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L'Allemagne et sa position dans la scène politique internationale


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Bof, a vrai dire vu sa situation démographique qui n'a rien à envier à la Russie, sa réunification completement raté et son absence complete d'independance au niveau politique, je ne sais pas si ça changerait quoi que ce soit de lui donner une place, c'est plutôt ce système avec veto qu'il faudra réformer, mais en attendant des pays comme l'Inde sont mieux placés.

L'Allemagne va sur le déclin, sauf si elle recommence à se peupler.

Très vrai le gros problème de l'Allemagne c'est sa demographie catastrophique l'une des pires en Europe.

Le gouvernement Allemand a compris qu'il fallait encourager la natalité mais les allemands ou du moins beaucoup d'entre eux ont une mauvaise image des politiques familiales qui leur rappel le regime nazi.... c'est d'ailleurs pour ça qu'une femme qui se consacre à sa carrière peut tres difficilement avoir des enfants et bien souvent elles doivent choisir, soit la carriere soit la famille il n'y a même pas de crêches prevues.....

Cependant la politique familiale mise en place actuellement semble tres ambitieuse bien plus que la notre, donc peut être que la situation Allemande va evoluer positivement dans ce domaine

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et?

de toute façon ce n'est pas le sujet.

Je prend le débat en cours, il est assez calamiteux, en effet, vue le nombre de contre-vérités énoncés ...

Pour ce qui est du conseil de sécurité (les membres permanents), intégrons les grandes puissances émergeantes et l'Allemagne et le Japon, c'est déja le bordel Chine-US-Russie, ça ne le sera qu'encore plus ...

Pour en revenir au sujet posé (différent de celui énoncé d'ailleurs), la politique internationale de l'Allemagne, c'est simple :

- du réalisme, pas de supperflu, rien que de l'efficace (on ne va pas chercher des opportunités farfelues dont on est sûr qu'elles cela ne marcheront pas, juste pour le panache ...)

- une influence tournée vers les pays de l'Europe de l'est de façon privilégiée (sans oublier la Turquie), des ouvertures dès que possible vers le sud emergeant et un oeil gardé sur le grand frère russe.

- une humilité de base (ce qui change du voisin français ... ), pas d'extravagances que du rationnel et cela se retrouve dans les programmes d'armements (Leo, Eurofighter, Puma, Tigre). La seule chose qu'il manque aux allemands, c'est le nucléaire, mais là on est sur un tabou, notemment français.

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la réunification a été tout simplement une annexion, l'ouest a exporté le pire de son model sans transition, et a supprimé ce qu'il y'avait de bien en RDA.

Ouaip, c'etait tellement bien la RDA a l'epoque que je me demande Pouquois des gens au peril de leurs vie essayé de la fuir.......

Toujour est il que la réunification c'est fait  avec douleur, mais aujourd'hui les lander Est allemand ont une croissance superieure a 3 % (2.7ù a l'ouest) les investisseur revienne et le chomage diminue.

Il suffit d'etre patient.

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La RDA avait un excellent système de crèches comme indiqué plus haut, le logement et le travail étaient garantis, ainsi que l'acces aux soins, tout était pris en charge.

Pas pour rien que pleins d'allemands "de l'Est" ont été tres déçus, et regrettent même la RDA.

Surtout ceux dont les diplomes se sont retrouvés invalidés.

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Faut voir sur le réalisme.... Si je me souviens bien, ils ont joué aux apprentis sorciers dans les Balkans et après il a fallu assumer à leur place.

On pourrait dire la même chose sur le rythme d'élargissement de l'UE aux pays de l'est. Les Allemands ont poussé à la roue, pour s'apercevoir, peu de temps après, que c'était peut-être trop rapide.....

Ils ont aussi leurs propres contradictions. Plutôt partisans d'une évolution fédérale de l'UE (vision que je partage...) ils ne sont pas foutus de clarifier les "contradictions" entre "stratégie fédéraliste" (je résume..) et  leur position sur l'OTAN -USA...  Dans la même veine ils se sont peut-être aperçus, un peu tard,  qu'il y avait une contradiction entre "élargissement prématuré" et "approfondisement de l'intégration UE"...

En ce qui concerne quelques approximations sur les concepts géographiques. Je signale que la notion de "climat méditerranéen" s'applique bien au-délà du bassin de la Méditerranée.... Ainsi, la Californie est classée parmi les climats méditerranéens tout comme une partie de l'Australie, certaines zones du Chili.... =D Bien que conceptualisé à partir de l'étude du bassin Méditerranéen le "climat méditerranéen" désigne en géographie un climat caractèrisé par la sécheresse d'été, les forts épisodes pluvieux déterminés par les cordilleres littorales.  Phénomène que l'on trouve dans pleins de régions du monde.... C'est pourquoi le Portugal, bien qu'étant un pays océanique, est classé "climat méditerranéen"  et a contrario le nord ouest de l'Espagne (Pais Basque, Cantabrie, Galice) ne sont pas considérés comme faisant vraiment partie du  dit climat..... Encore plus drôle, la côté Lybienne comme la côté Egyptienne, bien qu'étant strictement méditerranéennes, ne sont pas non classées "climat méditerranéen" au sens strict (cf.influences sahariennes, absence de cordillere)

Par ailleurs, si je ne fais pas erreur le Français est considéré comme une langue latine. Laquelle si je ne m'abuse est plutot d'origine méditerrannéenne...

On peut d'ailleurs se poser la question du pourquoi du positionnement de nôtre flotte en Méditerranée..... =D

Pour résumer la France n'est pas qu'un pays méditerranéen, pas plus qu'il ne se résume aux Alpes (d'ailleurs en partie méditerrannéenes...) à l'Ocean, au Massif central, ou à l'Alsace... Mais on peut dire idem pour l'Italie (cf. Venise, Tyrol par exemple....) Pareil pour l'Espagne plutot pays de montagnes et hauts plateaux au climat "continental" ; la frange cotière étant "toute pétite" même si c'est celle que les touristes connaissent... ;)

En tout cas c'est un débat interessant par ce qu'il est peut-être significatif des réprésentations géo-politiques. Voir parfois de la méconnaissance des réalités géographiques de l'Europe...

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C'est surtout que le climat n'est pas un critère d'appartenance politique et qu'en l'occurence ce qui est discuté est un rapprochement politique entre les deux rives de la méditerranée. En fait dans cette histoire on s'en fout du climat...

Mais je comprend que les français du Nord ne veuillent pas entendre parler de méditerranée.

N'est-ce pas Lyautey qui disait qu'il avait l'impression d'entrer dans un autre pays à chaque fois qu'il passait la Loire...

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C'est surtout que le climat n'est pas un critère d'appartenance politique et qu'en l'occurence ce qui est discuté est un rapprochement politique entre les deux rives de la méditerranée. En fait dans cette histoire on s'en fout du climat...

Mais je comprend que les français du Nord ne veuillent pas entendre parler de méditerranée.

N'est-ce pas Lyautey qui disait qu'il avait l'impression d'entrer dans un autre pays à chaque fois qu'il passait la Loire...

Nous sommes bien d'accord. C'est pourquoi, il était interessant de préciser la relativité de certains concepts climatiques voir géographiques au sens large.... =D

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Par ailleurs, si je ne fais pas erreur le Français est considéré comme une langue latine.

En faites le français est une langue Gallo-romano-germanique :P et encore je vous parle pas de l'influence arabe dans notre langue.

@ Zamorana, vous avez mal compris mon commentaire....

Ce n'est pas la RFA qui a provoqué la fermeture des crèches mais bien la désertion de la RDA, les allemands de l'Est voulant trouver du travail dans l'Ouest ont abandonné ces structures. Donc le fait de fermer et détruire ces batiments n'est pas dû a la politique de la RFA.(d'ailleurs ils regrettaient de les détruire)

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Il n'y a pas eu que ça, j'ai pu discuter avec des allemands de l'ex RDA, tout a été fait pour détruire completement les structures déja existante, même si celle ci fonctionnaient bien, la réunification a été un pillage et les allemands de l'Est l'ont subi de plein fouet.

Bon témoinage personel mais sans aucune valeur sur internet.

Qui plus est je me demande ce que serait devenu la RDA si elle serait rester comuniste.(surtout avec Erich Honecker)

Probablement renfermé sur elle meme manquant de tout.

Ou alors un régime comuniste libéral avec des enorme Inégalité.

La réunification sera a moyen terme une bonne chose pour les est allemand.

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Il ne faut pas trop simplifier.... C'est une affaire qui a couté cher à tout le monde, voir finances de la partie ouest....

La "connérie" est de ne pas avoir ménagé une phase de transition entre les deux économies (monnaies, etc...) Mais on peut comprendre que c'était compliqué politiquement...

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Je trouve quand que même que c'est surréaliste 18 ans après de discuter encore des bienfaits du pays de la Stasi.

Au niveau du pillage de la RDA par la RFA, c'est vrai que rouler en Trabant cela fait chic de nos jours.

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Bon on va arrêter les procés d'intention aucun système n'est parfait(en plus cela était déjà dis dans se topic :P), que se soit communiste ou capitaliste, ils ont tous les deux leurs avantages ou défauts.

RDA(rien de mieux que faire des recherche sur wiki):

Une économie étatisée

En 1945, les soviétiques exproprient dans leur zone d'occupation les grands propriétaires terriens (les Junkers) possédant plus de 100 ha, les nazis et les criminels de guerre, afin de redistribuer la terre aux paysans. Ceux-ci garderont leurs titres de propriété obtenus à la suite de cette réforme agraire, et entre 1952 et 1960, ils se regrouperont en coopératives (Landwirtschaftliche Produktionsgenossenschaft, LPG) comptant parfois plusieurs milliers d'hectares.

A l'issue du conflit mondial, il y avait sur le territoire de la future République démocratique allemande 30% de l'industrie allemande (détruite à 45%). La socialisation des moyens de production fut demandée par de larges franges de la population. Le 30 juin 1946, au référendum dans le Land de Saxe où étaient concentrés les deux cinquièmes de la production industrielle de la zone d’occupation soviétique, 77,62 % des électeurs se sont prononcés pour l’expropriation sans indemnisation des meneurs nazis et des criminels de guerre. Dans l’ensemble de l’Allemagne, jusqu’au début de 1948, 9 281 entreprises industrielles et commerciales de meneurs nazis et de criminels de guerre, dont 3 843 entreprises industrielles, ont été nationalisées sans indemnisation. Elles réalisaient alors environ 40 % de la production industrielle. Parmi les grandes entreprises nationalisées se trouvaient les trusts électriques AEG et Siemens, le trust Flick, IG Farben et d’autres monopoles. Les entreprises nationalisées devenaient propriété des Länder.

En février 1945, Staline, Roosevelt et Churchill se réunissent à Yalta en Ukraine, ils s’entendent pour estimer le montant des réparations à 20 milliards de dollars, dont plus de la moitié au profit de l’URSS. L’Allemagne ne peut payer cette somme. C’est pourquoi les Soviétiques, en application des accords de Potsdam (17 juillet-2 août 1945), qui les ont autorisés à prélever jusqu'à 40 % de l’équipement industriel de leur zone, se payent sur le terrain : des voies ferrées sont arrachées, les machines-outils mises en pièces détachées, des usines sont démontées ; le tout est expédié en URSS. Le président des Etats-Unis, Truman, se faisant le porte-parole des vainqueurs, a déclaré : «Le premier objet des réparations est d’enlever à l’Allemagne tout ce qui peut lui permettre de préparer une nouvelle guerre». Cette volonté, formalisée dans les accords de Potsdam, permet aux Soviétiques de transférer 600 usines d’armement sur leur territoire. Deux cents autres restèrent en Allemagne où elles devinrent des sociétés anonymes soviétiques qui participèrent à la reconstruction de la RDA. Les Soviétiques et les nouveaux dirigeants de ce qui allait devenir la RDA, d’une part, veillent à l’application des dispositions prévues à Yalta et à Potsdam, et d’autre part, prennent des mesures en faveur du peuple. Dans le même temps, ils sont contraints de prendre de sévères mesures d’épuration à l’égard de la population.

La planification, la priorité accordée aux industries lourdes et le contrôle du commerce sont mis au service de la construction du socialisme. A l’occasion des élections, les partis forment une liste unique, le Front national. Les citoyens votent pour des députés qui ont été préalablement choisis par les instances politiques afin d’assurer une représentation proportionnelle des différents partis. De fait, la SED, est le parti qui a la primauté. En 1949, la RDA se dote d’une constitution. Elle respecte le principe du centralisme démocratique. Le pouvoir législatif échoit à la Chambre du peuple, composée de 500 députés élus pour quatre ans. Le pouvoir exécutif est assuré par le Conseil des ministres, élu pour la même durée par la Chambre du peuple et dirigé par un praesidium. Cette Constitution prévoit une présidence de la République. En 1960, la fonction sera remplacée par un organe de type collégial, le Conseil d’État. Après la guerre les conditions de vie de la population sont très mauvaises, l’économie a subi une ponction énorme, ses habitants voient arriver 3 millions d’expulsés ; les paysans qui ont bénéficié de la réforme agraire sont encore mal équipés. En dépit de ces handicaps, la RDA lance un défi : la production industrielle doit doubler en cinq ans, la production agricole augmenter de plus de 50% par an. Pour aider les agriculteurs, un système d’entraide est créé, chargé de leurs trouver des moyens financiers et techniques.

L’Allemagne de l’Est invente : les usines deviennent des « entreprises possédées par le peuple », les commerces s’appellent « coopératives de production de commerce » ; etc. A partir de 1952, la multiplication des coopératives agricoles, est très rapide : de 240, leur nombre passe à 4 000 l’année suivante. Pour arriver à ce résultat, il a fallu procéder à une véritable liquidation de la classe des paysans riches : 40 000 d’entre eux quittent la RDA au printemps 1953. Ce départ provoque une crise importante.

A cette crise, s’ajoute une lutte idéologique au sein de la SED entre les partisans et les adversaires de la « ligne dure ». Méconnaissant l’ampleur du mécontentement populaire, le gouvernement impose une augmentation de 10% des normes de travail.

A la suite des multiples incidents liés au mécontentement populaire qui suivent cette mesure, le bureau politique annonce un assouplissement, sans renoncer à sa réforme. Le 16 juin 1953, une quarantaine d’ouvriers maçons se dirigent vers le siège du gouvernement pour réclamer le retour aux anciennes normes; à l’arrivée, le cortège compte 2 000 personnes dans lequel se mêlent des éléments d’extrême-droite. Le soir, un communiqué informe que le gouvernement révisera la mesure. Tout semble terminé, quand le poste émetteur du secteur américain de Berlin, RIAS, lance, avec une certaine irresponsabilité, des mots d’ordre de grève générale pour le lendemain et réclame des élections libres et secrètes. Le 17, une vague de révolte déferle sur plusieurs villes. La foule attaque les locaux de la police, incendie les sièges de journaux, conspue les dirigeants, etc. L’intervention d’une colonne de chars soviétiques et des forces de l’ordre se soldera malheureusement par la mort de plusieurs manifestants et de nombreux blessés. L’exécutif va prendre des mesures pour apaiser la population : amélioration des biens de consommation, augmentation des assurances sociales, accélération de la construction de logements. Les normes de travail sont ramenées au niveau de 1953. Une fois l’alerte passée, les autorités vont utiliser la répression : 1 500 condamnations, 600 000 membres exclus de la SED. En 1954, l’Allemagne de l’Est devient membre du pacte de Varsovie et créé son armée nationale populaire.

Entre 1949 et 1961, plus de trois millions de personnes partiront vers l'Allemagne de l'Ouest, dont la prospérité a déjà laissé sur place l'économie de guerre qui semble régner en RDA. Le régime, contrairement à ce que l'on pourrait penser, hésita quant aux moyens de colmater cette hémorragie, Staline ayant même un temps envisagé de renoncer à la RDA naissante, dont la pérennité n'allait alors pas de soi. On se décida finalement à la construction d'un rideau de fer, puis du célèbre "Mur de Berlin" le 13 août 1961, sur le modèle des clôtures sécurisées des établissement pénitentiaires, destiné à "protéger le socialisme". On ouvre dès lors le feu sur toute personne qui tente de franchir les grillages et les barbelés. Cette frontière inviolable divisera l'Allemagne pendant presque trente ans.

Le contrôle que le régime exerce sur la population incombe désormais au Ministerium für Staatssicherheit, la 'Stasi' (Sécurité de l'État) calqué sur le NKVD soviétique, mais de plus réorganisé par certains anciens de la sinistre Gestapo: traque des opinions non-conformes, contrôle systématique des moyens de communication, espionnage des suspects jour et nuit, etc.

La RDA devient néanmoins la deuxième puissance économique du bloc de l'Est, après l'URSS: comme la Bohème (intégrée à la Tchécoslovaquie), l'Allemagne était en 1939 bien plus avancée que des pays agraires et alors arriérés comme la Roumanie ou la Pologne. La RDA compte de très bons ingénieurs, de très bon chimistes, d'excellents ouvriers mécaniciens et un tissu industriel assez complet.

Conformément à la répartition socialiste des tâches, le nouvel État se spécialise dans l'extraction de la lignite, l'optique (appareils photos en particulier, dont notamment la partie "est" des fameux établissements Carl Zeiss situés à Jena), la chimie (Bitterfeld). Elle aurait atteint ainsi le 8e rang mondial en terme de PNB dans les années 1970, mais ce chiffre peut être remis en question, les sources étant peu dignes de confiance.

Cependant le niveau de vie des Allemands de l'Est était bien l'un des meilleurs du bloc soviétique, juste derrière la Hongrie réformiste de Janos Kadar. Les HLM, pas plus lugubres que ceux de nos banlieues, sont bien chauffés, la pénurie, limitée, est supportable. Le centre de Berlin-Est, sans avoir l'insolente richesse de l'Ouest, ne donne pas l'impression de misère que l'on peut voir, par exemple, à Bucarest: la circulation est relativement dense, les magasins, contrairement à ce que l'on voit en Pologne, ne sont pas totalement vides. Mais si, après une période de croissance incontestable, la RDA fait illusion à l'aune du Comecon, l'échec de la planification socialiste amorce bientôt la crise qui aboutira à la chute du système: l'appareil productif viellissant, la bureaucratie, le gaspillage, le retard technologique croissant sur l'Ouest se traduira par les même problèmes que dans les autres pays de l'est: pénurie chronique de bien de consommation, files d'attente devant les magasins, tickets de rationnement, infrastructures vétustes, monnaie au taux de change artificiel, etc. Bien que soutenue à bout de bras par des prêts massifs de la RFA, la "République démocratique", comme le reste du bloc socialiste, est, à la fin des années 80, en faillite.

La célèbre voiture Trabant (surnommée par dérision Rennpappe = carton de course), illustre ce sous-développement: conçue pour faire pièce à la Coccinelle, dans un pays qui avant 1939 fabriquait de très belles voitures, ce vehicule équipé d'un moteur deux temps n'a connu en quarante ans que des changements mineurs et est resté à côté de la Wartburg le seul modèle de voiture en RDA. De plus la production était insuffisante et les commandes soumises à des délais de 10 à 20 ans, parfois attribuées "au mérite" !

Lors de la réunification, alors que les Ossis se jettent littéralement sur les supermarchés de l'Ouest, le monde découvre l'envers du décor affiché par la RDA pendant 40 ans : un pays pollué, des habitations et infrastructures à refaire entièrement, une industrie obsolète, en retard de plusieurs décennies sur celle de l'Ouest. Aujourd'hui encore, la réhabilitation de l'ex-RDA est loin d'être terminée.

Ensuite encore sur wiki ;):

Après 1990  

Les habitants de l'ancienne RDA ont souvent eu du mal à s'adapter au niveau de vie de la RFA à cause de la différence des salaires et des prix entre les deux anciennes Allemagne. Certains anciens Est-Allemands ont la nostalgie de l'époque où l'État socialiste assurait la culture et la sécurité du peuple, même si ce n'était pas selon les critères de confort occidentaux. Cette nostalgie orientale est appelée en Allemagne l'Ostalgie (jeu de mots entre Ost - est et Nostalgie). Le film Good bye, Lenin! est une illustration de cette nostalgie. L'ex-Allemagne de l'Est souffre surtout d'un chômage important (19,4% en Saxe, par exemple), de logements vétustes non encore rénovés (p. ex. les grandes barres d'immeubles), d'un exode des populations vers les Länder de l'Ouest (la population est tombée à 13,8 millions d'habitants en 2002), et de troubles sociaux tels que l'émergence des néo-nazis et boneheads (skinheads nazis). Certains quartiers deviennent de véritables zones de non-droit (que les néo-nazis appellent "territoire national libéré"). Ce mouvement reçoit parfois la compréhension de certains habitants ou policiers. À côté de ce sombre tableau, il y a aussi d'importants progrès comme l'implantation de nombreuses usines automobiles à l'Est, en particulier en Saxe. Ainsi, la luxueuse Volkswagen Phaeton est produite à Dresde dans une usine bâtie en partie en verre, au design futuriste. De même, BMW a aussi construit une nouvelle usine à Leipzig.

Source:

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_d%C3%A9mocratique_allemande

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Ursula von der Leyen, l'actuelle ministre fédéral de la Famille, des Personnes âgées, des Femmes et de la Jeunesse(ravissante femme soi-dit en passant):

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ursula_von_der_Leyen

Sept enfants :-X

Elle cherche à mener une politique familiale moderne, avec notamment le développement des crèches en Allemagne pour que les femmes puissent travailler et avoir des enfants en même temps. Cette politique volontariste heurte beaucoup de ses collègues conservateurs.

Ministère fédéral de la Famille (Allemagne):

http://fr.wikipedia.org/wiki/Minist%C3%A8re_f%C3%A9d%C3%A9ral_de_la_Famille_%28Allemagne%29

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