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[CMN] Constructions Mécaniques de Normandie, actus


g4lly
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http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=110655

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Ce jeudi restera comme une date historique pour les Constructions Mécaniques de Normandie. La Baynunah, première d'une série de six corvettes lance-missiles commandées par les Emirats Arabes Unis, est lancée aujourd'hui. Long de 71 mètres pour un déplacement en charge de 915 tonnes, il s'agit du plus grand et du plus puissant bâtiment militaire réalisé jusqu'ici par les CMN. Du type Combattante BR 71, la Baynunah dispose d'une coque en acier et de superstructures en aluminium. Elle a été entièrement conçue et sera achevée par les CMN de Cherbourg. Avant de rejoindre le golfe Persique, elle restera en France ces deux prochaines années pour effectuer des essais. L'industriel normand présente, en effet, la spécificité de ne pas disposer de plateforme d'intégration à terre. La mise au point des équipements est donc réalisée lorsque les bateaux sont à flot. Ce sera notamment le cas du système de combat, conçu par Celex, filiale du groupe italien Finmeccanica, qui en assurera l'intégration. On notera à ce propos que la Baynunah est le premier navire des CMN à disposer d'un véritable système de combat.

Un incroyable condensé d'équipements sur une telle plateforme

Cet équipement, complexe, permettra de gérer les senseurs et l'armement, particulièrement nombreux sur ce navire. La Baynunah disposera notamment d'une conduite de tir, un radar de veille tridimensionnel Sea Giraffe et des moyens de guerre électronique. La corvette embarquera 8 missiles antinavire Exocet MM40 Block3, deux systèmes de lancement vertical pour 8 missiles surface-air ESSM, un système surface-air RAM, une tourelle de 76 mm et deux canons de 30 mm. Elle disposera, en outre, d'un hangar et d'une plateforme pour un hélicoptère de 4.5 tonnes. En somme, elle regroupe l'armement d'une frégate moyenne, sur un navire qui déplacera moins de 1000 tonnes en charge. Il s'agit là de l'une des grandes spécialités du constructeur cherbourgeois, qui parvient à rassembler et faire cohabiter de très nombreux systèmes sur des plateformes de petite taille. Cette intégration de senseurs et de systèmes d'armes, poussée à l'extrême, pose des contraintes d'intégration physiques et d'environnement en matière de fonctionnement dans des espaces restreints. Pour simplifier, plus les équipements sont rapprochés, plus le degré de perturbation entre ces équipements est fort. Sur un bâtiment comme la Baynunah, le challenge est donc très important. Au fil des années, les CMN ont acquis un important savoir-faire dans ce domaine.

Côté propulsion, quatre moteurs diesels MTU et deux hydrojets Kamewa (+ un booster) permettront au navire d'atteindre les 30 noeuds en vitesse de pointe. L'autonomie sera de 2000 nautiques à 15 noeuds.

Six corvettes, dont cinq construites à Abu Dhabi

Le programme des nouvelles corvettes des EAU a été signé fin 2003. Initialement, il portait sur la commande de quatre navires, avec une option pour deux unités supplémentaires. Ces dernières ont été confirmées en juillet 2005. Destinés à remplacer les six patrouilleurs de 140 tonnes de la classe Ardhana, mis en service en 1975 et 1976, les nouveaux bâtiments doivnt être tous livrés d'ici 2016. Selon le schéma industriel retenu, Cherbourg ne réalise que la tête de série, traditionnellement la plus complexe car nécessitant une longue période de mise au point, inhérente à tout prototype. Les cinq sisterships de la Baynunah seront construits aux Emirats Arabes Unis, dans les chantiers navals de la société Abu Dhabi Ship Building. ADSB est, d'ailleurs, titulaire du contrat, sous la supervision technique des CMN. Ces dernières assureront le transfert de technologie et le soutien logistique intégré (ILS), ainsi que différentes prestations de formation permettant aux chantiers d'Abu Dhabi de mener à bien le projet.

La Baynunah à Abu Dhabi en 2011

A l'issue de son achèvement, de la mise au point des systèmes et des essais en mer, la corvette Baynunah rejoindra la marine émiratie et le port militaire d'Abu Dhabi en 2011. Les principales missions qui lui seront attribuées incluent la surveillance maritime, le mouillage de mines, l'interception de forces ennemies, ainsi que des opérations militaires antinavire et anti-aérienne dans les eaux territoriales et la zone économique exclusive (ZEE) des émirats. Ces derniers, qui ont récemment renforcé leur coopération militaire avec la France, sont situés dans l'une des zones les plus stratégiques du globe, au bord du détroit d'Ormuz, face à l'Iran.

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CMN 1400 CL 78

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CMN 1400 CL 78

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A l'occasion de la mise à flot de la corvette Baynunah, plus grand navire militaire réalisé par les Constructions Mécaniques de Normandie, nous revenons aujourd'hui sur les produits et les ambitions de l'industriel cherbourgeois. Spécialiste des superstructures en aluminium et de l'intégration de multiples senseurs et systèmes d'armes sur des plateformes de petite taille, les CMN, dans le domaine naval, se positionnent sur deux segments. Le premier, à l'image de la célèbre famille des Combattante et aujourd'hui de la Baynunah, est celui des navires rapides, furtifs et puissamment armés, capables de porter des coups dissuasifs à l'ennemi. Le constructeur, qui a également développé une gamme d'intercepteurs rapides, se positionne fortement sur les bâtiments de souveraineté. De taille moyenne, ces unités doivent être économiques et disposer d'une solide endurance. Dans cette catégorie, les patrouilleurs du type P400 de la Marine nationale, opèrent depuis plus de 20 ans dans les espaces océaniques. Sur cette base, les CMN ont développé la famille des Vigilantes.

Sur ce segment, un nouveau navire, la Vigilante 1400 CL 78, devrait servir de base aux CMN pour se positionner sur le remplacement des patrouilleurs de la Marine nationale. Cette dernière commence à voir le retrait du service des P400 (une série de 10 unités), à commencer par La Fougueuse, récemment rentrée à Brest pour être désarmée. La capacité sur ce type de bâtiment sera provisoirement maintenue par le reclassement des 9 avisos du type A 69 en patrouilleurs de haute mer. Mais, à partir de 2017, la loi de programmation militaire (LPM) prévoit la livraison du premier d'une nouvelle série de « patrouilleurs hauturiers ». Pour remplacer les Audacieuse «(54 mètres, 480 tonnes en charge), les marins souhaitent des bateaux plus importants. Il s'agit, en effet, de disposer d'unités offrant une meilleure tenue à la mer, une plus grande autonomie et une capacité d'emport d'hélicoptère.

Ces bateaux doivent, dans le même temps, être simples et robustes, tout en présentant un coût de fonctionnement et d'entretien limité, notamment via une maintenance allégée et un équipage réduit. Ils doivent aussi répondre aux besoins en matière de lutte contre le narcotrafic, la piraterie et le terrorisme. Suivant cette idée générale, les CMN proposent un premier projet : La Vigilante 1400 CL 78. Du type Ocean Patrol Vessel (OPV), ce bateau de 79 mètres de long et 13.4 mètres de large aurait un déplacement de 1400 tonnes. Doté d'une puissance propulsive de 18 MW, il pourrait atteindre la vitesse de 24.5 noeuds et disposerait d'une autonomie conséquente, de l'ordre de 6000 nautiques à 12 noeuds (30 jours d'opérations). Disposant d'une plateforme et d'un hangar pour un hélicoptère (ou des drones), ce bateau pourrait accueillir une cinquantaine de personnes, pour moitié en équipage. Des logements sont en effet prévus pour héberger une unité de commandos, des embarcations rapides étant logées de part et d'autre du navire.
Outre la Marine nationale, on estime aux CMN que ce concept pourrait intéresser d'autres flottes, soucieuses de renforcer leurs capacités de surveillance maritime hauturière.

Baynunah : Le haut de gamme des CMN

Les CMN fondent également beaucoup d'espoir dans leur gamme de navires de combat de 40 à 70 mètres. A Cherbourg, l'industriel travaille actuellement sur la première des six corvettes commandées en 2003 et 2005 par les Emirats Arabes Unis. Du type Baynunah (Combattante BR 71), ce navire, mis à flot aujourd'hui, sera livré en 2011 après la phase d'intégration et d'essais. Long de 72 mètres pour une largeur de 11 mètres et un déplacement de près de 800 tonnes en charge, ce bâtiment est particulièrement armé pour une unité de cette catégorie. Il embarquera, en effet, 8 missiles antinavire Exocet MM40 Block3, 2 systèmes de lancement vertical pour 8 missiles surface-air ESSM, un système surface-air RAM, une tourelle de 76 mm, deux canons de 30 mm, et disposera d'un hangar et d'une plateforme pour un hélicoptère.

Outre les Baynunah, le constructeur français propose toute une gamme de patrouilleurs armés de la famille Combattante, comme les BR42 réalisés entre 1998 et 2000 pour le Koweït. Longs de 42 mètres pour un déplacement de 250 tonnes en charge, ces bâtiments disposent de quatre missiles antinavire Sea Skua, 1 canon de 40 mm, deux canons de 20 mm et une mitrailleuse de 12.7 mm. Les 8 bateaux Koweïtiens font actuellement l'objet d'un programme de remise à niveau, portant notamment sur la propulsion et le traitement des obsolescences.

Patrouilleurs furtifs

Les CMN se positionne également sur le marché des patrouilleurs furtifs. Un projet, baptisé Combattante BR 62S, donne une bonne idée des solutions proposées. L'armement est, notamment, totalement intégré aux superstructures, qu'il s'agisse de cellules à lancement vertical pour les missiles antimissiles, ou de logements intégrés à la coque pour les missiles antinavire. Le Combattante BR 62S dispose, en outre, d'une mâture unique regroupant les radars de veille et les moyens de guerre électronique. A l'instar de la Visby norvégienne, elle pourrait être dotée d'un canon dont l'affut, lorsqu'il ne sert pas, est encastré dans la tourelle de manière à limiter la surface équivalente radar. CMN place de grands espoirs dans cette nouvelle génération de navires. Le groupe pourrait d'ailleurs, prochainement, annoncer la signature d'un important contrat pour la réalisation de patrouilleurs novateurs inspirés de ce concept.

Une gamme complète d'OPV

En attendant la commande éventuelle d'un navire comme la Vigilante 1400 CL 78, les CMN ont déjà remporté, ces dernières années, plusieurs succès à l'export sur le segment des patrouilleurs du type Ocean Patrol Vessels (OPV). Ces unités hauturières, peu armées, doivent être capables de mener de longues missions de surveillance maritime et de répondre aux nouveaux besoins, comme la lutte contre la piraterie ou le narcotrafic. A cet effet, la famille des Vigilante a déjà été vendue à plusieurs pays. Le Brésil a notamment acquis deux unités du type Vigilante 400 CL54. Dérivés des patrouilleurs P400 de la Marine nationale, ces bateaux de 52 mètres et 500 tonnes, armés d'un canon de 40 mm et deux mitrailleuses de 12.7, sont réalisés en transfert de technologie par Industria Naval Do Ceara (INACE) aux chantiers Fortaleza. Les CMN apportent un soutien technique pour ce programme, en marge duquel elles ont signé en avril 2005 un accord de coopération avec Empresa Generencial de Projectos Navais, société en charge de la promotion et du développement de l'industrie brésilienne de défense. L'industriel français a, d'ailleurs, vendu une licence à EMGEPRON pour la réalisation de quatre patrouilleurs supplémentaires. Malgré cette présence au Brésil et la vente, précédemment, de trois Vigilante à l'Uruguay et six autres au Pérou (classe Velarde - PR 72), le groupe français semble faire face à des débouchés limités en Amérique latine. L'Afrique et la région du Golfe restent donc, pour CMN, la région la plus prometteuse. Face aux besoins croissants de surveillance maritime (immigration, piraterie, drogue, contre-terrorisme), le constructeur espère bien vendre de nouveaux patrouilleurs de surveillance.
Enfin, on doit également au groupe français la famille des Intercepteur, petites unités de 15 mètres capables de filer 50 noeuds et dotés d'une artillerie légère.

Reprises en 1992 par les frères franco-libanais Iskandar et Akram Safa, les CMN emploient 450 personnes, principalement dans le Cotentin, et ont vendu en 40 ans quelques 129 patrouilleurs et corvettes dans une vingtaine de pays. A Cherbourg, CMN s'étale sur quelques 150.000 m2, dont un tiers de surface couverte. Le chantier, spécialistes des structures en aluminium, dispose d'un système de mise à l'eau Synchrolift de 90 mètres de long pour 27 mètres de large (capacité 3500 tonnes). Outre les navires militaires, les Constructions Mécaniques de Normandie sont également présentes sur le segment des yachts, achevant cette année deux unités de 60 mètres, les Slipstream et Cloud 9.
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Je suis persuadé que le modèle "Vigilante 1400 CL78" (peut-être en version légèrement plus grande, de 1600 tonnes par ex) a bien des chances d'être retenu pour remplacer les A69 et P400, face à la "GoWind Control" de DCNS à partir de 2017 (selon le calendrier actuellement prévu).

C'est un navire plus rustique, mais qui sera sans doute très fonctionnel et robuste. Alors comme on nous annonce déjà que le déficit public va dépasser les fameux 3% du PIB jusqu'en 2012 ou 2013 inclus, je crois que l'aspect très économique de ce navire va vraiment jouer en sa faveur.

Pas de lignes furtives comme sur la GoWind et un système de mise à l'eau des RHIB des plus classiques = pas de risque lié à la nouveauté du design ou des systèmes techniques = avec la "Vigilante" un calendrier de livraison plus rapide pour moins cher

Pour les OPV, je suis d'avis de miser sur la fonctionnalité, la robustesse l'endurance et le nombre, plutôt que sur l'innovation 8)

Bref, vous l'aurez compris la "Vigilante" c'est à mon sens l'OPV qu'il nous faut ! (entre 15 et 20 exemplaires)

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  • 1 year later...

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CMN livre ses intercepteur au EAU :) Deux gros Cat et avec propulsion de surface le paradis  :oops:

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=113901

Les CMN de Cherbourg ont débuté, cet été, la livraison d'une série de 12 vedettes rapides de la gamme Intercepteur. Du type DV15, ces vedettes de 15.5 mètres sont armées par un équipage de 4 marins et disposent d'une mitrailleuse de 12.7mm sur le roof arrière. Dotés de 2 moteurs Caterpillar de 522 kW et 2 hélices de surface, les Intercepteur émiriens ont dépassé la vitesse de 55 noeuds aux essais. Réalisés à Cherbourg et livrés à la Critical National infrastructure Agency (CNIA), 4 DV15 sont partis par cargo vers les émirats en juin, 5 ont quitté Cherbourg fin août et les 3 derniers sont embarqués ce mois-ci. En parallèle de cette commande, les CMN travaillent actuellement, à la demande de la CNIA, sur une version du DV15 équipée d'une tourelle télé-opérée pour des armes de calibre 12.7mm ou 30mm.

Pour mémoire, le constructeur français a livré ses premiers DV15 au Yémen en 1996 (6 unités). Quatre autres vedettes ont été acquises en 2001 par le Qatar.

Toujours dans la gamme Intercepteur, CMN propose également le DV33, un patrouilleur rapide de 33 mètres capables de filer à plus de 50 noeuds avec 2 moteurs diesels et 2 hydrojets. L'équipage est de 10 marins et peut embarquer une dizaine de commandos et les équipements comprennent un radar de surveillance, de l'artillerie de petit calibre, des missiles antinavires légers et des missiles surface-air à courte portée.

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  • 1 year later...

Plus de détails sur la version armée 30mm de l'intercepteur DV15, version appelé RWS30 comme son armement télé-opéré.

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=119192

[dailymotion=640,390]xpedzf[/dailymotion]

On en sait désormais plus sur la version « RWS30 » de l'intercepteur DV15 des Constructions Mécaniques de Normandie, dont nous avions diffusé les premières images l'été dernier. Fort du succès des essais réalisés ces derniers mois, les CMN ont décidé de dévoiler ce bateau très innovant. Par rapport à ses aînés du type DV15, déjà livrés à plusieurs pays (Yémen, Qatar, Emirats Arabes Unis), le RWS30 présente une innovation majeure : l'intégration d'un canon télé-opéré de 30mm. « Plusieurs facteurs nous ont amené à développer cette version RWS30 de l'intercepteur DV15. Tout d'abord, il s'agissait d'une évolution naturelle de notre intercepteur en service dans plusieurs pays et jusqu'à présent armé uniquement d'affûts manuels de 12.7mm. Notre plateforme avait été conçue dès son origine pour un usage militaire et intégrait depuis longtemps des standards de conception et de design militaires. Elle offrait donc d'une base cohérente pour développer un tel produit », explique-t-on aux CMN. Pour mener à bien l'évolution du DV15, le constructeur français a noué différents partenariats. « Tout d'abord, les Suédois de BAE Systems Bofors, au savoir faire reconnu depuis plus de 120 ans en matière de canons, et avec qui nous entretenons des relations constructives sur d'autres projets. Bofors nous proposait une tourelle de calibre 30mm stabilisée parfaitement cohérente en taille et dimensions avec notre plateforme. Ensuite, Thales Communications, avec qui nous travaillons également souvent et dont les solutions avancées de communications et de commandement correspondaient parfaitement à nos objectifs ».

Le challenge de l'intégration

Pour les CMN et leurs partenaires, la mise en oeuvre d'un canon de 30mm sur l'intercepteur fut un challenge, intégrer une telle arme sur une plateforme d'à peine 16 mètres de long relevant en effet de la prouesse technique. L'arme en question est un canon de type ATK M230LF. Cette version modifiée de l'affût équipant les hélicoptères d'attaque américains Apache dispose d'une alimentation par bande, d'une cadence de tir de 200 coups par minute et d'un recul atténué. Il est intégré par Bofors sur sa tourelle gyro-stabilisée Lemur, un système navalisé muni d'un bloc senseurs avec des caméras jour/nuit et une télémétrie laser, d'un module balistique et poursuite. La tourelle est intégrée à bord au système de navigation et/ou à un mini système de combat fourni par Thales afin de désigner les objectifs et recevoir les données de navigation nécessaires à la balistique. « L'intégration à bord de la tourelle Lemur a constitué pour nos équipes, en collaboration avec celles de Bofors, un réel tour de force technologique dans de nombreux domaines. En matière de structure, bien évidemment, car placer un canon de 30mm d'environ 340 kilos sur le toit d'un roof d'un navire d'environ 16 mètres filant à plus de 50 noeuds (avec des chocs au niveau du roof pouvant aller jusqu'à 7 g) ne constitue pas une mince affaire ! »

« En matière d'aménagement et de propulsion ensuite, de façon à conserver la stabilité et les performances du navire tout en compensant l'adjonction de poids dans les hauts. En matière de compatibilité électromagnétique également, notamment vis-à-vis de la sécurité des munitions à amorce électrique et des interférences mutuelles inter-équipements. Enfin, dans un certain nombre de domaine connexes comme l'ergonomie, l'optimisation du champ de tir, le stockage et le cheminement des munitions, la signature radar... », explique-t-on aux CMN. Pour parvenir à relever le défi, l'industriel normand, basé à Cherbourg, s'est appuyé sur les compétences de ses équipes en matière de design, d'intégration et de recours à des matériaux adaptés : « Vu la taille limitée de la plateforme (et donc la proximité des équipements) et les contraintes fortes d'architecture navale liées aux performances visées, nous avons été amenés à aborder l'ensemble des travaux d'intégration de façon globale. L'expérience et le savoir-faire du chantier en matière d'intégration de systèmes de combat mais également celui de notre filiale JMV Industries, dans le domaine des matériaux composites haute performance, ont été les garants de notre succès ».

Campagnes d'essais et de tirs concluantes

Selon les CMN, les performances de base du DV15, comme la vitesse, la maniabilité, l'habitabilité (équipage de 3 à 4 personnes) ou encore l'autonomie (350 nautiques à 40 noeuds) sont préservées sur la version RWS30. Et, avec ce programme, l'intercepteur gagne grandement en capacité, grâce à son canon de 30mm, le bateau pouvant emporter plus de 300 munitions (3 x 110 coups), ainsi que des systèmes de communication et de commandement fournis par Thales. Et c'est avec succès, fin 2011, que le DV15 RWS30 a démontré ses performances lors de campagnes d'essais et de tirs menées au large de Cherbourg. « Nous avons franchi allégrement la barre des 50 noeuds et travaillons encore aujourd'hui à améliorer sensiblement cette performance. Nous avons validé les portées de communications, notamment dans la gamme VHF, lors d'essais en septembre denier en collaboration avec Thales. En octobre, une campagne de tir nous a permis de valider l'ensemble de l'intégration à bord : intégration physique, interfaçage avec le système de navigation et performances de tir. Concernant ces dernières, le comportement de la tourelle est excellent, et les résultats de tir à des vitesses jusqu'à 50 noeuds se rapprochent des performances intrinsèques de la tourelle ! »

Un large spectre de missions

L'une des raisons qui a conduit les CMN à développer ce nouveau produit est une évolution des besoins des marines. « La demande sur le marché des intercepteurs a évolué ces dernières années vers de nouvelles missions, de nouveaux concepts d'emplois, qui requièrent des systèmes de combat évolués et efficaces ainsi que des capacités d'intégration au sein de dispositif de surveillance et de protection globaux ». Concernant les missions envisageables avec ce nouveau modèle d'intercepteur, le spectre s'est largement étoffé avec la version RWS30. « Elles incluent bien évidemment l'interception, la protection d'infrastructures maritimes critiques, la protection de zone, la lutte contre les trafics, la piraterie, le terrorisme, les missions de police et de souveraineté, d'escorte ... Le champs est large et certainement non exhaustif. Nul doute que les opérationnels sauront imaginer d'autres emplois pour une telle capacité, au vu de leurs missions et organisations propres. Le cas échéant, nous saurons tout naturellement adapter le DV15 à des demandes spécifiques ».

Système modulaire et équipements complémentaires

On notera d'ailleurs que la tourelle Lemur est modulaire et permet d'emporter des armes de calibres différents, comme des mitrailleuses de 12.7mm. La coopération des CMN avec Thales garantit aussi un large choix de solutions dans le domaine des communications. En ce qui concerne la détection, l'intercepteur peut, également, être doté de systèmes électro-optiques. Sur ce point, le constructeur français a collaboré avec Alfaphotonics et validé en mer l'emport d'une boule optronique de type SeaFlir 230 de FLIR Systems. Enfin, CMN a validé l'intégration d'un système de détection de tirs (Gunshot Detection System) d'Acoem (ex-01dB-Metravib) qui pourrait être utile pour des missions en zones côtières, dans des deltas ou des chapelets d'îles par exemple. « Comme vous le voyez, à travers les développements du DV15RWS30, c'est tout une gamme de charges utiles que nous pouvons donc maintenant proposer à nos clients. Enfin, nous pouvons proposer une version classifié BV ou encore une version intégrant une mature démontable permettant un transport par voie routière ou par avion cargo, comme un A400M, pour un déploiement rapide, des missions de protection d'évacuation de ressortissants par la mer par exemple ».

Nouveaux essais et premiers clients attendus

Les CMN espèrent bientôt conclure un premier contrat pour cette nouvelle génération d'intercepteurs, sur laquelle le groupe français fonde de grands espoirs. Mais au chantier cherbourgeois, on se veut encore discret : « Nous garderons nécessairement secret le détail de nos prospections. Tout ce qu'on peut dire est qu'elles avancent dans le bon sens. Concernant le futur à court terme, une nouvelle campagne d'essais et de tirs est programmée au printemps. Nous testerons notamment une nouvelle version de la tourelle Lemur incluant un dispositif de visée indépendant (independent line of sight) ».

On notera que les CMN présenteront le DV15 RWS30 à Euronaval, qui se déroulera en octobre prochain au Bourget, près de Paris. Ce salon professionnel, le plus grand dans le monde consacré au naval de défense, sera également l'occasion, pour l'industriel, de dévoiler de nouveaux designs sur sa gamme de bâtiments de moyen tonnage. On parle notamment de nouveautés dans les gammes de patrouilleurs et corvettes des types Vigilante et Combattante...

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Incroyable cette vitesse...

A propos de CMN, j'ai appris à DIMDEX qu'ils commencent à présenter "à leurs clients historiques" un nouveau design/concept de navire furtif... et qu'il sera dévoilé à Euronaval à la presse et au "public"... Ils n'ont voulu donner aucun détails que ce soit déplacement, taille, ou classe de bâtiment. Juste que c'est assez révolutionnaire apparemment.

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  • 4 weeks later...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/04/25/les-constructions-mecaniques-de-normandie-en-creux-de-charge.html

Les Constructions mécaniques de Normandie en creux de charge (actualisé)

Je signale la parution, ce matin, dans nos éditions normandes d'un intéressant papier de mon confrère Gilles Collas (de la rédaction de Cherbourg) sur les CMN (Constructions mécaniques de Normandie) et les craintes de son PDG, Pierre Balmer. Les Construction mécaniques de Normandie (CMN) manquent de travail. Spécialiste reconnu des bateaux de surveillance rapide (les fameuses Vedettes de Cherbourg) et des petits bâtiments de guerre (dont le tout nouveau DV15 RWS30), le chantier cherbourgeois est en creux de charge.

« Nous avons la nécessité impérieuse de signer un contrat ou plus dans l'année », indique le PDG, Pierre Balmer. Habitué aux à-coups d'un marché d'armement très cyclique, le chantier cherbourgeois a développé une seconde compétence depuis une petite vingtaine d'années, « le marché des méga-yachts. Ce sont des marchés en opposition de phase.

Mais la crise est tellement violente que tout a explosé. Les deux marchés sont en tension depuis la crise. » Sur le marché mondial des bateaux militaires, « la guerre des prix est impitoyable. On peut encore placer un prix supérieur, mais c'est compliqué. » Cela l'est d'autant plus que « nous ne bénéficions pas de la commande publique, comme tous nos concurrents ».

En France, le seul chantier capable de construire tous les types de bâtiments de guerre, du porte-avions au sous-marin nucléaire, est DCNS, l'ancien constructeur d'État, devenu entreprise privée sous capitaux majoritairement publics.

DCNS et les CMN n'ont aucune collaboration. « Thyssen, en Allemagne, qui est l'équivalent de DCNS, a rentré un contrat de frégates pour l'Algérie, poursuit Pierre Balmer. Le gouvernement allemand lui a donné ordre de sous-traiter une partie du contrat à notre concurrent Lürssen à un prix qui tient la route. On parle du modèle allemand. Faisons aussi de la synergie PME-PMI et grands groupes. C'est du gagnant-gagnant. Les grands groupes sont plus costauds pour aller à l'export. 3 % ou 5 % d'un contrat DCNS serait donné à Piriou à Concarneau, à la Socarenam à Boulogne, ou à nous, cela doperait nos entreprises comme ça dope Lürssen. Nous, nous n'avons pas besoin d'un million d'heures. 100 000 heures tous les deux ou trois ans aux conditions Lürssen, on n'a pas besoin de plus. »

Autre phénomène, celui de l'Asie qui attaque tous azimuts. « Nous ne sommes pas sans arguments. Nous avons la qualité du matériel, nos clients sont bien conscients qu'entre la technologie chinoise et la nôtre, ils n'achètent pas le même produit. Et, dans les pays francophones, la formation des personnels en anglais par des Chinois, c'est parfois un peu compliqué. »

Mais la qualité, sans appui politique, surtout sur les marchés militaires, a ses limites. « L'actionnaire, les salariés, sont raisonnablement patients, les organisations syndicales aussi. Mais, il y a un moment où on ne peut plus tout seul. Je regrette de ne pas avoir de coup de main du plus haut niveau de l'État. Il n'y a pas que les Rafale de Dassault ! »

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Et voilà tout est dit : l'indifférence de nos politiques vis à vis des PME et PMI. Au delà des discours tenus en période de campagne électorale ils ont jusqu'ici été incapables d'avoir une politique industrielle volontariste comme celles des allemands ou des américains, ou même des italiens ...

Plutôt que de verser dans 1 ou 2 ans des indemnités chômage aux salariés des CMN et perdre au passage un extraordinaire vivier de compétences, ça serait tellement plus intelligent de leur commander une série d'OPV (ou des patrouilleurs de 500T en remplacement des P400, si on préfère donner le marché des futurs OPV à DCNS en commandant des corvette basées sur leur prototype "Adroit"), pas vrai ?

Mais pour que nos "élus" des 2 grands partis (les français viennent encore de les mettre en finale, malgré leurs résultats "parlants" depuis 40 ans) comprennent enfin qu'il vaut mieux dépenser l'argent public à faire travailler les gens plutôt qu'à leur verser des aides sociales ... Surtout qu'il y a en face un vrai besoin opérationnel en patrouilleur et OPV pour la Marine Nationale, mais aussi pour les Douanes (quel âge les vedettes de 28 à 32m ont-elles ?)

Je croise les doigts pour que cette petite entreprise cherbourgeoise ultra-dynamique et innovatrice que sont les CMN bénéficie prochainement d'une commande et j'aimerais tellement que le prochain gouvernement donne enfin un exemple de "volontarisme industriel" ne bénéficiant pas qu'aux méga-groupes comme Areva, Suez ... ^-^

"Réindustrialiser la France" ça passe surtout par des commandes publiques auprès des PME-PMI qui sont autant de viviers de compétences et de porte-drapeaux de la qualité et du savoir-faire français ! Et les CMN en sont justement un exemple parfait, merci donc G4lly pour avoir posté cet article           

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Hors considerations politiques de chomage et tout. DCNS n'est pas plus competent et moins cher que CMN (desurcroit groupe non francais) ?

C'est une vrai question sur le catalogue militaire des 2 chantiers !

NB : ce ne sont pas les politiques qui commandent un materiel militaire.

Avis perso : Si l'etat doit passer commande a toute PME privée en galere... d'une on est pas sorti de l'auberge, de deux; "c'est excellent ca ! ma boite roule j'engrange des tonnes de thunes, elle va mal, c'est l'etat HIMSELF qui vient me payer les dividendes de taré que je me fais, meme pu besoin de me casser le cul" dixit tout patron de PME qui se respecte.

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NB : ce ne sont pas les politiques qui commandent un materiel militaire.

Avis perso : Si l'etat doit passer commande a toute PME privée en galere... d'une on est pas sorti de l'auberge, de deux; "c'est excellent ca ! ma boite roule j'engrange des tonnes de thunes, elle va mal, c'est l'etat HIMSELF qui vient me payer les dividendes de taré que je me fais, meme pu besoin de me casser le cul" dixit tout patron de PME qui se respecte.

Biens sur que si un politique peut commander du matériel. Regarder Saint Nazaire et le BPC.
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Qu'est-ce que tu lances un nouveau fil G4lly sur l'actualité du CNM ,alors que celui existe déjà depuis 2005, puis c'est moi qui l'ai crée ici.http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=2014.0 tu n'as plus qu'à le regrouper sur le fil déjà existant depuis 7 ans sur l'actualité de nos navalistes et chantiers français.

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Qu'est-ce que tu lances un nouveau fil G4lly sur l'actualité du CMN ,alors que celui existe déjà depuis 2005, puis c'est moi qui l'ai crée ici.http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=2014.0 tu n'as plus qu'à le regrouper sur le fil déjà existant depuis 7 ans sur l'actualité de nos navalistes et chantiers français.

Hum hum ... le tiens s'interesse visiblement a CNM pas CMN? je me trompes? :lol:

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Biens sur que si un politique peut commander du matériel. Regarder Saint Nazaire et le BPC.

Dans le plan de relance sectoriel économique, il n'y a pas eu que DCNS et STX France qui en ont profité, puisque la batellerie a été donnée à CNIM http://www.cnim.com/ et des vedettes de gendarmerie et de service réalisées par d'autres chantiers comme RAIDCOMARINE http://www.raidco.com/.

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Dans le plan de relance sectoriel économique, il n'y a pas eu que DCNS et STX France qui en ont profité, puisque la batellerie a été donnée à CNIM http://www.cnim.com/ et des vedettes de gendarmerie et de service réalisées par d'autres chantiers comme RAIDCOMARINE http://www.raidco.com/.

A ce moment CMN avait un plan de charge avec sa production de corvettes et d'intercepteurs ... visiblement ce n'est plus le cas aujourd'hui. Il doit bien rester une partie de la production des intercepteurs 30mm mais coté "gros" bateau il semble qu'il n'y ai pas de ventes prévues.

Y a plus qu'a promettre que le prochain président se fasse offrir un yacht présidentiel made in CMN :lol: ça fera très "Royal Yacht Britannia"  :happy:

Sinon il est nouveau ce modele Combattabte 700 CL65S?

Image IPB

Visiblement c'est pas si récent que ca ... mais j'avais jamais vu ce design http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=115259

ça arrive quand on tape vite sur le clavier sans corriger.

Le tien sans s s'intéresse à avec à je me trompe sans s (je me trompe, tu te trompes, il se trompe... :lol:

Mais quand tu te trompes sur CMN je peux pas le trouver le fil en recherchant CMN et pas CNM ;)


Une image de l'intercepter DV15 hors d'eau avec une belle vue sur les propulsion de surface :)

Image IPB

Et le résultat ... ca tourne brutal!

Image IPB

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La fiche technique du DV15 RWS 30 Interceptor (déjà reprise par lignes de defense d'ailleur)

http://www.navyrecognition.com/index.php?option=com_content&task=view&id=440

Très intéressant les détails sur le sandwish fibre de carbone, résine époxy et nid d'abeille :)

350nm a 45kts de croisière c'est aussi assez étonnant ... ca rigole pas le machin!

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A ce moment CMN avait un plan de charge avec sa production de corvettes et d'intercepteurs ... visiblement ce n'est plus le cas aujourd'hui. Il doit bien rester une partie de la production des intercepteurs 30mm mais coté "gros" bateau il semble qu'il n'y ai pas de ventes prévues.

On fait un plan de relance sectoriel pour aider/favoriser/booster la croissance et le secteur industriel, puisque que nous sommes dans le forum Marine ,on a donc payer sur ce plan de relance des outils dont la Marine Nationale avait besoin, une batellerie de 4 EDAR + 4 options (que l'on doit lever) ,des vedettes, et pour préserver des emplois et donner un plan de charge aux anciens chantiers de Saint-Nazaire, les décideurs politiques ont donc choisi d'anticiper un troisième BPC que la Marine a été obligée d'accepter sans rien dire. ;)...423M€ en 2009/2010.

Une flotte d'intercepteur armé d'un canon 30 mm téléopéré, la Royale n'en exprime pas le besoin, elle a déjà attendu assez longtemps l'arrivée des 20 ECUMES pour remplacer les ETRACOs....20 M€ ....Rescator nous a dit que la munition 20 mm resterait de rigueur.

Priorité à acheter les 20 mm Narwhal pour traiter les menaces asymétriques sur les FLF/FREMM/FDA...Voire le 20 mm en sabord pour les Panther Mk2

Une flotte des corvettes Combattantes la MN n'en a pas besoin. =) pour l'instant car le programme BATSIMAR est reporté à 2017.Celui des BIS après 2020, et les BATRAL sont maintenus > 2013/2014.Donc d'autres priorités et arbitrages en vue.

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pour l'instant car le programme BATSIMAR est reporté à 2017.Celui des BIS après 2020, et les BATRAL sont maintenus > 2013/2014.Donc d'autres priorités et arbitrages en vue.

C'est surtout a ces programme qu'on pourrait penser pour assurer un minimum de charge, mais effectivement avec des des programme prévu pour dans 5 ou 8 ans c'est va etre difficile de faire d'une pierre deux coups.

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C'est surtout a ces programme qu'on pourrait penser pour assurer un minimum de charge, mais effectivement avec des des programme prévu pour dans 5 ou 8 ans c'est va etre difficile de faire d'une pierre deux coups.

Sauf que les syndicalistes de STX étaient plus virulents  :lol: et donc les 423M€ sont partis dans le BPC.

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Hors considerations politiques de chomage et tout. DCNS n'est pas plus competent et moins cher que CMN (desurcroit groupe non francais) ?

C'est une vrai question sur le catalogue militaire des 2 chantiers !

CMN est une entreprise française avec une part importante de capitaux libanais, mais tous leurs navires sont fabriqués à Cherbourg.

NB : ce ne sont pas les politiques qui commandent un materiel militaire

Normalement, non : ils impulsent et influencent en octroyant un budget et si celui-ci est suffisant pour ne pas imposer un choix selon le critère du "moins disant" alors les gars de l'EMM et la DGA ont vraiment le choix et peuvent élire le meilleur matériel au regard des besoins ; en revanche si le budget est trop limité alors les PME/PMI sont forcément défavorisées car en général elles ne peuvent faire des prix aussi bas que les gros groupes et ça favorise ces derniers. C'est ce qui a conduit par exemple à choisir le modèle d'Ecume de Zodiac plutôt que celui de la PME UFAST de quimper qui avait la préférence des commandos qui ont testé les matériels ...

Mais parfois les politiques décident directement comme dans l'exemple cité de la commande anticipée d'un troisième BPC aux chantiers STX France

   

Avis perso : Si l'etat doit passer commande a toute PME privée en galere... d'une on est pas sorti de l'auberge, de deux; "c'est excellent ca ! ma boite roule j'engrange des tonnes de thunes, elle va mal, c'est l'etat HIMSELF qui vient me payer les dividendes de taré que je me fais, meme pu besoin de me casser le cul" dixit tout patron de PME qui se respecte.

J'ai jamais dit que l'Etat doit passer comande à toutes les PME/PMI en galère !! Une PME qui fait des jus de fruit ou des bicyclettes ne représente pas un vivier de compétences industrielles stratégiques, comme une PME qui conçoit des OPV et des corvettes de combat furtives, l'Etat ne peut pas sauver toutes les PME mais doit concentrer les moyens qu'il a d'en sauver une minorité à bon escient, et s'il le fait c'est un bon usage de l'argent public

@philippe : notre MN n'a peut-être pas besoin de corvettes de combat furtives, d'accord, mais d'OPV par contre OUI (et pourquoi pas aux lignes furtives si c'est à peine plus cher), et cela avant 2020 car les A69 reconvertis en PHM franchement c'est un pis aller 

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