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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Serge je ne sais ce que vous fumez mais c'est de la bonne

Le raccourci me parait d'ailleurs facile et trèèèèèès idéologique mais bon avec vous on a l'habitude des sous entendus plus que moyen

Le risque de violence accrue ce serait plutot un gros score (pour la seconde fois) du FN (message tout à fait entendable par deux franges de la population qui n'attendent que cela pour se faire "plaisir" à savoir une partie de la droite de l'extreme droite qui cherche une officialisation de la violence et une partie des delinquants de banlieues qui n'ont besoin que d'une excuse martyrologique).

Je suis particulièrement sérieux.

Dans cette configuration, l'extrême-droite ne bougera surtout pas. Son objectif sera au long terme une transformation vers un vote d'adhesion pour augmenter leur représentation dans tous les niveaux électifs. Ils ne veulent donc pas de "signale" pour quoi que ce soit.

Pour le risque banlieu, non pas à ce moment là. Cela ne correspondrait pas. Il faudrait un autre type d'événement tel un mort après une course poursuite. Comme en 2005. De la case en entre deux tour, il y en aura. Mais cela ne sera pas durable car ce serait contre productif vis à vis du discours de victimisation des banlieux.

Pour la gauche, il y aurait en effet un effondrement idéologique car actuellement, elle est sur une trajectoire de reconquête, d'un retour à un lien de confiance avec les électeurs. Elle se structure dans un discours de changement qu'elle dit être la seule à porter, à chrystaliser. Si elle ne passait pas le second tour, ce serait un effondrement violent car elle serait contre-dite sur la totalité de son discours. Non par un contradicteur politique que l'on peut toujours accuser de manipulation. Par un chiffre d'adhesion irréfutable: celui des urnes. Il dirait "nous ne voulons pas d'une vision de gauche pour trouver une solution à notre malheur". Ce serait autrement pire qu'en 2002 où la Nation n'était pas face aux même périls.

A titre personnel, je croix plus en l'autre configuration: Hollande/Le Pen.

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Le risque là est avant tout un mélange de ras le bol social, confiance perdue dans les institutions et les representants politiques et sentiment d'avoir été floué (pour pas dire enc***) pendant 5 ans

Je voudrai bien qu'on m'explique en quoi on a été plus floué ces 5 dernières années, que les 5 précédentes ou les 10 ou les 15.

Hors explications idéologiquement marquées bien sur! ;)

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Des différences? Bah il y en a pas sinon par la généralisation de Unes audieuses vis à vis du Président et un communication de la part de ce dernier qui ne fut pas tous les jours du plus haut niveau.

On y aprends rien, mais cela fait l'opinion:

MM Zemmour, Duhamel et..... Laurent.

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C'est pas vraiment tant l'euro ou les agences de notations que la mondialisation qu'il faudrait remettre en question, il faudrait pas se tromper de combat: c'est la mondialisation qui a simplifie et amplifie le phenomene consistant a privatiser les benefices et a socialiser les pertes, en permettant aux grands capitaux de ravager a la chaine, l'industrie puis l'economie de bien des pays, comme un nuage de crickets pelerins. En europe on nous a fait passer la pilule en nous faisant croire que les services genereraient autant voir plus de richesse que les biens produits par l'industrie et l'artisanat. Vous avez deja vu un "service" creer de la richesse? pourquoi l'artisanat reste un des premiers producteurs d'emploi et de richesse en France?

Alors oui, re-industrialiser la France, c'est bien joli, mais il va falloir desormais attendre que l'euro descende au niveau du yuan pour que ce miracle devienne realite, vue que nos politiques ont laisse complaisamment la quasi-totalite de notre savoir-faire partir en Asie pour que nos grands capitaux exoneres d'impots, puissent s'enrichir (momentanement) encore davantage...

Je suis d’accord, le problème est plus la mondialisation, et on pourrait même dire que c’est notre adaptation/réponse a cette mondialisation qui est le problème.

Mais même si l’Euro n’est pas en soi la mondialisation, je vois en la monnaie unique le symptôme de l’incapacité/impossibilité programmée et voulue a y faire face efficacement. Décision hautement politique qui n’est pas passée sans un affrontement idéologique entre « européiste » convaincu tel Attali ou Minc et les « nationaux » comme Chevènement ou Seguin.  Ce qui montre a mon avis que les dangers étaient connus ou redoutés bien avant les crises qui nous secouent depuis quelques années et que le problème vient plus d’une volonté de faire la construction telle qu’elle est plutot que d’une incapacité à bien prévoir.

Cette monnaie avec les instituions et les traités qui l’accompagne, sont un tout qui je pense empêche certaines nations européennes, et principalement les nations Latines , de poursuivre les politiques qui sont structurellement, culturellement et économiquement plus adaptées a elles. Ceci est lié a des raison historiques et trouve vraisemblablement ses racines dans l’histoire de ses nations.

Une baisse de la parité de L’euro serait déjà un poids en moins pour ces économies (pour relocaliser au moins), mais le carcan réglementaire avec lequel l'Euro est livré produira, je le pense, les mêmes effets que ceux observés de nos jours. Abandonner l’euro ce n’est pas juste lourder la monnaie, c’est un élargissement de la palette des outils mis a notre disposition pour nous défendre. Il revient alors a nous de choisir avec qui, comment et contre qui l’on doit/veut se défendre car on ne pourra pas réindustrialiser sans le faire. Mais il faudra quoi qu’il arrive énormément de travail et de remise a niveau et ce sera un processus de longue durée car l’on effacera pas les erreurs de plusieurs décennies en un clin d’œil.

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La zone euro a décidé de se tourner mardi soir davantage vers le FMI pour l'aider à enrayer la crise de la dette. Cela après avoir réalisé qu'elle n'aurait pas seule les moyens de faire face, son Fonds de secours financier devant être doté d'une puissance de feu inférieure aux attentes.

La force de frappe de ce Fonds, le FESF, n'atteindra "probablement pas" le montant de 1.000 milliards d'euros initialement prévu fin octobre, a reconnu Jean-Claude Juncker, le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, à l'issue d'une réunion à Bruxelles.

Les ministres ont retenu deux options pour doper la puissance d'intervention de leur dispositif. La principale consiste en un mécanisme de garantie de remboursement à hauteur de 20 à 30% pour les investisseurs qui accepteront de prêter de l'argent à des pays en difficulté. Mais personne ne sait plus très bien si le montage sera suffisant pour inciter les banques et compagnies d'assurance à s'engager massivement.

Il y a tout juste un mois, le dernier sommet des dirigeants européens avait fixé comme objectif un montant allant jusqu'à 1.000 milliards d'euros, dans l'espoir de rassurer les marchés financiers sur la capacité de la zone euro de bâtir un pare-feu convaincant. Entre-temps, la tempête a gagné encore en vigueur, menaçant la France, voire même l'Allemagne, et l'euro tout entier.

Les taux d'emprunt de la troisième économie de la zone euro ont dépassé nettement le seuil de 7%, jugé insoutenable à long terme pour la péninsule très endettée, lors d'une émission obligataire très attendue.

FMI

La zone euro a décidé mardi soir d'"examiner rapidement une augmentation des ressources du FMI au travers de prêts bilatéraux" des pays de l'Union monétaire, a déclaré M. Juncker.

Les Européens entendent par ce biais montrer l'exemple et lancer un appel du pied aux autres grands pays contributeurs du FMI pour qu'ils remettent aussi au pot et les aident à résoudre la crise de la dette, alors que les Etats-Unis et de nombreux grands pays émergents sont très réticents à délier les cordons de leurs bourses.

(ats / 30.11.2011 03h56)

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Les commercants eurozone préparent leur marketing en monnaire locale au cas ou :lol:

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:t222AOOLiDsJ:www.ft.com/cms/s/0/25ab975a-1a9f-11e1-ae14-00144feabdc0.html+http://www.ft.com/cms/s/0/25ab975a-1a9f-11e1-ae14-00144feabdc0.html&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

International companies are preparing contingency plans for a possible break-up of the eurozone, according to interviews with dozens of multinational executives.

Concerned that Europe’s political leaders are failing to control the spreading sovereign debt crisis, business executives say they feel compelled to protect their companies against a crash that can no longer be wished away. When German chancellor Angela Merkel and French president Nicolas Sarkozy raised the prospect of a Greek exit from the eurozone earlier this month, it marked the first time that senior European officials had dared to question the permanence of their 13-year-old experiment with monetary union.

“We’ve started thinking what [a break-up] might look like,” Andrew Morgan, president of Diageo Europe, said on Tuesday. “If you get some much bigger kind of ... change around the euro, then we are into a different situation altogether. With countries coming out of the euro, you’ve got massive devaluation that makes imported brands very, very expensive.”

Executives’ concerns are emerging as eurozone finance ministers weigh ever more radical options to tackle the sovereign debt crisis, including the possibility of funnelling European Central Bank loans to struggling countries via the International Monetary Fund.

Car manufacturers, energy groups, consumer goods firms and other multinationals are taking care to minimise risks by placing cash reserves in safe investments and controlling non-essential expenditure. Siemens, the engineering group, has even established its own bank in order to deposit funds with the European Central Bank.

Traders prepare for endgame

Urgent action has long been the mantra of investors in the eurozone crisis. But for them, policymakers have seemed more interested in buying time, writes Richard Milne in London .

That some politicians now appear to be coming round to markets’ sense of timing coincides with heightened chatter on trading floors not just of foreign investors shunning eurozone assets but also of the prospect of a break-up of the euro.

This week is seen as a crucial one by many investors, because of bond auctions by Italy, Spain, Belgium and France.

Many market participants are convinced the ultimate play – “the one minute to midnight” scenario for some – is of the European Central Bank buying government bonds in huge quantities. “I don’t know how close we are to midnight, but it’s awfully dark outside,” one says.

Some are examining expert advice on the legal consequences of a eurozone split for cross-border commercial contracts and loan agreements. By contrast, most small and medium-sized firms have made few, if any financial and legal preparations.

“Market participants and, increasingly, real businesses are pricing in a break-up scenario,” said Jean Pisani-Ferry, director of the Brussels-based Bruegel think-tank. “It is still hard to think the unthinkable, let alone to work out the details of it, but any rational player has to consider the possibility of it.”

Some businesses with global reach say a euro break-up would be grim but manageable. “We have made a first rough analysis about the consequences of the discontinuation of the euro as the Portuguese currency,” said Jürgen Dieter Hoffmann, finance director at Volkswagen Autoeuropa, the German carmaker’s Portuguese arm. “The conclusion is that overall the impact would not be so negative to our company, as we are mainly an exporter and belong to a worldwide group.”

Some French, Italian and Spanish executives say they have plans in place for severe financial and economic turbulence, but not specifically for a euro break-up. The risk, in their eyes, is that the region’s stability might come under even greater threat if it became known that companies were contemplating the worst.

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Dans cette configuration, l'extrême-droite ne bougera surtout pas.

Attention Serge je ne parlais pas de l'extreme droite mais d'une frange dure qui a du mal avec le lissage généralisé de l'xtreme droite française

Il s'agit evidemment de groupuscules minoritaires

Je voudrai bien qu'on m'explique en quoi on a été plus floué ces 5 dernières années, que les 5 précédentes ou les 10 ou les 15.

Problème de perception (faut lire les commentaires des journaux online y compris le figaro pour s'en rendre compte, et pourtant le figaro est plutot marqué à droite genre populiste  ;) )

Notre president a beaucoup promis, succité beaucoup d'espoir et a donc gaché bcp de cet espoir par

* une com desastreuse

* une attitude bling-bling/matamore/grande bouche mais pas d'actions derrière (voir le bilan du Karcher et cie  :P )

* ou alors une politique evenementialiste (un fait divers = une loi)

* sans compter la sale habitude de monter systématiquement les français les uns contre les autres (privé/public, armée/police, agriculteurs/ecologistes, pecheurs/pas pecheurs, retratés/actifs, classes moy/classes pauvres.....)

En gros quoi qu'il ait été fait derrière (et ce dont je ne discuterais pas parceque la on entrerait dans un débat idéologique) l'image renvoyée depuis quelques temps déjà est desastreuse y compris dans les soutiens/votants de la première election qui ont donc effectivement l'impression de s'etre faits floués (je passe quelques petites phrases qui etaient le symbole de la campgane de 2007 et qui se sont transformées en piège politique : pdt du pouvoir d'achat, republique irréprochable, travailler plus pour gagner plus, nettoyage au karcher ........)

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L'agence de notation Standard & Poor's a abaissé mardi les notes de 37 banques mondiales, dont les plus grandes banques américaines, en raison d'un changement de ses critères de notation, et pourrait modifier certaines notes à nouveau. Les notes de Bank of America, Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Morgan Stanley, Citigroup et Wells Fargo ont notamment été dégradées. La plupart des notes des banques européennes et notamment françaises étaient inchangées.

Parmi celles qui ont vu leur note modifiée, l'espagnole Banco Bilbao Vizcaya Argentaria a vu sa note abaissée (A+ contre AA-), de même que la britannique Barclays (A contre A+ auparavant). Les actions des banques américaines baissaient modérément en réaction à cette annonce et perdaient entre 0,3 et 1 % lors des échanges électroniques suivant la clôture de la séance officielle.

S&P avait averti il y a dix jours qu'elle avait modifié ses critères de notation des banques dans la foulée de la crise financière et qu'elle annoncerait des modifications dans ses notations d'ici à la mi-décembre. La nouvelle méthodologie donne une plus grande importance à l'environnement macroéconomique, désormais le point de départ de la note des banques, et S&P a affiné son analyse des capitaux et des risques.

(AFP)

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Problème de perception (faut lire les commentaires des journaux online y compris le figaro pour s'en rendre compte, et pourtant le figaro est plutot marqué à droite genre populiste  ;) )

Notre president a beaucoup promis, succité beaucoup d'espoir et a donc gaché bcp de cet espoir par

* une com desastreuse

* une attitude bling-bling/matamore/grande bouche mais pas d'actions derrière (voir le bilan du Karcher et cie  :P )

* ou alors une politique evenementialiste (un fait divers = une loi)

* sans compter la sale habitude de monter systématiquement les français les uns contre les autres (privé/public, armée/police, agriculteurs/ecologistes, pecheurs/pas pecheurs, retratés/actifs, classes moy/classes pauvres.....)

En gros quoi qu'il ait été fait derrière (et ce dont je ne discuterais pas parceque la on entrerait dans un débat idéologique) l'image renvoyée depuis quelques temps déjà est desastreuse y compris dans les soutiens/votants de la première election qui ont donc effectivement l'impression de s'etre faits floués (je passe quelques petites phrases qui etaient le symbole de la campgane de 2007 et qui se sont transformées en piège politique : pdt du pouvoir d'achat, republique irréprochable, travailler plus pour gagner plus, nettoyage au karcher ........)

Je suis assez hermétique à tes arguments tant ils me paraissent plutôt le produit d'un truc obsessionnel autour de sarkozy, beaucoup de gens y compris à droite n'ont pas apprécié la rupture de style générationnelle avec les vieux croûtons de la cinquième, pour ma part le style je m'en fous un peu et ce qui m'a plu chez lui c'était plutôt son "je m'enfoutisme" à l'égard de certains carcans clientélistes de la classe politique française, malheureusement je trouve que les 18 derniers mois de son mandat sont assez brouillons et pas à la hauteur, mais de là à crier à la trahison  ;), il prouve juste que c'est un politique comme les autres.

Je vais toute de même répondre à certains de tes alinéas tant ils me paraissent des poncifs que l'on pourrait accoler à n'importe lequel de nos dirigeants :

* sans compter la sale habitude de monter systématiquement les français les uns contre les autres (privé/public, armée/police, agriculteurs/ecologistes, pecheurs/pas pecheurs, retratés/actifs, classes moy/classes pauvres.....)

Tu seras surement désolé d'apprendre que la dernière personne qui m'a tenu ce discours était un notaire qui craignait pour la fin du numérus closus dans sa noble profession de vieux rentiers.. :lol: ;), dés qu'on touche aux avantages d'une CSP quelconque, ça crie toujours à la stigmatisation.

Egalement si le discours de gauche, social-machin, toujours teinté de lutte des classes, ne tend pas à dresser les français les uns contre les autres, sous des dichotomies à peine éloignées de celles que tu mentionnes...

En gros quoi qu'il ait été fait derrière (et ce dont je ne discuterais pas parceque la on entrerait dans un débat idéologique) l'image renvoyée depuis quelques temps déjà est desastreuse y compris dans les soutiens/votants de la première election qui ont donc effectivement l'impression de s'etre faits floués (je passe quelques petites phrases qui etaient le symbole de la campgane de 2007 et qui se sont transformées en piège politique : pdt du pouvoir d'achat, republique irréprochable, travailler plus pour gagner plus, nettoyage au karcher ........)

Pouvoir d'achat : c'est pas très fairplay de s'attarder là-dessus, quand on a a failli passer à côté d'un effondrement du système bancaire en 2008, et qu'on se mange la crise des dettes souveraines maintenant, quel autre présidentiable aurait fait mieux dans un contexte pareil? et y aurait-il eu un meilleur pilote dans l'avion en 2008? là à première vue je vois personne et surement pas hollande qui a tout à prouver.

République irréprochable : oui surement, sauf qu'il est pas pire que les autres.

Travailler plus pour gagner plus : Loi TEPA, as tu une petite idée de l'application du système des heures supp défiscalisées et du gain en pouvoir d'achat que cela a généré chez ceux qui en ont bénéficié? c'est utilisé par des milliers d'entreprises ce dispositif.

Karcher : Et qu'attendait-on du karcher? plus une racaille dans les rues? qui y a cru?.

Enfin bref, passons à autre chose on aura surement l'occasion de débattre de ça au printemps 2012  ;)

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@debonneguerre

Je le redis à titre personnel je ne juge pas (ici) ce serait du HS voire du trolling politicien

Je ne parlais que de la perception générale de la population y compris d'un certain nombre de votants de 1er heure

Encore une fois gros espoirs succités, grosses deceptions....

Mais effectivement on aura l'occasion d'en rediscuter jusqu'en mai 2012

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... y compris le figaro pour s'en rendre compte, et pourtant le figaro est plutot marqué à droite genre populiste  ;) )

populiste ? ? pas vraiment ... j'aurais plutôt dit que c'est le journal des cadres/professions libérales/rentiers (C'est ça le peuple ?  :lol:)

Parce que je ne vois vraiment pas le Figaro comme un journal populiste, même au sens du mouvement populiste interne à l'UMP : la droite populaire.

Notre president a beaucoup promis, succité beaucoup d'espoir et a donc gaché bcp de cet espoir par

* une com desastreuse -> oui

* une attitude bling-bling/matamore/grande bouche mais pas d'actions derrière (voir le bilan du Karcher et cie  :P ) -> oui

* ou alors une politique evenementialiste (un fait divers = une loi) -> ce n'est pas propre à Sarkozy ..., même la gauche fait cela

* sans compter la sale habitude de monter systématiquement les français les uns contre les autres (privé/public, armée/police, agriculteurs/ecologistes, pecheurs/pas pecheurs, retratés/actifs, classes moy/classes pauvres.....) -> ouais, bof ... c'est plutôt de l'opportunisme : je suis devant les pêcheurs, je leur dit ce qu'ils veulent entendre et donc je critique les "pas pêcheurs". C'est de la com' facile, de la com' politique ...

Je suis globalement d'accord, mais est à son crédit les gestions de crise. C'est un super "ministre de l'urgence".

Bon, quand les problèmes durent plus de trois jours et qu'il faut une vision au long terme, il est nul ...  :P

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En effet, le Figaro est autrement plus bobo droite que populiste.

Pour la vision de notre President, je rejoint la plus part des analyses. L'histoire de l'opposition ne peut lui être reproché. C'est un mythe.

Une de ses faiblesse est l'incompréhension des mécanismes économiques et fiscaux.

Pour revenir au sujet:

http://m.marianne2.fr/Serait-ce-la-catastrophe-annoncee-si-la-France-sortait-de-la-Zone-Euro_a213023.html

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@debonneguerre

Je le redis à titre personnel je ne juge pas (ici) ce serait du HS voire du trolling politicien

Je ne parlais que de la perception générale de la population y compris d'un certain nombre de votants de 1er heure

Encore une fois gros espoirs succités, grosses deceptions....

Mais effectivement on aura l'occasion d'en rediscuter jusqu'en mai 2012

Perso je suis d'accord sur la perception, mais il y a aussi le fond et là je dirais que Sarkozy ne m'a pas déçu car il a fait un certain nombre de réformes courageuses que j'attendais pour le pays:

- l'autonomie des universités,

- la réforme de la carte judiciaire,

- le service minimum dans les transports,

- la réformes des retraites,

- un début certes timide de détricotage des 35 heures avec les heures sup,

etc. Et j'en oublie. Y a encore du boulot mais c'est déjà pas mal.

Cela c'est à porter à son crédit. On ne demande pas à un Président d'être sympathique (s'il l'est c'est bien), mais de faire ce qui doit être fait, surtout quand c'est impopulaire. J'espère que si "Hollande la synthèse" est élu, comme c'est probable, il ne va pas faire du Mitterrand ou du Chirac deuxième septennat c'est-à-dire rien mis à part des mots, ou des réformes de société inutiles (et un peu faciles...), et en tout cas qui ne répondent pas à la situation du moment. La France a besoin de grandes réformes de structure, pour lutter efficacement dans l'économie mondialisée.

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Perso je suis d'accord sur la perception, mais il y a aussi le fond et là je dirais que Sarkozy ne m'a pas déçu car il a fait un certain nombre de réformes courageuses que j'attendais pour le pays:

- l'autonomie des universités,

- la réforme de la carte judiciaire,

- le service minimum dans les transports,

- la réformes des retraites,

- un début certes timide de détricotage des 35 heures avec les heures sup,

etc. Et j'en oublie. Y a encore du boulot mais c'est déjà pas mal.

Cela c'est à porter à son crédit. On ne demande pas à un Président d'être sympathique (s'il l'est c'est bien), mais de faire ce qui doit être fait, surtout quand c'est impopulaire. J'espère que si "Hollande la synthèse" est élu, comme c'est probable, il ne va pas faire du Mitterrand ou du Chirac deuxième septennat c'est-à-dire rien mis à part des mots, ou des réformes de société inutiles (et un peu faciles...), et en tout cas qui ne répondent pas à la situation du moment. La France a besoin de grandes réformes de structure, pour lutter efficacement dans l'économie mondialisée.

Tu appelles ce que j'ai mis en gras des grandes réformes structurelles ?

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bien messieurs, je n'ecris pas en rouge parceque c'est (partiellement) ma faute d'avoir relancé le sujet

Ne nous remettons donc pas à discuter de la politique telle qu'elle est ou telle qu'elle devrait etre au niveau national

Nous serions HS

Comme je l'ai dit plus haut nous aurons tout le temps d'en parler en long large et travers jusqu'en mai 2012

Par contre ce qui n'est pas HS c'est le lien politique, perception de la politique et effet financier notamment sur les agences de notation

Pour revenir au sujet, la coordination des banques centrales US, BCE, Japonaises, Suisse, canadienne et je doit en oublier une pour essayer de calmer le jeu me fait dire que visiblement y'a un peu plus que le feu au lac pour que ces 6 institutions (+ le FMI) se voient contraintes de se coordonner (alors que leurs finalités et objectifs ne sont pas les mêmes)

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bon, je pense qu'on va vers la fin de l'euro.

http://www.lepoint.fr/economie/crise-de-l-euro-merkozy-c-est-fini-30-11-2011-1402417_28.php

Un discours de Nicolas Sarkozy à Toulon jeudi, un discours d'Angela Merkel à Berlin vendredi : cela aurait pu être la version française et allemande d'un même point de vue. Compte tenu des difficultés du couple franco-allemand à s'entendre sur une position commune, ce sera la stéréo, mais en version discordante. "Il y aura une contribution française et une contribution allemande, puis il y aura une position commune au sommet du 8 et 9 décembre prochain. Pas avant", indiquait, mardi soir à Bruxelles, le ministre des Finances François Baroin.

Car, pour l'instant, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ne sont d'accord sur rien. Ni sur l'analyse de la crise ni sur ses remèdes. Et c'est très inquiétant.

Pour Berlin, la crise actuelle est avant tout une crise de la dette, conséquence du laxisme budgétaire qui a trop longtemps régné sur la zone euro. La maladie couvait, la fièvre des marchés est brutalement montée. "C'est de l'hystérie", dit-on en Allemagne, où l'on veut par-dessus tout garder son sang-froid.

Police de la vertu

Les Allemands ont donc un cap dans la tempête : ramener la discipline ; et une boussole : le pacte de stabilité, valable dans une zone euro qui s'est choisi une monnaie commune impliquant des droits, mais aussi des devoirs.

Pour Berlin, le cap doit s'imposer à tous les pays de la monnaie unique. L'Allemagne, elle, s'est déjà forcée à boire la potion amère de la rigueur il y a quelques années. Et cela lui a réussi.

Pour que tous les pays de la zone consultent la même boussole, Berlin veut singulièrement renforcer les sanctions contre les États peu vertueux. La police de la vertu budgétaire sera assurée par la Commission européenne, dotée de super-pouvoirs. Afin de lui donner plus de légitimité démocratique, son président serait élu.

Et si le "super-flic" ne suffit pas à ramener l'ordre, on fait appel, en ultime recours, au "super-juge", celui de la Cour européenne de justice, qui serait, selon la volonté de Berlin, dotée de prérogatives sur un sujet aussi sensible en matière de souveraineté que le budget national. Enfin, pour être sûr qu'on ne changera ni de cap ni de boussole, on grave le tout dans le marbre en modifiant le Traité européen.

Solidarité

Ces propositions sont difficilement acceptables en l'état par la France. Mais Nicolas Sarkozy n'a pas, loin s'en faut, les coudées franches. Gêné par l'état des finances publiques, le président français veut coller à l'Allemagne pour garder son triple A. Mais le pays n'est pas, par tradition, une mère la rigueur. Surtout à cinq mois d'une élection présidentielle.

Paris veut donc bien accepter plus de discipline, voire même un transfert de souveraineté à condition qu'il soit limité. Mais cela n'est concevable qu'en échange d'une solidarité accrue de l'Allemagne, via un feu vert à une intervention large de la BCE, ou bien la mutualisation d'une partie des dettes, par la création d'euro-obligations.

Sarkollande

Sur ce point, Nicolas Sarkozy est rejoint par François Hollande. En visite à Bruxelles, mardi, pour une journée d'immersion dans les arcanes européens, le candidat du PS s'est dit résolument opposé à une réforme du Traité, ainsi qu'à une "intervention du judiciaire" dans la formulation d'une politique budgétaire nationale : "Je n'accepterai jamais qu'au nom du contrôle des budgets nationaux, au nom de la coordination des politiques budgétaires, la Cour de justice européenne puisse être juge des dépenses et des recettes d'un État souverain", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse en compagnie de l'Allemand Martin Schulz, chef du groupe des socialistes au Parlement européen.

À une semaine du prochain sommet, la mésentente règne dans le couple Merkozy. Et cela inquiète ses partenaires : hier, le Premier ministre italien Mario Monti a d'ailleurs mis en garde contre les risques d'un échec les 8 et 9 décembre : "Ce qui sera décidé, ou non, sera sanctionné par les marchés le 10 décembre. Je ne suis pas partisan d'une diabolisation des marchés. Ils sont le baromètre du sérieux des décisions prises par les pays, et par l'Europe."

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je viens de lire quelques journaux russes de ce matin !

ils ne croient pas a la chute de l'euros et ne l'espere pas . certains meme pensent que les politiques européens ont laissé pourrir legerement la situation pour arriver a un federalisme par la force des choses ...du style " vous n'en vouliez pas mais vous l'aurez quand meme"

pour eux les politiques vont intervenir rapidement dans les medias pour expliquer a leurs population qu'il n'y a pas le choix, qu'ils n'avaient pas envie mais le cours des choses fait qu'il faut y aller et vite !!

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je viens de lire quelques journaux russes de ce matin !

ils ne croient pas a la chute de l'euros et ne l'espere pas . certains meme pensent que les politiques européens ont laissé pourrir legerement la situation pour arriver a un federalisme par la force des choses ...du style " vous n'en vouliez pas mais vous l'aurez quand meme"

pour eux les politiques vont intervenir rapidement dans les medias pour expliquer a leurs population qu'il n'y a pas le choix, qu'ils n'avaient pas envie mais le cours des choses fait qu'il faut y aller et vite !!

Ca c'est la logique allemande, mais pas celle des autre pays ;)

Merkel et ses partenaire politique sont pour une Europe fédérale autour de la sphere culturel Allemagne et  "mittel europa". Ca passe d'abord par un fédéralisme économique et budgétaire de fait de l'Eurozone. Tout ceci passant forcément par un modification profonde des traité et de la gouvernance européenne, avec en gros moins de pouvoir pour les état - via le conseil des ministre - plus de pouvoir pour le parlement et le un gouvernement économique européen.

Sauf que les gouvernement des autres pays ne veulent pas d'Europe fédérale, mais reste bloqué dans une "europe des nations". Pour le moment l'Allemagne le seul acteur Eurozone, crédible a l'internationale, un des rare en croissance serieuse, un des rares a rassurer un tant soit peu dans sa logique de développement, impose son point de vue, d'autant plus que celui ci est la stricte application des traité actuel. Les autre étant vu comme les vilain petit canard, a raison n'arrivent qu'a faire durer la situation a l'ancienne... en espérant que les allemands réalisant qu'il risquent eux aussi la chute mettent de l'eau dans leur vin. Sauf que les allemands ne sont pas pressé plus que ca non plus, au contraire eux pense que le pourrissement est en leur faveur, et ne veulent rien céder aux laxistes, qui finiront bien au pieds du mur soit a quitter le jeu, soit a s'aligner de force.

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http://www.lefigaro.fr/politique/2011/11/30/01002-20111130ARTFIG00685-l-ump-se-convertit-au-federalisme-sans-le-dire.php

a voir ça ..je pense que les journalistes russes ne se trompent pas de beaucoup !!

Je ne suis pas convaincu que ce soit l'avis des militants ... ni que ca soit compatible avec l'électorat frontiste a séduire ;)

M'enfin ... a l'UMP il sont pret a tout pour gouverner alors ca ou autres choses pourquoi pas :lol:

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Je ne suis pas convaincu que ce soit l'avis des militants ... ni que ca soit compatible avec l'électorat frontiste a séduire ;)

M'enfin ... a l'UMP il sont pret a tout pour gouverner alors ca ou autres choses pourquoi pas :lol:

a lire les articles comme celui du kommersant l'avis des militants et la compatibilté avec l'électorat frontiste n'a aucune importance du fait que les mesures serait prisent d'urgence et bien avant les elections !!

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Je ne suis pas convaincu que ce soit l'avis des militants ... ni que ca soit compatible avec l'électorat frontiste a séduire ;)

Pourquoi ce sont les militants qui font la loi à l'UMP? c'est logique qu'ils abordent le problème ainsi puisque que Sarkozy veut mutualiser les dettes souveraines. Ce qui est le choix le plus facile et le plus lâche (autre débat), d'ailleurs Hollande a pas mis longtemps à se glisser dans le sillage de Sarkozy sur la question des dettes, on reconnait bien là l'esprit d'initiative et de propositions du PS en matière d'économie.

L'économie? ce sera probablement un sujet de second rang aux élections, c'est rassurant.

Ta remarque sur l'électorat frontiste, c'est du trolling politicien, puisque le front est pour la fin de l'EURO, ce qui n'est pas vraiment la position du gouvernement français actuel.

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Ta remarque sur l'électorat frontiste, c'est du trolling politicien, puisque le front est pour la fin de l'EURO, ce qui n'est pas vraiment la position du gouvernement français actuel.

Tu mélanges le front, et "ses" électeurs potentiel. Bon nombre d'électeur potentiel de la droite natio, et de la droite de l'UMP, sont absolument opposé a toute fédéralisation de l'Europe, et a ces électeurs là il faut donner le change. L'UMP ca a toujours été le mariage de la carpe et du lapin, même si le "couple" tien par la force des choses, il faut malheureusement donner des gages a différent camp qui ont un poids électoral, et ces gages sont fonction de ce poids.

En la partie libérale internationaliste a l'UMP, la parti patronat disons, est bien sur pour une intégration européenne poussé, sauf que sur ce thème la partie natio de l'UMP est massivement contre toute dilution de la france dans un machin, et que pour le moment sur ce sujet la partie natio a toujours eu le dernier mot, notamment parce que ça file du boulot a tout les cadre et les sous cadre de partie les multiple poste de conseillé généraux régionaux sénateur député, député européen, bidule ci, commission la etc.

Cette division souverainiste / fédéraliste pose le même souci a gauche d'ailleurs - un peu moins prégnant qu'a droite vu le poids électorale plus modeste des petits partis de la gauche du PS -, seul le "centre" est sans concession pour le fédéralisme.

C'est la raison pour lequel le petit jeu de l'intégration économique et budgétaire a marche forcée, au pied du mur, je le sens pas. On le voit avec les grecs, la droite intégré au nouveau gouvernement a refusé l'application du plan de rigueur, même souci en Italie, en Espagne Zappatero a été viré justement a cause de son application consciencieuse du plan de rigueur, est Raroy est bien coincé avec ca, chez les anglais idem Cameron pensait que ca passerait comme une lettre a la poste sont plan de piocher massivement dans les pension retraite des fonctionnaires, raté.

Vous pouvez lire les commentaire sous l'article du figaro pour vous convaincre de l'avis des sympathisant UMP sur le sujet ...

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