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Accidentologie de toutes les voilures tournantes militaires du Monde


Philippe Top-Force
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  • 1 month later...

Toujours peu d'info sur le crash :

Un hélicoptère avec 10 militaires français à son bord s'est abîmé en mer au large du Gabon alors qu'il participait à un exercice bilatéral, a indiqué samedi l'Elysée dans un communiqué.

"Le chef de l'Etat a demandé que tous les moyens disponibles sur zone soient immédiatement engagés pour retrouver les militaires qui se trouvaient à bord", est-il ajouté dans le texte.

Le président Sarkozy a demandé à M. Hervé Morin, ministre de la Défense, de se rendre immédiatement sur place.

Aucune autre précision n'était immédiatement disponible.

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Un hélicoptère militaire français s'est abîmé en mer samedi au large du Gabon, avec 10 militaires français à son bord, alors qu'il participait à un exercice bilatéral, a annoncé la présidence française dans un communiqué.

"Le Président de la République vient d'être informé du crash en mer d'un hélicoptère français avec 10 personnels militaires français à bord, au large du Gabon, alors qu'il participait à un exercice bilatéral", a indiqué l'Elysée.

Le président Nicolas Sarkozy "a demandé que tous les moyens disponibles sur zone soient immédiatement engagés pour retrouver les militaires qui se trouvaient à bord", déclare le communiqué.

"L'hélicoptère s'est abimé au large de Nyonié", une petite localité située entre Libreville et la ville portuaire de Port-Gentil (sud). Nous continuons les recherches. Nous n'avons pas de nouvelles pour le moment, mais les conditions ne sont pas très favorables avec une nuit sombre" a affirmé à l'AFP le lieutenant-colonel Pascal Carpentier.

Des orages s'abattaient en ce moment sur la région, a constaté l'AFP.

"Nous avons mis tout ce que nous avons comme moyens sur l'opération. Il y a notamment des moyens aériens et le navire La Foudre" un transport de chalands de débarquement, a ajouté l'officier supérieur.

"Nous avons également fait appel à la société (pétrolière Total) qui a mis trois navires à disposition", a précisé le lieutenant-colonel.

L'appareil, un Cougar, s'est abimé vers 20h (19h GMT). "Il y avait bien 10 personnels à bord, tous Français. Pas de Gabonais", selon la même source.

Les forces françaises au Gabon effectuaient avec les forces gabonaises "un exercice de coordination d'opérations de sécurisation maritime". 600 militaires, des hélicoptères Cougar et Fennec ainsi qu'un C160 étaient engagés sur l'exercice baptisé N'Gari. L'opération, qui devait se dérouler du 17 au 21 janvier, prévoyait notamment des parachutages d'hommes sur des objectifs déterminés à l'avance, notamment à Nyonié.

M. Sarkozy a demandé au ministre de la Défense Hervé Morin de se rendre immédiatement sur place.

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Gabon: Hervé Morin attendu à Libreville après le crash d’un hélicoptère militaire français

Libreville, 18 janvier (GABONEWS) – Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, est attendu incessamment à Libreville après le crash, samedi, d’un hélicoptère militaire français au large de la capitale gabonaise.

Les premières recherches auraient permis de repêcher trois soldats - vivant je précise vu vu que c'est pas super clair - . L’appareil avait à son bord une dizaine de passagers.

Selon les informations parvenues à GABONEWS, l’hélicoptère militaire français procédaient aux exercices dans le cadre des manœuvres conjointes franco-gabonaises qui se déroulent chaque année.

Les causes de l’accident ne sont pas encore connues.

Le Gabon abrite le 6ème Bataillon d’infanterie de marines (BIMa) de l’Armée française depuis le 1er décembre 1975. Les Troupes française au Gabon (TFG) et le 6ème BIMa font partie du dispositif des Forces repositionnées en Afrique dans le cadre d’un accord de défense conclu avec l’Etat gabonais.

Selon Paris, « Ces Forces contribuent à la stabilité régionale, renforcent et soutiennent les actions de maintien de la paix conduites sur l’initiative des organisations internationales, régionales et sous régionales ».

Le Bataillon d’infanterie de marines compte deux compagnies d’infanterie parachutistes, dont un peloton blindé, un détachement d’hélicoptères de transport, un détachement d’avion de transport et un centre d’aguerrissement en forêt gabonaise.

http://www.gabonews.ga/actualite/actualites_2007.php?Article=6121

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http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-38178064@7-37,0.html

Crash d'un hélicoptère au Gabon: un mort, trois rescapés et six disparus

Le bilan du crash d'un hélicoptère militaire français samedi au large des côtes du Gabon s'établissait aux premières heures de la matinée dimanche à un mort, trois rescapés dont deux blessés et six disparus, a-t-on appris auprès de l'état-major des armées à Paris.

"Le bilan provisoire est d'un mort, un blessé grave, un blessé léger, un rescapé indemne et six disparus", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel François-Marie Gougeon, de l'état-major.

L'hélicoptère, dont le crash avait été annoncé samedi soir par l'Elysée, s'est abîmé en mer quelques instants après son décollage, à 20H08 locales (19H08 GMT), du transport de chalands de débarquement, La Foudre, qui croisait à une cinquantaine de kilomètres au large des côtes gabonaises, a-t-il précisé.

Dix soldats français se trouvaient à bord dont les quatre membre de l'équipage.

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Les recherches se poursuivaient dimanche matin au large du Gabon où le crash d'un hélicoptère avec dix militaires français à son bord samedi soir au large des côtes gabonaises a fait, selon un bilan encore provisoire, un mort, trois rescapés dont deux blessés et six disparus.

"Il n'y a pas d'élément nouveau à cette heure (06H00 locales, 05H00 GMT) et les recherches se poursuivent", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel François-Marie Gougeon, de l'état-major des armées à Paris.

"Le bilan provisoire est de un mort, un blessé grave - évacué sur l'hôpital de Libreville -, un blessé léger, un rescapé indemne et six disparus", selon le lieutenant-colonel François-Marie Gougeon.

L'hélicoptère, un appareil de transport Cougar de l'armée française, avait décollé à 20H08 locales (19H08 GMT) du pont du navire La Foudre, un Transport de chalands de débarquement (TCD) de la marine nationale française qui croisait à une cinquantaine de kilomètres des côtes gabonaises lors d'un exercice militaire franco-gabonais.

Il s'est abîmé en mer quelques instants après son décollage, au large de Nyonié, une petite localité située entre Libreville et la ville portuaire de Port-Gentil (sud).Après avoir déclenché l'alerte, La Foudre a immédiatement rejoint le lieu du crash et "récupéré les blessés dans la demi-heure", selon le lieutenant-colonel Gougeon.

A bord du Cougar, se trouvaient les quatre membre d'équipage, issus d'un détachement d'aviation légère de l'armée de terre (Alat) basé à Libreville ainsi que six commandos du 13e Régiment de dragons parachutistes, une unité des forces spéciales stationnée à Dieuze (Moselle, est de la France).

Le crash a été annoncé par un communiqué du Palais de l'Elysée (la présidence française) précisant que le président Nicolas Sarkozy avait "demandé que tous les moyens disponibles sur zone soient immédiatement engagés". Le ministre français de la Défense Hervé Morin devait de son côté s'envoler dimanche à 06H00 (locales, 05H00 GMT) de Paris pour Libreville.

Outre La Foudre et ses embarcations légères, deux hélicoptères, un Fennec et un autre Cougar, participaient dans la nuit aux recherches, épaulés par trois navires de la compagnie pétrolière française Total. Toutefois, selon le lieutenant-colonel Pascal Carpentier des forces françaises au Gabon (FFG), "les conditions ne sont pas très favorables avec une nuit sombre".

Quant aux causes de l'accident, elles n'ont pas été immédiatement déterminées et feront l'objet d'une enquête qui devait être "ouverte très prochainement", a précisé l'état-major à Paris. Les FFG effectuaient avec les forces gabonaises "un exercice de coordination d'opérations de sécurisation maritime". Quelque 600 militaires, des hélicoptères Cougar et Fennec ainsi qu'un avion militaire de transport C160 étaient engagés sur l'exercice, baptisé N'Gari.

L'opération, qui devait se dérouler du 17 au 21 janvier, prévoyait notamment des parachutages d'hommes sur des objectifs déterminés à l'avance, notamment à Nyonié. Près de 120 militaires Gabonais y participaient aussi.

Les FFG sont formées d'un millier d'hommes, notamment ceux du 6e bataillon d'infanterie de marine (6e BIMa). Elles constituent l'une des quatre bases militaires françaises permanentes prépositionnées en Afrique (avec Dakar, Djibouti et la Réunion). Les FFG "veillent notamment à assurer la sécurité, s'ils venaient à être menacés, des 12.000 ressortissants français installés au Gabon (...) et mènent des missions d'aide au profit de l'Etat et des forces armées gabonaises".

Elles "constituent également un point d'appui et d'accueil pour les opérations menées en Afrique", notamment Epervier au Tchad. En février 2008, les civils européens évacués du Tchad lors de l'offensive rebelle sur N'Djamena avaient été accueillis à Libreville

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Crash d'hélicoptère au Gabon: un soldat succombe à ses blessures

18 janvier 2009

10:03

Agence France Presse

L'un des deux soldats blessés samedi soir dans le crash d'un hélicoptère militaire français au large du Gabon est décédé dimanche matin dans un hôpital de Libreville, a-t-on appris auprès de l'état-major des armées à Paris.

Le bilan, toujours provisoire, s'établit ainsi à deux morts, un blessé léger qui sera rapatrié dans la journée à Paris, un rescapé indemne et six disparus, a précisé le lieutenant-colonel François-Marie Gougeon, de l'état-major.

Sur les dix militaires qui se trouvaient à bord de l'appareil, quatre appartenaient au détachement de l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT) basé à Libreville. Parmi eux figurent les deux soldats décédés, le blessé léger et l'un des disparus.

L'autre unité frappée par cet accident, le 13e Régiment de dragons parachutistes de Dieuze (Moselle), compte cinq disparus dans ses rangs ainsi que le soldat retrouvé indemne, tous commandos des forces spéciales.

Les recherches se poursuivaient au large des côtes gabonaises pour tenter de retrouver les six disparus tandis que des plongeurs devaient tenter dans la matinée de localiser l'épave de l'appareil qui gît par 35 mètres de fonds, a précisé le lieutenant-colonel Gougeon.

L'hélicoptère, un Cougar, avait décollé à 20H08 locales (19H08 GMT) du pont de La Foudre, un bâtiment de la marine nationale française qui croisait à une cinquantaine de kilomètres des côtes gabonaises lors d'un exercice militaire franco-gabonais.

Il s'était abîmé en mer quelques instants après son décollage, au large de Nyonié, une petite localité située entre Libreville et la ville portuaire de Port-Gentil (sud).

Le ministre de la Défense Hervé Morin est attendu de son côté dans la matinée de dimanche à Libreville.

Outre La Foudre et ses embarcations légères, deux hélicoptères - un Fennec et un autre Cougar - participent aux recherches, épaulés par trois navires de la compagnie pétrolière Total, très présente au Gabon.

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Bien sur, nous pensées vont aux familles et aux collègues des unités concernées. Le décollage de nuit puis le transit basse altitude de nuit sur l'eau aux instruments ne sont pas des sports de masse.

De mémoire

- crash d'une AL III Marine Nationale au décollage de nuit d'un BPH fin des années 70

- crash d'un Dauphin Saoudien au décollage de nuit d'un BPH début des années 90

- crash d'un Puma ALAT de nuit en rodéo CCA sur le Clem ou le Foch ( me souviens plus)

- enfin ce crash, au décollage de nuit d'un BPH (nuit sombre)

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Crash d'hélicoptère au Gabon: l'épave localisée

L'épave de l'hélicoptère militaire français Cougar, qui s'est abîmé en mer samedi soir avec 10 militaires à bord, a été localisée dimanche matin au large des côtes gabonaises, a indiqué à l'AFP le lieutenant Maxime Pietrozycki des Forces françaises au Gabon (FFG).

"L'épave a été localisée. Nous n'avons pas pour le moment les moyens de savoir si quelqu'un se trouve à l'intérieur", a précisé l'officier.

L'épave a pu être repérée grâce notamment au soutien de la société pétrolière Total, très présente au Gabon, qui a mis à disposition un sonar et un robot pouvant aller sous l'eau, selon la même source.

Le bilan de l'accident s'établit pour le moment à deux morts, six disparus et deux rescapés.

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On peut malheureusement s'attendre à 8 morts et deux rescapés ,c'est déjà étonnant qu'il y aie eu des survivants ..

RIP à nos morts et bon rétablissement aux bléssés ,en espérant que l'horreur ne soit pas a son comble si c'est du à l'état matériel de l'hélico .

En esperant aussi et surtout que l'on retrouvera tout le monde vivant ;et le cas échéant ,leurs corps.

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L'hélicoptère a percuté la mer a quelques centaine de mètres de "la foudre" - croisant a 50km des cotes - dont il venait de décoller, les 3 rescapé - dont un et décédé après - et le corps, ont été récupéré en quelques dizaine de minute après ... c'était hier soir a 20h...

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CHINOOK DOWN

In the northeast of the country, close to the border with Pakistan, one U.S. soldier was killed when a U.S. military Chinook helicopter, carrying seven personnel, made a crash landing, the U.S. military said.

"Though the cause of the landing is currently undetermined, small arms fire was present at the time of the incident," a U.S. military statement said.

Villagers nearby, in the Korengal valley of Kunar province, told Reuters it looked like the helicopter had been shot down and smoke was billowing from the scene of the crash.

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les deux déjà décédés plus les cinq retrouvés dans l'épave.

Je me demande ce qui a bien pu envoyer le matou au bouillon, apparemment assez rapidement vu le bilan très lourd.

Il a percuté l'eau quelques instant après le décollage ... ça sent le probleme technique, on parle de quelques centaine de mètre de "la foudre".


INFO LE PARISIEN/AUJOURD'HUI EN FRANCE. Il ne reste plus aucun espoir de retrouver des survivants du crash d'un hélicoptère militaire français au large des côtes gabonaises. Selon un haut responsable de l'armée de terre du SIRPA, contacté à Paris, un robot a repéré les corps des six soldats, portés disparus depuis hier soir, à 35 mètres de fond, là où la carcasse de l'appareil a été localisée.

Pour une raison encore inconnue, l'hélicoptère s'est abîmé en mer, samedi soir, quelques minutes après son décollage au large de Nyonié, une petite localité située entre Libreville et la ville portuaire de Port-Gentil (sud). Le Cougar, un appareil de transport, avait décollé à 20 h08 du pont de La Foudre, un batiment de la marine nationale française qui croisait à une cinquantaine de kilomètres des côtes gabonaises lors d'un exercice militaire franco-gabonais. Dix soldats français étaient alors à son bord. Les quatre membres d'équipage, issus d'un détachement d'aviation légère de l'armée de terre (ALAT) basé à Libreville et les six commandos du 13e Régiment de dragons parachutistes, une unité des forces spéciales stationnée à Dieuze (Moselle).

Deux d'entre eux ont pu en réchapper vivants. L'un des soldats est mort sur le coup. Un autre, gravement blessé, a succombé quelques heures plus tard dans un hôpital de Libreville. Six soldats étaient alors encore portés disparus : après des heures de recherches, leurs dépouilles ont été repérées dimanche. Pour l'heure, les causes de l'accident restent toujours inconnues. Elles feront l'objet d'une enquête qui devrait être «ouverte très prochainement», a précisé l'état-major à Paris.

Un numéro vert pour les familles

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, est arrivé dimanche à Libreville. Après une courte visite au centre de commandement du Camp De Gaulle où sont stationnées les Forces Françaises au Gabon (FFG), le ministre s'est rendu en hélicoptère sur le bâtiment La Foudre, d'où avait décollé le Cougar qui s'est abîmé en mer. Il devrait revenir à Libreville s'entretenir avec les familles au Camp De Gaulle, rendre visite à un des survivants puis aller au Palais présidentiel pour rencontrer le président gabonais Omar Bongo Ondimba.

Le ministère de la Défense a également mis en place un numéro vert ( 0800.74.75.75 ) pour les familles et les proches des dix soldats français.

L'opération prévoyait des parachutages d'hommes

Les forces françaises au Gabon (FFG) effectuaient avec les forces gabonaises «un exercice de coordination d'opérations de sécurisation maritime». Quelque 600 militaires, des hélicoptères Cougar et Fennec ainsi qu'un C160 étaient engagés sur l'exercice, baptisé N'Gari.

L'opération, qui devait se dérouler du 17 au 21 janvier, prévoyait notamment des parachutages d'hommes sur des objectifs déterminés à l'avance, notamment à Nyonié. Près de 120 militaires Gabonais y participaient aussi. Les FFG sont formées d'un millier d'hommes, notamment ceux du 6e bataillon d'infanterie de marine (6e BIMA). Elles constituent l'une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique (avec Dakar, Djibouti et la Réunion).

Les FFG «veillent notamment à assurer la sécurité, s'ils venaient à être menacés, des 12000 ressortissants français installés au Gabon (...) et mènent des missions d'aide au profit de l'Etat et des forces armées gabonaises». Elles «constituent également un point d'appui et d'accueil pour les opérations menées en Afrique», notamment Epervier au Tchad. En février 2008, les civils européens évacués du Tchad lors de l'offensive rebelle sur N'Djamena avaient été accueillis à Libreville.

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Surtout éviter les conclusions hatives: rien  ne permet d'incriminer le materiel.

A contrario, il faudra savoir de quand date le dernier décollage de nuit ( nuit noire) d'un BPH de cet équipage me semble t'il basé à Libreville et qui n'a peut être pas eu le temps de s'amariner ?

Pour mémoire, rappellez vous les cris de vierges effarouchées tout de suite après le crash du rafale AdA sur ce forum lorsque le "vertige" du pilote a été envisagé, pour bien finir par admettre, après coup, que l'accident était vraissemblablement du à une desorientation spatiale du pilote.

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Surtout éviter les conclusions hatives: rien  ne permet d'incriminer le materiel.

A contrario, il faudra savoir de quand date le dernier décollage de nuit ( nuit noire) d'un BPH de cet équipage me semble t'il basé à Libreville et qui n'a peut être pas eu le temps de s'amariner ?

Pour mémoire, rappellez vous les cris de vierges effarouchées tout de suite après le crash du rafale AdA sur ce forum lorsque le "vertige" du pilote a été envisagé, pour bien finir par admettre, après coup, que l'accident était vraissemblablement du à une desorientation spatiale du pilote.

décollage 20h08 locale ... 19h08 GMT temps orageux moins d'une heure apres le coucher de soleil. Le truc étonnant c'est que c'est quelques secondes apres le décollage.

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Pour tout aéronef, il existe une puissance de décollage, en général limitée en durée, supérieure à la puissance maximum continue qui elle, comme son nom l'indique, est sans limite de temps.

Au décollage d'un BPH de nuit, l'application de la puissance de décollage, associée à une maquette ( attitude en tanguage) précise de l'ordre de 5 degrès à piquer, variable selon les appareils, est impérative et doit etre conservée jusqu'à la mise en palier à hauteur de sécurité, quelquesoit l'inconfort d'une telle procédure.

Cette procédure, simple dans son énoncé, est régulièrement battue en brèche car:

1)l'application systématique et continu de la puissance de décollage n'est pas acquise par tous les pilotes, y compris les anciens qui préfèrent souvent moduler la puissance pour un décollage plus doux. Frequemment, on constate une mise en puissance correcte, mais qui ne dure pas car le pilote se sent en sécurité suite au coup de pied au cul lié à la puissance de décollage et  préfère diminuer la puissance pour " préserver la machine", ce qui est un argument crétin.

2) l'application d'une maquette précise se heurte également aux habitudes des décollages ' à vue" ou l'assiette de l'appareil est déterminé au regard des repères visuels extérieurs.

3) enfin, durant ce type de décollage plus que tout autre, en aucun cas l'attention du pilote au commande ne doit etre détourné de la maneuvre en cours. Il existe, dans l'aviation civile, une interdiction de discuter en dessous d'une certaine hauteur, les échanges entre pilotes devant se limiter au stricte minimum imposé par les maneuvres.

Pour avoir, comme beaucoup, allumé ma radio sonde à 40 pieds de nuit au décollage de BPH, je reste convaicu que dans cette maneuvre, le maillon faible reste le pilote. Ceci dit dans le drame qui nous touche aujourd'hui, j'espère sincèrement qu'il n'en est rien et qu'une autre explication sera faite, mais j'en doute.

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