Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Rivelo

Members
  • Compteur de contenus

    1 126
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Rivelo

  1. Tu oublies à mon avis un point important concernant le nucléaire : les normes de sécurité sur les nouveaux projets deviennent folles. On est maintenant dans la paranoïa la plus complète, ce qui rend les projets de réacteurs nucléaires civils ou militaires de plus en plus difficiles à mener. On le voit sur des projets comme celui de l'EPR (en Finlande, en France) et les derniers projets de sous-marins type Barracuda. Sur ces projets, on blâme les industriels pour des malfaçons et des pertes de savoir-faire pour expliquer les retards (parfois massifs si on prend l'exemple de l'EPR). C'est sans doute en partie vrai mais cela masque aussi la difficulté grandissante à faire certifier un nouveau réacteur, le principe de précaution ayant été poussé à l'extrême. Les anciennes centrales qui sont en service aujourd'hui ne passeraient pas la barre (alors qu'elles fonctionnent pour certaines depuis 40 ans sans accident majeur). On peut difficilement comprendre pourquoi ce qui a pu être fait en quelques années lors du premier plan de déploiement de centrales nucléaires en France devient aujourd'hui aussi difficile sans aborder ce point tabou. Tabou parce que cette paranoïa sécuritaire est le compromis trouvé pour continuer la filière nucléaire en France malgré l'opposition et les doutes d'une grosse partie de la population et le risque d’accident type Tchernobyl ou Fukushima. Faire un bâtiment nucléaire aujourd'hui, c'est prendre le risque de délais qui se comptent en années et de surcoûts en milliards. Pour les SNLE (et par extension les SNA), on a pas le choix car le nucléaire dimensionne la performance opérationnelle (la propulsion anaérobie est un must). Pour un PA, la question se pose.
  2. La carte de la bataille en cours : Carte interactive en plein écran Légende : Dark green - under Peshmerga control Light green - encircled/battling by Peshmerga Red - under Iraqi control Pink - encircled/battling by Iraqi forces Yellow - under Hashd al-Shaabi control Orange - encircled/battling by Hashd al-Shaabi Plein écran / lien court: http://u.osmfr.org/m/108839/
  3. C'est normal dans un processus scientifique de ne pas maîtriser l'ensemble des aboutissants.C'est de la recherche ! Quand Hubert Reeves raconte la belle histoire de l'univers, des premiers instants du big bang jusqu'à la formation des galaxies et finalement de notre planète, il simplifie. Et parfois, il glisse sur des débats internes à la communauté scientifique et des problèmes majeurs des théories présentées (tout ne colle pas dans la cosmologie, loin de là). Ce que tu décris, c'est de la vulgarisation. Quand on parle de l'origine du cosmos, cela ne gène personne. Mais quand on parle de quelque-chose qui gratte un peu, ce n'est pas la même histoire...
  4. La climatologie ne s'appuie pas exactement sur les mêmes outils que la météorologie. L'objectif n'est pas dans ce cas de prévoir le temps du lendemain, ni mois prochain, mais de faire des modèles permettant de comprendre l'évolution de grandeurs statistiques moyennes (ex : température moyenne, précipitations, couverture nuageuse) en s'appuyant sur des modèles "globaux". C'est très prédictif et cela peut être falsifié par des comparaisons avec des données historiques (mesurées ou relevées dans des carottes glaciaires). Une science assez dure donc. Cette discipline scientifique a beaucoup bénéficié et souffert du débat sur le climat sur la Terre (car beaucoup d'argent a été dépensé par des lobbys pour la décrédibiliser, les conclusions des études prenant une dimension politique). Par contre, quand il s'agit d'étudier la climatologie de Mars, toute le monde s'en fout et les scientifiques peuvent travailler tranquillement. Cela a donné lieu ces dernières années à des résultats absolument remarquables ou on arrive on reconstituer par exemple "à rebours" l'évolution du climat martien sur les dernier 500 millions d'années (mettant en évidence l'assèchement de la planète et son refroidissement progressif), en accord avec les dernières observations de terrain géologique des rovers. A mon avis, le problème n'est pas la science elle-même ou son niveau de difficulté pour le quidam. C'est plutôt les interférences avec la politique.Quand une conclusion scientifique a un impact politique (ex : baisse du niveau des ressources halieutiques, impact des émissions de CO2 sur le climat...), soudainement des trolls zélés commence le travail de sape pour expliquer que rien n'est totalement certain en matière scientifique, pour décrédibiliser les études dont les conclusions ne vont pas dans le bon "sens", voir attaquer directement les personnes (sur leur attitude trop "hautaine" d'expert). Rien de nouveau en politique (ce sont les méthodes habituelles, malheureusement, pour intoxiquer, décrédibiliser, intimider) mais les scientifiques sont généralement assez candides sur ce genre de chose et cela laisse des traces dans l'esprit du grand public qui ne sait plus trop qui croire ou pas.
  5. L'armée irakienne a trouvé un charnier dans un bourg récemment libéré... Positions des belligérants (mise à jour hier soir) : http://umap.openstreetmap.fr/en/map/mosul-offensive_108839#12/36.3597/43.1653 (rouge : forces irakiennes, jaunes : milices chiites, vert : kurdes ; les zones vierges sont encore sous contrôle de Daesh)
  6. Le storytelling dans les médias européens, c'est que c'est une bataille décisive et acharnée. L'adversaire prépare la bataille depuis des mois, les positions sont "durcies" et les combats sont très intenses. C'est illustré par des témoignages de reporters européens "embarqués" qui découvrent le stress d'être pris dans des combats de rue. Quand on regarde les médias locaux, l'histoire racontée est un peu différentes. Les soldats interviewés, pour beaucoup des vétérans de BaIji, Ramadi ou Fallouja ne sont pas surpris par les méthodes de Daesh. Ils passent visiblement beaucoup de temps à fouiller et déminer les zones prises afin d'éviter d'être pris à revers. Les avant-gardes avancent en colonne blindées, laissant l'infanterie et les milices ratisser le terrain derrière. Parfois, ces colonnes avancées sont coupées de leurs arrières, elles font alors le dos rond en attendant les renforts. C'est une guerre de mouvement, pas une guerre de position comme en Syrie. Ce que l'on voit aussi dans ces médias locaux, c'est la complexité politique de la région et l'impact direct sur les opérations militaires. Les milices chiites ont ainsi été stoppées dans leur élan il y a deux jours alors qu'elles se dirigeaient vers Tel Afar. Finalement, ce sont des forcées régulières qui seront chargées de reprendre cette ville. Même chose sur le front nord, où les kurdes ont atteint les buts de guerre qui leur avaient été assignés et laissent maintenant les forces irakiennes mener l'assaut. De même, la milice pro-turque reste l'arme au pied dans ce secteur car ils sont "indésirables"... En pratique, la ligne de front ne bouge pas depuis une semaine au Nord...
  7. Pour suivre l'évolution de la bataille, le site kurde suivant est intéressant : http://rudaw.net/english. Il relaye en direct les infos officielles du commandement irakien.Voir aussi la carte des positions tenues à jour en fonction des dernières infos : http://umap.openstreetmap.fr/en/map/mosul-offensive_108839#12/36.1488/43.2810 En suivant l'évolution jour par jour, on voit bien l'évolution du front. Rien à voir avec la Syrie. L'avancée est très progressive mais régulière. Aujourd'hui encore les forces de la "golden division" ont progressé dans la ville, tandis que les forces irakiennes au Sud progressent plus lentement, mais de manière assez interrompue.
  8. Rivelo

    PADSX

    Je suis plutôt d'accord, et j'irai un cran plus loin. Ce que tu illustre en fait, c'est que, en temps de paix, les trois acteurs que tu cites (le politique décisionnaire, le militaire et l'industriel), pour des raisons différentes, ne sont souvent pas concernés au premier chef par le prix des projets. L'effet de série n'est en fait qu'un des moyens pour faire baisser le prix. Tu pourrais faire le même raisonnement pour l'analyse de la valeur, la gestion serrée du risque au moment de la conception ou l'optimisation du dispositif de production. C'est souhaitable bien sur, mais ce n'est le problème de personne, sauf si on a une perspective d'exportation et donc un prix de marché et un rapport qualité/prix à atteindre. Le militaire au fond s'en fout (il est militaire, pas "épicier"), l'industriel qui ne voit pas de possibilité de revendre le produit à d'autres pays pousse généralement au crime (tant qu'à faire du sur-mesure, autant vendre une rolls) et le politique, sauf exception, n'est pas expert et fini par croire que "tout est question de volonté politique" et décide selon son propre agenda comme tu le dis. En France, on touche le mur budgétaire plus rapidement qu'aux US. On aura donc ni super-carrier de 100 000T, ni bombardier longue distance furtif, ni destroyer Zumwalt. On arrive à nos limites bien avant. Mais la tentation est quand même là... Si on était en guerre (pour de vrai), on redeviendrait beaucoup plus drastiquement pragmatique.
  9. Rivelo

    Le successeur du CdG

    Bon, le TOP #2 de ce classement, c'est de construite à la place des Nimitz des "Light Aircraft Carriers" capable seulement d'emporter 36 chasseurs et deux ou trois Hawkeyes... Bon, ça, on le fait déjà Le TOP #1, c'est d'envoyer à la place des carriers group des "Influence Squadrons" organisés autour d'un bâtiment amphibie, avec des escorteurs et des bâtiments légers et rapides (genre LCS ou patrouilleurs rapides). On manque un peu d'escorteurs et d'hélicoptère à embarquer pour nos BPC mais ce n'est pas un concept très étranger à nos oreilles, non ? (cf Corymbe, la Jeanne...).
  10. C'est un fardier, non ? Lohr/Soframe connait bien ce genre de matériel, c'est niche où il faut faire du rustique de chez rustique D'ailleurs, quelqu'un à des nouvelles sur l'avancement de cet appel d'offre ? Toutes choses égales par ailleurs, Lohr/Soframe ayant été assez valeureux et malheureux sur les appels d'offre récent (notamment VLFS/PLFS), je mettrai un jeton sur eux si on ouvre les paris...
  11. Les grosses différences, ce seraient la vitesse et le canon pour faire des tirs de semonce. Pour le reste, si on s'en tient uniquement à la définition donnée des ces patrouilleurs ("qu’ils permettent de voir le mieux possible, qu’ils soient endurants, qu’ils restent longtemps à la mer, qu’ils soient assez rapides pour attraper les contrevenants et qu’ils aient les moyens d’effectuer des tirs de semonce"), c'est light... Pas d'hélicoptère ni de drone dans cette définition par exemple. Une sorte de bâtiment hauturier robuste et endurant genre B2M mais avec une autre forme de coque et une autre motorisation ??
  12. Je ne pense pas avoir vu encore dans le fil le lien sur l'audition du chef d'état major de la Marine Nationale devant la commission de la Défense Nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cdef/16-17/c1617006.asp Concernant le sujet des OPV, il a répété (à deux endroits dans l'audition, ce n'est pas un hasard ;-) ) l'affirmation suivante : A un autre endroit, questionné par un député sur la date idéale de livraison des nouveaux patrouilleurs BATSIMAR (prévu pour l'instant selon lui à partir de 2023-2024), il a indiqué que ce serait mieux de pouvoir commencer les livraisons en 2021.
  13. <HS> La fabrication et l'étude de l'anti-matière, c'est au CERN que cela se passe (https://home.cern/fr/about/accelerators/antiproton-decelerator). Si le sujet t'intéresse, c'est au sommaire du magazine Sciences et Avenir ce mois-ci ! Effectivement, la bombe H "propre" fait partie des applications théoriquement possibles </fin du HS>
  14. Je trouve ces idées très stimulantes Si on standardise des effecteurs performants sur un seul type de Sylver A50 (en en mettant 32 pour aller au bout de la logique - ce qui est possible avec le 76mm), on pourrait faire de la FTI par rapport aux grosses frégates lourdes ce que le Rafale est par rapport aux appareils spécialisés US (F15, ...). Pas le plus gros, pas le plus rapide, mais le plus "omnirole", en restant simple à déployer en OPEX et très largement adaptable aux différents missions possibles par simple reconfiguration des armements embarqués. La menace est aérienne principalement ? On embarque une majorité d'Aster 30 dernier cri. Simple mission de renseignement ? On panache quelques munition de chaque type pour ne pas être pris au dépourvu. Patrouille outre-mer ? On laisse la majorité des silos vides. Bombardement en appui d'une opération amphibie ? On embarque un maximum d'AASM VL avec quelques Aster pour l'auto-défense. Le tout dans une logique de combat BVR où c'est l'effecteur qui entre dans la zone de risque, la frégate restant à distance de sécurité sans devoir se mettre à portée de l'adversaire. Là, ce serait vraiment un concept innovant !
  15. C'est un peu simpliste ce que tu dis là. Le quart 24/7, c'est le fonctionnement de base de tous les bâtiments de la MN à la mer. C'est une logique de travail posté et le fonctionnement du bord est organisé en fonction de cela. Les périodes de navigation longue ne posent pas de problème en soi. Le quart par tiers, dans une période de navigation tranquille (ex : transit) ou pendant une patrouille sans histoire dans lequel on a pas besoin d'être sur la brèche tout le temps, cela se fait, c'est le job, point barre. Après, en période de haute intensité, je te rejoins, cela se complique. Surtout si on demande aux marins de cumuler plusieurs rôles et si le planning normal est haché par des rappels au poste de combat ou des exercices. Le cuistot qui a été rappelé pour armer une équipe de visite une bonne partie de la nuit et qui doit ensuite faire cuire son pain à 5h, il est rapidement HS. Les opérateurs CO que l'on fait tourner en quart par bordée (seulement deux équipes) pour avoir un staffing renforcé (parce que l'on en zone de crise et que l'on avoir une capacité à réagir à tout type d'imprévu), ils ont du mal à assurer en parallèle les tâches courantes (pour lesquelles on n'a plus de petites mains à disposition pour aider). C'est là où on voit qu'avant on avait du mou avec des gens de quart postés mais pas forcément débordés que l'on pouvaient débrayer pour donner un coup de main ici ou là... et que l'on a plus. Pour les Fremms, le problème est géré avec des équipes de renfort pour les grosses missions. Avoir une chambre individuelle ou un poste confortable, c'est sympa et cela permet de décompresser peut-être un peu mieux. Mais cela ne compense pas une charge de travail trop lourde. Pour moi, ce sont deux problèmes différents.
  16. La mission a permis de valider beaucoup de choses (ex : tenue bouclier thermique, déploiement parachute) et, comme tu le dis, de collecter pleins d'infos sur le comportement dynamique de la capsule. Ce serait tentant d'analyser à fond ce qui a pu se passer sur la fin du vol pour trouver la cause racine et refaire un essai. Mais effectivement cela va être dur de convaincre tous les partenaires européens d'ici à la prochaine réunion ministérielle de novembre... Le risque, ce serait plutôt que certains prennent peur et refuse d'allonger l'argent pour finir le rover
  17. C'était le moment que je préférais en mission sur mon aviso : quand, au poste de combat, le cuistot se déguisait en ninja et s'installait derrière sa 12,7mm. Je n'aurais pas aimé être le gars en face, c'était une très bonne gachette Blague à part, en asymétrique, le mode "corsaire" avec les commandos et la BP en action, ça le fait. C'est juste usant si on doit tenir le dispositif longtemps (d'où l'intérêt des Narwhal télé-opérés depuis l'intérieur) mais en cas de coup de chaud, c'est dissuasif.
  18. D'autant plus bizarre que la zone d’atterrissage (amarissage ?) prévue est très bien cartographiée (c'est la zone dans laquelle Opportunity évolue depuis 10 ans). Après, cela demandera du temps pour faire faire à MRO des observations systématiques de la zone, de chercher l'aiguille dans la botte de foin (taille de Schiaparelli : environ 1 ou 2 pixels...).
  19. C'est ce type de trajectoire a insertion directe qui est utilisée pour tous les rovers (dont Opportunity, Spirit, Curiosity et potentiellement Exomars 2020). La vitesse d'entrée est plus élevée, il ne faut pas se planter sur la trajectoire, mais cela permet de poser au sol une masse plus importante (on économise le carburant qui aurait été nécessaire pour freiner et satelliser la sonde).
  20. Les brouilleurs sont prévus ("fitted for") et présents sur la maquette de la FTI sur le stand DCNS (modèle export full option). Il y en a un sur tribord avant de la passerelle (sur l'emplacement qui est occupé à bâbord par le Narwhal) et l'autre sur bâbord arrière, "en diagonal". Pas prévu pour l'instant sur la FTI française, mais j'imagine que cela doit possible de les poser en retrofit. Coté guerre elec, il y avait un détecteur radar dans la mature et un intercepteur de com si ma mémoire est bonne.
  21. Rivelo

    Euronaval 2016

    Oui, je confirme, il y a une nouvelle maquette du BRAVE sur le stand STX.
  22. Sur le modèle full option DCNS, je les ai vu et ils étaient cités. Par contre, sur la FTI montrée sur le stand du ministère de la Défense, il n'y avait que les lance-leurre ASM et la personne qui était là m'a confirmé que les lance leurre anti-missile n'étaient pas prévu pour la version de 2023. Pas de doute que Lacroix sait faire. Je ne serai pas étonné que cela soit uniquement uniquement une histoire de budget. (PS : c'était amusant de jouer au jeu des 7 différences entre les deux stands ;-) )
  23. Autres infos : L'innovation sur la défense à vue, c'est un local derrière la passerelle dans lequel serait projeté une vue en réalité augmentée à 360 degré autour du bâtiment (avec fusion des données des autres capteurs en surimpression et vue "tout temps" pour voir dans le noir). On voit les caméras sur la mature de la maquette de FTI française Pour l'hélico, ce serait un NH90 OU un Panther et un drone. Cela dépend bien sur du drone qui n'existe pas encore mais c'est l'hypothèse de travail. Mix de 16 Aster 15 ou 30. Les deux modèles de missile étaient exposés sur le stand MBDA et on voyait bien que l'Aster 30 est une version rallongée de 50 cm avec un booster plus long. Les deux engins sont très similaires. On voyait aussi un Mica VL qui en fait est à peine moins encombrant qu'un Aster 15 pas beaucoup d'infos sur le système d'arme mais Thalès met en avant ses nouvelles consoles et cela parle beaucoup de fusion de donnée poussée (façon F35... cela promet) Possibilité d'avoir un bâtiment rallongé façon break familial pour les clients exports. La "flexzone" supplémentaire (tronçon rallongé) est prévu sous les Exocets et permettrait de stocker du matériel pour les forces spéciales, des conteneurs etc... Ou de faire des customisations ? Evidemment, la maquette du stand DCNS montre un bâtiment full option (avec lance-leurre ASM ET anti-missile, brouilleurs "en diagonale", disposés symétriquement par rapport aux Narwhals, 32 VLS). L'installation de quelques Mdcn en silos verticaux est techniquement possible si c'est prévu dès l'origine d'après la personne de DCNS avec qui j'ai parlé.
  24. Ben... Il n'y a déjà plus de TAG. Ce sera du CODAD (Diesel + Diesel), comme les FLF. 32MW (4 * 8 MW) pour la FTI française (donnée pour 26 noeuds), et jusqu'à 40 MW (4 * 10MW) pour les modèles exportation (pour atteindre 29-30 noeuds). Ce sera quand même très pêchu comme motorisation. Concernant les SAM, la personne de la DGA avec laquelle j'ai parlé cet après-midi sur le salon laissait entendre que le passage à 32 missiles était une "modularité de conception". C'est à dire que il faut que cela soit prévu dès l'origine, sinon l'espace libre sera utilisé à d'autres fins. Sinon, on peut remarquer que si la protection anti-missile pose un peu question (pas de brouilleur prévu sur la FTI française pour l'instant, pas de lance-leurre anti-missile non plus, protection anti-aérienne courte portée absente), la partie ASM est très complète : sonar de coque, sonar trempé "Captas 4 Compact", torpilles, NH90, et même lance-leurre anti-torpilles. En fait, ils ont lu le forum AD et fait la super FLF ASM dont on parlait cet été sur le fil :-)
×
×
  • Créer...