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Sarkozy envisage de ceder les parts FR d'EADS


Kenwod
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Pour quels équipements ? Les moteurs sont choisis par le client, pas l'avionneur. Et côté ricain on voit moins Safran que GE...

Maitenant si il y a de la grosse électronique dans le tas, mea culpa je n'étais pas au courant (je ne crois pas que ça change grand chose pour les petits systèmes - au pire disons que la perte est moins grave). La logique que j'ai c'est qu'il vaut mieux adosser à EADS un groupe en moyenne santé comme Safran plutôt qu'une boite qui a les moyens de suivre sa propre politique.

Je parle bien des moteurs et le fait que le client choisisse ne change rien au fait que Safran est un fournisseur majeur d'airbus ou Boeing, ce qui, selon la logique que tu as développé pourrait poser un problème à Boeing en cas d'absorption par EADS. De plus le client n'a pas toujours le choix du moteur (B737, B777-300ER, A340).

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  • 2 weeks later...
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Pourquoi EADS réfléchit à adopter le statut de société européenne ?

03/12/2008 L'Usine Nouvelle

La maison mère d'Airbus, d'Eurocopter et d'Astrium envisage de se transformer en société européenne. Un statut juridique encore peu connu qui faciliterait la réorganisation des entités du groupe, le déplacement du siège social et renforcerait l'identité transnationale et européenne d'EADS.

Mi-novembre, Louis Gallois déclarait dans le quotidien allemand Die Welt que EADS envisageait d'abandonner son statut de droit néerlandais pour adopter celui de société européenne. Une information qui nous a été confirmée par une porte-parole du groupe aéronautique et de défense, précisant que des cercles de réflexion avait été lancés par son président exécutif. Mais quels sont les modalités juridiques de ce statut méconnu ? Quels avantages tirait EADS en rejoignant la liste des sociétés européennes composée d'Allianz, BASF et Porsche pour les plus connues, Limagrain (Central Europ) et Eurofins pour les industriels français ?

Issu d'une directive et d'un règlement européen de 2001, le statut de société européenne (SE) nécessite une transposition dans chaque Etat membre (la France l'a introduit dans sa législation en 2005). Toute SE doit s'immatriculer dans le pays de l'UE de son siège, dans un registre désigné par cet État - il n'existe pas de registre européen des sociétés européennes. La SE est également soumise aux droits et régimes fiscaux de ses différents pays d'implantation (siège, succursales et filiales). Proche de la société anonyme (SA) française, ce statut s'adresse exclusivement aux entreprises cotées, au capital plancher de 120 000 euros et présentes dans plusieurs (au moins deux) pays européens.

Au chapitre social, lorsqu'une entreprise s'apprête à devenir société européenne, elle doit réunir un « groupe spécial de négociation », composé des représentants des personnels de ses différentes entités, afin de fixer le mode et le niveau de participation de ses salariés à sa gouvernance. « Le mode adopté doit correspondre, au minimum, à la participation la plus élevée mise en œuvre dans les entités du groupe. Par exemple, si une entité allemande est concernée (ndlr : à l'instar d'EADS) par la constitution d'une SE, la cogestion sera la règle minimale », explique Noëlle Lenoir, ministre déléguée aux Affaires européennes de 2002 à 2004, aujourd'hui avocate au cabinet Debevoise & Plimpton et auteur en 2007 d'un rapport sur la société européenne.

Il existe à ce jour près de 300 sociétés européennes : en majorité, des entreprises de l'Europe du Nord et de l'Est (surtout d'Allemagne, des Pays- Bas et de la Tchéquie) et seulement 8 sociétés d'origine française (dont 3 du groupe de réassurance Scor). Essentiellement conçue pour les grands groupes, la société européenne présente trois intérêts principaux : une image transnationale et européenne, une simplification en cas de déménagement du siège social dans un autre pays de l'UE, ainsi que lors de fusion transfrontalière ou de restructuration des entités.

La SE donne la possibilité de se mouvoir « librement » sur le marché européen : le déplacement transfrontalier du siège social n'oblige pas à liquider la société dans le pays d'origine, puis à la recréer dans le pays de destination (comme c'est le cas pour une société de droit national). EADS pourrait ainsi transférer son siège juridique d'Amsterdam à Toulouse et faire coïncider siège statutaire et siège réel en regroupant les implantations françaises et allemandes de sa direction dans la ville rose (une idée plusieurs fois évoquée par l'état major du groupe). « La correspondance géographique entre le siège social juridique et le siège réel constitue d'ailleurs une autre condition à l'adoption du statut », signale Bernard Grelon, avocat associé au cabinet UGGC et professeur de droit à l'Université de Paris-Dauphine.

Si la société européenne facilite administrativement le déménagement du siège social, elle n'annule pas totalement son coût fiscal (avec notamment la taxation des plus-values latentes) et son contrôle étatique, « en vertu d'une application restrictive des textes européens par les Etats membres (à l'exception de l'Autriche). Elle le rend tout de même moins onéreux en ne taxant que les actifs qui quittent le pays d'origine », souligne Mirko Hayat, professeur affilié à HEC, spécialiste du droit fiscal.

Le statut de SE favorise aussi les fusions transnationales et les restructurations internes (fusions de filiales ou mutations de filiales en succursales). La société européenne étant liée à la directive fusion de 2005, les Etats membres ne peuvent plus s'opposer aux fusions transfrontalières intra-européennes (étaient coutumiers du fait, notamment l'Allemagne et les Pays-Bas). Les grands groupes comme EADS, qui possèdent de nombreuses succursales et filiales, peuvent donc se réorganiser à leur guise et à moindre coût (selon le même principe fiscal que le déménagement du siège social).

En fin de compte, une entreprise peut se transformer en société européenne sans rien changer à son organisation (siège, succursales, filiales...). Ce statut présente des conditions au préalable et des opportunités (certes complexes) supérieures à celles d'une société de droit national, mais pas d'obligations a posteriori. Dans les faits, beaucoup d'entreprises deviennent SE sans modifier leurs structures, mais pour renforcer leur identité européenne. Dans un but politique et symbolique, la SE permet d'afficher son attachement à l'Union Européenne, voire sa transnationalité. Un outil pratique pour ménager les susceptibilités nationales, surtout chez EADS, Airbus en particulier, où les rivalités franco-allemandes défraient souvent la chronique.

Au final, les réflexions d'EADS sur le statut de société européenne et les rumeurs sur sa réorganisation pourraient bien converger au sein d'un même mouvement de réforme visant à rationnaliser sa gouvernance et à réaliser des économies.

Matthieu Maury

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  • 6 months later...

Lu dans la newsletter des échos de ce jour.

Si l'européen EADS est le premier groupe d'aéronautique et de défense mondial en termes de chiffre d'affaires, sept entreprises sur les dix premières du secteur sont américaines.   

L'industrie européenne de défense arrive une nouvelle fois en ordre dispersé au salon de l'air du Bourget, qui fête ses 100 ans cette année, face aux géants américains, alors que le chantier des rapprochements industriels sur le Vieux continent reste encore largement à mener pour tirer profit de ce marché lucratif.

L'an dernier, le groupe européen EADS a détrôné la firme américaine Boeing pour la place de premier groupe d'aéronautique et de défense mondial en termes de chiffre d'affaires, selon un classement établi par le cabinet Deloitte. Mais sur ce marché "très concentré", sept entreprises sur les dix premières sont américaines, avec des géants comme Lockheed Martin, Northrop Grumman ou Raytheon, souligne Deloitte. Ceux-ci sont fortement implantées dans la défense à la différence d'EADS qui dépend beaucoup de sa filiale d'avions civils Airbus.

Deux facteurs expliquent cette prédominance des Etats-Unis : "il y a eu une concentration américaine sans équivalent en Europe" dans l'industrie d'armement et "les budgets de la défense américains sont beaucoup plus importants", explique Jean-Paul Hébert, de l'École des hautes études en sciences sociales. Le budget du Pentagone reste en effet le premier poste budgétaire des Etats-Unis, représentant plus de 40% de l'ensemble des dépenses militaires mondiales.

Cette tendance devrait perdurer, même si l'administration Obama a décidé de couper dans des programmes d'équipement qui avaient connu d'importantes dérives de coûts, comme l'avion de chasse F-22 Raptor de Lockheed-Martin et Boeing.

Au plan mondial, le marché de la défense reste l'un des plus lucratifs et, contrairement à l'aviation civile, ne connaît pas de bas de cycle. Les dépenses militaires mondiales ont atteint un record l'an passé, selon l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri). Elles ont atteint 1.464 milliards de dollars, en hausse de 45% sur dix ans.

EADS a dit être bien décidé à profiter de ce marché immense et à moins dépendre d'Airbus. Mais son plan de développement dans la défense, notamment aux Etats-Unis, est actuellement freiné par la crise : la priorité est à la préservation de la trésorerie plus qu'aux acquisitions qui lui permettraient de croître sur ce terrain.

La consolidation en Europe a certes déjà avancé dans l'aéronautique (EADS), les missiles (MBDA) et en partie dans les hélicoptères (Eurocopter et le groupe italien Agusta Westland). Mais elle est tombée en panne dans d'autres domaines comme l'électronique ou les avions de combat où l'Europe dispose de trois appareils concurrents (Rafale, Eurofighter et Gripen suédois).

L'Europe manque aujourd'hui de programmes en coopération qui incitent les entreprises à se rapprocher. "Les derniers grands programmes de coopération en matière d'armement remontent à dix ans : c'est le missile (air-air) Meteor et l'A400M", l'avion de transport militaire d'Airbus, note Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l'Institut de relations internationales et stratégiques.

L'A400M peine en outre à émerger en raison du retard pris par le projet. Les Etats clients et l'industriel sont en pleine négociation pour tenter de sauver ce programme de 20 milliards d'euros. Les programmes européens de l'avenir, peut-être dans les drones ou les chasseurs de mines, ou encore le projet d'hélicoptère lourd sous l'égide de l'Agence européenne de Défense "ne vont pas naître tout de suite", prévient Jean-Pierre Maulny.

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A relire, http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php/topic,10715.msg348020.html#msg348020.

EADS considers European company status

By Peggy Hollinger and Kevin Done

Published: June 16 2009 23:30 | Last updated: June 16 2009 23:30

EADS could take on European company status as Louis Gallois, chief executive, attempts to overcome internal resistance to greater integration at the highly political Franco-German aerospace and defence group.

Mr Gallois, speaking to the Financial Times from the Paris air show, said management had launched a feasibility study into the pros and cons of the corporate status created by the European Union.

Germany’s BASF and Allianz, France’s Scor and the Scandinavian bank Nordea have all joined the ranks of the Societas Europaea, or SE, as the European status is known. Launched in 2004, this allows companies operating in more than one EU member state to follow a single set of rules and reporting procedures, and so cut their international administrative and legal costs.

No decision had yet been taken, but Mr Gallois said the simplified structure for a company such as EADS with European operations split between its four founding states could mark “a significant step towards integration. It makes things clear and easier. It is a symbol, too”.

The symbolism is unlikely to pass unnoticed at EADS, which owns the European aircraft maker Airbus, and has since its foundation nine years ago been buffeted by personal and political rivalries between French and German camps. Mr Gallois, appointed two years ago as the group’s first sole chief executive when its dual management structure was abolished, has made integration of the various divisions under the EADS umbrella one of the priorities of his mandate.

Yet, this year his attempts to emulate rival Boeing by bringing together the defence and space divisions met both internal and political resistance, as it would have cut the number of divisional heads by one. The two businesses have now been asked to co-ordinate their actions in search of greater synergies, rather than integrate fully.

EADS has also angered its Spanish shareholder after demanding that the Spanish-based military transport activities report to the core Airbus business, located in Toulouse. This week the Spanish government failed to turn up for the ministerial discussions on repayable launch aid for the latest Airbus project – the A350 wide body aircraft – and its absence was widely interpreted as a sign of displeasure.

Mr Gallois said adopting the European company status could simplify the group’s structure even further. Currently operations in different countries required “lots of shadow companies . . . each with boards meeting and processes”.

However, the process of becoming an SE was “cumbersome”. There were complex tax and social questions that needed to be resolved before a decision could be taken.

Mr Gallois said the group was also looking at new ways to cut costs to respond to the current industry downturn. He expressed confidence that the group would meet cost cutting targets of €2.1bn by 2010.

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  • 2 weeks later...

Il est assez intéressant de lire le dernier livre de Michel Bassi, le syndrôme de la grenouille, qui décrit le processus de germanisation d'EADS, au profit ultime des Américains. Une théorie du complot?

Et y a quoi comme alternative pour parer cette nauséabonde 'invasion' ?

Enfin bref , je pense que sur ce forum on s'est rendu compte de quelle arnaque ce grand "Européen" était devenu .

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Je parlais d'EADS et ses glorieuses dérives . Mais je ne vois pas exactement à quoi je faisais allusion dans ma première phrase . Peut être à l'appropriation de certaines choses , ou aux diverses décisions que la France subit pour rester importante dans un projet qu'elle a fondé avec les Allemands .

De la néocolonisation en somme .

Un traité de Munich ?

Bon , j'arrête les phrases douteuses .

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  • 1 year later...

Berlin ne peut rien dire sur le dossier Daimler-EADS

BERLIN (Reuters) - Le gouvernement allemand n'a ni confirmé ni démenti un article de presse disant que Daimler envisageait de céder sa participation dans EADS.

"A ce stade, je ne peux pas rendre public le moindre développement", a dit un porte-parole du gouvernement.

Le Frankfurter Allgemeine Zeitung a rapporté dans son édition du jour que Daimler songeait à céder sa participation de 15% dans EADS, citant des sources du secteur.

L'article original pour les Germanophones, Patriotische Aktionäre gesucht

Il en parle pas dans l'article( que je comprends pas) mais avec

_ la réduction des commandes de l'état Allemand sur les Tigre, NH-90, Eurofighter et A400M

_l'ouverture de compétition pour l'achat d'hélicoptère SAR avec mise en concurrence d'Eurocopter

_la rivalité dans les satellites entre OHB et EADS Astrium

_l'abscence de perspective sur les drones

je serais aussi tenté de sortir si j'étais actionnaire comme Daimler.

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Berlin Mulls EADS Future Post-Daimler

Des cheveux blancs en perspective de notre coté du Rhin si Siemens prenait la place de Daimler comme actionnaire d'EADS.

edit:Berlin und Paris ringen um Macht bei EADS

EADS – Dailmer Out, Government In?

......

However, another possibility appears to be the purchasing of the shares by the German public sector. As the Süddeutsche Zeitung newspaper reports, in particular the Christian Social Union in Bavaria (CSU) seeks to push the Federal Government to step in as a directly involved shareholder. In Bavaria, the matter is highly sensitive as it is the location of many large EADS sites.

...........

Nevertheless, instead of now increasing political involvement, an alternative might be that all involved governments reduce their stake and ensure the protection of their interests by means of a controlling stock group.

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Pourquoi Daimler ne sortira pas d'EADS... dans l'immédiat

Du coté des programmes d'équipements auquel les sites Allemands(principalement situé en Bavière) d'EADS participent on peu rajouter à la liste des réductions de cible ou d'abandon pur et simple celui du MEADS dont le développement sera assuré mais qui n'équipera pas les forces Allemandes.

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  • 4 weeks later...

Berlin Mulls EADS Future Post-Daimler

Des cheveux blancs en perspective de notre coté du Rhin si Siemens prenait la place de Daimler comme actionnaire d'EADS.

edit:Berlin und Paris ringen um Macht bei EADS

Pourquoi pour Siemens? Je ne vois pas ce qui en parle dans l'article que tu cites... Et je connais trop peu le monde industriel pour comprendre ton probable sous entendu?

Siemens c'est notre Areva non?

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  • 2 weeks later...

The search for a Daimler replacement in EADS won't be easy. Candidates would need deep pockets and ideally some technological expertise – not to mention an interest in aerospace. There aren't many that fit that bill on German soil. Siemens' sheer size and engineering background makes it a possible candidate, but it has other interests. And the nation's other big carmakers want and need to remain focused on producing winning cars in the fiercely competitive auto sector.

Meme si d'après l'auteur la perspective de voir Siemens se porter acquéreur des actions de Daimler est faible parce que l'entreprise à d'autres interets(lesquels?), elle est cité.

Pourquoi se faire des cheveux bancs?

Siemens a ravi à Dassault systèmes la fourniture de logiciels à un de ses client historique(Daimler) et était sur les rangs pour fournir EADS contre DSY et une troisième entreprise US victorieuse.

Siemens est implanté dans tous les lander Allemand et Mondialement mais son siège est à Munich en Bavière, là ou EADS Allemagne a de nombreux sites de productions(bientôt en compétitions avec ceux d'autres lander pour les Hélicoptères ou soumis à des baisses de commandes*) et son siège local qui pourrait disparaître au profit d'un siège unique au groupe à Toulouse(grosse friction avec la France sur ce sujet du siège unique).

*EADS Revamps Cassidian Division

L'exemple de Bombardiier présent aussi bien dans le ferroviaire que l'aéronautique.

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  • 2 months later...

Ce qu'il faut surtout voir, c'est la double préférence personnelle de NS :

1 - Privilégier l'axe Paris-Londres plutôt que Paris-Berlin dont il a hérité et qu'il déteste (notamment Angela ...  :P).

2 - Privilégier son ami, bailleur de fonds et support médiatique via son journal, l'entreprise Dassault.

normal cassidian est la seule branche d'eads qui perd du fric chaque année !

Pas de contrat = déficitaire.

Or les contrats proviennent des états qui, pour justifier leur action de vente, disent : "normal c'est déficitaire".

C'est juste la conséquence de leur décision politique, voire comme énoncé ci-dessus de leur décision et intérêts personnels.

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Ce qu'il faut surtout voir, c'est la double préférence personnelle de NS :

1 - Privilégier l'axe Paris-Londres plutôt que Paris-Berlin dont il a hérité et qu'il déteste (notamment Angela ...  :P).

Paris et Berlin, ce sont 50 A400M pour l'un et 60/53/40 A400M pour l'autre.Ce sont aussi 40 Tigre HAD à livrer pour Paris et autant d'UHT Tiger pour Berlin, 160 NH90 pour Paris et 66+115 NH90 pour Berlin, Berlin n'a pas encore opté pour un NFH90.Paris envisage 14 Airbus A330 MRTT, a pris du DRAC EADS et Harfang EADS...mais peut-être que NS sait que Berlin traîne des pieds pour un HTL/HTH ou sur un H naval Eurocopter et aussi sur les drones MALE.Donc exit le Talarion. NS sait aussi qu'on ne peut pas faire confiance à Berlin sur des missions aériennes comme celles de la Libye.NS sait aussi combien il y a aussi quelques litiges et donc ne veut plus mettre tous ses oeufs dans le même panier.Ce qui fait envisager à NS, de faire un autre géant avec Thales/Nexter/DCNS/DA.

NS a peut-être raison de lorgner sur Londres, qui eux ont les moyens de défendre et d'attaquer.

2 - Privilégier son ami, bailleur de fonds et support médiatique via son journal, l'entreprise Dassault.

Dassault Aviation a qui comme second actionnaire, allez fait un effort  =) De plus, notre avionneur pour l'aviation de combat n'est pas Dasa ou Casa ou EADS Deuschland.Il est donc normal que l'on commande 288 Rafale à Saint-Cloud.Car Berlin n'a pas commandé à DA, de Rafale ou de Falcon.

Pas de contrat = déficitaire.

Or les contrats proviennent des états qui, pour justifier leur action de vente, disent : "normal c'est déficitaire".

C'est juste la conséquence de leur décision politique, voire comme énoncé ci-dessus de leur décision et intérêts personnels.

La DGA commande à EADS,...faut pas l'oublier.Nos H civils et Sécurité Civile, ainsi que nos H militaires viennent de Eurocopter.Nos ravitailleurs Boeing seront remplacés par des Airbus Military.

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  • 2 months later...

Le truc qu'on parle pas, pourtant c'est une réalité assez implacable autour d'EADS et la France :

C'est qu'EADS, c'est pas qu'airbus ... C'est aussi Astrium ! Et la, au niveau industriel de géostratégie, c'est trop important pour l'indépendance française a ce niveau !

Astrium appartient a 100% a EADS, la France a environ 15% d'EADS depuis 2009 en devenant très majoritaire dans la Sogeade (la part française du capital d'EADS état français/Lagardère) donc 15% d'Astrium aussi

Ces 15% sont bien trop stratégique au niveau d'astrium et la dépendance française pour sa dissuasion nucléaire (ou son indépendance) au niveau industriel : ça permet a l'état français d'avoir un certain contrôle sur la capacité industrielle et sa discrétion technique qui serait + difficile a mettre en oeuvre si le pouvoir sur cette filiale s'échappait vers des intérêts étrangers lambda en prenant des parts sur EADS qui ferait trop reculer la france dans son droit de véto administratif autour du groupe ...

C'est trop important, en dépendent nos M51, les partenariats avec le CNES au niveau des réalisations de charges utiles militaires satellisées, et aussi tout simplement du contrôle français autour d'ariane 5 en grande partie industrialisée par Astrium !

Vous voyez la france lacher du gros lest sur tout ça ? Huuuum ... ça ferait gros gros gros scandale quand même

La seule chose, qui ferait vraiment accepter a la france, qu'elle recule un peu dans le capital (et encore elle n'est même obligé d'avoir a céder du lest de capital pour ça : par le biais du capital flottant c'est possible aussi sans nous faire reculer en position sur nos 15% d'EADS) ça serait que la GB s'engage très clairement via BAE systems dans EADS par le capital flottant : pour prendre aussi une partie du contrôle dans une logique de partenariat futur par exemple sur un éventuel retrait britannique sur les missiles trident II et aller vers un successeur basé sur le M51 (et en faire leur propre version via astrium avec accord avec les français et le CNES pour leur propre SNLE)

Mais bon ça c'est juste un exemple hypothétique

Pour le reste, les rumeurs autour de NS et EADS c'est surtout pour emmerder angela ... La france a trop d'intérêts dans ce barouf au doux nom d'EADS pour réellement aller le brader sur les marchés : trop d'intérêts stratégique ... 

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Le truc qu'on parle pas, pourtant c'est une réalité assez implacable autour d'EADS et la France :

C'est qu'EADS, c'est pas qu'airbus ... C'est aussi Astrium ! Et la, au niveau industriel de géostratégie, c'est trop important pour l'indépendance française a ce niveau !

...

Pour le reste, les rumeurs autour de NS et EADS c'est surtout pour emmerder angela ... La france a trop d'intérêts dans ce barouf au doux nom d'EADS pour réellement aller le brader sur les marchés : trop d'intérêts stratégique ...   

Plusieurs choses :

EADS, c'est Airbus, Eurocopter, Astrium, Cassidian, Sodern, ...

Un consortium qui emploie 120000 personnes, c'est stratégique.

Airbus, qui a un co-leadership mondial, c'est stratégique.

Il n'y a donc pas qu'Astrium et je passe sur tous les éléments singuliers des différentes entreprises qui sont stratégiques également pour la France.

D'où le protectionnisme qu'il y a eu à un moment, notamment par rapport aux Russes.

Par ailleurs, même si on peut juger cela tarte, EADS = European Aeronautic Defence and Space Company.

La France se désengageant d'EADS serait donc, surtout aujourd'hui, un signal fort de désengagement français de l'Europe tout simplement.

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Plusieurs choses :

EADS, c'est Airbus, Eurocopter, Astrium, Cassidian, Sodern, ...

Un consortium qui emploie 120000 personnes, c'est stratégique.

Airbus, qui a un co-leadership mondial, c'est stratégique.

Il n'y a donc pas qu'Astrium et je passe sur tous les éléments singuliers des différentes entreprises qui sont stratégiques également pour la France.

D'où le protectionnisme qu'il y a eu à un moment, notamment par rapport aux Russes.

Par ailleurs, même si on peut juger cela tarte, EADS = European Aeronautic Defence and Space Company.

La France se désengageant d'EADS serait donc, surtout aujourd'hui, un signal fort de désengagement français de l'Europe tout simplement.

Oui mais attends :

Ce que tu comprends pas quand je parle d'astrium :

C'est que la france, peut très bien accepter qu'elle ne soit plus a 15% d'EADS dans le capital global, si l'activité industrielle autour des nombreux produits aéronautiques se maintient chez elle ...

Les USA n'ont pas eux d'intérêts d'état financier dans les entreprises d'aéronautique et de spatial, la france pourrait par exemple opter pour un modèle de ce type ça n'est pas tant le problème :

Parce que même si le capital financier de la part française, deviendrait américain, russes, chinois ou que sais je :

Ce sont des marchés pour beaucoup captifs de la dépense publique ! Donc délocalisation pas envisageable sinon sanction par rapport a la dépense : si EADS se barrerait de la france, via une france qui se désengagerait financièrement : EADS y aurait trop a y perdre si la france en retour sanctionne la délocalisation en achetant américain ...

Du coup : l'activité sur le sol français : engagement de l'état ou pas dans le capital d'EADS ne change rien, EADS ne peut que rester en france au niveau ou il l'est actuellement a quelques % d'activité près

Astrium, c'est différent : l'état français a besoin d'avoir un controle jusqu'a administratif sur la filiale, du fait de programmes sensibles ou dépendent des intérêts stratégique de la france, comme sa capacité nucléaire !

C'est quand même un intérêts très différent que l'emploi ect : EADS n'aurait pas l'industrialisation de la dissuasion nucléaire française comme le missile M51 et les M45 auparavant, et surement les prochains, mais aussi la fusée dont la france a été la + grosse influence pour ses capacités (ariane 5) du fait des besoins de la france en satellites militaires divers ... Sans cela : la france pourrait bien vendre ces actions a pierre paul ou jacques : ça ne changerait que peu de choses !

Les intérets 1er de la France dans EADS sont bien la dissuasion nucléaire et les autres besoins spatiaux militaires via astrium ...

Dassault : la france lui a bien confié la construction de son rafale alors qu'elle n'a pas de part dans le groupe spécifique décisif (EADS a bien 45% de dassault : mais la france n'ayant que 15% d'EADS ça fait descendre a 7% la part de la france dans Dassault : c'est assez faible pour peser face a la holding dassault fortement majoritaire et qui décide de tout)

Pourtant Dassault reste en france

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  • 3 weeks later...

EADS est le principal et premier fournisseur de la DGA.Voir le tableau donc les rêves que les Français vendent leurs parts, sont mouillées pour certains.

http://www.latribune.fr/journal/edition-du-0509/l-evenement/1196965/rentree-de-tous-les-dangers-pour-la-defense.html

C'est aussi un bon argument pour conserver le capital ...

Mais dans tout cela ... J'ai comme l'impression que ces rumeurs sur la vente de la france de sa part d'EADS ne proviendraient pas par hasard de requins qui auraient prévu le gros score d'airbus cette années en commande et qui devrait perdurer au moins jusqu'a 2013 (il y a de fortes chances que 2012-13 soient du même cru)

Vu que l'action depuis 2008 mais même avant ça : alors les problèmes de l'A380, noel forgeard, l'a350 annoncé lui aussi en retard (et dont la concéquence sera + forte que l'a380 : le volume de vente sera autrement + important sur cet appareil que l'a380 donc des concéquences bien + tendues en cas de retard !)

Mais aussi et encore le plan power 8 (bien que lui a + tendance a faire remonter l'action : il a été annoncé pour ça : pour maintenir l'action et limiter la perte de capitale dans la baisse boursière)

Ben avec tout ça : aujourd'hui il parrait super intéressant d'acheter massivement des actions EADS : vu le volume de commande qui nous attends pour 2-3 ans encore + l'activité industrielle liée qui sera étalée elle sur le double de temps facile = une action EADS appelée a reprendre du vol de croisière dans les années qui arrivent !

Tu m'étonnes dans ces conditions que certains aimeraient bien voir l'état français "vendre" : car c'est particulièrement le moment d'acheter la ! On peu que parier a la hausse la !

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L Etat doit perenniser l actionnariat francais ds EADS.

Que l actionnaire soit lui meme ou un groupe francais.

Lagardere veut tt liquider. Mais l Etat n a pas d argent. De plus, le cours d EADS n est pas vraiment bon marche.

D ailleurs Daimler refourgue ses parts à l état allemand, un pey marru de sortir son chequier maintenant.

Il a bon dos le patriotisme economique des entreprises privees! Des qu on parle pepetes, ils fretillent.

Ss parler des supposes delits d inities. (Arnaud, continue à faire le joli coeur et ne te mêle de rien)

Au final, qui va recuperer la part francaise d Eads?

Politiquement le gouvernement perdrait bcp si cet actif etait liquide.

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  • 2 weeks later...

L'émirat du Qatar aurait entamé des négociations avec Berlin pour entrer au capital d'EADS, selon l'hebdomadaire Der Spiegel. Il serait prêt à racheter la moitié des 15% détenus par Daimler dans le groupe d'aéronautique et de défense européen. Le Qatar serait aussi intéressé par les 7,5% d'EADS détenus par le groupe Lagardère.

Jusqu'à présent, les Européens ont souhaité garder un contrôle exclusif de cette industrie à fort enjeu technologique et politique.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/09/18/97002-20110918FILWWW00044-eads-interesse-le-qatar.php

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