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Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?


Alexis
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Un député RN du Gard à porté cette histoire d'eau en justice :

https://www.tf1info.fr/environnement-ecologie/polluants-eternels-dans-l-eau-du-robinet-en-occitanie-un-depute-du-gard-saisit-la-justice-2273633.html?

L'affaire est désormais entre les mains de la justice. Un député Rassemblement national du Gard a saisi la justice pour qu'elle "fasse la lumière" sur la présence de "polluants éternels" dans l'eau du robinet, après la révélation par le Canard enchaîné d'un courrier interne de l'Agence régionale de l'eau (ARS) jugé "inquiétant". Le procureur de Montpellier, Fabrice Bélargent, a confirmé ce vendredi 20 octobre à l'AFP qu'il avait été saisi la veille par Yoann Gillet, au titre de l'article 40 du code de procédure pénale, qui permet à toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire de dénoncer des faits ou des propos à la justice. Il est "trop tôt" pour s'avancer sur la suite de la procédure, a-t-il précisé.

Le procureur de Montpellier fait allusion à un message qu'aurait envoyé le 23 septembre à ses cadres le directeur de l'Agence régionale de Santé (ARS) d'Occitanie, Didier Jaffre, et dont l'hebdomadaire satirique a publié cette semaine des extraits. Il indiquerait à ses collaborateurs qu'ils allaient "devoir changer d'approche et de discours" car "il y a des PFAS et des métabolites partout". "Et, plus on va en chercher, plus on va en trouver", aurait-il ajouté, en estimant que l'eau du robinet "ne doit plus être consommée, mais seulement utilisée pour tout le reste" et qu'il faut "donc privilégier l'eau en bouteille", selon des extraits publiés mercredi par le journal. 

 

Massivement présentes dans la vie courante (poêles en Teflon, emballages alimentaires, textiles, automobiles ...), les substances per et polyfluoroalkylées (PFAS), dites "polluants éternels", doivent leur surnom à leur cycle de vie très long et, pour certaines, à leur effet néfaste sur la santé. Ces composés chimiques peuvent se retrouver dans des rejets industriels et des sites d'enfouissement et ainsi contaminer différentes sources d'eau. En cas d'exposition sur une longue période, ils peuvent s'accumuler dans le corps humain. Des études ont montré que cela peut avoir des effets sur la fertilité et le développement du fœtus. Elle peut aussi augmenter les risques d'obésité, de certains cancers (prostate, reins et testicules) et le cholestérol. 

Polluants "éternels" : ces composés chimiques invisibles omniprésents en France et en Europe

L'Agence régionale de Santé d'Occitanie n'a "pas de commentaire à apporter à ce sujet", a indiqué à l'AFP son directeur de la communication. "Il serait inexplicable que l'ARS taise un danger dont elle a connaissance", estime pour sa part le député, en réclamant que "les consommateurs qui n'ont pas d'autre choix que de consommer de l'eau du robinet puissent être éclairés". Le parquet de Lyon a annoncé le 10 octobre avoir saisi un juge en vue d'éventuelles mesures sanitaires, après la plainte déposée en mai par des associations accusant le groupe chimique Arkema d'atteintes à l'environnement et à la santé liées à l'utilisation de PFAS.

 

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le pb, c'est que c'est pas la politique ( élus ) ni la justice ( le droit ) qui vont démêler le truc.

Par exemple sur les PFAS, juste cette exemple. 

Quelle est la dose apportée par l'alimentation en utilisation "moyenne" des poeles anti adhésives ? Quelle est la dose apportée par l'eau ? Si le rapport est de 1 versus 100 ou 1000 on peut oublier l'eau. Bon, le PFOA est maintenant interdit. Soit. In pousse à l'utlisation de poele acier, en culottant, toussa toussa ? Ben oui mais y'a des graisses brulées à haute température, c'est pas brillant non plus, merdum....

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Il y a 1 heure, ksimodo a dit :

le pb, c'est que c'est pas la politique ( élus ) ni la justice ( le droit ) qui vont démêler le truc.

Par exemple sur les PFAS, juste cette exemple. 

Quelle est la dose apportée par l'alimentation en utilisation "moyenne" des poeles anti adhésives ? Quelle est la dose apportée par l'eau ? Si le rapport est de 1 versus 100 ou 1000 on peut oublier l'eau. Bon, le PFOA est maintenant interdit. Soit. In pousse à l'utlisation de poele acier, en culottant, toussa toussa ? Ben oui mais y'a des graisses brulées à haute température, c'est pas brillant non plus, merdum....

Voilà. Il faudrait pouvoir tout changer, les ustensiles, les méthodes d'utilisation, voire les recettes et les habitudes (imaginez...) et le rendre accessible pour que les usagers se rééquipent à moindre frais tout en se débarrassant de leurs vieux ustensiles. Et bien quand on voit les tarifs de cocotes et casseroles en fonte ou en acier inox, et je ne parle pas du cuivre, on en est pas là, de très très très loin.

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Oui, une fois que tu as tout changé, tu aura forcément les assos et les pouvoirs publics qui finiront par analyser des trucs correspondant aux nouvelles pratiques, qu'il n'y avait pas forcément lieu de chercher avant. Et paf, finalement, tu as d'autres pb. 

En cherchant en ne plus être perturbé par des molécules "traces", le mieux est l'ennemi du bien. En fait mais je radote, y'a que la quantification ( et les effets physio, vaste chantier d'évaluation ) qui peut amener un début de chemin intéressant.

Certes, on bouffe plus de PFOA qu'il y a 100 ans ( l'époque merveilleuse ou les produits chimiques n'envahissaient pas notre quotidien, mais les médicaments non plus, et l'espérance de vie était ce qu'elle était...) mais la balance va quand même vers un confort de vie accru.

En fait, ça me fait penser à mon domaine pro, le raisin fermenté donc. Y'a des gens ( côté consommateurs je veux dire ) qui s'emmerdent la vie à savoir si le soufre, les composés allergènes, et pleins d'autres trucs présents à l'état de qq ng, etc..peuvent pas être la cause de leur migraine, du repas qui passe mal, etc...Bon, les gars, quand dans une boisson il y a environ 13% en concentration d'un composé carcinogène avéré ( l'alcool ), la discussion s'arrête là en fait. Le reste, c'est de l'enculage de drosophile. 

Je vais prendre un autre exemple, pour illustrer la dérive ( quoi que compréhensible au fond mais tellement dévoyée dans les jugements et leurs commentaires ): l'exposition aux benzènes. Peut concerner tout travailleur exposé benzène pendant 6 mois sur les 20 dernières années aprés découverte d'un syndrome de leucémie ou de cancer dit de moelle osseuse. Le transporteur ou manipulateur en station service, le gars en production dans les vernis et peintures, et tant d'autres. Donc en cas de survenue de la maladie, il "suffit" de justifier de ces antécédant pro pour avoir une reconnaissance de maladie pro ( la prise en charge financière  étant d'un autre monde par rapport à une maladie autre ). Quand bien même tu as été exposé à plein d'autre choses ou la même chose dans d'autres cadres moins démontrables, le cas du doute et de la possibilité statistique suffit à avoir la reconnaissance. Ce sont des jugements en droit et des jugements administratifs, avec leur limite.

un point qui conjugue benzène et produits phyto: un agriculteur avait été reconnu exposé maladie pro car il s'était avéré qu'un ds produits qu'il utilisait avait une petite part de solvant benzène, sans que ce soit affiché / déclaré. On sait tous que celà n'aurait rien changé à l'affaire et qu'à la même époque, un agri pouvait se dégraisser les mains et les bras à l'essence ( qui en contenait d'ailleurs 10 ou 100 fois plus que maintenant ). Et bien le produit phyto a été reconnu responsable. Maintenant il faut des responsables pour tout. Sauf que rentrer dans des barêmes ne fait pas forcément la causalité ni n'affirme la vérité.

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il y a 7 minutes, ksimodo a dit :

On sait tous que celà n'aurait rien changé à l'affaire et qu'à la même époque, un agri pouvait se dégraisser les mains et les bras à l'essence ...

La question c'est plus celle du mensonge et du respect du citoyen - in fine l'employeur du monsieur - ... Parce que s'il est permis de faire l'autruche ici pourquoi pas faire l'autruche partout après tout.

Quand la règle c'est de mesurer tu mesures ... tu n'ordonne pas d’arrêter d'appliquer la règle en loucedé. Sinon tu racontes quoi aux citoyens après ... qu'eux aussi ils peuvent ce qui les arrange quand ça les arrange.

Au delà rien ne t'interdit de commenter les résultats ... mais ne pas les produire c'est mentir ou tricher.

Le pire c'est que tout est publié en Opendata ... donc tout le monde peu savoir ce qui est mesuré ou pas quels sont les résultats etc. et bien sur peu s'apercevoir que certaine chose ne sont pas ou plus mesuré. Il y a même des outils de veille automatique pour ça ...

A l'air de la transparence ce genre de consigne c'est complétement con et ça ne sert qu'à alimenter les délire complotistes ...

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Il y a 5 heures, ksimodo a dit :

le pb, c'est que c'est pas la politique ( élus ) ni la justice ( le droit ) qui vont démêler le truc.

Par exemple sur les PFAS, juste cette exemple. 

Quelle est la dose apportée par l'alimentation en utilisation "moyenne" des poeles anti adhésives ? Quelle est la dose apportée par l'eau ? Si le rapport est de 1 versus 100 ou 1000 on peut oublier l'eau. Bon, le PFOA est maintenant interdit. Soit. In pousse à l'utlisation de poele acier, en culottant, toussa toussa ? Ben oui mais y'a des graisses brulées à haute température, c'est pas brillant non plus, merdum....

si justement c'est à l'état de se donner les moyens de juger, car on a vraiment dépasser la limite (encore une) du tout sur les bénéfices. Nota bene : ça fait bien longtemps que le téflon par exemple est sur la sellette; maintenant le progrés c'est trouvé des substituants.

exemple 1

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Il y a 5 heures, Patrick a dit :

Voilà. Il faudrait pouvoir tout changer, les ustensiles, les méthodes d'utilisation, voire les recettes et les habitudes (imaginez...) et le rendre accessible pour que les usagers se rééquipent à moindre frais tout en se débarrassant de leurs vieux ustensiles. Et bien quand on voit les tarifs de cocotes et casseroles en fonte ou en acier inox, et je ne parle pas du cuivre, on en est pas là, de très très très loin.

Les cocottes et poêles de qualité durent tout une vie, si ce n'est plusieurs. Sur le long terme, ce sont en réalité des ustensiles peu onéreux.

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il y a 17 minutes, Hypsen a dit :

Les cocottes et poêles de qualité durent tout une vie, si ce n'est plusieurs. Sur le long terme, ce sont en réalité des ustensiles peu onéreux.

J'ai un léger doute, c'était vrai avant mais plus maintenant, obsolescence programmée est la norme. Et on peut rajouter la porte de force de notre monnaie issue de la désindustrialisation & du mouvement de l' histoire.

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il y a 11 minutes, nikesfeld13 a dit :

J'ai un léger doute, c'était vrai avant mais plus maintenant, obsolescence programmée est la norme. Et on peut rajouter la porte de force de notre monnaie issue de la désindustrialisation & du mouvement de l' histoire.

Je vais avoir du mal à démontrer qu'une poêle achetée aujourd'hui va me durer plusieurs vies :biggrin:

 Disons que ce sera dans tous les cas beaucoup plus durable que celles avec un revêtement, qui durent au mieux 2-3 ans.

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Il y a 16 heures, nikesfeld13 a dit :

si justement c'est à l'état de se donner les moyens de juger, car on a vraiment dépasser la limite (encore une) du tout sur les bénéfices.

En théorie OUI. Mais dans les faits, les jugements sont politiques, et le côté scientifique est parfois / souvent relégué en seconde zone au final.

Il faut aussi considérer le risque et les moyens de lutter contre. Là ce n'est plus scientifique, mais le rapport cout / bénéfice au sens pratique, faisabilité, et cout économique ( forcément ). Quand on s'attaque aux derniers % de risque, le cout explose, et le gain est marginal. 

Evidemment, le gars et son communiqué n'ont pas été adroits. La maladresse réside surtout dans le fait de s'être fait attrapé. Et in fine oui ça alimente le complotisme. Simplement la société n'est pas toujours prête à entendre "on ne peut rien faire". Même si le rôle du type est d'être le thermomètre, et qu'il n'a pas le droit de le casser pour ne pas mesurer la fièvre, le fait est sans doute qu'en pratique....il est là pour le casser si besoin. 

 

 

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Je ne suis pas en ligne tu t'en doutes, avec ce jugement fort honnête s'il en est.

 

Comment ça devrait tourner

Il fut un temps ou un ingénieur ou scientifique montait au créneau ("il faut assainir la voirie" etc) aller parler au maire etc. et cela déroulait le maire écoutait et faisait.

Il fut un temps où le politique faisait des politiques industrielles en concertation avec les industriels/capitaux. il fut même un temps où le parti victorieux respectait les précédentes réformes en liaison avec un consensus parlementaire.

Il faut considérer le compromis cout/bénéfice et le faire évoluer suivant les évolutions de la technique et des moeurs du pays.

 

 

Aujourd'hui pays désindustrialisé, sur-endetté, sans culture scientifique des hauts fonctionnaires, le maximum observé ce sont des partenariats publics privés. L'état central délégue aux grands groupes les compétences pour juger, alors que leurs seul biais d'expertise  c'est les bénéfices. Cet état prétend se replier sur le régalien, alors qu'ils n'écoutent en rien les opérationnels de ce secteur.

 

Rare sont les espaces d'échange trans-disciplinaires& encore plus de trouver des Hommes de convictions. Aujourd'hui ce qui compte c'est faire du lobbying sur des faux-semblants (influencer le déroulement des apparences), le thermomètre c'est une devanture pour empêcher la vérité.

 

il y a des tendances qui sont partagées avec tout l'occident et d'autres propres au pays.

 

 

 

Modifié par nikesfeld13
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Le 24/10/2023 à 11:48, ksimodo a dit :

Évidemment, le gars et son communiqué n'ont pas été adroits. La maladresse réside surtout dans le fait de s'être fait attrapé. Et in fine oui ça alimente le complotisme. Simplement la société n'est pas toujours prête à entendre "on ne peut rien faire".

Ça c'est juste la lâcheté des gouvernements qui prennent le peuple pour ramassis d’abrutis.

En vrai quand tu expliques les choses de manière honnête et un peu pédagogique le message passe bien ... le souci c'est qu'au milieu de tombereau de mensonge et autre manipulation ... passer un message honnête et pédagogique c'est presque devenu contre nature.

Et ce n'est pas maladroit ... c'est une forme de trahison envers son employeur, le peuple.

Mais c'est un biais assez classique dans l'administration ... la règle c'est pour les autres.

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Il y a 13 heures, g4lly a dit :

En vrai quand tu expliques les choses de manière honnête et un peu pédagogique le message passe bien

J'adorerai te suivre dans cette idée, vraiment. Hélas, et je ne crois pas du tout être élitiste ou condescendant ( peut être un peu con tout court ça suffira ) il me semble que ce n'est PAS applicable.

La plupart du temps, la moindre problématique est à la fois juridique, scientifique, économique, et ensuite politique pour la décision ( ou la non décision ) puis vraiment à la fin administrative pour son coté applicatif ( plus ou moins appliqué ). 

 

Sur les milliers ( et bien plus de sujets ) qui peuvent exister, de manière très schématique, il se trouve que le citoyen lambda dont nous sommes a environ:

- un éventuel degré d'expertise sur 0.0001 % des sujets

- un degré de maitrise réelle sur 0.1% des sujets  ( je parle là de vrai maitrise, pas le non sachant qui croit savoir mais qui ne fait que grimper le mont de la stupidité sur le graphe de Dunning Kruger ).

- quelques connaissances sur qq % des sujets ( mais là le piège c'est que souvent c'est en plein dans la montée du fameux mont ).

- pas ou peu d'intérêt ni de connaissance sur 50 à 90 % des sujets, selon les individus. 

Rien que le volet économique est un obstacle, puisque nous constatons tous les jours que chaque sous groupe sociologique, ethnique ou culturel, professionnel ou autres corporations, se voit clairement plus prioritaire pour plus d'aides ou moins d'entraves que tout les autres. 

 

Revenons à l'eau de réseau. Je vais prendre des exemples à la hache, je ne connais pas les valeurs c'est juste pour illustrer de manière assumée ultra grossière. Les alternatives seraient les suivantes, juste qq unes:

- éliminer 90% des PFAS / PFOA ( mais en fait bcp moins d'éliminations des plus petites particules ) = prix de l'eau X2 et débit divisé par 2 ( donc quota pour les utilisateurs ). Mais il en reste 10 % c'est trop ou pas ?

- éliminer 99% des PFAS / PFOA ( mais en fait bcp moins d'éliminations des plus petites particules ) = prix de l'eau X100 ( au litre )  et débit divisé par 100 ( donc quota pour les utilisateurs ). Bon, à ce stade, plutôt que rationner pour que tirer la chasse d'eau ou se doucher, il reste 2 alternatives: on passe à l'eau en bouteille pour l'alim' et on ne touche rien au réseau, ou alors on fait un double réseau domestique ( un réseau général et un réseau alimentaire avec un second robinet sur l'évier cuisine par exemple ), les plombiers seraient ravis. Pour la bouteille on prendra du verre, car avec les polymères on trouvera toujours une merde. Zut, pb carbone du verre....

- Ne RIEN faire, ne rien changer.

Bon, je passe au journal de 20 heures, j'explique celà, et ensuite un référendum a lieu ( le summum de la démocratie ). Résultats mitigés, une solution l'emporte ( à mon avis la 3 mais bon....). Il y aura de toute façon une majorité d'insatisfaits, qui protesteront plus ou moins fort. Bon, le sujet est traité, 6 mois plus tard on reviens sur la table avec les résidus médicamenteux. Ca peut durer longtemps cette affaire....

 

 

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Il y a 7 heures, ksimodo a dit :

Revenons à l'eau de réseau. Je vais prendre des exemples à la hache, je ne connais pas les valeurs c'est juste pour illustrer de manière assumée ultra grossière. Les alternatives seraient les suivantes, juste qq unes:

- éliminer 90% des PFAS / PFOA ( mais en fait bcp moins d'éliminations des plus petites particules ) = prix de l'eau X2 et débit divisé par 2 ( donc quota pour les utilisateurs ). Mais il en reste 10 % c'est trop ou pas ?

- éliminer 99% des PFAS / PFOA ( mais en fait bcp moins d'éliminations des plus petites particules ) = prix de l'eau X100 ( au litre )  et débit divisé par 100 ( donc quota pour les utilisateurs ). Bon, à ce stade, plutôt que rationner pour que tirer la chasse d'eau ou se doucher, il reste 2 alternatives: on passe à l'eau en bouteille pour l'alim' et on ne touche rien au réseau, ou alors on fait un double réseau domestique ( un réseau général et un réseau alimentaire avec un second robinet sur l'évier cuisine par exemple ), les plombiers seraient ravis. Pour la bouteille on prendra du verre, car avec les polymères on trouvera toujours une merde. Zut, pb carbone du verre....

- Ne RIEN faire, ne rien changer.

Bon, je passe au journal de 20 heures, j'explique cela, et ensuite un référendum a lieu ( le summum de la démocratie ). Résultats mitigés, une solution l'emporte ( à mon avis la 3 mais bon....). Il y aura de toute façon une majorité d'insatisfaits, qui protesteront plus ou moins fort. Bon, le sujet est traité, 6 mois plus tard on reviens sur la table avec les résidus médicamenteux. Ça peut durer longtemps cette affaire...

En fait non ... le sujet c'est que le consommateur d'eau sache ce qu'il achète et donc ce qu'il y a dedans. Après il est libre d'acheter ou pas ... donc de changer de commune par exemple, ou d'acheter de l'eau en bouteille, etc.

Si le moindre sujet est confisqué par un groupuscule aux intérêts particuliers, c'est ne plus une démocratie en pratique.

L'utilisateur est libre d'utilisé ou pas mais en toute connaissance de cause.

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L'utilisateur n'aura JAMAIS toute connaissance. 

Parce que démocratie ou pas, il y aura toujours des intérêts. Tiens par exemple, le conso se rabat sur l'eau en blle. Alors le consortium de l'eau de réseau fera publier les méfaits des résidus des bouteilles ( il y en a certainement ), résidus absent du réseau. Le consortium eau blle fera l'inverse. Et à la fin, qui tranche, si tant est que celà soit possible ? 

 

Je côtoie régulièrement un groupe d'amateurs éclairés sur un produit particulier. C'est dire qu'ils font partie des 1% les plus éclairés, déjà, à la base. Parfois il y a discussion sur des points purement techniques ou j'ai la fatuité de croire que c'est mon domaine d'expertise  ( disons qq dizaines de personnes en France  ). J'essaie d'être pédagogue et facilitant, je suis dans l'extrême vulgarisation. Et pourtant....il se trouve que les 10% les plus sachant sur le sujet ( parmi le 1% du global qu'ils représentent ) sont encore le plus souvent dans la "croyance" ou la posture. Et de facto, leur acte d'achat est encore assez bidon sur les critères purement techniques ( je ne parle pas d'autres critères plus perso et ou il n'y pas de "vérité" ).

 

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il y a 5 minutes, ksimodo a dit :

Et pourtant....il se trouve que les 10% les plus sachant sur le sujet ( parmi le 1% du global qu'ils représentent ) sont encore le plus souvent dans la "croyance" ou la posture. Et de facto, leur acte d'achat est encore assez bidon sur les critères purement techniques ( je ne parle pas d'autres critères plus perso et ou il n'y pas de "vérité" ).

Et alors ... ils ont choisi sur des éléments qui leur sont présenté. Peut importe que leur choix soit le bon ou pas ... il l'ont fait alors que les éléments étaient à disposition.

Ici il s'agit de cacher des éléments dont on dispose ... c'est un pécher par omission. A part alimenter le complotisme et saper la démocratie ... ce genre de réflexe n'a absolument aucun intéret.

D'ailleurs la prise de conscience sur la qualité de l'eau est un fait important de la formation de l'avis politique. Savoir que l'eau est contaminer - meme faiblement - par tout ce qu'on y jete dedans ... et qu'on finit par etre les dindons de notre propre farce est un levier politique puissant pour faire changer les usages et les mentalité.

Celui qui jete parce qu'il pense que c'est sans conséquence pour lui ... pourquoi changerait il de comportement?! Celui qui lourde sa merde chez le voisin ... puis qui deux ans plus tard la retrouve coulant dans l'eau de la douche il pourrait peut etre changer un peu.

Cacher le réel c'est une forme de manipulation ... qui interdit au gens de s'adapter, tout ça par lâcheté.

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https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/le-changement-climatique-constitue-une-menace-existentielle-pour-la-vie-sur-terre-avertit-un-groupe-d-eminents-scientifiques_6142371.html (24 octobre 2023)

L'étude, publiée dans la revue BioScience, a examiné 35 "signes vitaux" planétaires, dont la pollution par le CO2, la consommation d'énergie et de viande par habitant, la déforestation par le feu ou les jours de chaleur extrême. Or 20 de ces indicateurs ont atteint un niveau record en 2023, conclut cette coalition scientifique internationale.

"En vérité, nous sommes choqués par la férocité des phénomènes météorologiques extrêmes en 2023. Nous sommes entrés dans un territoire inconnu qui nous effraie", écrivent-ils. Alors que 2023 est en voie de devenir l'année la plus chaude jamais enregistrée, des régions entières ont subi des vagues de chaleur meurtrières, des tempêtes, des inondations, enchaînant parfois une catastrophe après l'autre.

Côté océans, les températures "sont complètement hors normes" depuis des mois, sans que les scientifiques parviennent encore à l'expliquer pleinement.

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https://phys.org/news/2023-11-scientist-global-experts-overheated.html (3 novembre 2023)

Les travaux de James Hansen, ancien haut responsable scientifique de la NASA qui, depuis son départ de l'agence spatiale, est devenu un fervent opposant à l'utilisation des combustibles fossiles, à l'origine du changement climatique, illustrent une division récente entre scientifiques sur la question de savoir si le réchauffement de la planète est passé à une vitesse supérieure, voire plus dangereuse encore.

M. Hansen, qui a alerté une grande partie des États-Unis sur les effets néfastes du changement climatique lors d'un témoignage spectaculaire devant le Congrès en 1988, a déclaré jeudi que, depuis 2010, le taux de réchauffement a augmenté de 50 %.

M. Hansen a déclaré qu'un calcul clé utilisé pour déterminer l'ampleur du réchauffement de la planète en réponse à la pollution par le carbone montre un réchauffement beaucoup plus rapide que les estimations du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies.

Le climatologue Michael Mann, de l'université de Pennsylvanie, qui a insisté sur le fait que, depuis 1990, le réchauffement est en augmentation constante mais ne s'est pas accéléré, a publié une réfutation des affirmations de M. Hansen et a déclaré que le changement climatique est suffisamment grave à l'heure actuelle et qu'il n'est pas nécessaire de surestimer l'affaire. M. Mann a déclaré qu'"il a toujours été risqué d'ignorer les avertissements et les mises en garde (de M. Hansen)", mais lorsque des affirmations sont faites en dehors du courant dominant, les critères de preuve sont élevés, et il a déclaré que M. Hansen ne les avait pas atteints.

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https://www.geo.fr/environnement/humain-perturbe-cycle-du-sel-echelle-mondiale-selon-synthese-scientifique-salinisation-sols-eaux-deneigement-217375 (2 novembre 2023)

Les États-Unis produisent chaque année 20 millions de tonnes de sels de déneigement, lesquels ont représenté 44 % de la consommation de sel du pays entre 2013 et 2017, ont calculé les auteurs. Ce sel représente près de 13,9 % du total des solides dissous qui pénètrent dans les cours d'eau américains, d'où une concentration "substantielle" de sel dans les bassins hydrographiques.

Pour éviter que les cours d'eau ne soient "inondés de sel" dans les années à venir, les chercheurs recommandent des politiques visant à "limiter les sels de déneigement" ou à "encourager les solutions de remplacement". Washington et plusieurs autres villes américaines ont ainsi commencé à traiter les routes avec… du jus de betterave, qui a le même effet contre le gel.

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Le résultat en Belgique ... quand on communique comme des cons.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/11/09/en-belgique-une-pollution-massive-des-eaux-aux-pfas-fait-scandale_6199219_3244.html

Citation

En Belgique, une pollution massive des eaux aux PFAS fait scandale

Les autorités publiques et la Société wallonne de distribution des eaux avaient été informées d’une contamination aux composés perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés, mais ont constamment minimisé le risque encouru.

Une enquête de plusieurs mois menée par l’émission « Investigation », de la chaîne publique RTBF, et diffusée mercredi 8 novembre a révélé une lourde contamination des eaux de la Wallonie aux composés perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés (PFAS), des produits chimiques très persistants, aux propriétés antiadhésives, imperméabilisantes et résistantes à la chaleur. Les autorités publiques et la Société wallonne de distribution des eaux (SWDE) étaient au courant, mais ont constamment minimisé le risque encouru, comme l’ont démontré les auteurs de l’enquête.

Au total, trente-six « points chauds » ont été détectés dans la région qui, étonnamment, semblait pourtant échapper jusqu’ici à toute pollution aux PFAS, selon la première cartographie européenne qui avait servi de base à l’enquête « Forever Pollution Project » publiée notamment par Le Monde au début de l’année. L’enquête avait recensé quelque 17 000 hot spots européens requérant l’attention (ceux où étaient relevés plus de 10 nanogrammes par litre d’eau) et 2 100 autres atteignant des normes jugées dangereuses pour la santé, soit plus de 100 nanogrammes par litre, niveau retenu dans un projet de directive européenne qui entrera en vigueur en 2026.

Le Danemark a, lui, établi le seuil de dangerosité à 2 nanogrammes ; les Etats-Unis, à 4. Et cinq pays européens du Nord, emmenés par les Pays-Bas, militent désormais pour une interdiction totale de ces « polluants éternels », ce qui a déclenché, à Bruxelles, une vaste mobilisation des lobbys de la chimie.

Plusieurs situations inquiétantes

La Wallonie n’était, en réalité, pas préservée des PFAS mais n’a visiblement pas communiqué les informations qu’elle détenait. Y compris quand elle a, par exemple, été alertée, dès 2018, par l’armée américaine, qui dispose d’une base à Chièvres, dans la province du Hainaut. A la suite d’une contamination résultant de l’usage de mousses anti-incendie, les militaires américains n’ont plus consommé que de l’eau en bouteille mais les habitants de la région n’ont, eux, pas été avertis par les autorités régionales. Pas plus que les maires des localités concernées, dont certains confient aujourd’hui qu’ils sont « en rage ». Chièvres a fermé un château d’eau ; la ville d’Ath a interdit la consommation d’eau dans une école.

Douze mille habitants proches d’Ath ont, en fait, consommé de l’eau contaminée durant au moins dix-huit mois. La présence de PFAS dépassait, semble-t-il, de trois à six fois la future norme européenne, mais « l’eau était potable », soutient le porte-parole de la Société wallonne des eaux (SWDE), invoquant le fait que la norme européenne de 100 nanogrammes par litre n’est pas encore en vigueur, tandis que la ministre régionale de l’environnement, Céline Tellier, membre du parti Ecolo, a soutenu à diverses reprises que les niveaux de pollution relevés étaient « rassurants ». Elle sera sur la sellette mardi 14 novembre, lors d’un débat extraordinaire convoqué au Parlement régional. Dans l’intervalle, elle aura rencontré les dirigeants de la SWDE afin de « faire toute la lumière sur le processus de communication qui semble avoir manqué à l’époque ».

 

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https://www.theguardian.com/environment/2023/nov/09/what-does-a-jordan-peterson-conference-say-about-the-future-of-climate-change-apparently-were-headed-towards-human-flourishing

Michael Shellenberger, un commentateur américain pro-nucléaire de l'énergie et de l'environnement, a prononcé un discours dans lequel il n'a pas tenu compte de l'impact des phénomènes météorologiques extrêmes.

[élévation du niveau de la mer]

"L'élévation du niveau de la mer est l'impact climatique qui m'inquiète le moins", a-t-il déclaré. "La raison en est que je me suis rendu aux Pays-Bas, dont un tiers du territoire se trouve sous le niveau de la mer.

Si M. Shellenberger n'est pas si inquiet de l'élévation du niveau de la mer, le gouvernement néerlandais, lui, l'est certainement.

L'année dernière, des experts néerlandais en matière d'élévation du niveau de la mer, notamment du programme national qui coordonne les défenses du pays contre les inondations, ont écrit dans un document de recherche que le delta néerlandais était "extrêmement vulnérable à [l'élévation du niveau de la mer]" et qu'une accélération du taux d'élévation du niveau de la mer "pourrait avoir un impact majeur sur l'habitabilité du delta pour les générations futures" en l'espace de quelques dizaines d'années.

Il existe de "grandes incertitudes" quant à l'élévation du niveau de la mer, principalement en raison de la difficulté à prévoir la quantité de glace qui pourrait être perdue dans l'Antarctique.

Les "conséquences potentielles pour le delta néerlandais peuvent être énormes", ont écrit les experts, et pourraient s'accumuler "sur tous les aspects pertinents pour la gestion du delta dans un laps de temps assez court".

Les stratégies visant à faire face à l'élévation du niveau de la mer à l'avenir dans le pays "impliquent toutes des investissements massifs et prolongés dans la construction et l'entretien et ont de profondes répercussions sur l'utilisation actuelle et future des terres", écrivent les experts néerlandais.

[stabilisation des émissions de CO2]

M. Shellenberger a déclaré qu'à l'échelle mondiale, "les émissions de carbone sont restées stables et ont légèrement diminué au cours de la dernière décennie" et qu'il s'agissait là d'une "nouvelle extraordinaire" que les gens ne liront pas dans les grands journaux.

Il est vrai que la croissance des émissions provenant de la combustion des combustibles fossiles a ralenti et, selon le Global Carbon Project, n'a augmenté que de 0,5 % au cours de la dernière décennie.

Mais cela signifie que les émissions restent à des niveaux historiquement élevés et que le CO2 s'accumule dans l'atmosphère, entraînant des températures modernes plus élevées qu'elles ne l'ont jamais été depuis au moins 100 000 ans.

M. Shellenberger a déclaré qu'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), publié le mois dernier, faisait état d'un "progrès environnemental" et que les émissions mondiales de CO2 pourraient atteindre leur maximum cette année.

"Vous ne lirez rien de tout cela dans les médias grand public, qui n'ont fait qu'annoncer des histoires de catastrophe et d'apocalypse", a-t-il déclaré.

Pour mémoire, la principale conclusion du rapport a été publiée à l'avance par le Guardian.

Lorsqu'il a été publié, le rapport de l'AIE que vous ne lirez apparemment pas dans les médias grand public a été couvert par des médias marginaux tels que la BBC, le New York Times, CNN et probablement un certain nombre d'autres médias.

Oui, il y a eu beaucoup d'histoires de catastrophes. Parce qu'il y a eu beaucoup de catastrophes.

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Il y a 12 heures, g4lly a dit :

Le résultat en Belgique ... quand on communique comme des cons.

Et ce sera pire en partie Flamande, puisque l'eau vient de chez les Wallons ( et qu'en Flandre ça concentre la populations ).

Et encore encore bien pire chez les hollandais, donc leur demande d'interdiction stricte est intenable puisqu'ils sont alimentés en dessalinisé ( ça doit passer ) et en eaux de surfaces ( alors là les teneurs doivent être rock n' roll ).

Mais comme j'ai dit plus haut, on ne s'alarme que ce sur quoi on fait des mesures.

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