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Actionnariat Dassault et EADS: aujourd'hui et demain?


artyparis
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La Sogeade detient 22,50% d'Eads (part qui a baisse ces dernieres années).

Cette Sogeade appartient à l'etat francais et à Lagardère, qui a vendu une partie de ses actions à l'etat.

Dassault compte comme actionnaires:

La famille Dassault (majoritaire)

Eads pour 46%

Je m interroge sur mouvement de capitaux au sein de ces deux entreprises, et les repercussions aux niveaux industriels et strategiques.

1-Que se passera t il apres le deces de Serge Dassault?

2-Lagardère a plusieurs fois indique voiloir se desengager dEADS. Des tractations sont elles en cours/a prevoir?

3-Est il possible qu Eads prenne le controle de Dassault (jen doute mais je demande votre avis)?

4-Que l etat francais soit actionnaire d Eads (via Sogeade) pose t il probleme?

5-Eads est il voue a voir son capital ouvert a des actionnaires non europeens?

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  • 1 year later...

Lagardère sortirait d'EADS en 2013

Le Monde.fr avec Reuters | 13.11.2012 à 14h02 • Mis à jour le 13.11.2012 à 14h17

L'annonce de l'homme d'affaires, qui préside le conseil d'administration d'EADS depuis mai, intervient à moment critique du pacte d'actionnaires qui garantit l'équilibre franco-allemand au sein du groupe d'aérospatiale et de défense.

Lagardère sortira très probablement du capital d'EADS en 2013 car les programmes du futur long-courrier A350 et de l'avion de transport militaire A400M semblent désormais bien engagés, a déclaré mardi 13 novembre Arnaud Lagardère, gérant commandité du groupe éponyme. Il a également indiqué que Lagardère partagerait les recettes de la cession de sa participation dans EADS entre la redistribution aux actionnaires, le désendettement et quelques petites acquisitions.

L'annonce de l'homme d'affaires, qui préside le conseil d'administration d'EADS depuis mai, intervient au moment où des questions se posent sur le maintien du pacte d'actionnaires actuel qui garantit l'équilibre franco-allemand au sein du groupe d'aérospatiale et de défense.

Arnaud Lagardère, dont l'objectif est de se concentrer sur les activités de son groupe de médias, avait déjà annoncé vouloir céder sa participation de 7,5 % dans EADS une fois le programme A350 stabilisé, mais sans fixer de calendrier précis.

"C'est désormais clair, avec le gouvernement français et tout le monde au sein d'EADS, qu'il est plus que probable que nous sortirons l'année prochaine", a-t-il dit lors d'une conférence téléphonique sur le chiffre d'affaires trimestriel de Lagardère. "Nous avons les feux verts sur EADS et c'est pourquoi c'est facile pour nous de prendre une décision", a-t-il ajouté. "Nous avons une fenêtre maintenant que la plupart de nos projets - sinon tous les projets - semblent bien engagés".

"TOUT A ÉTÉ MIS SUR LA TABLE"

Arnaud Lagardère s'est également félicité du fait que la communication était devenue plus claire au sein d'EADS. "Tout le monde sait exactement ce qu'il se passe et nous avons fait beaucoup d'efforts pour pousser la direction à vraiment communiquer de manière très ouverte", a-t-il fait valoir.

Issu de la création d'EADS en 2010, le pacte d'actionnaires d'EADS respecte parfaitement l'équilibre franco-allemand : du côté de français, l'Etat et Lagardère détiennent respectivement 15 % et 7,5 % du capital; du côté allemand, le constructeur automobile Daimler possède 15 % du capital et un consortium de sept banques allemandes (Dedalus) les 7,5 % restants.

Selon un projet détaillé consulté par Reuters fin octobre, la banque publique KfW devrait porter sa participation dans EADS de 1 % à 13 % d'ici la fin de l'année. Elle devrait racheter dans un premier temps une participation 4,5 % à Dedalus, puis la moitié des 15 % de Daimler.

"Nous avons très clairement dit que notre objectif était évidemment d'être du côté des intérêts de Lagardère, mais c'est un groupe complexe et il aurait été très difficile pour nous de vendre notre participation dans EADS et de ne pas protéger dans une certaine mesure les intérêts français", a observé Arnaud Lagardère.

Le groupe Lagardère avait exprimé début octobre ses doutes sur le projet de fusion entre EADS et le britannique BAE Systems , qui a finalement capoté le 10 octobre, un échec attribué au veto de la chancelière allemande Angela Merkel.

"Ce qui est formidable concernant la négociation avec BAE, c'est que tout a été mis sur la table", a poursuivi Arnaud Lagardère, faisant référence à la probable sortie de Daimler du capital d'EADS. "Il y a eu une très large communication sur le pacte".

Arnaud Lagardère a considéré que c'était le "bon moment" pour céder sa participation, vu le parcours d'EADS en Bourse, qui surperforme encore le CAC40 cette année même s'il n'a pas compensée la chute accusée par le titre à la mi-septembre après l'annonce du projet de fusion entre EADS et BAE Systems. Au cours actuel d'EADS, la participation de Lagardère vaut 1,63 milliard d'euros.

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Grandes manœuvres autour du capital d'EADS

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 20.11.2012 à 10h21 • Mis à jour le 20.11.2012 à 10h44

Actuellement, la France détient 15 % des parts d'EADS, tandis que le groupe Lagardère en détient 7,5 %, le constructeur automobile Daimler 15 % et le consortium public-privé allemand Dedalus 7,5 %.

Paris, Berlin et Madrid devraient aboutir à un accord fin novembre concernant l'actionnariat du groupe aéronautique et de défense EADS, qui verrait les parts des gouvernements allemands et français s'établir à un niveau de 12 % chacun, rapporte mardi le journal Handelsblatt. Selon le quotidien, qui cite des sources "proches des négociations", l'Etat allemand prévoit de porter prochainement sa participation dans EADS à 12 %, tandis que la France réduirait la sienne de 15 % à 12 %.

La participation de l'Espagne resterait à un niveau inchangé, 5,5 % du capital du groupe. Au total, la part des Etats dans EADS ne devrait plus excéder 30 %, faisant chuter nettement leur poids. "Les négociations entre les trois pays doivent être conclues fin novembre", précise le journal.

En outre, selon le Handelsblatt, à l'avenir les décisions devront être prises dans un "processus transparent", c'est-à-dire validées par le conseil d'administration et l'assemblée annuelle des actionnaires, et ainsi éviter "les magouilles" en sous-main. Mais cette volonté risque d'être contrariée par les politiques, écrit le quotidien, qui rappelle que Berlin a déjà fait savoir qu'il ne voulait pas abandonner son pouvoir d'influence sur les décisions d'investissement.

SAUVEGARDE DE L'ÉQUILIBRE FRANCO-ALLEMAND

Actuellement, la France détient 15 % des parts d'EADS, tandis que le groupe Lagardère en détient 7,5 %, mais veut en sortir rapidement. L'Allemagne, qui n'a jamais détenu de participation directe substantielle dans EADS, a entamé des discussions en vue du rachat de celle du groupe industriel Daimler après l'échec, le mois dernier, des discussions engagées par EADS avec le britannique BAE Systems en vue d'une fusion. L'Allemagne a été rendue en grande partie responsable de l'échec du projet, nombre d'observateurs expliquant que Berlin craignait de voir une fusion EADS-BAE renforcer encore l'influence de la France sur le nouvel ensemble.

Le constructeur automobile Daimler – qui veut se désengager d'ici la fin de l'année – détient 15 % des parts d'EADS et 7,5 % sont détenues par un consortium public-privé, Dedalus. Berlin veut accélérer le rachat prévu des parts de Daimler pour éviter une vente sur le marché libre qui romprait l'équilibre franco-allemand dans le groupe. Le ministère des finances allemand a récemment demandé dans une lettre à la commission parlementaire du budget d'autoriser le déblocage de 1,6 milliard d'euros pour que la banque publique KfW, le bras financier du gouvernement fédéral, puisse racheter ces parts.

Au total, en ajoutant le rachat prévu de 4,5 % des 7,5 % du capital d'EADS détenu par Dedalus, l'Etat allemand pourrait débourser quelque 3 milliards d'euros pour garder cet équilibre. L'action EADS cédait 0,16 % en tout début de séance à la Bourse de Paris alors que l'indice CAC 40 abandonnait 0,46 %.

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Allez zou:

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121120trib000732152/eads-la-france-est-elle-prete-a-baisser-pavillon-devant-l-allemagne-.html

La conclusion de ces négociations, si les informations du quotidien économique allemand se révélaient exactes, poserait une fois encore le problème du déséquilibre dans l'influence du couple franco-allemand dans EADS : la France accepte la plupart des exigences de l'Allemagne.

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Je ne comprends pas comment on peut baisser le pantalon aussi facilement sur le dernier secteur qui nous permet de limiter la casse de notre balance commerciale. Comment peut on accorder une baisse de 3% coté actionnariat français et laisser l'Allemagne monter a 12%. C'est effrayant.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/reuters-00479055-france-et-allemagne-passeraient-chacune-a-12-dans-eads-512697.php

Aux cours actuels, la France, qui a vu la note de sa dette abaissée lundi soir par Moody's, lèverait environ 600 millions d'euros en cédant 3% d'EADS.

On a du mal a boucler les fin de mois? Vendons les bijoux de famille. Pathétique.

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Allez zou:

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121120trib000732152/eads-la-france-est-elle-prete-a-baisser-pavillon-devant-l-allemagne-.html

La conclusion de ces négociations, si les informations du quotidien économique allemand se révélaient exactes, poserait une fois encore le problème du déséquilibre dans l'influence du couple franco-allemand dans EADS : la France accepte la plupart des exigences de l'Allemagne.

  Pourtant, les faits dans certains domaines disent exactement l'inverse ...

Sur le dossier qui concerne pourtant lourdement EADS astrium : La France vient de faire plier l'allemagne pour Ariane 6, mais l'Allemagne a fait en parallèle plier la France pour le maintient d'ariane 5 ME : soit un excellent compromis

  Comme quoi c'est pas toujours "vrai" et maintient très clairement la France toujours comme leader intellectuel des lanceurs en Europe, avec le démarrage officiel acté d'Ariane 6 ... Bien que financièrement : ils nous sont passé devant ... Ils nous sont passé devant aussi parce que c'était pas dur a faire : l'allemagne  était simplement historiquement + pingre que la France sur le budget de l'ESA a PIB comparé ... Et reste toujours + pingre en % de PIB investi malgré qu'ils nous passent devant

  Après je dis bien leader intellectuel ... Parce que industriellement : Astrium qui construira la fusée en 2020 environ, le gros du boulot en maitrise d'oeuvre industrielle va se faire en allemagne, comme pour Ariane 5 ... Bien que ça pourrait changer, mais y a pas de raison qu'astrium en Allemagne soit dépossédée du taf a faire ...

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Je ne crois pas que l'on vende 3% d'EADS pour boucler la fin de mois. EADS a toujours été crée dans l'idée d'un équilibre Franco-Allemand. Pour des raisons idéologiques, l'Allemagne avant Merkel ne voulait pas prendre directement une part du capital et l'influence Allemande était exercée par d'autres biais. Aujourd'hui l'Allemagne doit directement acheter un morceau du capital car Daimler veut vendre. Ce qu'on peut dire c'est qu'en cédant 3% pour être au même niveau que l'Allemagne on est arrangeant car en effet les Allemands auraient été très embêtés si on avait voulu rester à 15%. Mais de la à dire qu'on brade nos intérêts je ne sais pas. J'espère juste que ce geste de Paris se fait avec des contreparties ou du moins que cela a permis de clarifier certaines revendications Allemandes.

@Alpacks: pourquoi dis-tu qu'Ariane est essentiellement construite en Allemagne ? L'EPC est fait aux Mureaux et la France fait aussi 50% des booster. Et Vulcain est fait à Vernon (et bientôt Vinci). La part Allemande est importante mais le coeur industriel d'Ariane est en France.

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EADS: Daimler céderait le gros de ses actions sur le marché.

Cercle Finance | Publié le 23/11/2012 à 10:15 | Mise à jour le 23/11/2012 à 10:15 |

Lanterne rouge du CAC40, EADS dévisse de 2,7% à moins de 24,6 euros, alors que Daimler pourrait être amené à céder sur le marché l'essentiel de sa participation au capital du groupe d'aéronautique et de défense, selon un article du Handelsblatt.

Citant des sources proches du gouvernement d'outre-Rhin, le journal économique de Düsseldorf explique que Berlin et Paris voudraient détenir chacun 12% du capital d'EADS, Madrid conservant de son côté une participation de 5%.

Pour cela, la France cèderait à l'Allemagne une part de 3% du capital, sur les 15% qu'elle détient actuellement. Aussi, pour arriver à 12%, Berlin n'achèterait qu'une part de 1,5% auprès de Daimler, 'ce qui suppose un afflux de papier potentiel sur le marché l'année prochaine', selon un analyste.

En effet, le constructeur automobile allemand, qui souhaiterait se désengager intégralement d'EADS, devrait alors vendre sur le marché la plus grande partie de ses actions. Pour mémoire, sa part se monte 15% du capital actuellement.

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C'est un petit scandale mais on y est habitué. EADS doit rester dans le giron intellectuel et conceptuel Français mais voyez vous on a besoin d'argent. Toujours être gouverné par des financiers à courte vue... Les Allemands ont bien raisons d'en profiter. Nous sommes profondément stupide.

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EADS : Paris n’envisage pas de céder 3% du capital à Berlin

INFO LE FIGARO - La France va conserver 15% du capital tout en cherchant un accord qui préservera l’équilibre franco-allemand et permettra à Daimler et à Lagardère de sortir. Les négociations sont dans la dernière ligne droite...

http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/eads-paris-n-envisage-pas-de-ceder-3-du-capital-a-berlin-317225

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EADS supprime 850 postes dans sa division défense

L'Expansion.com avec AFP - publié le 30/11/2012 à 16:08

La maison-mère d'Airbus a va supprimer 850 postes dans sa division défense Cassidian, par le biais de départs volontaires. Cette division était au coeur du projet de fusion avec BAE. L'essentiel des suppressions se fera en Allemagne.

AERONAUTIQUE - Cassidian, le pôle défense et sécurité du groupe EADS, a annoncé vendredi son intention de supprimer environ 850 postes dans le cadre d'une réorganisation visant à générer au moins 200 millions d'euros d'économies par an d'ici à 2014.

Le groupe EADS, maison mère d'Airbus, a annoncé ce vendredi 30 novembre qu'il allait supprimer jusqu'à 850 postes par départs volontaires, dans le cadre de la restructuration de sa division défense et sécurité Cassidian. "Nous voulons parvenir à cette réduction des effectifs sans licenciement", déclare le patron de Cassidian Bernard Gerwert, dans un communiqué.

L'objectif de cette restructuration, annoncée en septembre pour améliorer la compétitivité, est de réaliser au moins 200 millions d'euros d'économies par an d'ici 2014, précise-t-il. Sur les neuf premiers mois de 2012, Cassidian a dégagé une marge opérationnelle de 4,5%, en baisse de 0,5 point sur un an, à comparer à une moyenne de 4,3% pour l'ensemble d'EADS.

Cassidian est la deuxième division d'EADS en termes de chiffre d'affaires, loin derrière Airbus. Elle représente le groupe au sein du consortium d'avion de combat Eurofighter, au capital duquel figurent également BAE Systems et l'italien Finmeccanica. C'est un leader dans la fabrication de radars militaires et civils, dans les télécommunications sécurisées et elle développe son activité de cybersécurité. La division se trouvait au coeur du projet avorté de fusion entre EADS et BAE Systems, qui visait à augmenter la part des activités non aéronautiques dans le groupe européen.

L'essentiel des suppressions se fera en Allemagne, précise-t-on de sources syndicales. Une centaine de postes seront supprimés en France, autant au Royaume-Uni et une trentaine en Finlande. Cassidian a annoncé que les départs affecteront principalement la gestion et l'administration de la division, qui emploie 28.000 personnes, soit un cinquième des effectifs du groupe. Au moment des discussions avec BAE, Berlin craignait que la fusion n'entraîne des suppressions de postes sur son territoire.

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La France vendra d'ici à deux ans 3% ses actions

La France, qui dispose aujourd'hui de 15% du capital, doit donc se séparer de 3% de ses actions. Paris a obtenu de ne pas les vendre tout de suite. Ses actions seront neutralisées au sein d'une fondation hollandaise et la France disposera selon nos informations d'un délai (probablement de deux ans) pour les vendre dans le but d'en optimiser le prix.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121203trib000734804/eads-un-nouveau-pacte-d-actionnaires-sans-droit-de-veto-individuel-pour-les-etats.html

En résumé:

Allemagne 0% ==> 12%

France 15% ==> 12%

Et plus aucun droit de veto.

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Sommes-nous réellement en train de nous faire arnaquer par les Allemands ? J'essaie en parcourant les différents articles traitant de ce "pacte" actionnarial de comprendre ce que la France y gagne. Pour l'instant je ne vois pas trop. Qui est responsable ? Qui est coupable ? Qui gagne quoi ?

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Tom Enders : "les opérations d'EADS seront gérées sans l'interférence extérieure d'actionnaires"

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121205trib000735426/tom-enders-les-operations-d-eads-seront-gerees-sans-l-interference-exterieure-d-actionnaires.html

Après l'annonce du remaniement de la gouvernance et de la structure d'actionnariat d'EADS, son président exécutif Tom Enders a réagi. Voici sa déclaration. « C'est aujourd'hui un grand jour pour EADS ! Nous réalisons un bond en termes de gouvernance, le plus important changement depuis la création de notre entreprise voici plus de douze ans.

A l'avenir, la stratégie et les projets industriels seront uniquement définis et décidés par le Conseil d'administration et le Comité exécutif, tandis que les opérations seront gérées sans l'interférence extérieure d'actionnaires ou de concerts d'actionnaires particuliers. Dans le même temps, l'entreprise protégera les intérêts légitimes de sécurité nationale des gouvernements au travers d'entités spécifiques.

La nouvelle structure d'actionnariat permettra également une forte augmentation du capital flottant. Notre intention de procéder l'année prochaine à un vaste rachat d'actions, grâce à notre forte position de trésorerie, profitera à tous les actionnaires.

Enfin, j'aimerais remercier les gouvernements français, allemand et espagnol, ainsi que Daimler AG et Lagardère SCA, du soutien actif qu'ils ont apporté pour parvenir à cet important accord. Je puis affirmer que l'équipe de direction se réjouit d'une telle

évolution et des opportunités qui en découleront pour l'avenir de notre grande

entreprise ».

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Et? Ne tombe pas dans le blabla de Marianne, c'est des clauses qui sont respectées.

Par contre, rien ne nous obligeait à nous faire prendre par les Allemands. Enfin si, Hollande et ses copains veulent acheter quelques mots des futurs dirigeants Allemands disant "ah, c'est un bon président" (je prédis ça pour dans un an, à vu de nez). Et hop, je t'arrache le coeur France, pour te mettre un peu de maquillage.

Les Allemands, c'est désormais prouvé, sont beaucoup moins stupides que nous. Depuis le temps qu'ils le clament on aurait peut être dû les écouter.

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  • 3 months later...

http://www.boursier.com/actions/actualites/news/eads-lagardere-aura-tout-vendu-d-ici-au-31-juillet-525053.html?sitemap

Lagardère confirme ce matin, dans un communiqué, son intention de céder sa participation dans EADS d'ici le 31 juillet prochain. L'opération pourra s'inscrire, ou non, dans le programme de rachat mis en place par EADS et entériné cette semaine. Elle continuera de bénéficier, en tout état de cause, du principe de priorité en termes de calendrier dont bénéficie Lagardère au sein du bloc des actionnaires de référence historiques de l'industriel. Le groupe confirme qu'une part "substantielle" des fonds provenant de cette cession fera l'objet d'une redistribution aux actionnaires de Lagardère.

Lagardère possède 61,1 millions d'actions EADS, soit quelque 7,5% du capital, inscrites au bilan à 437 millions d'euros. Leur valeur de marché actuelle atteint 2,4 milliards d'euros, sur la base d'un cours de 39,25 euros en clôture hier.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202685948903-lagardere-cedera-sa-participation-dans-eads-d-ici-a-fin-juillet-555557.php

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202678835998-eads-consacrera-3-75-milliards-a-son-rachat-d-actions-554533.php

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  • 5 months later...

Dassault : le fonds TCI remet la pression sur EADS

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0203009886806-dassault-le-fonds-tci-remet-la-pression-sur-eads-606021.php

 

 

TCI persiste et signe. Pour la deuxième fois en un peu plus d’un mois , le fonds d’investissement a pris sa plus belle plume pour demander à Tom Enders, le patron d’EADS, d’engage la cession des 46 % du groupe aéronautique dans Dassault. Mais cette fois-ci, a révélé ce mardi le « Financial Times », il va plus loin en proposant « sa » solution : distribuer les actions en question aux actionnaires d’EADS au prorata de leur participation.

« Une distribution d’actions permettrait d’éviter de vendre à un prix peu attrayant », écrit Ben Walker, associé de TCI, dans le courrier adressé à Tom Enders et auquel « Les Echos » ont eu accès (voir ci-dessous). Cette solution présenterait également l’avantage de ne pas modifier la répartition du capital de Dassault, souligne-t-il.

Le fait que le fonds passe par le temple de la presse financière n’est sans doute pas un hasard : rien de mieux en effet pour convaincre d’autres investisseurs que la participation d’EADS dans Dassault représente de l’argent bien mal employé. Il a d’ailleurs prix langue avec certains d’entre eux pour les enrôler dans sa croisade, toujours selon le « Financial Times ».

Mutisme d’EADS

Contacté, EADS n’a pour l’heure pas souhaité commenter, même si Tom Enders n’a jamais caché que le groupe n’avait pas vocation à conserver des participations dans des sociétés dans lesquelles il n’a aucune influence, ce qui est le cas de Dassault, la famille éponyme conservant la haute main. Même mutisme du côté de l’Etat, sans qui rien ne pourra se faire.

Fin 2012, dans la foulée de l’échec du projet de fusion avec BAE Systems, la refonte de la gouvernance d’EADS a été l’occasion pour l’Etat de sécuriser l’avenir de la participation du groupe aéronautique dans Dassault. Le fabricant du Rafale est une pièce majeure de la dissuasion nucléaire française. Il est aussi un pion central dans l’écheveau de l’industrie d’armement nationale au travers de ses 26 % dans Thales et de ses 35 % dans DCNS.

Clauses secrètes

Il en est sorti un pacte d’actionnaires entre EADS et l’Etat (qui pour se faire a acheté une action de Dassault) octroyant un droit de premier refus à la puissance publique si le groupe aéronautique envisage de céder ses 46 % en bourse, et un droit de première offre en cas de projet de cession à un ou plusieurs tiers identifiés. Le pacte comporte aussi des clauses qui n’ont pas été divulguées.

En application du pacte, EADS a prévenu l’Etat quand TCI a envoyé son premier courrier. S’en est suivie une « concertation » entre les deux parties, a indiqué la semaine dernière Marwan Lahoud, le patron de la stratégie du groupe aéronautique, lors d’un point de presse en marge des universités de la défense à Pau. Pour autant, s’il est probable qu’EADS se désengage un jour, tout cela reste encore très préliminaire.

« Le sujet n’est absolument pas d’actualité, même si EADS a un vrai désir » de céder sa participation, confirme-t-on de source proche du dossier. A moins que TCI n’arrive à faire bouger le cours du groupe, on peut penser que Tom Enders voudra d’abord en finir avec la vaste réorganisation qu’il a lancée cet été .

 

 

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  • 3 weeks later...

Tout comme l'armement ou l allemagne reduit honteusement ses commandes APRes avoir obtenu les contre parties de productions et R&D, voila la meme chose dans le civil:

 

Airbus SAS (EAD) surpassed its 1,000-order annual sales target with three months to spare, even as Deutsche Lufthansa AG (LHA) scrapped contracts for three A380 superjumbos.

Tout ca pour avoir leur usine a hambourg, et tous les deboires et autres diktats dont l'allemagne a fait part pour nous VOLER nos tehnologies et savoir faire
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