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Desty-N

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Messages posté(e)s par Desty-N

  1. Il y a 6 heures, Arland a dit :

    Ridicule le gouvernement Belge sur cette histoire, ils ont balancé leur matos pour rien à un marchand d'armes, c'est pas un enfant de cœur, il est pas là pour leur faire des cadeaux, il fait tourner son affaire et là il voit un jackpot potentiel vu que les demandes en armes explosent. Que le gouvernement belge assume les décisions passées et qu'il paye, au dernière nouvelles c'est coûteux pour tout le monde le soutient à l'Ukraine.

    En même temps, il faut les comprendre …

    Révélation

    Ils avaient besoin de fonds pour acheter le F-35 !:chirolp_iei:

    C’est vendredi, mais je suis déjà loin.

     

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  2. il y a 4 minutes, g4lly a dit :

    Si nos deux articles citent bien la Chine, l'Inde et la Turquie comme les principaux acheteurs de brut russe, je n'ai pas trouvé le prix d'achat sur la page d'energyintel . Les chinois n'ont pas la réputation d'être tendres en affaires, surtout avec un vendeur qui a vu son portefeuille de clients diminuer...:unsure:

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  3. Dernières nouvelles du front, du coté des hydrocarbures: 

    Citation

    Guerre Ukraine-Russie : les chars arrivent, les revenus pétroliers chutent
    L'Ukraine va recevoir un nouveau soutien militaire de la part des Etats-Unis et de l'Union européenne avec l'envoi de chars d'assaut. Parallèlement, la Russie est confrontée à une chute des ventes des hydrocarbures, notamment du pétrole depuis l'embargo mis en place en décembre qui ampute une partie croissante de se revenus. (...) 
    https://www.latribune.fr/economie/international/guerre-ukraine-russie-les-chars-arrivent-les-revenus-petroliers-chutent-949514.html 

    Révélation

    Après presqu'un an de guerre en Ukraine, assiste-t-on à un tournant? La livraison de chars d'assaut à l'Ukraine autorisée par Washington et Berlin témoigne d'une volonté des Etats-Unis et de l'Union européenne d'intensifier leur engagement matériel pour faire plier Vladimir Poutine. Dans le même temps, une autre guerre, plus feutrée mais tout aussi importante, se déroule depuis décembre qui touche à son nerf : l'argent. Imposés par les pays du G7 et leurs alliés depuis le 5 décembre, l'embargo européen et le plafonnement du prix du baril de pétrole russe exporté commencent à produire leurs effets.

    Selon les économistes du KSE Institute, un think tank basé à Kiev, la Russie a engrangé en décembre 12,6 milliards de dollars de revenus pétroliers, soit 2,1 milliards de dollars de moins que la moyenne des revenus mensuels de 2021. « Nous anticipons un effondrement des revenus du pétrole et du gaz en 2023, ce qui va rendre la Russie vulnérable », estiment-ils, soulignant que d'ores et déjà « le différentiel entre le Brent et l'Ural est passé de 20-30 dollars par baril à 35 dollars en décembre ». En raison de cette décote, consentie à ses principaux clients que sont devenus la Chine, l'Inde et la Turquie, la Russie a perdu l'équivalent de 50 milliards de dollars en 2022. Un effet amplifié par la dépréciation du rouble depuis juin face au dollar.

    Vente de yuan pour soutenir le rouble
    Pour compenser ces pertes et soutenir sa monnaie, la Banque centrale de Russie a dû vendre à la mi-janvier l'équivalent de 47 millions de dollars en yuan pour acheter du rouble, rouvrant pour l'occasion l'achat et la vente de devises étrangères. Ce jeudi, la devise russe dollar s'échangeait à 69,4 roubles contre un dollar, remontant après avoir atteint un plus bas de 8 mois fin décembre à 72 roubles. Sur un an, elle s'est dépréciée de plus de 11% par rapport au billet vert.
    Comme l'évolution de la croissance économique russe est quasi corrélée à celle des revenus de la vente de ses hydrocarbures, les sanctions commencent à avoir un impact de plus en plus lourd sur l'économie russe. Selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI), l'augmentation de son PIB devrait ralentir à 2,3% en 2023, après 3,4% en 2022. Le déficit commercial des pays de l'Union européenne, son premier client avant la guerre, confirme cette chute de revenus. Il est passé de 19,6 milliards d'euros en mars 2022 à 9,7 milliards de dollars en septembre, selon les dernières données d'Eurostat.

    Chute du déficit commercial européen avec la Russie
    L'office européen des statistiques a ainsi calculé que sur six produits clés importés par l'UE, seul un, le nickel, un métal non ferreux, a vu sa part augmenter. Sinon celle du charbon - sous embargo depuis début août - a chuté de 45% en 2021 à 13% au troisième trimestre 2022, celle du gaz naturel est passée de 36% à 18%, celle des fertilisants de 29% à 17% et celle de l'acier et du fer de 16% à 5%.
    « Nous voulons que la guerre cesse au plus tôt. Les sanctions sont un moyen d'y arriver même si cela a des effets négatifs pour les pays qui les imposent », rappelait Natalia Shapoval, directrice de l'Institut KSE, en introduction d'un séminaire tenu cette semaine. C'est la raison pour laquelle « le prix plafond du baril de brut russe est important », soulignait-elle.
    Il est actuellement fixé à 60 dollars. Concrètement, cela implique qu'aucune société de transport et d'assurance ne peut acheminer et garantir les exportations de brut russe si le prix du baril est supérieur à ce niveau sous peine de sanction. Ce jeudi, l'Ural, le pétrole de référence, évoluait autour de 58,3 dollars, en baisse de 4%, alors que la référence internationale, le Brent, valait 87 dollars.
    Mais pour les économistes du KSE Institute, le plafond devrait être ramené à 50 dollars pour éviter une flambée des prix du brut puis progressivement à 35 dollars, un niveau qui deviendrait critique pour l'économie russe. C'était celui que la Pologne exigeait en décembre, avant d'accepter le seuil à 60 dollars à condition que le plafond soit discuté en fonction de l'évolution de la situation. La réunion sur ce point entre les pays de l'Union européenne et les Etats-Unis a été repoussée au début du mois de mars.
    Car, entre-temps, un nouveau train de sanctions est prévu à partir du 5 février portant sur les exportations de produits raffinés (essence, diesel, gazole, kérosène...), dont les Etats-Unis et les pays de l'UE discutent toujours les différents plafonds. Mais la problématique s'avère différente. La Chine, l'Inde et la Turquie sont intéressés par les prix bradés du brut russe pour pouvoir le raffiner car ces pays disposent d'importantes capacités pour le faire. Ils ne devraient donc pas cette fois-ci se substituer aux clients européens pour les produits raffinés. Pour la Russie, à moins de consentir une décote très importante pour certains clients en Asie, l'alternative sera de réduire l'activité de ses capacités de raffinage, conduisant dans ce cas à une nouvelle perte importante de revenus.
    La poursuite de la guerre est en train de devenir pour les deux belligérants une course contre la montre. Signe de cette intensification, le président ukrainien, à peine après avoir reçu l'assurance de la livraison de chars des Etats-Unis et de l'Allemagne, a réclamé mercredi à ses alliés occidentaux des missiles de longue portée et des avions de combat.

    Pour le moment, j'avoue que je ne suis qu'à moitié convaincu par l'impact des sanctions. L'institut (ukrainien!) dont les résultats sont cités dans l'article, reconnait lui-même que la Russie connaîtra une croissance du PIB de 2.1% en 2023.

    Selon moi le point le plus intéressant se trouve au niveau des produits raffinés: 

    Citation

    Car, entre-temps, un nouveau train de sanctions est prévu à partir du 5 février portant sur les exportations de produits raffinés (essence, diesel, gazole, kérosène...), dont les Etats-Unis et les pays de l'UE discutent toujours les différents plafonds. Mais la problématique s'avère différente. La Chine, l'Inde et la Turquie sont intéressés par les prix bradés du brut russe pour pouvoir le raffiner car ces pays disposent d'importantes capacités pour le faire. Ils ne devraient donc pas cette fois-ci se substituer aux clients européens pour les produits raffinés. Pour la Russie, à moins de consentir une décote très importante pour certains clients en Asie, l'alternative sera de réduire l'activité de ses capacités de raffinage, conduisant dans ce cas à une nouvelle perte importante de revenus.

    Je veux bien croire que les sanctions agissent comme un poison lent, mais il va falloir vérifier si la Russie va effectivement commencer à réduire ses capacités de raffinage d'ici Pâques.

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  4. il y a 9 minutes, Métal_Hurlant a dit :

    "...A L'INSTANT : Israël rejette une demande américaine de remettre des missiles anti-aériens Hawk à l'Ukraine..."

     

    Il faudrait une bonne motivation pour que Tel Aviv change d'avis. Il n'y avait pas un intervenant qui suggérait que Moscou devrait aider Téhéran à acquérir la bombe A, pour détourner l'attention des USA? Je suis sûr que si V. Poutine s'entichait de ce genre d'idée "géniale", ça  changerait la perspective de Netanyahou...:dry: 

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  5. Il y a 3 heures, Coriace a dit :

    Et que fera t'on de ces obus si la guerre est terminée dans deux ans ?

    Je parierais qu’avec le Retex actuel de la guerre en Ukraine, une nation comme Taiwan, serait ravie de profiter de l’opportunité pour se constituer  un stock lui permettant de tenir 6 à 10 mois sans aide extérieure.:happy:

    (Et en plus Taiwan a les moyens de se payer ce qui l’intéresse :wink:)

  6. @Poivre62 ça ressemble beaucoup à ce que que décrivait @CortoMaltese un peu plus haut sur la page : 

    Il y a 1 heure, CortoMaltese a dit :

    Il aurait suffit de dire à Ramstein "Nous sommes fermement du côté de l'Ukraine et ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'elle gagne cette guerre. Nous donnerons une licence d'exportation à tout pays qui veut donner du matériel allemand à l'Ukraine, Leopard compris. Et nous allons nous même commencer à entraîner les ukrainiens sur lesdits chars" et ça suffisait à éteindre 90% de la polémique

    Mais comme il le souligne, la communication du gouvernement de Scholz est tellement mauvaise qu'il est en train de détruire la réputation de partenaire fiable de son pays, en tout cas dans le domaine de l'armement. On dit que les industriels teutons dictent sa politique à la chancellerie, dans le cas présent, je vois mal comment ça pourrait être le cas. Ou alors certains PDG d'Outre-Rhin se sont totalement déconnectés de la réalité.

    Révélation

    En même temps, l'ancien patron de VW voulait bien transformer son vénérable groupe  en clone de Tesla :tongue:

    il y a 12 minutes, Poivre62 a dit :

    A voir si les Polonais vont être suivis par d'autres pays qui avaient évoqué la possibilité d'en donner

    Je pense que la Finlande ne devrait pas tarder à rejoindre le mouvement.

    Citation

    (...) Cela étant, le 7 janvier, le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a indiqué que la Pologne ne se séparerait pas de ses chars pour le moment… Du moins, tant qu’une « coalition plus large de pays » susceptibles de transférer leurs Leopard 2 ne sera pas réunie. « Avec le président [Duda], nous menons des pourparlers » à cette fin, a-t-il dit.
    La Finlande pourrait faire partie de cette « coalition »… En attendant, la question d’un éventuel don de Leopard 2A4 de l’armée finlandaise à l’Ukraine est désormais posée. 
    Deux députés membres de la majorité gouvernementale, Atte Harjanne [écologiste] et Anders Adlercreutz [Parti populaire suédois] ont ainsi lancé un appel en faveur d’une initiative européenne pour l’envoi de chars à Kiev. Et le président de la commission de la défense du Parlement finlandais, Antti Häkkänen, a expliqué que, « s’il existe un consensus large en Europe sur la livraison de chars à l’Ukraine, la Finlande devrait aussi en faire de même ».
    Reste à voir si l’état-major finlandais sera d’accord… sachant qu’il ne dispose que de 200 chars Leopard 2 [dont 100 Leopard 2A4 et 100 Leopard 2A6] et que le pays partage une frontière de 1340 km avec la Russie. (...)  
    https://www.opex360.com/2023/01/09/la-pologne-et-la-finlande-sinterrogent-sur-la-possibilite-de-donner-des-chars-leopard-2-a-lukraine/

     

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  7. il y a 10 minutes, Zalmox a dit :

    Il parle probablement de l'Ukraine indépendante, car jusqu'à l'éclatement de l'URSS c'était Moscou qui administrait tout l'empire, les "frontières" n'étant qu'administratives.

    Si on suit ce raisonnement, alors c'est l'URSS et non la Russie qui a géré tant l'Ukraine que la Crimée. Et dans ce cas la Crimée n'était plus vraiment sous administration russe entre 1917 et le début des années 90.

    EDIT:  et pour pousser cette logique jusqu'au bout, de 1917 à 2014, ça ferait presqu'un siècle de séparation entre la Russie et la Crimée. Une durée largement suffisante pour qu'on questionne la pertinence des liens entre ces deux entités.

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  8. il y a 33 minutes, Wallaby a dit :

    Sur "La carte mondiale de la pandémie" dans l'article que tu lies https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/11/29/covid-19-les-chiffres-de-l-epidemie-en-france-et-dans-le-monde-en-cartes-et-en-graphiques_6038751_4355777.html , je lis :

    Allemagne : 1974 morts par million d'habitants

    France : 2438 morts par million d'habitants

    J’ai bien écrit nombre total de décès. Est-ce que ton intervention signifie que tu préfères utiliser comme critère, le nombre de mort par million d’habitants?

  9. Citation

    Covid-19 en Chine : les autorités reconnaissent 60 000 morts liées au Covid-19 entre décembre et janvier, après la levée des restrictions sanitaires

    Pour la première fois depuis la levée des restrictions liées à la politique zéro Covid en Chine, les autorités de santé du pays ont diffusé, samedi 14 janvier, un bilan du nombre de morts lié à la maladie sur leur territoire. Entre le 8 décembre 2022 et le 12 janvier 2023, 59 938 personnes seraient mortes de l’épidémie, soit directement de défaillances respiratoires associées au Covid-19 (pour 5 503 d’entre elles), soit du Covid-19 contracté en parallèle d’autres pathologies (54 435). (...)
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/14/covid-19-en-chine-les-autorites-reconnaissent-60-000-morts-liees-au-covid-19-entre-decembre-et-janvier-apres-la-levee-des-restrictions-sanitaires_6157873_3210.html 

    Si ces chiffres sont intégrés tels quels dans les statistiques internationales, alors ça propulserait Pékin vers la 23ème place du classement des pays avec le plus de morts par COVID.

    L'autre point intéressant en ce début d'année, c'est que le nombre total de décès en Allemagne à cause de ce coronavirus, a dépassé le total français depuis quelques jours. Les médias nous ont bassiné pendant des mois avec la supériorité du modèle de santé teuton (tout comme quelques contributeurs d'air-defense, me semble-t-il :tongue:), alors maintenant, j'attend les articles qui nous expliquerons la nouvelle situation.
    Personnellement, je pense que, sur le long terme, le premier critère influant sur la mortalité reste l'âge des malades. Plus un pays possède une population nombreuse et âgée, plus, au final, le nombre de victimes s'avèrera important.
    La RFA, avec 80 millions d'habitants et une pyramide des âges à la base fort réduite, risque bien de se retrouver un jour avec plus de 200 000 décès et une 7ème place dans le macabre classement.
    Cela dit, si la Chine connait encore quelques mois comme celui  de décembre, elle pourrait tout bonnement déloger le Mexique du "top 5".:unsure:
    Sans compter le Japon qui se retrouve avec plusieurs centaines de morts supplémentaires tous les jours.:ph34r:

  10.   

    Il y a 8 heures, Manuel77 a dit :

    Malheureusement, l'article est derrière la barrière payante. Ulrike Franke, experte en drones, a déclaré sur Twitter que l'annonce soudaine de l'AMX10 sans consultation de Berlin avait été perçue par certains politiciens allemands comme une action typique de Macron (politique à la hussarde). Franke a également déclaré qu'en France, on regardait désormais MGCS avec méfiance, car Berlin refusait de livrer des chars. 

    https://twitter.com/RikeFranke

    ----

    Heureusement ( ?), nous avons un chancelier qui, dans sa sagesse, fait de la politique assis et garde ses pensées pour lui. Lorsqu'il lui arrive de parler, il évite délibérément tout pathos, il prend même plaisir à utiliser des formules sous-complexes, presque enfantines. C'est l'anti-Macron. 

    Si tacuisses, philosophus mansisses. - Slogan allemand.

    Il y a une chose qui m'échappe: est-ce que les politiciens allemands ont réagi de la même manière, quand la Pologne et la Finlande ont commencé à parler d'envoyer des chars Léopard 2 en Ukraine, en se passant de l'accord de Berlin?
    Parce que là, il s'agissait d'une décision à la hussarde (normale en matière de cavalerie :tongue:), annoncée sans consulter au préalable le constructeur des tanks. Une annonce plutôt qu'une décision d'ailleurs, puisqu'il semble que le blindés ne bougeront pas

    De même si le char franco-allemand était en service, et que Paris décidait unilatéralement d'en donner à Kiev, je comprendrais que l'Allemagne proteste. Je ne serais pas d'accord, mais je comprendrais.:unsure:

    L'autre point qui m'interpelle dans cette histoire concerne la stratégie allemande. On a écrit plusieurs fois dans ce forum-notamment à propos du SCAF- que Berlin écoutait beaucoup, voire trop, les grands patrons et les laissait imposer leur vue économiques parfois assez court- termistes. Or la politique actuelle de Scholz fait énormément de mal à la réputation des armements allemands. Ce ne sont pas leurs performances mais leur fiabilité politique et la liberté de les utiliser qui se retrouvent sur la sellette.
    Si le chancelier persiste à les bloquer, je ne suis pas sûr que la Pologne ou la Finlande se refourniront de sitôt auprès de Berlin. On m'objectera peut-être que le F35 se trouve également vendu avec un lot impressionnant de restrictions. Mais les USA restent la première puissance mondiale, tant du point de vue économique que militaire. S'approvisionner chez eux constitue aussi une forme de pizzo destiné à s'assurer leurs bonnes grâces (et comme ils ne tiennent pas à ce que leur super avion soit étudié par l'ennemi, un pays qui en possède augmente ses chances que les américains viennent l'aider en cas de coup dur)
    A contrario, il faut rappeler que le Rafale est fourni  à ma connaissance sans aucune restriction d'usage. Si on se débrouille bien pour le blindé franco-allemand, Paris pourrait devenir un interlocuteur très intéressant auprès des nations à la recherche d'un nouveau tank.

    Dernier sujet évoqué sur ce forum: le "lead de l'Europe par l'Allemagne". Cela a déjà été évoqué, mais affirmer ce genre de chose c'est méconnaître le fonctionnement de l'UE, cette machine à fabriquer des compromis. La RFA, de par sa taille, pèse plus lourd qu'aucun autre acteur, mais elle ne peut pas faire grand chose face à une coalition de pays comme la France, l'Italie et l'Espagne, par exemple. Par contre, il est vrai que si Paris et Berlin se mettent d'accord, il est difficile  pour les autres nations de s'imposer.
    Ce qui amène nos deux pays à se réunir pour chercher des … compromis. Dernier exemple en date: la taxonomie européenne sur l'énergie où le gaz naturel et le nucléaire sont traités de la même manière.
    Et pour ceux qui doutent de la pertinence de l'Europe, voilà un petit exemple récent: 

    Citation

    Bruxelles prépare une riposte en trois volets contre le plan protectionniste des Etats-Unis (IRA)
    Ce mardi, Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur a annoncé qu’il travaillait sur des mesures de subventions européennes en réponse à l’inflation reduction act annoncé par Joe Biden. l’IRA devrait soutenir massivement l’économie américaine au détriment des entreprises européennes exposées au marché européen, ce qui provoque la colère des Vingt-Sept.  https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/bruxelles-prepare-une-riposte-en-trois-volets-contre-le-plan-protectionniste-des-etats-unis-ira-947396.html

    Je suis curieux de savoir comment la Corée du Sud ou la Grande Bretagne vont réagir à l'inflation reduction act. J'ai un doute sur l'efficacité de leur réponse.:ph34r:

    Pour paraphraser Audiard "quand les puissances économiques de 350 millions de personnes parlent, les puissances économiques de 50 millions de personnes écoutent".

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  11. Citation
    Révélation

    “L’Iran est en train d’envoyer du matériel et du personnel en Syrie pour installer un vaste réseau de défense antiaérienne dans ce pays ravagé par la guerre, un projet qu’Israël s’efforce de contrecarrer avec des bombardements répétés”, rapporte l’hebdomadaire américain Newsweek, citant les informations d’“une source au sein des renseignements d’un pays allié des États-Unis”.

    Depuis le début du conflit syrien, en 2011, Israël a mené des centaines de frappes en Syrie, ciblant principalement des forces pro-Téhéran et des positions de l’armée syrienne. En effet, l’État hébreu voit d’un très mauvais œil l’influence militaire croissante de l’Iran à ses portes. Ces derniers mois, Tsahal a notamment ciblé les aéroports syriens d’Alep et de Damas.

    Pour lutter contre ces bombardements israéliens, explique la source anonyme au magazine, l’Iran “s’emploie à déployer un système de défense antiaérienne en Syrie pour servir ses intérêts – moyennant des dizaines de millions de dollars”.

    Un système qui, en parallèle du système de radar syrien que les Iraniens ont amélioré, pourrait tout aussi bien servir à l’armée syrienne qu’aux forces pro-Téhéran présentes sur le territoire syrien.

    Israël aux aguets

    Selon la source, l’Iran a transféré des missiles sol-air baptisés Sayyad 4B, dont le modèle a été dévoilé en novembre, d’une portée de plus de 300 kilomètres et d’une portée radar de plus de 450 kilomètres, qui fonctionnent avec le système de missile sol-air Bavar-373.

    Pour empêcher l’établissement de ce système antiaérien, Israël a accentué ses frappes en Syrie, ciblant des entrepôts de matériel militaire. La source de renseignements évoque sept frappes en particulier, dont à Palmyre et à Tartous en octobre 2021, à Lattaquié en décembre 2021, à Damas en mars 2022 et à Homs en novembre et décembre 2022.

    Toujours selon cette source, le responsable du déploiement de ce système iranien était le colonel Davoud Jafari, membre de la force aérospatiale des Gardiens de la révolution. Or cet officier iranien a été tué en novembre près de Damas par une bombe artisanale. Un assassinat que l’Iran a attribué à Israël.

    Bien que l'article parle de la Syrie, je le mets ici car cette décision de Téhéran pourrait avoir des conséquences au niveau interne. Les iraniens vont apprendre à se défendre contre les bombardements israéliens en Syrie. S'ils utilisent ce savoir-faire chez eux, alors ça rendra une intervention aérienne de Tel Aviv particulièrement délicate.

    Combinée avec la réception des SU-35 par la Russie, je pense que vers 2025, bombarder le programme nucléaire iranien va devenir nettement plus difficile. 

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  12. Il y a 3 heures, herciv a dit :

    Par contre nous on pourrait éventuellement prêter Mururoa le temps de quelques tirs.

    Sérieusement ?:blink:

    Pour ce qui concerne d'hypothétiques essais, pourquoi pas en mer? Avec une plate-forme et un puit s'enfonçant de plusieurs centaines de mètres dans le sol sous-marin on dispose d'une bonne base de départ.

    La vraie question c'est plutôt comment la Corée du Sud pourrait s'y prendre pour se doter de l'arme nucléaire? Une bombe A à l'uranium, plus facile à fabriquer nécessite quand même de l'uranium enrichi. Je n'ai pas trouvé trace du cycle suivi par le combustible des réacteurs coréens, mais plusieurs de ces derniers sont d'origine canadienne, du type CANDU . Une catégorie dont on pense qu'elle a permis aux indiens et aux pakistanais de se doter de l'arme atomique. Par contre, si l'AIEA a du retenir la leçon, je n'ai pas encore mis la main sur le genre de vérification qu'elle effectue en Corée du Sud.

    Pour résumer: les sous-marins c'est bien, mais où sont les têtes nucléaires?

  13. Il y a 3 heures, Wallaby a dit :

    https://www.liberation.fr/international/en-allemagne-levacuation-de-la-zad-de-lutzerath-debute-la-police-accueillie-par-des-projectiles-20230111_6TG6AZVLTFHC7LQ7CYP3VVZQNE/

    L’évacuation de la ZAD de Lützerath débute, la police accueillie par des projectiles

    En échange de la fin de l’exploitation du charbon dès 2030 au lieu de 2038, le géant allemand de l’énergie s’est vu autorisé à exploiter le sous-sol de Lützerath. Un deal que le ministre de l’Environnement de Rhénanie-du-Nord-Westphalie Oliver Krischer (Verts) considère être un «pas important vers la protection du climat». Selon lui, 280 millions de tonnes de charbon resteront ainsi sous terre, et ne seront pas extraites. «C’est l’un des plus grands progrès que nous ayons fait ces dernières années», s’est-il félicité à la radio Deutschlandfunk. RWE estime, lui, que le charbon [lignite] qui se trouve sous Lützerath est nécessaire pour économiser du gaz pour la production d’électricité en Allemagne en période de crise énergétique. (...)

    @Wallaby a bien raison de souligner qu'il ne s'agit pas de charbon, mais de lignite, contrairement à ce que racontent la plupart des médias. Pour citer wikipedia, la lignite est une espèce de (très) mauvais charbon qui contient 50 à 60% de carbone (90% pour la houille) et également pas mal d'eau, ce qui rend son transport onéreux et le cantonne à une utilisation à coté de la mine.
    Je passerai sur la pertinence écologique de bruler un combustible solide qu'il faut commencer par faire sécher, mais je voudrais m'attarder un peu sur les mines à ciel ouvert de lignite.
    Voilà à quoi ça ressemble (vers la moitié de l'image, il y a des petites silhouettes qui donnent une idée de l'échelle): 
    Tagebau01.jpg

    Et ça s'étend sur plusieurs dizaines de km², juste pour ce site.
    En Allemagne, il semble que plus de 150 000 hectares aient été consacrés à ces mines. Et, depuis l'an 2000, la quantité extraite annuellement ne semble pas orientée à la baisse.

    Si je peux tout à fait comprendre les réserves vis-à-vis des centrales nucléaires, les défauts de l'exploitation de la lignite ne me semblent pas anodins. 

    Révélation

    Et je suis particulièrement énervé par la différence de traitement que certains médias accordent à ces deux sources d'énergie. Oui la rédaction d'Arte, c'est à vous que je fais allusion. Entre autres.:fachec: 

     

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  14. il y a 2 minutes, olivier lsb a dit :

    Question pas bête du tout. Je dirais qu'en temps "normal", le pays qui enfreint cette règle s'expose à des mesures de rétorsions de la part du pays fournisseurs, difficilement attaquable devant les tribunaux (enfin bon... qui irait devant un tribunal pour un contrat d'armement, ce serait suicidaire). 

    Ca peut déclencher le paiement de pénalités ou motiver un refus de livraison de pièces détachées, voir un placement sur une liste rouge ad hoc.

    Toutefois dans notre contexte actuel, c'est plutôt malin de la part de la Pologne:

    - ils forcent la main des Allemands, qui peuvent difficilement crier leur opposition à ce passage en force

    - ils ne peuvent se permettre de prendre des rétorsions envers un pays client (Pologne comme Ukraine), de peur de dégrader encore un peu plus leur image et leur statut de fournisseurs fiables (la Deutsch qualitat, en langage armement, c'est pas que de la mécanique bien huilée)

    - Quoiqu'il arrive, les Polonais se sont chèrement payés le droit de s'en foutre royalement, puisque leur approvisionnement en matériels lourds non local s'opère désormais entre les USA et la Corée du Sud. Et que si vraiment les Allemands les poussaient à bout de nerf, un petit contrat à l'industrie FR pour bien faire passer le message et ça calmera tout de suite nos amis d'Outre-Rhin. (...)

    Je vais frôler le HS, mais je n'avais pas réalisé qu'autant de pays avaient acheté le Léopard allemand, surtout quand on compare avec les ventes à l'export de notre Leclerc:pleurec:. Même si ça me fait mal de le reconnaître, quand on adopte ce point de vue, je comprend mieux la répartition des rôles dans le futur blindé franco-allemand. 

    Révélation

    J'espère juste qu'on négociera bien avec Berlin, histoire de pouvoir décider tous seuls si les chars qu'on vend peuvent être mis à disposition d'un tiers. Si on obtient ce genre de clause, je pense qu'on pourrait devenir un interlocuteur très intéressant pour les utilisateurs actuels du Léopard.

    il y a 9 minutes, olivier lsb a dit :

    ça fait quelque temps que l'on n'a plus aucune nouvelle de la 1st Tank,  92e, 93e,et 54e mécanisée. A mon avis, ce sont elles qui préparent le mauvais coup d'après

    Concernant les manœuvres possibles, au delà du rapport de force au niveau matériel et humain, je voudrais rappeler, que la situation géographique a conduit à un certain étirement des forces de Poutine, sur la côte qui va de la Russie à la Crimée. Si jamais les ukrainiens réussissaient une percée jusqu'à la mer d'Azov, tous les militaires envoyés par le Kremlin qui resteraient à l'ouest de cette trouée se retrouveraient à dépendre pour leur ravitaillement des flux passant par la Crimée et le pont du détroit de Kertch. Un pont dont les évènements de 2022 ont montré qu'il ne se trouvait pas hors de portée de l'Ukraine:ph34r:
    Bref, une brèche assez profonde risquerait de mettre une partie de l'armée russe dans la situation où elle se trouvait à Kherson: condamnée à subir une attrition lente, mais quasi inévitable. 

  15. Il y a 1 heure, herciv a dit :

    Si ces capacités n'ont pas été déployées malgré les moyens financiers, il convient de poser des questions de fond portant notamment sur le manque de main d'œuvre compétente. 

    Si les USA, qui ont la volonté politique, les entreprises et le savoir-faire n'ont pas réussi à monter vraiment en régime, je ne vois pas comment l'Australie pourrait y parvenir. Surtout dans le domaine du nucléaire. Au pays des kangourous, l'opinion publique n'apprécie guère tout ce qui a trait à l'atome (ils préfèrent le charbon teeeeeeeeeeeellement moins polluant:dry:)

    Bref Cambera risque de retrouver rapidement son nom inscrit dans le panthéon des décisions géostratégiques débiles fallacieuses.:unsure: (en admettant que ce ne soit pas déjà fait :tongue:)

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  16. Les américains, toujours plus enthousiastes dans l'application d'AUKUS :sleep:

    Citation

    Anthony Albanese «confiant» à propos de l'accord d'Aukus malgré le scepticisme  américain
    Le ministre de la Défense, Richard Marles, a déclaré que l'Australie devra apporter sa propre contribution industrielle pour l'accord américain et britannique (....)
    https://www.theguardian.com/australia-news/2023/jan/07/anthony-albanese-confident-about-aukus-deal-despite-us-submarine-scepticism?utm_term=Autofeed&CMP=twt_b-gdnnews&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1673063346

    Révélation

    Australia is on track to announce plans to buy new nuclear-powered submarines from the US and UK, despite scepticism in Washington, the Albanese government says.

    The prime minister, Anthony Albanese, and the defence minister, Richard Marles, said Australia’s relationship with the US remained strong after revelations two US senators raised concerns to the president, Joe Biden, the Aukus deal between the three countries could kill off America’s submarine-building industry.

    The Democratic senator Jack Reed, chair of the US Senate armed services committee, and the then ranking Republican senator, James Inhofe, now retired, sent Biden a letter in December saying “over the past year, we have grown more concerned about the state of the US submarine industrial base as well as its ability to support the desired Aukus SSN [nuclear submarine] end state”.

    “We believe current conditions require a sober assessment of the facts to avoid stressing the US submarine industrial base to the breaking point,” they reportedly wrote.

    “We are concerned that what was initially touted as a ‘do no harm’ opportunity to support Australia and the United Kingdom and build long-term competitive advantages for the US and its Pacific Allies, may be turning into a zero-sum game for scarce, highly advanced US [Virginia-class submarines].

    “We urge you to adopt a ‘do no harm’ approach to Aukus negotiations and ensure that sovereign US national security capabilities will not be diminished as we work to build this strategic partnership with Australia and the United Kingdom over the coming decades.”

    On Saturday, Albanese said an “optimal pathway” for building the submarines would be revealed in the first quarter of this year.

    “We’re very confident that it’s in the interests of Australia, but also in the interests of the United States and the interests of the United Kingdom,” he said on Saturday.

    “When we talk about optimal pathway, we talk about not just the issue of what is built, but how it is built, as well as the optimal pathway in building a capacity of skills in the Australian workforce.”

    Marles said Australia would need to make its own industrial contribution for the US and UK deal, while working to prepare the local sector.

    “We have said that we will build the capacity in Adelaide to build nuclear-powered submarines,” he said.

    This would include working with nuclear technology experts from universities across Australia, as well as preparing for the roles necessary for the construction.

    “This is a really exciting opportunity for Australia,” Marles said.

    Australia needs to replace its ageing diesel-powered Collins-class fleet of submarines.

    The former Morrison government controversially ditched a $90bn French contract for new ones to instead build nuclear-powered subs from the US and UK.

    The deal created a looming capability gap, requiring the Collins-class submarines to be upgraded and their life extended until the first nuclear-propelled submarines could be made in Australia by the late 2030s.

    The US aims to build its own fleet of at least 60 nuclear-powered submarines but is struggling to meet its own needs.

    In December the US secretary of defense, Lloyd Austin, recommitted the Biden administration “to ensuring that Australia acquires this capability [nuclear submarines] at the earliest possible date”.

    In June, Peter Dutton, the opposition leader and former defence minister, revealed he “believed it possible to negotiate with the Americans to ­acquire, say, the first two submarines off the production line out of Connecticut”.

    “This wouldn’t mean waiting until 2038 for the first submarine to be built here in Australia,” he wrote. “We would have our first two subs this decade. I had formed a judgment the Americans would have facilitated exactly that.”

    The revelation prompted criticism from experts including Marcus Hellyer, a senior analyst at the Australian Strategic Policy Institute, who said this had not been agreed by the US government and it would be a “pretty serious kind of breach or leak [to disclose it]” if it had.

    “No boats are available before 2030 unless the US gives up its own – that would be quite remarkable – the US has been clear there is no way they can build additional submarines,” Hellyer told Guardian Australia at the time.

     

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  17. il y a une heure, g4lly a dit :

    L'hydrogène n'est qu'une énergie secondaire... C'est un vecteur d'énergie pas une énergie en soit.

    De plus, on utilise actuellement l'hydrogène en le brulant et en rejetant la vapeur d'eau dans l'atmosphère. Or la vapeur d'eau est aussi un gaze à effet de serre. Et qu'on ne me sorte pas que c'est différent parce que l'eau c'est naturel, les volcans rejettent des quantités pharamineuses de CO2. Le dioxyde de carbone est tout aussi naturel que la vapeur d'eau.
    Mais quand on en émet de trop grande quantité, on modifie l'équilibre du système atmosphérique.

    Si on veut vraiment bruler de l'hydrogène en grande quantité, il faudra au minimum prévoir un système de condensation pour récupérer de l'eau à la sortie des cheminées.
    En même temps ça tombe bien, les agriculteurs seraient ravis de disposer d'un moyen d'irrigation supplémentaire.:happy:

  18. Il y a 11 heures, pascal a dit :

    Surtout au Japon où le taux de vaccination est assez bas

    Assez bas?:huh: Si j'en crois la page dédiée du Monde, plus de 80% de la population japonaise est vaccinée, ce qui la place devant celle de  l'Irlande, de la France, des USA ou du RU. On a vu pire, non?

    Il y a 20 heures, g4lly a dit :

    Pour le moment ça plombe, plombe et replombe l'économie mondiale surtout ... j'ai un peu de mal à voir ou il y a matière à sourire.

    D'après mes discussions avec quelques nippophiles, Tokyo et Pékin entretiennent une rivalité multiséculaire, et perdent rarement une occasion de se comparer discrètement. Par exemple, le Japon a le sentiment d'avoir réussi son entrée dans le XXème siècle grâce à l'ère Meiji, alors que la Chine a du attendre l'avènement de la RPC, avec quelques décennies de retard.
    A priori, ça reste toujours feutré, mais aucun des deux ne rate une occasion. Autre exemple, quand, en 2011, deux trains se sont percutés près de Wenzhou, en Chine, tuant 36 personnes, les médias japonais ont discrètement rappelé que le Shinkansen ne s'était jamais retrouvé impliqué dans aucun accident mortel.

    Or le PCC s'est longuement glorifié de la supériorité de sa politique de confinement extrêmement stricte… à laquelle il a finalement renoncé en quelques jours. On ne peut donc pas exclure que les reporters japonais aient présenté la chose avec quelques arrières pensées. Les problèmes de l'économie mondiale sont une choses, les déboires du grand voisin et rival continental en sont une autre.

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  19. Le 29/12/2022 à 19:43, Akhilleus a dit :

    Les 2 se cumulent (le nbre de deces n'est qu'une valeur donnée, elle permet aussi de lire indirectement la pression sur les services de rea, les gens decedant rarement de facon subite a la maison)

    Les médias parlent même d'une triple épidémie, car il faut ajouter la bronchiolite 

    Citation

    La "triple épidémie" à laquelle fait face la France, avec la circulation simultanée du Covid, de la bronchiolite et de la grippe, est "complètement inédite" et son évolution encore difficile à prévoir, a souligné vendredi Santé publique France.  (...)
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/une-triple-epidemie-inedite-et-d-evolution-incertaine-selon-sante-publique-france_168041

     

    il y a 29 minutes, rogue0 a dit :

    Il n'y a pas eu de consensus européen concernant les mesures sanitaires pour les touristes chinois.
    Du coup, chaque pays décide de ses propres mesures : et sans surprise, la France a choisit la précaution

    La Grande-Bretagne rejoint le mouvement 

    Citation

    Le Royaume-Uni a annoncé vendredi que les voyageurs arrivant en Grande-Bretagne en provenance de Chine devront présenter un test de dépistage négatif au coronavirus SARS-CoV-2. (...)
     https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2TE106/coronavirus-la-grande-bretagne-va-exiger-des-tests-negatifs-pour-les-voyageurs-venant-de-chine.html

    Peu-à-peu, tous les pays s'y mettent. Si la crainte de l'apparition de variants inédits au sein de la population chinoise me semble raisonnable, je ne peux pas m'empêcher de croire que l'Inde, le Japon ou les USA traitent la question avec quelques arrière-pensées. Voire un petit sourire en coin de la part de Tokyo.:sleep:

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  20. il y a une heure, PolluxDeltaSeven a dit :

    Personne au gouvernement israélien ou dans l'IAF n'a envie de taquiner Washington, la question ne se pose même pas

    Ma réponse est HS, alors je la mets en mode caché

    Révélation

    Pourtant, quand il s'agit des colonies dans les territoires occupés, Tel Aviv n'hésite pas à négliger royalement ce que Washington peut lui dire à ce sujet.:unsure:
    Mais je suis d'accord qu'il s'agit pour les américains d'un sujet nettement moins sensible que la vente d'avions de chasse:dry:. (il parait que l'usage de passeports américains pour les agents israéliens sous couverture est également hors de question)

     

  21. Il y a 4 heures, Benji10 a dit :

    De plus, les Israéliens doivent avoir encore en travers de la gorge les F-16 Croates...

    Si Tel Aviv voulait vraiment taquiner Washington, ils étudieraient la possibilité d'acheter des Rafales. Du fait de l'acquisition par l'Egypte, je suis prêt à parier que le Mossad, ainsi que le renseignement militaire israélien, ont fait leur travail et évalué le potentiel de notre appareil, en cas de conflit avec Le Caire.
    L'IAF doit pertinemment savoir que notre petit biréacteur évolutif possède un énorme potentiel qu'elle pourrait sublimer avec ses équipements domestiques…

    … sauf que, malheureusement, il ne faut pas rêver et que l'Elysée ne pourra jamais rivaliser avec la Maison Blanche, en matière de financement.:sad:

    Quelques discussions avec Dassault pourraient cependant s'avérer, pour le gouvernement israélien, une bonne manière d'envoyer un message de mécontentement aux USA.:sleep:

  22. Le 26/12/2022 à 11:47, Shorr kan a dit :

    Les états totalitaires aiment l'éducation. ça rend les gens plus perméable à leur idéologie...

    Ah bon?:huh: Pourtant traditionnellement, les étudiants sont nettement plus enclins que la moyenne à remettre en cause l'idéologie dominante du moment. Et, sauf erreur de ma part, les universités iraniennes s'avèrent en ce moment des foyers d'agitation non négligeables.

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