Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Programme spatial russe


S-37 Berkut
 Share

Messages recommandés

Ils sont mal, ils perdent toute crédibilité sur le marché des satellites commerciaux, il faut 3 ans pour en reconstruire une.

Bon le coté positif, c'est tout bon pour ariane. comme pour sea launch, on va récupèrer les commandes

Échecs en série pour les fusées russes

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/08/07/20002-20120807ARTFIG00349-echecs-en-serie-pour-les-fusees-russes.php

Le lanceur russe n'a pas réussi à placer en orbite géostationnaire deux satellites de télécommunications. Ils sont considérés comme perdus.

Dans la nuit de lundi à mardi 7 août, le lanceur spatial russe Proton a échoué à placer en orbite deux satellites de télécommunications en raison d'une défaillance technique, a annoncé Roscosmos, l'agence spatiale russe. Le satellite russe Express MD-2 et indonésien Telkom 3 sont considérés comme perdus. Le décollage, peu après minuit depuis le pas de tir de Baïkonour au Kazakhstan, s'est bien passé. Le problème est survenu plus tard, au moment de donner l'impulsion finale aux satellites: le moteur du lanceur a cessé de fonctionner sept secondes après le démarrage de cette étape au lieu des 18 minutes et 5 secondes programmées, a précisé Roscosmos.

Cet échec donne encore plus de relief et de valeur aux succès d'Ariane 5. Le lanceur européen a réussi son 50e tir consécutif dans la nuit du 2 au 3 août et battu tous les records de capacité d'emport (10,2 tonnes), en plaçant en orbite géostationnaire deux satellites de télécoms à 36.000 km de la Terre. L'échec russe intervient aussi après l'exploit américain qui a réussi à faire atterrir le robot Curiosity sur la surface de Mars après un voyage de 566 millions de km, qui a duré huit mois.

Suspension du programme de lancements de Proton

Une enquête a été ouverte et le programme de lancements de Proton, dont les tirs sont commercialisés par l'américain ILS, suspendu. «Cet échec montre que nous faisons un métier difficile», réagit Jean-Yves Le Gall, PDG d'Arianespace, le  leader mondial du transport spatial. Chaque tir est en effet un vol d'essai. Dans cette industrie si complexe, Ariane 5 «est un très bon lanceur qui a atteint un niveau de qualité que personne aujourd'hui ne peut égaler», poursuit-il en notant que Proton connaît en moyenne un échec par an. «Il y a certainement un problème de qualité dans la fabrication du lanceur et dans sa mise en œuvre», souligne le PDG.

Autre rivale d'Ariane 5, la fusée russo-ukrainienne Zenith, qui décolle depuis sa plate-forme semi-submersible Odyssey, placée en plein Pacifique, connaît aussi des échecs. Lors de sa dernière mission, le 3 juin dernier, le lanceur a mis en orbite un satellite pour Intelsat qui a été abîmé (un panneau solaire cassé). «Le lanceur a eu un problème», note Jean-Yves Le Gall, qui attend de voir comment se déroulera le prochain tir d'ici à une quinzaine de jours.

6 contrats signés en 2012 pour Ariane 5

Depuis plusieurs années, l'industrie spatiale russe est confrontée à une série d'échecs. Fin juillet, Soyouz n'a pas réussi à mener à bien une nouvelle procédure d'arrimage à la Station spatiale internationale (ISS). La Russie a perdu plusieurs satellites: trois de navigation en décembre 2010, un militaire en février 2011 et un de télécoms en août 2011.

Le verdict de certains observateurs est sévère: l'industrie spatiale russe n'est plus à la pointe. Elle s'appuie sur des équipements et effectifs vieillissants ainsi que des standards de production anciens.

Ce qui fait les affaires d'Arianespace, qui a signé 6 nouveaux contrats cette année, contre 2 pour Proton. À court terme, les clients de Proton ne peuvent se reporter sur le lanceur européen dont le calendrier est archi-plein. Mais à moyen terme, Ariane devrait en profiter. «Il est clair qu'avant de signer de nouveaux contrats, les clients y regarderont à deux fois avant de s'embarquer sur Proton», conclut Jean-Yves Le Gall.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je regrette énormément que la mission phobos-grunt n'a pas fonctionnée, mais ils se sont précipités et ca a été fatal, on aurait été gâté avec MSL.

Mais ils parlent de faire un phobos grunt 2 pour 2018, je pense qu'ils vont y aller en prenant le temps qui faut. Il n y a plus la partie chinoise dans la version 2.

http://www.itar-tass.com/en/c154/331446.html

http://russianspaceweb.com/phobos_grunt2.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On notera d'ailleurs, que le programme soyuz a Kourou qui est de faire du commun avec l'europe, a évidemment de base pour but d'étendre la base commerciale de soyuz par rapport a ses capacités "russes" et ex-soviétiques ...

D'offrir des performances nouvelles a la fusée grâce a la position quasi-équatoriale de Kourou qui lui offre la fronde gravitationnelle maximum terrestre (gain de près d'une tonne sur les performances globales de charge utile du lanceur)

Mais aussi et surtout, d'offrir aux équipes russes, un nouveau point de vu technique de collaboration pour occidentaliser la façon de travailler les ingénieurs et techniciens du spatial russe qui en avaient bien "besoin" : par exemple, le nouvel étage "Fregat" sur soyuz lancée a Kourou est construit d'une manière totalement occidentale en terme de référence technique et développement : ce qui doit donner a la fusée une fiabilité agrandie

Les russes ont un énorme besoin de s'occidentaliser dans leur façon de travailler, pour relancer correctement l'ensemble de leur programme spatiaux en effritement sensible du fait d'une sensible baisse de fiabilité qu'on peut ressentir a peu près PARTOUT chez eux ...

Mais il y a pas que cela, il y aussi des mauvaises habitudes conservées de l'ère soviétique, sur l'acceptation d'un taux d'échec qui serait considéré passablement anormal en occident : du temps de l'ère soviétique : le système politique exigeait qu'on cache sous le tapis certaines choses pas belles du tout : et c'est cette façon de travailler la, avec cette habitude de chape de plomb politique la qui a traversé l'ère non soviétique qui a + de 20 ans aujourd'hui

Ce qui veut dire : que tout ne vas pas si mal en russie, sur la base du point de vue qu'avec la collaboration soyuz fregat a Kourou, ils devraient reprendre sérieusement en main certaines façon de travailler et se débarrasser de certaines habitudes de procédures techniques qu'on peut considérer comme mauvaises habitudes provenant de l'ère soviétique et qui aujourd'hui est en train de saper leur avenir industriel

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On notera d'ailleurs, que le programme soyuz a Kourou qui est de faire du commun avec l'europe, a évidemment de base pour but d'étendre la base commerciale de soyuz par rapport a ses capacités "russes" et ex-soviétiques ...

D'offrir des performances nouvelles a la fusée grâce a la position quasi-équatoriale de Kourou qui lui offre la fronde gravitationnelle maximum terrestre (gain de près d'une tonne sur les performances globales de charge utile du lanceur)

Mais aussi et surtout, d'offrir aux équipes russes, un nouveau point de vu technique de collaboration pour occidentaliser la façon de travailler les ingénieurs et techniciens du spatial russe qui en avaient bien "besoin" : par exemple, le nouvel étage "Fregat" sur soyuz lancée a Kourou est construit d'une manière totalement occidentale en terme de référence technique et développement : ce qui doit donner a la fusée une fiabilité agrandie

Les russes ont un énorme besoin de s'occidentaliser dans leur façon de travailler, pour relancer correctement l'ensemble de leur programme spatiaux en effritement sensible du fait d'une sensible baisse de fiabilité qu'on peut ressentir a peu près PARTOUT chez eux ...

Mais il y a pas que cela, il y aussi des mauvaises habitudes conservées de l'ère soviétique, sur l'acceptation d'un taux d'échec qui serait considéré passablement anormal en occident : du temps de l'ère soviétique : le système politique exigeait qu'on cache sous le tapis certaines choses pas belles du tout : et c'est cette façon de travailler la, avec cette habitude de chape de plomb politique la qui a traversé l'ère non soviétique qui a + de 20 ans aujourd'hui

Ce qui veut dire : que tout ne vas pas si mal en russie, sur la base du point de vue qu'avec la collaboration soyuz fregat a Kourou, ils devraient reprendre sérieusement en main certaines façon de travailler et se débarrasser de certaines habitudes de procédures techniques qu'on peut considérer comme mauvaises habitudes provenant de l'ère soviétique et qui aujourd'hui est en train de saper leur avenir industriel

Je pense qu'ils payent aussi les 20 ans de crise Russe. Et la perte petit à petit de savoir faire des techniciens et ingénieurs qui sont partis à la retraite sans remplaçant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je pense qu'ils payent aussi les 20 ans de crise Russe. Et la perte petit à petit de savoir faire des techniciens et ingénieurs qui sont partis à la retraite sans remplaçant.

Disons que oui, après la chute de l'URSS il y a eu une grande crise qui a duré : mais a ce niveau la, le spatial russe n'est pas vraiment a plaindre :

A la base, très fortement menacé : il a du coup bénéficié d'énormes investissement subventions américaines dans ce domaine pour rester sur pied, au final ils devaient souffrir et disparaitre : mais ce n'est pas arrivé, car forte perfusion US (et tant mieux)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120823trib000715763/espace-apres-des-echecs-en-serie-moscou-voit-rouge.html

Après l'échec du lancement d'un satellite début août, le huitième en 18 mois, l'agence spatiale russe Roscosmos va être restructurée et prendra la forme juridique d'une « corporation d'Etat ». Il s'agit pour Moscou de répartir clairement les responsabilités tout en tentant de dégager des bénéfices.

Après un nouvel échec lors d'un lancement de satellite ce mois-ci, le gouvernement russe a vu rouge. Il s'agit en effet du huitième échec depuis décembre 2010. Le prestige de l'industrie spatiale en a pris un coup. Le premier ministre Dmitri Medvedev a exigé que les responsables des échecs soient désormais identifiés et punis. Ce n'était pas vraiment le cas par le passé à cause d'une structure de fonctionnement opaque qui permettait aux différentes entreprises de se renvoyer la balle tout en se protégeant sous le sceau du « secret défense ».

Roscomos réorganisée

Une première version du plan de réforme de l'industrie est déjà prête, selon le quotidien Kommersant. L'agence spatiale Roscosmos sera réorganisée en 17 départements couvrant l'ensemble de l'industrie : depuis la recherche fondamentale jusqu'au développement de missiles à vocation militaire. Le Kremlin veut qu'une structure décisionnelle verticale fasse jour, avec une répartition claire des responsabilités et des objectifs. La version finale du plan de réforme sera soumise au gouvernement courant septembre. Pour l'instant, la tête du patron de Roscosmos Vladimir Popovkine, n'est pas tombée. Probablement parce qu'il n'a été nommé à ce poste qu'en avril 2011. Force est de constater que ses annonces grandioses de reconquête de la lune avec des vols habités contraste singulièrement avec les résultats tangibles de son agence.

Consignes non respectées

Selon un spécialiste européen de l'industrie spatiale, bon connaisseur de la problématique russe, « le principal problème vient de l'absence du contrôle de la qualité à chaque étape de la fabrication. Mais il y a aussi des interrogations sur des agrégations de composants occidentaux à des éléments datant de l'époque soviétique. Et un non respect flagrant des consignes en matière de lancement ».

Roscosmos se voit aussi confier de surveiller davantage la viabilité financière de ses entreprises. Ainsi, le plan de réforme stipule apparemment la relance du « tourisme spatial », une activité commerciale supposée redresser en partie les comptes de Roscosmos. La prochaine touriste devrait être la chanteuse britannique Sarah Brightman en 2015. Le dernier vol commercial avait eu lieu en 2009. Mais les sommes versées par les touristes (estimées entre 20 et 35 millions d'euros) sont bien entendu négligeables au regard des besoins de l'industrie.

Seul opérateur vers la station internationale

L'un des programmes essentiels mené par les Russes concerne les vols vers la station spatiale internationale. Roscosmos est le seul opérateur à l'heure actuel capable d'assurer les vols habités vers la station. Ces obligations limitent largement les possibilités d'envoi de touristes dans l'espace.

Signe que la Russie est déterminée à conserver son rang mondial, l'annonce mardi de la construction d'une nouvelle usine de satellites dans la région de Moscou. L'usine de Chiolkovo va créer 1000 emplois, selon le gouverneur local, et produire au rythme de six satellites par an.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le lanceur lunaire Angara et les limites de la concurrence

Image IPB

Par Konstantin Bogdanov

L'agence spatiale russe Roskosmos accélère les essais du nouveau lanceur Angara et commande la conception d'une fusée lourde pour effectuer des vols sur la Lune.

Toutefois, la création d'une nouvelle fusée pourrait prendre du temps en raison de la concurrence accrue entre les concepteurs. La réussite devra être le produit d'une combinaison très étroite entre les intérêts corporatistes privés et la stratégie du développement du secteur spatial.

Les essais d'Angara en Corée du Sud

Le centre Khrounitchev a envoyé en Corée du Sud le premier étage du lanceur KSLV-1, dont le troisième lancement d'essai devrait avoir lieu avant la fin de l'année. Les deux premiers lancements en 2009 et en 2010 ont échoué.

Le lanceur est coréen, alors qu'est-ce que la Russie et le centre Khrounitchev ont à voir là-dedans? Le KSLV-1, également appelé Naro-1, est effectivement un lanceur coréen, mais son premier étage est l'URM-1 équipé du moteur RD-151. C'est l'un des modules qui doivent servir à la construction du lanceur de nouveau type Angara (la version russe devrait être équipée du moteur RD-191 encore plus puissant).

Rappelons en passant que les deux premiers échecs du KSLV-1 n'avaient rien à voir avec le premier étage russe. Le premier lancement a provoqué l'envoi du satellite dans une mauvaise orbite en raison d'une défaillance dans le cône d'ablation. Le second lancement a échoué en raison d'un dysfonctionnement au niveau du deuxième étage.

Par conséquent, les essais du nouveau lanceur coréen font en quelque sorte partie du programme d'essai du nouveau lanceur russe. Sachant que le passage aux essais de lancement à part entière d'Angara prend du retard.

La communauté d'amateurs de l'astronautique en Russie raille depuis quelques années le projet de Khrounitchev. Il existe même l'expression "la constante fondamentale d'Angara": quel que soit l'étape du projet, selon les responsables, il reste toujours près de deux ans avant le premier lancement.

Ce fut le cas à la fin des années 90 et durant toutes les années 2000, et la situation commence seulement aujourd'hui à "décoller": d'abord en passant à 18 mois, et aujourd'hui on promet même de lancer la fusée en 2013.

Rappelons que ce lanceur est modulaire, et la gamme de sa famille compte un grand nombre de moyens de lancement pour des "catégories de poids" diverses et variées. Ce qui fait une transition toute trouvée vers l'intrigue suivante, qui n'est pas directement liée à Angara.

Vers un lanceur lourd

Le 2 août 2012, Roskosmos a annoncé un concours pour la conception d'un nouveau lanceur lourd, qui pourrait être utilisé pour des missions sur la Lune (y compris habitées).

Le centre Khrounitchev avait des propositions en la matière. Les projets Amour et Enisseï ont été proposés dans le cadre du développement de la famille Angara. Il n'est pas exclu que le centre Khrounitchev tente également sa chance dans cette catégorie de poids, en essayant d'occuper la plus grande part possible du marché. Pour l'instant, c'est une hypothèse, bien qu'il existe une certaine logique à l'unification partielle de la gamme de lanceurs dans le cadre d'un cycle technologique commun.

En revanche, le constructeur russe RKK Energia a déjà fait une proposition presque réelle. "RKK propose en coopération avec l'Ukraine et le Kazakhstan de construire le lanceur Sodroujestvo (Amitié), en utilisant les technologies du programme Energia-Bouran", a déclaré aux journalistes le président de RKK Energia Vitali Lopota, en ajoutant que ce lanceur devait pouvoir mettre sur orbite jusqu'à 60-70 tonnes.

La raison pour laquelle Energia s'est lancé dans le projet hypothétique d'un lanceur lourd est certainement liée aux décisions prises dans le secteur au cours de l'année dernière. Vladimir Popovkine, directeur de Roskosmos, a suspendu en automne 2011 le projet du lanceur Rus-M, élaboré par le bureau Progress de Samara dans le cadre de la coopération pour la conception du PPTS, une nouvelle génération de vaisseau de transport piloté. C'était un projet avancé par RKK Energia au titre d'un nouveau système piloté pour le nouveau cosmodrome Vostotchny.

Au lieu de cela, Roskosmos a misé sur l'une des versions d'Angara du centre Khrounitchev, afin d'unifier les solutions techniques et de concentrer la production. En outre, d'après les résultats des dernières activités, Progress est aspiré par le centre Khrounitchev. Finalement, Energia n'a plus que ses yeux pour pleurer, en récupérant dans le meilleur des cas le rôle d'opérateur pour la conception d'un vaisseau habité pour le futur lanceur lourd Angara.

De cette manière, la sortie d'Energia sur le concours "lunaire" est, entre autre, une tentative flagrante de recevoir un financement à long terme pour un projet fédéral. Cependant, le format de la commande soulève de nombreuses questions.

La demande eurasiatique

La première de ces questions concerne la coopération avec l'Ukraine et le Kazakhstan. On ignore comment il est prévu de "cultiver" cette coopération, gérer les délais, les frais et la vision globale du projet. La construction aérospatiale russe a déjà connu des expériences de telles coopérations "postsoviétiques" et, à vrai dire, elles sont loin d'être positives.

Il faut reconnaître que l'usine Ioujmach de Dniepropetrovsk travaille étroitement avec le secteur spatial russe. Les ingénieurs de l'ancienne usine supervisée par le bureau de Mikhaïl Ianguel procèdent aux maintenances régulières des missiles intercontinentaux R-36M2/MUTTH qui sont en services dans les Troupes russes des missiles stratégiques (RVSN). Et le lanceur Zenit, construit par les Ukrainiens, est utilisé pour les lancements commerciaux de Baïkonour et de Sea Launch dans l'océan Pacifique.

Cependant, une coopération sur un tout nouveau lanceur, c'est tout autre chose. Dans les conditions actuelles, il faudra évaluer très scrupuleusement les risques d'un tel partenariat, et ce n'est pas prouvé que l'issue finale s'avère positive.

Mais la question la plus fondamentale concerne le lancement à partir duquel le lanceur potentiel doit être utilisé. Parmi les exigences techniques du concours de Roskosmos et dans les souhaits évoqués auparavant, il est indiqué que le lanceur partirait de Vostotchny. Et c'est logique, puisque le nouveau cosmodrome est construit de sorte à pouvoir lancer des fusées lourdes, y compris habitées, pour remplacer le Baïkonour au Kazakhstan.

Mais Energia propose de revenir en arrière, à Baïkonour, et de rattacher les lancements vers l'espace lointain au cosmodrome kazakh. A première vue, cela insufflerait une nouvelle vie au projet très mal en point de Baïterek – l'idée de la création d'un nouveau site de lancement à Baïkonour (précisément sur l'aire 250, l'ancien site de lancement du système Energia-Bouran).

Au départ, Baïterek devait accueillir Angara, mais la réorientation sur Vostotchny a rendu inutiles les investissements dans un nouveau site de lancements commerciaux au Kazakhstan. Et aujourd'hui, Energia semble vouloir jouer cette carte.

Mais même en omettant toute la complexité de la mise en place de la coopération "eurasiatique" pour un nouveau lanceur, il reste la question logique de savoir pour qui a été écrite l'exigence technique? Pourquoi fallait-il construire Vostotchny pour remplacer Baïkonour et exiger de l'utiliser pour les lanceurs lourds, si en fin de compte on propose à nouveau de rester au Kazakhstan?

Par exemple, on ignore si Roskosmos deviendra une entreprise publique ou non, mais lorsque la fumée de la réflexivité réformiste sous le regard menaçant des dirigeants se dissipera, les responsables du programme spatial russe se retrouveront, entre autre, avec le problème suivant: l'équilibrage des prétentions sectorielles aux programmes fédéraux, susceptibles de faire dépenser à l'Etat de nombreux milliards de dollars.

Tout ce qui est bon pour les entreprises ne l'est pas forcément pour la Russie.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction.

http://fr.rian.ru/discussion/20120827/195775960.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un lanceur Atlas V doté de moteurs russes met en orbite deux sondes

Image IPB

Moteur russe RD-180

MOSCOU, 30 août

Un lanceur américain Atlas V 410 dont le premier étage est doté de moteurs russes RD-180, a décollé jeudi de Cap Canaveral, en Floride, à 08h05 UTC, mettant en orbite deux sondes scientifiques RBSP, a annoncé jeudi la NASA.

Les sondes ont été placées sur des orbites hautement elliptiques ayant un apogée de quelque 30.000 km et un périgée de quelque 500 km. Les orbites des deux sondes sont pratiquement identiques, avec une différence d'altitude de 100 km à l'apogée. Les chercheurs pourront mesurer les paramètres des ceintures de radiations qui entourent la Terre, en utilisant les données fournies par deux lots d'équipements identiques se trouvant à des points différents de la magnétosphère.

Chaque sonde est munie de cinq instruments scientifiques destinés à étudier les particules et le plasma (ECT), à mesurer les paramètres des champs électrique et magnétique (EPFISIS), à étudier les champs et les ondes électriques (EFW), à détecter les ions créés par les orages magnétiques (RBSPICE) et à mesurer des protons (RPS). Les deux sondes ont une durée de vie de deux ans.

Appelé à étudier l'influence du Soleil sur la Terre, le projet RBSP (Radiation Belt Storm Probes) est réalisé dans le cadre du programme scientifique "Vivre avec une étoile" (Living With a Star, LWS) de la NASA. Son coût total s'élève à 686 millions de dollars.

Initialement prévu pour le 23 août, le tir a été reporté à trois reprises en raison d'éventuels problèmes techniques de l'infrastructure terrestre et du mauvais temps.

http://fr.rian.ru/science/20120830/195830382.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

Lanceur russe Angara: les tests de l'infrastructure prendront fin en 2012

Les essais de l'infrastructure terrestre créée pour le nouveau lanceur spatial russe Angara prendront fin en 2012, a annoncé jeudi à Moscou Alexandre Golovko, chef du cosmodrome russe de Plessetsk (région d'Arkhangelsk), qui hébergera un pas de tir d'Angara.

"Nous construisons les fusées Angara. Cette année, nous terminons la construction de l'infrastructure technique et entamons des essais complexes. Une maquette du lanceur léger Angara-A1 se trouve déjà au cosmodrome et nous devons achever des essais complexes dès 2012", a indiqué le général Golovko à la chaîne de télévision russe Vesti 24.

Les travaux de construction du pas de tir pour Angara touchent à leur fin. "Nous menons des tests autonomes et montons les équipements nécessaires", a-t-il précisé.

Un porte-parole du ministère russe de la Défense a antérieurement annoncé que des tests de l'infrastructure terrestre conçue pour Angara avaient débuté à Plessetsk en juillet dernier.

Selon le commandant des Troupes de défense aérospatiale Oleg Ostapenko, le premier lanceur Angara décollera depuis Plessetsk au deuxième semestre de 2013.

Le nom d'Angara désigne une famille de lanceurs légers, moyens et lourds, dotés de moteurs à carburant écologique, un mélange de kérosène et d'oxygène. Les lanceurs Angara seront capables de placer des charges utiles de 1,5 t à 25 t sur des orbites basses.

Début avril, Vladimir Poutine, à l'époque premier ministre, a annoncé que des essais en vol du lanceur russe Angara se dérouleraient en 2013.

http://fr.rian.ru/science/20120920/196099466.html

Un lanceur russe Soyouz-2.1a avec le satellite météorologique européen MetOp-B a décollé lundi depuis le cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan

Image IPB

http://fr.rian.ru/science/20120917/196068469.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans air & cosmos, Energya propose pour 2018-2020 un super lanceur lourd pour mettre en orbite des charge utile de 75t puis 150t en 2030 à partir

du nouveau site de lancement. Ils réutiliseraient les technologies energya-bourane des années 70 notamment les moteurs RD171/RD120 en partenariat avec l'Ukraine

et le Kazakhstan. Pour l'instant c'est le projet angara de roscomos qui a retenu l'attention du gouvernement russe compte tenu de sa modularité.

Mais ils ne partiraient pas de rien, refaire le gros lanceur lourd energya réactualisé, ils gagneraient beaucoup de temps, car les études sont déjà faites

et qu'energya a volée. J'avais toujours considéré que c'était dommage d'avoir perdu ce lanceur après l'écroulement de l'URSS.

Surtout que coté USA ils refont un lanceur lourd.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...
  • 3 weeks later...

L’erreur est humaine et la technologie fragile. Ainsi, une équipe d’ouvriers russes a « réussi » à rompre les communications entre leur pays et les satellites, y compris ISS.

Ce câble reliait Roscosmos, l’agence spatiale russe, à tous les satellites du pays. L’incident était bien sévère puisque les communications montantes furent toutes interrompues. Impossible donc d’envoyer de nouveaux ordres aux satellites. Ceux-ci pouvaient tout de même envoyer leurs données vers la Terre.

Cette coupure dura (seulement) 48 heures, heures pendant lesquelles la NASA servit de relais entre la Russie et ses hommes à bord de la Station Spatiale Internationale. Cette fois, il n’y eut aucun dégât, mais cet incident nous rappelle à tous à quel point notre technologie, et plus particulièrement son infrastructure, sont fragiles.

http://www.gizmodo.fr/2012/11/29/travaux-communications-russie-satellites.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Depuis le début de l'année, 22 appareils spatiaux ont été lancés en Russie depuis les cosmodromes de Plessetsk (région d'Arkhanguelsk) et de Baïkonour (Kazakhstan), a annoncé vendredi aux journalistes le porte-parole du ministère russe de la Défense, le colonel Alexeï Zolotoukhine.

http://fr.rian.ru/science/20121130/196781699.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sea Launch revient, discret ce décollage, je l'avais même pas remarqué. pas de boum.

http://www.spaceflightnow.com/sealaunch/eutelsat70b/status.html

Lancement commercial pour samedi

Launch of the Yamal 402 spacecraft occurred at the precise moment of 1313:43 GMT (8:13:43 a.m. EST) atop the Proton M/Breeze M vehicle combination en route to geosynchronous transfer orbit.

http://www.spaceflightnow.com/proton/yamal402/preview.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/nouvel-acchec-pour-un-lanceur-russe-proton_43298/

  Et encore un nouvel echec pour Proton ...

La clientèle qui devait surement être encore en état de flottement attendant de voir si Proton allait ou non correctement redémarrer sa carrière, n'a maintenant plus qu'a débouler en masse chez Arianespace ... Ceci dit, Space X aussi devrait en bénéficier ... Bien qu'il lui reste a faire ses preuves elle aussi

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

raté,  arianespace avait commencé a récupérer des client fidèle de la proton, cet échec va accélérer le mouvement

Espace : Arianespace obtient un contrat d'un client fidèle à Proton

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121126trib000733346/espace-arianespace-obtient-un-contrat-d-un-client-fidele-a-proton.html

Espace : le lanceur Proton sur une mauvaise orbite

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121210trib000736273/espace-le-lanceur-proton-sur-une-mauvaise-orbite.html

Décidément, le lanceur russe Proton, l'un des grands rivaux d'Ariane 5, est dans une très mauvaise passe. Dans la nuit de samedi à dimanche, il a mis sur orbite prématurément -quatre minutes trop tôt environ- le satellite de télécommunication Yamal 402, qui a finalement été livré à l'opérateur Gazprom Space Systems. Mais du coup, Yamal 402, lancé depuis Baikonour par une fusée Proton Breeze-M, se trouve très éloigné de son orbite de transfert initiale. Le lanceur Proton a lâché le satellite à 3.101 km de la Terre au lieu de 7.470 km initialement prévus. "Thales Alenia Space et Gazprom Space Systems vont mettre en œuvre toutes les manœuvres nécessaires et reconfigurent le satellite afin d'optimiser la mise à poste depuis une orbite de transfert laissée par le lanceur plus basse et plus inclinée que celle nominalement requise, vers l'orbite géostationnaire. Ces manœuvres vont être exécutées dans des conditions de sécurité et de consommation minimale du carburant", a expliqué lundi dans un communiqué le constructeur du satellite, Thales Alenia Space (TAS).

Selon des observateurs, le satellite s'il parvient sur sa nouvelle orbite, pourrait perdre environ quatre à cinq ans de vie. Initialement, Yamal 402 devait être opéré pendant 15,5 ans par Gazprom Space Systems, qui a accepté le plan de sauvetage de TAS. Pour autant, les assurances devraient dédommager d'environ une centaine de millions de dollars Gazprom. Enfin, TAS n'est pas sûr de pouvoir le ramener sur sa nouvelle orbite, le satellite étant trop incliné : 26,13 degrés, contre 9 degrés initianement prévus. Le résultat du sauvetage très compliqué sera connu en fin de semaine.

Proton en question

Ce nouvel échec pour Proton, commercialisé par la société américano-russe ILS (International Launch Services), est-il celui de trop? Car les opérateurs de satellites commencent à se détourner du lanceur russe. ILS vient de perdre plusieurs contrats au profit notamment d'Arianespace. Au-delà de la confiance mise dans la fiabilité d'Ariane 5, le contrat signé par EchoStar révèle ainsi les problèmes de Proton-M. Le lanceur russe a ainsi connu son quatrième échec en 20 mois. Car, jusqu'ici, EchoStar confiait beaucoup plus facilement ses satellites à la société ILS, moins chère que la société européenne Arianespace. "Cette fois-ci, la fiabilité l'a emporté sur le prix", confie-t-on à "La Tribune". "C'est vrai que les deux grands opérateurs américains EchoStar et DirecTV, qui étaient abonnés à Proton, sont revenus vers Arianespace. L'an dernier, nous avons signé trois lancements avec DirecTV et cette année EchoStar a signé un partenariat de long terme avec nous", avait expliqué à La Tribune" le PDG d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 weeks later...

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 966
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Aure-Asia
    Membre le plus récent
    Aure-Asia
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...