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Messages posté(e)s par Ardachès
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il y a 21 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :
Oui, un mélange des deux genres ... Par contre je trouve pas mal :
- le panel écran pour la gestion carburant (à droite)
- l'affichage selectionné sur l'écran de droite donnant les valeurs gouvernes (positions, débattements, trimes ...)
- la barre des principaux inters regroupés en haut des écrans, sur le même axe et bien visibles
- les 4 petits écrans multifonction supplémentaires du bas, en cas de surchage de travail
Perso, je plutôt surpris en bien par l'ergonomie de l'ensemble rétrofié.
Après, voir les capacités de fusion que ce bel ensemble peut permettre ...
… Et sur l'écran principal, pleine face, la vue "infrarouge" qui va bien … Franchement, il fait pas son âge "l'aigle"
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il y a 50 minutes, Nec temere a dit :
Étonnant qu'il y ait toujours cette myriade de bouton qui dégueul du cockpit alors qu'ils ont l'air de l'avoir largement remanié
… Pour un avion qui a été développé dans les année 60 et mis en service en 76 on va dire que le chemin parcouru est plutôt vertueux.
Pour autant, tu as raison, on sent -encore- les reliques de l'ancienne architecture mais comme la si brillamment souligné @jojo (lo savoyârd) le retrofit à l'air d'avoir été pensé "aux petits oignons".
Le F-15 … Quel bête !
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https://x.com/dewszt/status/1731385042260337021?s=20
Prêtre shintoïste bénissant le premier F-35 produit au Japon dans les installations de Mitsubishi, Nagoya, Japon.
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il y a 14 minutes, herciv a dit :
Ben c'est à voir.
Si ton Boramae est très dépendant de composants venant du monde entier et donc de chaine logistiques sous tensions çà va pas être drôle. Ca peut être une force ou une faiblesse de disperser ses appros.
… Oui, c'est pour ça que j'évoquais une "véritable" industrie aéronautique … Ce qui, dans mon esprit, incluait la propulsion ;-)
Après, je suppose qu'il y a toujours des failles dans ce type critique de chaîne logistique. Le but étant de les réduire au maximum …
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à l’instant, herciv a dit :
Ben oui mais c'est facile quand tu as encore des circuits logistiques qui fonctionnent bien et que tu n'est pas en concurrence avec tes alliés pour recompléter ta flotte.
… Moralité, développer sans perdre de temps une véritable industrie aéronautique !
Vive le KF-21 Boramae !
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Aéronavale US
dans Amérique
Hop … pour faire suite … Une image du pauvre Poseïdon en close-up.
Le tweet était accompagné d'un petit message assez spirituel … Je vous laisse juger !
CitationLet's be real if you name a plane "Poseidon", slap a Navy logo on the side, and tell it to "hunt subs" I'm not sure what else you could expect it to do
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il y a 20 minutes, herciv a dit :
En fait il te faut un plan B
… Intéressant.
J'avoue que je n'avais pas vu les choses sous cet angle. Merci.
Mais pourrait-on penser que le plan B d'un acteur comme la Corée, qui n'est pas un "petit" pays et est un des acteurs clefs de la stratégie U.S. dans cette zone, possède un "accord" spécial, avec le gouvernement américain (voir L.M.) qui leur permet justement de palier une certaine attrition avec des délais de remplacement "V.I.P." ?
Tu vois a quoi je pense ?
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Il y a 3 heures, herciv a dit :
Je pense quand même que c'est légitime de poser la question de savoir si un f-35 est réparable et dans quelle condition. Le coût n'est pas le seul élément. Je pense que la disponibilité d'une solution de rechange en ces temps incertains est un critère au moins aussi important. Comme la corée envisage de reprendre d'autres f-35 j'imagine que c'est plus simple de rajouter un exemplaire.
… J’entends, mais même en partant du principe que « tout » dans l’absolu est réparable rien que les frais d’expertise doivent être vertigineux.
Je ne suis pas un expert mais je pense que pour « finaliser » un éventuel devis de remise en l’état, l’avion doit être rapatrié aux U.S. … Rien que cette opération doit être un cauchemar en terme de logistique !
Qui le transporte, qui l’assure, qui le protège ? Quel est le nombre de personnes, de ressources et de services qui doivent êtres mobilisés rien que pour le déplacement ? Et tout ça rien que pour avoir une idée - en intégrant des dépassements de sécurité - de la facture.
Dès l’accord, il y a le temps de la réparation - à mon avis LM facturera salement les ressources - pour qu’ensuite les forces Coréennes se retrouvent avec un F-35 qui sera, avec un certain pourcentage, limité dans son emploi.
En fait ce n’est pas tant une question de coût, le pognac ils l’ont, mais la balance temps/efficacité est trop mauvaise.
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il y a 46 minutes, herciv a dit :
Clairement cet empressement a épuisé les capacités ukrainiennes et elles ne pourront pas se régénérer aussi facilement en année électorale US et si la situation mondiale se détériore.
… Je crois que les Ukrainiens n’avaient vraiment pas le choix. Entre l’envie - évidente - de chasser l’envahisseur, de retrouver une dynamique pour alimenter la propagande et surtout parce que les bailleurs attendaient tous, qu’en échange de leurs contributions, les Ukrainiens reprennent l’initiative et prouvent ainsi la supériorité de « nos » armes (c’est à dire occidentales) et in fine, que la démocratie gagne toujours.
Un dilemme insoluble, sans notre soutien la guerre est perdue mais avec, le tempo est « imposé » par nos états-majors (et la pression des démocraties) et hélas, ils n’ont pas/plus la main pour imposer leur stratégie.
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Il y a 7 heures, ARPA a dit :
Ce n'est pas que les Coréens n'ont qu'un seul F-35 à réparer ?
Si on reprend l'analogie de la mégane, on ne peut la réparer que parcequ'on trouve à la casse des pièces pas chère (et qu'on se charge d'une grosse partie de la main d'oeuvres). Si on devait se contenter des pièces neuves de l'industriel, on préfère acheter une nouvelle mégane.
J'ai l'impression qu'on compare 2 opérations qui n'ont rien à voir. Au prochain accident, la question de la réparation se posera peut-être.
… En fait c’était @herciv je crois qui suggérait que le prix « fly away » du F-35 avait dû bien baisser pour que les Coréens préfèrent mettre « l’accidenté » au rebut plutôt que de le réparer.
(Et dire que j’ai osé tronqué un message de @Patrick )
A mon avis c’est cette interprétation qui n’est pas pertinente. Mis à part des dommages superficiels, dès qu’un de ces jets subit des dommages importants peu importe le prix de la réparation… ils le change et encore plus qu’ils n’en sont pas les fabricants.
A priori, le sort des 2 Rafale qui se sont percutés en vol l’année dernière - avec des dommages que l’on pensait relativement mineurs vu qu’ils se sont posés sans encombre - est toujours en suspend alors que de prime abord nous les fabriquons.
Au mieux, ces cellules se font cannibaliser.
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Il y a 5 heures, Patrick a dit :
...Oui c'est ce que j'explique dans la première partie de mon message que tu as tronquée...
Mea culpa … je rebondissais plus sur le fait -spécieux- de mettre en rapport le prix d'une éventuelle réparation et d'une soit disante baisse de prix d'un F-35 neuf et, in fine, d'y trouver, comme par magie, que son prix avait tellement baissé que tu ne t'emmerdais même pas a reconstruire une cellule… J'ai trouvé cette "équivalence" - pour le moins - hasardeuse.
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Le 01/12/2023 à 23:54, Patrick a dit :
En tout cas ça peut aussi vouloir dire que le coût unitaire du F-35 fly away a baissé et que son volume de production est tel, que l'attrition qui va survenir sur accident de temps en temps n'est plus vraiment un problème, et ça ne devrait pas nous faire rigoler, au contraire.
… On ne parle pas de réparer « quoi qu’il en coûte » la Mégane Dci que ton fils a broyé à vouloir prendre ce virage comme Didier Auriol … « Réparer » la cellule d’un des avions les plus sophistiqués du monde n’a rien d’une sinécure et dans ce cas de figure rien n’indique que le prix de cette réparation soit corrélé -grosso modo- au même prix qu’une cellule neuve.
Bien sûr qu’ils peuvent réparer mais en dehors du fait que l’avion aura toujours une limitation du domaine de vol - dû à cet atterrissage - le coût doit plutôt s’approcher de 2 F-35 ! Rien que le transfert de la cellule aux E-U, les expertises croisées entre LM et les forces aériennes Coréennes et in fine, son rapatriement font que le choix n’en n’était pas un.Lorsque la France « reconstruit » 1 sous-marin à partir de 2 coques c’est parce qu’elle n’a pas le choix, ce n’était pas une question de coût alors que là, il n’y avait rien à gagner pour les Coréens, sinon des e…..des.
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Il y a 6 heures, TarpTent a dit :
Petit jalon sympathique à noter : 250ième atterrissage d’un 1er étage de Falcon 9.
Avant cette démonstration de SpaceX, il n’y avait absolument aucune certitude que ça soit réellement faisable et opérationellement réalisable, encore moins à de telles cadences.
Maintenant, il n’y a plus de questionnement sur le sujet, ni de preuve à devoir encore fournir.… Voir cette Falcon 9 se poser, c’est sentir la maîtrise qu’on acquis les ingénieurs du programme. Le booster suit un « rail » en descente, ne dévie pas, un vrai plaisir.
Il me semble raisonnable de penser que ça doit nourrir ceux qui sont en charge du « pilotage » du « gros » booster.
Il faudra acquérir la même finesse en descente pour que les « chop sticks » jouent leur rôle.
Au fait on connais le delta de poids entre le booster F9 et le booster B9 ? Merci
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Le 28/11/2023 à 17:20, FAFA a dit :
Mauvaise nouvelle:
"Un instructeur et son élève s'éjectent d'un PC-21. L'avion s'est écrasé sur l'aéroport militaire, mais ses occupants ont pu se sauver grâce à leur parachute."
https://www.lematin.ch/story/emmen-lu-un-instructeur-et-son-eleve-sejectent-dun-pc-21-100585370
"Accident à Emmen : L’armée confirme qu’un accident s’est produit lors d’une manœuvre d’atterrissage d’un PC-21 sur la base aérienne d’Emmen. Le pilote et l’élève-pilote ont pu se libérer grâce au siège éjectable. De plus amples informations vont suivre.
… A priori plus de peur que de mal (j'espère).
"Hier, un avion d'entraînement PC-21 des Forces aériennes suisses s'est écrasé lors de son atterrissage sur la base aérienne militaire d'Emmen. Les deux équipages se sont éjectés avec succès à l'aide du siège CH16C de Martin-Baker."
https://x.com/MB_EjectEject/status/1729886730457895366?s=20
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Il y a 1 heure, hadriel a dit :
Le standard 2+ est signé, et le Akeron LP s'est fait sortir. Le contrôle de drones reste par contre:
… Tu peux "coller" l'article s'il te plaît ?
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… Vidéo assez didactique sur le "HellFire" en général et plus particulièrement le détail de la version "RX9" dite "Ninja".
Il y a quelques images de véhicule touché par cette arme et ça fait froid dans le dos !
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Il y a 4 heures, Patrick a dit :
Et c'est sans mentionner les secrets militaires français transmis à la Grande Bretagne en 1940, puis que la Grande Bretagne transmettra aux USA, et qui furent utilisés ensuite, y-compris au sein du projet Manhattan.
Alors bon...
… On sera d’accord pour dire que dans ce cas de figure, ces « transmissions », c’était pour la bonne « cause », non ?
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
@Manuel77 @Paschi @Wallaby @g4lly @collectionneur @Shorr kan @Patrick @TarpTent … Une très belle enquête paru dans le Monde d'hier et éclairant une part d'ombre de l'histoire du spatial français dans l'immédiate après-guerre et qui a vu une centaine d'ingénieurs et de techniciens Allemands - ainsi que leur famille - êtres regroupés dans une "cité" créée de toute pièce et à l'écart d'un petit village normand, pour poursuivre leurs recherches (missile, propulsion, guidage, etc. … ) … Un article incroyable et bouleversant sur le destin de ces hommes et femmes et de leurs descendants qui se fini sur le regret que jamais l'état français n'a célébré cet apport si précieux.
J'avais appris qu'une des plus grandes et plus puissantes soufflerie du monde avait été "démontée" et "récupérée" en Allemagne, à la fin de la guerre, pour y être installée a Modane mais je ne connaissait pas l'histoire de ces scientifiques et de leurs apports.
A lire absolument.
RévélationL’histoire oubliée du « Buschdorf », ce village des forêts normandes où des scientifiques allemands travaillaient pour la France
Par Valérie Lépine (Vernon (Eure), Bonn, Hanovre (Allemagne) - envoyée spéciale)Publié hier à 06h00
Après la seconde guerre mondiale, la France recruta des spécialistes de l’armement afin qu’ils poursuivent leurs recherches sur les missiles à longue portée développés pour le IIIᵉ Reich. Ils vécurent en communauté avec leurs familles, dans les bois, près de Vernon (Eure).
Christel Behnke ne peut s’empêcher de sourire en montrant du doigt les « baraques », et la petite école, « là-bas au fond », et puis, plus loin, les « lavoirs ». Mais la femme de 78 ans est bien la seule à voir tout cela : il n’y a ici rien d’autre qu’une forêt et un chemin couvert de feuilles et de fougères. Peu importe : en ce jeudi d’automne, sur les hauteurs de Vernon (Eure), près de l’ancien site du Laboratoire de recherches balistiques et aérodynamiques (LRBA), Mme Behnke a les yeux qui brillent lorsqu’elle raconte son enfance « extraordinaire », du temps où se dressait ici même la Cité de la Madeleine, rebaptisée par ses habitants « Buschdorf » – en français, le « village de la brousse ». Un lieu étonnant, à l’abri des regards, où une centaine de scientifiques allemands venus travailler en France après la seconde guerre mondiale formèrent, jusqu’au début des années 1960, une communauté à part, isolée de la population vernonnaise, dans les bois.
Lorsqu’elle arrive à Vernon, en 1949, avec sa mère et ses trois grands frères, Christel Behnke – elle vit aujourd’hui non loin de là – a 4 ans et ne parle que l’allemand. Son père, Karl, ingénieur de profession, s’y trouve déjà depuis l’été 1948. Il fait partie des scientifiques et techniciens allemands recrutés par le ministère de l’armement français, afin de poursuivre au LRBA le projet de missiles à longue portée qu’ils ont développés pour le IIIe Reich : les Vergeltungswaffe 2 (« armes de représailles ») ou V2.
Les Alliés ont compris, dès l’été 1944, l’importance des V2, ces « bombes volantes » conçues au centre de Peenemünde (Mecklembourg-Poméranie-Occidentale), une base secrète située dans le nord de l’Allemagne. A la fin de la guerre, ils se livrent à une véritable compétition pour en « récupérer » les concepteurs. Les Etats-Unis et l’URSS sont en première ligne de cette course au recrutement. L’une des « prises » américaines, Wernher von Braun, le chef des équipes de Peenemünde, deviendra ainsi le principal artisan de la conquête spatiale outre-Atlantique.
La France, de son côté, tente de tirer son épingle du jeu en proposant aux savants allemands – parfois avec des techniques d’approche dignes d’un roman d’espionnage – des conditions plus avantageuses que celles promises par les autres pays : la liberté de circuler, un logement au loyer modique, la possibilité de se rendre en Allemagne, des avantages en nature (stères de bois, cartes de rationnement…).
Les « gouvernantes » écoutent aux portes
Recruter des scientifiques ayant travaillé pour Hitler requiert néanmoins quelques précautions. Certains des hommes concernés n’ont-ils pas été membres du parti nazi, le NSDAP ? D’autres ont également appartenu à la SA, la milice de ce même parti. Qu’à cela ne tienne, leur qualité de « cerveau » jugé indispensable à la recherche militaire semble l’emporter sur les lignes noires de leurs CV. Tous font néanmoins l’objet d’une enquête des services de renseignement, et ils resteront sous surveillance.
Le Buschdorf, sur les hauteurs de Vernon (Eure), au début des années 1950. FONDS HORST DEUKER
Le LRBA est créé en 1946, à 5 kilomètres de Vernon, dans un endroit retiré permettant d’effectuer des essais de manière sécurisée. C’est donc là que travailleront et vivront les techniciens et ingénieurs venus d’Allemagne. Par commodité, bien sûr, mais aussi par souci de discrétion : Vernon, une ville fortement touchée par des bombardements en juin 1940 et dont la population peine à trouver de quoi se nourrir et se loger, pourrait voir d’un mauvais œil cette présence allemande. D’autant que personne ne sait vraiment ce que fabriquent au juste ces « boches », là-haut, dans les bois…
Dès la fin 1946, le rudimentaire « camp E » – quatre pavillons ainsi que deux dortoirs en bois et trois anciens bâtiments en dur disposant chacun de deux toilettes – accueille environ soixante-quinze ingénieurs et techniciens spécialisés dans les moteurs de char, puis quelque soixante-dix spécialistes des fusées de Peenemünde. Leurs familles sont restées en Allemagne en attendant la construction d’autres logements.
Pour ces expatriés, les débuts ne sont pas toujours faciles. Les ingénieurs remarquent que certains de leurs collègues français, avec lesquels ils entretiennent de bonnes relations, font mine de ne pas les connaître lorsqu’ils les croisent en ville. Quelques accrochages sont signalés avec des « gars de Vernonnet », le quartier de la rive droite : cette bagarre au bal du 14-Juillet, quand les Allemands veulent inviter des Françaises à danser ; et ces gestes agressifs au passage du car qui les amène du LRBA. Après quelques mois, les choses finiront par se tasser.
Pour veiller à la bonne tenue des logements de ces célibataires, des « gouvernantes » sont embauchées. Venues de la Sarre, région frontalière de la Moselle, elles parlent le français et l’allemand. En réalité, elles sont un peu plus que des gouvernantes : elles surveillent les hommes et écoutent aux portes, au cas où l’un d’eux tiendrait des propos « antifrançais ». Au moindre soupçon, leur rapport est communiqué à des agents du renseignement, dont le bureau se trouve au sein même du LRBA. En octobre 1947, l’une d’elles signale ainsi que « des paires de chaussures achetées en France sont communément vendues 1 000 RM [reichsmarks] par des familles des techniciens restées en Allemagne »…
« Du noir et blanc à la couleur »
En 1949, année d’arrivée de la toute jeune Christel Behnke, quarante logements de deux à quatre pièces ont été aménagés en prévision de ce regroupement familial d’un genre particulier. L’année suivante, trente habitations supplémentaires sont ajoutées. En 1951, soixante-douze foyers, soit 235 personnes, habitent cette Cité de la Madeleine que tout le monde appelle désormais le Buschdorf.
Comme Christel Behnke, beaucoup de ceux qui y ont grandi – une quarantaine en tout – sont encore là pour évoquer leurs souvenirs, toujours très présents. Soixante-dix ans après, une majorité d’entre eux vit désormais en Allemagne, mais d’autres sont restés en France, certains dans la région de Vernon. Les témoignages précieux de certains d’entre eux, ajoutés parfois à ceux de leurs enfants, permettent de reconstituer la vie de cette communauté hors du commun.
Le plan cadastral du Buschdorf. FONDS HORST DEUKER
Celui de Catherine Nicolas, par exemple. Cette femme de 61 ans, installée à Paris, est la fille de Horst Deuker, mort en France, en 2018, qui avait emménagé au Buschdorf avec sa famille, à l’âge de 11 ans. Comptant parmi les plus âgés des enfants allemands, il conservait un souvenir précis de la guerre et de ses premiers pas en France. « J’ai eu l’impression, se rappelle Mme Nicolas, en écoutant ma grand-mère et mon père parler de cette époque, que leur arrivée avait représenté un énorme soulagement pour eux : ils n’avaient plus à avoir peur ni à se préoccuper de trouver à manger. » Dans un témoignage rédigé en 2014, Horst Deuker racontait avoir été marqué, durant son enfance allemande, par le vacarme des bombes et confiait à quel point, une fois à Vernon, les bruyants essais effectués au LRBA réveillaient en lui une forme de « panique ». Selon sa fille, cette nouvelle vie revenait pour lui à « passer du noir et blanc à la couleur ».
« J’avais 6 ans quand nous nous sommes installés au camp E avec ma mère, en 1949. Mon père y vivait déjà depuis 1947, nous y sommes restés plusieurs années », se remémore, pour sa part, Rüdiger Dollhopf, dans un français quasi parfait bien qu’il vive depuis l’âge de 16 ans dans le sud de l’Allemagne. Marié à une Française, il a continué à parler la langue de son enfance en famille. « Mon frère et moi occupions une petite chambre, et ma sœur dormait avec nos parents », poursuit-il.
Les logements se trouvent dans de longues baraques de plain-pied, divisées en trois appartements. Le sol de pierre noire est recouvert de lino. Ils disposent d’un poêle, de l’eau courante et de l’électricité, mais il n’y a pas l’eau chaude. Des débrouillards ont déniché une baignoire. A l’extérieur, il y a des lavoirs et des celliers. Le pain et le lait, qui au début étaient « remontés » de Vernon par les chauffeurs des cars, sont livrés sur place. Plus tard, un magasin coopératif sera ouvert pour les produits de première nécessité.
« Créer du lien »
La Cité de la Madeleine accueille aussi des Français venus travailler au LRBA. Les enfants jouent ensemble, et les parents ont des relations cordiales, même s’ils maintiennent une certaine distance. A Vernon, la population s’est peu à peu habituée à ces Allemands qui vivent « là-haut ». On les croise au marché, on s’amuse du fait que les femmes ne connaissent toujours pas les noms des fruits et des légumes.
A la maison, on parle exclusivement l’allemand. Mais les enfants, eux, apprennent leurs premiers mots de français à la petite école installée dans l’une des baraques, réservée aux cours primaire et élémentaire, ou chez les « demoiselles Mahuet », deux enseignantes françaises qui dispensent un cours particulier dans leur appartement de Vernon.
Très vite, les gamins font leur cette langue étrangère la seule qu’ils parlent désormais entre eux. Les plus grands, lorsqu’ils la maîtrisent suffisamment, sont inscrits à l’école en ville, la plupart dans des établissements catholiques – les seuls à dispenser un enseignement privé –, car les parents semblent avoir peu confiance dans le service public. Et tant pis s’ils sont protestants. Pour pratiquer leur culte, ils se rendent une fois par mois dans une salle prêtée par la commune. Un pasteur allemand vient de Paris. Mme Lämmerhirt, l’épouse de l’un des scientifiques allemands, autrefois institutrice dans son pays, orchestre les animations pour les enfants : carnavals, fêtes, théâtre…
Carnaval au Buschdorf, au début des années 1950. FONDS HORST DEUKER
La plupart des mères ne travaillent pas et parlent mal le français. Leur vie sociale se limite au Buschdorf et aux allers-retours au marché de Vernon, à bord d’un car mis à leur disposition par le LRBA. Il faut dire que la situation géographique de la cité, sur les hauteurs boisées de la ville, facilite peu les contacts avec la population locale. « A un moment, la direction a voulu faire quelque chose pour créer du lien : un club de foot a été fondé en 1951, ainsi qu’un cinéma pour les familles, car celui de Vernon était détruit », relate Christian Vanpouille, un ancien ingénieur. Entré au LRBA en 1974, il en est devenu, bien plus tard, le directeur de la communication. Désormais à la retraite, il a amassé une importante documentation sur l’histoire du site et y organise ponctuellement des visites.
Le soir, les enfants scolarisés en ville guettent le car, pressés de filer « là-haut », chez eux, dans ce monde à part où les enfants de Vernon pénètrent rarement. « On vivait en vase clos, sans avoir besoin des autres parce que nous étions bien ensemble », se rappelle Otto Müller, 84 ans, qui s’exprime en français sans accent. Resté en France, comme ses deux frères, il vit à une douzaine de kilomètres de Vernon. « C’était une enfance exceptionnelle, abonde M. Dollhopf. On construisait des cabanes, des tunnels, on se trouvait des noms de tribus pour jouer à débusquer les tribus ennemies. J’ai encore chez moi le drapeau de la “tribu des aigles” ! » M. Deuker, le père de Catherine Nicolas, s’improvise chef de bande et consigne tout dans des cahiers d’écolier : les règles des jeux, les butins de guerre et même le mode d’emploi d’un langage secret. Leur principale inspiration, c’est l’Apache Winnetou, le héros des livres de Karl May, parus à la fin du XIXe siècle, que tous les petits Allemands connaissent.
Toujours la forêt en toile de fond
Les gamins passent leur temps à cavaler à travers la « brousse », ce vaste terrain de jeu de 500 hectares, sans que les adultes s’inquiètent. Il n’y a pas de danger, pas de voitures, ils se connaissent tous, les grands gardent un œil sur les petits. « La liberté ! », s’exclame Christel Behnke. « Je crois qu’il y avait une sorte d’entente muette entre nos parents : sans être forcément des amis proches, ils se sentaient tous un peu responsables des enfants des autres », explique Josiane Brix. Attablée au Café Centrale, dans le centre-ville d’Hanovre (Basse-Saxe), « la petite Française » du Buschdorf qui a épousé un Allemand et vit depuis cinquante ans outre-Rhin égrène ses souvenirs. Elle cherche un mot parfois, laisse échapper un « ach » ou un « also ». Elle a apporté des albums photo, feuilletés en souriant. Josiane, qui s’appelait alors Rousseau, y pose avec sa classe ou au milieu d’un groupe d’enfants déguisés, avec, toujours, la forêt en toile de fond.
Document d’identité délivré par le LRBA à Josiane Brix-Rousseau, fille d’un photographe français logé au camp. Ce document permettait d’entrer dans le site militaire et d’en sortir. FONDS ROUSSEAU-BRIX
Lorsqu’elle découvre la Cité de la Madeleine, en 1953, elle a 3 ans. Son père a décroché un emploi de photographe des essais balistiques au LRBA. Ironie de l’histoire, il a appris son métier en Allemagne, pendant la seconde guerre mondiale, alors qu’il avait été réquisitionné pour le STO, le service du travail obligatoire institué par le régime de Vichy. Josiane se souvient bien des us et coutumes en vigueur au Buschdorf, qu’elle retrouverait plus tard en Allemagne : le grand ménage de printemps, quand les mères vidaient entièrement leurs maisons ; les carnavals ; le défilé aux lanternes de la Saint-Martin ; les sablés de Noël ; les anniversaires, « bien plus joyeux que ceux des Français », sans oublier les culottes de peau…
Ah ! ces culottes… Otto Müller, le petit Allemand resté en Normandie, n’a jamais oublié qu’elles lui ont valu de se faire traiter de « peau de vache » au collège. « Je ne sais pas trop si c’était de l’humour ou pas », murmure-t-il. Etre fils ou fille d’Allemand dans la France des années 1950-1960 ne va pas toujours de soi. A l’école, c’est une insulte qui fuse, un vilain croche-pied, le salut nazi d’une gamine française devant une Allemande dans la cour de récréation, ou ce trajet dans le car de retour vers la « brousse », si brumeux quand on a les yeux au beurre noir.
Mais, tous insistent, ces mésaventures ont été très anecdotiques. Ils ont été bien accueillis en Normandie et ne s’y sont jamais sentis mal à l’aise. Au point, souvent, de se percevoir plus comme français que comme allemands. « J’ai perdu le sentiment de ma qualité d’Allemand pendant toute ma jeunesse », confirme Helmut Müller, le jeune frère d’Otto. « Ce n’est que vers l’âge de 20 ans que j’ai pris conscience que je n’étais pas complètement français, mais ma culture allemande était pratiquement nulle, nos parents ne nous en ayant pas transmis grand-chose », ajoute, d’une voix douce et posée, cet octogénaire établi en banlieue parisienne. Leur père, lui, n’a jamais quitté la Normandie : il a fini ses jours non loin de Vernon.
D’autres scientifiques ont décidé de rentrer au pays au début des années 1960, obligeant leurs ados à s’arracher à leur vie française pour rejoindre une Allemagne qu’ils connaissaient si peu. Il a fallu se réadapter, bûcher pour rattraper le niveau scolaire. Ce fut le cas de Rüdiger Dollhopf, contraint à 16 ans de suivre ses parents à Stuttgart (Bade-Wurtemberg), la mort dans l’âme. Dagmar Levsen, la fille des Lämmerhirt, a quant à elle voulu partir lorsqu’elle a eu son bac, en 1962, après douze années passées à Vernon.
La question qu’on ne posait pas
Nous la rencontrons chez elle, dans les environs de Bonn (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Au salon, des livres sur Peenemünde et sur l’histoire des ingénieurs remplissent les étagères d’une grande bibliothèque. Passant du français à l’allemand sans même s’en rendre compte, cette femme de 79 ans explique comment elle en est venue, tardivement, à s’intéresser au passé de son père. Elle parle d’une image fugace, de celles dont on n’est pas sûr qu’elles aient réellement existé, une photo entraperçue, de lui avec deux autres soldats, portant l’inscription « SS ». Comme beaucoup d’Allemands de sa génération, elle n’a, dans un premier temps, pas cherché à en savoir davantage. Mais elle dit son effroi lorsque, à 44 ans, elle est tombée devant l’affiche d’une exposition munichoise intitulée « Croquis des prisonniers du camp de Dora ». Dora, ce nom qu’elle entendait, enfant, de la bouche de son père lorsqu’il lui racontait les étapes de leur voyage après la fuite de Peenemünde. Dans l’usine souterraine de Dora-Mittelwerk, des dizaines de milliers de déportés épuisés et affamés assemblaient les fusées V2. On estime que 20 000 d’entre eux y sont morts. Des témoignages attestent que des ingénieurs de Peenemünde se sont rendus à Dora et ne pouvaient ignorer ce qu’il s’y passait.
Cette question du passé dont on ne parlait pas dans la famille, « nous nous la sommes tous posée », affirme Dagmar Levsen. D’un côté, il y a, pour ces Allemands élevés en France, la très grande fierté que leurs pères aient compté parmi les artisans de la recherche spatiale française et européenne ; de l’autre, le malaise quant à leur contribution à une arme de destruction du IIIe Reich et, surtout, quant à leur degré d’adhésion à l’idéologie hitlérienne. Face à cette douloureuse dichotomie, une partie des « Buschdorfers », comme ils se sont baptisés, préfère penser que les circonstances avaient souvent obligé ces jeunes ingénieurs à travailler sur les fusées d’Hitler. Pour l’historien Nicolas Patin, maître de conférences à l’université Bordeaux-Montaigne et spécialiste du nazisme, les Allemands de cette génération avaient tendance à vivre dans la déculpabilisation, pas forcément consciente, en minimisant la portée politique de leur appartenance au parti nazi. « Leurs enfants, dit-il, ont oscillé entre silence, condamnation et reprise de ce récit déculpabilisateur. »
S’ils réfutent la formule « ingénieurs nazis » – un raccourci trop souvent utilisé, selon eux –, les fils et filles des anciens spécialistes des V2 se disent bien conscients que leurs pères, comme beaucoup de compatriotes, ont pu être séduits par la propagande hitlérienne. « Au début des années 1930, quand mon père a terminé ses études, il n’y avait pas de travail. La petite association étudiante de vol en planeur à laquelle il participait a reçu des fonds d’une organisation liée au parti nazi, ça a dû faire pencher la balance », retrace ainsi Rüdiger Dollhopf.
Les enfants du Buschdorf au début des années 1950. FONDS HORST DEUKER
Dans les années suivantes, le NSDAP bénéficie d’un soutien populaire de plus en plus massif. Intellectuels et universitaires y ont adhéré assez tôt. Le parti compte 5, 5 millions de membres en 1939, puis 8 millions à son apogée, en 1945. Sur une population de 67 millions, c’est un chiffre « considérable », selon Nicolas Patin. « Mais être membre du parti ne prouvait pas automatiquement une adhésion fanatique à son idéologie, précise l’historien. Une part de ces ingénieurs comptait probablement au nombre des fanatiques du nazisme, mais certains pouvaient être dans une stratégie opportuniste, et d’autres, vouloir simplement éviter une mise au ban des organisations nazies. »
« Nous sommes un peu comme une famille »
Cette crainte de s’attirer des ennuis en ne suivant pas le mouvement correspond à ce que Helmut Müller, le frère d’Otto, avait perçu chez un père, qui avait « le respect de l’autorité » et n’était pas homme à « se mettre en danger quand il pouvait l’éviter ». Lorsqu’on lui propose de rejoindre Peenemünde alors qu’il est sur le front, l’ingénieur Otto Müller accepte. « A supposer qu’il ait eu la possibilité de refuser, j’imagine que cela ne lui est pas venu à l’esprit », confie son fils. Et d’ajouter : « Je ne pense pas qu’il se soit opposé au régime nazi. »
Catherine Nicolas, pour sa part, sait bien que son grand-père, Ernst Deuker, s’était montré, dans sa jeunesse, proche de l’idéologie nazie. « La famille de ma grand-mère, qui était antinazie, le surnommait “Der Braun” [« le brun », en référence aux chemises brunes], explique-t-elle. Et, pour ce qui est de son travail sur les V2, je ne peux imaginer qu’il ait pu le faire sans donner un minimum de gages de loyauté. Le gage de base étant l’adhésion au parti. »
Les « Buschdorfers » n’auront jamais toutes les réponses à leurs interrogations. Mais, depuis 2008, lorsque, à l’initiative de Rüdiger Dollhopf, ils se sont retrouvés, pour la première fois depuis plus de soixante ans, chez lui, à Riegel, dans le sud de l’Allemagne, ils peuvent au moins en parler entre eux, comparer leurs histoires. « C’était comme si on ne s’était jamais quittés, se remémore M. Dollhopf. Nous sommes un peu comme une famille. » Tous les deux ans, ils organisent une rencontre, successivement en France et outre-Rhin. Ils ont créé un site sur lequel ils déposent des photos, des témoignages et toutes sortes d’archives. Ils regrettent que l’apport de leurs pères aux programmes spatiaux français et européens (la fusée-sonde Véronique, les lanceurs Diamant ou le moteur Viking de la fusée Ariane) n’ait jamais été reconnu, contrairement à celui de Wernher von Braun aux Etats-Unis. Lors de la dernière réunion, en septembre, à Vernon, des panneaux éphémères avec une photo et une courte biographie de chacun de ces savants restés inconnus ont été installés côté Vernonnet, au bord de la Seine. Le nom d’Hitler ou le mot « nazi » n’y apparaissaient pas, mais le passage par Peenemünde et la contribution aux V2 étaient mentionnés.
En 2010, à Vernon, les enfants du Buschdorf avaient pu enfin revoir leur paradis, dont le dernier habitant était parti en 1984. Horst Deuker avait même reconnu le papier peint de son ancienne maison. Trois ans plus tard, lorsque le LRBA a fermé ses portes, les quelques bâtiments encore debout furent rasés. Puis la forêt a tout recouvert…
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Ah ! Après notre dose de Raptor place au glorieux Vulcain … Et lui aussi il est énervé !
7 min de feu et de lumière … Succès pour Ariane 6 pour ce test "Long feu"
https://x.com/VincentLamigeon/status/1727806463966425172?s=20
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… Un - a priori- T-80 Russe touché par un missile.
On distingue un premier homme (le pilote ?) s'échapper du char en flamme puis a la toute fin, 2 autres hommes qui semblent ne pas être trop amochés qui réussissent a s'enfuir.
Le plus incroyable dans cette vidéo est le geste du chef de char - vraiment pas stressé - qui suit le T-80 impacté et qui se saisi puis jette négligemment un "morceaux" ayant atterri sur sa tourelle …
https://x.com/naalsio26/status/1727863545952354795?s=20
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… Très bon tread sur l'historique des "Grad" (Grêle).
https://x.com/ChungTzuW/status/1727791226491932968?s=20
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… Encore une superbe vidéo de la part de SpaceX de l'arrêt de 30 des 33 Raptor du Booster B9 juste avant le "Hot Staging" et la séparation du S25.
Le tout au ralenti
https://x.com/SpaceX/status/1727376635207278656?s=20
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En parlant des Raptor
… Je me suis "amusé" a recréer la séquence d'allumage des Raptor (Booster B9) suite au décollage d'ITF-2.
En étant un poil plus précis (en détaillant l'affichage graphique de SpaceX) que le commentaire dans le live de Technique Spatiale.
Effectivement, le commentateur indique, dans un premier temps, l'allumage de l'ensemble des Raptor centraux alors que dans la première fraction de seconde seul 8 Raptor sont allumés suivi des 5 autres centraux puis, en un peu moins d'une seconde, l’allumage de quinze Raptor de la couronne exterieure alors que 5 moteurs restent muets, moins d'une seconde, "scindant" ainsi la couronne en 5 sections de 3 Raptor allumés … avant l'allumage de l'ensemble des moteurs !
Il parait évident que le phasage de cette séquence d'ignition permet l'allumage et le contrôle des gaz ejectés afin d'obtenir un maximum d'efficacité.
J'ADORE !
… En dessinant le visuel - je me suis précisément calé sur le picto de l'affichage de SpaceX - je me suis aperçu que si les 3 Raptor centraux étaient parfaitement calés dans l'axe Y, les 10 autres Raptor les entourant ainsi que les 20 de la couronne extérieure possèdent un léger décalage sur l'axe vertical … A priori de 3°
Étonnant, non ? Vous avez des idées sur la raison de cette légère rotation ?
(En magenta (rose) l'axe X et Y et en cyan (bleu clair) le décalage - rotation de l'axe Y de 3° )
Crashs et accidents d'appareils militaires
dans Actualités air
Posté(e)
… Je me permet de coller l'article dans le fil "aéronavale U.S."