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Le(s) PA de la Royale


georgio
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le PS avec son conseiller en Défense, David Assouline ancien prof d'histoire-géo (un éminent professionnel ou un grand expert donc... c'est dire le mépris du PS pour la Défense, un prof d'histoire-géo conseiller en Défense c'est quand même un beau bras d'honneur à l'intelligence militaire) a clairement tranché et Hollande l'a répété et écrit dans son livre : pas de PA 2

Ils se foutent d'une meilleure productivité, ils veulent émoustiller leurs troupes avec un discours pacifiste et de baisse des budgets militaires.

Quant aux emplois de Défense, ce n'est pas un problème : on va embaucher dans la fonction publique, on manque d'effectifs, et notre dette nous le permet.

Si comme l'a dit Raymond Aron, la diplomatie c'est la science du risque de guerre, alors on intérêt à tout miser sur nos diplomates avec une armée aussi minable que nous la prévoit le PS

Edit : je crois haluciner : lisez moi donc la biographie de notre futur Ministre de la Défense si le PS passe : un ancien TROTSKYSTE au MinDéf ("Engagement dans le mouvement trotskyste jusqu'en 1992" (http://www.david-assouline.net/delia-CMS/biographie)... On croit rêver. On va être encore la risée du monde avec un trotskyste au Ministère de la Défense, c'est UBU-ESQUE.

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le PS avec son conseiller en Défense, David Assouline ancien prof d'histoire-géo (un éminent professionnel ou un grand expert donc... c'est dire le mépris du PS pour la Défense, un prof d'histoire-géo conseiller en Défense c'est quand même un beau bras d'honneur à l'intelligence militaire) a clairement tranché et Hollande l'a répété et écrit dans son livre : pas de PA 2

Oui, il annoncé pas de PA 2 et une baisse du budjet de la defense. Sarcozy veux faire la même chose avec en plus la supression de la dissuasion...

D'où ma réponse à la question : Non

@+, Arka

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Sarcozy veux faire la même chose avec en plus la supression de la dissuasion...

D'où ma réponse à la question : Non

@+, Arka

J'aimerai savoir d'où vous tenez ces informations car j'ai certains contacts qui me font dire qu'au 55 rue de la Boétie on planche sérieusement sur la question militaire et qu'elle sera une carte majeure du programme. Si tu dis cela à partir de sa déclaration-boulette " on a pas besoin de 6 SNA pour poursuivre Ben Laden", je rappellerai qu'il a dit ça en tant que Min des Finances, donc en tant que comptable qui chipote et qu'on lui a fait comprendre que c'était une énorme connerie au regard de l'état minable de nos SNA.

Edit : je rappelle que l'Armée c'est +/- 500 000personnes si on fait les fonds de tirroir, l'industrie de la défense (dont Dassault qui soutient Sarko, EADS qui a à sa tête des Sarkozystes), premier acheteur public etc Sarkozy est pas con au point de laisser filer un tel électorat homogène, majeur, qui va voter, patriote. De plus, Sarkozy aura besoin des voix du FN et de De Villiers qui, par tradition, seront eux qui auront les meilleurs programmes militaires. Il agira donc en conséquence et au regard du programme du PS, il y a de quoi raffler la mise.

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Je me demande bien pour qui je vias pouvoir voter avec tous ces programmes farfelues...

Qui bien sur ne seront pas respectés :!:

Déjà la DGA, la ADA et les autres on fait de grand progrès dans la gestion de leurs crédits.

Il faut leur foutre la paix, leurs donner un budget fixe par les LPM et si tenir !!!!

Les discours politiques foute une m.... monstre.

On fait un programme, puis on le réduit et on annule

résultat un perd de l'argent et du temps.

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Si tu dis cela à partir de sa déclaration-boulette " on a pas besoin de 6 SNA pour poursuivre Ben Laden", je rappellerai qu'il a dit ça en tant que Min des Finances, donc en tant que comptable qui chipote et qu'on lui a fait comprendre que c'était une énorme connerie au regard de l'état minable de nos SNA.

ce mec veut etre président depuis des années et il ne connait rien a rien des questions de défense , c'est pas sérieux.

je le vois bien , s'il devenait président autoriser des crédits qu'il aurait refuser en temps que ministre des finances.

Edit : je rappelle que l'Armée c'est +/- 500 000personnes si on fait les fonds de tirroir, l'industrie de la défense (dont Dassault qui soutient Sarko, EADS qui a à sa tête des Sarkozystes), premier acheteur public etc Sarkozy est pas con au point de laisser filer un tel électorat homogène, majeur, qui va voter, patriote. De plus, Sarkozy aura besoin des voix du FN et de De Villiers qui, par tradition, seront eux qui auront les meilleurs programmes militaires. Il agira donc en conséquence et au regard du programme du PS, il y a de quoi raffler la mise.

quand a sa proximité avec des industriels c'est pas forcement un bon signe.

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un petit passage du PS

IV Pour une nouvelle politique de défense

Elle appelle un nouveau modèle d’armée, intégrant une reconfiguration de l’armée de terre,

et une rationalisation des programmes d’investissements. Pour autant, il n’est pas question de

« désarmer », en une période où nos concitoyens, à juste titre, perçoivent le monde comme

plus dangereux et plus menaçant. La dissuasion nucléaire doit rester dans une logique

d’interdiction de l’agression contre nous-mêmes et nos partenaires de l’Union

Européenne.

Pour le PA2

La politique de défense de la France passe par une inscription résolue dans une politique

européenne de sécurité et de défense avec des coopérations fortes, en termes

d’équipements, de développement technologique et d’industries d’armement,

défense avec des coopérations fortes un PA avec les anglais c'est un geste fort dans la coopération européenne

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ce mec veut etre président depuis des années et il ne connait rien a rien des questions de défense , c'est pas sérieux.

je le vois bien , s'il devenait président autoriser des crédits qu'il aurait refuser en temps que ministre des finances.

P4,

à qui veux-tu faire croire que pour consacrer 30ans de sa vie perso voire sexuelle, de sa vie familiale, de sa vie estudiantine, de sa vie politique pour une élection, il ne faut ni être ambitieux ni être un peu fou-furieux?

De Gaulle quand il croyait au Réveil de la France en 1940, crois-moi il était taré car il n'y avait aucune raison rationnelle d'y croire à part une estime surdimensionnée de la France.

Après, effectivement au niveau de sa déclaration par exemple, il semble évident que son niveau de compétence en matière de Défense est proche de zero... Mais, il a un conseiller Pierre Lelouche qui a des compétences reconnues et que personne ne conteste. De plus, Lelouche reste très influent au sein de l'UMP.

Ca change d'un trotskyste prof d'histoire-géo qui a pour modèle militaire la Croix-Rouge.

En matière militaire, aucun candidat n'est compétent de toute manière. Donc, il faut voir leurs conseillers et leurs ambitions. On connaît le conseiller de Sarkozy, on ne connaît pas encore le programme de Sarkozy, donc waiting...

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Sarkozy est pas con au point de laisser filer un tel électorat homogène, majeur, qui va voter, patriote.

Nous verrons. Tu as raison de dire qu'il faut attendre de lire les programmes des uns et des autres.

Quant au fait que Sarkozy ne soit pas capable d'erreur stratégique majeure, je crois utile de rappeler qu'il a expressément dit qu'il ferait passer la constitution européenne au parlement et sans référendum, après quelques modifs.

En 2005, 55% au moins des Français étaient contre (je compte que certains partisans du oui seraient furieux que la démocratie soit violée, même en faveur d'un projet qu'ils soutiennent) D'après les derniers sondages, nous en serions aux alentours de 58% ...

Si ce n'est pas une erreur stratégique majeure :lol: !

De plus, Sarkozy aura besoin des voix du FN et de De Villiers qui, par tradition, seront eux qui auront les meilleurs programmes militaires.

En ce qui concerne les électeurs ayant voté pour Villiers au premier tour, dans l'hypothèse où Sarkozy serait au second tour, je crois utile de renvoyer à la remarque précédente :lol: :lol: :lol: !

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De Gaulle quand il croyait au Réveil de la France en 1940, crois-moi il était taré car il n'y avait aucune raison rationnelle d'y croire à part une estime surdimensionnée de la France.

le problème avec sarko c'est que l'estime surdimentionné c'est pour lui qu'il l'a (quand il en a plein les narines) parce que sinon cest un pauvre type qu'il voit dans la glace.

En matière militaire, aucun candidat n'est compétent de toute manière. Donc, il faut voir leurs conseillers et leurs ambitions. On connaît le conseiller de Sarkozy, on ne connaît pas encore le programme de Sarkozy, donc waiting...

il ferait deja bien de suivre les recomandations de Bernard Carayon sur certains sujets(dadvsi).

http://www.toolinux.com/news/communique/des_deputes_ump_montent_au_front_eucd.info_appelle_a_intensifier_la_mobilisation_ar7764.html

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Sarkozy s'est pris de grosse claque dans la vie, n'a pas un physique facil et n'a pas forcément été aidé par la nature donc l'estime surdimensionnée de sa propre personne est une contre-vérité. On peut lui reprocher beaucoup de choses mais la prétention n'est pas un de ses défauts, à moins d'être de mauvaise foi. Quant à la rumeur de ce qu'il se met dans les narines c'est aussi drôle que de savoir la vérité sur ce sujet à propos de Chirac... :rolleyes: Quant au droit d'auteur, je crains qu'on sorte du sujet. Bref, si tu préfères un trotskyste anti-militariste au MinDéf après c'est un choix... Mais permets moi de douter sur la cohérence d'une telle option.

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Sarkozy s'est pris de grosse claque dans la vie, n'a pas un physique facil et n'a pas forcément été aidé par la nature donc l'estime surdimensionnée de sa propre personne est une contre-vérité. On peut lui reprocher beaucoup de choses mais la prétention n'est pas un de ses défauts, à moins d'être de mauvaise foi. Quant à la rumeur de ce qu'il se met dans les narines c'est aussi drôle que de savoir la vérité sur ce sujet à propos de Chirac... :rolleyes:

justement je parle d'un phénomène de compensation

Quant au droit d'auteur, je crains qu'on sorte du sujet.

hors sujet mais néanmois trés important sachant qu'on a besoin d'une stratégie de puissance globale dans une société de l'information mondialisé

Bref, si tu préfères un trotskyste anti-militariste au MinDéf après c'est un choix... Mais permets moi de douter sur la cohérence d'une telle option.

je ne crois pas avoir fait réference a un tel candidat.

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hors sujet mais néanmois trés important sachant qu'on a besoin d'une stratégie de puissance globale dans une société de l'information mondialisé

l'état d'urgence et l'état de guerre sont en totale adéquation avec nos eventuels besoins de propagande et de censure en cas de guerre.

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Mais, il a un conseiller Pierre Lelouche qui a des compétences reconnues et que personne ne conteste. De plus, Lelouche reste très influent au sein de l'UMP.

Pierre Lelouche!!! le député

Mais c'est type qui n'y connais rien en défense!!!

Il voulait que l'on parte en guerre contre l'IRAK

en plus il voulait aussi acheté des F16 au lieu de Rafale

C'est un pro américain !!!

Ils ont pas mieux à l'UMP pour la défense!!!

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Un chat avec Lellouche :

arpo : A votre avis, quelle est la portée réelle du "rapprochement" entre les Etats-Unis et l'Europe ? Peut-on escompter, de la part de l'administration américaine, une évolution autre que de pure forme, et laquelle ?

Pierre Lellouche : C'est une question difficile. Il y a huit jours, à Munich, j'ai posé la question directement à Donald Rumsfeld, le ministre de la défense américain, je lui ai dit ceci : "Mme Rice à Paris a dit : 'Nous vous respectons, nous discuterons et déciderons ensemble', mais vous, Monsieur Rumsfeld, est-ce que vous persistez à dire que la 'mission définit la coalition', auquel cas l'OTAN et ses procédures de consultation n'ont plus aucun sens ?" A cette question, M. Rumsfeld a répondu : "La mission définit toujours la coalition". Dans sa réponse, et cela n'a pas été repris par la presse, il a dit publiquement que ce n'était pas Mme Rice, mais le président Bush, qui fixe la politique américaine. Vous comprendrez donc que je suis assez sceptique sur un changement de fond de la politique américaine. J'ajoute que je suis tout aussi sceptique sur le fait que le président Chirac ou le chancelier Schröder aient profondément changé leur analyse de l'état du monde.

Garinol : Que vient faire George W. Bush en Europe ?

Pierre Lellouche : L'Irak a appris aux Américains que les Etats-Unis ont besoin d'alliés sur le plan politique, qu'ils sont omni-puissants, mais pas omnipotents, et qu'il y a même des limites à la puissance militaire américaine. Au Proche-Orient, en Irak même, sur le nucléaire iranien, sur la levée de l'embargo sur les armes à destination de la Chine, les Américains ont besoin de leurs alliés. Voilà la raison de sa présence en Europe.

Cookie : Qu'attendre de la visite du président Bush pour l'Union européenne ? Pour les relations franco-américaines ?

Pierre Lellouche : Pour l'UE, c'est une vraie reconnaissance. C'est la première fois que l'on va assister à un vrai sommet entre le président des Etats-Unis et les plus hautes instances de l'Union européenne. Reconnaissance soulignée le week-end dernier dans le discours du chancelier Schröder où, pour la première fois, un chancelier allemand affirme que l'OTAN n'est plus le lieu central des relations transatlantiques. Ce qui sous-entend que l'UE a vocation à être l'autre grand pilier de la relation transatlantique.

Coucou : M. Bush est-il en Belgique plus pour l'Europe ou plus pour l'OTAN ?

Pierre Lellouche : C'est très discuté en ce moment-même à Bruxelles au sein des deux organisations. Il y a un vrai débat existentiel aujourd'hui sur le devenir de l'OTAN si le centre de gravité se déplace vers l'UE. Cela dit, tout cela va se décider cette année car il est bien évident que si le référendum sur la Constitution devait capoter, chez nous en particulier, c'en serait fini pour un long moment de l'idée d'une "Europe-puissance". J'ajoute que le glissement du centre de gravité vers l'UE n'est pas sans poser des problèmes notamment à la France et à la Grande-Bretagne, qui disposent d'un siège de membre permanent à l'ONU.

La Constitution prévoit un ministre des affaires étrangères européen. Mais qui sera alors le porteur de la voix européenne ou française ? Notre ministre ou bien le ministre européen ? Et quid de notre siège de membre permanent à l'ONU ?

Julien_B : Dans cette relation transatlantique, est il envisageable que l'UE ait un siège au Conseil de sécurité de l'ONU et par conséquent que la France perde le sien ?

Pierre Lellouche : Certains le demandent déjà, notamment en Allemagne. Et ce débat, un jour ou l'autre, arrivera en France. Et les Français devront se poser cette question-là. L'engagement européen de la France doit-il aller jusqu'à faire le don du siège de membre permanent à l'entité européenne ? Je vous avoue que pour ma part cela me rendrait assez mal à l'aise. Pour l'instant, nous nous contentons d'une sorte de grand écart entre une politique étrangère qui demeure nationale (voir notre position sur l'Irak, par exemple) et qui s'exprime par notre présence au Conseil de sécurité, et notre position très militante pour une Europe-puissance qui sous-entend, précisément, une politique étrangère commune...

Zaf : Pourquoi l'Europe doit-elle avoir une relation spéciale avec les Etats-Unis ?

Pierre Lellouche : Parce que c'est son intérêt. Il faut toujours garder à l'esprit que notre continent serait aujourd'hui asservi, soit par les nazis, soit par les Soviétiques, si les Etats-Unis n'étaient pas entrés en guerre en 1941. Je tiens pour ma part que l'Alliance transatlantique est une condition fondamentale de la paix du monde, même si nos intérêts ne coïncident pas toujours, loin s'en faut.

J'ajoute que face au monde chaotique que nous connaissons depuis la fin de la guerre froide, et que nous allons connaître de plus en plus à mesure que se développera la prolifération d'armes de destruction massive, la montée de la puissance militaire de la Chine, que se poursuivra aussi la guerre interne à l'intérieur du monde musulman, l'alliance des démocraties - du moins est-ce mon avis - demeurera une garantie très importante pour notre sécurité, à nous, Européens. Je précise que cette alliance, à mes yeux, il nous appartient, à nous Européens, de la rééquilibrer. Rien n'oblige 450 millions d'Européens à demeurer en situation de consommateurs de sécurité américaine. C'est une question de volonté politique.

"L'ALLIANCE TRANSATLANTIQUE EST UNE CONDITION FONDAMENTALE DE LA PAIX DU MONDE"

Staybehind : Kyoto, Cour pénale internationale, Iran, Syrie et bien sûr l'Irak : sur des questions essentielles ça fait beaucoup de désaccords...

Pierre Lellouche : Sur Syrie et Liban, il n'y a pas de désaccord. Sur l'Irak, l'Europe n'a pas su articuler une alternative au seul maintien de Saddam Hussein. Mais je veux croire que tout le monde préfère la démocratie à la dictature dans ce pays. Sur Kyoto et la Cour pénale, c'est l'Europe qui a raison, incontestablement. Mais vous savez les fortes résistances qui existent, notamment au Congrès.

Ajm : L'Europe (la France) peut-elle vraiment se rapprocher des Etats-Unis sans se désolidariser du monde arabe ?

Pierre Lellouche : C'est quoi, le monde arabe ? Les régimes souvent autoritaires, voire dictatoriaux, que nous avons tendance à soutenir au nom de la stabilité et du statu quo, ou bien les peuples arabes que nous pourrions aider à aller vers la démocratie ? Si la politique arabe de l'Europe ou de la France consiste à conforter les régimes en place dont l'ONU a décrit l'échec retentissant en matière de développement économique, de liberté, d'éducation, alors je prétends que cette politique-là est peut-être confortable à court terme, mais ne rend certainement pas service aux peuples arabes. Je tiens pour ma part que la démocratie n'est pas un luxe réservé aux seuls Blancs.

Snape : La relation entre Bush et Chirac est-elle toujours aussi tendue ?

Pierre Lellouche : Je n'en sais rien, car pour cela, il faudrait pouvoir la vivre au quotidien. A une certaine époque de ma vie, où j'étais le conseiller diplomatique de Jacques Chirac, j'ai vécu sa relation avec Bush père, et cette relation était à la fois confiante et amicale. Avec le fils, c'est une autre affaire.

Sabin Dragoman : Est-ce que "le vieille Europe" est la seule qui puisse être la garante du multilatéralisme ?

Pierre Lellouche : Ce qui est vraiment garant du multilatéralisme, c'est l'état du monde actuel, qui fait qu'aucun grand problème ne peut être traité par un seul Etat, aussi puissant soit-il. C'est vrai du commerce, de la monnaie, de l'énergie, et bien sûr, du terrorisme. Je crois que les Américains ont découvert en Irak les limites de l'unilatéralisme, mais je crois qu'il faut faire également attention du côté européen à ne pas surestimer les idées généreuses du multilatéralisme incarné par l'ONU et le droit international. L'ONU ne fonctionne que lorsque les principales puissances sont d'accord entre elles, et le droit international, en pratique, est à géométrie variable, selon la puissance des nations.

Ces vérités-là sont sans doute déplaisantes, mais elles correspondent au monde tel qu'il est et non tel qu'on souhaiterait qu'il soit. Regardez par exemple si le droit international s'applique aujourd'hui même à la Russie, dans les conflits du Caucase par exemple... Ou si la souveraineté de la Géorgie est respectée, en Abkhazie ou en Ossétie du Sud... Ou si celle de la Moldavie ou de la Biélorussie existe encore... Et je pourrais multiplier les exemples.

"L'ONU NE FONCTIONNE QUE LORSQUE LES PRINCIPALES PUISSANCES SONT D'ACCORD ENTRE ELLES"

Staybehind : Vous parlez d'un monde chaotique. Le problème est que les Etats-Unis sont manifestement le principal vecteur du chaos. Les néoconservateurs vont jusqu'à en faire une théorie nébuleuse : du chaos devrait naître la démocratie...

Pierre Lellouche : Je connais cette école de pensée et je la regrette profondément. Les Etats-Unis sont par essence un gouvernement de poids et de contrepoids, souvent imprévisible.

De là à faire de ce pays la principale force de chaos dans le monde, voire la principale menace à la stabilité de la planète, me semble être une erreur d'analyse assez monstrueuse. Pardonnez-moi d'être aussi vif. Car le fond du fond, c'est que les Etats-Unis sont une démocratie, et qu'il y a des contrepoids, notamment la presse.

Et lorsqu'un dérapage apparaît (Guantanamo, ou Abou Ghraib, ou Enron), vous avez la presse, et ensuite la justice. Je vous rejoindrais si une puissance telle que l'Amérique était dirigée par un régime totalitaire. Alors nous pourrions vraiment nous inquiéter. Mais ce n'est pas le cas. En revanche, certaines des puissances émergentes du futur monde "multipolaire" me paraissent bien plus inquiétantes au plan des libertés et de leur conception de la sécurité internationale. Demandez donc aux Tibétains ce qu'ils en pensent...

Passager : Quel est l'intérêt, pour les Etats-Unis, d'une Europe puissante et indépendante ?

Pierre Lellouche : Ils sont très ambigus là-dessus et l'ont toujours été. D'un côté, les Etats-Unis souhaitent partager le fardeau, notamment militaire, de la sécurité internationale. Et, pour cela, ils ont besoin d'alliés puissants prêts à dépenser beaucoup d'argent pour leurs armées, et prêts à utiliser la force. Et en ce sens, ils ont continuellement soutenu l'entreprise de construction européenne depuis les années 1950. Mais, en même temps, ils ont toujours refusé de partager leur "leadership", leur suprématie, et ont préféré traiter non pas avec l'entité européenne en tant que telle, mais avec des pays européens pris individuellement, et si possible les uns contre les autres. En ce sens, les Etats-Unis ne sont guère des militants de l'Europe-puissance, et ils refusent l'idée d'une Europe "contrepoids" des Etats-Unis.

L'Amérique n'a jamais tranché cette ambiguïté et elle ne le pourra pas. Il nous revient à nous, Européens, de le faire pour eux, en affirmant justement une Europe forte et capable d'assumer son poids et ses intérêts au plan de la sécurité internationale, en proportion de son poids économique et démographique. Or, savez-vous que 450 millions d'Européens, 25 pays de l'Union mis bout à bout, dépensent moins de 40 % du budget de défense américain et, à cause des doublons, alignent en bout de course à peine 10 % des forces militaires américaines ?

Autrement dit, c'est nous qui installons cette situation de vassalité stratégique et ce déséquilibre entre les deux rives de l'Atlantique.

Et Kissinger a beau jeu de dire : "L'Europe, quel numéro de téléphone ? Et combien de divisions ?" Vous comprendrez donc - et c'est le fond de ma pensée - que ce n'est pas en tapant uniquement sur les Américains que l'Europe s'affirmera, en réaction permanente à ce que font ou disent les Américains, mais en faisant le choix d'une politique de puissance. L'ennui, c'est que cette idée française de l'Europe-puissance, je la retrouve en Angleterre, certainement, mais très peu ailleurs. Et ce n'est pas un hasard si seules la Grande-Bretagne et la France ont encore aujourd'hui une industrie de défense et des forces militaires encore substantielles. En ces matières également, l'argent, c'est-à-dire la volonté des peuples, est la clé du système.

Garinol : Etes-vous personnellement pour la mise en place d'une défense européenne commune ?

Pierre Lellouche : Oui. Et je ne cesse de militer depuis au moins deux décennies sur ce sujet, notamment par de très nombreux livres et articles écrits sur ce thème. Mais je constate que si la Constitution fait quelques progrès en la matière, si nous avons constitué l'embryon d'un système de décision politique, un état-major commun, le niveau de financement ne suit pas. Je n'arrive pas, contrairement aux proclamations officielles, à me satisfaire d'une Europe qui aligne en tout et pour tout 13 "groupes de combat" de 1 500 hommes. C'est peu pour 450 millions d'Européens et la première puissance économique du monde, et c'est très insuffisant si nous voulons peser sur les crises multiples qui ne cessent de faire irruption depuis la fin de la guerre froide sur notre continent même ,comme à la périphérie de l'Europe.

Dois-je vous rappeler, par exemple, que nous n'avons mis fin à la guerre des Balkans que par une intervention franco-britannique et surtout par l'entrée des forces américaines dans ce conflit ? N'étions-nous vraiment pas capables, nous Européens, de mettre fin au bain de sang yougoslave (300 000 morts !) sans faire appel à l'oncle Sam ? 12 ans après la fin de la guerre des Balkans, l'Union européenne a pris le relais des forces de l'OTAN en Bosnie (en décembre 2004) mais c'est toujours l'OTAN qui est déployée dans les Balkans, notamment au Kosovo. C'est l'OTAN qui est en Afghanistan. C'est vrai que je rêverais, pour ma part, d'une Europe plus forte et plus ambitieuse. Au fond, je suis un atlantiste par dépit, ou par défaut...

Ajm : L'Europe est-elle crédible dans l'affaire du nucléaire iranien ?

Snape : Bush essaie-t-il de rassembler des alliés contre l'Iran ?

Pierre Lellouche : L'affaire iranienne est malheureusement très mal engagée, tout simplement parce que les Iraniens, tous partis confondus, travaillent à l'acquisition de la bombe atomique depuis au moins trente ans. Les programmes nucléaires avaient commencé avant l'arrivée des ayatollahs. Aujourd'hui, ces programmes arrivent à maturité, et en vérité, il n'y a pas vraiment d'option militaire qui permettrait de détruire sans coup férir la totalité des installations nucléaires iraniennes. Rappelez-vous que les Iraniens ont une expérience des attaques aériennes contre des installations nucléaires. Après les Israéliens, ils avaient eux-mêmes attaqué le réacteur Osirak, de l'autre côté de la frontière. Ils ont donc dispersé leurs propres installations. Ce qui rend une frappe aérienne très difficile.

Dans ces conditions, l'action diplomatique du trio européen (France, Angleterre, Allemagne) permet de gagner du temps, de réintégrer l'AIEA (l'Agence de Vienne) dans le jeu et de maintenir la pression sur Téhéran. Sans illusions, cependant, car je doute fort que les Iraniens mettent fin notamment à leurs activités d'enrichissement de l'uranium. Ensuite, le jour viendra où il faudra passer au Conseil de sécurité, mais là, malheureusement, ni les Russes ni les Chinois n'ont la moindre envie de nous aider... Ce qui fait que dans cette affaire, et malgré les apparences, les positions américaine et européenne ne sont pas si éloignées qu'il y paraît.

Aliali : Quelle place joue, à votre avis, la question de la Turquie dans les discussions transatlantiques ?

Pierre Lellouche : La Turquie est membre à part entière de l'OTAN, et donc fait partie de la relation transatlantique à l'OTAN. Il est bien évident que si le centre de gravité devait se déplacer, comme c'est possible, sur une relation Etats-Unis - Union européenne, alors la Turquie serait la grande perdante du jeu. C'est pour cela qu'elle freine des quatre fers en ce moment même sur une telle évolution. Et que par ailleurs elle essaie d'entrer dans l'Union européenne.

Son parcours :

Spécialiste des questions de défense, Pierre Lellouche enseigne dans diverses écoles de guerre. En 1992, il devient membre de l’International Institute of Strategic Studies de Londres. En 1993, il est élu vice-président de l’OSCE. En 1994, il est coopté à la Commission trilatérale. Il est, depuis 2002, vice-président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN. Administrateur de l’Atlantic Partnership, il y siège aux côtés d’Henry Kissinger, de Micheal Howard (qui a publié le célèbre rapport accusant l’Irak de détenir des armes de destruction massive) et d’Henry Hyde (le président de la Commission des relations internationales de la Chambre des représentants qui vient de faire augmenter les budgets officiels de propagande du département d’État).

Né le 3 mai 1951 à Tunis, Pierre Lellouche est diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris et docteur en droit de l’université d’Harvard. De 1974 à 1978, il travaille aux côtés de Raymond Aron au Groupe d’études et de recherches des problèmes internationaux (GERPI). Ce dernier était un intellectuel anti-communiste dont les travaux étaient subventionnés par la CIA (Cf. The CIA and the World of Arts and Letters, The Cultural Cold War par Frances Stonor Saunders, The New Press, 1996). Aron travaillait en étroite collaboration avec Irving Kristol, père de Bill Kristol (actuel directeur de l’hebdomadaire néo-conservateur, The Weekly Standard, qui fit campagne pour la guerre contre l’Irak). Dans cette période, il milite en faveur du développement d’Israël et effectue divers stages en kibboutz.

En 1979, Pierre Lellouche est chercheur, puis directeur adjoint, de l’Institut français des relations internationales (IFRI) et rédacteur en chef de la revue de l’Institut, Politique étrangère. Il enseigne à l’ENA, à l’IHEDN et dans diverses écoles de guerre. Il collabore à de nombreuses publications, Newsweek, The International Herald Tribune, Le Figaro etc. En 1989, il devient conseiller diplomatique du maire de Paris, Jacques Chirac. En 1992, il entre au comité éditorial de Survival, la revue de l’International Institute of Strategic Studies de Londres. Élu député, en 1993, il devient le spécialiste des questions de défense au RPR. Représentant de l’Assemblée nationale à l’Assemblée parlementaire de l’OSCE, il est élu vice-président de cette organisation. En 1994, il est coopté à la Commission trilatérale. Lorsque Jacques Chirac est élu président de la République, il devient l’un de ses conseillers diplomatiques.

Pierre Lellouche est aujourd’hui vice-président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN. À ce titre, il siège au Comité exécutif de l’European Strategy Group on Common Defence and Common Defence Policy. Il a créé avec Olivier Dassault le Cercle international, une association de chefs d’entreprises et d’hommes politiques atlantistes. Il est éditorialiste de Valeurs actuelles, l’hebdomadaire d’Olivier Dassault dirigé par Michel Gurkinkel, un expert du cabinet états-unien Benador Associates et ami de Richard Perle. Administrateur de l’Atlantic Partnership, il y siège aux côtés de Micheal Howard, président émérite de l’International Institute of Strategic Affairs de Londres - dont Lellouche est par ailleurs membre - et qui a publié, en 2002, le célèbre rapport accusant l’Irak de détenir des armes de destruction massive sur lequel le département d’État s’est appuyé pour justifier de la guerre. À l’Atlantic Partnership, il siège aussi aux côtés d’Henry Kissinger et d’Henry Hyde, le président de la Commission des relations internationales de la Chambre des représentants qui vient de faire augmenter les budgets officiels de propagande du département d’État.

J'aimerai savoir en quoi Lellouche a appuyé l'idée de commander des F 16 au lieu de Rafale quand un Dassault est un de ses amis proches. Je connais bien les idées de Lellouche et je n'ai jamais entendu parler de ça et je n'ai rien trouvé sur le net. J'aimerai en savoir davantage...

Quant au supposé caractère pro-américain, désolé mais vous me faîtes rire. Je sais bien que De Villepin a fait rêver les collégiennes avec ces comptines à l'ONU mais vous savez comme moi qu'on est passés pour des guignols prétentieux. Quand on aura une armée compétitive et équipée, on pourra faire les beaux. Ce n'est déjà pas le cas aujourd'hui avec une Ministre efficace comme MAM, ça ne le sera pas avec le PS en 2007. Lellouche est tout sauf un newbie et son attitude est responsable : on ne peut faire les beaux quand on a des moyens minables. Alors en attendant de devenir une puissance, soyons correct.

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Merci messieurs d'éviter de politiser :twisted: ce topic que j'avais lancé et qui portait sur le sujet initial : à savoir quand seront signés les contrats de lancement ,les mises en chantier et les mises en service des 3 futurs PA européens ? et non de savoir si Pierre Lellouche ,Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal sont aptes à prendre des décisions arbitrales. Merci par avance ,ce n'est pas le forum de la jeunesse UMP ou des partisans de la Royal (ségolène)

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Un chat avec Lellouche :

Intéressant. L'homme n'est pas un imbécile. Ceci dit, il faut bien noter deux choses

1) Le chat porte sur des questions de politique étrangère. Ce n'est pas surprenant, vu le CV de Lellouche : ses compétences concernent ce domaine, et non la stratégie ni la politique de défense.

Cet homme n'a pas la possibilité d'être un conseiller pour la défense, car il n'en a pas les compétences. Il a les compétences pour être un conseiller de politique étrangère. Ce qui nous amène à la deuxième remarque :

2) Lellouche est un atlantiste convaincu, ce qui évident au regard de son parcours comme de son discours. C'est son droit le plus strict.

Reste que cette orientation, qui est sa caractéristique majeure en tant que conseiller de politique étrangère, laisse fort mal augurer de son influence sur Sarkozy si celui-ci venait à être élu président ... et des conséquences sur l'indépendance militaire de la France !

Rappelons que l'indépendance militaire ne va absolument pas de soi, elle dépend d'un certain nombre de maîtrises technologiques, d'un certain nombre d'investissements sur lesquels la France est actuellement "au taquet", au minimum strict si ce n'est au dessous.

Une dose d'atlantisme là-dessus et les dégâts pourraient fort bien être irréversibles : encore moins d'investissements dans certaines technologies pour lesquelles "l'Oncle Sam y pourvoira", davantage d'investissements au contraire dans ce qui peut faire de nous un bon auxiliaire des Etats-Unis ... il faudrait peu d'années pour prendre un retard tel qu'il serait difficile à rattraper.

Je m'étonne que tu sois si insouciant à ce propos, toi qui prend une image de De Gaulle comme avatar.

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Merci par avance ,ce n'est pas le forum de la jeunesse UMP ou des partisans de la Royal (ségolène)

je suis adhérant d'aucun partit , et mon vote n'ira pas obligatoirement a la royale.

par contre c'est sur ns c'est no way.

pa2/cvf.

pour DCN le PA2 représente moins en travail et en valeur que les barracuda. :?:

pour la coopération avec les Anglais j'ai du mal a y croire sauf s'il bouffe du rafale.

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pour la coopération avec les Anglais j'ai du mal a y croire sauf s'il bouffe du rafale.

Construire le PA2 avec les Anglais plutôt que par nous-mêmes a plusieurs inconvénients importants. A mon sens ce n'est pas justifiable sauf si cela débouche sur une vente importante de Rafale à la Royal Navy, intéressante à la fois du point de vue industriel et du point de vue politique.

Voir http://www.air-defense.net/phpBB/viewtopic.php?t=3751 où le sujet avait déjà été évoqué.

Cela dit, je ne pense pas que ce soit la politique actuelle du gouvernement :cry: ...

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pour la coopération avec les Anglais j'ai du mal a y croire sauf s'il bouffe du rafale.

C'est sur avec le programmme de destroyer ou horizon avec les anglais annulé (corrigé moi si je fais une erreur)

"Chat échaudé craint l'eau froide" !

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super désolé Philippe mais

Samson a écrit

Si comme l'a dit Raymond Aron, la diplomatie c'est la science du risque de guerre, alors on intérêt à tout miser sur nos diplomates avec une armée aussi minable que nous la prévoit le PS

mauvais exemple pour parler de defense quand on connait son activisme contre une arme nucleaire Française.

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=101848

Si le PA 2 est construit, sa coque sera réalisée aux ex-Chantiers de l’Atlantique, aujourd’hui Aker Yards France. Or, si la forme de construction de Saint-Nazaire est, pour le moment, libre en 2009, l’entreprise espère décrocher très prochainement une à deux commandes de paquebots, dont un navire à mettre sur tins dans trois ans. Pour le second porte-avions, une ultime menace se profile, et non des moindres.

aprés avoir abandonné la propulsion nuc , partir d'un design anglais sans catapulte le PA2 sera t'il construit outre-manche.

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mauvais exemple pour parler de defense quand on connait son activisme contre une arme nucleaire Française.

FAUX et ARCHI-FAUX.

Aron dès 33 est devenu plus ouvert à l'idée d'une armée puissante et avec Suez il est même devenu un fort tenant de l'arme nucléaire en regrettant même l'égoïsme des US qui nous ont pénalisé dans l'avancement de nos travaux (on a du tout faire nous-même).

Aron critiquait néanmoins l'arme nucléaire car elle deviendra vite une Ligne Maginot Imaginaire selon lui. Il avait pas tort quand on voit à quel point nos dirigeants se reposent sur elles et la cite dès qu'il faut baisser les budgets.

Il ne faut pas confondre l'épisode gauchiste d'Aron qui s'arrête définitivement quand il va en voyage en Allemagne et voit la montée du nazisme. Il comprend alors le non-fondé de l'anti-militarisme et du pacifisme. A partir de ce moment, Aron sera anti-communiste et de droite.

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Le plus simple c’est de faire un CdG bis en changeant que quelques détails (radars, petits défaut). Au moins point de vue logistique c’est standard. On bénéficie de l’effet de série et pas de coût de développement. Et puis il vaut un PA qui marche au nucléaire plutôt qu’au gazoil. Le gros défaut du CdG c’est les catapultes de 75 m. Avec 75 m on catapulte un Rafale de 2O T soit 10 T de charge utile (CU). Alors que le Rafale fait 24,5 T et même 27 T avec le M 88-3 soit 14,5 à 17 T de CU ! Le mieux étant un CdG avec 2 cata de 90 m et 3 réacteurs K15. Mais bon c’est un peu cher. Ah un truc qui m’énerve : on est toujours en train de se vanter que la France avec sa FOST elle est indépendante, souveraine etc que hors USA on est les seuls à avoir un vrai PA… Mais pour lancer de malheureux avions, on dépend de la technologie US. Et on peut multiplier les exemple (E2C, la moitié des bombes…).

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