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Hibernatus

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Tout ce qui a été posté par Hibernatus

  1. En cas de conflit Chine/USA (ce qu'à Satan ne plaise), je ne vois pas très bien par où pourrait transiter un quelconque commerce entre l'Europe et la Chine. Ah, peut-être par la Russ... oups, non, ça risque de pas très bien marcher. Avec la montée des tensions (et il y a d'autres nécessités, politiques, sociales et écologiques), il est nécessaire de recentrer au maximum les chaînes de valeur. Avec un inévitable surcroît d'inflation, forcément, mais c'est aussi le prix de la sécurité. Le profit court-termiste a tellement gangrené les esprits depuis des décennies que je ne suis pas très optimiste.
  2. "Fascisme" est devenue une catégorie essentialisante et fourre-tout qui ne signifie plus grand chose. On emploie "fasciste" pour "méchant", en gros, et on oublie complètement que le fascisme (bien différent du nazisme, du reste) est ancré dans une réalité historique non reproductible. On a le même problème avec des concepts creux comme le poutinisme, le trumpisme ou le macronisme: ce sont des auberges espagnoles où l'on met tout ce qu'on veut. Désolé pour le HS, j'arrête les frais pour ma part!
  3. Ce gars va laisser une belle trace dans l'histoire australienne. Je ne voudrais pas m'avancer, mais ça ne m'étonnerait pas que J-Y Le Drian ait bu à sa santé un apéro bien dosé en apprenant la nouvelle
  4. Jeffrey Sachs est un économiste ayant participé avec enthousiasme aux politiques ayant conduit au naufrage de la Russie dans les années 90. Ne déplacerait-il pas son propre sentiment de culpabilité en accusant son pays des pires turpitudes au lieu de questionner sa propre responsabilité professionnelle ?
  5. Ils sont rusés et sournois. Pas la peine de se salir les mains, il suffit de faire fuiter l'information : BHL est une baudruche infatuée d'elle-même et déjà prête à éclater. Se découvrir important au point de courir le risque d'assassinat par une puissance étrangère va être la piqure d'épingle qui va le faire exploser tout seul.
  6. On peut dire qu'ils ont le sens des priorités, les Iraniens! Pour le coup, ils nous rendraient bien service...
  7. Oui, mais à la lumière des évènements ukrainiens, on voit justement que les considérations de prestige ou de longueur d'attributs mâles ont encore un bel avenir chez Homo sapiens.
  8. À croire qu'ils n'ont pas assez de soucis comme ça . Ce serait vraiment une sacrée fuite en avant...
  9. Celle-là, je la retiens ! Même si, j'en conviens, ce n'est pas drôle du tout... Et je ne suis pas sûr qu'on ne suive pas ce chemin en France. Malgré tout, le système électoral américain a tout pour sembler étrange à tout Français normalement constitué, absolument étranger au fédéralisme. De plus, considérer intouchable une constitution de deux siècles et demi qui fait de ce système électoral un véritable fétiche nous semble encore plus absurde. Bon, je sais, on est à l'autre extrême, nous changeons de constitution tous les quatre matins...
  10. Moyen de "pression", je suppose ? Dans cet ordre d'idée, elles sont aussi médiatiques. J'ai bondi ce matin en écoutant un bulletin d'info (court) de France Culture : le SCAF est enfin relancé, "longtemps retardé par les réticences de l'avionneur Dassault". J'espère avoir mal entendu, les méninges encore embrouillées au réveil, et ne garantis pas l'exactitude mot à mot de mon compte-rendu. N'empêche que j'ai failli m'étouffer avec mon dentifrice.
  11. Oh, ça peut aller plus loin que ça ! Je me permet un petite digression histoire de tenter d'aérer l'ambiance : j'avais lu il y a pas mal de temps un roman de fantasy dont le sujet portait, librement interprété, sur les anciens Polynésiens. Plutôt pas mal, mais la version française était accablée d'une traductrice abominable. Bref, on s'y balançait force cailloux, flèches et sagaies, mais tous ces projectiles étaient présentés par la fameuse traductrice comme étant... des "missiles"
  12. Sans attendre le second tour en Georgie, les démocrates sont assurés de garder leur (courte) majorité au Sénat: https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/13/midterms-2022-les-democrates-rassures-apres-avoir-conserve-la-majorite-au-senat_6149636_3210.html
  13. Je comprends bien l'aspect symbolique de l'affaire, mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'un pays en guerre existentielle et en partie ravagé, dont l'économie ne tient que par la perfusion en continu de fonds occidentaux, possède une palanquée de projets plus prioritaires en matière de travaux publics. Par ailleurs, je me demande ce que peuvent penser de ce mur les volontaires biélorusses qui combattent dans l'armée ukrainienne ?
  14. Des Russes ont déjà tenté ce genre de coup un deux décembre et ça ne leur a pas porté chance...
  15. une fidèle métaphore du "russian way of war" démontré à l'envi depuis quelques mois...
  16. Le nouveau point de situation de Michel Goya : https://lavoiedelepee.blogspot.com/2022/10/missiles-menaces-et-mensonges-point-de.html
  17. Mais l'Europe a toujours eu des goûts de luxe en la matière...
  18. C'est bien sûr un témoignage personnel, à prendre avec l'esprit critique de rigueur. Mais si le dixième de ce que raconte ce monsieur sur la déliquescence et le dévoiement moral de la diplomatie russe (et du reste de l'appareil d'état) a ne serait-ce qu'une once de vérité... Et bien, c'est proprement hallucinant et carrément inquiétant . Pour rester sur une note plus détendue, je relève ce passage, peut-être biaisé par la traduction : S'il était prononcé par un Britannique rompu à l'exercice de l'understatement, le jugement serait vraiment des plus définitifs!
  19. C'est vrai que cet aspect des choses m'intrigue de plus en plus. Retirer Wagner d'Afrique serait assez piteux pour les ambitions géopolitiques russes sur le continent, mais l'y laisser risque d'être un luxe que la Russie ne pourra plus se permettre. En parlant du Canada pendant la guerre de Sept Ans, le ministre de la Marine Berryer disait: "Quand il y a le feu à la maison, on ne se préoccupe pas des écuries"...
  20. Hibernatus

    Présentation Tyler

    Fantasque Time Line, un projet uchronique développant les conséquences d'un refus de l'armistice par la France en 1940 : https://www.1940lafrancecontinue.org/ "Tyler" est le pseudo d'un des participants !
  21. Celui de Turenne était assez gentil comparé au "gast du Palatinat" ordonné par un Louvois autrement plus brutal en début de guerre de la Ligue d'Ausbourg. Des Allemands à la mémoire longue pourraient bien nous inculper pour crime contre l'Humanité. M'enfin c'est vrai qu'il est lassant de voir jouer au ping pong les turpitudes présentes et passées des uns et des autres chaque fois qu'on aborde et dénonce un comportement inqualifiable.
  22. Je n'aime guère Mme Truss, mais pour être honnête, j'ai bien peur que ce ne soit une pratique universelle. Il faudrait pouvoir comparer avec les autres départements ministériels de Grande Bretagne pour savoir si ceux de Truss ont vraiment exagéré. En tous cas, en tant que fonctionnaire français, je confirme que de telles pratiques restent hélas d'actualité chez nous, en dépit du vote presque unanime de la LOLF (loi organique relative aux lois de finance) en 2001 qui était censée rénover la dépense publique. Une large majorité d'engagements comptables et de crédits de paiement restent consommés dans les deux derniers mois de l'année. Il faut aussi convenir que la règle de l'annualité budgétaire n'est pas si facile à manier par les services dépensiers, surtout quand on la conjugue avec les exigences et les délais du droit des marchés publics.
  23. Bonjour la solidarité. Le jacobin que je suis fait beaucoup d'efforts pour admettre et comprendre le fédéralisme. Mais au bout du compte, on retrouve toujours des intérêts locaux qui tentent de tirer la couverture à eux au détriment de l'intérêt national. Bon courage pour construire une Europe unie et solidaire...
  24. On est dans un pur affichage idéologique. Apparemment, la mesure n'était pas réclamée par la profession et dans le meilleur des cas elle ne servira à rien. Par contre, politiquement, quel symbole ! Il plaira certes aux Brexiters hardcore, mais je doute qu'il enthousiasme les foyers qui voient exploser leur facture énergétique en particulier et le coût de la vie en général.
  25. Visionnaire, Lizz Truss revient sur une des timides tentatives de régulation financière adoptées par l'UE après la crise de 2008. Reprenons les vieilles recettes qui ont prouvé qu'elles débouchaient sur des catastrophes, cette fois, ça va forcément marcher... Je ne sais pas ce qui va ruisseler en Grande Bretagne, mais ça risque d'être de la sueur et des larmes. En espérant que ça n'aille pas jusqu'au sang. https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/09/23/londres-supprime-le-plafonnement-des-bonus-des-banquiers_6142952_3234.html "Londres supprime le plafonnement des bonus des banquiers Permise par le Brexit, la sortie de cette règle se veut le point de départ d’une dérégulation financière visant à attirer au Royaume-Uni les banques internationales. Les pionniers du Brexit en rêvaient, la première ministre britannique, Liz Truss, l’a fait. Vendredi 23 septembre, le gouvernement britannique a annoncé un premier pas vers plus de dérégulation financière, en supprimant le plafonnement des bonus des banquiers. « Une économie britannique forte a toujours nécessité des services financiers forts, a expliqué à la Chambre des communes Kwasi Kwarteng, le chancelier de l’Echiquier. Nous avons besoin que les banques internationales créent des emplois ici, investissent ici, et paient leurs impôts ici à Londres, pas à Paris, Francfort ou New York. » Le plafonnement des bonus avait été décidé par l’Union européenne (UE) en 2013, après la grande crise financière de 2008. L’objectif affiché n’était pas de réduire la rémunération des banquiers, mais de limiter leur prise de risques. La règle fixe les bonus à un maximum de 200 % du salaire de base. Avec le Brexit, le Royaume-Uni pouvait choisir de s’en éloigner. C’est désormais chose faite. Il ne s’agit que d’un premier pas. M. Kwarteng, lui-même ancien analyste financier à JPMorgan, une grande banque américaine, promet d’utiliser la flexibilité offerte par le Brexit pour continuer à déréguler la City. « Pour raffermir le statut du Royaume-Uni comme centre de services financiers mondial, je présenterai une série de réformes réglementaires dans le courant de l’automne », a continué M. Kwarteng dans son discours. « Cette décision va sans doute renforcer l’idée, ancrée fortement dans l’UE, que le Royaume-Uni post-Brexit veut devenir une sorte de Singapour-sur-Tamise », estime William Wright, le directeur de New Financial, un groupe de réflexion spécialisé sur les services financiers. Dans les milieux bancaires, mais aussi chez de nombreux régulateurs, ce plafonnement était très critiqué pour avoir été contre-productif. « Geste symbolique et rapide » Afin de maintenir les rémunérations au même niveau qu’avant, les banques ont dû… augmenter les salaires de base, tout en réduisant les bonus. Les grands établissements financiers se retrouvent donc avec une hausse de leurs coûts fixes. « Le plafonnement n’a jamais limité les rémunérations totales, ne faisons pas semblant du contraire », affirme M. Kwarteng. Pourtant, pas grand monde à la City ne demandait une telle réforme. S’il a beaucoup fait râler lors de son installation, le plafonnement est désormais une chose acquise à laquelle tout le monde s’est adapté. Au 31e étage d’une grande tour du quartier d’affaires de Canary Wharf, à Londres, deux banquiers d’affaires de haut niveau secouent la tête : « On n’a certainement pas fait de lobbying pour le supprimer. » Maintenant que les salaires fixes ont été augmentés, revenir en arrière serait compliqué. « Cela obligerait à baisser les salaires dans un premier temps, témoigne l’un d’entre eux. Qu’est-ce qu’on va faire ? Demander à nos équipes de déménager à Birmingham, où la vie est moins chère, en attendant qu’ils touchent leur bonus ? » Dans ces circonstances, pourquoi donc cette suppression du plafonnement, politiquement explosive, perçue comme un énorme cadeau aux banquiers ? « C’est un signal envoyé par le gouvernement pour annoncer qu’il est prêt à aller plus loin pour rendre la City concurrentielle, estime M. Wright. Le problème est que la vraie dérégulation est difficile à réaliser et que les régulateurs britanniques n’y sont pas nécessairement favorables. Alors que le plafonnement est un geste symbolique et rapide. » Preuve que le Brexit a écorné la toute-puissance de la City, M. Kwarteng s’agace ouvertement de la concurrence des places financières européennes. « Les banques sont inquiètes du poids fiscal qui pèse au Royaume-Uni. C’est pourquoi beaucoup de banques [se délocalisent] à Paris, où elles paient 30 % d’impôt », affirme-t-il, semblant faire référence au régime d’impatriation, qui permet d’exonérer fiscalement 30 % de la rémunération. Pas question pour lui de laisser l’image du centre financier britannique souffrir trop longtemps." Eric Albert(Londres, correspondance)
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