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Il y a 8 heures, Wallaby a dit :
Bonn, jeudi 22 décembre : l'Agence fédérale des réseaux met en garde contre le fait que les pompes à chaleur et les voitures électriques pourraient bientôt surcharger le réseau électrique. Pourtant, les délais d'attente pour l'installation de pompes à chaleur sont de trois à neuf mois en Allemagne. Les problèmes de livraison et le manque de personnel qualifié entravent également la transition énergétique : Il manque 17.000 électriciens du bâtiment.
Pourquoi, quand je lis ce genre de propos, j'ai un doute certain sur la pertinence du tout électrique pour les véhicules en 2035?
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Il y a 8 heures, Boule75 a dit :Quelqu'un a dû avoir une conversation avec Orban. Il bloquait plusieurs dossiers qui viennent de déboucher : des sanctions contre la Russie (9e paquets), l'adoption de la taxe universelle à sur les profits à 15%, et les 18 milliards d'aide à l'Ukraine.
C’est surtout que, dans l’UE, si tu veux imposer ton point de vue, tu ne pourras pas y arriver tout seul, il te faut des alliances. Et Orban a réussi l’exploit de se fâcher avec à peu près tout le monde. Même ses copains polonais le regardent d’un sale œil à cause de son manque d’enthousiasme pour sanctionner la Russie
Sans le Brexit, la situation serait sans doute un peu différente pour la Hongrie. Les membres du Foreign Office excellaient à trouver des nations avec qui s’entendre pour forger des compromis plus ou moins bancals et perturber la mécanique communautaire pour servir leurs intérêts personnels. Mais bon, David Cameron s’est cru plus malin que tout le monde…
Il faut bien prendre conscience que l’UE est une machine à générer des compromis entre ses membres. C’est (souvent) frustrant, mais ça vaut mieux que le rapport de force pur et simple, et ça nous donne une force de frappe vis-à-vis de l’étranger.
N’en déplaise aux souverainistes, la France seule face aux USA ou à la Chine se ferait manger toute crue dans pas mal de domaines , et même de plus petites nations risqueraient de nous tenir la dragée haute. Il suffit de voir comment le nouvel accord de libre-échange GB-Australie fait hurler les fermiers anglais.- 5
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Le 21/11/2022 à 00:07, Desty-N a dit :
Coup d'envoi de la nouvelle constellation européenne de satellites sécurisés IRIS L'Union européenne a donné le coup d'envoi d'Iris², une constellation de satellites destinés à sécuriser l'internet et ses communications « partout » sur son territoire à partir de 2027.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/coup-d-envoi-a-la-nouvelle-constellation-europeenne-de-satellites-securises-iris-941205.htmlQuelques précisions sur le projet:
CitationC’est désormais acté : l’Union européenne (UE) aura prochainement une troisième constellation satellitaire. Son nom ? IRIS², qui signifie « Infrastructure de Résilience et d’Interconnexion Sécurisée par Satellites de l’Europe ». Il s’agit de fournir une nouvelle structure spatiale souveraine, pour ne pas dépendre de groupes étrangers. (…)
Il est bien question de fournir un accès à Internet à toute l’Europe, en particulier dans les zones qui n’ont pas accès aujourd’hui au haut débit (…)Le message du commissaire indique également la possibilité de connecter toute l’Afrique, en s’appuyant « sur les orbites Nord-Sud de la constellation ». Une façon de proposer une alternative au continent qui ne soit ni américaine, ni chinoise, ni même russe. En revanche, il n’est pas clair si les territoires ultramarins de l’UE (la Nouvelle-Calédonie par exemple) y auront accès. (…)
Concernant le positionnement des satellites, Thierry Breton fait état d’une « constellation multi-orbites », pour « réduire les risques de congestion spatiale ». (…)Et, comme prévu, « IRIS² sera une constellation tournée vers les services aux gouvernements, y inclus des applications de défense », ajoute-t-il. Ces services et ces applications devraient notamment pouvoir bénéficier du « cryptage quantique »(…)
Ces capacités de cryptographie quantique incluront « les dernières technologies de communication » dans ce domaine, fait savoir Bruxelles, en s’appuyant notamment sur l’infrastructure européenne de communication quantique (EuroQCI — European Quantum Communication Infrastructure). (…)Le projet IRIS² s’inscrit dans un programme de connectivité sécurisée pour une période allant de 2023 à 2027. (…)
https://www.numerama.com/sciences/1184150-iris²-le-starlink-souverain-de-leurope-sera-quantique.htmlDon à priori, d'ici la fin de la décennie, l'UE disposera d'un système de communication, avec un (très) bon niveau de sécurité, bien que la zone de couverture ne soit pas encore très claire (UE +Afrique? Dans un premier temps?). Sur le papier, le cryptage quantique semble inviolable, mais depuis 150 ans, des spécialistes parviennent régulièrement à briser des codes considérés comme incassables (ENIGMA en est un très bon exemple) .
Je pense néanmoins que, en ce qui concerne les communications tactiques, Iris s'avérerait un atout pour les militaires, et de manière plus générale un outil de souveraineté intéressant pour l'UE.
En Ukraine Starlink a montré sa pertinence, mais je pense que les 27 pourraient par exemple affirmer leur indépendance en fournissant une connexion internet sécurisée à la bande de Gaza. Je ne sais pas si cela servirait beaucoup aux palestiniens, mais ça amènerait sans doute Israël à ne plus considérer l'Europe que comme un interlocuteur annexe, par rapport aux USA.
Il ne faut pas oublier que l'accès Starlink dépend de Elon Musk, un individu tout à fait capable de mouvements d'humeur et de décisions impulsives. Dans ce domaine, je préfère encore la Commission Européenne. Au moins eux, doivent nous rendre quelques comptes. (si, si, je vous assure )Par contre, avec ce genre d'outils, on change de catégorie au niveau enjeux internationaux. Au delà de la sécurité du cryptage, il faut espérer qu'Iris disposera d'une bonne protection contre le piratage informatique, voire contre les attaques physiques.
Une constellation multi-orbites s'avèrera plus difficile à détruire à coup de missiles, mais il faudra sérieusement envisager comment réagir, si jamais on nous agresse de cette manière. La Russie ou la Chine hésiteront sûrement à s'en prendre à Starlink, car la Maison Blanche a clairement fait savoir qu'elle considérerait ça comme une attaque directe contre les intérêts américains. Dans l'état actuel des choses, on ne peut pas en dire autant de la Commission de Bruxelles.
A quand un programme de l'UE étudiant comment "prendre le contrôle d’un engin en orbite via une attaque informatique (....) Des systèmes laser ou des armes à impulsion électromagnétiques" ? (pour citer @Bechar06)- 3
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il y a une heure, Hibernatus a dit :
Après, si d'aventure ils en venaient à changer d'avis, je suis bien persuadé que la "méchante" UE leur ouvrirait grand les portes.
L'UE leur ouvrirait peut-être ses portes, mais ça m'étonnerait que nos voisins puissent redevenir membres à des conditions aussi favorables que celles dont ils jouissaient au moment de partir. A commencer par le fameux rabais obtenu par Margareth Thatcher.
Et dans ce cas, je ne suis pas sûr que le gouvernement à Londres provoquera l'enthousiasme des foules.- 1
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Le 07/12/2022 à 16:17, Kelkin a dit :
Plus précisemment, c'est "le nucléaire est mauvais et dangereux. C'est dommage que les Français ne le voient pas. Nous devons de toute urgence acheter tout plein de F-35 pour pouvoir remplir notre obligation d'employer l'arme nucléaire des Américains, car le nucléaire américain est bon et sécurisant".
Je réagis assez tardivement, mais tu sembles oublier un peu vite la crise des euromissiles.
A la fin des années 70, la mise en service du missile nucléaire de portée intermédiaire SS-20 par l'URSS, a provoqué une inquiétude en Europe de l'Ouest, amenant l'OTAN a déployer de nouvelles armes nucléaires tout en proposant aux Soviétiques l'ouverture de négociations. Parmi les nations occidentales concernées, il y avait la RFA. Et le moins qu'on puisse dire c'est que cette dernière décision n'a pas fais l'unanimité parmi les citoyens allemands.
En octobre 1983, ils étaient plus d'un million dans la rue pour protester. J'étais un gamin à l'époque, mais je me souviens des reportages à la TV. Ca m'avait marqué car c'était la première fois que je comprenais une expression en allemand, ailleurs qu'en classe. "Lieber rot als tot", IE "plutôt rouges que mort."Donc le moins qu'on puisse dire c'est que la RFA n'a pas toujours trouvé le nucléaire américain "bon et sécurisant." Et si les allemands ont changé d'avis sur ce point, ils peuvent aussi reconsidérer leur vision des réacteurs français. La preuve, ils envisagent de reconnaître comme "vert", de l'hydrogène obtenu avec l'électricité nucléaire française.
En ce qui concerne Reinhard Gehlen, je me suis un peu intéressé au personnage, mais je n'ai pas trouvé trace de son appartenance au parti nazi. Si tu as une source sur ce point, je suis preneur.
Il était indiscutablement un haut gradé dans l'armée du IIIème Reich. En tant qu'officier du renseignement, il devait s'être fait une idée assez claire des horreurs perpétrées par le régime, et il me semble tout-à-fait possible que ça lui ait été indifférent. Mais ça n'en fait pas un nazi, et ça ne fait pas du BND un appendice de la CIA. Un organisme avec un fort tropisme américain, peut-être, mais sûrement pas la "courroie de transmissiondu parti" du lobby américain.Quand aux problèmes moraux posés par l'épuration… Je ne crois pas qu'il faille considérer la NASA comme une organisation nazie, parce que Wernher von Braun y a travaillé. Et pourtant ce dernier était membre des SS, ce qui l'amenait à savoir ce qui se passait dans les camps de concentration, puisqu'il y a fait assembler une partie de ses V2. Et ce dans des conditions tellement précaires que certains historiens estiment que la fabrication de ces armes a tué plus de gens que leur utilisation.
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Victor Orban et son gouvernement vont-ils avoir des ennuis?
CitationEtat de droit : la Hongrie pourrait être privée de 13,3 milliards d’euros de fonds européens
La Commission européenne a proposé aux Etats membres, mercredi 30 novembre, de geler le versement de 13,3 milliards d'euros de fonds européens à la Hongrie. Une manière pour l'UE de signifier sa fermeté sur l'état de droit, régulièrement attaqué par le gouvernement de Viktor Orbán.
https://www.touteleurope.eu/fonctionnement-de-l-ue/etat-de-droit-la-hongrie-pourrait-etre-privee-de-133-milliards-d-euros-de-fonds-europeens/RévélationL’exécutif européen a annoncé mercredi 30 novembre vouloir suspendre le versement à la Hongrie de 13,3 milliards d’euros de fonds européens. “Une procédure unique jusqu’à présent”, souligne Die Welt. Les Echos font d’ailleurs remarquer que “pas moins de trois commissaires (Valdis Dombrovskis, chargé de l’Economie, Didier Reynders à la Justice, Johannes Hahn au Budget)” étaient présents en conférence de presse pour défendre la position de l’exécutif européen.
Sur ces 13,3 milliards d’euros, 7,5 sont issus de fonds de cohésion destinés à la Hongrie. “Il s’agit de la part réservée à la Hongrie sur le budget régulier de l’Union européenne”, explique Pierre Bénazet pour RFI. “De l’autre côté figure le plan de relance européen post-Covid”, dont l’enveloppe de subventions qui doit être allouée à Budapest s’élève à 5,8 milliards d’euros, ajoute la radio internationale.
En ce qui concerne la politique de cohésion, la Commission a décidé de geler 20 % des fonds qui lui reviennent pour la période 2021-2027. “Car elle estime que le gouvernement hongrois n’a pas mené à bien les 17 mesures qu’il avait promises pour lutter contre la corruption et que l’argent de l’UE est donc toujours menacé”, explique El País. “C’est la première fois que la Commission utilise [le] mécanisme de conditionnalité” des fonds européens au respect de l’état de droit [RFI], lequel a été instauré en décembre 2020.
27 conditions
Dans le même temps, Bruxelles a donné son feu vert au plan de relance post-Covid-19 hongrois, en l’assortissant toutefois “de 27 conditions, qui reprennent les 17 mesures de lutte anticorruption, ainsi que des réformes pour améliorer l’indépendance de la justice”, détaille Le Monde.
Si l’exécutif européen avait récemment semblé privilégier une approche plus conciliante à l’égard de la Hongrie, elle a “finalement durci sa position” [Le Monde]. Les Echos considèrent que “la pression exercée ces dernières semaines par le Parlement européen a clairement eu un impact”. “L’éventualité d’une motion de censure du Parlement contre la Commission, en cas de dégel des fonds européens, a même été évoquée”, fait savoir le quotidien économique.
Pour débloquer cette somme, le gouvernement de Viktor Orbán devra “prendre des mesures tangibles pour réprimer la corruption, en particulier la corruption de haut niveau, renforcer l’indépendance du pouvoir judiciaire et mettre en place un système de contrôle de la bonne utilisation des fonds européens”, détaille le journal hongrois Népszava. Une barre “placée très haut pour Viktor Orbán” [Les Echos].CitationBras de fer
Les Etats membres ont “jusqu’au 19 décembre” prochain [La Stampa] pour se prononcer à la majorité qualifiée sur les recommandations de la Commission. Pour faire pression sur l’UE, Viktor Orbán pratique de son côté un “ ‘chantage’ larvé” au niveau européen, indiquent Les Echos. Libération rapporte que “Budapest bloque plusieurs dossiers soumis au vote à l’unanimité au sein du Conseil des ministres”, à l’instar du second plan d’aide européen à l’Ukraine pour 2023 (18 milliards d’euros de prêts) ou encore de la création d’un impôt mondial minimal de 15 % sur les multinationales.
Mais “la Hongrie a désespérément besoin de ces subventions, car elle est confrontée à une crise économique d’une rare gravité”, indique le journal français. En proie à une inflation de plus de 21 % en octobre, à une chute de sa monnaie nationale, le forint, ces fonds européens représentent “près de 10 % de son PIB” [Libération].
Selon Le Monde, le gouvernement de Viktor Orbán pourrait user de tous les recours possibles pour contester ce non-versement de l’argent européen, “par exemple en portant la question devant la justice de l’UE. Il pourrait aussi demander que la question soit tranchée au prochain sommet des dirigeants, prévu pour les 15 et 16 décembre”.Pour rappel, la majorité qualifiée, c'est quinze pays sur vingt-sept, représentant au moins 65 % de la population totale de l’UE.
Et pour éviter le procès contre la méchante Europe qui interfère avec les affaire des états, je tiens à rappeler que personne ne force la Hongrie à prendre l'argent de la Commission. C'est comme pour une banque: si tu veux qu'elle te prête de l'argent, soit tu acceptes ses conditions, soit tu en trouves une autre. Mais je ne suis pas sûr que Moscou dispose de 13 milliards à fournir gracieusement à Budapest.
En tout cas, le sommet du 15 décembre s'annonce intéressant
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Le 02/12/2022 à 22:44, Desty-N a dit :Révélation
(...) C'est pour cette raison que, même en Allemagne, les énergies renouvelables intermittentes ne suffiront pas à générer suffisamment d'hydrogène à tout moment, alors que l'objectif est d'arriver à 10 millions de tonnes annuelles d'ici à 2030.
Je ne suis pas mécontent de m'être trompé sur le thème du compromis.
Par contre je me suis planté dans les outils et je n'ai pas réussi à citer tout l'article. Suite et (j'espère) fin:
Citation(...) Conscients de cette lacune, les eurodéputés ont d'ailleurs voté mi-septembre pour que l'H2 produit à partir d'électricité d'origine fossile puisse être considéré comme « renouvelable »... à condition qu'une éolienne ou un panneau solaire ait produit une quantité équivalente de courant quelque part en Europe lors des trois derniers mois. Un tour de passe-passe législatif permettant au « gris » de devenir « vert », en s'exonérant des réalités physiques.
Révélation400 nouveaux réacteurs nucléaires dans le monde
L'intégration du nucléaire à la liste des intrants « verts » de l'hydrogène, aux côtés des énergies renouvelables, devrait donc tout changer, puisque l'intermittence serait moins considérable. Avec ses 56 réacteurs nucléaires, l'Hexagone serait capable de « produire de l'hydrogène beaucoup plus massivement », de manière à « construire la souveraineté » énergétique du pays, avait même assuré Emmanuel Macron en fin d'année dernière.
Le revirement de Berlin pourrait aussi avoir un lien avec le compromis arraché à la France sur le projet de gazoduc BarMar (ex-Midcat), destiné à acheminer du gaz à l'Allemagne depuis la péninsule ibérique en passant par l'Hexagone. Longtemps refusé par Emmanuel Macron, le chef de l'Etat a en effet fini par accepter ce futur pipeline fin octobre, sous prétexte qu'il transportera de l'hydrogène dans le futur. Alors que l'exécutif tricolore n'était pas convaincu par cet argument, l'accord sur l'hydrogène d'origine nucléaire pourrait avoir été négocié en échange, tant le gouvernement français tient à une production locale de son hydrogène, contrairement aux velléités allemandes, espagnoles ou portugaises.
Reste que, selon le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires, voulue par Emmanuel Macron, ne suffira pas, si la France souhaite produire de l'hydrogène décarboné sur son territoire. « Ce n'est pas nos 6 réacteurs ou 10 réacteurs qu'il faut faire si on a l'ambition de faire de l'hydrogène décarboné en France, il faut en faire 15 ou 20 », a-t-il lancé mercredi devant les députés de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale. Pour produire suffisamment d'hydrogène localement, il faudrait « ajouter 50% de capacités [électriques, Ndlr] de plus, d'après les calculs qu'on a faits, à l'horizon 2050. C'est énorme », a-t-il même affirmé.Révélation« Perspective chimérique »
Le sujet a d'ailleurs déjà fait l'objet d'un rapport de l'Office parlementaire français d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), en mai 2021, lequel révèle que la production d'hydrogène pour la seule France nécessiterait « l'équivalent de 4 centrales nucléaires dédiées ». Et à l'échelle mondiale, « la voie vers un hydrogène bas carbone issu de l'électricité nucléaire représenterait 400 nouveaux réacteurs nucléaires », indiquent les auteurs du rapport.
A l'heure où la part du nucléaire dans le mix électrique global s'inscrit plutôt dans une tendance baissière, et alors que les réacteurs en projet ne devraient pas voir le jour avant de longues années, il s'agit d'une « perspective chimérique », ajoutent-ils.
Néanmoins, ces chiffres inatteignables « doivent être confrontés au nombre d'éoliennes et de panneaux photovoltaïques que pourrait représenter » le passage à l'hydrogène 100% renouvelable, souligne l'OPECST. Car, selon l'organe parlementaire, la couverture des besoins actuels de l'industrie au niveau mondial, c'est-à-dire 70 millions de tonnes d'hydrogène renouvelable (soit 420 GW), « conduirait à la mise en service de plus de 1 million de nouvelles éoliennes, ou 5 à 6 millions d'hectares de panneaux photovoltaïques » dédiés. Des ordres de grandeur qui, là encore, paraissent hors de portée.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/sous-pression-l-allemagne-accepte-que-l-hydrogene-vert-soit-issu-du-nucleaire-942498.htmlAu fond, pour le SCAF, on a vu en ce début de mois que Dassault se débrouillait très bien tout seul pour tirer son épingle du jeu.
Le seul point sur lequel je me permettrais de nuancer l'article de La Tribune, c'est quand l'auteur estime que la production d'hydrogène s'accommode mal d'une source d'électricité intermittente. Une start-up française entend prouver que c'est faux:
Citation[La start-up de l’année] Lhyfe, champion de l’hydrogène vert en mer
En marge du plan hydrogène français, qui mise sur une production à base d’électricité nucléaire, la start-up nantaise Lhyfe sait en fabriquer au pied des éoliennes en pleine mer. Elle a été élue start-up de l'année dans le cadre des trophées des industriels 2022 de L'Usine Nouvelle. (...)
Lhyfe (...) fait la démonstration de sa capacité à gérer l’intermittence des éoliennes et à fabriquer de l’hydrogène à partir d’eau salée. (...)
https://www.usinenouvelle.com/article/la-start-up-de-l-annee-lhyfe-champion-de-l-hydrogene-vert-en-mer.N2057097Le président veut réindustrialiser la France, alors on peut considérer que c'est une pierre apportée au projet. De manière plus générale, si on trouve d'autre techniques permettant à nos usines de s'accommoder de l'intermittence de l'électricité produite par les ENR, alors nous avons toute nos chance, face aux établissements allemands qui doivent composer avec la fin du gaz russe.
Pour paraphraser Churchill, soyons optimiste et voyons l'opportunité dans la difficulté.- 1
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Vous vous souvenez de MIDCAT, le gazoduc dont l'Espagne et l'Allemagne réclamaient la construction à travers la France, afin que les terminaux GNL ibériques puissent approvisionner l'économie teutonne? Paris avait traîné les pieds, avant d'opter pour un tracé alternatif:
CitationLa France et l'Espagne s'entendent sur un gazoduc entre Marseille et Barcelone
Emmanuel Macron et le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, ont annoncé ce projet à Bruxelles jeudi. Le chantier, qui prendrait des années avant d'aboutir, ne serait pas une réponse immédiate à la crise gazière européenne, mais destiné en priorité au transport d'hydrogène vert.
La France, l'Espagne et le Portugal se sont entendus jeudi pour construire un nouveau pipeline reliant Barcelone à Marseille en passant sous la Méditerranée. Ce « corridor d'énergie verte » baptisé BarMar est « une bonne nouvelle pour l'Espagne, le Portugal, la France et l'Europe », a déclaré le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, à l'issue d'une réunion à Bruxelles (…). « Il s'agit d'un tuyau pour l'hydrogène vert », a-t-il expliqué en ajoutant que « durant la transition écologique, il servira aussi au transport du gaz dont l'Europe aura besoin ». (…)
C'est un compromis. Il y aura bien une nouvelle interconnexion, comme le réclamait l'Espagne, mais elle ne passera pas par les Pyrénées, ce qui aurait posé des problèmes pour l'environnement, (…). Paris accepte de « désenclaver la péninsule ibérique » (…), mais à condition de passer par Marseille, qui renforcera ainsi son rôle de hub énergétique. (…)
https://www.lesechos.fr/monde/europe/la-france-et-lespagne-sentendent-sur-un-gazoduc-entre-marseille-et-barcelone-1871424Avant l'annonce de cet accord, on était plusieurs à y voir un bon sujet de négociation entre la France et l'Allemagne, pour obtenir quelque chose en contrepartie. Personnellement, je pensais à des concessions sur le SCAF, mais il semblerait que l'Elysée avait autre chose en tête:
CitationSous pression, l’Allemagne accepte que l’hydrogène « vert » soit issu du nucléaire
Après des années de litige, la France et l’Allemagne semblent enfin mettre de côté leurs différends sur la régulation de l’hydrogène : vendredi, Berlin a accepté que ce vecteur énergétique puisse être produit à partir d’électricité nucléaire, et plus uniquement renouvelable, et se voir quand même étiqueté « vert ». Dans la foulée, ce principe a été intégré dans la directive européenne sur le gaz, laquelle sera votée cet hiver. Reste à voir si le texte sera bien adopté, ce qui constituerait une victoire majeure pour l’Hexagone (…)
https://www.latribune.fr/economie/international/covid-la-chine-va-accelerer-la-campagne-de-vaccination-des-personnes-agees-942546.htmlRévélationLes lignes bougent sur l'hydrogène, ce vecteur énergétique considéré comme crucial par l'Europe pour atteindre ses objectifs climatiques. Et pour cause, la France est en passe de remporter une bataille juridique majeure sur le sujet, après des mois de lobbying intense notamment auprès de l'Allemagne, jusqu'ici très opposée à la vision de l'Hexagone.
En effet, l'hydrogène « durable », qui sera arrosé de subventions afin de remplacer le gaz fossile, devrait bientôt pouvoir être issu de l'électricité d'origine nucléaire, et plus seulement renouvelable, en raison de la très faible empreinte carbone de l'atome. C'est en tout cas ce qui ressort de la « déclaration de solidarité énergétique » signée vendredi entre la France et l'Allemagne, malgré l'hostilité de cette dernière au nucléaire depuis l'accident de Fukushima en 2011. Alors que l'objectif premier de ce partenariat était de « sécuriser » les échanges d'énergie entre les deux pays lors de la crise, on y trouve en effet un paragraphe sur l'hydrogène, selon lequel chacun « s'engage à respecter les choix technologiques de chaque pays en matière de mix électrique », au vu du « rôle important » de ce vecteur « pour atteindre la neutralité climatique ».
Après des années de litige sur le sujet, Berlin et Paris affirment ainsi qu'ils « trouveront une solution sur la manière de refléter cette compréhension commune dans les dossiers législatifs actuels, y compris dans le paquet gaz ».
Il n'en a pas fallu plus pour que la présidence tchèque du Conseil de l'Union européenne saisisse l'occasion pour clore le débat, et ajoute ce principe à la directive clé sur le gaz, vendredi après-midi. Résultat : si le texte était voté en tant que tel, l'énergie atomique servirait à produire le précieux hydrogène étiqueté « vert » en Europe, qui devra atteindre 50% de l'hydrogène consommé dans l'industrie en 2030, puis 70% en 2035.
Une aubaine pour l'Hexagone, au moment où le gouvernement entend renouveler le parc électronucléaire. Mais aussi pour de nombreux industriels de l'hydrogène, de l'atome, de la chimie ou encore de la sidérurgie, lesquels ont d'ailleurs envoyé lundi après-midi une lettre ouverte pour soutenir cette proposition. « Nous saluons chaleureusement cette inclusion et appelons maintenant les États membres à l'adopter [...] Le défi est trop important, et les systèmes énergétiques au sein de l'UE sont trop diversifiés pour s'appuyer sur une source d'énergie primaire unique, en l'occurrence les énergies renouvelables », peut-on lire dans le courrier, signé entre autres par EUROFER, France Hydrogène, Nuclear Europe, le CEA, EDF, Arcelor Mittal, Vicat, McPhy, Haffner Energy, la SFEN ou encore Air Liquide.RévélationDisposer d'un surplus d'électricité décarboné
Afin de comprendre pourquoi le vent semble tourner en leur faveur, malgré l'opposition forte de Berlin jusqu'ici, il faut s'intéresser à la manière dont l'hydrogène est produit. Aujourd'hui, presque 96% de celui généré en Europe provient directement des combustibles fossiles, via le vaporeformage de la molécule de méthane (CH4) présente dans le gaz, ce qui émet 9 à 10 kg de CO2 par kilogramme d'hydrogène.
Pour créer une version « durable », il faut donc s'y prendre autrement : casser une molécule d'eau (H2O) par un procédé appelé électrolyse, c'est-à-dire séparer l'atome O des deux atomes H grâce à un courant électrique. Mettre au point de l'hydrogène bas carbone suppose donc de disposer d'un surplus d'électricité elle-même bas carbone, de manière à la transformer en gaz plutôt que de l'utiliser directement.
Ce qui déterminera si l'opération pourra être labellisée « propre » ou non sera donc l'origine de l'électron utilisé. S'il est issu de centrales à charbon ou au gaz, l'hydrogène sera « gris ». Mais s'il trouve sa provenance dans des installations éoliennes, solaires ou hydrauliques, celui-ci sera « vert ». Reste donc à trancher la question du courant résultant de la fission nucléaire, que la directive gaz, qui sera votée cet hiver, préconise donc désormais d'ajouter à la liste.RévélationLes électrolyseurs supportent mal l'intermittence
Il faut dire que l'atome présente un avantage de taille par rapport aux éoliennes et autres panneaux solaires : en-dehors des périodes de maintenance des réacteurs, il fournit une source d'énergie constante et stable au réseau électrique. Ainsi, le facteur de charge du nucléaire, c'est-à-dire le temps pendant lequel l'installation fournit du courant au réseau, s'élève à 75% en moyenne en France (même s'il devrait être plus bas cette année, contre environ 15% pour le solaire, 22% pour l'éolien terrestre et 38% pour l'éolien en mer.
Or, le point clé pour rendre la filière de l'hydrogène bas carbone rentable par rapport à son homologue « gris » (ou à celui produit à l'étranger), consiste à utiliser de l'électricité très abondante et stable, selon l'industrie. De fait, la production d'hydrogène s'avère moins chère lorsque l'alimentation électrique est continue (seuil minimal de 5.000 heures par an, et optimal jusqu'à 8.000 h/an). C'est pour cette raison que, même en Allemagne, les énergies renouvelables intermittentes ne suffiront pas à générer suffisamment d'hydrogène à tout moment, alors que l'objectif est d'arriver à 10 millions de tonnes annuelles d'ici à 2030.Je ne suis pas mécontent de m'être trompé sur le thème du compromis.
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@Akhilleus et @Heorl : au delà du problème des troupes actuellement sur le terrain, on peut difficilement nier que la population russe est au moins trois fois plus importante que son homologue ukrainienne, avec, en conséquence, des réserves mobilisables du même ordre de grandeur. Sauf que la démographie ne fait pas tout.
Ma comparaison fera peut-être tiquer certains membres du forum, à commencer par @Joab, mais, par certains côtés, l'Ukraine actuelle me fait penser à Israël lors de sa création: un pays qui doit faire face à un (des) adversaire(s) plus nombreux, et pour qui le rapport de force s'avère désavantageux. Sauf qu'il est très motivé, bien commandé et bien équipé. Et accessoirement, capable de se montrer bien tordu. L'explosion du camion piégé sur le pont de Crimée, pile au moment où passait un train de carburant, c'est digne du Mossad de la grande époque.
Résultat: Tel-Aviv a tenu ses ennemis à distance pendant des décennies et s'est même permis de repousser ses frontières lors de la guerre des 6 jours. Il est d'ailleurs à noter que ce conflit a ensuite amené l'Egypte à mener une guerre d'usure, qui s'est révélée nettement plus néfaste pour Israël.
Cela prouve bien que la seule comparaison des ordres de grandeur des populations ne suffit pas.RévélationBien sûr, il ne faut pas négliger le fait que D. Ben Gourion a
doté son pays de la bombe atomiquecultivé l'ambiguïté nucléaire. Et je pense que Kiev ne fera pas l'économie d'une telle réflexion. Soit il faudra qu'ils se dotent à leur tour d'un programme nucléaire, soit ils devront rentrer dans l'OTAN.
(Si j'étais la diplomatie ukrainienne, j'envisagerais d'échanger le renoncement à la Crimée-très difficile à reprendre de toute façon- contre l'adhésion au traité de l'Atlantique nord. Mais je réclamerais aussi des dizaines de milliards de dollars de dommages et intérêts à la Russie )- 1
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Je n'ai pas vu passer ce fil twitter sur les conditions sanitaires des appelés:
Parmi les épidémies mentionnées par l'auteur, il y a la pneumonie et le COVID. A la lumière de ces éléments, je me demande si les 200 000 conscrits, actuellement en cours de formation, seront tous présents sur le front? Entre le manque de protections pour le froid et les diverses maladies, le compte pourrait bien ne pas y être.
En face, je sais bien que les ukrainiens sont moins nombreux, mais cet hiver ils disposeront de tenues adaptées au climat, fournies entre autre par le Canada, et -me semble-t-il - du vaccin occidental à ARN contre le coronavirus.
Avant même d'engager une nouvelle bataille, l'attrition aura fait de sérieux dégâts. Dans ces conditions, je me dis que même avec la conscription, le rapport de force pourrait se révéler bien plus équitable que ne l'indiquent les chiffres sur le papier…
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il y a 50 minutes, Wallaby a dit :
Pierre Haski 00:55:35 "On n'est pas dans quelque chose qui fait tache d'huile et qui prend l'ensemble du pays"
Quatre jours plus tard, ça en prend assez fort le chemin.
Chine-Iran, même combat? Jusqu'ici, Téhéran a fait preuve d'une forte capacité de résistance.
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Il y a 8 heures, Métal_Hurlant a dit :
La Chine peut disposer d'une armée de 5, 10 ou même 100 millions de soldats le problème reste le même : établir une tête de pont de l'autre côté de la mer sur un territoire bien préparé et organisé.
Et inutile d'imaginer une opération "Fortitude" où Hitler s'est laissé berné, cette fois avec la technologie le moindre avion ou navire est suivi à la trace en temps réel
Et il ne faut pas oublier que pendant une grande partie de l'année, la mer de Chine reçoit moussons et tempêtes. Pas vraiment le temps idéal pour une invasion maritime (le débarquement de Normandie a manqué échouer, dans les premières semaines, à cause du mauvais temps).
Un autre point à prendre en compte, c'est que Taiwan connait une flambée de cas de COVID. Même quand la vague se sera apaisée, le virus restera sans doute endémique comme dans l'UE ou aux USA. Envoyer des soldats chinois là-bas, c'est prendre le risque qu'ils ramènent l'épidémie sur le continent.
Je me demande d'ailleurs si les autorités taiwanais n'ont pas intégré ce point dans leur stratégie de défense? Par exemple en envisageant la possibilité d'envoyer des malades asymptomatiques s'infiltrer dans les zones occupées par l'ennemi, pour le contaminer. -
il y a 21 minutes, Picdelamirand-oil a dit :
Si le PCC accepte ses mensonges et obtient des vaccins de l'extérieur pour donner une véritable immunité aux gens, il est foutu - perte de prestige et acceptation du fait qu'il a menti à son peuple sur la façon dont il gère le COVID et les vaccins.
Si le PCC continue avec le "Zéro COVID", l'effondrement social se produira et toute forme de laxisme laissera échapper le COVID sur la population à un rythme incroyable.
Dans le C dans l'air du 24 novembre, ils mentionnent la possibilité d'un vaccin ARN de technologie chinoise pour 2023.
Le souci, c'est que ça ne résoudra qu'une partie du problème, comme on l'a vu dans la région avec le cas de Taïwan et du Japon. Voilà deux pays qui ont pu s'isoler au début de l'épidémie, du fait de leur insularité, puis qui ont massivement vacciné avec des produits occidentaux à ARN. Aujourd'hui, ça ne les empêche pas de connaître une flambée de cas, certes sans commune mesure avec celles affrontées par l'UE et les USA, mais inédites pour eux.
Même si Pékin utilise la technologie ARN l'année prochaine et qu'ils vaccinent à grande échelle, ils connaîtront sans doute une vague de contagion. Et dans un pays de 1.4 milliards d'habitants, ça pourrait bien signifier des centaines de milliers de morts. Un revers, voire une gifle, pour le PCC.
Dans ces conditions, je vois difficilement Xi Jinping reconnaître un échec de ce type. Toujours dans le C dans l'air du 24; ils rappelaient que Mao, face à ce genre de difficultés (Grand bon en avant) s'en est sorti par un raidissement idéologique (Révolution culturelle) Un succès politique, un désastre pour l'économie…- 1
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Face au COVID, le confinement, encore et toujours:
CitationCoronavirus : Un district de Pékin recommande de rester chez soi pendant le week-end
https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2S8157/coronavirus-un-district-de-pekin-recommande-de-rester-chez-soi-pendant-le-week-end.htmlRévélationPEKIN (Reuters) - Le plus grand district de Pékin a exhorté les habitants à rester chez eux pendant le week-end et les infections au coronavirus se sont multipliées dans de nombreuses villes chinoises vendredi, alors même que le pays a encore assoupli ses restrictions sanitaires en supprimant les limites de capacité dans les lieux de divertissement.
Dans le cadre d'une série de mesures dévoilées la semaine dernière, les autorités cherchent à mieux cibler l'application des restrictions liées au coronavirus.
Cependant, la Chine continue de souligner son engagement envers sa politique zéro COVID, qui, selon Pékin, sauve des vies. De plus, épidémies dans de nombreuses villes entraînent des fermetures localisées continues.
Le district de Chaoyang à Pékin, qui abrite des ambassades et de grands immeubles de bureaux, a exhorté les habitants à rester chez eux ce week-end après que la ville a signalé un nombre record de 466 infections pour la journée de jeudi.
Vendredi, la Chine a fait état de 25.129 nouvelles infections locales, contre 23.132 un jour plus tôt, se rapprochant ainsi du record de plus de 29.000 enregistré en avril au plus fort de l'épidémie de Shanghaï.
Vendredi, le ministère chinois de la Culture et du Tourisme a publié des directives à l'intention des agences de voyage et des lieux de divertissement et de spectacle, supprimant les limites du nombre de personnes autorisées dans les théâtres et les événements tels que les concerts et les festivals de musique dans les zones à faible risque sans épidémie.
Ces mesures spécifiques pourraient néanmoins constituer un point positif pour les entreprises de services telles que les salons de karaoké et les cybercafés, qui ont été martelés par près de trois ans de politique de zéro COVID.
(Reportage Albee Zhang et Bernard Orr ; rédigé par Tony Munroe ; version française Augustin Turpin, édité par Kate Entringer)
Plus ça va et plus je me dis qu'à ce rythme, la Chine en a encore pour 10 ans d'alternance confinement/ relâchement. Avec, à la clé, de sacrés risques pour sa croissance économique.
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Je n'ai pas vu l'information reprise sur ce forum:
CitationCoup d'envoi de la nouvelle constellation européenne de satellites sécurisés IRIS L'Union européenne a donné le coup d'envoi d'Iris², une constellation de satellites destinés à sécuriser l'internet et ses communications « partout » sur son territoire à partir de 2027.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/coup-d-envoi-a-la-nouvelle-constellation-europeenne-de-satellites-securises-iris-941205.htmlRévélation« Historique ! Après Galileo & Copernicus, bienvenue à... IRIS² », s'est réjoui jeudi soir dans un tweet Thierry Breton à l'issue de négociations entre le Parlement européen, le Conseil de l'Union européenne (UE) et la Commission européenne. Le commissaire européen pour le marché intérieur a bel et bien réussi un tour de force en seulement neuf mois en parvenant à trouver un accord pour lancer la nouvelle constellation européenne IRIS² (Infrastructure de Résilience et d'Interconnexion Sécurisée par Satellites), la nouvelle infrastructure critique pour l'UE. Les premiers lancements sont prévus dès 2024, et la mise en service de toute la constellation pour 2027.
Cette constellation de satellites est destinée à sécuriser l'internet et ses communications "partout" en Europe à partir de 2027, a assuré Thierry Breton. Elle doit pouvoir résister à des cyberattaques. IRIS² sera également une constellation tournée vers les services aux gouvernements, y compris pour la défense. Elle offrira une connectivité à toute l'Europe, notamment aux zones qui ne bénéficient pas aujourd'hui d'Internet haut débit, ainsi qu'à l'Afrique toute entière, s'appuyant en cela sur les orbites Nord-Sud de la constellation. Enfin, IRIS² sera une constellation multi-orbites, capable de créer des synergies avec les constellations Galileo et Copernicus.
Un financement de plus de 3 milliards d'euros
Ce projet bénéficiera d'un budget UE de 2,4 milliards d'euros, auxquels s'ajouteront une contribution de 750 millions d'euros de l'Agence spatiale européenne (ESA), qui doit être validée lors de la conférence ministérielle de l'ESA les 20 et 21 novembre, ainsi que des investissements privés ou de pays. Au total, le coût du projet a été évalué à 6 milliards d'euros. « IRIS² consacre l'espace comme un vecteur de notre autonomie européenne, un vecteur de connectivité, un vecteur de résilience. Elle fait aussi de l'Europe une véritable puissance spatiale », a affirmé Thierry Breton sur Linkedin.Après cet accord, la direction générale de l'industrie de la défense et de l'espace (DEFIS) de la Commission va pouvoir lancer la phase de mise en œuvre, notamment en définissant les spécifications de la constellation et les critères d'éligibilité des opérateurs candidats à la gestion d'IRIS² dès le premier trimestre 2023. La DG DEFIS lancera les appels d'offres au premier semestre de l'année prochaine. En outre, elle sera ouverte aux startups, qui bénéficieront d'une charge de travail de 30% sur l'infrastructure. Enfin, IRIS² sera une constellation à la pointe technologique, pour donner une avance à l'Europe, par exemple dans le cryptage quantique. « Ce sera donc un vecteur d'innovation », a souligné le commissaire européen.
Des critères d'éligibilité stricts
Thierry Breton souhaite mettre l'accent sur la souveraineté de cette constellation en raison d'un environnement géostratégique de plus en plus contesté. « L'espace est une zone contestée, dans laquelle l'Union européenne doit garantir ses intérêts essentiels », a rappelé Thierry Breton. Dans ce cadre, il veut imposer des critères d'éligibilité et des exigences de sécurité très stricts. Eutelsat et SES sont prévenus s'ils veulent candidater.« Il est également évident que les communications doivent être totalement garanties et résilientes face aux potentielles interférences par une puissance non européenne, voire une puissance ennemie. Et je rappelle que la Russie vis-à-vis de l'Europe ne se comporte pas, le moins qu'on puisse dire, en ami. Donc tout projet qui a été lié à la Russie est pour nous un sujet extrêmement sensible », avait expliqué Thierry Breton dans une interview accordée à La Tribune et publiée fin septembre.
L'usage de Starlink par les ukrainiens a montré qu'un canal de communication fiable et sécurisé s'avérait un atout capital, dans une campagne militaire. Le marchandage d'Elon Musk, le mois dernier, pour se faire financer par le Pentagone a également montré qu'il s'agissait d'un enjeu de souveraineté. Et c'est plus facile de trouver 6 milliards à 27 que tout seul.
EDIT: je sais qu'avec Eutelsat, la France dispose d'un opérateur indépendant, mais il doit fusionner avec Oneweb, qui est contrôlé par les anglais. Quelques siècles d'antagonisme m'incitent à n'accorder qu'une confiance limitée à nos voisins d'outre Manche. Au pire, on pourra faire jouer la concurrence.
A noter cependant que IRIS² promet un cryptage quantique, nettement plus robuste, en tout cas sur le papier. Il reste à espérer que l'UEévitera de se mettre dans la main des allemands d'OHBa appris de ses déconvenues avec Galileo.EDIT 2: à la réflexion, si IRIS² s'avérait fournir des services de bonne qualité, cela pourrait s'avérer intéressant pour les services de l'état en général et pour nos troupes déployées à l'étranger en particulier. Nous disposons déjà du système SYRACUSE, mais est-ce pertinent de l'utiliser dans tous les cas? Pour faire court, Syracuse me semble indispensable pour les communications entre les états-majors et les officiers supérieurs à travers le monde, mais est-il nécessaire pour des véhicules en patrouille dans le SAHEL?
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il y a 24 minutes, Berezech a dit :
Pour moi une des grosses inconnues ce sera la capacité de l'armée russe à supporter l'hiver, AVEC les problèmes logs et la vulnérabilité des arrières. L'attrition va être forte. Les ukrainiens sont à priori plus favorisés, mais ils vont aussi souffrir, et on va assister à une guerre ou les émissions thermiques vont devenir de belles cibles. Ce qui changerait pas mal la donne ça serait une capacité retrouvée des russes à frapper dans la profondeur (avec précision) pour interdire la manoeuvre des Ukr.
Beaucoup de mal à deviner ou portera le prochain coup. Je vois mal les Ukr attaquer au delà de Svatove et former un saillant vulnérable. Et l'attaque au sud est téléphonée maintenant. Peut être une fois qu'ils auront pris Kremnina un mouvement pour reprendre Sievierodonetsk et pousser dans le nord du Donbass.L'attaque au sud est peut-être téléphonée, mais si jamais l'Ukraine réussissait à couper les voies de communication entre Donetsk et Melitopol, ça compliquerait considérablement le ravitaillement des troupes russes dans l'ouest de l'oblast de Zaporijjia. Il faudrait alors que les marchandises viennent de Crimée en passant par le pont au dessus du détroit de Kertch, et, actuellement, ce dernier n'est pas en très bon état.
Plus préoccupant encore, certaines portions des cotes au nord de la mer d'Azov se trouvent à environ 150 km d'une des extrémités du pont. Une percée ukrainienne dans cette zone, amènerait donc cette infrastructure à portée de tir des HIMARS.
Dans le pire des cas, l'oblast de Zaporijjia et la Crimée se retrouveraient isolés comme l'étaient les troupes russes à Kherson, mais à une échelle bien supérieure.Maintenant, le nouveau général russe ne semble pas idiot et il en a sûrement conscience. Il reste à savoir lequel des deux états-majors parviendra à prendre le dessus sur l'autre. Le temps joue contre les ukrainiens, à cause de la mobilisation russe, mais je dirais qu'il leur reste un créneau pendant l'hiver. S'ils réussissent une offensive avant le printemps, ils pourront ensuite profiter de la raspoutitsa pour consolider leurs positions et jouer l'attrition.
Qui vivra verra.- 1
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- C’est un message populaire.
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Il y a 8 heures, jpp92an a dit :Je crois que c’est Napoléon qui disait qu’il ne faut pas attribuer à la malveillance, ce que l’incompétence suffit à expliquer.
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CitationLe projet de liaison électrique France-Irlande maintenu malgré un surcoût de 550 millions d'euros
« Celtic Interconnector » qui doit mettre « fin à l'isolement électrique de l'Irlande du continent européen » coûtera finalement 1,48 milliard d'euros, auxquels s'ajoutent 141 millions supplémentaires. En dépit de ce dépassement, la Commission française de régulation (CRE) et son homologue irlandaise (CRU) ont confirmé la poursuite du projet qui doit voir le jour en 2026. (...) https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/le-projet-de-liaison-electrique-france-irlande-maintenu-malgre-un-surcout-de-550-millions-d-euros-940288.html
RévélationLa liaison électrique entre la France et l'Irlande verra bien le jour. C'est ce qu'a annoncé, ce jeudi, la Commission française de régulation de l'énergie (CRE). Baptisé « Celtic Interconnector », ce projet a pour objectif de mettre « fin à l'isolement électrique de l'Irlande du continent européen » en établissant un courant continu entre la France et l'Irlande, d'une puissance de 700 MW et d'une longueur de l'ordre de 575 km, dont 500 km en liaison sous-marine. Il doit être mis en service en 2026.
Un surcoût de 550 millions d'euros
Si les deux gestionnaires du réseau français et irlandais RTE et EirGrid, en charge de ce projet, ont validé sa poursuite, cela ne se fera pas au même prix que prévu initialement. Son coût prévisionnel a, en effet, été réévalué à 1,48 milliard d'euros, contre 930 millions en 2019, et auxquels s'ajoutent 141 millions de provisions pour risques, soit plus de 550 millions d'euros supplémentaires. Selon la Commission française de régulation de l'énergie (CRE), cette hausse s'explique par « des tensions sur les marchés de fournitures (câbles et stations) ».
La CRE et son homologue irlandaise la CRU (Comission for regulation of utilities) devaient réexaminer l'opportunité d'investir dans le projet et la répartition des surcoûts en cas de dépassement du budget initial de plus de 20%. Celle-ci a donc été confirmée dans une délibération parue, ce jeudi. « La CRU et la CRE réaffirment l'opportunité d'investir dans le projet au regard des bénéfices attendus et des externalités vis-à-vis des objectifs européens, notamment en termes de solidarité et de sécurité d'approvisionnement », indique le compte-rendu cette délibération.Favoriser les énergies renouvelables
« Celtic Interconnector » devrait notamment permettre de favoriser les énergies renouvelables et de limiter le recours au gaz irlandais, mais aussi de faire des économies sur les coûts de production d'électricité et de réduire les volumes d'électricité renouvelable perdus à cause des surplus de production, souligne la CRE. « Le projet présente également un intérêt stratégique important, à savoir l'établissement d'un lien physique direct entre le réseau électrique irlandais et celui du reste de l'UE, dans un contexte de sortie du Royaume-Uni de l'UE », ajoute-t-elle.
Les commissions ont également confirmé la répartition des coûts, de 65% pour EirGrid et 35% pour RTE, jusqu'à 1,18 milliard d'euros environ, puis « un partage à 50/50 ». L'aide financière européenne de 530 millions d'euros est aussi répartie entre EirGrid et RTE, 65% pour l'un et 35% pour l'autre.La déconnexion entre le Royaume-Uni et l'UE poursuit son bonhomme de chemin.
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Pour relativiser la prise de participation chinoise dans le port de Hambourg:
CitationSécurité nationale : l'Allemagne bloque le rachat par la Chine non pas d'une, mais de deux usines de semi-conducteurs
Robert Habeck a réussi à empêcher la vente à des investisseurs chinois de deux usines de composants électroniques appartenant aux allemands Elmos et ERS Electronic. La demande du ministre de l'Économie et vice-chancelier de l'Allemagne, qui jugeait que la vente de ces actifs stratégiques allemands à la Chine constituait une menace pour la sécurité nationale, a été approuvée mercredi par le gouvernement d'Olaf Scholz en conseil des ministres. (...) https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/l-allemagne-met-son-veto-au-rachat-par-la-chine-de-deux-usines-de-semi-conducteurs-jugees-strategiques-940145.html
RévélationLe gouvernement d'Olaf Scholz a avalisé ce mercredi en conseil des ministres le blocage des projets d'acquisition par des investisseurs chinois de deux usines allemandes de fabrication de composants microélectroniques appartenant l'une à Elmos et l'autre à ERS Electronic, a-t-on appris de source gouvernementale.
Robert Habeck, vice-chancelier de l'Allemagne et ministre de l'Économie et de la Protection du Climat, qui réclamait cette mesure, a expliqué ce mercredi devant la presse cette prise de décision publiquement défavorable à la Chine :
« La Chine est, et doit rester, un partenaire commercial. Pour autant, nous ne devons pas être naïfs et nous devons voir si les intérêts du commerce et du marché risquent d'être utilisés pour une politique de puissance contre les intérêts de la République fédérale d'Allemagne. »Menace pour la sécurité nationale de l'Allemagne
La vente d'une usine du fabricant Elmos, basée à Dortmund dans l'ouest de l'Allemagne et qui produit des semi-conducteurs (notamment des "wafers" ou "galettes" de silicium) destinés à l'industrie automobile, n'était pourtant pas une surprise puisqu'elle avait été annoncée depuis la fin 2021. L'entreprise avait en effet annoncé céder son usine pour 85 millions d'euros au suédois Silex Microsystems, propriété du groupe chinois Sai MicroElectronics.
Mais, le ministère de l'Économie, en ces temps de montée des tensions avec la Chine, a suivi les recommandations du renseignement allemand qui, sous l'autorité du ministère de l'Intérieur, a jugé que cette vente de l'usine d'Elmos à des intérêts chinois constituait une menace pour la sécurité nationale. Les semi-conducteurs, dont la production est dominée par l'Asie, sont considérés comme une industrie stratégique par les Européens, qui souhaitent accroître leur souveraineté.
« L'Allemagne, en tant que première économie européenne, est attractive (...) mais il peut aussi y avoir des investissements qui peuvent nuire à la sécurité de notre pays », avait aussi déclaré le ministère de l'Economie.
Le deuxième veto porte sur le rachat de la société ERS Electronic, basée en Bavière, qui fournit, entre autres, une technologie de refroidissement aux fabricants de semi-conducteurs, a indiqué la ministre allemande de la Recherche, Bettina Stark-Watzinger. Mais l'entreprise s'est refusée à préciser quelle société chinoise était intéressée par son rachat.Le difficile équilibre des relations avec la Chine
Le gouvernement du chancelier Olaf Scholz, qui a rencontré le président chinois Xi Jinping à Pékin la semaine dernière, s'efforce de trouver la bonne position pour l'Allemagne vis-à-vis de la Chine.
En effet, selon une source gouvernementale, le gouvernement allemand a établi une nouvelle feuille de route vis-à-vis de Pékin consistant à « réduire les dépendances unilatérales, devenir plus indépendant, empêcher la fuite des technologies clés et protéger l'infrastructure et les capacités de production propres », .
L'autre élément de contexte qui alimente ces craintes pour la souveraineté nationale est la controverse provoquée récemment par Olaf Scholz lorsqu'il a approuvé un investissement important du géant chinois du transport maritime Cosco dans le port de Hambourg, le premier d'Allemagne et le troisième d'Europe.
Il y a actuellement 44 projets d'investissements étrangers en Allemagne à l'examen, dont 17 proviennent de Chine, indique-t-on dans l'entourage du ministère de l'Economie.Avec cette nouvelle information, je me sens plus enclin à relativiser le voyage à Pékin d'Olaf Scholz. Je peux comprendre qu'il essaye de gagner du temps en ménageant le premier marché (hors UE?) de l'économie allemande. Mais il ne s'agit là que d'une solution de court terme. On a vu avec la Russie les risques qui existent quand on dépend trop d'un pays, que ce soit pour son approvisionnement énergétique ou ses débouchés économiques.
Si le chancelier allemand cherche à se ménager un délai pour réorienter sa politique, pourquoi pas? Mais il ne faudrait pas qu'il pense qu'il peut s'agir d'une solution durable. Si à la fin 2023, Berlin n'a effectué aucun changement, alors il risquent à terme d'affronter une crise commerciale aussi grave que la crise énergétique de 2022.
Xi Jinping ne montre aucun signe de vouloir en finir avec la stratégie 0 covid, alors que même les pays de l'UE fortement vaccinés connaissent actuellement une huitième vague. Les confinements à répétition fragilisent l'économie chinoise et risquent donc de se répéter dans le temps.
Si Olaf Schloz ne met pas à profit les marges de manœuvre qu'il vient d'obtenir, il pourrait bien affronter d'ici 15 à 18 mois, une situation aussi grave que celle à laquelle dut faire face Gerard Schröder en son temps. Il semble avoir du mal à renoncer à l'Ostpolitik, poursuivie entre autre par Helmut Schmidt, mais je ne suis pas sûr que son illustre prédécesseur des années 70 apprécierait sa stratégie européenne.RévélationJe cache car je vire un peu HS: pour une économie se reposant fortement sur les exportations, l'UE constitue un marché privilégié et un bouclier de très bonne qualité. Même les USA de Trump ont hésité à s'aliéner 350 millions de consommateurs. C'est pour ça que, quand le chancelier actuel a refusé que le président Macron l'accompagne à Pékin, je pense qu'il a sans doute commis une erreur stratégique. Espérons qu'il ne tardera pas trop à s'en rendre compte…
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- C’est un message populaire.
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@Alexis @herciv @Yorys il ne faut pas oublier non plus que le réseau électrique ukrainien est relié à celui de l'Europe depuis la fin du 1er trimestre 2022:
CitationDepuis le 16 mars, le réseau électrique ukrainien est interconnecté à celui de l'Europe. Cette intégration dans "l'Europe de l'électricité", réalisée en urgence trois semaines après le début de l'invasion par la Russie, est une étape majeure pour l'Ukraine dont le système électrique était isolé depuis l'invasion par son voisin russe. Quels les sont les enjeux politiques et les conséquences d'un tel raccordement pour l'Union européenne ? Quelle est le risque d'une prise de contrôle potentielle par les forces russes ? Cinq questions sur cette prouesse politique et technique.
RévélationC'est un jour historique sur le marché de l'électricité. Mercredi 16 mars 2022, le consortium européen d'électricité "ENTSO-E" accueille deux nouveaux membres : le transporteur public ukrainien Ukrenergo et le moldave, Moldelectrica. Ainsi, de Lisbonne aux confins Est de l'Ukraine, se sont désormais plus de 39 réseaux nationaux électriques qui sont raccordés les uns aux autres, alimentant plus de 400 millions de consommateurs.
Alors que la guerre en Ukraine fait rage, suite à l'invasion par la Russie, la branchement ukrainien a été accéléré ces dernières semaines, bouleversant le calendrier initial prévu pour mi-2023. "On a considéré cette action d'urgence normale à la fois pour des raisons techniques, humaines et humanitaires", explique Xavier Piechazyk, président du directoire de RTE, l'un des pilotes d'ENTSO-E. Tour d'horizon en cinq questions des implications techniques et stratégiques de cette connexion au réseau européen en temps de guerre.
1) A quoi sert le réseau ENTSO-E ?
La zone synchrone d'Europe continentale (CESA), opérée par ENTSO, est le plus grand réseau électrique synchrone (par puissance connectée) au monde. Ce maillage permet de renforcer la robustesse entre les réseaux nationaux et d'éviter les black out. Ce réseau se base sur l'ensemble des sources de productions d'énergie, du solaire au nucléaire, qui sont transportées par les opérateurs nationaux. En les liant les uns aux autres, ENTSO veut sécuriser les approvisionnements de chacun des membres. Cette infrastructure "permet de la solidarité. Quand il y a un événement non-désiré dans une des zones du Cesa, les autres machines vont venir compenser le déficit d'approvisionnement ou de production. Cela soulage le système électrique d'un pays, à un instant T face à une perte de production", détaille Jean-Paul Roubin, directeur exploitation du gestionnaire français d'électricité RTE.Pour permettre cette synchronisation, le réseau européen a défini une fréquence sur la zone : 50 Hz. Les gestionnaires de réseau de transport (GRT) nationaux ont la responsabilité de maintenir celle-ci. Cela signifie que les ressources et la consommation d'énergie doivent toujours être équilibrées dans la zone synchrone. En fonctionnant tous à la même fréquence, les infrastructures "battent au même rythme" et peuvent donc être synchronisés et interagir ensembles.
2) Pourquoi l'Ukraine a-t-elle rejoint le réseau européen ?
Après l'annexion de la Crimée en 2014 par la Russie, l'Ukraine a décidé de se désynchroniser progressivement du réseau opéré par Moscou et fonctionne en autonomie - et donc isolé - depuis l'invasion russe. Le projet de synchronisation des systèmes électriques ukraino-moldaves avec celui de l'Europe continentale a démarré en 2017.Les 27 et 28 février, les GRT d'Europe continentale ont reçu une demande d'Ukrenergo (GRT ukrainien) et de Moldelectrica (GRT moldave) pour une synchronisation d'urgence. Une demande soutenue par les ministres de l'Énergie de l'UE à laquelle les réseaux européens se sont engagés à répondre positivement. Des analyses ont commencé afin de déterminer les conditions de synchronisation d'urgence tout en maintenant la sécurité du système électrique d'Europe continentale. Le 11 mars, les GRT ont conclu que les conditions d'une synchronisation d'urgence étaient réunies. "Notre collaboration a été très intense avec les Ukrainiens. Ils ont été extraordinaires, coté production mais aussi maintenance. Au quotidien, ils font un travail remarquable pour réparer les lignes cassées lors des combats", souligne Jean-Paul Roubin, directeur exploitation RTE.
Pour synchroniser le réseau, les 26 partenaires du bloc "bleu" Cesa Europe continentale ont allégé la procédure ou plutôt adapté leurs spécificités à l'infrastructure ukrainienne. "C'est comme un orchestre. On jouait jusqu'ici une partition unique à 26 et l'Ukraine devait s'intégrer dans celle-ci. La demande d'urgence a modifié notre façon de faire. On a revue notre copie pour insérer l'Ukraine telle qu'elle est aujourd'hui. Ce n'est pas un remplissage complet des critères", détaille Laurent Rosseel, directeur adjoint du Centre national d'exploitation du système chez RTE. La synchronisation d'urgence permet une interconnexion sans que toutes les mesures soient terminées mais en assurant des mesures d'atténuation supplémentaires pour limiter les risques opérationnels.
3) Comment ça se passe concrètement ?
Il faut noter qu'un petit territoire de l'Ukraine de l'Ouest était déjà raccordé depuis 2004 au réseau européen. Six lignes ukrainiennes intègrent en plus depuis hier le réseau. L'objectif prioritaire n'est pas d'échanger de l'électricité entre ce pays et les autres membres, ou de la vendre, mais bien de renforcer la robustesse du réseau ukrainien. En effet, selon les représentants de RTE, l'Ukraine est indépendante énergétiquement : sa capacité de production annuelle est de 50GW alors que sa consommation en temps normal est de 25GW. Elle serait aujourd'hui de 14GW en temps de guerre. Toutefois, techniquement, ENTSO-E peut lui venir en aide au cas où le pays viendrait à manquer d'électricité.Jusqu'au raccordement européen d'hier, "si l'Ukraine était confrontée à une perte de production ou à une perturbation importante, sa situation du moment pouvait faire peser un risque d'effondrement électrique. Cette nouvelle solidarité renforce la robustesse du réseau ukrainien tout en assurant que celle-ci ne mette pas en danger le réseau européen", explique Jean-Paul Roubin, directeur exploitation RTE.
4) L'intégration de l'Ukraine présente-t-elle un risque pour le réseau européen ?
Selon les représentants de RTE, l'interconnexion avec l'Ukraine ne présente aucun risque pour les réseaux européens et français. Dans la mesure où l'objectif prioritaire n'est pas un échange d'électricité, "cela ne dégrade pas la robustesse du réseau européen, et consolide le réseau ukrainien", affirme Jean-Paul Roubin.Toutefois, RTE a pointé un risque de phénomène d'oscillation électrique aux extrémités du réseau européen. Une oscillation est un mouvement ou une fluctuation périodique. Elle consiste en une variation cyclique de l'intensité du courant électrique dans ce circuit. En d'autres termes, les extrémités du réseau peuvent être moins pourvues en électricité, le flux se concentrant en son cœur, alors que la demande est aussi intense aux frontières, et cela dans un contexte ou le maintien de la fréquence de 50Hz est cruciale pour conserver la synchronisation. "Nous avons déployer des équipements pour amortir ce risque, créé un centre de supervision. L'une des clés de contrôle de cette oscillation est la réduction des flux entre la France et l'Espagne", précise Laurent Rosseel.
5) Que se passera-t-il si le réseau ukrainien est coupé ou monopolisé par les forces russes ?
Lors des deux premières semaines de la guerre, le monde s'est inquiété de la menace que faisait peser l'intervention russe sur les installations nucléaires civiles ukrainiennes, et notamment sur leur volonté de s'emparer de la gestion du réseau électrique. Des tirs de chars russes avait visé un bâtiment annexe de la plus grosse installation nucléaire d'Europe, Zaporijia. Les Russes contrôlent désormais ce site, d'une capacité installée de 6.000 mégawatts (MW), ce qui représente la consommation d'environ quatre millions de foyers et fourni pas moins d'un cinquième de l'électricité du pays. Zaporija a été depuis déconnectée de plusieurs lignes électriques ces derniers jours, mais ces lignes restent sous contrôle de l'UkraineAinsi pour les représentants de RTE, "l'ensemble du réseau ukrainien est totalement contrôlé par les Ukrainiens." Et dans l'hypothèse où l'ensemble du système électrique tombe entre les mains de l'envahisseur russe, ENTSO-E a prévu "un processus de déconnexion du réseau ukrainien", assure Jean-Paul Roubin. "Celle-ci n'aurait aucun impact sur le réseau et l'approvisionnement électrique européen dans la mesure "où il n'y a pas d'échange d'énergie entre l'Europe et l'Ukraine", rappelle le dirigeant.
Si je comprend bien l'article, l'UE ne pourra pas se substituer aux centrales des ukrainiens si elles font défaut, mais il peut soulager leur réseau pour de courtes périodes, évitant ainsi son effondrement. Je me demande d'ailleurs si le président Zelinski n'a pas un peu dramatisé un peu la situation, pour nous pousser à plus de solidarité?
Ca serait de bonne guerre, si j'ose dire.En tout cas l'interconnexion UE-Ukraine me semble difficile à interrompre durablement. Remplacer un transformateur, rétablir une ligne -même haute tension- me semble nettement moins compliqué que de réparer une centrale électrique.
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Une approche un peu plus intéressante que la moyenne :
CitationGrâce à sa première centrale de stockage massif d’électricité en Bretagne, Neoen veut réguler le réseau lors des pics cet hiver
BRETAGNE. Premier producteur indépendant d’énergies renouvelables, Neoen a mis en service en août sa première centrale de stockage massif d’électricité en Bretagne, sa deuxième en France. Pod-Tredan est la plus vaste de la région et doit contribuer à la régulation du réseau lors des pics de consommation hivernaux. En forte croissance au niveau mondial, le nouvel acteur de l’énergie développe plusieurs projets sur le territoire breton. (...)
https://www.latribune.fr/economie/international/royaume-uni-le-nouveau-ministre-des-finances-promet-des-decisions-difficiles-936884.htmlRévélationPromouvoir une filière française des énergies renouvelables et collaborer avec les collectivités locales afin de diversifier, décarboner voire sécuriser leur approvisionnement énergétique. C'est l'objectif affiché de Neoen, l'un des principaux producteurs indépendants d'énergies renouvelables.
L'entreprise fondée en 2008 et dirigée par Xavier Barbaro affiche déjà au niveau mondial, 5,6 gigawatt (150 centrales environ) de capacité solaire, photovoltaïque et de stockage, installés ou en construction.
La mise en service par Neoen de sa première centrale de stockage massif d'électricité renouvelable en Bretagne concrétise une démarche menée conjointement avec la Région afin de réduire sa fragilité énergétique.
En 2021, la Bretagne qui importe 80% de son électricité, a couvert seulement 19% de ses besoins, mais trois quarts de sa production est d'origine renouvelable.
Équilibrer le réseau en compensant les variations
Opérationnelle depuis août dernier, cette unité de stockage baptisée Pod-Tredan (batterie en breton) et installée à Plourhan en Côtes d'Armor, est la deuxième ouverte par Neoen en France et la plus grande de Bretagne.Comme pour celle d'Azur dans les Landes (6MW/6 MWh), raccordée au réseau de distribution d'Enedis depuis 2019, l'énergéticien en est le propriétaire et l'exploitant.
Inaugurée le 5 octobre, Pod-Tredan est équipée de batteries LFP (lithium fer phosphate) et affiche une capacité de 8 MW / 8,2 MWh.
Composée de 26 armoires climatisées, elle est raccordée au réseau exploité par Enedis.
« Pod-Tredan va contribuer à maintenir l'équilibre en temps réel du réseau électrique breton lors des pics hivernaux en participant aux appels d'offres journaliers du gestionnaire du réseau RTE » a indiqué Guillaume Decaen, directeur du développement de Neoen, dont l'actionnaire de référence est le fonds Impala de l'homme d'affaires Jacques Veyrat.
« L'électricité est stockée puis restituée sur le réseau avec l'objectif d'en maintenir l'équilibre autour d'une fréquence de 50 hertz. »
L'unité va ainsi compenser les variations entre la production d'électricité et la demande.
« Projet pionnier » homologué par SMILE
Cette centrale est née de l'appel à projet régional FEDER, « Conversion - stockage de grande capacité d'énergies renouvelables électriques » piloté en 2019 par la Région Bretagne et dont la batterie Pod-Tredan a été lauréate.La subvention européenne a constitué 40% de l'investissement total.
Le projet a également été homologué par l'association SMILE, qui accompagne le déploiement de grands projets industriels régionaux et collaboratifs en lien avec les systèmes énergétiques intelligents ou smart grids.
« Avec ce projet pionnier, Neoen démontre la faisabilité du déploiement du stockage de l'énergie en Bretagne » s'est félicité le conseiller régional André Crocq lors de l'inauguration.
Pour l'assemblage et l'installation des batteries Pod-Tredan, l'entreprise a fait appel au spécialiste quimpérois du stockage et du pilotage intelligent des énergies renouvelables, Entech Smart Energies, entrée en Bourse à l'automne 2021.
« Neoen travaille avec l'ensemble des acteurs du territoire des régions Bretagne et Pays de la Loire en vue de poursuivre le développement de projets solaires, éoliens et de stockage qui produiront une énergie décarbonée, compétitive et fiable » a ajouté Guillaume Decaen.
900 MW de puissance installée en France
En France, Neoen fait petit à petit son trou dans la cour des grands du secteur énergétique. L'entreprise dispose d'une capacité de puissance installée de 904 MW, auxquels s'ajoutent 311 MW de puissance en construction.A Cestas (Aquitaine), elle a développé et opère le parc solaire le plus puissant de France (300 MWc). En novembre dernier, Neoen a annoncé avoir remporté 130,3 MWc lors du récent appel d'offres gouvernemental pour les centrales solaires au sol avec neuf projets compris entre 4,0 et 42,8 MWc de puissance.
Sur le territoire breton, Neoen développe d'autres projets d'unité de stockage, notamment en Finistère. L'installation de projets solaires est aussi envisagée. Quatre éoliennes pourraient être construites dans les secteurs du Manaty et de Kerscubert en Côtes d'Armor, projet pour lequel une enquête publique est ouverte jusqu'au 27 octobre.
En forte croissance, Neoen réalise la moitié de son activité dans le solaire, 40% dans l'éolien et 10% via le stockage par batterie et ambitionne de porter sa capacité à au moins 10 GW d'ici à 2025. L'an dernier, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 333,6 millions d'euros, en croissance de 12% avec une marge d'exploitation autour de 300 millions d'euros.
Même si, personnellement, je préférais le bon vieux système heures creuses / heures pleines / heures de pointe, la la libéralisation du marché de l'électricité et la création d'un système d'achat / vente instantané ouvre d'autre perspectives.
Avec la variation en temps réel du prix de l'électricité, le stockage peut présenter un certain intérêt.
Même si les lois de la physique imposent une déperdition importante, l'opération peut s'avérer intéressante, si la quantité restante est revendue à un prix suffisant pour compenser les pertes.
Maintenant, est-ce qu'un système électrochimique comme la batterie s'avère le plus pertinent? En tout cas, si on assiste à une surproduction de batteries en Europe, l'investissement de départ risque de baisser considérablement.CitationEn Europe, le risque d’une surproduction de batteries pour les véhicules électriques
Les prévisions, incluant des investissements chinois, excèdent la demande anticipée à moyen terme sur le Vieux Continent. Un risque qui pourrait amener le secteur à refroidir ses ardeurs. (...)
https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/16/en-europe-le-risque-d-une-surproduction-de-batteries-pour-les-vehicules-electriques_6146045_3234.html -
Le 02/09/2022 à 13:33, herciv a dit :
Tu as l'impression que le France est encore suivi sur beaucoup de sujet et le plus important d'entre eux l'Europe de la défense ?
Le 01/09/2022 à 21:14, Manuel77 a dit :Le président français voit sa vision de l'Europe confirmée par le discours de Prague du chancelier allemand. Dans le même temps, il justifie la poursuite du dialogue avec Moscou et critique la Turquie.
On a rarement vu autant d'éloges pour l'Allemagne. Jeudi, dans la salle des fêtes de l'Elysée, le président français Emmanuel Macron a fait part de sa satisfaction de voir le gouvernement allemand se rallier au concept de souveraineté européenne sous l'effet de la guerre en Ukraine. Il a mentionné à deux reprises à quel point il avait apprécié le discours de Prague du chancelier. Lorsqu'il a parlé de souveraineté européenne à l'université de la Sorbonne en septembre 2017, il s'est heurté à beaucoup de scepticisme, y compris de l'autre côté du Rhin. "Maintenant, l'Allemagne s'y engage aussi, et je salue le discours du chancelier Scholz à Prague, qui souligne cette nécessité", a déclaré Macron devant la conférence des ambassadeurs français.
CQFD
Le 02/09/2022 à 13:33, herciv a dit :Il est gentil le PM Polonais
Je dois t'avouer que si, après le discours de Macron en 2017, j'étais tombé sur un commentateur allemand qui avait dit "il est gentil le président français...", je n'aurais pas trop apprécié. Je pense même que sur ce forum, on en aurait trouvé quelques uns pour fustiger la morgue teutonne.
Il faut faire attention à ne pas faire aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'ils te fassent.- 2
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@herciv Donc tu estimes que c'est peut-être une invasion, et non pas un nouvel exercice? Nous sommes en septembre, c'est toujours la saison des typhons, et en octobre, mousson du Nord Est, vents forts (force 5 à 7), mer courte et hachée. Comment penses-tu que la Chine compte résoudre la problème météo?
D'autre part, je n'ai rien trouvé sur les chalands et les péniches de débarquement possédées par l'APL. Ce genre de navire est indispensable pour une opération amphibie. Si tu as des liens sur les bateaux de ce genre que peut aligner l'armée chinoise, je suis preneur, car je n'ai rien trouvé à ce sujet.Sinon concernant les ventes d'armes américaines à Taïwan, il y a un point qui a retenu mon attention:
CitationCôté Taipei, « cette vente d'armes n'aidera pas seulement nos soldats à lutter contre la coercition dans la zone grise, elle renforcera également les capacités d'alerte précoce de l'île contre les missiles balistiques à longue portée », a déclaré Chang Tun-han, le porte-parole de la présidence taïwanaise, dans un communiqué de remerciements.
Normalement Taïwan possède déjà un radar Pave Paws, alors je me demande s'ils ne vont pas le faire évoluer avec une nouvelle technologie (qui date quand même des années 2000)
Edit: c'est bien la saison des typhons
CitationLe Japon et l'est de la Chine dans l'œil du typhon Hinnamnor
Mise à jour: 05/09/2022Les villes chinoises de la côte orientale se sont préparées aux vents provoqués par le typhon Hinnamnor qui est en approche.
Les villes de l'est de la Chine ont suspendu les services de ferry et les vols ont été annulés au Japon dimanche, alors que le typhon, la plus forte tempête mondiale de l'année, a traversé Taïwan et la Corée avec des vents violents et de fortes pluies.
https://fr.euronews.com/video/2022/09/05/le-japon-et-lest-de-la-chine-dans-loeil-du-typhon-hinnamnorPas vraiment l'idéal pour des manœuvres en mer.
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@herciv tu penses qu'en octobre, la Chine va lancer un nouvel exercice militaire autour de Taïwan? Un exercice tellement important que les USA devront envoyer plusieurs GAN dans la région?
USA
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e)
Est-ce que ce cher J. Angleton s'incluait dans le lot des citoyens américains qu'on aurait pu surveiller sans prendre de gants? J'avoue que j'ai un doute, car l'Histoire nous apprend que les partisans des solutions les plus radicales développent rapidement des opinions à géométrie variable, quand ils se retrouvent concernés…
Par exemple en France, il parait que les droits de la défense ont fait un bond en avant, après que le scandale de Panama ait éclaté et que des décideurs politiques aient eu maille à partir avec la justice.