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Fanch

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Tout ce qui a été posté par Fanch

  1. Il doit encore rester les F3 en stock (je n'ai vu que des missiles F2A sur les vidéos) mais il y a quelques années c'étaient la dispo des PdT Milan 3 qui posaient problème. En France seuls les Milans F3 (les plus récents) étaient considérés comme "bons de guerre", et les postes de tir Milan 3 n'étaient fournis qu'au CEA (SAC et SRR), les compagnies de combat avaient 2 PdT Milan qui ne peuvent pas tirer les Milan F3.
  2. Même racheter du NLAW... ; on avait une solution pertinente avec l'Eryx en section (ok ce n'est pas le top, mais c'est pertinent). Avec le Milan on avait un truc éprouvé, pas cher, qui permet de faire face à la majorité des situations, on pouvait très bien le moderniser. On décide de virer les RX pour les remplacer par des AT4 et les Milan par des MMP. Pour s'étonner quelques années après que les sections 00 ont perdu leur possibilité AC et relancer un programme... De mémoire ce trou dans la trame AC était anticipé depuis 2013-2014. Pour une raison simple : pas de thunes pour se payer suffisamment de PdT MM et de munitions.
  3. Tu parles d'une surprise https://www.opex360.com/2023/05/09/larmee-de-terre-veut-un-nouveau-missile-anti-char-abordable-et-repondant-a-des-besoins-precis/
  4. Il faut toujours un observateur pour les corrections ou observer les effets du tir. Un tir d'emblée est toujours possible mais la précision peut être moindre (plaque de base qui s'enfonce, conditions météo...). M En artillerie "classique" un coup au but est un coup anormal.
  5. 200 coups/min correspond à une cadence soutenu pour une mitrailleuse.
  6. Il faut juste une volonté politique : taxer à fond les logements vides, les résidences secondaires...
  7. @Gibbs le Cajun pourra certainement être plus complet. Il doit y avoir une interdiction règlementaire de rouler chargé (probablement pour éviter un cas d'incident d'avoir un départ de coup). Mais normalement cela ne devrait pas arriver puisque le pelot et la charge propulsive ne sont introduits qu'une fois l'ordre de tir donné
  8. Oui (par contre je ne sais pas comment). En cas d'incident de tir non départ du coup par exemple.
  9. Je croyais que ce genre de pratiques décadentes étaient impossibles en Russie. Tu as une source ?
  10. Sauf à injecter un binôme supplémentaire dans la section/peloton (et se posera la question du véhicule) je trouve contraignant de filer des drones à une section (ça fera toujours des fusils en moins durant l'action) et même et ajoutant 1 équipe drone, tu apportes des contraintes supplémentaires (émission EM, rythme de la manoeuvre,...) Il est plus simple de rajouter un véhicule au niveau compagnie avec 1 équipe et tout ce qui va avec, batteries, chargeurs, nombre et type de drone, voir pièce de rechange... avec le PC Cie, cela permet de renseigner le CDU qui informe les sections rapidement. De plus en éloignant l'équipe drone de la section, celle-ci a une plus faible probabilité de se retrouver au contact, ce qui est un plus. Je partirais sur des drones au niveau compagnie avec une possibilité pour les sections d'avoir un retour image et ponctuellement de prendre la main sur les drones.
  11. De toute façon c'est bien connu : l'ennemi, ce salaud, commet sciemment des atrocités ; alors que nous, nous commettons simplement de malencontreuses erreurs de ciblage (la faute à pas de chance ou le fait de taper des coordonnées avec des moufles). Sinon le fait qu'un missile de croisière finisse dans un immeuble d'habitation et pas dans le hangar à 100m ça peut être : brouillage, erreur de coordonnées de la cible (ou carto pas à jour), CEP du missile, DCA, mauvais renseignement ou mauvaise analyse... Par contre on n'aura jamais l'info de l'existence du hangar.
  12. @gustave, ce que l'on constate, c'est l'importance du renseignement pour l'unité au contact (et de bénéficier de celui-ci quasi instantanément) ; pas la nécessité d'avoir ce matériel à un niveau tactique donné. L'enjeu est d'acquérir le renseignement et de le transmettre ; pas qui opère le capteur. Tu peux imaginer des scénarios (infiltration de nuit, embuscade, combat urbain...) où le renseignement sera nécessaire mais où avoir un soldat la tête dans un écran, émettant dans le spectre EM n'est pas une bonne idée alors que si l'opérateur est éloigné tu es juste en réception. Bien sûr cela nécessite une bonne coordination et une compréhension de l'opérateur des besoins en RENS de l'unité qu'il appui. Je ne dis pas que le drone est inutile au niveau section, je fais juste la distinction entre le matériel et ce qu'il apporte. Bien sûr cela dépend aussi du matos à disposition : un drone type black hornet doit être mis en oeuvre par l'unité au contact, un drone type Mavic3 c'est nettement moins évident.
  13. Depuis quelques années tout le monde veut des drones (INF, GEN, ART, CAV,...) et à tous les niveaux tactiques ; les solutions technologiques sont multiples (du black hornet au reaper) et pour beaucoup matures. C'est certain que des drones niveau section sont/peuvent être utile. Mais au niveau compagnie aussi avoir des drones pour informer les CDUs, puis au niveau bataillon/régimentaire ça peut intéresser le S2 ou le S3... A force on s'en sort pas ; il y a des tas de compétences/matériels qui peuvent être utile à une section INF : un groupe génie, un observateur ART, un MBT, du SATCP... qui peuvent au besoin être ajouté via prélèvement/renforcement. Perso je trouve plus cohérent de mettre des drones au niveau compagnie. Charge au CDU d'informer ses SUBs (ou de renforcer l'une ou l'autre de ses sections). On peut même imaginer que le CDS ait un retour du drone sur smartphone ou tablette voire puisse ponctuellement prendre le contrôle du drone. Un "simple" Mavic3 est donné pour 15 km de portée on peut largement éviter de mettre l'opérateur au sein de la section INF (l'infanterie restant "l'arme des 300 derniers mètres").
  14. Je ne dirai pas ça. A force en veut filer trop de chose aux sections d'infanterie. Améliorer la communication/coordination serait déjà bien.
  15. N'importe où, bosquet, habitation (en ruine ou non) talus,... l'Ukraine c'est plat, oui, mais ce n'est pas non plus vide. Non, au départ de l'action, le groupe UKR semble avoir l'effet de surprise (personne à les attendre) il n'arrive pas à profiter de celui-ci perd du temps, subi des pertes... alors que des drones sont présents. Même lorsque le soldat russe se replie, le soldat ukrainien ne le poursuit pas. Ce qu'il manque ce n'est pas un drone avec des grenades c'est : -une meilleure communication entre l'opérateur drone et le groupe au contact -plus d'agressivité pour les fantassins Le premier point (renseigner efficacement les troupes au contact) influant largement le second.
  16. @Connorfra Non, c'est juste que les conditions d'utilisation de l'artillerie qui vont devoir évoluer. Et dans la vidéo, franchement, rester comme ça au milieu d'un découvert c'est prendre un risque énorme.
  17. Je prenais un exemple "évident" illustrant ce qui peut constituer une contrainte pour l'exploitation d'une perçée.
  18. Fanch

    Calibre

    Généralement pour un char, le canon est lisse alors qu'il est rayé pour l'artillerie. Dans l'artillerie, il est nécessaire de pouvoir faire varier la charge (pour modifier la trajectoire de l'obus en fonction de la distance de la cible), pas dans la cavalerie où le tir est tendu (la cavalerie étant une arme de mêlée). La vitesse du projectile est importante pour un char (pour augmenter l'énergie du pénétrateur) alors que dans l'artillerie c'est moins important (certes ça va jouer sur la portée mais il y a d'autres moyens d'améliorer la portée des projectiles : obus base bleed, extended range...) L'utilisation est différente, les solutions techniques sont différentes.
  19. Les opérations défensives sont en général plus complexes que les opérations offensives (coordination, dispositifs fixes au moins en partie vs un adversaire ayant l'initiative, infériorité numérique...). L'attaquant a un objectif "terrain" il va devoir trouver un endroit où il pourra percer ta défense en ne subissant pas trop de perte pour pouvoir exploiter derrière (couper tes lignes, prendre un carrefour logistique, opérer un encerclement...) ; percer pour se retrouver face à un marais ne rime à rien. L'exploitation d'une percée est complexe : avancer vite, loin mais en évitant de se retrouver isolé,... Çà peut même être une tactique intéressante de laisser l'attaquant s'étirer pour mieux le détruire. Il y a eu des cas de défenses enfoncées pendant WW1 mais où l'exploitation était derrière impossible par manque de force. Les matériels lourds occidentaux sont dans l'ensemble bons. Je crains plus l'utilisation qui va en être faite.
  20. Oui une défense pourra toujours être perçée, en y mettant les moyens. Par contre de bonnes défenses augmentent signaficativement le coût humain et matériel pour l'attaquant.
  21. De mémoire, la paroi entre le coffre et l'habitacle est blindée mais pas le coffre. Mais ce modèle (fortress 200) semble récent. Il est possible qu'ils ont évolué par rapport à ceux utilisés en Afgha, Mali, Irak.
  22. Non, seul l'habitacle est blindé. Cette vitre donne sur le coffre.
  23. Non : fonds marins, courants, type de plage, volume de force et matériel à débarquer, topographie au delà de la plage,...
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