mais cette stratégie rend la vie impossible aux pays concurrents comme le Venezuela, l’Algérie ou le Nigeria. (...) Ce sont des pays dont environ 90% de leurs exportations sont des hydrocarbures. Le pétrole pour ces pays n’est rentable qu’à partir de 80 voire 120 dollars le baril. (...) Même l’Iran, dont les coûts d’extraction sont aujourd’hui de 20 dollars le baril, va avoir des difficultés. Téhéran va devoir investir dans son appareil productif et le coût d’extraction devrait plutôt se situer autour de 60 dollars dans les mois qui viennent. Mais la Russie et les producteurs de pétrole de schiste aux États-Unis subissent aussi de plein fouet cette stratégie baissière qui ne sert que les Saoudiens. Q: L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a convoqué une réunion extraordinaire le 12 janvier pour essayer de trouver une solution. Sans succès… R : (...) Il faut bien comprendre que le patron, c’est celui qui a le plus de réserves, c’est-à-dire l’Arabie Saoudite. Après, si ces prix se prolongent, il va y avoir un risque de scission au sein de l’Opep. Il y a historiquement un axe Iran/Venezuela contre les pays du Golfe. (...) Les prochaines réunions vont être très tendues. Q:Le Venezuela, l’Algérie, le Nigeria ou même l'Iran peuvent-ils quitter l’Opep? R : C’est possible de sortir de l’Opep, le Gabon ou l’Indonésie l’ont fait, mais (...) que feront-ils de plus une fois dehors? (...) ce sont les Saoudiens qui ont la clé. (...) " http://www.challenges.fr/challenges-soir/20160119.CHA4090/chute-du-prix-du-petrole-pourquoi-l-opep-peut-exploser.html Si mes souvenirs s'avèrent exacts depuis les années 70 et les premiers chocs pétroliers, l'Arabie Saoudite jouait au sein de l'OPEP le rôle de principale variable d'ajustement. Possédant les plus grosses réserves et la plus importante production d'hydrocarbures, elle diminuait cette dernière, quand cela s'avérait nécessaire pour empêcher le prix du baril de trop baisser. Problème, les autres membres de l'organisation ne participaient que marginalement à cet effort ... quand ils n'en profitaient pas pour augmenter leurs exportations de pétrole et leurs rentrées de devises! Riyad avait déjà marqué son mécontentement au milieu des années 80 en refusant pour un temps de s'ajuster (ce qui n'avait pas arrangé les affaires d'une URSS manquant désespérément de liquidités, mais non membre de l'OPEP...) Je continue à penser qu'on assiste à une démarche analogue. En science il existe des outils pour analyser les situations dans lesquelles l'action optimale pour un agent dépend des anticipations qu'il forme sur la décision d'autres agent: la théorie des jeux. Dans ce domaine, j'aime beaucoup la situation où deux joueurs auraient intérêt à coopérer, mais où, en l’absence de communication (ou de confiance) entre eux, chacun risque fortement de trahir l'autr. Il s'agit du dilemme du prisonnier : deux suspects sont arrêtés par la police. Mais les agents n'ont pas assez de preuves pour les inculper, donc ils les interrogent séparément en leur faisant la même offre. « Si tu dénonces ton complice et qu'il ne te dénonce pas, tu seras remis en liberté et l'autre écopera de 10 ans de prison. Si tu le dénonces et lui aussi, vous écoperez tous les deux de 5 ans de prison. Si personne ne se dénonce, vous aurez tous deux 6 mois de prison. » Si les suspects choisissent de se dénoncer mutuellement, ils écoperont dès lors de 5 ans de prison chacun. Or, s'ils étaient tous deux restés silencieux, ils n'auraient écopé que de 6 mois chacun. Ainsi, lorsque chacun poursuit son intérêt individuel, le résultat obtenu n'est pas optimal. Il me semble qu'il existe une analogie: si les principaux producteurs de pétrole se concertaient pour réduire leur production, les prix remontreraient. Mais comment mettre d'accord les pays du Golfe, l'Iran, le Venezuela et des accords majeurs hors OPEP comme la Russie?? Car sésormais, l'Arabie Saoudite ne souhaite plus jouer seule le rôle de l'intervenant altruiste.
  18. Une épine dans le pied et une menace latente, ok. Mais pas un danger vital. Depuis 2006, Martin van Creveld rappelle que la frontière avec le Liban connaît une situation assez calme. À quoi bon souffler sur les braises? Sinon, j'ai toujours autant de mal à cerner Naftali Bennett. D'un coté dirigeant du parti Le Foyer juif, nationaliste et partisan des colonies israéliennes en Palestine. Mais aussi capable d'appeler à une refonte de la politique concernant la Bande de Gaza: "Un « point mort » dans la pensée créative sur la sécurité menace Israël bien plus qu’une impasse diplomatique avec les Palestiniens, a prévenu mardi Naftali Bennett (...) Israël devrait-il accepter l’hypothèse que le Hezbollah était l’ennemi ? L’on disait (...) aux Israéliens que l’Iran était l’ennemi, et que le Hezbollah n’était que son bras armé, a-t-il déclaré. Si cela avait été le cas, il y avait de quoi débattre pour savoir s’il «était bon d’investir tant d’efforts pour nuire aux bras armé tout en accordant l’immunité à l’ennemi lui-même, l’Iran », a-t-il ajouté. Le gratin politique et de la défense doit se demander pourquoi dans (...) les conflits impliquant le Hamas et le Hezbollah, le côté israélien saigne tandis que la « tête de la pieuvre » jouit de l’immunité. Bennett a même suggéré que la politique de blocus de Gaza pourrait être repensée. « N’est-ce pas préférable d’accepter la réalité et notre responsabilité pour deux millions de Gazaouis ? De leur donner des voies via lesquelles améliorer leurs vies, avec une supervision sécuritaire appropriée ? » (...) http://fr.timesofisrael.com/bennett-la-defense-disrael-est-au-point-mort-alors-que-nos-ennemis-sameliorent/ A ce rythme là, il va finir favorable à ce qu'on donne la nationalité israélienne à tous les palestiniens, pourvu qu'on annexe la Cisjordanie !!
  19. "Bernard Cazeneuve a souhaité (...) qu'il y ait des forces d'intervention rapide situées maximum à 20 minutes de distance de n'importe quel point du territoire, lors d'un discours à Saint-Astier (...) Le ministre de l'Intérieur, en déplacement avec la ministre de l'Education nationale (..) sur le thème de la gestion de crise en milieu scolaire, a souhaité que "les forces d'intervention rapide, celles du GIGN (...) , du Raid et de la BRI (...) soient réparties (...) de manière à ce que la totalité du territoire national soit couvert par la présence de ces forces". (...) Le ministre avait déjà annoncé le 11 janvier (...) 4 nouvelles antennes (...) du GIGN, des pelotons d'intervention interrégionaux de gendarmerie (PI2G). (...) à Nantes, Tours, Reims et Mayotte. (...) http://www.challenges.fr/france/20160119.CHA4087/vers-des-forces-d-intervention-tres-rapide-partout-en-france.html 20 minutes de distance OK. Mais avec quel véhicule? 20 minutes par la route ou par les airs, cela peut faire une grosse différence de km (et de coût)
  20. Opinions de Gadi Eizenkot, chef d'état-major de Tsahal, sur les dangers menaçant la sécurité d'Israël, à court-moyen terme: "(...) Eizenkot addressed the Iran deal, (...), saying: "The sanctions relief and the nuclear deal with Iran represent a strategic shift that the IDF will have to tackle over the next decade." "At the end of 2005 the main threat was Iran," Eizenkot continued. "The agreement is a significant change of course for Iran. There are many risks but also opportunities. (...)". I would estimate that over the next five years Iran will make considerable efforts to fulfill its part and get the benefits from that," he said. (...) "Iran manages a war against Israel by means of proxies such as Hezbollah, which today represents the most serious threat to Israel.(...) "The Iranians have so far transfered around a billion dollars each year to Hezbollah and we estimate that this will increase. They also try to transfer tens of millions (...) to Hamas each year."(...) Turning to the wider situation in the Middle East, (...) : "To my understanding, the Sunni-Shi'i conflict and the fighting in Syria will continue for many years.(...) The chief of staff also touched on the wave of terror attacks (...) Looking forward, he emphasized that "terror in Judea and Samaria will continue for many years. "The populations are mixed together, which creates a huge operational challenge," Eizenkot continued.(...) "I think that it's in Israel's interests to be restrained, as well as to maintain security cooperation with the Palestinians as a shared interest. You don't need to be a strategist or an intelligence officer in order to know that this will continue," Eizenkot added. (...) " http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4754609,00.html Actuellement, j'ai du mal à me représenter le Hezbollah comme une menace importante pour Israël. D'abord parce qu'il mobilise une bonne partie de ses troupes en Syrie, et ce depuis plusieurs années. D'autres part, parce que, comme le rappelle l'historien militaire israélien Martin van Creveld, la frontière entre le liban et Israël a atteint « un niveau de calme inédit » ( http://forward.com/opinion/12579/israel-s-war-with-hezbollah-was-not-a-failure-01213/ ), depuis 2006 et la fin des derniers combats israélo-libanais ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_isra%C3%A9lo-libanais_de_2006 ) Je penche pour une situation analogue à celle qui a suivi la guerre du Kippour: après avoir réussi à remporter quelques succès contre Tsahal, l'adversaire rechigne à une nouvelle confrontation, de peur que l'IDF aie appris la leçon, et ne se trouve en mesure de lui infliger une défaite sans appel. Cela m'amène à penser que l'état hébreux ne constitue pas la priorité pour le mouvement de Hassan Nasrallah.
  21. On est d'accord, mais cela signifierait aussi reconnaître à l'Iran une place d'acteur majeur dans la région. Je ne crois pas que les saoudiens l'acceptent. Peut-être dans quelques temps, quand les soldats et les réserves financières de Riyad commenceront à s'amenuiser??
  22. (...) "Le baril d'or noir s'enfonce sous le seuil des 30 dollars, ce qui risque de se traduire par une nouvelle année de récession pour la Russie, a admis le ministre de l'Economie Alexeï Oulioukaïev (...) Dès l'ouverture de la Bourse de Moscou, le dollar a dépassé le seuil des 78 roubles et a atteint 78,93 roubles, se rapprochant de son sommet historique de 80 roubles (...) L'euro a atteint 85,88 roubles, là aussi un pic (...) Le marché boursier, après une ouverture en forte baisse, se stabilisait. L'indice RTS (en dollars) cédait 0,88% vers 09H00 GMT, soit un plongeon de près de 15% au total depuis le début de l'année (...) Les prévisions économiques et le budget sont bâtis sur une prévision de baril à 50 dollars. Si la moyenne sur l'année est de 40 dollars, le produit intérieur brut subira cette année "une petite baisse, moins de 1%", a évalué ce week-end le ministre de l'Économie Alexeï Oulioukaïev, cité par l'agence Interfax. (...)" http://www.lepoint.fr/bourse/russie-le-rouble-chute-avec-le-petrole-18-01-2016-2010869_81.php Problème: je n'ai pas trouvé la dépêche d'Interfax. J'ai cherché des éléments pour approfondir le sujet: "Pour Patrick Artus, directeur de la recherche de Natixis, l'excès d'offre sur la demande de pétrole pourrait maintenir le prix du baril sous les 30 dollars pendant "les deux ou trois années à venir". (...) Du côté des pays producteurs, la chute est si violente et tellement inattendue qu’elle se traduit par une réduction de la demande intérieure toute aussi brutale. Ce qui commence à peser négativement sur les exportations des pays de l’OCDE vers les pays producteurs d’or noir. Hormis les Saoudiens qui peuvent tenir le choc – ils disposent de 750 milliards de dollars de réserve -, les autres pays producteurs comme la Russie, l’Algérie, l’Iran, l’Irak, le Nigeria, le Venezuela, la Colombie et Équateur sont déjà confrontés à de sérieux problèmes budgétaires." http://www.challenges.fr/challenges-soir/20160118.CHA4033/petrole-pourquoi-le-retour-de-l-iran-sur-le-marche-est-inquietant.html Je vois mal le locataire du Kremlin se contenter de faire le gros dos en attendant que le vent tourne, comptant sur sa bonne étoile. Patient oui, passif non.
  23. Même les médias en prennent acte: Sauf erreur de ma part, l'Iran dispose de coûts d'extraction des hydrocarbures assez bas. Même à 25$ le baril, ils doivent gagner de l'argent (comme l'Arabie Saoudite d'ailleurs) Reste à savoir si les sommes qu'ils toucheront suffiront à relancer l'activité du pays et à équilibrer le budget (bis repetita sur ce point : comme l'Arabie Saoudite d'ailleurs)
  24. Bilan avec quelques points assez intéressants : "Affaibli par l’effondrement du cours du pétrole, déstabilisé par le retour en force de l’Iran (...) , le royaume affronte une double tempête, économique et géopolitique. Et ses alliés avec lui. (...) L’annonce d’un budget très déficitaire fin décembre est le symbole des turbulences économiques qui frappent le royaume. L’effondrement du cours du pétrole a bousculé ses équilibres financiers. « En 2015, les autorités saoudiennes ont dû décaisser 10 milliards de dollars par mois (...) », explique un diplomate occidental. (...) A court et moyen termes, l’Arabie peut faire face. Sa capacité d’endettement est quasiment illimitée et, surtout, la SAMA, la banque centrale saoudienne, dispose (...) d’environ 700 milliards de dollars. Anticipant la tempête (...), « l’Arabie a rapatrié ces derniers mois plus de 83 milliards de dollars (...) », précise François-Aïssa Touazi, cofondateur du think tank (...). Mais les nuages s’amoncellent (...) La baisse de la croissance chinoise aura elle aussi un impact négatif (...) , car, en 2014, la Chine est passée devant les Etats-Unis en tant que premier fournisseur et premier client de l’Arabie saoudite. (...) En 2015, c’est tout l’environnement géopolitique du royaume qui a basculé. « Les dirigeants saoudiens sont tétanisés par le retour (...) de l’Iran (...)», expliquait François Hollande (...) après sa visite dans le Golfe. (...), Riyad voit la main (...) des Iraniens partout au Moyen-Orient. Accusant Téhéran de soutenir les rebelles houthis au Yémen, il s’est lancé dans une guerre pour remettre au pouvoir (...) Abd Rabbo Mansour Hadi. Un conflit qui coûte (...) 1 milliard de dollars par mois. Fidèle allié, Paris (...) fournit images satellitaires et renseignements sur des cibles au sol. « Les Saoudiens se sont engagés dans une guerre qui n’est pas gagnable, analyse un consultant militaire qui travaille avec l’Arabie. Le Yémen, c’est comme l’Afghanistan, c’est un bourbier. » (...) Officiellement, tout le monde soutient l’Arabie, membre de la coalition en Syrie, mais des diplomates de certains pays arabes, comme l'Égypte ou la Jordanie, ne cachent pas leur inquiétude. (...) « Il ne faut pas exacerber la tension entre chiites et sunnites, il faut être prudent », nous confie un diplomate égyptien. La prochaine visite du président iranien Hassan Rohani à Paris, les 27 et 28 janvier, permettra peut-être à la France de jouer les bons offices entre Téhéran et Riyad. Mais François Hollande a-t-il envie de froisser (...) l’Arabie saoudite ?" http://www.challenges.fr/monde/moyen-orient/20160114.CHA3934/l-arabie-saoudite-face-a-ses-demons.html Il ne manquerait plus que Riyad doive négocier une solution sur le Yémen avec Téhéran ...
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