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Nicks

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Tout ce qui a été posté par Nicks

  1. En attendant, la Russie n'est pas la seule à renifler de près les élections françaises. Déjà en 2012, la CIA était sur la brèche. Ce ne devrait étonner personne d'ailleurs, sauf que là il s'agit de nos "alliés" : http://www.liberation.fr/planete/2017/02/16/comment-la-cia-a-espionne-la-presidentielle-francaise-de-2012_1548921?xtor=rss-450&utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter Il semblerait d'ailleurs que Wikileaks ait pas mal d'infos à venir à propos de certains candidats.
  2. La demoiselle est bien jolie, mais tout de même, l'équipe de Hand française est sans doute la meilleure en sport collectif de tous les temps au vu de son palmarès. En passant, il faut rendre un hommage appuyé aux formateurs d'excellence qu'auront été Constantini et Onesta, à leur compétence professionnelle, mais aussi à leur faconde qui sert l'esprit français de la meilleure façon qui soit. Quand on les écoute parler un français parfait, qu'on constate leur humilité, on a de plus en plus de mal à ne serait-ce que supporter le monde du foot.
  3. JYLD est un bon VRP et un homme de dossier mais il n'a pas de vision de la défense nationale dans le sens souverainiste du terme. Je ne le regretterai pas et très probablement que les soldats de base non plus. Je l'ai déjà dit ailleurs, mais Mélenchon est le candidat qui a de loin la meilleure appréhension des questions de défense et je ne doute pas qu'il saurait trouver un très bon ministre qui défendent nos intérêts. Pour rappel, sa conférence sur la défense nationale en 2012 :
  4. Les Etats-Unis se dirigent-ils vers une nouvelle guerre de sécession, à l'envers cette fois-ci ? Je me suis dit à l'élection de Trump que c'était une catastrophe pour les américains avant tout , mais peut-être une opportunité pour le reste du monde (alors que Clinton, ça aurait été plus équilibré, à savoir un mauvais coup pour tout le monde). Je crois que Trump va réellement affaiblir son pays. J'espère bien entendu pour les citoyens américains que le prix n'en sera pas trop dur à payer humainement. Mais ils sont responsables de la vie politique de leur pays...
  5. @Boule75 La dette extérieure est sans doute le problème le plus délicat. Il faut déjà la démêler et voir ce qui relève de l'Europe. Je sens que ça va aider dans la négociation sur la réécriture des traités ;o) Bien entendu on menace de s'asseoir dessus, puisque c'est ce qui va arriver tôt ou tard. Je rappelle que depuis 2008, on monétise de façon détournée les pertes du secteur financier. Si on l'avait fait pour le secteur public, on pourrait donner un revenu de base de 2000 euros à tout le monde au bas mot (boutade, j'ai pas fait le calcul, c'est sûrement plus :oB), sans compter que l'investissement que cela aurait permis aurait bien davantage dopé l'activité que les crédits d'impôts et autres cadeaux fiscaux qui sont tous allés dans les poches des actionnaires. Pour ce qui est de la part étrangère, on finasse et on joue en effet sur la dévaluation pour s'en sortir. On compense en investissant sur les filières technologiques à haute valeur ajoutée, notamment dans les nouveaux process de production environnemnentaux-compatible sur lesquelles on peut être pionniers et s'assurer un export qui permettra un équilibre. Bien entendu, on relocalise tout ce qu'on peut et on favorise les circuits courts. Pour l'énergie, on diversifie un maximum et on investit sur le renouvelable et la recherche. On recherche au maximum les coopérations avec les non alignés. La fuite des capitaux, elle peut être limitée par le contrôle d'iceux. Nous avons en France une excellente école informatique et de mathématique, qui pour le moment se fait allègrement dévoyer dans la finance. Il y a moyen de changer cela en créant une vraie force de lutte haute technologie (et bien payée) contre la délinquance financière à Bercy. Et là, j'en connais qui vont surveiller en tremblant leurs avoirs dans les paradis fiscaux. Enfin bref, c'est pas vraiment le sujet, mon approche est très grossière, mais It's the economy stupid, c'est un peu usé de nos jours. La crise de 2007, enfin celle d'aujourd'hui quoi, a ruiné tout le logiciel néolibéral. Ca ne continue que sur l'élan et par le fait que le pouvoir est hyper-concentré, aux mains de ceux qui font semblant de voir que la théorie, ça ne marche plus du tout globalement (pour eux ça va merci)
  6. La position française sur la Syrie n'a en effet pas été un suivisme mais un "devantisme", où quand on se fait plus néocons que les néocons. L'alignement sur le mark et son héritier, l'euro, est extrêmement préjudiciable à à notre pays et c'est un des paramètres les plus limitant pour notre souveraineté. Il faut s'en défaire au plus vite.
  7. L'UE telle qu'elle est aujourd'hui est destiné à mourir, par les propres rigidités dogmatiques qui en sont les fondements même, solidement enracinés dans les traités. Il n'y a qu'une refondation qui pourra faire évoluer le sentiment européen. En revanche, continuer comme aujourd'hui, c'est à dire continuer à imposer des dogmes économiques qui ne fonctionnent pas, et de facto opposent les pays et les populations entre eux, c'est s'assurer que cela va mal finir. Je pense pour ma part qu'il n'y a que la France pour pouvoir changer les choses pour la simple raison que l'autre grand pays, l'Allemagne a aujourd'hui les clés de la maison et que par atavisme bien plus que par volonté de domination consciente et raisonnée, elle mène l'Union selon ses règles et à sa perte. Mais c'est à nos politiques depuis près de 20 ans qu'il faut en faire porter la responsabilité car ce sont nos politiques, imbibés d'idéologie néolibérale et n'ayant plus que pour idéal l'Union, sans contenu mais peu importe, qui ont établi qu'il fallait que notre pays se dissolve pour rendre possible leur projet. Or c'est bien cet effacement qui a laissé l'Allemagne diriger à sa guise, avec ses principes qui servent ses intérêts et il n'y a pas grand chose à dire à cela. La nécessité c'est de donc de rééquilibrer la relation franco-allemande et pour ce faire donner un grand coup de pied dans les traités avec une menace de sortie bien préparée comme arme de négociation. Contrairement à ce que beaucoup disent, la France a encore les moyens d'une indépendance, relative, mais comme tous les pays même les plus grands. Nous avons un territoire métropolitain de taille correcte et un domaine maritime et ultramarin immense et totalement délaissé, même selon une vision nécessaire d'un développement compatible avec la préservation de l'environnement. Nos alliances peuvent être affinées, de nouvelles coopérations lancées, il n'y a pas de fatalité à l'ultra-concurrence. Enfin, nous sommes le seul pays européen avec le Royaume-Uni à posséder une dissuasion nucléaire qui nous préserve de toute velléité militaire agressive, y compris d'une super puissance. Donc on négocie en véritable position de force et si vraiment il y a blocage alors mieux vaut sortir que de rester entravé dans une situation qui menace de fracturer notre pays (panne de démocratie, crise économique, crise sociale et sociétale, crise environnementale etc). Le statut-quo ne peut plus être envisagé. Enfin, sur le sentiment d'appartenance, il faut bien déceler la principale différence qu'il peut y avoir entre un ensemble qui propose la concurrence de tous contre chacun comme principe fondamental et un ensemble qui s'est construit sur la protection de l'Etat en échange de l'agrégation. Si la France a toujours été aussi cohésive malgré sa diversité, c'est bien grâce à sa tradition jacobine qui a permis une solidité à la fois basée sur la solidarité et la cristallisation sur le centre, à la fois facteur d'émancipation sociale, tout autant que source de la défiance partagée et homogène de la périphérie, unie par là même en un tout cohérent. L'Europe ne propose rien de cela, donc ne crée pas le sentiment d'appartenance. Il n'y a que la guerre contre une puissance continentale extérieure à l'Union qui pourrait éventuellement agir en ce sens et encore...Bien entendu, comme il n'y a pas de menaces réelles en ce moment, il faudrait la créer (ah tiens, la Russie très très méchante). Navrant bien entendu...
  8. Je ne pense pas être hors sujet en relayant ici le discours de JLM hier au Mans, principalement axé sur le système de santé (disponible facilement sur le net). On voit en ce moment, en raison de l'épidémie de grippe, les dégâts causés par les politiques néolibérales de restriction du périmètre public dans les hôpitaux notamment. Le programme l'Avenir en commun propose de revenir à un système de santé public qui remplit ses missions et qui est financé. On parle souvent des dépenses publiques comme bien trop élevées et freinant le développement économique, on devrait plutôt parler du boulet pour l'économie que serait une population mal soignée parce qu'elle n'en a plus les moyens, ce vers quoi on se dirige si l'on s'en remet aux assurances privées.
  9. Je me définis comme un républicain, donc forcément souverainiste, car le citoyen en démocratie doit pouvoir décider, avec une majorité de se semblables, de l'orientation politique et de l'application des mesures qui y sont liées. Mais je suis également jacobin de gauche et je soutiens ouvertement la France insoumise, donc les sphères de l'extrême-droite, je ne peux pas en être plus éloigné. Alexis a commencé le travail sémantique, mais quand je parle de ré-information, non systématique, c'est bien entendu en référence à une propagande évidente d'une bonne partie de la presse, qui n'a pas grand chose à envier aux organes officiels de communication de Moscou, même si les méthodes et les ressorts sont différents. Il faudra bien un jour que les occidentalistes fassent leur auto-critique, ça leur permettra d'éviter des désagréments comme Trump président. Pour Alexis : il est assez croustillant de lire Minc, atlantiste patenté, enfin, suiviste et plagiaire de formation, saluer l'indépendance militaire de la France, qui doit en effet beaucoup à la dissuasion nucléaire. A quand son mea culpa sur le néolibéralisme ?
  10. Nicks

    [Rafale]

    Je confirme que sparadratesque faisait allusion à Tintin et aux petites mésaventure du capitaine Haddock. N'étant absolument pas spécialiste, ni de près ni de loin, j'ai pourtant l'intuition que le maître du ciel dans un conflit symétrique sera celui dont les appareils seront bien à même d'avoir la supériorité en dog. Après, la symétrie parfaite existe rarement, donc il vaut mieux bosser le BVR à fond bien entendu. Mais je me fais du souci pour le F-35...
  11. La France a vraiment une diplomatie extrêmement déficiente depuis dix ans. La bouderie évoquée dans l'article en est un énième témoignage. C'est bien là que doit s'interpréter la conséquence à mon sens du choc Trump président, c'est que s'aligner sans conditions sur les Etats-Unis ne sert pas nos intérêts. Une position plus indépendante, ce qui ne signifie pas adverse, permet de faire face beaucoup plus facilement aux changements d'orientation d'un partenaire aussi puissant et embarrassant que les Etats-Unis. Pour ceux qui questionnaient le terme souverainiste, la réponse est là.
  12. Nicks

    [Rafale]

    Il y a quelques instants fugitifs dans les videos diffusées par l'armée de l'air aussi. Bon, c'était pas l'objet de l'exercice, mais une confirmation du caractère sparadratesque du Rafale en dogfight, c'est toujours plaisant, surtout quand c'est contre le gros caïd du quartier et même si ça ne reflète rien d'un vrai combat non limité. Mais justement, un peu de détails auraient été éclairants sur la taille de la surprise et ce qui a été fait pour y répondre.
  13. Chacun ses problèmes. Moi je dois "réinformer" sur d'autres sujets, comme la Syrie par exemple. La propagande existe au même niveau des deux côtés. Vous êtes pro-américain, c'est votre droit, moi je suis souverainiste et je milite donc pour une diplomatie indépendante, autant que possible, ce qui n'est pas le cas en ce moment. J'espère justement que la situation politique américaine fera réfléchir les "naïfs" sur la nécessité d'avoir sa propre doctrine en politique étrangère.
  14. Nicks

    [Rafale]

    Je sais, mais il y a eu un petit échauffement en un contre un je crois, quand même.
  15. Pour les USA, c'était vrai avant Trump, c'est bien là la faille de l'analyse. On évitera de parler de l'influence des USA dans les pays d'Amérique latine peut-être ? Ensuite la politique intérieure chez les autres ne me concerne pas en tant que Français. Je ne vote pas là-bas, je ne me révolte pas là-bas. Ce qui est important, c'est la défense de nos intérêts, selon certains principes, les plus humanistes possible bien entendu. Les citoyens américains ont souhaité, moyennant un système électoral assez absurde certes mais qui existe depuis longtemps, que Trump soit président, il va falloir faire avec. Le mieux serait d'être le plus indépendant possible des américains, comme des autres blocs. C'est l'objet d'une politique extérieure équilibrée et c'est un autre sujet.
  16. Nicks

    [Rafale]

    Les pilotes français ont dit à propos des rencontres contre le F22 lors du dernier exercice, que ça n'avait pas été une tâche facile mais qu'ils avait fait du bon boulot. Y aurait pas une petite video qui trainerait, juste pour taquiner nos chers amis bien entendu
  17. Nicks

    [Rafale]

    Je suis bien conscient qu'il y a des informations sensibles qu'il ne faut pas ébruiter, mais il me semblait que d'habitude, cela donnait lieu à plus de commentaires et pas seulement pour savoir si le Rafale s'en était bien sorti dans les joutes médiévales à un contre un.
  18. Nicks

    [Rafale]

    Je suis encore étonné par le manque de commentaires et d'informations sur cet exercice. Y a t'il eu des consignes pour ne pas trop en divulguer et si oui, pour quelles raisons ?
  19. Je veux bien le croire, mais la véritable interrogation de bon sens, c'est de se demander pourquoi ça marche mieux que la presse sous influence. Et là on revient à la politique intérieure..
  20. Encore une fois, est-ce vraiment si étrange et original ? Que Trump soit un boulet, j'en suis convaincu et c'est pourquoi je crois qu'il va peut-être permettre involontairement l'affaiblissement souhaitable de l'empire américain. Mais pour autant, l'émergence d'un véritable multi-latéralisme ne peut advenir qu'en favorisant des coopérations de non-alignés.En attendant, les puissances continentales se livrent à leur habituel jeu d'influence, hormis l'Union européenne bien entendu, fidèle à son état larvaire et désespérément atlantiste. Alors venir jouer les vierges effarouchés en dénonçant l'interventionnisme russe, qui existe bel et bien, seul les naïfs encore une fois pourraient en douter, comme ils pourraient encore s'interroger sur les coups de pouces donnés aux révolutions colorées par exemple; venir jouer les vierges effarouchées donc, c'est quand même pour le moins surprenant dans une démarche de bonne foi. A la limite, ce qui me fait peur dans tout ça, c'est de constater la faiblesse insigne du contre-espionnage américain. Etonnant non ?
  21. Le désastre c'est avant tout les démocrates qui se le sont construit en ne sélectionnant pas le bon candidat. Est-ce que les russes ont bourré les urnes ?
  22. C'est si surprenant que cela qu'une puissance de bonne taille comme la Russie cherche à influencer un vote en faveur d'un candidat qu'elle sait plus favorable à sa ligne idéologique ? Les Etats-Unis ne le font jamais à votre avis ? Il y a des gens très naïfs ici...
  23. Nicks

    [Rafale]

    Le premier jour, lors des combats à vue, il semblerait que les pilotes des Typhoons aient bien utilisés leur viseur de casque et que cela ait "surpris" les français. On a pas vraiment pu en savoir plus sinon que les rafales avaient ajusté leur tactique à partir du deuxième jour. Très peu d'informations ont été données après cet exercice.
  24. Impossible ? Pas à cause d'un raz de marée sûrement oui, par défaut d'entretien du parc, c'est plus probable, vu ce que raconte l'autorité de sureté nucléaire et certains agents et cadres. Lisez les programmes et vous vous ferez une idée de ce qui est prévu ou non par les politiques. C'est un peu facile de dire que le nucléaire est très sûr et geindre ensuite quand les catastrophes arrivent. Comme beaucoup, j'ai longtemps cru que cette source d'énergie était un choix incontournable bien que présentant des risques. Aujourd'hui, je crois que les risques sont trop importants et l'alternative trop souvent négligée. Il faut donc prendre le problème de façon volontaire, y compris par la voie de l'économie d'énergie, ce qui est naturellement prévu dans le programme l'Avenir en commun. Fin du HS en ce qui me concerne. Désolé, j'ai posté avant de voir.
  25. Le jour où vous aurez un Fukushima chez vous, et vu comment EDF se transforme en pourvoyeur de dividendes, la probabilité augmente de façon exponentielle, vous aurez peut-être un autre discours. Il y a une multitude de possibilités pour sortir progressivement du nucléaire par les énergies renouvelables (solaire, éolien off-shore, géothermie etc) et la recherche sur d'autres sources d'énergie doit être favorisée (ce qui est prévu dans le programme), dans le nucléaire même, si le risque en est drastiquement amoindri (la filière thorium peut continuer à être investie). Encore une fois, il n'est pas nécessaire de maintenir le maillage actuel de centrales civiles pour maintenir une filière recherche dans le domaine militaire. Par ailleurs, vouloir se défaire d'une énergie aux inconvénients trop dangereux, ce n'est pas un recul, c'est au contraire aller vers l'avenir et favoriser les filières de recherches et d'ingénieries adaptées. En une ou deux générations, on peut faire des sauts scientifiques et c'est bien dans ce délai que s'inscrit la sortie du nucléaire. Pour en revenir à la LPM, il n'y a pas à tortiller, soit on suit une ligne économique orthodoxe et géopolitiquement atlantiste et la défense n'existera bientôt plus que comme domaine externalisé, sans aucun contrôle citoyen, soit on décide à nouveau de notre doctrine, avec nos moyens, qui nous permettent de défendre nos intérêts, ce qui n'exclut pas, bien au contraire, la coopération, mais en toute indépendance. A ce titre, le budget devra être suffisant, non en terme de pourcentage, aussi débile que les 3% des critères de Maastricht, mais en fonction des missions et des besoins afférents. Ca ne signifie pas des dépenses inconsidérées. Juste pour exemple, les interventions extérieures qui résultent d'une politique étrangère absurde nous coûtent très cher et cet argent pourrait être utilisé pour maintenir un appareil de défense mieux calibré, pour faire tourner certaines chaîne de productions sans s'en remettre à des exportations chez des clients plus que douteux etc...C'est bien pourquoi défense et géopolitique sont inextricablement liées et qu'il faut une vision cohérente de ces enjeux.
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