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quel(s) pays seraient assez "forts" pour "mater" les insurgés irakien


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bon en fait ma question de fond est la suivante : quels pays ont de l'equipement, une capacité d'adaptation à la population locale et des doctrines d'actions qui pourraient couper l'herbe sous les pieds des insurgés irakiens...ou pour etre plus precis qui auraient pu car il est evident qu'a l'heure actuelle le chaos généralisé qu'est l'Irak ne permet aucun espoir de retour à la normale par une voie d'occupation/pacification On dit souvent que les Français sont bons en Opex par leurs respects des coutumes locales et leur retenue et leur experience. En tout cas il est sur que leur gestion de l'après guerre irakienne aurait été différente de celle des américains qui fonctionnent comme euh ....ben des américains quoi (s'enfermer dans des zones securisées, couper le contact avec la population, reagir a tout accrochage par un deluge de feu non discriminant) d'autres pays ont ils ces mêmes compétences que l'on prete aux Français ???? (vous pouvez aller chercher loin, moi même je me pose la question par rapport à l'armée sud africaine actuelle par exemple) Si oui lesquels et quels sont leurs points forts ????

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Les faucons de Washington envisagent d'attaquer l'Iran, selon le "New Yorker"

LEMONDE.FR | 20.11.06 | 17h31 • Mis à jour le 20.11.06 | 18h07

Dans un article intitulé "Le prochain acte" et publié lundi 20 novembre dans le magazine The New Yorker, le journaliste américain Seymour Hersh révèle que les faucons de l'administration Bush, défaits lors des élections de mi-mandat du 7 novembre, continuent de croire à une attaque militaire contre l'Iran. Quitte à se passer de l'approbation du Congrès, désormais aux mains des démocrates.

Selon Seymour Hersh, journaliste chevronné qui a notamment révélé le massacre de My Lai au Vietnam en 1968 et les sévices perpétrés par l'armée américaine dans la prison irakienne d'Abou Ghraib, cette option a été évoquée très explicitement, un mois avant les élections, par le vice-président américain Dick Cheney lors d'une réunion consacrée au dossier iranien et organisée avec des responsables de la sécurité nationale.

"LE SEUL MOYEN DE SAUVER L'IRAK"

Le journaliste, qui s'appuie sur une source "qui a eu connaissance de ces discussions", souligne que Dick Cheney avait indiqué que même en cas de victoire démocrate, l'option militaire contre l'Iran ne devait pas être abandonnée. Et lorsqu'on lui demande si l'influence du vice-président n'a pas, depuis, diminué dans l'entourage du président, M. Hersh répond : "Il ne faut jamais sous-estimer M. Cheney."

Un conseiller du gouvernement a confié à Seymour Hersh que "de plus en plus de gens voient dans l'affaiblissement de l'Iran le seul moyen de sauver l'Irak". Dès lors, le but des partisans d'une action militaire est "non pas un changement de régime, mais une frappe envoyant le signal que l'Amérique peut encore atteindre ses objectifs. Même s'ils ne détruisent pas le réseau nucléaire iranien, beaucoup pensent que trente-six heures de bombardements rappelleraient aux Iraniens le coût très élevé de continuer à avancer vers la bombe – et celui de défendre Moqtada Al-Sadr et ses éléments pro-iraniens en Irak", a expliqué ce conseiller.

IRAN : LA CIA N'A PAS DE PREUVES CONCERNANT LES ADM

Dans son article, Seymour Hersh affirme également que selon un rapport secret de la CIA, dont il a eu connaissance, il n'y a pas encore de "preuves concluantes" que l'Iran cherche à fabriquer des armes de destruction massive (ADM). La CIA, qui s'est fondée sur des observations par satellite ou encore des relevés de taux de radioactivité, est dubitative quant à la constitution par l'Iran d'un arsenal nucléaire militaire.

La Maison Blanche et le secrétariat à la défense ont lu ce rapport mais ses conclusions ont été écartées. "Ils ne cherchent que le confort moral pour justifier une action", déplore un responsable du renseignement. Pour M. Hersh, ce scénario rappelle 2003. Avant l'invasion de l'Irak, en mars 2003, la Maison Blanche avait également exprimé son désaccord avec une analyse de la CIA qui émettait des doutes sur la présence d'armes de destruction massive dans ce pays. Finalement, les Américains n'en ont pas découvert en Irak.

FANFARONNADE

La semaine dernière, Mahmoud Ahmadinedjad, le président iranien, avait affirmé que l'Iran progressait à grands pas dans son programme d'enrichissement de l'uranium. Mais selon le journaliste du New Yorker, l'AIEA elle-même (Agence internationale pour l'énergie atomique, chargée de surveiller ce programme) ne croit pas à ses allégations. L'AIEA y voit même une énième fanfaronnade de Téhéran.

Quelle que soit la réalité iranienne, Washington pourrait se retrouver piégé, estime un consultant du Pentagone : si l'Iran se dote progressivement de l'arme nucléaire, l'administration Bush aura peu de marges de manœuvre pour gérer la menace. Par manque de preuves, et à force d'avoir crié au loup trop tôt et trop souvent.

Les services de renseignements paient aussi des décennies de recherches uniquement menées par des outils technologiques. Ainsi, lorsque les Israéliens, qui s'appuient sur des expertises de terrain, avancent des preuves de l'élaboration par Téhéran d'un détonateur fait pour les armes nucléaires, les Américains ne peuvent vérifier l'information et n'ont d'autres choix que de faire confiance – ou non – aux Israéliens.

L'Etat hébreu, qui se sent en première ligne face à la menace iranienne, presse Washington d'ouvrir les yeux sur l'agressivité de Téhéran. Dick Cheney s'emploierait à rassurer les Israéliens, tout en laissant ouverte, une nouvelle fois, la possibilité d'une intervention : "Nous ne vous laisserons pas seuls, mais n'y allez pas sans nous", dirait-il en substance à Tel-Aviv, selon Seymour Hersh.

RISQUE D'EMBRASEMENT DANS TOUT LE PROCHE-ORIENT

Un Iran nucléarisé ne menacerait pas seulement Israël. Tout le Proche-Orient serait déstabilisé, explique M. Hersh, qui prévoit une course aux armements impliquant l'Arabie saoudite, la Jordanie et l'Egypte. En cas d'attaque américaine, le scénario avancé par le journaliste n'est pas plus réjouissant pour les Etats-Unis. D'après un ancien responsable du renseignement, cité par le journaliste, "nous aurons les Syriens, les Iraniens, le Hamas et le Hezbollah en guerre contre nous (...). Pour la première fois depuis le Califat, le Moyen-Orient sera uni autour d'une cause commune" qui impliquerait tant les sunnites que les chiites.

La Maison Blanche a d'ores et déjà publié un communiqué pour démentir les allégations de Seymour Hersh. Cet article est "truffé d'inexactitudes", y affirme Dana Perono, une porte-parole du président. Elle dénonce le journaliste qui "une fois encore cherche à créer une histoire pour mettre en avant ses opinions extrémistes".

Irak : quels scénarios pour sortir du chaos ?

LEMONDE.FR | 16.10.06 | 14h14 • Mis à jour le 20.10.06 | 13h11

L'intégralité du débat avec Pierre-Jean Luizard, chercheur au CNRS et auteur de "La Question irakienne" (Fayard), mardi 17 octobre 2006

ASHEED : Pensez-vous qu'un retrait immédiat des troupes américaines d'Irak contribuerait à rétablir la sécurité dans le pays ?

Pierre-Jean Luizard : Même s'il semble établi, aujourd'hui, que l'occupation américaine est le principal facteur de division de la société irakienne sur des bases ethniques et confessionnelles, le mal semble fait et un retrait annoncé des forces de la coalition d'Irak signifierait aux yeux de tous les protagonistes un aveu d'échec de la part des Etats-Unis, avec toutes les conséquences régionales que cela impliquerait.

Aujourd'hui, l'Irak est confronté à une série d'impossibilités : l'impossibilité de trouver une unité nationale en contexte d'occupation, et donc de transfert de pouvoirs réels à un gouvernement irakien suffisamment stable pour permettre l'annonce d'un calendrier de retrait des troupes américaines ; la seconde impossibilité est donc le refus jusqu'à ce jour pour les dirigeants américains, quels qu'ils soient, de reconnaître la défaite de leur stratégie en Irak.

La question d'un tel retrait ne se pose pas, mais on peut imaginer que, si elle était annoncée, elle serait interprétée immédiatement par les adversaires des Etats-Unis en Irak, notamment la guérilla sunnite, comme une victoire, ce qu'un tel retrait serait en vérité.

La division de la société irakienne sur des bases communautaires, et même au-delà aujourd'hui sur de simples bases claniques, tribales et régionales, semble un engrenage totalement hors contrôle de tous les acteurs en présence en Irak, qu'ils soient irakiens ou non.

De ce fait, retrait américain ou non, les affrontements intercommunautaires ne sont pas près de s'arrêter dans ce pays.

Jlm : La partition de l'Irak est-elle la solution à la fin de la guerre civile ?

Pierre-Jean Luizard : Parmi les impossibilités qui semblent aujourd'hui condamner l'Irak à une descente inexorable aux enfers est l'impossibilité de diviser le pays sur des bases communautaires, ce qui implique des frontières entre communautés (un scénario totalement inimaginable, qui condamnerait l'Irak à une guerre communautaire sans fin et sans limites), et l'impossibilité de stabilisation d'un gouvernement central dans le contexte actuel qui puisse permettre aux Irakiens d'échapper à la spirale de la terreur actuelle.

IagoSi : En se dotant de l'énergie nucleaire, l'Iran veut asseoir sa puissance sur la région et éviter toute déstabilisation, voire renversement de son régime de l'extérieur. Je ne crois pas que l'Iran souhaite un chaos en Irak. Pourrions-nous imaginer voir l'Iran jouer un rôle dans la stabilisation de l'Irak, ce qui impliquerait un virage radical dans la politique americaine dans la région ?

Pierre-Jean Luizard : Jusqu'à aujourd'hui, et contrairement aux discours officiels, les Etats-Unis n'ont eu qu'à se féliciter de la politique iranienne en Irak. C'est grâce à la bénédiction de Téhéran que Washington a pu établir un partenariat inavoué avec la majorité chiite d'Irak, sans lequel ce pays se serait depuis longtemps déjà transformé en enfer pour les troupes de la coalition.

L'Iran a apporté son appui à la reconstruction politique sur des bases communautaires, patronnée par les Etats-Unis, et a appelé les chiites irakiens à participer au processus de reconstruction en cours, notamment à travers les différentes élections et à travers les projets fédéraux rejetés aujourd'hui par les sunnites.

L'Iran semble avoir donné l'essentiel de sa capacité à influer sur le cours des événements en Irak dans cette participation au processus politique actuel en Irak et la position de Téhéran paraît aujourd'hui bien moins influente en Irak que ne le voudrait le discours officiel américain, soucieux de pointer du doigt des boucs émissaires pour justifier l'échec américain en Irak.

L'Iran semble maintenant très largement spectateur de cette spirale infernale de la violence en Irak, et l'implosion de la société chiite, principal vecteur d'influence iranienne en Irak, montre bien à quel point les pays voisins de l'Irak, et en premier lieu l'Iran, sont aujourd'hui impuissants face à une situation que personne ne semble aujourd'hui en mesure de contrôler.

Les Iraniens n'ont pas intérêt à voir les partis chiites membres du gouvernement échouer, ce qui serait également un échec pour Téhéran, et il semble que les efforts désespérés des Américains pour trouver une issue à la crise irakienne soient considérés à Washington comme devant nécessairement inclure l'Iran.

Les Américains ont conscience du fait qu'aucune stabilisation ne peut avoir lieu en Irak sans une coopération iranienne, ce qui est avéré par le fait que les Etats-Unis et l'Iran sont les deux puissances qui ont infiltré l'ensemble des partis politique irakiens et des milices qui leur sont liées ou non.

Parmi les scénarios de sortie de crise étudiés à Washington, l'un préconise la fin de l'expérience parlementaire en Irak et l'éviction d'une classe politique corrompue et qui a perdu toute crédibilité aux yeux des Irakiens pour son incapacité à s'entendre et à mettre un terme à l'insécurité.

Dans cette perspective, un pouvoir fort, probablement militaire, recruté sur des bases non confessionnelles, à partir d'un partage du pouvoir entre les trois communautés à l'image du pacte national qui a institutionnalisé au Liban le confessionnalisme politique pourrait trouver une oreille favorable à Téhéran.

Cependant, un tel scénario impliquerait l'existence d'une force armée supérieure aux milices qui aujourd'hui assument la réalité du pouvoir sur le terrain, ce qui semble très largement inenvisageable.

Si ce scénario, comme les autres, échoue, l'Iran sera condamné, comme les Etats-Unis, à assister aux éruptions du volcan irakien, avec désormais une crainte de plus en plus affichée de voir les éruptions irakiennes déborder très largement du cratère proprement irakien.

Solidaire des Irakiens : Existe-t-il aujourd'hui, au-delà des mouvements islamistes et nationalistes, des mouvements politiques progressistes indépendants en Irak ? Que pensez-vous du Parti Communiste Ouvrier d'Irak et du Congrès des Libertés en Irak ?

Pierre-Jean Luizard : Comme dans l'ensemble du monde arabe et musulman, les partis que l'on appelait "progressistes" dans les années 1950 et 1960 ont cédé la place à des forces religieuses, l'islam ayant pris partout la place des mouvements laïques ou laïcisants (partis nationalistes ou marxisants) qui animaient la scène politique tiers-mondiste à cette époque.

Irak : quels scénarios pour sortir du chaos ?

LEMONDE.FR | 16.10.06 | 14h14 • Mis à jour le 20.10.06 | 13h11

L'intégralité du débat avec Pierre-Jean Luizard, chercheur au CNRS et auteur de "La Question irakienne" (Fayard), mardi 17 octobre 2006

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Le destin du parti communiste irakien, qui participe pour une de ses factions au gouvernement actuel sous régime d'occupation militaire américaine, en est à cet égard une bonne illustration : le parti communiste qui fut le plus puissant du monde arabe (le Parti communiste irakien) semble réduit aujourd'hui à des élites laïques occidentalisées, obsédées par le "danger" de l'islamisme, et prêtes pour cela à se rallier au projet américain, ce que de nombreux intellectuels marxistes arabes, et notamment irakiens, avaient commencé à faire depuis les années 1970.

Dans le face-à-face entre Américains et mouvements islamistes, qu'ils soient sunnites ou chiites, il ne semble plus y avoir aujourd'hui de place pour des mouvements "progressistes et/ou laïques", les idéaux de ces partis ayant très largement été discrédités par les régimes autoritaires qui les ont portés, au premier rang desquels celui de Saddam Hussein.

Gérard : Il est assez étrange de constater qu'on souhaite toujours la "régionalisation" du traitement des conflits (en Ex-Yougoslavie, en Afrique) et qu'il n'en est pas question pour l'Irak. Pourrait-on imaginer que des troupes arabes (elles sont très bien équipées en armements par les pays occidentaux...) remplacent les troupes d'occupation anglo-américaines ? Ces troupes seraient-elles bien accueillies par la population et les différentes formes de résistance? Seraient-elles neutres dans la guerre civile émergente entre chiites et sunnites ?

Pierre-Jean Luizard : L'option d'une arabisation du conflit en Irak est refusée actuellement par l'immense majorité des Irakiens eux-mêmes, qui n'ont pas oublié, notamment les chiites et les Kurdes, la complicité, voire la coopération, d'un monde arabe majoritairement sunnite avec le régime de Saddam Hussein.

Les pays arabes sont aujourd'hui considérés en Irak comme partie prenante d'un conflit qui déchire le pays et même les sunnites verraient d'un mauvais oeil les troupes de pays arabes comme l'Egypte, dont le régime mène lui-même une guerre contre les islamistes, venir prêter main forte à un projet qui resterait manifestement américain en Irak.

Alainchic : Quid des intérêts pétroliers à ce jour ? Les Etats-Unis ont-ils atteint leur objectif ? Le pétrole est-il un catalyseur du conflit ?

Pierre-Jean Luizard : Contrairement à ce que l'on a beaucoup dit au moment de la guerre qui a suscité la chute du régime de Saddam Hussein, ce conflit n'était pas motivé essentiellement par les enjeux pétroliers.

On sait qu'au regard des intérêts américains bien compris, la situation qui prévalait avant 2003, avec un Irak vaincu, soumis à un régime de Saddam Hussein qui avait bradé l'essentiel de la souveraineté du pays par une instrumentalisation des résolutions de l'ONU par les vainqueurs de la guerre, permettait un contrôle des deuxièmes réserves de pétrole du monde par les Etats-Unis (celles de l'Irak) sans avoir à assumer une occupation et sans être en première ligne comme puissance occupante.

Durant les années 1990, les Etats-Unis avaient un contrôle sur le pétrole irakien et, du fait de leur importance, sur la fixation des cours du brut au niveau international, et tout cela au nom d'une communauté internationale et d'une instrumentalisation des résolutions de l'ONU qui ont rayé d'un trait de plume la nationalisation du pétrole irakien réalisée dans les années 1970.

Dans le chaos actuel, la production de pétrole reste très en deçà de celle d'avant-guerre, le coût des assurances rendant le coût de ce pétrole prohibitif. Mais le pétrole joue un rôle essentiel en tant que combustible dans la surenchère communautaire, notamment dans les régions du Nord, où les gisements sont très largement situés dans des zones de peuplement mixte : Arabes, Kurdes, Turkmènes, chiites, sunnites.

Le pétrole est aujourd'hui une ressource importante pour les milices et pour certains partis, ce qui explique les efforts de ces partis au sein du gouvernement en faveur d'un fédéralisme qui semble une partition déguisée du pays.

LARISTO : Va-t-on assister à la mise en place d'un Etat théocratique ? Un homme politique a dit : si les Occidentaux souhaitent la démocratie dans les pays musulmans, il faut s'attendre à ce que dans chacun de ces pays, les mouvements islamiques gouvernent...

Pierre-Jean Luizard : On agite parfois le spectre du danger de pouvoir théocratique en Irak, mais pour qu'un tel "danger" se réalise, il faudrait qu'il y ait un lieu de pouvoir à investir. Ce lieu est aujourd'hui totalement absent, le gouvernement central ne contrôlant réellement que la zone "verte" et la réalité du pouvoir étant sur le terrain assurée par des groupes "locaux", alliance paradoxale de partis politiques, de tribus et de pratiques mafieuses.

L'absence d'Etat en Irak favorise l'émergence de tels pouvoirs locaux qui, localement, on l'a vu, agissent comme de véritables institutions para-étatiques, imposant dans les régions qu'ils contrôlent un pouvoir islamique tel qu'ils le conçoivent.

C'est le cas depuis 2003 de l'immense quartier chiite de Sadr City à Bagdad, comme ça l'est des quasi-émirats djihadistes qui existent aujourd'hui au coeur même de Bagdad, à quelques centaines de mètres de cette même zone "verte".

Chercheur_1 : Installé désormais dans les montagnes au nord de l'Irak, quels peuvent être le rôle et l'avenir du PKK, le parti des travailleurs kurde, dans le triangle Irak / Turquie / Etats-Unis ? La Turquie peut-elle intervenir à ce stade ?

Pierre-Jean Luizard : Le sort du Kurdistan d'Irak semble aujourd'hui séparé de celui de l'Irak arabe dans l'esprit de tous les protagonistes, autant américains qu'irakiens, et des pays voisins.

Les dirigeants kurdes ont fait le choix de mener leur région vers toujours plus d'indépendance, et il semble qu'ils refuseront de revenir dans le giron irakien si une telle éventualité signifie un retour d'un contrôle par un gouvernement central, si minimum soit-il, sur les régions qu'ils contrôlent.

La question kurde en Irak est donc assimilable à un immense point d'interrogation, puisque, en même temps, le contexte régional autant que la réalité locale interdisent l'émergence d'un Etat kurde indépendant.

C'est donc dans une impasse à plus ou moins long terme que les dirigeants kurdes ont engagé, d'une façon qui semble chaque jour un peu moins réversible, leur province, et les derniers événements entre la Turquie et le Kurdistan d'Irak, où l'on a vu la Turquie imposer une forme d'embargo commercial aux provinces kurdes d'Irak, montrent à quel point le Kurdistan, au-delà du fait accompli, a peu de perspectives, quelles qu'elles puissent être.

La présence au Kurdistan d'Irak d'opposants à la Turquie et à l'Iran, notamment celle de centaines de combattants du Parti des travailleurs kurdes de Turquie, est un enjeu qui reste une arme entre les mains des dirigeants kurdes pour faire pression sur les deux pays voisins intéressés au premier chef par la question kurde, la Turquie et l'Iran.

Mais la présence armée du PKK, autant que celle des moudjahidins du peuple, au sud du Kurdistan, demeurera suspendue au caractère plus qu'incertain de l'avenir des provinces kurdes d'Irak.

Elkalam.com : Sortir de la crise en Irak implique de reconstruire le pays. Ne pensez-vous pas que la mainmise américaine sur l'immense projet de reconstruction hypothèque l'avenir de la paix en Irak ?

Pierre-Jean Luizard : L'Irak est un pays riche (hydrocarbures, eau, mais aussi population équilibrée et éduquée), mais l'engrenage qui ramène la société irakienne des décennies en arrière est avant tout politique et les richesses potentielles de l'Irak semblent paradoxalement nourrir le feu de la destruction et des haines communautaires plutôt qu'être un facteur d'unité.

Il n'y aura pas de reconstruction de l'économie irakienne tant qu'un minimum de sécurité n'aura pas été rétabli, et tant que le statut officiel des principales ressources irakiennes n'aura pas été défini dans le cadre d'un consensus entre les différentes communautés irakiennes.

Peter : Quelles étaient les stratégies proposées par les néoconservateurs américains pour l'après-Saddam Hussein ? Pourquoi ont-elles échoué ?

Pierre-Jean Luizard : Au moment de la guerre contre le régime de Saddam Hussein, en 2003, les Etats-Unis ne pensaient pas qu'ils devraient patronner la reconstruction d'un nouvel Etat irakien. Grande a été leur surprise lorsqu'ils constatèrent qu'avec la chute du régime, c'était l'ensemble des institutions officielles qui s'effondraient : armée, ministères, etc.

Ce paradoxe, de la part d'une grande puissance, est lié au caractère très largement irrationnel de l'entrée en guerre des Etats-Unis contre un régime qui n'était coupable d'aucune des fautes dont l'accusait alors l'Administration américaine, et qui avait, il faut le rappeler, été un allié stratégique des Etats-Unis dans les années 1980.

Cela explique une politique qui semble à courte vue, et les tâtonnements des premières semaines après l'occupation. Washington pensait initialement pouvoir recycler rapidement ce qui restait de l'appareil d'Etat de l'époque de Saddam Hussein pour perpétuer le même système politique, à savoir en quelque sorte faire du Saddam Hussein sans Saddam Hussein, c'est-à-dire reconduire la domination politique des Arabes sunnites sur les deux autres communautés irakiennes (chiite et kurde).

Ce n'est qu'au début de juillet 2003, après avoir constaté l'absence d'interlocuteurs suffisamment représentatifs au sein de l'establishment arabe sunnite, et face à la menace des dirigeants chiites d'ouvrir un front contre l'occupation, que les Etats-Unis ont fait le choix, avec l'accord tacite de l'Iran, du partenariat avec les dirigeants chiites irakiens, les Kurdes ne pouvant en aucun cas suffire, à l'instar de l'Alliance du Nord en Afghanistan, pour établir un nouveau pouvoir à Bagdad.

La reconstruction politique de l'Irak sur des bases communautaires n'a donc pas été réfléchie à Washington : elle s'est imposée par les rapports de forces tels qu'ils se sont exprimés sur le terrain.

La tragédie que vit aujourd'hui la population irakienne est encore aggravée par la prise de conscience récente que la situation en Irak est aujourd'hui très largement hors contrôle pour tous les acteurs en présence, et les Irakiens voient jour après jour qu'aucun outsider à la crise qu'ils vivent n'est en mesure de venir les sauver.

L'option onusienne est aujourd'hui totalement dépassée, et le repli sur le plus petit dénominateur commun de l'ensemble de la population irakienne, avec cette implosion généralisée des allégeances, montre bien le désespoir profond d'une population qui a perdu tout espoir autant dans la classe politiqiue actuelle que dans la possibilité de voir un sauveur providentiel émerger.

Beaucoup d'Irakiens, aujourd'hui, en arrivent, face au chaos de plus en plus meurtrier, à espérer l'arrivée d'un pouvoir fort à Bagdad, mais même cette éventualité semble aujourd'hui totalement hors de portée.

Question subsidaire : Quelles sont les options de Washington aujourd'hui ?

Pierre-Jean Luizard : Avec la perspective des prochaines élections américaines, l'enjeu irakien est devenu essentiel, le président Bush n'étant plus en mesure d'affirmer que les choses vont en s'arrangeant en Irak. Dès lors, les rumeurs concernant un changement de politique américaine en Irak sont alimentées par les proches mêmes du président américain.

Parmi les rumeurs, la perspective d'un coup d'Etat militaire établissant un pouvoir fort en Irak est évoquée avec insistance (peut-être comme moyen de pression sur la classe politique irakienne). On sait que les Américains travaillent aujourd'hui à la mise sur pied, en dehors d'Irak, de forces militaires irakiennes recrutées sur des bases non communautaires, et que les Etats-Unis sondent en même temps Téhéran pour savoir si l'Iran serait, dans une telle éventualité, à nouveau un partenaire comme cela a été le cas depuis juillet 2003 dans l'établissement du régime parlementaire actuel.

Fantasme ou réalité, une telle perspective semble actuellement totalement irréaliste si l'on considère que la réalité du pouvoir est aujourd'hui aux mains de milices qui, elles-mêmes, assurent aux partis du gouvernement irakien actuel l'essentiel de leur base. Toujours est-il que la multiplication des rumeurs sur un éventuel scénario de sortie de crise à l'approche des élections américaines illustre bien l'impossibilité pour les dirigeants américains de revendiquer actuellement une victoire quelconque en Irak dans le cadre de la campagne électorale qui s'annonce.

Chat modéré par Alexandre Piquard

Pour les néocons, la réponse est claire : l'Iran parasite l'Irak, donc mattons les Iraniens.
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La Chine, qui a la masse, le matériel et l'abasence de politiquement correct

non mauvaise option....même reactivité que les USA

je vois mal les chinois (et les russes aussi) reussir avec les mêmes methodes que les américains

ou alors par extermination massive

le sens de mon post c'etait plutot dans l'idée d'une force d'occupation "douce" (pas de massacres a grande echelle qui de toute façon sont contre productifs en poussant de plus en plus de gens dans les bras de l'insurrection

Merci pour les articles samson [27]

J'y entrevois un debut de reponse pas vraiment idyllique (et c'est peu de le dire) mais une partition de l'Irak en 3 avec un Kurdistan autonome ou sous controle Turc, une zone Shiite sous controle iranien et une zone suniite sous controle pan arabe (même si cette dernière option est battue en brèche dans l'un des articles) pourrait être une solution

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SADDAM HUSSEIN return ( i'll be back [08] ) sérieusement, sans force armée ni service de séurité il se fera tuer trés vite.......( les chiites sont armés maintenant ) ( et honnêtement , busch expliquant à ses compatriotes que saddam is a good guy ...........)

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Une seule personne pour rétablir l'ordre en Irak ,SADDAM HUSSEIN.

Quel cynisme !

C'est la potence qui l'attend , bien méritée ![05]

Mais je suis anti-peine de mort , il eut mieux valu le condamner

aux travaux forcés à perpétuité , nettoyeur de chiottes par exemple ,

pour le ridiculiser devant toute la Planète

et lui faire payer longtemps et lourdement ses horreurs ...

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Quel cynisme !

et lui faire payer longtemps et lourdement ses horreurs ...

Le cynisme ,c'est dans le fait que les USA et les occidentaux (France ,UK ,Italie ,Allemagne ) et les Russes trouvaient qu'il était fréquentable et "bankable" pendant des années en lui vendant toutes les panoplies d'armes.

Le cynisme ,c'est que l'administration Bush père a d'abord fermé les yeux et l'a laissé envahir le koweït.

Puis le cynisme ,c'est de l'avoir ensuite laisser en place en 1991.

Il a pu donc massacrer son peuple.

Le cynisme ,c'est la reflexion de madelein Albrigth et l'embargo qui a tué un million de civils et enfants pendant 12 ans et que le monde entier ,à laisser ce despot en place ,sans rien faire.

Le cynisme ,c'est le chaos et la possible islamisation de l'Irak ,avec une forte influence de l'Iran.

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Le cynisme ,c'est dans le fait que les USA et les occidentaux (France ,UK ,Italie ,Allemagne ) et les Russes trouvaient qu'il était fréquentable et "bankable" pendant des années en lui vendant toutes les panoplies d'armes.

Le cynisme ,c'est que l'administration Bush père a d'abord fermé les yeux et l'a laissé envahir le koweït.

Puis le cynisme ,c'est de l'avoir ensuite laisser en place en 1991.

Il a pu donc massacrer son peuple.

Le cynisme ,c'est la reflexion de madelein Albrigth et l'embargo qui a tué un million de civils et enfants pendant 12 ans et que le monde entier ,à laisser ce despot en place ,sans rien faire.

Le cynisme ,c'est le chaos et la possible islamisation de l'Irak ,avec une forte influence de l'Iran.

+++ trop pour être chiffrable

quant à l'invasion du koweit, je rajouterais même que le cynisme c'est d'avoir incidemment presque incité S Hussein a envahir le Koweit en laissant croire qu'il avait les mains libres et qu'il n'y aurait pas d'intervention US (le Pentagone connaissait les mouvements de troupes irakiennes plusieurs jours avant l'invasion et pourtant ca n'a pas empeché Bush père de prononcer la phrase que de nombreux experts considèrent etant le declenchement de ce conflit, a savoir quelque chose comme : "nous n'avons pas a intervenir et nous n'interviendrons pas dans le contentieux frontalier koweito-irakien")

et le cynisme c'est d'avoir fait passé la fille de l'amabassadeur du koweit en Irak pour une infirmière ayant été témoin des atrocités de la soldatesque irakienne dans une maternité à Koweit City devant le congrès pour justifier les opérations de guerre....c'est même plus que du cynisme c'est de la manipulation...

mais ca doit surement rappeler qqchose comme un joli flacon de poudre blanche brandi devant le conseil de securité de l'ONU, un soir de 2003.......

"l'Irak a des armes de destruction massives et nous en avons la preuve"....

En fait, la seule ADM de l'Irak c'est son pétrole et c'est une ADM contre le peuple irakien qui est le premier a patir de l'occupation US mais aussi contre la stabilité mondiale vu que l'Irak est devenu un gigantesque camp d'entrainement jihadiste

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Aucune armée au monde ne pourrait rétablir l'ordre en Irak, quant aux opérations "musclés" je rappel l'exemple de la Russie en Tchétchénie, de l'Allemagne nazie à Stalingrad ou des USA au Vietnam. La force ne sert absolument à rien. Quant à l'Irak, le problème vient évidemment de l'Iran, contrairement aux chiites, les sunnites n'accepteront jamais que leur pays soit inféodé à l'Iran, et ils n'accepteront pas non plus une république islamique chiite.

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Aucune armée au monde ne pourrait rétablir l'ordre en Irak,

Quant à l'Irak, le problème vient évidemment de l'Iran, contrairement aux chiites, les sunnites n'accepteront jamais que leur pays soit inféodé à l'Iran, et ils n'accepteront pas non plus une république islamique chiite.

Pour l'après guerre ,le Pentagone avait tablé sur plus de 400.000 soldats coalisés.

Donald n'a pas réussi à mieux réunir tout ce monde.

En plus ,il n'a pas écouté les experts.

C'est toute la région qui ne veut pas que l'Irak soit inféodé par l'Iran.

Ce sont aussi les occidentaux qui n'en veulent pas.

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1er La Chine si on la laisse faire :

a) elle commencera à éliminer tous les dirigeants politiques, religieux, ... peu importe leur confession religieuse.

b) durant les arrestations, elle massacrera par centaines de milliers ou de millions d'Irakiens

c)ensuite elle détruira les édifices, les symboles, patrimoines religieux et culturels.

d) possibilité de rayer certaines villes symboles de la résistance voire la capitale Bahgdad

e) ...

2ème La Russie :

Lors de la 2ème guerre de Tchétchénie, a) les Russes ont inventé des camps d'infiltration destinés à interroger des populations civiles parfois sous la torture.

b) Putin serait également prêt à détruire la capitale Bahgad pour écraser la rébellion voire Grozny !

c) envoyer des agents du FSB liquider les dirigeants politiques et religieux à l'intérieur et à l'étranger.

d) ...

La Turquie

Mais elle s'occuperait que du Kurdistan irakien.

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le seul moyen de régler le conflit en Irak, c'est l'Irak elle même la seule solution si on ne peut apporter plus de troupes, c'est d'en former sur place a cela vous ajoutez des nations "arabes" et musulmanes dans les rangs de la coalition, pour la simple raison que ces troupes sont à même de comprendre et de régler les problèmes politiques et religieux plus facilement, et vous laissez à la force de masse américaine le plaisir des check point et des fouilles et des coups de mains contre des rassemblements d'insurgés

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C'est marrant quand même de croire que c'est le respect des droits de l'homme et du politiquement correct qui fait perdre une guerre d'occupation. Je ne citerai que Abu Ghraib sachant qu'il s'agit evidemment de la partie emmérgée de l'iceberg pour rappeler d'une part que le politiquement correct n'est pas respecté. Ensuite en Esapgne pendant les guerres napoléoniennes c'est en Aragon que l'on a le mieux pacifié le pays grace a une politique souple et non ultra repressive comme dans le reste du pays. La solution la plus simple n'est pas toujours la meilleure. Pour en revenir a la question de base je crois pas que les Anglais ont aussi une longue tradition d'occupation de pays. Ils ont d'ailleurs occupé le sud à leur façon (prise de contact avec les chefs locaux...) et ça a plutot fonctionné au début. Que serait il advenu s'ils étaient seuls... on n'en sait rien.

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Aucune armée au monde ne pourrait rétablir l'ordre en Irak, quant aux opérations "musclés" je rappel l'exemple de la Russie en Tchétchénie, ...

En Tchetchenie l'insurrection est matée.

Toute guerilla est matable si on a sufisament de troupe sur le terrain, si elle n'est pas réaprovisionnée de l'exterieur et si on a pas peur de se salir les main.

Militairement la France a gagnée la guerre d'Algérie.

Au max on a eu 400 000 soldats sur le terrain pour une population Algerienne de 10 millions d'habitants.

Pour une population Irakienne de 20 millions d'habitant, pour atteindre le meme ratio les US auraient dut mobiliser 800 000 soldats.

C'est tout a fait à leur portée: la France en 60 avait environ 40 milions d'habitants. Si les US avaient fait le meme effort ils auraient mobilisé 2,6 million de soldats.

Autant dire que l'insurrection serait immédiattement etouffée.

Ils ont perdu la guerre sans meme essayer de la gagner. En fait ils y ont été à la dilletante sans savoir que la guerre c'est quelque chose de grave.

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roland tu devrais savoir que même en comptant les marines , l'us army et les services administratifs les USA n'ont que 650000 soldats...... d'autre part en Algérie , finalement c'est nous qui avons perdu car c'est sur le plan politique qu'une guerrilla l'emporte par l'usure mentale de l'adversaire ( il a fallu 18 ans au hezbollah pour venir à bout de la volonté des israéliens au sud liban mais à la longue ils ont gagné .......) là les USA sont en Irak depuis à peine 3 ans et ils en sont à chercher les portes de sortie : je crois que l'issue de cette guerre fait de moins en moins de mystère ( la vraie question, c'est plutôt : et après ? )

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roland tu devrais savoir que même en comptant les marines , l'us army et les services administratifs les USA n'ont que 650000 soldats......

je sais Loki, c'est pour ça que j'ai dit "Si les US avaient fait le meme effort [que la France]"

simple faute d'inatention de ta part sans doute ..

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L'histoire a montré qu'aucune force armée ne peut maté une insurection populaire. On a beau dire que c'est des insurgés, des terroristes(normal quand ils explosent tout sur leur passage) ou d'autre noms, reste que les gens qui dansent et chantent toujour sur les débris de chars ou de Humwee explosés sont des civils qui n'ont jamais porté d'arme. En attendant, le but de Bush n'a pas été atteind puisque les pompes a petrole marchent à merveille [27]

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L'erreur monumentale, l'erreur tragique, la connerie dantesque fut de jetter comme des malpropre les militaires iraqiens et d'avoir criminalisé à outrance le parti baath Maintenant on est pas dans la ***** L'armée iraqienne avec le parti baath aurait tres bien pû tenir le pays, il aurait fallu laisser ces institutions en place tout en changeant doucement les institution, fallais faire ca de l'intérieur. Mais non, il a fallu que ces débiles à la maison blanche foute tout en l'air en croyant stupidement que les iraqiens allaient se jetter dans leurs bras tout en faisant allégence à l'oncle sam, erreur monumentale, naiveté regrettable... Fallais pas croire que les iraqiens qui, il faut le rappeler ont subis un embargo ultra severe, on vu leur pays mis en ruine en 1991 et ont eu un autre tour de manege avec saddam payé gratuitement par Bush pere allaient se tenir bien au garde à vous devant la magnificence US tout en en leur faisant la danse du ventre ... Perso des que j'ai vu les pillages des l'invasion de baghdad, j'ai su que ca tournait pas rond, je me suis dit que c'etait le début du festival, j'avais malheureusement bien senti le coup, c'etait assez previsible La garde republicaine et l'armée iraqienne aurait fait un tres bon job, les cowboys ecervellé en situation d'echec scolaire tout droit venu du texas faire du maintien de l'ordre, la belle blague [24] L'iraq est foutue, perso je vois pas comment ce pays va se relever, je pense que les carottes sont cuite, c'est vraiment dommage quand on pense à la situation de ce pays y'a 25 ans...

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