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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/03/15/zone-euro-christine-lagarde-s-en-prend-a-la-politique-economique-allemande_1319150_3234.html

Dans un entretien au Financial Times (FT), lundi 15 mars, Christine Lagarde, la ministre de l'économie et des finances française, appelle l'Allemagne à développer sa demande intérieure, estimant que son excédent commercial menace la compétitivité d'autres pays de la zone euro. La Grèce est confrontée à une profonde crise budgétaire, et plusieurs responsables s'inquiètent des répercussions possibles sur le niveau de confiance en l'euro et, par conséquent, sur d'autres économies de la zone, Espagne ou Portugal en tête.

L'Allemagne et la France, les deux premières économies de la zone euro et les forces motrices de la monnaie unique, semblent de plus en plus divisées sur les moyens de régler la crise grecque et les problèmes plus généraux de la zone. L'aide à la Grèce est au programme de l'Eurogroupe, lundi à Bruxelles, mais si on affirmait durant le week-end, de source européenne, qu'un plan était quasiment arrêté, Christine Lagarde a assuré dimanche qu'il n'en était rien pour l'instant.

La ministre française estime que l'excédent commercial de l'Allemagne pourrait être insupportable pour ses voisins de la zone euro. "Ceux avec des excédents pourraient-ils faire un petit quelque chose ? Chacun doit y mettre du sien", déclare-t-elle au FT. "Il est clair que l'Allemagne a accompli un extrêmement bon travail au cours des dix dernières années environ, améliorant la compétitivité, exerçant une forte pression sur ses coûts de main-d'œuvre, explique-t-elle. Je ne suis pas sûre que ce soit un modèle viable à long terme et pour l'ensemble du groupe [de la zone euro]. Il est clair que nous avons besoin d'une meilleure convergence."

Mme Lagarde estime également que l'idée, soutenue par le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble, d'un Fonds monétaire européen pour aider les pays membres de la zone euro en crise, n'était pas une priorité pour la zone euro. L'idée de créer, sur le modèle du Fonds monétaire international, un mécanisme d'entraide pour les pays de la zone euro confrontés à des difficultés financières fait son chemin en raison de la crise financière grecque.

Selon la ministre française, la zone euro doit au préalable s'assurer que la Grèce respecte les mesures d'austérité auxquelles elle s'est engagée, ensuite faire montre d'"un peu de créativité et d'innovation" et utiliser les règles européennes en vigueur pour renforcer la discipline budgétaire.

Les ministres des finances de l'UE doivent se réunir lundi pour discuter de l'aide à apporter à la Grèce, plombée par une dette de 300 milliards d'euros.

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Berlin menace d'une expulsion de la zone euro

Face à la crise grecque, Berlin brandit la menace d'une expulsion de la zone euro.

Face à la crise budgétaire grecque, l'Allemagne se montre très sévère depuis plusieurs semaines.

Après avoir affirmé que le gouvernement ne verserait pas un cent à la Grèce, Berlin a brandi lundi la menace d'une expulsion de la zone euro.

Expulsion

"Nous avons besoin de règles plus strictes, ce qui veut dire, en ultime recours, avoir la possibilité de retirer de la zone euro un pays qui ne parvient pas à remettre de l'ordre dans ses finances", a ainsi déclaré le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble dans une interview au journal Bild Zeitung.

"Cette perspective à elle seule assure une toute autre discipline", ajoute-t-il alors que la Banque centrale européenne avait exclu toute hypothèse d'une sortie de la zone euro.

Les propos de Wolfgang Schäuble interviennent alors que les ministres des Finances européens se rencontrent ce lundi à Bruxelles pour préciser un éventuel plan de soutien à la Grèce, en engluée dans une crise sans précédent.

Fonds monétaire européen

L'Allemagne est hostile à toute aide financière européenne. Elle milite plutôt pour la création d'un Fonds monétaires européen (FME) pour pallier aux insuffisances des règles budgétaires mises en place par le Pacte de stabilité et de croissance.

"Nous avons besoin du FME parce qu'il nous faut des règles plus contraignantes. Le Pacte de stabilité ne suffit pas. A l'époque (où il a été adopté), personne n'envisageait qu'un pays de la zone euro puisse faire faillite", a ainsi affirmé le ministre allemand des Finances.

Mais pour certains pays, dont la France, la création d'un tel Fonds pour aider les pays en difficulté n'est pour l'instant pas une priorité.

Dans un entretien au Financial Times publié ce lundi, Christine Lagarde a réaffirmé que la Grèce devait pour l'instant respecter les mesures d'austérité proposées, faire preuve "d'un peu de créativité et d'innovation" et utiliser les règles européennes en vigueur pour renforcer sa discipline budgétaire.

Le commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, a lui aussi estimé lundi lors d'une conférence de presse à Madrid que la création d'un FME n'était pas prioritaire à court terme pour la zone euro.

http://www.e24.fr/economie/article187495.ece/Berlin-menace-d-une-expulsion-de-la-zone-euro.html

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La solution serait de mettre la grèce sous "procédure de sauvegarde" avec un comité de tutelle composé de représentants des pays de la zone EURO, pour dresser un plan de redressement des finnances et controler son application. Il faudrait donc que la grèce cède de sa souveraineté pour demeurer dans la zone EURO.

Sinon...raus.

Cette histoire mérite un traitement spécial, le maquillage des comptes sous maitrise d'oeuvre de GS, pour intégrer la zone EURO, est un scandale qui mérite une réponse adéquate.

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http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j8kBgOF_cC2syT7c2lac_Yx83X9A

PARIS — Le gouvernement a dû subir mercredi les remontrances de Bruxelles sur ses prévisions de croissance et de déficits jugées trop optimistes, des reproches d'autant plus fâcheux pour lui qu'ils tombent en pleine période électorale.

Dans les prévisions qu'ils ont transmises à Bruxelles en début d'année, les Etats européens parient souvent sur un trop prompt rétablissement économique, a estimé la Commission européenne.

La France s'est ainsi engagée à réduire son déficit public de 8,2% du produit intérieur brut (PIB) cette année à 3% en 2013, à condition que la croissance atteigne 2,5% par an à partir de l'an prochain. Une prévision jugée "très optimiste" par Bruxelles.

En outre, "la stratégie définie ne laisse aucune marge de sécurité si la situation économique évolue moins bien que prévu", a pointé la Commission dont le rappel à l'ordre tombe mal pour le gouvernement, alors que la majorité est en mauvaise posture aux élections régionales.

"Ce sont des prévisions volontaristes, les prévisions de croissance sont par nature volontaristes", a rétorqué le ministre du Budget, Eric Woerth.

"Ce n'est pas en professant le pessimisme qu'on sort de la crise", a-t-il fait valoir. "2,5%, c'est la traduction d'une véritable sortie de crise et aussi le fait qu'on pourra bénéficier pendant cette sortie de crise d'un surcroît de croissance".

Le seul autre scénario avancé par la France dans son programme s'appuie sur une croissance à peine moins importante, 2,25% par an. Une hypothèse qui la ferait déjà dérailler de sa trajectoire, repoussant à 2014 le retour du déficit dans les clous européens.

Mais la plupart des économistes et des institutions internationales ne sont pas aussi optimistes. Le Fonds monétaire international (FMI) s'attend à une croissance de 1,7% en France l'an prochain. La Commission européenne tablait en novembre sur 1,5%.

"Vu les informations dont on dispose aujourd'hui, les prévisions françaises paraissent difficilement réalisables", avance Olivier Bizimana, économiste au Crédit agricole, qui voit se dessiner "une reprise molle".

"La France n'a pas engrangé une croissance de 2,5% depuis dix ans", fait de son côté remarquer Olivier Gasnier, économiste à la Société Générale.

Or, "puisque tous les pays européens ont annoncé des politiques budgétaires plus restrictives, cela va forcément brider leur potentiel de croissance", estime-t-il.

Selon lui, les objectifs affichés par les pays européens dans leurs programmes de stabilité visaient essentiellement "à rassurer les marchés", particulièrement échaudés par la crise grecque.

"La Commission demande cette année plus de détails sur les plans des pays en raison d'un retour du risque sur la dette des Etats", plombés par des déficits abyssaux en raison de la crise, renchérit Olivier Bizimana.

Bruxelles a ainsi reproché à la France que "certaines mesures annoncées du côté des dépenses" ne soient "pas précisées".

En réponse à cette critique, Eric Woerth a indiqué à l'AFP qu'il présenterait "d'ici l'été" un programme "extrêmement précis" sur la maîtrise de la dépense publique.

"En France, une véritable réforme des retraites serait sans doute perçue comme un signal fort", estime Laurence Boone, économiste chez Barclays Capital.

Mais "est-ce que l'opinion est préparée à une période d'ajustement des finances publiques assez sévère ?", souligne-t-elle.

Si la croissance s'avère moins forte que prévu, les mesures de restriction budgétaires seront beaucoup plus difficiles à prendre, avertit aussi Olivier Bizimana.

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Un banquier néo-zélandais détourne 12 millions de dollars pour des prostituées

Un banquier d'affaires néo-zélandais a été condamné, jeudi 18 mars, à six ans de prison pour avoir escroqué son employeur et des clients à hauteur de 12,8 millions de dollars américains (environ 9,3 millions d'euros), qui lui ont servi à se payer les services de prostituées.

Stephen Versalko, 51 ans, a détourné 18 millions de dollars néo-zélandais (plus de 12 millions d'euros) depuis l'an 2000 des comptes de ses clients de la banque ASB. Selon le procureur, le banquier avait mis en place une chaîne de Ponzi, fraude semblable à celle qui a valu cent cinquante ans de prison à l'Américain Bernard Madoff, consistant à rémunérer les premiers investisseurs avec l'argent déposé par de nouveaux clients.

Sa fraude est apparue après l'intervention d'un client suspicieux qui venait de voir à la télévision un documentaire sur Bernard Madoff. Quatre millions de dollars ont été récupérés après la vente de biens appartenant à M. Versalko. La banque a dû cependant reverser 16,5 millions de dollars aux clients lésés. La banquier d'affaires avait versé 3,4 millions de dollars à deux prostituées et consacré le reste de l'argent à des achats de vin, de propriétés et au paiement des intérêts dus à ses clients.

L'une des prostituées avait reçu 1,2 million de dollars après avoir exercé un chantage sur lui. Le banquier avait commencé à détourner l'argent alors que la dette sur sa carte de crédit s'élevait à 30 000 dollars.

http://fr.news.yahoo.com/64/20100318/twl-un-banquier-no-zlandais-dtourne-12-m-acb1c83.html

C'est la crise économique mondiale : même les putes sont hors de prix !

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Le chantage au FMI de la Grèce "dérape". L'Allemagne dit Ok pas de probleme  :happy: Angela lache rien, et enfonce le clou.

Y a peut etre une nouvelle page de l'histoire de l'europe qui est en train de s'écrire...

Si la grèce sort de la zone euro, plus rien n'empechera certains d'en sortir d'eux mêmes, ou que d'autres se fassent sortir à leur tour.

De toute facon, mon intime conviction est de croire que à ce stade de la construction seul un groupe restreint de pays doivent pousser la fusion jusq'au bout, les autres ils suivent ou pas peu importe...

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Vive l'Europe, en ca de pépin, il n'y a plus personne, c'est ou cette cette glorieuse entité qui devait soudé les peuples entre eux?

La politique intérieure reprend brutalement ses droit. Angela une conservatrice a la tete du Allemagne de gauche qu'elle a saigné pour préserver sa compétitivité, se doit de donner des gages a son opinion publique, si elle veut espérer conserver a sa coalition une certaine légitimité.

En France on a un gouvernement contesté sur ses promesses, qui doit justifier sont recours a l'endettement massif, tout en faisant semblant d'être encore un poids lourd dans l'Europe.

La situation n'est évidente pour personne, même si en apparence Angela s'en sort fort bien ...

L'avantage des crises c'est que ca permet souvent de crever les abcès et de montrer les gens sous leur vrai jour.

Accessoirement la position "laxiste" a la française est intenable, et on va être contraint nous aussi de donner des gages a nos partenaire euro, même si Christine balaye toutes les mises en gardes de la commission et des agence de notation d'un revers de la main.

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Sans doute l'ai-je déjà écrit quelque part mais:

Quand j'étais en prépa HEC, un de mes professeurs d'économie était conseiller auprès de certains hommes politiques. Il nous disait combien il était difficile de leur parler d'economie. De plus, souvent il disait:"Si l'Europe ne marchait pas. Ne me dites pas qu'un pays comme la France avec ses 60 millions d'habitants ne pourrait rien faire."

C'est ce que fait l'Allemagne. Elle a une organisation efficace et une taille suffisante. Elle est autonome.

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Ce que je voudrais c'est une cohésion, mais ce que je vois me dégoute et me donne une grosse dose d' anti-européanisme.

L' Allemagne profite bien de cette zone euro, la elle vient de cracher sur l' Europe tout comme les phrases et comportements des certains politiques surtout des nations les plus puissantes.

le moindre pépin est tout le monde part se cacher et accuser les autres (Airbus, galiléo)

Tout le monde tire la couverture à soi (galiléo)

Ils blablates mais aucune action concrète et visible(armée européenne).

La Grèce a besoin de nous, alors aidons la.

Toutes les nations d'Europe prennent en charge l'armée Grèce.

Un grand plan Marshall visant non pas que la Grèce mais l'Europe.

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La FED inquiete que la crise grecque n'affecte par ricochet les USA :lol:

- par ajustement ajustement budgétaireen zone euro, rigueur, moins de consommation, moins d'export US

- par baisse de l'euro, et donc renchérissement du dollar, donc export US plus cher

- par tension,  voir retrait des investisseur du marché des dettes d'états

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/03/22/la-fed-craint-que-la-crise-grecque-affecte-l-economie-americaine_1323009_3234.html

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Je comprend bien le sentiment de Kotai sauf que, comme dans la vie, ce sont toujours les même qui font des efforts.

Le cas grec est un mensonge sciemment organisé par un etat et une banque (elle a fourni les outils). La cohésion c'est joli mais, les allemands doivent-ils payer pour des gens qui partent en retraite à 57ans?

Pour la défense des allemands, je dirai que les bataves et finnois sont sur la même ligne.

Si les allemands réussissent, c'est par leur travail. Pourquoi certains pays n'y arrivent pas? Il faudrait un peu plus d'honnêteté de la part de certains politique.

Je comprend les grecs. Perdre 30% du salaire c'est insuportable. Maintenant, qu'ils se regardent en face, qu'ils ne fraudent plus massivement et après on pourra en reparler.

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L' Allemagne réussit garce à un euro fort mais des nations au faible revenue n'arrive pas à suivre, la crise les a mis à genoux.

Maintenant, ce que je vois comme réaction c'est pas une réactions d'une nation se voulant être le leader mais plutôt le caïd. Ils ont voulues l' Europe, qu'ils assument et qu'ils montent que l' Europe existe.

Bon il faut vraiment secoué ces grecs et leurs mètrent la tête dans leurs merde mais  il faut l'aider, c'est une de nos frontières et un des états européens.

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C'est vrai qu'on critique les Allemands, mais si ils ont leur richesse, c'est qu'ils ont travaillés et sont efficaces. Mais d'où viennent les problèmes de la Grèce ? Uniquement de la crise ou d'avant ?

Hum la situation allemande est pas exempte de tout reproche, ils ne consomment pas ... et exportent toujours autant, ce qui crée des déséquilibre flagrant en zone euro, entre les pays qui pousse la consommation et ceux qui en profite :)

C'est bien gentil d'exporter sans consommer mais c'est pas viable bien longtemps, pour qu'une économie soit viable il faut que la production rencontre une consommation "naturelle", hors la consommation de produit allemand n'a rien de naturelle, pas plus que le replis de la consommation allemande n'a de naturelle. D'ou l'exaspération des autre pays de la zone euro envers la politique économique allemande, et les principe de dévaluation compétitive intra zone euro... suffit d'aller faire un tour dans les super marché allemand pour comprendre.

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C'est vrai qu'on critique les Allemands, mais si ils ont leur richesse, c'est qu'ils ont travaillés et sont efficaces. Mais d'où viennent les problèmes de la Grèce ? Uniquement de la crise ou d'avant ?

Apparemment la crise a simplement révéler les problèmes de la Grèce en fait il n'est pas le seul, l'Espagne, le Portugal aussi commence à souffrir de la crise.

Les problèmes de la Grèce, je pense qu'il vient de la pauvreté de son marché intérieur, de sa faible industrialisation et des dépenses sans contrôle de l'état sans garantie de pouvoir les rembourser.

Le cas de l' Allemagne vient qu'elle profite énormément de l'Euro fort alors que des pays comme l' Espagne ou le Portugal n'ont pas une exportation faramineuse ainsi que d'un manque de tissu industriel dans les trois secteurs ce qui fait qu'ils sont plus importateurs. L' Allemagne a profité de cette situation donc on reproche juste qu'elle s'est comporté comme une charogne.

Le deuxième point que je voudrait dire, on croirait se retrouver à des temps pas si lointain ou les nations pensaient à leurs gueules et étaient prêts à tuer ses parents pour un peu plus de pouvoir, c'est ce comportement que je retrouve dans deux nations que sont la France et l' Allemagne. On a bien vue le ferme ta gueule à la Pologne, les non respect des règles communautaires ou alors maintenant avec les déclarations de l' Allemagne sur le sujet des grecque.

Pour le cas de la crise alimentaire, c'est impossible en Europe, ils en sont en surproduction avec une faible occupation des sols. 

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http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/03/24/l-agence-de-notation-fitch-abaisse-la-note-de-la-dette-du-portugal_1323873_3214.html

près la Grèce, le Portugal est-il en passe de devenir le nouveau "maillon faible de l'Europe ? L'agence de notation financière Fitch a annoncé, mercredi 24 mars, qu'elle abaissait d'un cran la note de la dette à long terme du Portugal, de "AA" à "AA-", faisant part de ses inquiétudes sur les déficits et la solvabilité du pays. En fin de matinée, la Bourse de Lisbonne a plongé de plus de 2,2 %.

Ce changement de notation, qui survient à la veille du débat au Parlement portugais du programme de stabilité et de croissance du pays, "montre que le scénario de contagion en Europe, que l'on a beaucoup évoqué ces derniers mois, est en train de se matérialiser", souligne Marie de Vergès, du service Economie du "Monde", qui explique les fondements de cette décision et les conséquences qu'elle peut avoir.

L'agence Fitch a justifié sa décision par la crainte "d'éventuelles conséquences de la crise sur l'économie portugaise et sur ses finances publiques à moyen terme, compte tenu de la fragilité structurelle du pays et de son fort endettement". "Même si le Portugal n'a pas été affecté outre mesure par la crise mondiale, les perspectives de reprise économique sont plus faibles que pour les 15 autres membres de la zone euro, ce qui va peser sur ses finances publiques à moyen terme", a développé dans le communiqué Douglas Renwick, un responsable de Fitch.

Cet abaissement reflète les contre-performances budgétaires du Portugal en 2009, avec un déficit de 9,3 % du PIB, contre 6,5 % prévu par Fitch en septembre. Le gouvernement portugais a réaffirmé son "ferme engagement" à redresser ses finances publiques.

"Dans la situation actuelle de nervosité et de volatilité des marchés financiers internationaux (…), il est fondamental que le Portugal démontre un ferme engagement politique dans la mise en œuvre du programme de stabilité et de croissance, en vue de redresser les comptes publics et réduire le déficit extérieur par une récupération de la compétitivité", a déclaré le ministère des finances dans un communiqué.

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ce qui doit nous inquiéter , c'est plus les dérapages de prix comme le gaz ( +10 ) que les états de faillite annoncés pour faire peur ! car qu'en on a peur on ce pose pas trop de question de fond.

la France est t-elle en état de faillite comme les pays du sud ? la réponse est oui ! c'est même notre premier ministre qui la dit courageusement.

alors le danger reste la libération sans contrôle des prix , car une augmentation irréelle entrainera une réaction en chaine chez des Français , peut être des Européens.

en 1933 , la situation économique de l'Allemagne a permis l'arrivée de partis radicalistes , on sait ce que cette crise économique à fini par nous apporter...jusqu'a la 2eme guerre mondiale.

les économies en mauvaises peuvent être les gènes de futur conflit.

l'Europe n'a pas réussi à stabiliser nos économies , au contraire les signes montrent une évolution très négative. les discours n'y changeront rien. par contre si on laisse les prix partir ! là il y aura du soucis à se faire.

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