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pinpon42100

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Tout ce qui a été posté par pinpon42100

  1. Sur les 406 Leclerc produits entre 1991 et 2007, qu'il y ai 270 S2 et SXXI (174 + 96), ça ne veut pas pour autant dire qu'il y a 136 chars qui sont passés aux chalumeaux, loin de là!!
  2. Ils en ont le droit, bien au contraire je trouve cela tout à fait normal.
  3. Dans le centre de la France, quelque part entre Paris et Marseille!
  4. Le MSC comme le Vedys ne sont pas comptés comme "prototypes" mais comme mulets de mobilité, cela fait bon nombre d'années qu'ils n'existent plus. Le VHM 3 a été "préservé", c'est un bien grand mot, mais il dort dans les réserves du musée des blindés. Le Vedys avait été totalement dépouillé de sa mécanique, il ne représentait plus un grand intérêt historique. Il y a des choix à faire, un véhicule, c'est une immobilisation financière, onéreuse même si le véhicule est ancien, Saumur possède deux des 6 protos dont Duroc qui a une belle histoire puisqu'il a servi en grande majorité aux essais de mobilité tout-terrain et Foch, dernier des 6 prototypes, qui, lui aussi, est représentatif des essais réalisés sur ces engins. Moi aussi cela me plombe de voir ce qu'il advient de ces chars (surtout quand on a eu le plaisir de voir Duroc et Foch faire leurs premiers tours de chenille à leur sortie d'atelier), mais malheureusement tenter de les préserver est presque mission impossible. Déjà il faudrait entretenir ceux qui ont été préservés au musée des blindés, le Foch sur ses butées mécaniques, le Duroc avec une peinture non conforme (teintes) et la mauvaise immatriculation, et l'EPG qui dort dehors depuis plusieurs années, sans même l'obturateur d'échappement en place, autant dire la galère que ce sera quand il faudra le redémarrer. Mais il serait au moins utile de parer les suspensions pour les remettre d'aplomb, l'EPG est lui aussi sur ses butées mécaniques à l'arrière.
  5. Et moi sur les intégrales doubles, triples, curvilignes et de surface mardi soir!!!
  6. Dans un système mécanique soumis à de fortes sollicitations, tel le Famas, aucun jeu dans le montage ne peut-être toléré justement, cela nuirait trop à la précision et a la sûreté de l'arme. La partie avant du canon n'est pas fixée au fût, il est donc normal de la voir bouger, soumis à une sollicitation mécanique intense au départ du coup le tube va se déformer mais, de part sa plasticité (je ne vais pas rentrer dans des termes mécaniques trop complexes) il reprendra sa forme initiale, soit après un coup soit après une rafale. Quand on conçoit un système mécanique, simple ou complexe, on introduit la notion d'ajustement mécanique par l'application de tolérances sur les cotes d'une pièce mécanique que l'on réalise par usinage. Il y a des tolérances larges (+ ou - 0.5mm par exemple) pour des pièces mécaniques simples et n'ayant aucune fonctionnalité précise nécessitant un ajustement précis. En mécanique on parle d'ajustement serré, glissant, juste glissant etc... qui sont liés à la cinématique de l'ensemble mécanique dont fait partie la pièce en question. On réalisera un ajustement glissant (par exemple H7, qui correspond à la tolérance d'un alésage et g6 qui correspond à la tolérance d'un arbre) sur une pièce qui aura comme cinématique une liaison glissière par exemple (tenon/mortaise par exemple), je vulgarise la chose. Cette page internet est pas mal faite pour ceux qui n'ont jamais fait de mécanique théorique ou d'usinage. http://barreau.matthieu.free.fr/cours/ajustements/ Aujourd'hui, et c'est du hors sujet mais c'est un sentiment personnel que j'exprime ici, au niveau de la formation technique des jeunes dans le domaine de l'usinage (et donc des notions ci-dessus), ce que moi et mes camarades nous avons appris en 6 ans, aujourd'hui l'éducation nationale, par les différentes réformes qui ont eu lieu, compte apprendre cela aux jeunes en 3 ans. Pour faire plus simple, en 1996 existait la 4ème technologique suivi de la 3ème technologique, nous apprenions les bases de la mécanique (les ajustements par exemple), nous apprenions à souder, nous faisions un peu d'informatique industrielle (CAO, mesure tridimensionnelle), nous apprenions les bases d'un programme pour machine à commande numérique, etc... Ensuite, en BEP Productique (2 ans) nous approfondissions toute la partie usinage et les méthodes associées à l'usinage (CAO, mesure tridimensionnelle, gammes d'usinage, réglage et usinage sur machines conventionnelles, programmation, réglage et usinage sur machines à commandes numériques etc... Nous poursuivions cela en Bac Professionnel pendant encore deux années. Ensuite, pour ceux qui le souhaitaient nous pouvions encore poursuivre en BTS où, cette fois-ci, nous entrions dans les enseignements plus théoriques en, justement, débutant la mécanique théorique et en approfondissant encore plus loin les méthodes liées à l'usinage de pièces mécaniques (théorie liée au contrôle 3D, qualité etc...). Et encore plus loin, en école d'ingénieur, pour ma part au CNAM (en cours du soir) que je poursuis encore aujourd'hui, sur les mêmes bases nous approfondissons encore toute cette partie théorique liée à la mécanique en entrant vraiment, cette fois-ci, dans une partie purement mathématique avec, par exemple, la mécanique des milieux continus, la modélisation des machines de production, la mécanique du point etc... et c'est super passionnant, mais ça prend du temps, beaucoup de temps pour celui qui veut faire cela en ayant une activité professionnelle et ça demande pas mal de sacrifices personnels c'est certain. Et je précise que pour comprendre réellement cela, ce n'est pas seulement avec les livres ou avec ce que l'on trouve sur internet qu'on peut s'amuser à se faire passer pour un expert là dessus comme sur beaucoup d'autres sujets, mais c'est avec l’expérience, en ayant mais les mains dedans, en ayant eu le nez sur une machine les mains aux manettes, des copeaux dans les doigts etc... qu'on devient bon dans son métier, et c'est valable pour tout, armement y compris!! Bref, ce petit coup de gueule, hors sujet ici j'en convient, pour dire qu'aujourd'hui les métiers de la mécanique sont fortement dévalorisés, et que l'enseignement lié à cela a été sacrifié, et quand je vois des personnes autoproclamés experts et qui n'ont jamais mis les pieds en dehors de leur écran pour aller, par exemple, bosser sur une machine et qui viennent vous donner des leçons, moi ça me gave!!!!
  7. Au niveau du service historique de la défense il y a sûrement des informations à ce sujet sur la nomeclature des engins de la famille AMX. Au niveau SHD je suis d'ailleurs en train de creuser cela suite à une conférence donnée en octobre sur les archives historiques et fonds documentaires du SHD au sujet de l'Arsenal de Roanne, a ce niveau il y a encore quelques erreurs, non pas sur le Leclerc où les engins blindés (quoi que j'ai pu en relever certaines) mais sur l'historique des établissements tel l'ARE de Roanne pour lequel, par exemple, il est encore considéré dans certains écrits que c'est André Citroën qui en est le fondateur alors que celui-ci n'y a fait qu'un court passage de quelques mois plusieurs mois après le début de la construction de l'établissement alors que c'est l'Ingenieur Hugoniot qui en est le véritable fondateur. Ce petit hors sujet pour dire que, malgré tout, ce qui est tiré des archives du Mindef n'est pas forcément la réalité des choses et que la plus précieuse des archives est encore la mémoire des anciens qui ont participé à cela et qui, malheureusement, n'est pas forcément celle qui est la plus capitalisée de nos jours.
  8. Tu parle des coffres lot de bord de tourelle alors, car le blindage d'origine, sur les SXXI, est plus épais que sur les deux séries précédentes (il suffit de regarder une photo d'un char S2 et d'un SXXI pour voir la différence).
  9. A la base il me semble quelle vient d'un article de Jane's mais je n'en suis plus sûr, dénomination qui a, du coup, été reprise et utilisée sur différents blogs par la suite, puis sur les forums pour devenir aujourd'hui monnaie courante alors qu'elle est totalement fausse. Il faut bien se rappeler que c'est Paul Quilès, Ministre de la Défense, qui a baptisé ce char AMX Leclerc en 1986, c'est la vraie dénomination, par raccourcie cela deviendra Char Leclerc, puis, se basant sur ce qui existe chez le constructeur où dans l'armée la dénomination deviendra XL comme amX Leclerc. Il faut bien se souvenir de l'historique de ce char, se rappeler que les premiers mulets de mobilité sont sortis au début des années 80, que la sortie du "Mulet Système Complet" basé sur le châssis du Banc Roulant n°3 (3BR) date de 1986, châssis équipé du V8X mais aussi de suspensions à barre de torsion. Que le premier des 6 prototypes sortira en 1989, de l'AMX/APX de Satory, baptisé ARES ayant pour immatriculation 6894-0081, il était encore sur ses chenilles l'année dernière mais n'était plus en état de rouler. Que le second prototype, celui qui fût le plus médiatisé, était baptisé Bayard, 6894-0082, sorti lui aussi de l'AMX/APX en 1989, puis Carnot (qui était peint couleur export), Duroc qui est au musée des blindés de saumur et qui est le 1er prototype réalisé à l'Atelier de construction de RoannE (ARE, un des établissements du GIAT, souvent passé sous silence au profit de l'AMX/APX de Satory). Estienne qui a servi aux essais balistiques et Foch qui est exposé en exterieur au musée des blindés de Saumur et second prototype produit au Centre de Roanne de GIAT industries (ex ARE). Il faut bien remettre les choses dans leur contexte, Satory s'occupa des études et essais des prototypes, Roanne s'occupa de la production en série de 406 Leclerc pour la France, des 390 pour les EAU (incluant les 2 chars école), des 20 chars dépanneurs pour la France et des 46 pour les Emirats, puis, par la suite, de la production des 630 VBCI, des 15 Aravis pour la France, etc etc etc... Tu parle du caisson de blindage sous le viseur tireur? Je ne suis pas certain que ce soit lié à cela. Mais, de toute façon, ce caisson n'a cette forme que sur les 96 derniers chars, donc, le cas échéant, il était beaucoup plus simple de le "biseauter" plutôt que de modifier la porte pilote, cela n'enlève rien au niveau protection.
  10. Rectification, si je peux me permettre, l'armement de masque comprend l'armement principal qui est le Cn120 et l'armement secondaire qui est la mitrailleuse de 12.7 coaxiale. La 12.7 ne fait donc pas parti de l'armement principal mais, comme je viens de le dire, de l'armement secondaire, au même titre que l'ATO (Armement de TOit) sur le Leclerc dans sa version EAU.
  11. Le M1, le Leo2 etc... tous peuvent tirer quelque soit l'orientation de la tourelle, ça n'a rien de secret, je vois pas en quoi c'est "la première fois" que cette capacité est "dévoilée" car la conception même du char prévoyait cela, depuis la sortie du MSC il y a 30 ans. Pas mal d'inexactitudes dans ce petit documentaire, les 100km/h par exemple, une aberration.
  12. pinpon42100

    [EBRC/Jaguar]

    De même pour EBRC, vu que ce sont les remplaçants du 10RC et de l'ERC90, baptisé Jaguar.
  13. Une autre petite rectification, sur la pointe avant, au dessus des maillons de chenille de rechange, ce n'est pas du scotch mais une bande de velcro qui permet de faire tenir la bâche de protection thermique. Au final sur le mil, ou le pointage par goniomètre etc.. ce sont des infos que l'on trouve sur internet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mil_angulaire http://basart.artillerie.asso.fr/article.php3?id_article=1227 http://www.scrome.com/produits/gp-155-tr-f1.html?PHPSESSID=77nre717fardgg74hko7idbvo7
  14. Attention, on parle de mil et non de mils, 1 mils est égal à 1 millième de pouce soit 25.4 micromètre. Dans l'artillerie on emploi le mil, appelé plus couramment mille d'artillerie ou millième angulaire, c'est une unité qui vient du milliradian dont elle approche la valeur d'environ 2%. Plus précisément le mil est égal à 1/6400 de 360°, il y a, par exemple, 800 mils dans 45°. Donc 1 mil est égal à environ 1m à 1000m, ce n'est pas la valeur exacte mais elle s'en approche. On se sert du millième d'artillerie pour pointer, par exemple, un tube de Caesar en mode dégradé avec un goniomètre à l'aide de tables de conversion donnant les distances correspondantes aux angles donnés en mil, c'est ainsi qu'était pointé le canon du 155trf1, du 155amf3 sur châssis 13t etc etc... Il faut donc bien faire la distinction et surtout faire attention à ce qu'on écrit car cela peut prêter à confusion pour quelqu'un qui ne connais pas ou qui n'a pas été formé a cela!!
  15. Le "oscillement" d'un missile ne fait pas sa précision, ce n'est pas parce qu'on le voit voler de façon "anarchique" qu'il n'atteindra pas la cible dans des limites plus qu'acceptables, cela vient en grande partie des corrections de trajectoire qui le font bouger jusqu'à parfois avoir l'impression qu'il va taper par terre, l'Eryx par exemple : On voit sa trajectoire varier mais il va aller taper sa cible là ou le tir aura pointé, il est relativement précis, si on le voit bouger c'est justement par rapport aux corrections de trajectoire que le tireur apporte jusqu'à ce qu'il touche au but.
  16. Juste une petit réponse complémentaire sur les "joues", elles font à la fois office, effectivement, de blindage mais intègrent aussi les buses lave glace et permettent la mise et le maintien en position du volet de protection blindé de la vitre du viseur chef, ce n'est pas le cas sur les viseurs des chars de série 1 et 2 pour lesquels il ne s'agit que d'une simple tôle de protection. Après une chose est certaine, à force de laisser publier sur internet par des gens bien pensant les épaisseurs de blindage, les points faibles etc... faut pas s'étonner !
  17. Non ce n'est pas si simple que ça, faut déposer le viseur, que ce soit chef ou tireur et l'envoyer en réparation, une "vitre" cassée ça veut dire démontage, réparation et remontage en salle blanche, aucune poussière n'est tolérée, c'est valable pour le HL80 du Leclerc EAU comme pour le HL120 du Leclerc EMAT SXXI, l'agencement est le même pour les deux viseurs. Du coup, sur le terrain, on préfèrera le retrait du char pour intervenir et faire un échange de viseur, ça ne se fait pas en 10 minutes, quelque soit le char, c'est pareil pour les viseurs de la plupart des autres chars.
  18. pinpon42100

    [Char] Leopard-2

    Si ça avait été le cas je pense que les tourelles seraient en bien plus mauvais état.
  19. pinpon42100

    [Char] Leopard-2

    Réparer des chars comme ces léopard 2 n'est pas possible vu leur état. Par contre dans le cas des Leclerc touchés au Yemen et qui n'ont apparemment pas subis de destruction complète, la chose est relativement aisée puisque le char a été conçu pour cela. C'est tout l’intérêt des du blindage modulaire, un caisson est touché, on le change, une mine fait péter les éléments de suspension? Si la caisse n'est pas touchée (fissurée ou "déchirée", on change les éléments, on remonte une chenille neuve et c'est bon, sachant que la chenille fait office de protection aussi contre les mines. Après, si les dégats sont plus importants, on peut imaginer une déformation des déports de chenille suite à un ied ou une mine, alors là le char ne sera plus utilisable par contre, mais ça ne semblerai pas avoir été le cas pour les leclerc au Yemen. Après, dans le cas de ces Leo2, on voit bien que ce sont les soutes à munition qui ont cramé, en l’occurrence celle du châssis, les munitions ont brulées, les trappes fermées ça crée une très forte surpression et hop, bouchon de champagne la tourelle saute. Par contre on voit bien le rôle du toit de tourelle assez mince au niveau du barillet à munition, ça fait effet boite de conserve chauffée, c'est le toit de tourelle qui s'ouvre pour laisser échapper la surpression et éviter justement que l'habitacle soit touché. Mais bon, au final quand ça crame dans le châssis tu peux pas faire grand chose hormis te dépêcher de sortir de l'engin si ta le temps et la chance de pouvoir le faire, une poudre propulsive va bruler intensivement mais pas longtemps, et si l'équipage est bien équipé d'une combinaison ignifugée, il peut avoir la chance de s'en sortir, au moins en tourelle, car si la soute crame à côté du pilote, le pauvre il ne restera pas grand chose de lui au final.
  20. pinpon42100

    [Char] Leopard-2

    Quel rapport entre tnt, penthrite et une démo Javelin?
  21. pinpon42100

    Ici on cause MBT ....

    Oulà oui effectivement ces passage ont été accélérés c'est flagrant, bonne propagande on va dire.
  22. C'est un peu différent du Cn120 du Leclerc oui, un frein de tir en haut côté gauche et un en bas côté droit comme sur le Cn120 du Leclerc mais le montage est inversé, la "came" qui est normalement fixée à la culasse est inversée et fixée à la masse oscillante du canon. Les récupérateurs sont, eux, fixés comme sur le 120 du Leclerc.
  23. Ce n'est pas une maquette mais un prototype de tourelle qui n'a effectué que des tirs statiques pour tester le canon, il n'y a rien dedans hormis un petit système de pointage de l'arme très sommaire, vu que le projet a été abandonné ce n'est pas allé plus loin mais ça aurait pu.
  24. Oui il y est, tout ce que je souhaite c'est qu'il ne finisse pas comme l'EPG, c'est à dire à pourrir dehors. Dans l'idéal ce serait bien de mettre le X8A de RTD, le Vextra de GIAT industries et le VBCI pour une expo temporaire.
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