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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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A propos notre futur président utilisera une DS5 hybride diesel. Même là ça sent l'austérité :lol:

Du grand n'importe quoi cette affaire.

Autant la gamme DS se prête bien aux véhicules de prestige, autant la DS5 est trop petite pour un président. Il faudrait mieux attendre la DS6 prévue en 2014.

La VelSatis présidentielle n'est pas ruinée.

De plus, j'aimerais voir ce que cela va donner en motorisation. Le blindage pèse. On va de retrouver encore avec un entre-deux.

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A priori c'est une DS5 hybride stock qui va servir ... pas un modele spécifique, c'est juste un petit coup de pub pour l'hybride PSA le temps de descendre les champs.

Accessoirement PSA dispose dans sa banque d'organe de deux hybride 320cv, un essence - sur base THP 218 - et d'un autre diesel - sur base 2.2 -. Pour le grand break de chasse dérivé du HX1 il faudra attendre un peu il me semble.

Image IPB

Quand je vois le prix du haut de gamme français, 607, Laguna coupé, 407 coupé ou DS5 on ne doit pas avoir la même définition du bas-coût ...

Ce sont des prix globalement similaires à leurs homologues allemandes

Similaires si tu tape dans les gamme VW, Ford et Opel ... dans les gamme Audi, BMW, Mercedes les prix sont sans commune mesure. A équipement et motorisation "équivalent" une A6 coutait 50 a 70% plus cher qu'une 607. Les françaises comme les japonaise on des niveau d'équipement pléthorique des les premiers prix, chez Audi BMW et Mercedes la liste d'option est longue comme un jour sans fin, tres chere, et l'équipement série frise le ridicule a ces niveaux de prix.

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A priori c'est une DS5 hybride stock qui va servir ... pas un modele spécifique, c'est juste un petit coup de pub pour l'hybride PSA le temps de descendre les champs.

Mes infos parlent du véhicule de fonction. Pas que pour les Champs.

Pour mémoire, Citroën avait fait un joli coup avec la décapotable C6 il y a deux ou trois. C'était très sympa de voir le Président ainsi.

Il semble que mes sources sont mauvaises ici. Il s'agit bien juste d'un véhicule pour le 15 mai.

Pour le C6, c'est en fait la 607 Paladine en 2007. Le temps passe...

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Quand je vois le prix du haut de gamme français, 607, Laguna coupé, 407 coupé ou DS5 on ne doit pas avoir la même définition du bas-coût ... Ce sont des prix globalement similaires à leurs homologues allemandes sauf dans les moteurs de kéké Jacky, GTI, M3/M5/M6/RS5/RS4...ect... Et puis le cliché voitures française = mauvaise qualité est complètement erroné.

En complément. Pour avoir quelques connaissances bossant comme ingénieurs dans l'automobile, je peux vous dire que la majorité des développements sont désormais sous-traités aux mêmes bureaux. Il est très probable que la boîte ayant développé la liaison au sol de votre Mercedes ait également développé la liaison au sol de la Renault du voisin, ou inversement. On trouve encore quelques spécificités (travail de motoriste chez PSA, boîte automatique chez VW, finition plus raffinée sur quelques marques, etc.) mais ce sont surtout (et de plus en plus) les ingé bossant en sous-traitants qui font le développement.
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Mes infos parlent du véhicule de fonction. Pas que pour les Champs.

Pour mémoire, Citroën avait fait un joli coup avec la décapotable C6 il y a deux ou trois. C'était très sympa de voir le Président ainsi.

C'était pas plutot une 607 Paladine pour Sarkozy? je crois bien que le modele existe aussi sur base C6 mais je me souviens pas que Sarkozy l'ai utilisé.

Image IPB

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Et puis le cliché voitures française = mauvaise qualité est complètement erroné.

Mauvaise qualité ce n'est pas le mot, mais finition moins soignée, avec des problèmes récurrents et irritants dans les accessoires, par exemple les ampoules qui claquent régulièrement chez Peugeot, ou les C3 de Citroën qui refusent parfois de démarrer sans prévenir sans que l'on sache pourquoi même chez le constructeur, etc. Elles ont fait des progrès les voitures françaises, mais y a encore du boulot.
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G4lly, arrête de dire que les Européens qui achètent allemand sont des pigeons! Ils choisissent en connaissance de cause et leur choix vaut bien le tien. Change ta bagnole genre Peugeot (un bruit nouveau chaque jour) ou Renault (le champion du low cost) pour une BMW genre série 1 par exemple, et tu verras que la différence de prix est fort justifiée... Le jour où la qualité de fabrication sera équivalente (quitte à augmenter le prix bien sûr) j'achète français. Mais on en est encore loin, et nos constructeurs, Renault surtout, ont fait le choix global du low cost avec leur Logan... Audi est un cran en dessous de BMW je dirais, car si la caisse est super, ce sont des moteurs VW (Audi n'est pas un motoriste). VW c'est comme Renault et Peugeot en gros, un cran au dessus quand même.

On n'est pas sur forum-auto, alors autant laisser les prejuges vieux de 10 ans la bas, non ?

Quand je vois le prix du haut de gamme français, 607, Laguna coupé, 407 coupé ou DS5 on ne doit pas avoir la même définition du bas-coût ...

Ce sont des prix globalement similaires à leurs homologues allemandes sauf dans les moteurs de kéké Jacky, GTI, M3/M5/M6/RS5/RS4...ect...

Pourtant, c'est bien la soucis des marques d'automobile francaises et qui se retrouve souvent dans l'industrie tout court.

VW vend des Passat a plus de 30.000 euros les doigts dans le nez quand PSA et Renault rament pour passer la barre des 25.000 euros.

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Similaires si tu tape dans les gamme VW, Ford et Opel ... dans les gamme Audi, BMW, Mercedes les prix sont sans commune mesure. A équipement et motorisation "équivalent" une A6 coutait 50 a 70% plus cher qu'une 607. Les françaises comme les japonaise on des niveau d'équipement pléthorique des les premiers prix, chez Audi BMW et Mercedes la liste d'option est longue comme un jour sans fin, tres chere, et l'équipement série frise le ridicule a ces niveaux de prix.

Mouais, mais, en même temps, ce qu'on (je) demande à une bagnole c'est un bon ratio poids/chevaux et le maximum d'espace interne pour le minimum d'encombrement externe.

Les options je m'en fous un peu. Quand on voit avec quels moteurs débutent les gammes des gdes berlines françaises (souvent moins de 100 chevaux) on se dit que les constructeurs devraient mieux se concentrer sur les fondamentaux plutôt qu'essayer de nous vendre des connection blue-touch ou autre allumage automatique des feux...

Par ailleurs, l'autre gde erreur des constructeurs français (les allemands aussi la font mais ils peuvent se le permettre) c'est de privilégier une grande marge plutôt qu'un grand nombre de client.

Il a a quelques années, je voulais revendre ma citroen saxo (achetée neuve + entretien régulier effectué chez le concessionnaire Citroen) pour m'acheter une nouvelle caisse.

Initialement, je voulais la revendre au garage citroen et prendre un C4 à la place.

Les mecs me proposait une misère pour reprendre ma saxo. Je me suis alors présenter chez VW qui m'en proposait un peu plus, masi pas beaucoup.

J'ai alors fait un tour chez un japonais (suzuki) qui me proposait 2 x fois plus que citroen (vous avez bien lu). Et même, avant de conclure, le vendeur me fait discrétement remarquer qu'un client présent dans sa concession cherche une bonne occaz et que je devrais lui proposer ma saxo en direct. Ce que je fit et qui me reporta encore qqs centaines d'euro en plus.

Depuis, les années ont passé, j'ai revendu ma suzuki et je roule en honda.

Plus largement, la question du patriotisme éco est compliquée. Je ne suis pas sûr que ce soit bien, sur le long terme, de supporter une production médiocre et/ou mal commercialisée.

Donc, pour les bagnoles, je ne suis pas prêt de revenir au made in France.

Par contre je suis plus cognac que whyski, car là, on est trés bon. Idem si je devias m'acheter un avion de chasse ou une centrale nuke, je prendrais sûrement du mmade ine France.

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(...) Par contre je suis plus cognac que whyski, car là, on est trés bon. Idem si je devias m'acheter un avion de chasse ou une centrale nuke, je prendrais sûrement du made in France.

Ah comme je te comprends, le cognac c'est quand même autre chose que ce machin-truc au goût de pinaise écrasée...:oops: Pouah!  =|
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Ah comme je te comprends, le cognac c'est quand même autre chose que ce machin-truc au goût de pinaise écrasée...:oops: Pouah!  =|

"le whisky, c'est le cognac du con" (P. Desproges).  ;)
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http://www.latribune.fr/actualites/economie/20120510trib000697847/angela-merkel-rejette-toute-idee-de-relance-en-europe.html

Bataille sémantique et arrières pensées politiques!

Angela Merkel rejette toute idée de relance en Europe

La chancelière a réaffirmé sa volonté de soutenir la croissance par des réformes structurelle et a rejeté toute idée de relance keynésienne. Le bras de fer à distance avec le futur exécutif français se poursuit.

En fait celui qui fout la merde c'est keynes!  :lol:

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Une info positive pour une fois : Les eurodéputés ont adopté jeudi un accord prévoyant une nouvelle baisse, à compter du 1er juillet, du coût d'utilisation des téléphones mobiles, smartphones et tablettes lors de voyages au sein de l'UE.

http://www.letelegramme.com/ig/loisirs/multimedia/telephonie-utiliser-son-portable-a-l-etranger-coutera-moins-cher-cet-ete-10-05-2012-1698232.php

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Quel rapport entre les reformes "structurelles" et la croissance ?

Je pourrai te répondre quel rapport entre la croissance et la dette? tu me répondrais surement keynes.. ;)

Bataille sémantique, vite fait :

Hollande sous-tend une relance de la croissance par l’investissement public donc un financement par la dette, vu que les états européens n'ont plus de marge de manoeuvre, ce dont les allemands et d'autres ne veulent pas.

Merkel répond qu'elle va relancer la croissance par des réformes structurelles : je vois de loin arriver une déréglementation du marché du travail, un allègement des prélèvements ciblés afin de stimuler l'investissement des entreprises, et autres mesures pour améliorer la compétitivité de ce qui reste du tissu industriel européen, et une bascule du genre réduction des dépenses, et la variable économisée réinjectée sous formes d'investissements publics,...etc

Le problème de hollande, c'est quoi les investissements publics? : on va construire des autoroutes? des PA  =D? des centrales nucléaires génération X? pas possible ya les verts dans le gouvernement.

En tout cas le lien entre la dépense et l'activité économique doit être immédiat et produire des effets court-moyens termes pour être crédible puisque la croissance vise à réduire les déficits récurrents.

La campagne électorale est finie, plus de place pour raconter du flan  :oops:, notre nouveau président va devoir rentrer dans le vif du sujet, schneller!

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La campagne électorale est finie, plus de place pour raconter du flan   :oops:, notre nouveau président va devoir rentrer dans le vif du sujet, schneller!

Raconter du flan? Flamby devrait y arriver facile, nan?  =D Oui bon, elle est facile, mais j'ai pô pu résister...

Blague à part, la relance keynesienne pour créer de la croissance dans un pays et un continent terriblement endettés, ne peut forcément se faire que par de nouveaux emprunts, donc en creusant encore la dette. Mais nous dira-t-on, cela va relancer la croissance et donc augmenter les ressources fiscales qui vont réduire la dette au delà de ce qu'elle aura augmenté. Mais en est-on si sûrs? Si on se plante on aura accumulé encore de la dette et la situation sera pire qu'avant.

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Mais nous dira-t-on, cela va relancer la croissance et donc augmenter les ressources fiscales qui vont réduire la dette au delà de ce qu'elle aura augmenté. Mais en est-on si sûrs? Si on se plante on aura accumulé encore de la dette et la situation sera pire qu'avant.

En tout cas ces 30 dernières années ça a pas marché...

C'est vraiment un conte de fée ce truc comme quoi un boost de croissance créé par la dépense publique va rapporter plus de fric que ça en coute.  :rolleyes:

Meme si ça coute plus que ça rapporte, ça peut éventuellement etre utile pour lisser des courbes de croissance et passer une crise conjoncturelle.

Le seul probleme c'est que la crise est structurelle donc cette relance ça sera un feu de paille qui servira juste a nous mettre dedans encore un peut plus profond.

Meme a supposer que cet argent soit dépensé en investissement (le cas le moins pire) l'effet est maximum si la machine est bien huilée et si les rouages tournent rond. Mais l'état français vous croyez que la machine est bien huilée et que les rouages tournent rond ? pff ça va tout partir en frottement et pertes en lignes dans l'usine a gaz oui ! les 3/4 du pognon va partir en commissions, audit, paperasses, intermédiaires, gaspillages et projets foireux.

Donc j'y croit pas une seconde a cette rellance, mais je vais quand meme m'abstenir aux législatives : qu'ils fassent leur conneries a fond, ça aura au moins une valeur pédagogique.

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Raconter du flan? Flamby devrait y arriver facile, nan?  =D Oui bon, elle est facile, mais j'ai pô pu résister...

Blague à part, la relance keynesienne pour créer de la croissance dans un pays et un continent terriblement endettés, ne peut forcément se faire que par de nouveaux emprunts, donc en creusant encore la dette. Mais nous dira-t-on, cela va relancer la croissance et donc augmenter les ressources fiscales qui vont réduire la dette au delà de ce qu'elle aura augmenté. Mais en est-on si sûrs? Si on se plante on aura accumulé encore de la dette et la situation sera pire qu'avant.

Oui on est sûrs. La relance keynésienne marche pour relancer la croissance, ce qui est plus discutable c'est l'effet multiplicateur (1€ dépensé par l'Etat va créer en général plus d'1€ de croissance) et sa pérennité. Ce qui est sur aussi c'est que l'argent dépensé par l'état ne l'est jamais aussi bien que lorsque l'économie est en état de dépression, insensible aux stimulis monétaires habituels ("liquidity trap").

Ce qu'on a pu vérifier également c'est que le moment est très mal choisi pour les cures d'austérité et autres réformes structurelles. Insister dessus relève ou de la stupidité dogmatique ou de la volonté de tuer le patient. Pour filer cette métaphore physiologique, on peut voir les cures d'austérité comme des régimes pour perdre du poids, les réformes structurelles comme de la musculation destinée à améliorer les performances du corps, mais si le bonhomme est allongé sur un brancard, comateux avec un électrocardiogramme plat, la raison veut qu'on lui injecte de l'adrénaline et qu'on le perfuse un temps avant de lui demander d'aller faire un régime et des pompes.

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En tout cas ces 30 dernières années ça a pas marché...

C'est vraiment un conte de fée ce truc comme quoi un boost de croissance créé par la dépense publique va rapporter plus de fric que ça en coute.  :rolleyes:

Meme si ça coute plus que ça rapporte, ça peut éventuellement etre utile pour lisser des courbes de croissance et passer une crise conjoncturelle.

Le seul probleme c'est que la crise est structurelle donc cette relance ça sera un feu de paille qui servira juste a nous mettre dedans encore un peut plus profond.

Meme a supposer que cet argent soit dépensé en investissement (le cas le moins pire) l'effet est maximum si la machine est bien huilée et si les rouages tournent rond. Mais l'état français vous croyez que la machine est bien huilée et que les rouages tournent rond ? pff ça va tout partir en frottement et pertes en lignes dans l'usine a gaz oui ! les 3/4 du pognon va partir en commissions, audit, paperasses, intermédiaires, gaspillages et projets foireux.

Donc j'y croit pas une seconde a cette rellance, mais je vais quand meme m'abstenir aux législatives : qu'ils fassent leur conneries a fond, ça aura au moins une valeur pédagogique.

Bon on fait quoi alors, on attend que les entreprises veuillent bien investir leurs milliards de cash ? On attend que nos seigneurs les riches veuillent bien lacher quelques biftons supplémentaires pour relancer la croissance ? Pour gagner de l'argent, il faut qu'il soit dépensé par quelqu'un ! Qui va le faire ?

Vu tes commentaires, je soupconne que ton opposition à la relance keynesienne tourne surtout à de l'anti-étatisme.

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Oui on est sûrs. La relance keynésienne marche pour relancer la croissance, ce qui est plus discutable c'est l'effet multiplicateur (1€ dépensé par l'Etat va créer en général plus d'1€ de croissance) et sa pérennité.

La question, c'est plutôt quelle croissance sera relancée ? La croissance nationale ou celle des pays depuis lesquels on importe ? Le keynésianisme se montrait pertinent dans une économie moins mondialisée. Dans la situation présente, il faut viser vraiment finement les cibles sur lesquelles investir l'argent... ou sinon coordonner la relance à l'échelle européenne, voire davantage encore. Ca n'est pas gagné !
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La question, c'est plutôt quelle croissance sera relancée ? La croissance nationale ou celle des pays depuis lesquels on importe ? Le keynésianisme se montrait pertinent dans une économie moins mondialisée. Dans la situation présente, il faut viser vraiment finement les cibles sur lesquelles investir l'argent... ou sinon coordonner la relance à l'échelle européenne, voire davantage encore. Ca n'est pas gagné !

les deux bien sur ! il faut trouver les bons investissements susceptibles à la fois de créer de la croissance pour de nombreuses années , créer beaucoup d'emplois (il ne s'agit donc pas d'équiper tous les foyers européens d'écrans plasmas produits en Asie) et il faut que l'effort soit partagé entre les grandes puissances économiques, pour que l'effet d'entrainement soit maximal. Face à une telle volonté politique, les investisseurs privés seront plus confiants et n'hésiterons pas à sauter dans le bain. L'effet d'annonce seul peut suffire à nous tirer de l'impasse. Je vois bien quelque chose de l'ordre d'au moins 500 milliards d'euros au niveau européen sur 10 ans.

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Un commentaire du néo-keynesien Krugman (je ne le cache pas c'est un peu mon héros dans cette histoire) sur l'aveuglement des politiques européennes.

http://krugman.blogs.nytimes.com/2012/05/08/doubling-down/

Doubling Down

I guess we knew this was coming, but in the face of last Sunday’s election results and the broader evidence that Europe’s economic strategy is an utter failure, the usual suspects are, you guessed it, doubling down.

Simon Wren-Lewis looks on in horror as the Dutch agree on completely unnecessary austerity measures, as a way of showing their commitment to Europe’s totally misguided fiscal pact.

David Cameron vows no going back on his failed austerity strategy.

And Jens Weidmann vows to destroy the euro. OK, that’s not what he said in so many words, but it’s the implication of his op-ed.

The meat is at the end:

Monetary policy in the eurozone is geared towards monetary union as a whole; a very expansionary stance for Germany therefore has to be dealt with by other, national instruments.

However, this also implies that concerns about the impact of a less expansionary monetary policy on the periphery must not prevent monetary policy makers taking the necessary action once upside risks for eurozone inflation increase. Delivering on its primary goal to maintain price stability is the prerequisite for safeguarding the most precious resource a central bank can command: credibility.

Let’s parse this. “A very expansionary stance for Germany therefore has to be dealt with ..” I’m pretty sure that this is code for saying that Germany will try to prevent any inflationary impact of low ECB rates with fiscal contraction. Austerity for all! (And no help for peripheral economies in the form of above-normal German inflation).

And then, a declaration that the ECB will tighten to prevent any “upside risks for eurozone inflation” — so, tightening even if the southern economies are facing deflation.

Put it together, and it’s a declaration that all of the burden of “internal devaluation” — the need to bring costs and prices in Spain and others relative to the core — will be borne by deflation in the south. This won’t work, of course; it’s a prescription for catastrophic failure of the euro.

What is Weidmann thinking? My guess is that he isn’t — or at least that there’s no model there, just a series of central bankerish catch-phrases strung together, in a way that fails to reveal the underlying impossibility of the strategy. And I’ll want to deal with that business about credibility in a separate post.

All in all, nothing learned, and no willingness to reconsider.

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http://krugman.blogs.nytimes.com/2012/05/06/german-adjustment/#more-30672

"It has become clear that one of the main forces behind the insistence on austerity as the answer to Europe’s problems is the belief among many German opinion leaders that their own experience in the last decade shows the way"

"How was that possible? The answer is that there was relatively high inflation in the European periphery thanks to those big capital flows from the core to the periphery.

Or to put it differently: Germany believes that its successful adjustment was the result of its own virtue, but in reality it was successful in large part because of an inflationary boom in the rest of Europe.

And here’s the thing: the Germans are now demanding that the European periphery replicate its achievement (and actually surpass it, because the required adjustment is much bigger) without providing a comparably favorable environment — they’re demanding that Spain and others do what they never did, which is deflate their way to competitiveness.

This is a road to disaster."

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J'ai pas mal d'études historiques et économiques qui montrent a contrario ce qu'a couté la réunification allemande, Maastricht, la politique du franc fort (par le très germanophile JCT) au reste de l'Europe. C'est une injustice terrible que les allemands sont en train de faire au reste de l'Europe. Et quand je dis les allemands, je parle des politiques, qui n'ont pas le courage d'expliquer ces réalités économiques, et il faut y ajouter les hommes politiques comme Cameron qui par dogmatisme ou agenda anti-étatique sont en train de tout foutre en l'air.

Même le président sortant Sarkozy en était persuadé, il n'a fait siens les impératifs d'austérité dictés par Merkel que parce qu'il a échoué à la convaincre.

Plutot que de risquer l'impopularité à cause d'une inflation (nécessaire) qui frapperait l'Allemagne en premier, on oblige les autres à faire de l'apnée déflationniste. C'est comme celà qu'il faut comprendre les "réformes structurelles" voulues par Merkel : "Licenciez, baissez les salaires en Europe du sud pour vous mettre à niveau". C'est une solution pour effectuer le rééquilibrage, mais cela aggravera les problèmes de dette publique ya pas de mystère.

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Le probleme de l'inflation c'est que meme si l'Allemagne choississait de la laisser filer il est pas sur du tout qu'on y arrive ... a priori les élément qui prduisent de l'inflation ne sont pas la, autant coté crédit, que demande, que chomage. C'est d'ailleurs tout le probleme ... cette arme absolue qu'est l'inflation on ne la décrete malheureusement pas. Accessoirement laisser filer l'inflation est un sujet tres abordé en allemagne, est c'est considéré comme la derniere chance, et pas exclu du tout, meme si naturellement ca se ferait en cachette comme d'habitude.


La zone euro peut supporter une sortie de la Grèce, estime Schäuble

BERLIN - La zone euro peut supporter une sortie de la Grèce, a estimé le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, dans un entretien au quotidien régional allemand Rheinische Post, paru vendredi.

A la question La zone euro peut elle supporter une sortie de la Grèce, M. Schäuble répond: L'Europe ne coule pas aussi facilement. Il précise toutefois: Nous voulons que la Grèce reste dans la zone euro. Mais elle doit aussi le vouloir et remplir ses devoirs. Nous ne pouvons forcer personne.

Selon M. Schäuble, la zone euro est mieux armée qu'il y a deux ans. Nous avons beaucoup appris ces deux dernières années et construit des mécanismes de protection. Les dangers de contamination pour les autres pays de la zone euro sont devenus plus faibles et la zone euro est dans son ensemble devenue plus résistante, dit-il.

La crise a montré: quand il faut agir vite, l'Europe peut réagir rapidement (...) L'idée que nous ne serions pas capables de réagir à court terme devant quelque chose d'imprévu est fausse, a-t-il ajouté.

(©AFP / 11 mai 2012 08h23)

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