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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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G4lly, STP, ne confonds pas pouvoir d'achat et conjoncture économique.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/05/12/04016-20110512ARTFIG00716-la-france-a-enregistre-une-forte-croissance-trimestrielle.php

ça va mieux au niveau de l'économie, personne n'implique que ça va nécessairement mieux pour les individus ou leur porte-monnaie (surtout que croissance implique aussi inflation).

Pour ce qui est du logement, évidemment il y a une bulle, évidemment 33% du budget d'un ménage, c'est 2 fois trop, et le différentiel de pouvoir d'achat est là.

Personne ne propose dans ses programmes politiques pour 2012 de revenir vers 15-20% ou d'imposer les prix du marché immobilier (la concurrence ne baisse pas les prix sur ce marché car pas assez d'offre et l'Europe n'a rien à voir dans ce marché local, l'état pourrait donc en prendre le contrôle...) ; les lobby de la construction et des rentiers sont bien trop forts. ;)

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Après le "reprofilage", la "restructuration douce" ou comment on nous prépare a la "restructuration dure" de la dette grecque :lol:

L’Allemagne a fini par dicter sa loi.

En gros on est pas sorti du bordel ...

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La télé réalité britannique s'interesse au conséquence de serrage de ceinture lié a la crise ... "Vis ma vie" sans service public  :happy:

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/05/19/vis-ma-vie-sans-service-public-sur-la-bbc_1524211_3214.html

Londres, Correspondante - Coupes budgétaires, donc télé-réalité. A priori, rien ne justifie que les unes entraînent l'autre. Et pourtant, la BBC a eu l'idée de marier ces deux concepts pour donner à ses téléspectateurs une idée de ce qui les attend en ces temps de rigueur..

"The Street That Cut Everything" ("La rue sans service public") – c'est le nom du programme que la chaîne a diffusé, lundi 16 mai, en prime time – se déroule dans une impasse de la ville de Preston, dans le Lancashire, dont les cinquante-deux résidents ont accepté, pendant six semaines, de se priver de tous les services que leur fournit en temps normal la municipalité.

...

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les USA sont vraiment au bout du rouleau financièrement, ils impriment des dollars comme un faux monnayeur, attaquent l'euro pour protéger leur statut de monnaie internationale. Les crises financières de 2000 et 2008 viennent de chez eux. La chute sera brusque et massive lorsque le dollars passera de monnaie indispensable à monnaie pestiférée.

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Une petite vidéo sur l'Amérique et le dollar, pas mal faite. L'auteur n'est pas un francophone de souche, il faut lui pardonner ses quelques approximations sémantiques. Mais l'argumentation se tient, je trouve. J'ajoute que connaissant le type par ses autres vidéos sur les investissements, il n'est absolument pas anti-américain, comme cette seule vidéo pourrait le laisser croire. Bien au contraire. En fait c'est un partisan de l'école autrichienne d'économie, une école qui prône le libéralisme économique et un rôle réduit de l'Etat, tout en proposant un revenu minimum (cf. Friedrich Hayek, un prix Nobel d'économie, le plus célèbre de ses penseurs). Pour en revenir à l'auteur de la vidéo, je ne partage pas tout ce qu'il dit sur les aspects militaires de l'empire américain (Afghanistan par exemple), mais sur le point de vue économique je le trouve clair, net et crédible.

http://www.youtube.com/user/EconomieNet#p/u/12/Ce4OKVIfmAg

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Pour Kiriyama : Je parie que le dollars perdra son statut avant 2012, les pays du BRIC utiliseront leurs monnaie nationale pour leurs échanges bilatéraux, l'euro est attaqué malgré que l'UE est bien moins endettée que les USA, pourquoi ? parce que toute alternative au dollar est une

menace pour les américains qui doivent drainer tout l'argent possible pour financer leur déficit abyssal.                                     

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  • 3 weeks later...

La nouvelle aide à la Grèce doit comprendre entre autres une participation "volontaire" du secteur privé, a indiqué vendredi le ministre grec des Finances, Georges Papaconstantinou.

Ah ces "volontaires" désignés d'office, ça me rappelle l'Armée, ça...  :lol: Otez-moi d'un doute, le déficit grec c'est qui qui l'a créé et creusé? L'Etat grec, tous gouvernements confondus, ou ses entreprises privées?  :rolleyes:

La Grèce ne pourra pas payer sa dette, même avec notre aide, de toutes façons. 127 % du PIB en 2009, 143 % en 2010 et près de 150 % fin 2011... Cela va péter, non?

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La Grèce ne pourra pas payer sa dette, même avec notre aide, de toutes façons. 127 % du PIB en 2009, 143 % en 2010 et près de 150 % fin 2011... Cela va péter, non?

Oui mais en douceur ;)

Pour le moment on s'oriente vers un crédit "révolving" automatique et forcé. En gros ce qui détiennent de la dette grecques devraient être contraint d'en reprendre a échéance a un taux avantageux. Le but du jeu gagner du temps pour pas déclencher les CDS ...

Sauf que les allemands soufflent le chaud mais surtout le froid, et eux réclament encore et toujours une vraie restructuration, en gros une cessation de paiement et un "rachat" de crédit.

En gros c'est la guerre, la BCE martele pas de restructuration, et l'Allemagne restructuration.

La BCE est coincé parce que les perte serait directement imputable au bilan de la banque, non seulement pour la Grece mais ensuite pour les autres, Irlande, Portugal ...

Résultat on retransfert de la dette d'état, celle que l'état a repris des banque au plus fort de la crise, vers les banques qu'on a sauvé. C'est le jeu de la patate chaude, quand on a la patate on sert les fesses quand on a pas la patate on se recapitalise, et on recommence et attendant que la patate refroidisse.

Zone euro/Grèce: la participation du secteur privé s'annonce délicate

Francfort (awp/afp) - La participation des créanciers privés au nouveau plan pour la Grèce, exigée par Berlin, pose de nombreuses difficultés et en réalité, l'essentiel de la dette grecque repose déjà sur les épaules du contribuable.

Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a proposé un échange des obligations d'Etat grecques en circulation, pour les remplacer par d'autres titres de maturité de sept ans supérieure.

Il juge "inévitable" l'implication des détenteurs privés de titres grecs à un nouveau plan d'aide à la Grèce, pour "ne pas transférer tous les risques au contribuable".

Selon un porte-parole du ministère allemand des Finances, quelque 80 à 90 milliards d'euros de dette grecque arrivent à maturité d'ici 2014.

La zone euro étudie cette option d'un rééchelonnement, a confirmé la Commission européenne, mais de nombreuses pierres d'achoppement demeurent.

Les créanciers privés pourraient être appelés à participer à hauteur de 20 à 35 milliards d'euros, affirme l'hebdomadaire allemand Spiegel.

Mais la Banque centrale européenne (BCE) et la France notamment sont opposés pour le moment à un rééchelonnement de la dette, qui équivaudrait pour elles à une restructuration.

Tout comme la Commission européenne, elles préfèrent pour l'instant la piste du "rollover", c'est-à-dire un renouvellement systématique des positions arrivant à échéance à court terme.

Forcer la main au secteur privé risque d'être interprété par les agences de notation comme un "événement de crédit", c'est-à-dire en jargon financier une situation de défaut de paiement de la Grèce, rappelle Philipp Hässler, analyste chez Equinet Bank.

Selon des chiffres publiés lundi par la Banque des règlements internationaux (BRI), les investisseurs privés allemands (banques, assureurs et fonds) détenaient fin 2010 un total de 11,3 milliards de dollars (7,8 milliards d'euros) de titres grecs, nettement moins que leurs homologues français (41,8 milliards de dollars soit 28,9 milliards d'euros).

Mais en réalité parmi les détenteurs de la dette grecque les Etats et institutions publiques figurent au premier rang.

Les Etats européens ont cofinancé avec le FMI le premier plan à la Grèce il y a un an, d'un montant de 110 milliards d'euros, et la BCE, en vertu d'un programme exceptionnel mis sur pied au printemps 2010, a racheté au total pour 75 milliards d'euros d'obligations des pays en difficulté, dont les deux tiers sont supposés être de la dette d'Athènes.

Tout l'Eurosystème, c'est-à-dire les banques centrales nationales qui composent la BCE, "a pris un risque sur son bilan" a averti vendredi le chef économiste de la BCE.

En outre depuis la crise financière, certaines banques ont aussi été partiellement ou entièrement nationalisées par les Etats, à qui elles ont aussi transféré leurs actifs à risque, comme Hypo Real Estate en Allemagne.

Pour rendre un "rollover" acceptable pour le privé et les agences de notation, il faudra que "les conditions soient au moins aussi favorables que précédemment", c'est-à-dire garantir un retour sur investissement conséquent, observe Gilles Moec, économiste chez Deutsche Bank. "Mais sans pour autant garder les taux actuels du marché, trop élevés pour être soutenables par la Grèce", ajoute-t-il.

"On peut imaginer des solutions comme garantir les nouvelles obligations grecques par d'autres obligations de la zone euro, ou les adosser à des actifs grecs en cours de privatisation, comme les infrastructures du pays", selon lui.

rp

(AWP / 10.06.2011 16h01)

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Ah ces "volontaires" désignés d'office, ça me rappelle l'Armée, ça...  Otez-moi d'un doute, le déficit grec c'est qui qui l'a créé et creusé? L'Etat grec, tous gouvernements confondus, ou ses entreprises privées

C'est quand même oublier qu'à la base, la dette grecque était parfaitement gérable, même avec les conneries, irresponsabilités et saloperies du gouvernement grec; la spéculation sur la dette en revanche en a fait une affaire hors de contrôle et de proportions (avec le jeu habituel des acteurs financiers et leurs agences de notation affiliées).... Et il n'y a bien que ces responsables là qui ne paieront rien.
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Restructurer sa dette c'est :

- réduire le nombre de créancier en empruntant davantage à certains pour rembourser les autres. L'idéal c'est de réduire le nombre de créancier à 2 ou 3, en partant de 30 ou 40.

- ajuster le taux d'intérêt et la durée de ces nouveaux emprunts pour avoir un truc qui soit objectivement remboursable dans un délai fini.

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Quand l'Etat, quel qu'il soit, fait fonctionner follement la planche à billet (Etats-Unis) ou creuse sa dette gouvernement après gouvernement (Europe), ou quand la finance internationale spécule sur la dette de la dette n'est-ce  pas au fond la même bêtise sous différents formes? A savoir agir avec de l'argent qu'on n'a pas ni de près ni de loin? Pour les subprimes c'est l'Etat US qui a lancé ces prêts pour ménages us pauvres insolvables, profitant de taux d'intérêts historiquement bas, et s'est vu relayé par les banques, qui ont joué avec.

Pas mal d'économistes doutent que la Grèce puisse échapper à une sortie de l'Euro. D'autres prennent des précautions de langage pour ne pas provoquer la crise en l'annonçant... Dans quelle banque avez-vous placé vos sous?  :-X Et pourquoi pas l'or ou l'argent (métal bien sûr)? Surtout que le dollar voit des nuages s'amonceler sur sa tête aussi...

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Au fait ça veut dire quoi "restructurer sa dette" ? Sinon pour la Grèce les crasses de son gouvernement tous les pays de l'UE savaient mais ont fermé leurs gueules.

Si tu ne peux pas payer ton crédit, ni meme juste les interet courant :

- soit tu rééchelonne avec l'accord de tes créanciers, en payant des plus petite mensualité plus longtemps.

- soit tes créancier s'assoie sur une partie de la créance.

- soit les deux.

Dans tous les cas c'est un défaut de paiement et la modification de la structure du crédit c'est une restructuration.

Le souci avec la Grece c'est qu'elle n'arrive pas a s'autofinancer, ses charge son supérieure a ses revenus ... hors cout de la dette! En gros pas de recette et plein de charge. Pour créer de la liquidité les créanciers on demandé a la Grece de faire des économies, et de vendre les bijoux de famille, et d'essayer d'encaisser l'impot.

Pour le moment c'est echec a tous les étages. Les économies ils en ont fait un peu en jouant sur les salaires des fonctionnaires, mais c'est pas assez, les bijoux de familles ils sont loin du compte, et coté recette c'est le néant la crise ayant fait baisser encore plus les recettes! En gros on est dans une spirale déflationniste ... sans issue.

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Restructurer sa dette c'est :

- réduire le nombre de créancier en empruntant davantage à certains pour rembourser les autres. L'idéal c'est de réduire le nombre de créancier à 2 ou 3, en partant de 30 ou 40.

- ajuster le taux d'intérêt et la durée de ces nouveaux emprunts pour avoir un truc qui soit objectivement remboursable dans un délai fini.

Si je pouvais rajouter quelque chose, modifier le taux d'intérêt ou la duration a pour effet de dévaloriser l'obligation et donc de léser les preteurs.

Après, j'ai des doutes quant a ta manière de présenter les choses: contracter de la dette pour en rembourser une autre, cela tout le monde le fait et ne représente pas ce que l'on appelle un "Credit Event". C'est plutôt du genre: bon on a plus d'argent pour vous payer Mais si vous voulez bien (enfin vous avez pas trop le choix) on va vous payer plus tard et pour un autre taux.

En règle générale, cela entraine une panique sur les marchés. Normal: tout le monde vend. Et provoque une aversion pour la dette concernée pendant un chouia trop longtemps, et c'est pour ca que les grecs refusent de le faire. En gros plus personne ne te fait confiance par la suite.

Et pour ceux qu'il l'auraient oublié, donner du crédit a qq, c'est lui faire confiance ^-^

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Si je pouvais rajouter quelque chose, modifier le taux d'intérêt ou la duration a pour effet de dévaloriser l'obligation et donc de léser les preteurs.

Pour ne pas léser les prêteurs, il faut jouer sur taux ET durée. La diminution du taux s'accompagnant d'un allongement de la durée (et d'un coût global de la dette plus important, in fine).

Attention, je ne raisonne pas en terme de titres et d'obligation, mais exclusivement sur le montant global.

En terme de valeurs mobilières, la restructuration se ferait en échangeant des obligations de l'ancienne dette pour les remplacer par celles de la nouvelle. L'échange ne se faisant qu'avec un nombre d'interlocuteurs restreint, à charge pour eux de racheter eux-même les titres disséminés auprès des trop nombreux créanciers afin de centraliser l'échange, et de ne pas disséminer les nouveaux titres.

Le but de la restructuration n'est pas le financement de la dette par l'emprunt. Ca, même si tout le monde le fait, c'est illégal et ça s'appelle de la "cavalerie".

La restructuration c'est avant tout la diminution du nombre de créanciers, accompagné d'une renégociation du crédit auprès du petit nombre qui restent ensuite.

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Si tu ne peux pas payer ton crédit, ni meme juste les interet courant :

- soit tu rééchelonne avec l'accord de tes créanciers, en payant des plus petite mensualité plus longtemps.

- soit tes créancier s'assoie sur une partie de la créance.

- soit les deux.

Dans tous les cas c'est un défaut de paiement et la modification de la structure du crédit c'est une restructuration.

Le souci avec la Grece c'est qu'elle n'arrive pas a s'autofinancer, ses charge son supérieure a ses revenus ... hors cout de la dette! En gros pas de recette et plein de charge. Pour créer de la liquidité les créanciers on demandé a la Grece de faire des économies, et de vendre les bijoux de famille, et d'essayer d'encaisser l'impot.

Pour le moment c'est echec a tous les étages. Les économies ils en ont fait un peu en jouant sur les salaires des fonctionnaires, mais c'est pas assez, les bijoux de familles ils sont loin du compte, et coté recette c'est le néant la crise ayant fait baisser encore plus les recettes! En gros on est dans une spirale déflationniste ... sans issue.

Un état pour se renflouer pourrait il vendre des morceaux de son territoire (comme ca a été humoristiquement suggéré par un journal allemand il y'a quelques mois ??)

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En même temps on oublie trop souvent que la dette grecque c'est vraiment une histoire glauque.

Les citoyens grecques ont pendant des années tout fait pour ne pas payer d’impôts et de TVA, un vrai sport national la bas et leur gouvernement corrompu jusqu’à la moelle a caché ça gestion désastreuse et l'enrichissement personnel de ses décideurs grâce à l'euro.

Seulement un jour POUM ! tous le nez dans la merde mais vu qu'ils sont quasiment tous responsables (sauf les jeunes, on choisie pas ça famille, son pays, ses "traditions" comme on dit) bah c'est difficile de ne pas non plus s'en prendre aux grecques eux même.

M'enfin j’espère ne jamais voir la France dans cette situation, parce que les plans d'aides internationaux enfoncent un peu plus chaque jours la Grèce et son économie (plus de consommation = pas de repris, dépression etc. c'est le serpent qui se mord la queue en somme :-[)

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