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Otages Français au Sahel


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Deux Français identifiés au sein d'AQMI au Nord-Mali.

C'est une simple photo, mais elle illustre, pour la première fois, des craintes qui, à ce jour, n'avaient jamais pu être démontrées : la présence de nationaux français au sein des katibas (brigade combattante) d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), opérant essentiellement au nord du Mali, l'Azawad, une région aujourd'hui sous le contrôle de groupes djihadistes et de rebelles touareg.

Suite :

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/09/28/deux-francais-identifies-au-sein-d-aqmi-au-nord-mali_1767174_3212.html#ens_id=1632216&

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Urgent:le Maghreb devient un hub terroriste

www.cridem.org/C_Info.php?article=634822 et www.slateafrique.com/95567/le-maghreb-devient-un-centre-pour-le-terrorisme-islamiste

03-10-2012 10:45

Le Maghreb devient un centre pour le terrorisme islamiste.

Les jihadistes sont un grand danger pour la région du Maghreb arabe, qui est en train de devenir un centre pour des "terroristes", a déclaré le président tunisien Moncef Marzouki, dans une interview à un journal saoudien mardi.

"On dirait que le centre pour une partie des jihadistes -- entre guillemets le mouvement terroriste -- se déplace maintenant d'Afghanistan et du Pakistan vers la région du Maghreb arabe et le grand danger est à nos portes", a déclaré le président tunisien, depuis New York, au journal al-Hayat, basé à Londres.

Selon lui, "il y a un problème sécuritaire qui menace toute la région du Maghreb arabe". En Tunisie, "le nombre des (salafistes jihadistes) actifs qui représentent un danger est estimé selon la police à 3.000. Ils sont tous connus et repérés", a assuré M. Marzouki.

Le 14 septembre, des manifestants qui dénonçaient un film islamophobe produit aux Etats Unis, pour la plupart issus de la mouvance salafiste jihadiste dirigée par Seif Allah Ibn Hussein, alias Abou Iyadh, ont attaqué l'ambassade américaine à Tunis.

"Je demande pourquoi Abou Iyadh n'a pas été arrêté jusqu'à présent", a lancé M. Marzouki, un homme politique de centre gauche, semblant ainsi critiquer le gouvernement dominé par ses alliés islamistes du parti Ennahda. Le gouvernement tunisien a été accusé pendant des mois de complaisance à l'égard de la mouvance jihadiste. Après l'attaque de l'ambassade américaine, plusieurs responsables ont promis de sévir contre ces groupuscules.

"Ces gens-là représentent un danger non seulement pour Ennahda mais aussi pour les libertés publiques dans le pays et pour sa sécurité", a ainsi déclaré à l'AFP le chef du parti islamiste au pouvoir, Rached Ghannouchi.

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Urgent:dossier sur Ould Hamaha,d'Ansardine

04-10-201218:45

Mali: le djihad du 'Barbu rouge'.

Le "Barbu rouge" fait peur. Il le sait et s'en délecte. Avec sa barbiche teinte au henné, sa kalachnikov en bandoulière et ses appels au djihad "sans fin et sans limite dans le monde", Oumar Ould Hamaha, 47 ans, est le plus mystérieux des chefs islamistes armés qui font régner la terreur dans le Nord malien.

Son visage est apparu au grand public le 1er avril dernier, lors de la prise de Tombouctou. Ce jour-là, perché sur un pick-up, il harangue la foule en français : "Nous nous battons au nom de l'islam et nous allons pratiquer la charia au Mali", martèle ce porte-parole autoproclamé d'Ansar ed-Dine (Défenseurs de la religion), un mouvement salafiste majoritairement touareg, lié à Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi).

Depuis le mois d'août dernier, Ould Hamaha a gravi les échelons : il est désormais au Mali le chef d'état-major (commandant militaire) du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), autre organisation terroriste satellite d'Aqmi.

La mutation du personnage témoigne de l'étroite imbrication entre ces trois groupes djihadistes. "Ils agissent de manière conjointe, explique un observateur originaire du Nord malien. Aqmi, la maison mère, a tout d'abord dépêché Ould Hamaha auprès d'Iyad ag Ghali, leader d'Ansar ed-Dine, afin de rallier à sa cause des combattants issus des communautés touareg et arabe.Aujourd'hui, Oumar joue le même rôle au Mujao pour enrôler des recrues originaires de toute l'Afrique de l'Ouest."

Car le Mujao, révélé au grand jour dans le courant de l'année 2011, est en fait la "légion étrangère" d'Aqmi, chargée d'exporter le djihad dans les autres pays d'Afrique subsaharienne. Ce qui explique sans doute pourquoi Ould Hamaha a menacé d'attentats suicides les Etats qui soutiendraient une opération militaire de reconquête dans le Nord malien. Et l'objectif de cette internationale terroriste est bien d'instaurer un califat sur toute la zone sahélo-saharienne.

Mais qui est vraiment Oumar, ce chef de guerre que ses combattants surnomment "Hakka" pour sa dextérité à manier le fusil d'assaut AK 47 ? Oumar Ould Hamaha est né en 1965 à Bèr, localité perdue dans les sables, à l'est de Tombouctou. Il est issu d'une famille nombreuse de nomades berabiches (communauté arabe malienne). Son père est "goumier", c'est-à-dire chamelier, dans une unité mobile de l'armée. Dans les années 1980, Oumar fait ses études à Tombouctou, au collège, puis au lycée franco-arabe. Plusieurs de ses anciens camarades se souviennent d'un "élève brillant, très pieux mais qui s'intéressait à tout, notamment à la philosophie".

Le jeune homme, qui parle arabe, français et songhaï, décroche le baccalauréat en 1984, mais renonce à s'inscrire à l'université. Il choisit d'aller étudier le Coran dans une madrasa en Mauritanie. A son retour à Tombouctou, en 1990, c'est un autre homme, entièrement voué à l'islam. Il va d'ailleurs trouver l'imam de la grande mosquée de la ville aux 333 saints pour obtenir le droit d'y prêcher... Refus poli, mais ferme.

"Nous sommes prêts à mourir en martyrs"

A la même période, le Nord malien s'embrase : les Touareg et certains clans arabes se soulèvent contre Bamako. L'un des frères d'Ould Hamaha, Bakar, membre du Front islamique arabe de l'Azawad (Fiaa), est tué par l'armée malienne. Oumar, lui, disparaît dans la nature, afin d'échapper à la répression. C'est durant ces années de clandestinité qu'il verse dans le salafisme, au contact de prédicateurs pakistanais qui arpentent la région. A-t-il séjourné un temps en Afghanistan, "seul pays à avoir véritablement pratiqué l'islam, avec les talibans", selon lui ? Mystère. On retrouve sa trace au Sahel dans les années 2000.

Il a rejoint Aqmi, comme lieutenant de Mokhtar Belmokhtar, émir de la brigade Al-Moulathimin (les Hommes au turban), qui s'enrichit grâce aux trafics et aux enlèvements d'Occidentaux. En 2010, "Hakka" figure parmi les principaux orateurs lors d'un rassemblement djihadiste tenu dans une zone montagneuse restée secrète, quelque part au Sahara. Une vidéo de cette réunion avait été diffusée sur Internet quelque temps plus tard par Al-Andalus, la "société de production" d'images d'Aqmi.

Selon plusieurs sources, c'est Belmokhtar qui aurait poussé, ces derniers mois, Ould Hamaha à la tête de la branche militaire du Mujao. Le groupe, qui compte plusieurs centaines de combattants aguerris, retient en otages trois ou quatre diplomates algériens (un doute subsiste sur l'exécution de l'un d'entre eux, annoncée le 2 septembre dernier).

Ces derniers temps, le nouveau chef d'état-major sillonne le Nord malien, escorté par un petit détachement de véhicules 4 x 4. Un jour à Tombouctou, un autre à Douentza (dans le centre du pays), occupée depuis le 1er septembre, ou encore à Gao, que le Mujao a mise en couple réglée. Le "Barbu rouge" justifie au nom de la charia les atroces châtiments corporels infligés aux civils : flagellation pour les consommateurs d'alcool et de tabac, lapidation à mort pour un couple non marié, amputation de la main droite pour les voleurs, ainsi que du pied gauche pour les bandits de grand chemin...

Face à l'intervention militaire annoncée au Mali, Ould Hamaha promet "le sabre" aux "mauvais musulmans" et aux Occidentaux : "Nous sommes prêts à mourir en martyrs." Funeste présage.

www.cridem.org/C_Info.php?article=634877

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Urgent:une radio privée malienne interview le chef militaire du MUJAO

www.cridem.org/C_Info.php?article=634914 et maliactu.net/mali-interview-du-chef-detat-major-general-du-mujao/

05-10-201218:31

Mali : Interview du Chef d’état Major Général du MUJAO - [Vidéo]

Dans cet entretien exclusif, le premier du genre accordé à une radio privée de la capitale, le patron de la sécurité du MUJAO, M. Oumar Ould Hamaha, parle sans détour de leurs forces, de la cohabitation avec les populations, de la vie moins chère, de l’équité, de la justice. Et pour l’application de la charia, l’homme est on ne peut plus claire : elle sera totale.

Parlant des non musulmans, le chef d’état major général du MUJAO est plus conciliant et parle même de frères et non d’ennemis. Entretien.

A mes nos frères non musulmans, qu’ils sachent que nous sommes tous fils d’Adam et ne sont pas nos ennemis, dixit Oumar Ould Hamaha

Radio « Nièta » : Vous êtes aujourd’hui chargé de la sécurité du MUJAO. Est-ce que la sécurité des populations et des villes que vous occupées sont réelles, voire garanties ?

M. Oumar Ould Hamaha : Gao est en sécurité par ce que nos éléments y patrouillent. Il y a des patrouilles permanentes de jour comme de nuit. Dieu merci, les Moudjahidines s’entendent bien avec la population. Je vous invite à demander aux populations, elles sont bien placées pour vous répondre.

Radio « Nièta » : Est-ce que la population est d’accord avec l’application de la charia ?

M. Oumar Ould Hamaha . La charia est une imposition divine. Nous nous sommes des serviteurs y compris les Jihaddistes ainsi que les populations et toute l’humanité. Et c’est aux esclaves de se soumette à son seigneur. La charia est une imposition divine. Si la population l’accepte ou pas, nous sommes là pour l’appliquer comme Dieu l’a dit dans le Coran qui est une imposition divine. Je sais qu’il y’a des bonnes personnes, pieuses qui l’acceptent, mais par contre, il y a d’autres qui vivent de vols, de pillages, de cambriolages qui ne l’acceptent parce que c’est contre leur mode de vie.

Radio « Nièta » : Nous avions reçu ici à Bamako des gens dont le pied ou la main a été amputé et qui soutiennent qu’il n’ya pas de preuve contre elles. Quand dites-vous ?

M. Oumar Ould Hmaha : D’abord, il faut savoir que nous pratiquons la charia après avoir eu des preuves concrètes ainsi que des témoins. Et lorsque nous vous prenons la main dans le sac, l’application de la charia sera indiscutable. Nous n’avons jamais pratiqué la charia sans jugement et il faut la personne reconnaisse les faits. Vous savez tous ceux qui ont été châtié selon la religion musulmane l’oint été avec des preuves irréfutables contre eux.

Radio « Nièta » : Des rumeurs persistantes font état que les éléments du MUJAO ne sont pas des maliens, y compris vous. Que répondez-vous ?

« Je suis malien. Cela ne souffre d’aucun doute »

M. Oumar Ould Hamaha : Demandez à l’administration territoriale, elle me connaît car depuis le régime du Général Moussa Traoré, à ceux sont là-bas, tous me connaissent. En clair, je m’appelle Oumar Ould Hamaha. Je suis né le 5 juillet 1963 à Kidal. Et j’ai obtenu mon BAC en 1984 à Tombouctou. Vous pouvez demandez aux membres du gouvernement ainsi qu’à mes promotionnaires. Ils sauront vous répondre. Je suis un malien cela ne souffre d’aucun doute.

Radio « Nièta » : EST-CE vous êtes prêts pour le dialogue ?

« Nous sommes prêts pour le dialogue… »

M. Oumar Ould Hamaha : Bien sur que nous sommes prêts pour le dialogue. Ce que nous avons toujours prêché et sommes prêts à dialoguer avec qui que ce soit ou même négocier et même si Obama venait nous voir, nos portes lui seront ouvertes à plus forte raison nos frères musulmans du Mali.

Radio »Nièta » : Etes-vous pour la partition du pays comme els gars du MNLA le demandent ?

Oumar Ould Hamaha : Nous sommes contre la division du Mali. Je l’ai toujours dit et vous pouvez écouter tous mes discours notre position n’a pas changé et changera pas sur ce sujet. Pas de partition du Mali qui demeure et demeurera indivisible.

Radio « Nièta » : Qu’en est-il de vos rapports avec le MNLA ?

M. Oumar Ould Hamaha : Ce sont des gens qui tiennent un double langage, ils sont pour un mali un et indivisible, tantôt, ils veulent une partition du pays. Ce qui est archi faux. Et c’est la raison pour laquelle nous els avons chassé de Gao avec 67 victimes qui ont été recensées dans leurs rangs. Idem pour nos frères Berabich du FLA ainsi que ceux du « Ganda-Izo » à Douentza. Tous ces gens-là prônaient la désunion. Ce qui est contraire à notre vision, celle de l’Islam. C’est pour cela que nous avons décidé qu’il n y ait plus de milices armées afin que tout le ponde soit sous un seul commandement. Il s’agit en fait que tout le monde soit uni sous le couvert de la religion. Vous voyez que ceci est un travail d’unicité.

Radio « Nièta » : Y-a-t-il des contacts avec les autorités à Bamako ?

« Nous sommes prêts à affronter n’importe quelle armée terrestre ou aérienne »

M. Oumar Ould Hamaha : Le week-end dernier, j’ai reçu un contact téléphonique du Ministère de la Défense, me disant qu’ils ont prêts pour le dialogue. Ce que j’ai accepté mais à condition que tout le monde se soumette à la charia (la loi divine). Le Ministre de la défense m’a répondu que : « le Mali est un pays laïc et que chacun est libre de choisir sa religion ». Je lui ai dit que seule la charia pourra nous unir qui demeure l’unique solution. Dans le cas contraire, c’est le sabre qui nous opposera.

A notre grande surprise, il va le même jour à Abidjan donner le feu vert pour l’arrivée des troupes de la CEDEAO. C’était le comble et la déception pour nous. Un acte que nous regrettons parce que les pays de la CEDEAO ne peuvent pas affronter les jihhadistes, même s’ils sont épaulés par ceux de L’OTAN. En clair, aucun pays du monde ne peut s’arrêter devant lesDjihadistes. NOUS SOMMES prêts à affronter n’importe quelle armée terrestre ou aérienne.

Radio « Nièta » : Est-ce que vous avez les moyens et les hommes pour l’application de la charia dans tout le Mali et dans tout le reste de l’ouest africain ?

« C’est une promesse divine révélée que nous sommes entrain de concrétiser »

M. Oumar Ould Hamaha : Oui s’il le faut même sur toute la planète, s’il plait à Dieu. C’est une promesse divine révélée dans le coran depuis 1400 ans que nous sommes entrain de réaliser en la pratiquant.

Radio « Nièta » : Ici dans certains milieux, on accuse votre mouvement d’être en relation avec certains pays arabes comme le Qatar et l’Irak. Que répondez-vous ?

« Nous avions plus de 45% de l’arsenal de l’armement libyen »

M. Oumar Ould Hamaha : Ce n’est vrai. Nous n’avions aucune relation avec aucun pays. Notre relation est avec Dieu. Dieu nous suffit. Nous avions suffisamment d’armes et nous avions plus de 45% de l’arsenal de l’armement libyen et toutes les casernes du nord Mali sont sous nos mains puisqu’abandonnées par l’armée.

Radio « Nièta » D’autres sources persistantes font état du soutien de certains pays voisins du Mali (La Mauritanie, le Burkina Faso et l’Algérie) à votre mouvement. Quand est-il ?

« Le nombre d’armement que les jihhadistes disposent est 20 fois à eux »

M. Oumar Ould Hamaha : Vous savez pourquoi la Mauritanie s’est rendue compte qu’elle ne peut pas nous affronter après avoir vécue l’expérience des jihhadistes depuis plus longtemps, à plus forte raison qu’on est maintenant surarmé. Le nombre d’armement que les jihhadistes disposent est 20 fois plus supérieur que le nombre des jihhadistes eux mêmes.

Radio « Nièta » : Est-ce à dire que sous votre occupation, les populations vivent mieux que sous l’administration ?

« Chaque jour, il ya plus de 50 camions qui viennent décharger à Gao, »

M. Oumar Ould Hamaha : Je vous confirme que nous sommes en très bonne entente d’autant plus que avons aidé la plupart des cultivateurs pour la semence, appuyer pour le paiement des factures pour tous les indigènes ainsi que les plus faibles sans compter l’aide aux démunis. Il va de soi que la population nous accepte. D’abord nous leur avons déchargé du fardeau de la douane, parce qu’elle vivait sur le dos de la population, les affaires économiques, les taxations. De nos jours, il n’ya ni douane, ni taxes à payer. Les camions chargés depuis Niamey, Algérie et la Mauritanie, débarquent leurs marchandises sans payer de taxes de douane. Chaque jour, il ya plus de 50 camions qui viennent décharger à Gao, et les produits sont vendus moins chers qu’au paravent. Et dieu merci il ya la sécurité totale, la prospérité et la bienséance, pourquoi on s’attendrait pas avec la population ? et aussi, nous avions les moyens de contrôler la quasi-totalité du nord du Mali.

Radio « Nièta » : Est-ce à dire qu’aujourd’hui vous maitrisez la gestion d’état et que vous aviez les moyens de votre politique, n’avez-vous pas d’autres appuis extérieurs ?

« Dans le pays islamique tout le monde vient en aide au gouvernement islamique «

M. Oumar Ould Hamaha : Nous n’avons pas besoin de partenaires. Il faut savoir que c’est une bénédiction divine qui nous dirige et nous encourage. Nous avions suffisamment d’armements que nous pouvons d’ailleurs vendre.

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Menaces sur les occidentaux au nord du Burkina Faso :

(...) Pas d'incidents avérés mais des menaces que font courir AQMI et les groupes islamistes qui contrôlent le nord du Mali. Des rumeurs, par ailleurs, il en existe: celle d'une liste d'Européens du Burkina qui pourraient constituer des cibles de rapts, celle que les ressortissants des pays ouest-africains qui vont contribuer aux forces de la CEDEAO déployées bientôt au Mali pourraient être victimes d'attaques, celle d'une tentative avortée d'enlèvement d'employés d'une ONG...

En revanche, l'intrusion en territoire burkinabé, il ya une dizaine de jours, de véhicules du MUJOA (le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest) qui traquaient des Touaregs du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) est avérée; les assaillants sont arrivés aux portes du camp de réfugiés de Ferrerio où les ONG sont encore actives, avec du personnel local...

L'article complet :

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/10/06/burkina-faso-tremplin-pour-la-reconquete-du-mali-et-second-f.html

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Urgent:menace terroriste en Mauritanie,les autorités et forces de sécurité mobilisées

www.cridem.org/C_Info.php?article=634972 et le-renovateur.com/menaces-terroristes-mauritanie-nouakchott-nouveau-alerte

07-10-2012 13:51

Menaces terroristes en Mauritanie : Nouakchott, de nouveau en alerte !

Depuis quelques semaines la Mauritanie partage activement des informations avec la France et les pays du champ sur des présumés préparations d’attentat qui viseraient les chancelleries occidentales en particulier l’ambassade de France en Mauritanie.

Deux voitures suspectes seraient entrées dans le pays et chercheraient à gagner la capitale pour y perpétrer des actions terroristes annoncent des sources anonymes . L’identité des suspects tout comme leur nombre restent inconnue mais il semble qu’il s’agit d’un commando composé de jeunes recrûs d’Aqmi qui auraient pris un itinéraire tortueux, réussissant à chaque fois à tromper la vigilance de leurs poursuivants.

Pour l’instant aucun suspect n’a été appréhendé mais les mesures de sécurités ont été renforcées au maximum autour de l’ambassade de France et des fouilles systématiques sont opérées sur des voitures en provenance de l’intérieur du pays.

Aqmi n’a pas l’intention de désarmer dans son offensive contre les intérêts occidentaux en Mauritanie et reste fidèle à ses menaces constamment réitérées à l’endroit de la France dont elle détient encore des otages.Pour le moment les forces de sécurité sont sur leur garde et traquent discrètement dans les quartiers de la capitale suspectés d’héberger des présumés bandes de Aqmi. Les services de renseignement déroulent leurs dispositifs d’infiltration pour pister les réseaux en connivence avec Aqmi.

Visée, la France collabore

La France se veut discrète mais coopérative avec la Mauritanie. Elle travaille activement pour apporter de l’aide en matière de partage et d’exploitation des informations afin de permettre de démanteler les présumées réseaux de préparation d’opérations de terrorisme disséminés dans la sous-région sahélienne et ayant des ramifications partout dans le Maghreb.

L’entretien que le président François Hollande a eu avec le Mohamed Ould Abdel Aziz lors de la rencontre 5+5 à Malte axé sur les enjeux de la coopération euro-méditerranéennes s’inscrit dans la dynamique sécuritaire entre Paris et Nouakchott. La situation au sahel préoccupe tous les pays de la sous-région et ses répercussions inquiètent les voisins du Mali dont la Mauritanie reconnue comme un point névralgique de l’intégrisme Maghrébin. Aqmi compte en son sein de grands caïds d’origine mauritanienne.

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Urgent:le Polisario fournit Aqmi en recrues,Alger ferme les yeux

www.cridem.org/C_Info.php?article=634981 et www.atlasinfo.fr/De-plus-en-plus-de-jeunes-du-Polisario-rejoignent-les-terroristes-au-Mali-Alger-joue-l-attentisme-presse_a34434.html

08-10-2012 07:16

Maghreb : De plus en plus de jeunes du Polisario rejoignent les terroristes au Mali, Alger...

... joue l'attentisme (presse)

Le magazine +Jeune Afrique+ s'interroge sur l'attitude de l'Algérie qui reste dans "l'attentisme" et "l'expectative" devant la menace terroriste au Sahel sur fond de la crise malienne, en s'obstinant à empêcher notamment une intervention militaire au nord du Mali, occupé par les islamistes d'Aqmi et du Mujao qui continuent à recruter parmi les jeunes sous le contrôle du Polisario à Tindouf en territoire algérien.

"Pourquoi, alors que rien de ce qui se passe au sein du Polisario ne lui échappe, ce grand pays laisse-t-il à ce point se déliter la situation, alors que la direction du Polisario semble avoir perdu tout contrôle sur sa base ?", s'interroge le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire dans le numéro qui sort lundi en France.

Dans un éditorial sous le titre "Tempête de sable", François Soudan revient sur la situation précaire qui prévaut dans les camps de Tindouf et les raisons qui poussent "ces nouveaux jihadistes sur les sentiers de la guerre" qui "sont les mêmes que celles qui animent les émigrés clandestins entassés dans les pateras en Méditerranée: la misère sociale et l'espoir d'un eldorado".

Selon un document de synthèse des services de renseignements européens et maghrébins sur la situation au Sahara, cité par Jeune Afrique, la mainmise de groupes islamistes sur le nord du Mali a "créé un formidable appel d'air dans lequel s'engouffrent chaque jour, depuis plus de six mois, des centaines de jeunes recrues" du Maghreb, dont un grand nombre en provenance de Tindouf pour "une prime d'embauche versée à l'arrivée à Gao, Kidal ou Tombouctou de 4.000 euros". Le voyage se fait de nuit à bord de véhicules 4X4, "via les filières rodées par les trafiquants de drogue et de cigarettes".

"Cette absence d'avenir, cet horizon opaque générateur de toutes les folies, nul ne le ressent plus que les jeunes Sahraouis des camps du Front Polisario de la région de Tindouf, qui toute leur vie n'ont eu pour toit que les tentes de leurs campements, dressés dans le désert algérien. C'est la raison pour laquelle on les retrouve de plus en plus nombreux dans les rangs d'Aqmi ou du Mujao", relève l'éditorialiste.

"Formés au maniement des armes, endoctrinés par des imams salafistes qui prô nent ouvertement dans les camps la création d'un Etat islamiste au +Sahara occidental+, ces combattants sont accueillis à bras ouverts par leurs frères algériens", ajoute-il.

Si, selon lui, l'histoire des Katibas islamistes du Sahara est depuis des années aussi faite de captures, de rançons, d'affrontements fratricides sur fond de partage des fruits impies du trafic des otages ou de celui du haschich, "l'irruption récente au coeur de cette nébuleuse terroriste, qui a désormais trouvé son sanctuaire, de desperados issus des rangs de la dernière guérilla d'Afrique ajoute encore à la dangerosité ambiante".

L'éditorialiste considère que "ni le Maroc û qui a renforcé ses mesures de sécurité dans le sud par crainte des attentats -, ni la Mauritanie û qui fait ce qu'elle peut, avec détermination-, ni l'Algérie n'ignorent cette nouvelle donne", ce qui explique, selon lui, "l'incompréhension" manifestée par les partenaires d'Alger, tant africains qu'européens.

Au-delà du silence observé sur ce qui se passe dans les camps de Tindouf, l'éditorialiste s'interroge notamment "pourquoi Alger qui détient l'une des clés majeures de la solution, essentiellement militaire, à la menace terroriste saharienne refuse-t-elle de s'en servir?" ou encore "pourquoi le Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc), mécanisme conçu à Alger pour faire face au péril d'Aqmi et qui regroupe plusieurs Etat sahéliens, est-il étrangement paralysé, comme en état d'hibernation, depuis le début de la crise malienne?". "Sauf à susciter, un jour ou l'autre, des réponses désagréables à ces questions, il est temps de sortir de l'attentisme et de l'expectative. Chaque jour qui passe rapproche un peu plus de celui où le Nord-Mali ne sera plus récupérable", prévient l'éditorialiste.

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Urgent:déclaration du jihadiste français Abdel Jelil

www.cridem.org/C_Info.php?article=635057

09-10-2012 15:00

Un jihadiste français met Paris en garde contre toute intervention au nord Mali -

Le jihadiste français d’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI), Abdel Jelil, apparu dans un enregistrement en possession de Sahara médias, a mis son pays en garde contre critiqué vivement ce qu’il considère comme une intention du président François Hollande d’intervenir au nord Mali lui demandant de laisser les Maliens vivre en paix.

Le djihadiste français, qui apparait pour la première fois dans un enregistrement vidéo, a demandé au président français de se rappeler ce qu’il avait qualifié de « promesses électorales de se départir des décisions de l’Otan qui – selon lui – ne représentent que les intérêts politiques et économiques des USA et d’Israël ».

Il a déclaré, s’adressant au président français François Hollande, à l’américain Barak Obama et aux Nations unies, que « l’intervention dans le Sahel et plus précisément dans le nord Mali, sera une catastrophe humanitaire » affirmant qu’elle « va transformer leur résistance légitime à l’image de celles en Palestine et en Afghanistan ».

Il s’est dit étonné que français et Américains se préparent à intervenir au Sahel « uniquement parce que les djihadistes veulent appliquer la charia » plus qu’ils ne sont disposé à le faire contre le président syrien qu’il a qualifié de « d’assassin et de criminel », ajoutant que le monde et ses dirigeants « suivent les USA et Israël » qualifiés par lui de « serpent à deux têtes » et saluant au passage Oussama Ben Laden dont il dit qu’il a frappé ce serpent le 11 septembre 2001.

Abdel Jellil a appelé le peuple français à se dresser avec force contre toute attaque contre le Mali, précisant que cela ne sert aucunement les intérêts de la France.

Le français Abdel Jellil a souligné qu’il vit depuis deux ans à Tombouctou avec sa femme, et ses cinq enfants, ajoutant qu’il a travaillé durant trente ans dans la marine marchande, a parcouru plusieurs zones du monde.

Il a aussi indiqué avoir travaillé pour le compte de Médecins sans frontières (MSF) et, enfin, que, durant ces dernières années, il a séjourné en Mauritanie avant de passer au Mali où il a décidé de s’installer à Tombouctou avec sa femme et ses enfants.

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  • 3 weeks later...

Urgent:l'offensive militaire internationale au nord-Mali sème la panique dans les rangs d'Aqmi

www.cridem.org/C_Info.php?article=635648

25-10-2012 13:53

Les jihadistes d’al-Qaïda redoutent une offensive militaire au nord du Mali...

...affirme Ely Ould Maghlah.

Pour la première fois, Yahya Abou Hamame, le nouveau chef d’Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique), prend la parole. Il a accordé une interview à l’Agence Nouakchott Information. Ely Ould Maghlah est un des journalistes qui a réalisé cette interview exclusive.

Un entretien qui nous apprend que Yahya Abou Hamame a désavoué un proche de Mokhtar Belmokhtar. Que la menace concernant les otages est à prendre au sérieux, mais aussi, que cette organisation terroriste craint une intervention armée dans le nord du Mali.

Ely Ould Maghlah bonjour. Vous êtes l’un des journalistes de la rédaction, qui a interviewé samedi dernier le nouveau chef d’Aqmi, Yahya Abou Hamame. Qu’est-ce qui vous fait penser qu’il est vraiment devenu le chef de cette organisation jihadiste ?

Notre rédaction suit de près les questions liées à l’activité d’Aqmi dans la sous-région, et par-delà on est au courant du changement qui arrive parfois dans cette organisation.

Yahya Abou Hamame est Algérien, il est né il y a trente-quatre ans près d’Alger. Il sillonne le nord du Mali depuis 2004, aux côtés de Mokhtar Belmokhtar. Dans la hiérarchie d’Aqmi, il vient de succéder à Nabil Makhloufi, à la tête de la zone Sud d’Aqmi. Pourquoi est-ce lui qui s’est imposé ?

Yahya Abou Hamame a à son actif plusieurs opérations qui ont visé des armées dans la sous-région. Il a fait état de services qui justifient bien cette nomination.

Et quels sont ces fameux états de service ?

Ce sont des attaques qui ont visé, par exemple, l’armée mauritanienne à Tourine en 2009, et avant ça d'autres attaques. Il a même parrainé ces attaques de kamikazes ayant visé l’ambassade de France à Nouakchott et celle ayant visé la caserne de Mema à l’est du pays.

Dans la structure d’Aqmi, Yahya Abou Hamame est le supérieur des deux chefs les plus connus, Abou Zaid et Mokhtar Belmokhtar, mais est-ce qu’en réalité, ces deux émirs ne font pas un peu ce qu’ils veulent, sur le terrain ?

Oui, surtout Mokhtar Belmokhtar dont l’influence est grandissante depuis des années, dans la sous-région, parce qu’il a eu des relations sociales avec les populations locales. C’est surtout Belmokhtar qui fait un peu le contrepoids.

Parce que Mokhtar Belmokhtar a pris femme dans la région de Tombouctou ?

Oui, oui.

Dans votre interview, Yahya Abou Hamame désavoue un proche de Mokhtar Belmokhtar, le dénommé Oumar Ould Hamaha. Est-ce le signe que Mokhtar Belmokhtar serait tombé en disgrâce ?

Oui, c’est bien un signe que Mokhtar Belmokhtar est tombé en disgrâce, parce que Abou Hamane a bien dit que ses déclarations n’engagent que leur auteur. Donc, c’est clair. Il faut comprendre par là, que Mokhtar Belmokhtar n’est plus le chef de la katiba de Moulathamoune. Moulathamoune, en arabe qui signifie « les enturbannés ». C’est l’appellation de guerre de cette katiba.

Le fait marquant dans cette interview, c’est la menace que profère le chef d’Aqmi contre les otages français. « Si François Hollande choisit l’option de la guerre, dit-il, cela signera l’arrêt de mort des otages français ». Pour vous, est-ce une menace sérieuse, ou du bluff ?

Je pense que c’est une menace sérieuse (...), étant donné que l’organisation détient aujourd’hui six Français, donc c’est une carte valable dans le jeu actuel d’ al-Qaïda. C’est une pression sur François Hollande, qui a déjà pris l’engagement de libérer ces otages.

Depuis plusieurs semaines, François Hollande dit que la France n’enverra pas de troupes au nord du Mali, et que ce sont les Africains eux-mêmes, qui libèreront le nord du Mali. Alors pourquoi le chef d’Aqmi s’en prend-il à la France ?

Il sait peut-être que l’engagement de la France est très important dans le déroulement des opérations. La France, qui disposerait de certaines forces spéciales qui sont déjà sur place, et la France qui dispose d’assistance militaire technique.

Et il affirme, je crois, dans votre interview, que la France va se battre au nord du Mali par procuration. C’est ça ?

Il veut dire que les Occidentaux ont échoué dans des interventions directes, et ils sont en train d’adopter un nouveau mode d’action par procuration qui consiste envoyer des troupes des armées des pays concernés, au lieu d’envoyer des troupes occidentales.

Parce que les forces occidentales ont échoué dans les interventions directes.

Oui, notamment en Afghanistan.

Cette menace est tombée au lendemain du sommet de Bamako, sur la mise en place d’une force internationale au Mali. Est-ce le signe que les jihadistes d’al-Qaïda commencent à redouter cette offensive militaire sur Gao et sur Tombouctou ?

Oui, ils ne peuvent que la redouter, parce que c’est sous la bannière de la communauté internationale. Il y a les états-majors qui travaillent déjà, et ils sont informés sur le déroulement de toute cette préparation.

Ce n’est pas la première fois, Ely Ould Maghlah, que votre agence, Nouakchott Information, obtient l’interview d’un chef d’al-Qaïda. Pourquoi cette organisation jihadiste préfère-t-elle parler avec vous ?

Notre rédaction a peut-être de la crédibilité. Et c’est tout ! Ce n’est rien d’autre !

Le gouvernement mauritanien a fait savoir qu’il n’enverrait pas de troupes contre Aqmi. De son côté, Aqmi choisit votre agence d’information pour s’exprimer. Est-ce qu’on peut parler d’un pacte de non-agression, entre Nouakchott et Aqmi ?

La question a été posée à Abou Hamame au cours de l’interview. On lui a dit : on sait qu’il y a une trêve depuis quelque temps. Il n’y a plus d’attaque contre la Mauritanie. Est-ce qu’il y a une trêve tacite ? Est-ce qu’il y a un accord tacite entre eux et le gouvernement mauritanien sur ce dossier ? Et il a répondu tout simplement : nous avons déjà appelé ce régime au repentir. Ils savent où aller.

Ce qui est frappant, en effet, dans ce que dit ce chef d’al-Qaïda sur la Mauritanie, c’est que pour lui, le front mauritanien n’est pas prioritaire.

Oui, il a estimé que les Etats-Unis avec leurs alliés, qu’il décrit comme païens croisés, sont des ennemis principaux d’al-Qaïda, et que l’action d’al-Qaïda vise en premier lieu ces pays-là.

C’est-à-dire les Etats-Unis, la France et l’Occident ?

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*** Roland Jacquard:camps terroristes en Tunisie

www.cridem.org/C_Info.php?article=635651 et  www.atlantico.fr/decryptage/mali-tunisie-ces-nouveaux-camps-entrainement-amqi-quelques-heures-avion-paris-roland-jacquard-522740.html?page=0,0

25-10-2012 16:09

Mali, Tunisie... ces nouveaux camps d’entraînement d’Aqmi à quelques heures d’avion de Paris.

De nombreux camps d'entraînement terroristes émergent en Afrique du Nord et plus particulièrement au Mali et en Tunisie, et accueillent de plus en plus de Français radicalisés. Une véritable menace pour notre pays.

Atlantico : Quelques camps d'entraînement prolifèrent en Afrique du Nord, notamment en Tunisie et au Mali. Que pouvez vous nous dire sur ce phénomène grandissant ?

Roland Jacquard : Nous ne sommes pas encore au stade des camps d'entraînement tels qu'ils existaient avant le 11 septembre en Afghanistan ou au Pakistan mais on se retrouve avec un phénomène extrêmement inquiétant depuis environ cinq ans qui est celui des départs volontaires de jeunes Européens et particulièrement de jeunes Français vers des terres de djihad .

Cela fait parti de la menace terroriste qui pèse sur l'ensemble des pays européens. En effet, lors de l'arrestation d'un certain nombre de ces jeunes quand ils reviennent des zones afghano-pakistanaises, irakiennes ou somaliennes, les services antiterroristes français se sont aperçues en les interrogeant qu'ils avaient réussi à acquérir en peu de temps une connaissance et un savoir-faire impressionnant, notamment dans le maniement des armes et des explosifs. Ils pouvaient donc être des recruteurs de groupes terroristes très inquiétants sur le sol français.

De tels camps de l'autre côté de la méditerranée peuvent-ils représenter une menace pour la France ? Faut-il s'en inquiéter ?

Oui, ces camps représentent aujourd'hui une nouvelle menace pour la France et pour les services antiterroristes. Il existait jusqu'à présent une menace qui venait de l'extérieur, avec notamment Al Qaida au Maghreb islamique ou les groupes talibans ou pakistanais extrémistes qui pouvaient s'en prendre aux intérêts français. Aujourd'hui, il existe une sorte de cinquième colonne française terroriste qui est formée par des jeunes qui sont allés dans des camps en Somalie, au Yémen ou encore en Tunisie.

Ce qui est nouveau, c'est que beaucoup aujourd'hui rejoignent des camps dans le nord du Mali et les services français ont la preuve qu'il y a des Français dans la région du Sahel qui servent même de traducteurs à des terroristes d'Aqmi. Ils ne se contentent plus de faire de la propagande lorsqu'ils reviennent sur le territoire mais participent à la vie de la cellule terroriste en renonçant totalement à leur milieu familial.

Il y a trois ans, la DCRI avait détecté environ 80 Français qui étaient partis vers le Pakistan, l'Irak ou la Somalie. Aujourd'hui, il y en a une quinzaine qui ont été tués à l'extérieur lors de combats djihadistes. Une nouvelle filière émerge actuellement dans le nord du Mali avec le recrutement possible de jeunes Français, comme ceux qui vont combattre avec l'armée syrienne libre.

La France est la première visée par ces camps. Si des Français se rendent dans ces pays, c'est évidemment pour viser des cibles françaises à leur retour. Cela s'explique par le fait que notre pays est particulièrement impliqué dans la lutte anti-terroriste, notamment contre AQMI du fait de la situation conflictuelle au Mali et par le fait que notre pays est à la pointe de l'aide logistique, diplomatique et opérationnelle avec les forces africaines dans une future intervention au Mali. Nous restons donc en première ligne dans la menace terroriste.

Comment la France doit réagir face à l'émergence de ces camps de concentration à quelques heures de la France, notamment en Tunisie ?

S'il y a des Français qui rejoignent des maisons d’entraînement ou d'initiation à la lutte armée dans des pays comme la Tunisie, qui sont amis de la France, des initiatives devraient être engagées pour faire pression sur le gouvernement pour demander l'expulsion immédiate de ces Français pour les faire revenir en métropole. Il est certain qu'une collaboration totale du gouvernement tunisien serait nécessaire. Si cela était le cas, ce serait un sujet extrêmement grave étant donné l'importance des relations entre la France et la Tunisie.

Ce problème commence à être pris en compte par les services antiterroristes français qui sont en train de rédiger un rapport sur les conséquences des révolutions arabes et de la montée des islamistes dans certains pays comme la Tunisie ou l’Égypte sur des jeunes Français attirés par des groupes salafistes.

Existe-t-il des liens entre les groupements en Afrique du Nord et ceux qui existent depuis plus longtemps en Afghanistan ou au Pakistan ?

Jusqu'à présent, c'étaient des mouvement complètement différents. On peut s'inquiéter aujourd'hui car au nord du Mali où Aqmi est installé, on a vu arriver pour la première fois des jeunes djihadistes venant du Pakistan ou de l'Afghanistan qui on rejoint cette zone du djihad. Il y a donc une conjonction qui est en train de se faire.

D'autre part, ce qui peut être alarmant, c'est qu'un certain nombre de groupes ont demandé l'aide du chef d'Al Qaida, Ayman Al-Zawahiri situé au Pakistan. En effet, une missive a été captée par les services de renseignement qui montre qu'Aqmi demandait au chef d'envoyer de futurs combattants en zone Afrique.

Il y a également eu une récente tentative d'attentat non dévoilée contre les intérêts français en Mauritanie et au Sénégal. L'Afrique devient malheureusement une nouvelle terre possible de djihad et de départ de terroristes.

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Algérie:bruits de bottes dans le sud

www.cridem.org/C_InfoCat.php?cat=118

25-10-2012 18:35

Algérie Crise malienne : bruit de bottes dans le Sud de l'Algérie.

La perspective d'une intervention militaire dans le Nord-Mali se précisant, le commandement de l'Armée nationale populaire (ANP) se prépare à faire face à toute éventualité, notamment dans le sud de l'Algérie.

Si la participation directe à l'opération de soldats de l'ANP dans le Nord-Mali semble exclue, l'état-major a décidé de maintenir le dispositif mis en place lors de la crise libyenne : 25 000 fantassins et aviateurs déployés le long des frontières méridionales du pays (Libye, Niger, Mali et Mauritanie).

Contrairement à l'armée, la gendarmerie s'apprête, à l'instigation de son chef, le général-major Ahmed Bousteila (photo ci-dessus), à dépêcher des renforts dans la région. Avant la fin du mois, neuf unités supplémentaires de gardes-frontières disposant d'appuis logistiques et d'un soutien aérien vont y prendre position. Soit, au total, près de dix mille hommes.

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  • 3 weeks later...

Les Mauritaniens soupçonnent fortement les services marocains d'être à l'origine de la tentative d'assassinat qui a ciblé leur président le 13 octobre dernier.

Blessure du président Ould Abdelaziz : le Maroc impliqué ?

mercredi 14 novembre 2012

Image IPB

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz après son opération à l’hôpital de Nouakchott

Le royaume chérifien serait-il responsable de la blessure du président mauritanien Mohamed Oul Abdelaziz ? C’est du moins ce que prétend la presse mauritanienne. Info ou intox ?

Voilà un mois que le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, est en France après avoir essuyé, selon la version officielle, un tir d’une unité de l’armée mauritanienne, le 13 octobre dernier vers Tweila (40 km de Nouakchott). Le quotidien mauritanien en ligne Aqlame, révèle qu’Ould Abdelaziz aurait refusé d’accueillir un émissaire de Mohamed VI venu lui souhaiter un prompt rétablissement. Le journal va plus loin encore et affirme que la Mauritanie aurait adressé un communiqué à un pays « ami » dans lequel il est indiqué que le Maroc est « indexé » dans l’incident. Le « tir par erreur » serait-il devenu une « tentative d’assassinat » fomentée par le monarque alaouite ?

Le choc des ambassades

L’émissaire refoulé serait Riad Ramzi, le chef-adjoint de la Mission à l’ambassade du Maroc à Paris. Et ce serait l’ambassadeur mauritanien lui-même qui aurait transmis une fin de non-recevoir à Riad Ramzi. Joint par Afrik.com, l’ambassade du Maroc à Paris n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.

Un responsable de la communication du ministère mauritanien de l’Intérieur n’a « aucune information à donner ». Il n’aurait d’ailleurs, selon lui, pas connaissance de la date exacte du retour au pays d’Ould Abdelaziz. Pour l’heure, impossible de savoir si le président mauritanien participera ou non à la fête nationale, le 28 novembre prochain.

Même son de cloche au ministère des Affaires étrangères qui lui aussi n’a aucune information à ce sujet et qui ajoute même n’avoir adressé aucune demande à l’ambassade mauritanienne à Paris.

Alors, info ou intox ? Il n’en demeure pas moins vrai que Riad Ramzi, en dépit du silence observé par l’ambassade, n’a pas eu l’occasion de rencontrer Mohamed Ould Abdelaziz afin de lui remettre la lettre de son souverain.

http://www.afrik.com/blessure-du-president-ould-abdelaziz-le-maroc-implique

Mauritanie – Maroc: Rabat indexé dans "la tentative d'assassinat" du président Aziz

http://fr.alakhbar.info/index.php?rex_resize=450w__gezwany_mensoury_1.jpg

Le chef d'Etat-major de l'armée mauritanienne, Général Mohamed Ould Gazwani, avec le chef des services des renseignements marocains, Yassine Al-Mansouri, dans une visite antérieure de ce dernier en Mauritanie (Photo: ALAKHBAR)

ALAKHBAR (Nouakchott) – La Mauritanie a fait savoir à un pays ami qu'elle accuse le Maroc d'implication dans une "tentative d'assassinat", le 13 octobre 2012, de son président Mohamed Ould Abdelaziz, admis depuis lors en France pour des soins, a appris Alakhbar d'une source digne de fois.

Selon la source, la Mauritanie a officiellement communiqué à ce pays que l'incident du 13 octobre, que la version officielle a qualifié de "tirs par erreur", est une "tentative d'assassinat" qui visait le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz et que le Maroc "est indexé" dans l'incident.

Le porte-parole du ministère mauritanien des affaires étrangère, Mohamed Lemine Ould Allall, interrogé par Alakhbar, a affirmé "n'avoir aucune information à ce propos" affirmant toutefois que son département "n'a envoyé aucune lettre officielle relative à ce sujet".

http://fr.alakhbar.info/5256-0-Mauritanie-Maroc-Rabat-indexe-dans-la-tentative-dassassinat-du-president-Aziz.html
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  Il y a des chances qu'on sache jamais la vérité, mais une chose est sure : si y a bien un pays qui a un intérêt de voir un dirigeant maléable et qui lui soit favorable dans l'avenir pour potentiellement faire de la mauritanie un état fantoche : c'est bien le Maroc ...

  Le problème étant que c'est un petit jeu dangereux, car c'est un coup aussi a ce que personne ne maitrise quoi que se soit une fois le chef d'état mauritanien supprimer qui pourrait devenir une occasion en or pour que les salafistes sortent du bois et s'emparent politiquement du pays : le Maroc sera alors le premier bien emmerdé des conséquences !

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En effet, je rajouterai en outre que cette tentative d'assassinat intervient aussi dans un contexte marqué par des rapports plus qu'exécrables entre les deux pays, dont le point d'orgue aura certainement été  l'expulsion manu militari du représentant de la MAP (l'agence de presse officielle du Maroc) à la suite d'investigations menées par la DST mauritanienne et qui avaient déjà révélé certaines activités subversives auxquelles s'adonnait cette barbouze sous couvert "d'activités journalistiques" sur le sol mauritanien. C'est dire ...

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Un français a été enlevé au Mali ...

BAMAKO (AFP) - Un Européen parlant français a été enlevé mardi soir dans la localité de Diema située dans la région de Kayes (ouest du Mali), a appris mercredi l'AFP de sources sécuritaire et administrative.

"Un Européen parlant francais a été enlevé mardi soir à Diema par sept hommes armés ayant la peau claire, ça c'est très vite passé", a déclaré une source sécuritaire de la région de Kayes, information confirmée par une source administrative dans cette ville proche des frontières avec le Sénégal et la Mauritanie.

Cet homme, dont ni la nationalité ni l'identité n'ont été communiquées dans un premier temps, circulait dans un véhicule venant de Mauritanie au moment de son enlèvement. "Il avait la cinquantaine et a été enlevé par des hommes armés à la peau claire, les recherches sont en cours", a précisé la source administrative.

Il y a environ quatre ans, un couple italo-burkinabé avait été enlevé dans cette même région par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), puis libéré après quelques mois de détention contre paiement d'une rançon, selon ces sources.

Aqmi est l'un des trois groupes islamistes armés qui, avec le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Ansar Dine (défenseurs de l'islam), occupent entièrement tout le nord du Mali depuis fin juin.

Aqmi y retient en otage neuf Européens, dont six Français, enlevés en septembre 2010 et novembre 2011. Le Mujao retient au moins trois otages algériens.

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En effet, je rajouterai en outre que cette tentative d'assassinat intervient aussi dans un contexte marqué par des rapports plus qu'exécrables entre les deux pays, dont le point d'orgue aura certainement été  l'expulsion manu militari du représentant de la MAP (l'agence de presse officielle du Maroc) à la suite d'investigations menées par la DST mauritanienne et qui avaient déjà révélé certaines activités subversives auxquelles s'adonnait cette barbouze sous couvert "d'activités journalistiques" sur le sol mauritanien. C'est dire ...

Et non Bab el oued, le Maroc n'y est pour rien...

Le président mauritanien, M. Mohamed Ould Abdel Aziz, a rejeté mardi avec fermeté toutes les rumeurs selon lesquelles une +main invisible+ ou des supposés terroristes auraient tenté de l'assassiner et a qualifié ces rumeurs de "pure imagination."

"Les circonstances (de l'accident) sont très claires, il n'y a pas de dessous", a déclaré M. Aziz à la chaîne de télévision France 24, qualifiant de "pure imagination" toute autre explication que celle du tir "par erreur" d'un officier.

"On a parlé de terroriste: il n'existe pas de terroriste dans cette zone. Il s'agit d'un officier mauritanien. L'enquête a été faite, l'intéressé a été libéré dans la même soirée sur mes instructions", a déclaré le président mauritanien.

Le président Aziz a également lui même annoncé qu'il allait "rentrer très rapidement, dans quelques jours" dans son pays, à l'issue d'un entretien avec le président français François Hollande à l'Elysée.

Il avait été hospitalisé en France après avoir été blessé par balle près de Nouakchott, le 13 octobre.

atlasinfo

PGM

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details:

www.cridem.org/C_Info.php?article=636609

21-11-2012

10:11

Alerte - Enlèvement d'un Européen (français) dans l'ouest du Mali.

Bamako - Un Européen parlant français a été enlevé mardi soir dans la localité de Diema située dans la région de Kayes (ouest du Mali), a appris mercredi l'AFP de sources sécuritaire et administrative.

Un Européen parlant francais a été enlevé mardi soir à Diema par sept hommes armés ayant la peau claire, ça c'est très vite passé, a déclaré une source sécuritaire de la région de Kayes, information confirmée par une source administrative dans cette ville proche des frontières avec le Sénégal et la Mauritanie.

Cet homme, dont ni la nationalité ni l'identité n'ont été communiquées dans un premier temps, circulait dans un véhicule venant de Mauritanie au moment de son enlèvement. Il avait la cinquantaine et a été enlevé par des hommes armés à la peau claire, les recherches sont en cours, a précisé la source administrative.

Il y a environ quatre ans, un couple italo-burkinabé avait été enlevé dans cette même région par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), puis libéré après quelques mois de détention contre paiement d'une rançon, selon ces sources.

Aqmi est l'un des trois groupes islamistes armés qui, avec le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Ansar Dine (défenseurs de l'islam), occupent entièrement tout le nord du Mali depuis fin juin. Aqmi y retient en otage neuf Européens, dont six Français, enlevés en septembre 2010 et novembre 2011. Le Mujao retient au moins trois otages algériens. AFP

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Enlèvement d'un citoyen français en territoire malien

Nouakchott, 21/11/2012 - Un citoyen français a été enlevé en territoire malien. Il s'agit de Jules Berto Rodriguez Léal, né le 18 juillet 1951 à Laurichal (Portugal) de nationalité française, détenteur du passeport N° 11C19771 qui a quitté le territoire mauritanien hier 20 novembre 2012 à 11 heures à partir du poste frontière de Gogui à bord d'un véhicule Peugeot de couleur blanche immatriculée AW 483 YE.

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