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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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La Malaisie a aussi su dire merde aux institutions internationales (FMI en tête) lors de la crise des années 90 ce qui n'a pas flingué pour de bon son économie pour longtemps. Pendant ce temps le voisin signait avec Camdessus derrière.

Pour le RU, la manne pétrolière a surtout servi à amortir les réformes de la dame de fer non ?

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L’Institut Economique Molinari (IEM) viennent de publier une étude visant à comparer le poids de la fiscalité pour les salariés des 27 pays de l’Union Européenne. En moyenne, c’est près de 44% du salaire des individus qui travaillent au sein de l’UE qui sera socialisé en 2011 (charges sociales « patronales », charges sociales « salariales », impôt sur le revenu et TVA).

Avec un taux d’imposition réel de 56.36%, la France arrive troisième du classement après la Belgique (58.83%) et la Hongrie (57.28%). Le jour de libération sociale et fiscale du salarié français moyen aura donc lieu cette année le 26 juillet. Donc cela veut dire que du 1° janvier au 25 juillet on travaille pour l'Etat et pour la collectivité. C'est seulement à partir du 26 juillet et jusqu'au 31 décembre que l'on travaille pour soi... Près de 7 mois sur 12... Géant...  :lol: En termes de pouvoir d’achat, cela signifie que pour qu’un salarié français puisse disposer librement d’un euro, son employeur doit lui verser 2.3 euros. Par ailleurs, nous détenons le record européen des charges sociales avec un taux record de 66% du brut qui en dit long sur le coût réel de notre système de protection sociale.

Pour mémoire, quand votre employeur débourse 48 492 pour vous payer, 16 079 euros partent en charges sociales « patronales », 5 301 euros sont prélevés sur votre salaire au titre des charges sociales « salariales », vous paierez 4 508 euros d’impôt sur le revenu et quelque chose de l’ordre de 1 440 euros de TVA. Il vous reste donc 21 164 euros.

Et malgré cela, malgré tous ces impôts, le pays est très endetté car les gouvernements successifs depuis 1981 ont dépensé l'argent qu'ils n'avaient pas. Là je crois quand même qu'on atteint les limites du système... Sauf que tout le monde sait qu'après 2012 on va nous augmenter les impôts. Certes ils augmentent déjà, mais en douce, mais là ce sera officiel!  ;) Personnellement, ma confiance en l'Etat est morte. On sera heureux si le crack à venir de la dette grecque ne vient pas plomber l'euro et nos avoirs dans cette monnaie par la même occasion.  :-[ D'où l'intérêt de regarder ailleurs pour placer ses économies...

Pour les intéressés, voici l'étude en question: http://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/fardeau-fiscal-eu.pdf

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Donc cela veut dire que du 1° janvier au 25 juillet on travaille pour l'Etat et pour la collectivité. C'est seulement à partir du 26 juillet et jusqu'au 31 décembre que l'on travaille pour soi... Géant...

PAs vraiment ... les "charges" que tu payes sur ton salaires sont essentiellement un salaire différé organisé sous un systeme assurantielle. Assurance chomage, assurance vieillesse, assurance maladie, assurance prévoyance, accident de travail ... Et tout cela c'est toi qui en bénéficie pas le pape!

Que ca t'ennui que ce soit imposé je comprends, que tu affirme que ce soit pas au bénéfice du salarié qui cotise c'est faux.

 :lol: En termes de pouvoir d’achat, cela signifie que pour qu’un salarié français puisse disposer librement d’un euro, son employeur doit lui verser 2.3 euros. Par ailleurs, nous détenons le record européen des charges sociales avec un taux record de 66% du brut qui en dit long sur le coût réel de notre système de protection sociale.

Le salarié qu'est pas content peu toujours se faire employé en indépendant, y a rien de plus simple!

Pour les charge sociale c'est pareil c'est faux. En France on ne fait pas peser les dépense social sur l'impot comme ailleurs, mais sur un systeme assurantielle. Donc on préléve des primes d'assurance, mais moins d'impot ...

En angleterre par exemple c'est le ministere de la santé qui financer la santé de tous les anglais ... aucun anglais ne paye de cotisation d'assurance maladie, c'est gratuit. Les somme financant le NHS provienne de l'impot.

Idem en Allemagne le gros des service "sociaux" sont financé par l'impot, et pas par des cotisations d'assurance.

Quoiqu'il en soit et quelque soit le systeme, ce sont des dépense qu'il faut honorer. Tu as beau triturer comme tu veux le systeme, les dépenses de santé il faut les payer, la vieillesse et la dépendance il faut la gérer ... les aides social permettant la réinsertion ou la non désolcialisation aussi etc.

Notre probleme en Europe c'est que nos cout augmente plus vite que nos recettes ... et qu'on est incapable depuis 74 de faire suffisament grossir nos recettes - faible croissance - dans notre économie mature, et qu'on est incapable aussi de couper nos dépense - vieillissement de la population, chomage, habitude dépensiere -

Pour mémoire, quand votre employeur débourse 48 492 pour vous payer, 16 079 euros partent en charges sociales « patronales », 5 301 euros sont prélevés sur votre salaire au titre des charges sociales « salariales », vous paierez 4 508 euros d’impôt sur le revenu et quelque chose de l’ordre de 1 440 euros de TVA. Il vous reste donc 21 164 euros.

Et malgré cela, malgré tous ces impôts, le pays est très endetté car les gouvernements successifs depuis 1981 ont dépensé l'argent qu'ils n'avaient pas. Là je crois quand même qu'on atteint les limites du système... Sauf que tout le monde sait qu'après 2012 on va nous augmenter les impôts. Certes ils augmentent déjà, mais en douce, mais là ce sera officiel!  ;)

Pour les intéressés, voici l'étude en question: http://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/fardeau-fiscal-eu.pdf

Ça pour augmenter en douce ils ont bien augmenté ... et pas juste en douceur.

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Tout va bien alors, c'est magnifique...  =D

Rien en va bien mais l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs, et si ca va si mal c'est aussi parce qu'on a les gouvernant qu'on mérite ...

Qu'est ce qui greve notre balance commerciale ce trimestre ... le pétrole! oui ou ca fait depuis 1974 qu'on traine ce boulet ... et ca va faire 40 ans qu'on est pas foutu de régler le probleme.

Autre probleme aussi vieux, le culte de la PME a la francaise, la boite a papa qui ne veux pas grandir et qui reste ad vitam sous le seuil critique qui permet de se developper a l'internationale. On sait que c'est du gachi depuis des année, et pourtant on continu a cultiver ce genre de mini boite qui vivote dans un marché local ... juste sous pretexte que le ratio emploie / CA est plus favorable que dans des boite plus grosse!!!

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Si on la taxait moins, la boîte à papa, elle aurait peut-être plus envie d'embaucher et de prendre des risques. On se mord la queue là...  =)

Ca n'a rien a voir avec l’impôt, sinon la boite irait s'installer dans le pays d'a coté qui va bien, il s'agit de sentimentalisme capitalistique, et de manque d'ambition autant pour soit que pour son entreprise. En gros on se contente de se qu'on a, on préfère rester chef de sa petite boite qui végète que de devenir un des pions de cette meme boite qui se développe massivement.

Cette culture entrepreneurial a papa, cette aversion aux risque, et a l'échec, c'est tout ca qui nous fait stagner. C'est pas du seulement au chef d'entreprise, c'est autant du aux épargnant qui ne dirige pas leur épargne vers l'investissement productif, a l'état qui meme des politiques économiques qui ne rime a rien et qui empile les loi en fonction des faits divers. C'est un tout qu'on est pas prêt de changer, sauf s'il émerge un jour un consensus pour faire bosser tout le monde dans le sens plutot que de se tirer dans les pattes.

De ce coté on a des lecons a prendre chez les allemands ... l'air de rien ils poussent tous dans le meme sens, cultivent le consensus, et sa paye. Euh ne glose pas de patriotisme économique, eux ils achètent allemands sans le dire et forcément quand on est ses premiers clients ça marche mieux.

Pendant ce temps nous on fait et on défait des symbole a la con, genre bouclier fiscal, ISF et autres conneries dont tout le monde se fout! On travesti une taxe professionnelle en taxe foncière et taxe sur la valeur ajouté pour les entreprises ... Les entrepreneurs la seule chose qu'il veulent c'est de la stabilité, et qu'on leur foute la paix, et qu'on leur proposent un cadre valorisant pour se développer - des zone industriel attrayante, des facilité de transport, des démarches simplifié etc. -.

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Notre probleme en Europe c'est que nos cout augmente plus vite que nos recettes ... et qu'on est incapable depuis 74 de faire suffisament grossir nos recettes - faible croissance - dans notre économie mature, et qu'on est incapable aussi de couper nos dépense - vieillissement de la population, chomage, habitude dépensiere

Yep! Avant même les 2 grandes questions contradictoires qui doivent être traitées, à savoir l'ensemble des vices de fonctionnement qui permettent à beaucoup d'entreprises (grandes) de se dégager de pas mal de charges et/ou de recevoir des subventions déguisées et massives d'une part, et le vieillissement d'autre part, il y a surtout un grand problème de non remise en cause du mode de gestion des services de l'Etat. A niveau de prestation, réalisées et potentielles, équivalent, et niveau de prélèvement pas ou peu changé, il y a moyen de faire infiniment plus et mieux avant de faire comme toujours, à savoir s'en prendre au système de prélèvement/redistribution "par essence mauvais" :P.

C'est effrayant comme les gens préfèrent instinctivement s'en prendre au principe et non à sa gestion; c'est prendre l'effet pour la cause, c'est une réponse facile, le genre de baguette magique qu'on agite en disant "on applique mon système et tout fonctionnera comme sur des roulettes, tout seul". Je caricature à peine.

Les mauvaises habitudes de gestion ont de multiples causes:

- toute grande organisation les développe et les fait durer trop longtemps, c'est l'entropie naturelle de tout système

- les fonctionnaires sont une clientèle politique très mobilisée, organisée, revendicative et clientéliste, ce que devraient être aussi les salariés du privé d'ailleurs, qui sont à l'inverse très atomisés

- la tendance naturelle de la politique est de faire durer les carreaux cassés parce qu'il n'y a jamais assez de marge de manoeuvre et que ça coûterait trop (par rapport aux ambitions des gouvernants) d'en dégager

- la fonction publique, comme ensemble, est constituée de chapelles, de logiques et de routines et hiérarchies installées sans beaucoup de comptes à rendre, qui font perdurer les mauvais fonctionnement et de fait ne les remettent pas en cause, se doublant de multiples croisements d'intérêts locaux qui font perdurer aussi les habitudes prises.... Fonctionnement néfaste qui se retrouve en fait dans toute grande organisation humaine, aussi et surtout dans les très grandes entreprises couvrant plusieurs continents et ayant procédé de regroupements financiers successifs qui surempilent les structures, et ton revenu disponible n'en est pas augmenté pour autant.

Il s'agit juste d'une mutualisation nationale de certains coûts très structurels. La Sécu, normalement, c'est juste une centrale d'achat de biens (médocs) et de services (hôpitaux, médecins) pour négocier le meilleur prix des 2. Le vrai problème en est la gestion et les habitudes prises (soit les manières de parasiter le système par TOUTES les parties prenantes, entreprises en tête, "marché médical" dans son ensemble ensuite) après 70 piges de pratique. Et ce bien avant le vieillissement.

Si on la taxait moins, la boîte à papa, elle aurait peut-être plus envie d'embaucher et de prendre des risques. On se mord la queue là...  

La taxation est souvent plus une excuse pour mauvais gestionnaire qu'un problème réel (témoignage de plusieurs chefs d'entreprises; moi qui en ait créé ou ait participé à la création de 3, je confirme), même si dans le cas particulier de la France, il y a des problèmes certains concernant la facilité d'embauche qui sont dus à la règlementation. mais faut pas mésestimer le changement de mentalité côté entreprises depuis une trentaine d'années, la tendance à la courte vue des dirigeants (plus globalement lié à ce qu'on appelle la "financiarisation" de l'économie), l'avidité accrue sur les taux de marge, la nullité du cost killing.... Plus facile de critiquer l'impôt et l'Etat, cause unique et bouc émissaire, que se regarder dans le miroir. Faut quand même voir qu'on a effectivement les syndicats les plus cons du monde.... MEDEF compris :lol:.

on se contente de se qu'on a, on préfère rester chef de sa petite boite qui végète que de devenir un des pions de cette meme boite qui se développe massivement.

Ce à quoi on peut répliquer quand même que vu sous l'angle de l'individu en question, de ce strict point de vue culturel, il est légitime de vouloir être son propre patron avant tout: le petit patron n'a pas de responsabilité macro économique :lol:.

En France, s'il y a un problème d'investissement (source première, du coup, ceux qui ont les capitaux et ne les prêtent pas ou pas à ceux qu'il faut), il y a aussi un problème de féodalité et de concentration du secteur économique: enlève toute les petites PME et toutes petites entreprises (y compris individuelles) et tu as en fait quelques très grands acteurs donneurs d'ordres et leur pyramide de sous-traitants, et les concurrents semi-indépendants, mais petits (et au final peu nombreux), de toute cette chaîne, dont l'activité est directement contrainte par la place que prennent ces hiérarchies économiques sur leurs marchés, sectoriellement, nationalement ou localement.

L'Italie a 3,5 millions d'entreprises, la France 2 à 2,5 en moyenne sur la dernière décennie, pour une population voisine.... Et les ratios entreprises/habitant sont encore plus éloignés si on ne prend en compte que l'Italie du Nord, partie très développée du pays. Ca dit quoi?

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L'Italie a 3,5 millions d'entreprises, la France 2 à 2,5 en moyenne sur la dernière décennie, pour une population voisine.... Et les ratios entreprises/habitant sont encore plus éloignés si on ne prend en compte que l'Italie du Nord, partie très développée du pays. Ca dit quoi?

Que l'éco italienne a un meilleur potentiel de résilience ? Où alors j'ai rien compris ?  :-X

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Surtout, en l'occurrence dans le sens voulu dans cette remarque, que le poids relatif des grands acteurs par rapport au marché national est nettement accru, donc la pression sur les petits (leurs sous-traitants comme leurs concurrents ou ceux de leurs sous-traitants) d'autant plus importante: c'est une logique qui s'accélère exponentiellement à mesure que grandit le déséquilibre. D'où une tendance nettement plus oligopolistique, et un poids relatif plus grand des très grandes entreprises donneuses d'ordre (peu nombreuses), tant sur leurs marchés particuliers que sur le marché français en général et sur la politique.... Si tu cherches les nouveaux "grands du royaume", ce sont elles. De la féodalité, au final.

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Au fait que devrait faire la France pour redevenir saine (budget en équilibre, plus de déficit) ?

Kiriyama, j'adore tes avatars...  :lol: Que devrait faire la France? Nous le savons tous. Réduire le train de vie de l'Etat, ne plus voter une dépense non gagée sur une ressource ou une économie, rembourser ses dettes, réformer dans le sens de la simplification et de l'assouplissement cette usine à gaz qu'est son Droit du travail, ce serait déjà énorme.

Pour ce qui est de baisser les prélèvements obligatoires on ne pourra pas pour l'instant because la dette.

Ps: pour Tancrède, on a certes comme tu le dis, les syndicats les plus cons du monde, mais aussi trop de citoyens à qui on a dit que l'Etat était la source de tout, que la Fonction Publique c'était le bien, que le privé c'était le mal, et qui ont une mentalité d'assistés. Suffisait de voir le conflit des retraites, affligeant...

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Au choix::

- forcer l'investissement dans des secteurs d'avenir (ce qu'a fait Zapatero en Espagne, mais trop petit et trop tard pour son avenir politique): énergies renouvelables et efficacité énergétique, agriculture et agro-industrie bio sur boucles courtes (valeur ajoutée globale limitée, mais très créateur d'emplois viables, surtout par "fond de business" régional lié aux secteurs hospitaliers, public et éducation, plus la restauration collective).... Il y a moyen de créer du PIB, mais surtout de créer de l'activité viable (pas forcément à super haute VA, mais ça vivifie un tissu économique et social local)

- un grand emprunt -oligatoire quoiqu'il arrive- réservé à une chose et une seule: la conduite d'un grand changement dans le service public et sa gestion (la "réforme de l'Etat" quoi), son administration, l'optimisation des ressources.... Confié à un organisme faisant intervenir les partis politiques majeurs ET des experts et responsables "civils" indéboulonnables et non liés aux partis. Le but de cette manne est de rendre un tel organisme, avec cahier des charges contraint dans le temps, indépendant de l'alternance gouvernementale.... Et, ô surprise, le cadre de cet organisme existe déjà: ça s'appelle la Cour des Comptes: une autorité exceptionnelle non renouvelable pourrait lui être accordée

- créer un dialogue social, premier atout économique qui manque, avec des acteurs à la fois représentatifs et non idéologiques = rendre les syndicats obligatoires pour la majorité de la population active, diluant les éventuelles aspirations idéologiques dans la masse d'un consensus avant tout centré sur les intérêts

- arrêt des subventions massives aux grandes entreprises

- l'éducation  :-[.... La formation professionnelle (gâchis annuel de plus de 20 milliards)

Pour tous ces domaines, ou même chacun séparément (et tous les autres champs d'action évoqués entre autres par le rapport Attali), il faut un gouvernant ambitieux et/ou ayant la marge politique, le "capital politique" pour le faire, ou encore la contrainte express de le faire.... Autant dire que c'est chimérique tant que la situation ne sera pas vraiment urgentissime.

Autre condition essentielle: NE PAS ETRE EN CRISE! Conduire des réformes de l'Etat et de l'austérité budgétaire PENDANT une crise, c'est accroître la crise et la prolonger. Pas la peine de commencer à mettre la maison aux normes anti-incendies quand le feu est dedans! C'est comme faire des économies pendant une guerre avec le voisin....

mais aussi trop de citoyens à qui on a dit que l'Etat était la source de tout, que la Fonction Publique c'était le bien, que le privé c'était le mal,

Et y'a la version "d'en face", ceux qui décrètent que l'Etat c'est mal, que l'impôt est un crime, que tout ce qui est public est inefficace et une ponction sur la "réalité".... Le même genre de cons des 2 côtés, quoi.
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Et y'a la version "d'en face", ceux qui décrètent que l'Etat c'est mal, que l'impôt est un crime, que tout ce qui est public est inefficace et une ponction sur la "réalité".... Le même genre de cons des 2 côtés, quoi.

T'en as vu beaucoup, en France qui disent ça?  :rolleyes: Tu confondrais pas avec les Etats-Unis?  :lol: Ils existent chez nous certes, mais ça doit tenir dans une cabine téléphonique et en tout cas...  =)
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T'en as vu beaucoup, en France qui disent ça?  :rolleyes: Tu confondrais pas avec les Etats-Unis?  :lol: Ils existent chez nous certes, mais ça doit tenir dans une cabine téléphonique et en tout cas...  =)

Oui j'en croise beaucoup ... on doit pas trainer dans les mêmes milieux. Quoiqu'en fin de vie il mette un peu d'eau dans leur vin :lol:

Un exemple tout bête, tout le monde paysan ... bon eux il le disent pas ils le font. T'as les commerçants aussi, et un bon paquet des artisans.

Les paysan vivent sur le dos de la collectivité via les aides européenne, ou crevent de faim.

Les commercants ... tout ce qui rentre en liquide échape a l'impot, le personnel est en apprentissage, et on organise la faillite en démembrant le commerce pour faire de la trésorerie.

Les artisans meme combat.

D'un autre coté je les comprends ils passent leur temps a se faire baiser, un coup par l'état, un coup par les mairie, un coup par les frosse franchise, un coup pas les grossistes :lol: faut bien qu'il se vengent sur quelqu'un  :happy:

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Y'en a un qui a été élu président y'a pas si longtemps :lol:.... Il est comme ses homologues ricains: critique tout ce qui est public, discrètement ou non, mais bien content d'avoir un "big government" qui limite la casse de ses copains et surtout lui donne plein de pouvoirs (comme les socialos qui ont toujours critiqué la Vème république jusqu'à ce qu'ils aient un président élu et.... Ne changent rien à ses pouvoirs :lol:).

Mais des fanatiques idéologiques du privé, y'en a plein en France (tout comme les fanatiques à tout crin du public, y'en a pas autant qu'on le pense: la plupart des individus sont réalistes et relativement équilibrés); ils sont sous-représentés dans la presse et les médias, ça c'est un fait (mais les médias représentent plus grand monde en France), mais n'en sont pas moins très présents dans les très hautes instances, comme partout en Europe où l'élite est de plus en plus transnationale -je dirais bien "apatride", mais ça aurait des résonnances néfastes :-[).

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Coupure des subventions comme méthode première, restrictions en tous genres à l'accès au marché français (le pouvoir du consommateur devrait aussi être utilisé comme tel par l'entité collective), ou au moins la menace de le faire (au cas où certaines grandes entreprises plus si "nationales" feraient le chantage à l'emploi), si besoin est en s'asseyant sur les éventuels tempêtages européens.... Le fait est qu'à un moment où à un autre, va falloir imposer quelque chose aux "grands" du royaume, quitte à avoir mal en le faisant, mais 2 choses sont sûres: plus on attendra, plus cela deviendra difficile, et il faut de la marge de manoeuvre (du filet de sécurité en l'occurrence, ce qui implique au global de moins dépendre des banques et/ou de leur imposer brutalement sa loi) pour pouvoir faire mumuse à ça.

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Non je ne suis pas un anarchiste qui s'ignore, plutôt un libéral version de Tocqueville (après avoir été un étatiste convaincu autrefois).

Je ne crois pas que Tocqueville c'est penché sur la propriété privée, encore moins sur la notion bien privée ou l'économie ...  :rolleyes:

Par contre, toute son œuvre a pour fonction de réfléchir à la manière dont on doit s'y prendre pour préserver la démocratie, et, cela en tentant de concilier les forces qui s'opposent dans la société civile. C'est pour cette raison, qu'il est fort critique envers les pendragon de la Révolution, représentant à ses yeux une classe moyenne (petite bourgeoisie d'époque et capitalistes) qui ne songe qu'à autres choses que gérer les affaires publiques, afin de les faire tourner au seul profit de ses affaires privées comme il le mentionne dans ses "Souvenirs". Notamment sur la notion d'égalité, pas d'une égalité des biens au sens où l'entendent les "marxistes", mais plutôt d'une égalité des conditions de vie et des droits des êtres humains, se rapprochant de l'effacement des inégalités face à la loi. Selon lui, une représentation égalitaire de la société accélère la mobilité sociale et la circulation des richesses ... comme précisé dans son ouvrage "De la démocratie en Amérique".

Au fait que devrait faire la France pour redevenir saine (budget en équilibre, plus de déficit) ?

Remplacer les français par des allemands ... :lol: ;)

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Par exemple on pourrait taxer les voitures françaises produites à l'étranger.  =)

Ou acheter des Toyota ... franchement qui achète en fonction du lieu de production en France ... personne. La dernière fois que j'ai fait ça dans un magasin d'électroménager on m'a pris pour un dingue!

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Là on est partis pour du protectionnisme clair et net, pas sournois comme d'habitude, et en face ils répliqueront.

Va en allemagne ... et dis moi comment ce fait il que les allemand n'achete qu'allemand sans qu'on les taxe de "subversion économique"?!

Les boites allemandes se sert les coudes et privégie un fournisseur allemand a un autre meme si l'étranger est moins cher, échange de bon procédé le fournisseur retournera l'ascenseur en cas de besoin d'une commande spéciale ou d'un arrangement de paiement etc.

Chez nous on se mitraille les pieds ...

Apres si c'est idéologique alors je m'incline :lol:

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Y'en a un qui a été élu président y'a pas si longtemps :lol:.... Il est comme ses homologues ricains: critique tout ce qui est public, discrètement ou non, mais bien content d'avoir un "big government" qui limite la casse de ses copains et surtout lui donne plein de pouvoirs (comme les socialos qui ont toujours critiqué la Vème république jusqu'à ce qu'ils aient un président élu et.... Ne changent rien à ses pouvoirs :lol:).

Mais des fanatiques idéologiques du privé, y'en a plein en France (tout comme les fanatiques à tout crin du public, y'en a pas autant qu'on le pense: la plupart des individus sont réalistes et relativement équilibrés); ils sont sous-représentés dans la presse et les médias, ça c'est un fait (mais les médias représentent plus grand monde en France), mais n'en sont pas moins très présents dans les très hautes instances, comme partout en Europe où l'élite est de plus en plus transnationale -je dirais bien "apatride", mais ça aurait des résonnances néfastes :-[).

Là je crois que tu confonds ceux qui critiquent le rôle de l'Etat à l'occasion et les jusqu'aux-boutistes dont il est question ici. Le Président actuel n'est pas un libéral fan de l'Etat maigre. Il l'a bien démontré par ses interventions récurrentes pour sauver des entreprises privées, le grand emprunt, etc. C'est un colbertiste de droite avec un zeste d'influence ricaine, mais surtout un opportuniste sans ligne claire.

Les Allemands achètent allemand sans qu'on les force. Ce n'est pas un système imposé d'en haut. C'est culturel.

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