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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Kareem Serageldin, l'ex-Boss des CDO de la Banque Crédit Suisse se fait arrêter en Angleterre alors qu'il négociait sa reddition aux autorités Américaines.

Cela fait plusieurs cas de deals passés entre des "repentis" et l'administration américaine dans des cas de mise en difficulté des Banques Suisses. UBS et Crédit Suisse étant particulièrement visées.

Kareem Serageldin, the ex-global head of Credit Suisse Group AG (CSGN)’s CDO business charged in a bonus-boosting fraud tied to a $5.35 billion trading book, was arrested by London police as he was negotiating his surrender to U.S. authorities, a person familiar with the matter said.

Serageldin, a U.S. citizen who lives in England, was charged in February with masterminding a scheme to fake collateralized debt obligations. He was taken into custody yesterday outside the U.S. consulate, another person with knowledge of the matter said. Both spoke on condition of anonymity because the arrest isn’t public.

Serageldin, who couldn’t be immediately reached to comment, will appear at Westminster Magistrates court today, a London police spokesman said. In February, when he was first charged in Manhattan federal court, Serageldin said through his lawyers that he was surprised since he had been cooperating with U.S. investigators for four years.

Jerika Richardson, a spokeswoman for U.S. Attorney Preet Bharara in Manhattan, whose office is prosecuting the case, declined to comment. A spokesman for Kobre & Kim LLP, the law firm representing Serageldin, also declined to comment.

Serageldin was named in an indictment unsealed in February accusing him of conspiracy, falsification of books and records and wire fraud. The conspiracy charge carries a maximum five- year prison term on conviction. The other counts are punishable by as many as 20 years. The case is being investigated by agents of the Federal Bureau of Investigation in New York.

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Jurgen Stark s'explique sur sa démission du poste de Chef Economiste de la BCE.

Via - Bruno Bertez (Le Blog à Lupus).

En somme on nous a juste servi les amuses-bouches pour nous faire patienter jusqu’à novembre 2012.

Disons que début 2013 on va attaquer les hors d'oeuvre.

Je me demande ce que OBAMA a prévu au menu, QE4? petite guerre? apocalypse (malgré lui)? Un retour à la croissance? :oops:

Déjà qu'on subissait les échéances électorales en France pour notre plus grand malheur, maintenant faut composer avec celles des US, c'est vraiment la théorie de l’empire, et nous nous sommes les grouillots!

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Ouais Stark est surtout un faucon de la politique monétaire, avec lui on allait droit à la cata, il peut raconter ce qu'il veut, mais les pressions ya pas que les américains qui en mettaient, à peu près les 3/4 de l'Europe voulaient sortir de l'immobilisme mortifère.

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Ouais Stark est surtout un faucon de la politique monétaire, avec lui on allait droit à la cata, il peut raconter ce qu'il veut, mais les pressions ya pas que les américains qui en mettaient, à peu près les 3/4 de l'Europe voulaient sortir de l'immobilisme mortifère.

Tu veux dire qu'il y a une vision qui dépasse la seule échéance électorale US?

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Tu veux dire qu'il y a une vision qui dépasse la seule échéance électorale US?

Evidemment ! Jurgen Stark blablate comme un sénile, un hasbeen nuisible ! Eviter un replay des années 1930 arrange peut-être un peu plus de monde qu'Obama ! Non mais !!!!

Sérieusement, l'Europe et les USA se battent pied à pied lorsque leurs intérêts économiques se heurtent depuis des décennies, sur les barrières douanières, les affaires anti-trust des cotés de l'Atlantique, les acquisitions, etc, alors tu penses bien que les européens n'ont strictement rien à branler de la réélection d'Obama et ne vont pas décider pour des affaires hautement plus critiques en fonction de l'agenda électoral du POTUS. Qu'il ait mis des pressions parce que un eurogeddon aurait certainement entrainé les USA, oui je veux bien, mais parler de réélection lol quoi.

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Evidemment ! Jurgen Stark blablate comme un sénile, un hasbeen nuisible ! Eviter un replay des années 1930 arrange peut-être un peu plus de monde qu'Obama ! Non mais !!!!

Sérieusement, l'Europe et les USA se battent pied à pied lorsque leurs intérêts économiques se heurtent depuis des décennies, sur les barrières douanières, les affaires anti-trust des cotés de l'Atlantique, les acquisitions, etc, alors tu penses bien que les européens n'ont strictement rien à branler de la réélection d'Obama et ne vont pas décider pour des affaires hautement plus critiques en fonction de l'agenda électoral du POTUS. Qu'il ait mis des pressions parce que un eurogeddon aurait certainement entrainé les USA, oui je veux bien, mais parler de réélection lol quoi.

"Les 3/4 de l’Europe voulaient sortir de l'immobilisme mortifère", je suis d'accord par exemple : l’Espagne, l’Italie, la France, la Grèce..etc  ;)

On en dira pas autant des allemands, hollandais.. mais il est vrai que eux aussi ont/avaient des échéances électorales. :oops:

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Rien à voir avec les nationalités quand je dis les 3/4 c'est pour signifier la majorité intelligente et pragmatique, les 1/4 c'est pour les faucons, les liquidationnistes qui préfèrent que tout coule plutôt que d'aider les établissements/états systémiquement importants.

Si demain Goldman Sachs ou la SG se foutent dans une merde noire à cause de trades pourris, je serais pour leur rachat/sauvetage par le contribuable afin d'éviter un crash mondial.

Entre la satisfaction morale et la peu discrète shadenfreude de voir les spéculateurs couler, et l'amertume résignée mais pragmatique de les sauver et sauver l'économie mondiale, je choisis la deuxième solution.

Mais apparemment les européens ont la comprenette moins facile pour l'économie, surtout les allemands/autrichiens/hollandais qui ont une vision bien austère et morale de la chose.

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Luther et Franklin entre autres ont laissé leurs marques.

« L’éthique Protestante et l’Esprit du Capitalisme » - bonne lecture qui encore aujourd’hui reste pertinente pour comprendre les pays dits « du nord ».

Cela dit, la porte de l'Hyperinflation est d'ores et déjà entrouverte. Sauvés à court terme mais aucune vision à moyen ou long terme.

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Oui c'est le bouquin de Max Weber ?

Par contre toujours pas l'ombre d'un argument solide et recevable pour accréditer la thèse de l'hyperinflation. Les textes que tu mets en lien ne font qu'asséner des demi ou des contre-vérités sans la moindre preuve.

Tu devrais être plus critique Perry, ces gens ont souvent leur propre agenda ou sont dérangés mentalement.

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Rien à voir avec les nationalités quand je dis les 3/4 c'est pour signifier la majorité intelligente et pragmatique, les 1/4 c'est pour les faucons, les liquidationnistes qui préfèrent que tout coule plutôt que d'aider les établissements/états systémiquement importants.

Tu comprends bien que les serviteurs des ces entités "too big to fail" bien conscients de leur position privilégiée, prennent des risques inconsidérés dans le seul but de maximiser leurs profits personnels, jusqu'à que ça craque et que la collectivité leur vienne en secours au nom de l'intérêt général.

Comment traites-tu cela?

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Tu comprends bien que les serviteurs des ces entités "too big to fail" bien conscients de leur position privilégiée, prennent des risques inconsidérés dans le seul but de maximiser leurs profits personnels, jusqu'à que ça craque et que la collectivité leur vienne en secours au nom de l'intérêt général.

Oui le problème a été archi-discuté depuis 2008 et pas que sur Zerohedge, par des économistes, acteurs de la finance, régulateurs, etc, etc...

Comment traites-tu cela?

C'est principalement le boulot de l'industrie et des régulateurs de changer la structure des "incentives" (bonus échelonnés dans le temps et conditionnés par la réussite à long-terme des trades). Il y a beaucoup de boulot, beaucoup de résistances et d'inerties, mais si le politique pèse de tout son poids de façon égale, on peut changer le fonctionnement de ces institutions.

Ces gens sérieux ont également commencé à demander aux banques à préparer des "testaments", des scenarii en cas de faillite, envisager de diviser les grosses banques...

Enfin, il y a règles prudentielles, Bale 3 en route est bien plus strict, l'effet de levier des banques est en train de se réduire considérablement.

Bref, c'est toute la culture des cowboys tout-puissants de la finance des 30 dernières années qu'il faut réformer, réguler et disons le aussi réprimer. Pas assez de peines de prison notamment.

Toutes ces mesures + le "deleveraging" global (accompagné de QE) contribuent à rendre le métier bancaire moins attractif et réduisent son profil de risque.

Je ne cite que les principales mesures envisagées ou testées, mais c'est toujours mieux que la solution "CTRL+ALT+SUPPR" on efface tout et on recommence.

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Oui et pas de vitesse maximale sur les routes, face aux dizaines de milliers de morts et aux enfants fauchés devant les écoles, puis les lynchages qui s'ensuivent, les automobilistes se calmeront d'eux-mêmes.

Moi je suis plutôt pour l'auto-régulation, mais quand les gens n'y arrivent pas et que leurs échecs répétés nuisent de façon disproportionnée à la communauté, il faut réguler.

La BCE les tire d'affaire parce qu'une cascade de faillites bancaires risque d'entrainer tout le système.

Un type suicidaire auto-destructeur qui fonce sur une route de campagne à 150km/h complètement bourré et se tue, c'est dramatique mais il ne se détruit que lui-même. Si le même type conduit un car avec une 30aine de passagers, on ne peut plus laisser faire, il faut réguler, contrôler, quitte à dépenser de l'argent pour protéger des gens de leurs propres (et parfois irrépressibles ) tendances à faire n'importe quoi.

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Comme je suis plein d'humour en ce moment, voici un article risible au plus haut point:

http://www.atlantico.fr/decryptage/top-5-croyances-absurdes-dette-et-deficits-pascal-emmanuel-gobry-496332.html

Le ratio Dette/PIB n'a aucun intérêt? Ouf. Nous sommes sauvés alors.

Oui le ratio Dette/PIB est le cadet de nos soucis et nulle part dans l'article (excellent au deumeurant) il est écrit qu'on est sauvés  :rolleyes:

Vous avez une drôle de façon de raisonner...

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pourquoi ? après tout ce n'est peut-être qu'un paradigme économique à la mode qui est mis en avant depuis 2008 et ne le sera plus dans quelques temps ? Une dette çà s'annule, çà s'étale, çà se réduit çà se transforme, un établissement bancaire çà se nationalise, çà disparaît, çà se rachète,

quand les débiteurs sont les États, ce sont en fait eux qui en dernier ressort fixent les règles du jeu au mieux de leurs intérêts.

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Il n'y a pas besoin de régulation.

Tant que les organismes financiers seront renfloués par la BCE et les états, ils resteront dans l'impunité. Laisse en une faire faillite et tu verras que tout ce petit monde se calmera sur l'instant.

Celà c'est déjà passé (Lehmann Brothers) mais ça n'a pas eu l'effet que tu prévois... A moins que tu ne parlais que de l'Europe.
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Justement. Avec Lehman Brother nous ne sommes pas allé au bout du raisonnement. Elle a fait faillite et c'est une très bonne chose sauf qu'il y a eu panique des politiques et ceux-ci ont neutralisé le signal envoyé vers les banques.

Ces dernières, dans les première heures du dépôt de bilan, ont concrétisé l'idée que de vouloir jouer avec le feu, on se brûle. Elles se sont dites que la prise de positions trop risquées  pouvait avoir des conséquences qui ne sont plus théoriques mais réelles. La faillite devenait un risque concret et non plus une idée somme toute théorique.

En se portant au secours des banques, les politiques ont neutralisé le retour à des méthodologies prudentielles. "De toute façon, l'état est là." oui mais avec quoi sinon l'argent du contribuable (et le contribuable, c'est nous). En conclusion, c'est reparti pour les conneries. Au lieu de risquer le seul argent de ses clients, on tape à la porte de l'état qui rachète les créances pourries.

De plus, la somme des encours est de loin supérieur aux PIB des pays. C'est de la folie. Cela revient à avoir un smicard qui se porte garant d'un emprunt d'un riche. C'est du suicide et tout le monde applaudi.

Enfin, avoir seulement laisser faire faillite LB pose un problème de conflit d'intérêt qui mériterait une petite enquête. Il est bon de connaître le CV des décideurs en question.

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OK je comprends mieux ta position.

Effectivement, l'idéal serait de responsabiliser les banques en arrêtant de nationaliser les pertes (alors que les profits, eux, restent bien privés...).

Mais comme elles sont systémiques (c'est à dire que leur disparition entraînerait l'écroulement de tout le systême), les gouvernement sont coincés. Il doivent trouver un équilibre entre abandon et soutien... pas facile.

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Sauf, que la chute de Lehmans Brother n'a pas seulement touché la banque mais aussi toutes les petites entreprises de service qui travaillaient avec celle-ci, c'est surtout cela que n'avait prévu le gouvernement Bush. Si on laisse effondrer une banque, on abandonne de facto des petites entreprises qui n'ont pourtant rien n'avoir avec le système financier.

En plus, il n'y pas si longtemps Tancrède avait un poste là dessus ...

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... quand les débiteurs sont les États, ce sont en fait eux qui en dernier ressort fixent les règles du jeu au mieux de leurs intérêts.

Sauf qu'en UE, les états ne fixent plus leurs règles du jeu, que quand un état est endetté à 70% par des créanciers étrangers ou adossé à une monnaie étrangère ou non-nationale, ce n'est plus cet état qui peut changer les règles du jeu et qu'il n'y a pas d'instance européenne ayant le pouvoir direct de modifier les règles du jeux.

Reprenons l'article cité précédemment par l'excellent Serge :

http://www.atlantico.fr/decryptage/top-5-croyances-absurdes-dette-et-deficits-pascal-emmanuel-gobry-496332.html

Le ratio dette / PIB n'a aucun intérêt.

L'intérêt de ce ration est d'être un indicateur normé par rapport à l'inflation.

Cela veut dire que l'on peut comparer ce ratio entre deux années et mettre en place des valeurs seuils.

Cette comparaison relative a beaucoup de sens et est facile à faire, c'est son très grand intérêt.

Je suis néanmoins d'accord que le ratio dans l'absolue n'a pas de raison tangible, car il faudrait plutôt comparer la dette contractée (inclus ses intérêts) avec les ressources disponibles sur le temps de son traitement.

Avoir beaucoup de dette publique n'est pas, en soi, grave.

... Regardez le Japon : sa dette est gigantesque, et pourtant ses taux d'intérêts sont au plus bas.

Comparaison n'est pas raison ...

Il est clair que le déficit est bien plus important que la dette mais la dette élevée grêve d'autant la capacité d'investissement d'un état à cause de son coût et de la frilosité des investisseurs à prêter à un pays endetté (même si cette prise en compte n'est pas linéaire et dépend d'autres facteurs).

Les déficits publics, c'est bien.

... C'est logique : ce qui est une dépense pour moi est un revenu pour celui à qui j'achète ...

Nan, c'est très mal car la prise en compte énoncée n'est vrai que dans un système purement efficient, non biaisé et fermé.

Or dans le système français une grosse partie de ces déficits est à perte ou non réinvestie.

Deux exemples :

- le paiement des intérêts de la dette,

- le remboursement maladie à des personnes aisées. Le montant remboursé n'est pas significatif pour ces personnes et ne permettra pas de réellement être reversé dans le système.

On ne remboursera jamais la dette, et c'est normal.

... Elle a progressivement disparu du fait de la croissance des Trente glorieuses et de l'inflation qui allait avec.

Sauf que pour ce faire, le déficit était maitrisé et bas et que l'on paie la dette par un différentiel pris sur la croissance.

Ce qui veut dire qu'au lieu de disposer des fruits de la croissance pleinement, on l'utilise pour boucher la dette.

On la rembourse donc d'une certaine façon, pas en montant mais en dépréciation.

Lorsque la situation économique est mauvaise, il faut augmenter les déficits, pas les baisser.

Cela rejoint le point 3. Si les déficits sont ré-investit dans l'économie, oui. Mais encore une fois, notre situation n'est pas celle-ci et les déficits en France servent à en rembourser d'autres, à l'enrichissement de certains qui ne ré-investissent pas ou mettent leur argent à l'étranger.

Que la situation soit bonne ou mauvaise, il faut améliorer le rendement du système, sinon toute politique économique sera à pure perte.

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Sauf, que la chute de Lehmans Brother n'a pas seulement touché la banque mais aussi toutes les petites entreprises de service qui travaillaient avec celle-ci, c'est surtout cela que n'avait prévu le gouvernement Bush. Si on laisse effondrer une banque, on abandonne de facto des petites entreprises qui n'ont pourtant rien n'avoir avec le système financier.

Tu as raison et je ne nie pas cela. Bien au contraire.

C'est comme toute entreprise. Il y a celui qui fait faillite et il y a l'écosystème lié. Mais il y a plusieurs angles pour comprendre le problème, comme souvent. Il faut inclure les court et long termes.

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