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Patrick

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Tout ce qui a été posté par Patrick

  1. Patrick

    [Rafale]

    Oui mais j'ai des questions quand même. 1: à quoi sert l'hypermanoeuvrabilité si l'avion ne peut pas préserver et reconstituer son énergie? Ne vaut-il pas mieux au contraire travailler les écoulements pour virer serré sans gaspiller du moment? 2: est-ce qu'ils auraient réussi à faire voler le Lampyridae vu sa formule aérodynamique bizarre et est-ce que son domaine de vol aurait été intéressant? En fait, ce sont deux concepts totalement opposés sur lesquels ils ont travaillés, et la suite de l'aventure leur a donné TORT, tout comme Have Blue chez les américains (n'oublions pas au passage l'origine russe des travaux sur le facettage) puisque: le F-117 était très technique à faire voler, extrêmement instable, et fragile, ce qui a causé des crashs les furtifs de forme sont devenus à la fois ronds et carrés, plus aucun matériel furtif n'emploie le facettage brutal, même le missile AGM-129 a été retiré par les Américains la poussée vectorielle représente un devis de poids élevé qui annule son intérêt en ce qui concerne les économies de carburant (un coup de gouverne équivalant à un coup de frein) même à supposer des situation très spécifiques bien d'autres avions ont démonté que le contrôle à basse voire très basse vitesse était possible sans TVC J'ajoute que la TVC qui devait normalement être assurée par les travaux l'Espagnol ITP sur l'Eurofighter (et qui refont la même chose sur le FCAS, coïncidence...) a été sabré parce que jugé trop cher, rendant du même coup obsolète la configuration canards à long bras de levier qui avait besoin de la TVC pour libérer tout son potentiel. C'est un désaveu direct de ce choix technique sur l'autel des prix. Tout le monde se paluche sur le Su-57 mais ça fait cher pour faire joli en meeting. Opérationnellement parlant, ça ne sert absolument à rien parce que personne de sensé ne s'ennuiera à se laisser entraîner dans une situation où la TVC deviendrait utile, et que même le BFM se gagne désormais au premier croisement, ne laissant pas le temps à la TVC de devenir utile.
  2. C'est même le PIF PAF. Pilotage Inertiel en Force. Pilotage Aérodynamique Fort.
  3. Vu que la normalisation avec le kosovo semble impossible en l'état notamment du fait que les problèmes viennent surtout du kosovo lui-même, et que la "centrale nucléaire" (de quel modèle? EPR?) sera clairement un pont trop loin du point de vue de beaucoup de gens présents sur le Danube en aval (imagine les commentaires: "les serbes ont accès à des matériaux radioactifs!" ou simplement "les serbes vont nous tenir en otage avec de l'électricité!") je pense que ce deal est quasi-sûr d'échouer. Comme en Irak. On est en train d'essayer de provoquer des crises de conscience dans la région du même ordre que celles ayant suivi la vente des Mistral à la russie en 2014, afin de pousser certains pays à nous acheter des choses en échange de notre retenue à vendre certaines autres choses à d'autres nations. Bon tu me diras les USA font pareil (cas des F-35 turcs-Grecs, mais aussi de bien d'autres matériels autrefois, parfois vendus à des nations ayant des rapports très peu cordiaux au niveau régional). C'est idiot parce qu'on sait comment ça a fini. On s'est fait rouler dans la farine et la perte du contrat Mistral n'a pas été compensée par nos voisins et partenaires, allant même jusqu'à une rupture (affaire des Caracal en Pologne). Que les conditions pour l'entrée de la Serbie dans l'UE soient déjà remplies. Ensuite on verra. On n'y est pas mais alors pas du tout. Et je te raconte pas non plus l'impact désastreux sur l'opinion publique en Croatie... Sa pensée est "trop complexe", ne l'oublie pas.
  4. Patrick

    [Rafale]

    Tu n'as pas assez trainé sur le forum!
  5. Patrick

    Mirage 2000

    Accessoirement c'est donc le 9eme client export pour le Mirage 2000. Egypte, Grèce, Inde, Pérou, Taiwan, Qatar, Emirats arabes unis, Brésil, Maroc. On aura finalement loupé l'Indonésie
  6. Patrick

    [Rafale]

    C'est connu l'affaire du Lampyridae...
  7. Patrick

    bonjour

    ...Et sinon dans la vie tu es éleveur de melons, c'est bien ça?
  8. Patrick

    Marine Néerlandaise

    Exactement. Une fois sa carrière politique terminée Macron devrait d'ailleurs se reconvertir en PDG de la Française des Jeux, il y a toute sa place. Ça serait un nom sympa pour une loterie, "le super en même temps".
  9. Patrick

    Marine Néerlandaise

    Pourquoi ils nous ont invités si tout ce qu'ils racontent est vrai? Parce que si le but était qu'on serve de faire-valoir pour légitimer une compétition déjà courue d'avance, c'était pas la peine hein. Entendons-nous bien: je comprends très bien les récriminations de Damen, ils ont perdu à domicile c'est pas drôle, c'est l'humiliation, la consternation... mais ils veulent dire quoi en fait? Que leur gouvernement est corrompu par la France? Enfin la partie sur la clause nordique machin truc bidule c'est à crever de rire. La France n'est pas assez nordique pour avoir le droit de gagner mesdames et messieurs! BON, parlons peu parlons bien: à votre avis en cas d'annulation du contrat, combien d'argent est-ce qu'on pourrait gratter cette fois ci? Non parce que ça pourrait devenir un super business plan! On va quelque part, on gagne, mais il fallait pas qu'on gagne en fait, du coup notre victoire est annulée en échange d'un chèque! Franchement, si on peut la jouer comme ça à chaque fois, moi je dis banco!
  10. Et je te dis que je pense que ça n'a rien à voir avec le jeu vidéo directement mais avec l'outil, l'environnement, etc, qui y sont liés. Le jeu vidéo apporte une appétence, une boucle action > récompense qui facilite l'assimilation des mécanismes de contrôle de l'IHM et de la représentation (spatiale notamment) dans l'environnement. Ça a un impact sur la mémoire musculaire, les réflexes conditionnés, mais pas forcément sur d'autres mécanismes, sauf à vraiment jouer à beaucoup de choses différentes réclamant une logique spécifique et un apprentissage particulier des contrôles à chaque fois. Autant dire que ce n'est pas la norme, c'est même le contraire qui est observé! Les manettes et les contrôles se ressemblent désormais toutes et tous! Alors certes ça aide l'utilisateur final dans un contexte d'emploi de manettes, boutons, etc, dont l'ergonomie se rapproche du jeu vidéo aussi bien que les menus des écrans tactiles se rapprochent de ceux des téléphones portables et tablettes (mais n'oublions pas le pourcentage important d'erreurs de frappe constatés avec le F-35 notamment) mais ces facilités ne remplacent pas la connaissance intime du fonctionnement de la machine, et même pire, induisent des réflexes conditionnés potentiellement néfastes. Tout au plus donc elles assistent l'apprentissage en simplifiant le transfert d'appétence d'un système de contrôle-commande vers un autre. Mais des gens qui sont super forts avec un clavier j'en connais d'autres: les pianistes par exemple. De même une caissière aussi est super forte avec la boutonique et les écrans tactiles, pourtant elle ne "joue" pas toute la journée. Un dessinateur compétent à la tablette ou palette graphique sera également plus à l'aise avec un écran tactile. Je pense franchement qu'attribuer automatiquement au jeu vidéo les vertus mentionnées n'a que peu de sens. En tant que médium, il contient certes des éléments qui nous intéressent, mais il ne les conditionne pas forcément. Tout comme il contient de l'art mais n'est pas nécessairement un art en soi, pour bifurquer vers un débat connexe qui repose un peu sur les mêmes prémisses. Je ne parlais pas de ça. Je parlais du moment où les gens qui ne sont pas directement impliqués dans leurs actions de combat voient les effets de leurs actions de combat. Dans l'artillerie comme au tir sportif existe la notion "d'aller au résultat". C'est-à-dire d'aller voir avec ses yeux ce qu'a donné l'action de tirer. Aujourd'hui avec la dissémination des images prises par drones, cette démarche est simplifiée, mais devient impersonnelle. Rajouter la massification de l'action de feu et ses cohortes d'images horribles c'est la garantie que des gens dont ce n'est pas le métier à la base ne vont pas gérer et finir par faire des conneries vis-à-vis d'eux-mêmes ou des autres.
  11. Ce que tu dis est intéressant mais à certains endroits seulement. Pour ce qui concerne par exemple la culture du matériel militaire, notamment au travers de la reconnaissance des formes, couleurs, marquages, de l'apprentissage des capacités intrinsèques des systèmes et des effets physiques cinétiques etc qui peuvent être restitués dans un environnement ludique tridimensionnel, oui le "jeu vidéo" peut aider avec l'apprentissage en jouant sur l'attention qui est portée au sujet. C'est clair. Je vois ça à mon niveau, des potes qui jouent à des Free to play bien connus arrivent parfois à reconnaitre aisément sur des vidéos de combat en Ukraine des engins que je ne connais ni d'Ève ni d'Adam. Bon pour l'historie de l'Ukrainien qui connaissait le point faible du char machin truc par contre, je pense surtout qu'il a eu du bol et qu'il mytho bien comme il faut pour la gloriole... Oui parce qu'il faut voir ce qu'on met derrière "jeu vidéo". Rien que sur la simulation de combat d'infanterie (pratique le cul posé dans son fauteuil) entre SQUAD ou ARMAIII d'un côté et CoD ou battlefield de l'autre, il y a un monde. Même punition pour les titres que je qualifierais de "simulations de randonneur armé" où tu passes 15 heures à cavaler dans la pampa sans croiser personne armé de ton flingot et de tes 7 cartouches en devant vérifier que t'as assez bu mangé etc et devant soigner tes bobos pour éviter de crever, ça ne rend qu'une partie infime de la réalité. Franchement des fois je me dis qu'un serious game sur la guerre, ça ressemblerait à rien. La partie type durerait 12 heures obligatoires, chaque micro blessure serait mortelle, le jeu se ferait uniquement en VR sanglé sur un tapis de marche dynamique, avec une tenue bardée d'électrodes bourrines pour te balancer des décharges simulant blessures et endolorissement. Là on aurait un environnement pseudo-réaliste oui. Sur l'acuité visuelle, le sens de l'observation, désolé mais je préfère une personne qui sache regarder le réel plutôt que des pixels pré-rendus sur un écran. Pourquoi? Parce que le rendu de ces pixels est similaire dans le jeu vidéo alors que même sur un écran restituant une vidéo on observe ce qui est réel au travers d'un écran. On est donc TRÈS loin de FFOMECBLOT avec le JV comparé à une tablette reliée à une caméra jour-nuit dans le monde réel. Le jeu vidéo n'est qu'un support numérique, un environnement de représentation, mais n'est pas une porte d'entrée crédible vers l'univers militaire. Ou du moins, si on trouve dans le jeu vidéo des "portes d'entrées", celles-ci ne sont pas consubstantielles au jeu vidéo en lui-même. Sauf peut-être pour des pilotes de drones, et encore, il leur faudrait une expérience du réel, du terrain, qui aurait couvert toutes les facettes du conflit. Ça ne veut pas forcément dire être en tenue de vol dans un conteneur sur une base aérienne avancée pour ne pas perdre le lien avec la réalité blablabla etc, mais juste avoir conscience des effets des armes, et être prêt à les employer, ce qui requiert une certaine dose d'endurcissement psychologique. Auquel cas ça ne concernerait donc qu'une minorité de joueurs. Pour te donner une image: Un mec qui fait à la fois du tir sportif à l'arme réglementaire, de la chasse, de la collection d'armes règlementaires, de la randonnée, du sport individuel idéalement de combat et du collectif idéalement impliquant un positionnement dimensionnel, et qui ait travaillé dans une charcuterie ou un abattoir, on en fait un soldat chevronné assez aisément, il a déjà pas mal de briques transposables. Un mec qui branle un joystick pour tirer sur des pixels dans ses jeux vidéo où il montre du talent pour le tir en déflexion, qui pilote en loisir un drone FPV de course, qui sait reconnaître des engins blindés même un peu exotiques au premier coup d'oeil grâce à ses sessions de warthunder world of tanks et autres armored warfare, mais est sédentaire et a besoin que son attention soit motivée par des trucs colorés qui bougent, et tremble de peur à l'idée de se faire mal, ça ne fera pas un très bon élément, même comme pilote de drone de guerre. À la fin c'est aussi une question d'appétence et de compréhension de ce qu'on fait et de pourquoi on le fait. Sans cet équilibre tu crées juste des types qui vont virer psychos à la suite du choc de réalité qu'ils vont subir. Pas une bonne idée pour tenir sur la durée.
  12. Ah mais je ne suis pas contre l'idée entendons-nous bien. Simplement je pense qu'ils ne comprendront pas ce qu'ils font. Et que ça aura un impact. Des drones en LEGO ça existe? Excellente idée que tu devrais breveter!
  13. Je lis. Et ça confirme. Les jeunes sont donc plutôt consommateurs de contenus liés à la guerre ; leur intérêt se porte aussi, et ce tout particulièrement dans la population masculine, sur les jeux vidéo de tir et de guerre. Un jeune sur deux (51 %) déclare y jouer souvent, et si l’on ajoute ceux qui reconnaissent y jouer rarement, ce sont les trois quarts des jeunes (73 %) qui jouent sur ce type de support (89 % des jeunes hommes). Si les femmes sont nettement moins attirées par cette pratique ludique, plus de la moitié d’entre elles (56 %) déclarent tout de même y jouer au moins rarement, et un petit tiers (31 %) souvent. Les jeux vidéo sont devenus un objet culturel de masse ; entre 2011 et 2022 le temps hebdomadaire moyen passé sur ces supports ludiques a augmenté de 6 h 40 à 9 h 25 parmi les 13-19 ans3 . Cette pratique ne concerne pas seulement les enfants et les jeunes : 40 % des joueurs sont des parents. S’agissant des jeux de guerre, il est avéré qu’ils véhiculent une vision de ses protagonistes, de ses procédés, de ses combats, et participent aux reconstructions mémorielles des conflits qu’ils prennent pour prétexte4 . Des jeux tels Battlefield 1942 (2002), Return to Castle Wolfenstein (2003), Brother in Arms (2005), Men of War (2009), Medal of Honor (1999) ou encore Call of Duty (2003), ont fourni nombre d’images et de représentations de la Deuxième Guerre mondiale, qui s’impose comme une matrice référentielle de la connaissance de la guerre conventionnelle dans les jeunes générations. Au cours de la période récente, plusieurs jeux de guerre ont mis en scène de nouvelles représentations du fait guerrier, incluant les violences associées à la guerre mais aussi le quotidien des soldats ou la représentation des civils, à l’instar du jeu This War of Mine (2014). (bon cela étant this war of mine c'est très bien, même si ça reste un peu n'importe quoi) Les jeux vidéo permettent au joueur de circuler à sa guise dans un univers complexe, où il va interagir avec des éléments, des situations et des protagonistes de l’histoire dans laquelle il est embarqué. En ce sens, tout comme les jeux de rôle, ils sont porteurs de valeurs, de discours, d’actions et de visions du monde5 . La publicité récente, diffusée sur les réseaux sociaux et lancée à l’initiative de la gendarmerie en vue de recruter les jeunes en s’inspirant des codes du jeu Call of Duty, témoigne de l’influence que peuvent avoir ces jeux dans la vie réelle, y compris au sein de l’institution militaire. Cet usage a pu être discuté et n’est pas sans faire polémique parmi les internautes6 . Cependant il est révélateur de l’influence que peuvent avoir les jeux vidéo non seulement sur les imaginaires mais aussi sur l’appréhension des réalités de la guerre. La frontière entre le virtuel et le réel peut même apparaître ténue. Ainsi, ce sont quatre jeunes sur dix (38 %), et un jeune homme sur deux (49 %) qui considèrent que les combats, l’armement, les menaces et les enjeux stratégiques tels qu’ils sont montrés dans les jeux vidéo de guerre sont conformes à la réalité. Cette proportion grimpe à 54 % parmi les jeunes qui jouent à des jeux vidéo de guerre. Cette activité ludique informe sur l’univers militaire. Elle est susceptible de rapprocher les jeunes du monde militaire et de renforcer leur intérêt pour l’armée française. C’est ce que pense une large majorité de ceux qui reconnaissent y jouer souvent (58 %), et près des deux tiers (63 %) des gamers masculins. En ce sens, il est indéniable que ces jeux occupent une place importante dans les vecteurs de socialisation militaire. Le jeu le plus plébiscité par les joueurs assidus est sans conteste Call of Duty (51 %), qui est cité loin devant Fortnite (28 %), et autant par les jeunes hommes que par les jeunes femmes (respectivement 50 % et 53 %). Le premier est un jeu de tir à la première personne se déroulant pendant la Deuxième Guerre mondiale, le second est un jeu en ligne coopératif de tir et de survie dont le but est de combattre des zombies et de défendre des objets à l’aide de fortifications. Il attire un public un peu plus féminin (32 % de jeunes femmes contre 26 % de jeunes hommes). On remarquera que le choix des jeux de guerre ne connaît pas de différences très marquées selon le sexe des joueurs. Le niveau d’études n’est pas non plus discriminant. En revanche, les jeunes se positionnant à gauche de l’échiquier jouent un peu moins à Call of Duty que les autres (43 % contre 51 % des jeunes se situant à droite et 48 % des jeunes ni à gauche ni à droite). Aux imaginaires véhiculés par le cinéma, les séries télévisées et les jeux vidéo s’ajoutent ceux auxquels la technologie numérique récente permet d’accéder, notamment au travers de l’expérience des métavers, ces réseaux d’environnements virtuels « 3D » au sein desquels plusieurs personnes peuvent interagir et faire vivre des avatars (identité numérique) les incarnant. Les possibilités données par l’accès à des mondes numériques, nés dans la science-fiction et notamment à partir du roman Snow Crash (1992) de l’écrivain Neal Stephenson, brouillent les frontières entre vie réelle et vie virtuelle et font l’objet de débats sur leurs conséquences en matière de socialisation, de développement psycho-affectif personnel et de rapport au monde des individus qui s’y projettent7 . Dans notre enquête c’est une petite moitié des jeunes (46 %) qui reconnaît avoir déjà visité des mondes virtuels et créé un avatar, et 20 % qui ne l’ont pas fait aimeraient le faire. L’importance de ces chiffres révèle l’impact que ces nouvelles technologies ainsi que ces nouveaux modes de socialisation, ont sur la jeunesse. Certes, un petit tiers (31 %) se démarque de ces aspirations mais cela reste une minorité. Bref. Non seulement les djeuns sont complètement teubés, mais même les auteurs du rapport ne comprennent pas ce qu'ils écrivent. Parce que là j'en déduis que seulement 23% des djeuns et autres zoueurs de zeux vides et hauts (je plaide cependant coupable) sont susceptibles de ne pas laisser leur expérience vidéoludique influer sur leur perception du réel. Bref, la conscription? Mauvaise idée. Parce qu'à part les quelques jeunes chasseurs et tireurs sportifs, je pense que le vivier de gens dont le cerveau n'est pas en option est assez ténu.
  14. J'ai beau être favorable à l'implication directe des soutiens de l'Ukraine, ce sondage relève d'un gigantesque bullshit de compétition. Ou alors ils ont demandé à Toto et Doudou 13 ans et demi et fans de call of duty, qui imaginent qu'à la vraie guerre quand tu meurs tu respawn pour la partie suivante.
  15. Merci Test. Je comprends ton point de vue. Les actions des Serbes dans d'autres états, dont évidemment la Croatie, ont été inacceptables et ne permettent pas de rétablir une confiance qui peut s'effriter à chaque instant. J'ai en revanche toujours du mal à accepter la situation vécue par les Serbes du Kosovo. Je regarde peut-être les choses de façon trop naïve, je ne sais pas. Mais la situation a l'air insoluble, au moins à court terme. Le temps guérit tout, mais il faut laisser du temps au temps.
  16. (Suite cause problème de cache) - Le commentaire de l'ambassadeur d'Allemagne hier lors du briefing à l'ONU est honteux, sinon elle est clairement, quel est votre subconscient, a-t-elle dit lorsque le représentant de la Hongrie a annoncé que ce n'était ni le moment le plus intelligent ni le meilleur, ils n'ont pas dit que cela Ce n'était pas pour le peuple serbe ou la République de Srpska, mais elle a dit, dit-elle, ce n'est jamais l'heure pour la Serbie, mais c'est l'heure pour vous, vous n'avez pas commis de génocide. Tout peut être inversé dans le monde moderne, mais tout. Et je suppose qu'ils pensaient que tout le monde tremblerait de peur et s'inquiéterait de sa position, parce que les gens ne connaissent pas le peuple serbe. Et ce jour-là, lorsque vous adopterez cette résolution, si vous l'adoptez, ce jour-là aussi, nous vous montrerons combien nous sommes fiers et que vous ne nous soumettrez jamais et que le peuple serbe n'acceptera jamais rien de ce que vous faites. Pressions, chantages et accusations insensées. Partout, nous mettrons en valeur nos drapeaux, nos symboles nationaux. Pour leur montrer qu’ils ne pourront jamais détruire la Serbie et le peuple serbe, quels que soient leurs efforts. Ce que nous devons faire, à la suite des incidents survenus les deux jours précédents à Novi Pazar, c'est maintenir la paix à tout prix avec nos frères bosniaques. Et pourquoi sont-ils des coupables, ils sont simplement obligés d'écouter, dit le président de la Serbie. - Pour nous enlever le cœur et laisser la cicatrice la plus lourde sur l'âme du peuple serbe, ils pourront voir qu'ils ne pourront jamais soumettre le peuple serbe épris de liberté, et notre drapeau tricolore ne sera pas seulement porté dans notre cœurs, mais il sera le drapeau le plus populaire au monde entier. Vive la Serbie, a conclu Vučić. Discours de Milorad Dodik - Ils veulent qualifier la question de Srebrenica de génocide. Premièrement, j'ai dit et je dis publiquement que le génocide n'a pas eu lieu, que le génocide était une forme inventée dans laquelle ils ont tenté de diaboliser l'ensemble du peuple serbe et, par le biais de verdicts individuels des tribunaux de La Haye, de le transférer à la responsabilité collective. de ce seul peuple, le peuple serbe. - Bien entendu, je ferai tout pour convaincre le président Vučić d'ici le 5, lorsque nous aurons notre parlement, de soutenir toutes les décisions que la Republika Srpska entend prendre. Nous pensons qu'il s'agit d'une destruction directe de la possibilité de vivre ensemble en Bosnie-Herzégovine, que cet acte fictif aux Nations Unies a été envoyé sans le consentement des autorités de Bosnie-Herzégovine pour se présenter faussement comme représentant la Bosnie-Herzégovine, ce qui n'est bien sûr pas le cas. . Ils ne représentent que la partie musulmane ou bosniaque et sont directement dirigés contre la Republika Srpska et le peuple serbe. Il a annoncé l'organisation d'un meeting de protestation à Banja Luka les 18 et 19 avril. "L'Assemblée nationale prendra des décisions. Je pense que s'il y a une décision basée sur cela et qui, je le répète, est prise sans procédure, la Republika Srpska quittera le processus décisionnel en Bosnie-Herzégovine, et je ne le pense pas. Je ne vois aucun sens à rester partie intégrante de la Bosnie-Herzégovine. Nous chercherons et régulerons notre statut de manière à essayer de continuer par nos propres moyens. Parce que si quelqu'un essaie constamment de rejeter la faute sur une nation et exige que nous vivions avec elle, c'est vraiment quelque chose d'absurde et ne mène à aucune réconciliation", a déclaré Dodik. Il a souligné qu'environ 3 500 Serbes et 4 100 Bosniaques avaient été tués à Srebrenica. "Les souffrances des Serbes sont rejetées en tant que telles, et l'histoire des souffrances des Bosniaques n'est que favorisée. Il s'agit d'une spéculation et d'une fraude qu'ils ont inventées pour justifier les bombardements effectués par l'OTAN malgré les décisions du Conseil de sécurité et d'autres institutions compétentes. Tout est fait en ignorant les faits historiques et les faits sur le terrain, et bien sûr sans le désir de construire un avenir moderne", a déclaré Dodik. Le Président Dodik a remercié le Président serbe Aleksandar Vučić pour avoir aidé à résoudre ce problème. "Bien sûr, je ferai tout pour convaincre le président Vučić de soutenir toutes les décisions que la Republika Srpska prendra sur cette question d'ici le 5 mai, lorsque nous aurons notre Parlement de Pâques. Le président Vučić n'a pas pu traiter de cette question, je lui en suis reconnaissant, car je sais que ce n'est pas comme autrefois, lorsque nous sommes venus ici et pour des choses mineures, il y avait moins de volonté d'aider et de comprendre la Republika Srpska,'' dit-il, c'est Dodik.
  17. Le contexte est plus global, ce n'est pas si simple. Merci. Le texte est un peu cryptique quand même... Pas très compréhensible. Capture d'écran: Traduction: Vučić: Le peuple serbe n'acceptera jamais les pressions et les accusations insensées Le Président de la Serbie Aleksandar Vučić, la Présidente de l'Assemblée nationale Ana Brnabić et le Ministre des Affaires étrangères Ivica Dacić ont rencontré aujourd'hui à Belgrade le Président de la République Srpska Milorad Dodik, la députée serbe à la présidence de Bosnie-Herzégovine Željka Cvijanović et la Présidente du Parlement national. Assemblée de la RS Nenad Stevandić. - Aujourd'hui, j'ai parlé avec le président de l'Assemblée générale des Nations Unies. Lundi, j'enverrai un envoyé spécial au président de l'Assemblée générale des Nations Unies avec ma lettre et lui demanderai d'examiner attentivement la violation de toutes les procédures. En effet, le Conseil de sécurité a l'obligation de traiter la question de la Bosnie-Herzégovine conformément à la Charte des Nations Unies, car il s'agit toujours d'une région instable, car il y a toujours des forces internationales là-bas, même ce qu'ils appellent un haut représentant, sinon , il n'existerait pas et ils ne l'enverraient pas, dit le président de la Serbie. - Pourquoi je dis ça ? Parce qu’ils veulent déplacer le vote du Conseil de sécurité vers l’Assemblée générale des Nations Unies vers quelque chose dont dépend la préservation de la paix, ils veulent déplacer l’histoire vers la culture de la paix et la culture du souvenir. Ensuite, ils ont également violé le deuxième point selon lequel les deux tiers sont requis précisément parce qu'il s'agit de quelque chose qui peut menacer ou préserver la paix, a poursuivi Vučić. - Ce sont donc des raisons de procédure. Des raisons essentielles, je dirais. Je poserais 3 questions à tout le monde de l'OTAN, car il est clair que les principaux sponsors sont les pays de l'OTAN plus le Rwanda, donc les principaux sponsors sont les grandes puissances, l'Allemagne sous le numéro 1, la Grande-Bretagne, l'Amérique, la France, tous les autres, la Turquie. , bien sûr. Je suppose que ce n'est pas facile pour eux de parler des Arméniens, alors ils ont traité avec les Serbes et tous les autres. Dix-sept d'entre eux au total, y compris la Slovénie, j'imagine qu'ils ont laissé de côté les Croates et quelques autres qui seront très bruyants, mais pour qu'ils n'aillent pas jusqu'à nous humilier, pour qu'on ne puisse pas parler sur Jasenovac et tous les autres sites d'exécution serbes. Alors ma question à eux tous, et maintenant ? C'est ma première question. Vous fêtez votre 29e anniversaire, ce n'est donc même pas un anniversaire rond. Et pourquoi tu n'as pas 28 ans ? Pourquoi tu n'as pas 25 ans ? Pourquoi tu n'as pas 26 ans ? Pourquoi n'as-tu pas attendu 30 ? - J'espère qu'il me répondra, mais comme je n'obtiendrai pas cette réponse avec tout mon espoir, je te le dirai tout de suite. Parce qu’ils savent qu’ils auront moins de gouvernements pour le soutenir l’année prochaine qu’aujourd’hui ? Parce que le Sud gagne de plus en plus de place dans le monde, les pays s’affranchissent des contraintes coloniales, ils ne les serviront plus et ne les écouteront plus comme ils les écoutaient autrefois, et c’est une des raisons. Ma deuxième question est de savoir si cette résolution divisera davantage les peuples et les pays du monde ou sera-t-elle unanime comme chaque fois qu'elle a été adoptée ? Je veux juste que vous sachiez. La résolution sur le génocide ou l'holocauste visant à le limiter au peuple juif date de 2005, car les Allemands n'ont pas été déclarés nation génocidaire à cause de ce qu'ils ont fait à Kragujevac, Kraljevo ou Jajinci, mais uniquement à cause de ce qu'ils ont fait aux Juifs. C’est pourquoi ils ont toujours été adoptés à l’unanimité. Pensez-vous vraiment que cela sera adopté à l’unanimité ? La Republika Srpska ne fait pas partie des Nations Unies. La Republika Srpska n’est pas écoutée, même en Bosnie-Herzégovine, alors qu’elle a une position différente et qu’elle ne la respecte pas. Et la Serbie utilisera des moyens politiques pour s'opposer à tous les pays de l'OTAN, de la Turquie à l'Allemagne, sachant que nous savons que nos chances sont minimes, mais nous nous battrons jusqu'au dernier moment. Le Président Dodik a demandé à la Serbie de se battre, nous nous battrons jusqu'au dernier moment et pour chaque vote. Et puis vous justifiez comment vous avez pris la décision, qui sera de 65 pour, en comptant tous ces pays, européens, ceux qui contrôlent en Océanie, ceux qui contrôlent sur le continent nord-américain et une partie des pays islamiques. Partie. Parce que certains n’iront certainement pas du côté des colonialistes et de ceux qui pensent pouvoir dominer le monde avec leurs diktats. Et que ferez-vous lorsque vous n’obtiendrez que 10, 15 ou 20 voix de plus que ceux qui sont contre. Votre seul adversaire est la petite Serbie. La Russie ne disposait que de sept voix à l'Assemblée générale. Je vous le dis maintenant, nous allons en avoir bien plus encore. Ma troisième question est : que faites-vous dans la région ? Quelle est la signification - dit Vučić et poursuit : - Dites d'abord aux Serbes de Bosnie-Herzégovine : non, nous ne serons pas avec vous, vous êtes une nation génocidaire, et dites à vos voisins de Serbie : eh bien, cette partie de l'autoroute ne nous intéresse pas et nous pouvons créer une seule voie. pour vous les génocidaires, et nous serons très bien et honnêtes d'aller dans ces deux autres voies. Ou diriez-vous : non, ça n’a pas d’importance, c’est vraiment un rapport au passé ? Le président Dodik a dit des choses difficiles, de grandes choses, j'ai demandé aux dirigeants de la Republika Srpska de réfléchir chaque jour, de réfléchir, de voir ce qu'ils doivent faire, que nous devons essayer à tout prix de préserver la paix, l'ordre international, de ramener notre droit international est le seul obstacle à leur violence globale, la violence des puissants qui veulent se laver de diverses choses dans le monde moderne d'aujourd'hui, mais nous travaillerons certainement quotidiennement.
  18. À toi ça ne parait pas délirant. Mais aux Croates ça doit paraître d'un cynisme achevé. Je ne suis pas d'accord. Rien de ce que les chinois et les russes peuvent offrir aujourd'hui à la Serbie n'arrive à la cheville d'un Rafale même F3R, même avec PESA, même sans OSF ni DDM, et avec seulement des MICA d'ancienne génération. Et s'il faut améliorer ces avions, ce sera très facile. De ton point de vue combien d'années prendrait la normalisation des relations entre la Croatie et la Serbie? Que pense-tu de la situation des Serbes du Kosovo? Certains Serbes m'ont déjà dit que pour eux le Kosovo était l'équivalent de l'Alsace-Lorraine pour la France, et que le souvenir des exactions de l'UCK était encore vif. Crains-tu pour les Croates de Bosnie? Bien résumé. C'est un sac d'embrouilles. Notre vente à la Croatie nous a arrimés dans la région à la position Croate. Nous ne pouvons pas, sans délégitimer un client, qui plus est de l'état Français directement puisque les avions ont été prélevés sur ceux des forces Françaises, aller armer un voisin instable à souhait, et où le ministre de la défense se ballade avec un patch "Z" en soutien à la russie... Ah, au fait: https://www.pbs.org/newshour/politics/serbia-receives-another-arms-delivery-from-russia-despite-international-sanctions-over-ukraine La Serbie reçoit une nouvelle livraison d'armes de la Russie malgré les sanctions internationales sur l'Ukraine Politique Feb 14, 2024 6:22 PM EDT BELGRADE, Serbie (AP) - La Serbie a reçu une nouvelle livraison d'armes de la part de son allié russe, malgré les sanctions internationales imposées à Moscou pour son invasion massive de l'Ukraine. Le président populiste serbe Aleksandar Vucic a présenté mercredi un système russe anti-drone de brouillage électronique appelé Repellent qu'il a récemment déclaré "être entre nos mains". Il s'est exprimé avant la fête nationale de la Serbie, jeudi. "Voici le Repellent. Il n'est pas aussi puissant que Krasukha, mais il est excellent", a déclaré M. Vucic, faisant référence à un système russe de guerre électronique basé au sol. La livraison est arrivée en Serbie il y a quelques mois, bien que l'espace aérien du pays soit presque entièrement entouré par des États membres de l'OTAN qui ont accepté les sanctions occidentales contre la Russie. La Serbie est le seul pays européen à avoir refusé de s'aligner sur les sanctions de l'Union européenne à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie il y a deux ans. C'est également le seul pays européen qui continue à signer des accords de coopération avec Moscou. La Serbie s'est vue signifier que si elle voulait rejoindre l'UE, elle devait se conformer aux sanctions. La majeure partie du récent renforcement militaire serbe provient de la Russie. D'autres matériels proviennent de la Chine ainsi que de certains fabricants d'armes et d'avions européens. La plupart des propos de M. Vucic sur les menaces potentielles se sont concentrés sur le Kosovo, une ancienne province serbe qui a déclaré son indépendance après l'intervention de l'OTAN pour mettre fin à une répression serbe sanglante contre les séparatistes d'origine albanaise en 1999. "Si quelqu'un essayait de mener une agression contre la Serbie comme cela s'est produit en 1999, il ne pourrait techniquement pas le faire de la même manière", a déclaré M. Vucic. "Ils devraient attaquer de l'extérieur, à distance, depuis l'Adriatique ou la Méditerranée, avec des missiles de croisière. Y'a trop d'inconnues dans cette affaire pour aller placer des Rafale en Serbie. C'est comme pour l'Iraq. C'est malheureux mais c'est comme ça.
  19. Patrick

    Marine Grecque

    Remarque, un design qui mélange le Delta IV et le Seawolf, ça pourrait marcher... Il faut en parler à Albanese.
  20. Ou comment ne pas oublier que les USA ne sont pas amicaux et qu'ils conservent cette position depuis bien trop longtemps... Clairement. Mais ce n'est pas tout. Il va falloir être TRÈS vigilants parce que les américains ont clairement le nucléaire français en ligne de mire dans le cadre du renouveau de ce nucléaire au niveau européen. Voir le cas des turbines Arabelle d'Alstom, toujours pas réglé. Que de temps perdu à essayer de nous trouver des amis... Américains, puis allemands, russes, japonais...
  21. Comment ils comptent gérer le Polonium-210 gazeux qui est généré par les réactions avec la couverture en plomb-bismuth? Comment ils comptent le redémarrer si le réacteur s'arrête et que le plomb se solidifie? Je hais cette filière. Ce genre de systèmes sont aux Réacteurs à Neutrons Rapides ce que sont des vélos à roulettes pour enfants conduits à contresens de nuit sur l'autoroute... Ça a l'air plus sécurisé, ça ne l'est pas du tout...
  22. Et oui. Mais pourquoi pas après-tout? Tirer plus loin c'est aussi tirer de plus loin, et être plus à l'abri donne du crédit à l'option d'un engin plus volumineux et moins pratique. Pour ça que je parlais des obus à statoréacteur développés par NAMMO plus haut. Même s'il reste à voir le prix par rapport à une roquette de même portée (150km et +) Mais l'engin porteur en emportera forcément moins que des obus et des charges modulaires. Il peut progresser en précision statistique mais difficilement en portée sauf avec des obus propulsés et/ou planants. Or, au-delà du fait que ça transformerait les obus en roquettes, si à terme la V/o n'est plus un souci alors même le 52 calibre pourrait devenir hors de propos, un truc entre 39 et 52 (L44?) pouvant alors suffire. Enfin bon, tout ça est encore un peu flou.
  23. @fraisedesbois Cette vidéo de Terra Bellum te semble-t-elle factuelle?
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