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coopération européenne dans la construction navale


Philippe Top-Force
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Mesententes cordiales ou coup de gueule :oops:

:arrow: Si la turbine de GE est choisie, il y aura sans doute des conséquences sur nos relations avec la France.

C’est toute notre statégie qu’il faudra remettre à plat ». Selon ce responsable, qui rappelle que Thales est le deuxième fournisseur du ministère britannique de la Défense, plusieurs projets menés avec DCN pourraient être menacés: « C’est évident qu’un doute va planer sur le projet des porte-avions alors que nous discutons pour un packaging d’intégration des turbines à gaz, qui seront justement des MT 30.

Avec les FREMM, c’est intéressant. Si ce n’est plus le cas, c’est beaucoup moins évident ». Plusieurs partenariats, notamment sur la réalisation de réducteurs par DCN, pourrait également être remis à plus tard. L'industriel français travaille actuellement sur le système propulsif des nouveaux destroyers et sous-marins nucléaires de la Royal navy.

A vous d'en jugez ,CVF/PA2 ,T45/HORIZON ....compromis :?:

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Pour notre defense, la selection de GE est surtout du fait des Italiens.

oui pour une fois qu'on a rien a defendre/a vendre.

"ils ont raison"

désolé Julien mais je crois pas

:arrow: la turbine est faite en Italie,non?

:arrow: dans d'autres posts on parlait d'un prix inferieur de 30%

:arrow: il sont pas dans le programme.

en plus la preference europeenne qu'il en parle a leur propre gouvernement.

en gros c'est juste du chantage de bas etage.

car pour ce qui est de la participation de DCN sur les ASTUTES c'est pas une faveur mais ça a plutot a voir avec un savoir faire qu'il ne maitrise pas.

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  • 2 weeks later...
  • 2 months later...

ThyssenKrupp et EADS ont remporté sans surprise la bataille qui les opposait au Français Thales pour le rachat à BAE Systems de la société d'électronique navale allemande Atlas Elektronik, pour environ 145 millions d'euros.

Bien qu'attendue, cette opération constitue un revers pour Thales, qui vient de prendre une participation de 25% dans les chantiers publics français DCN afin de devenir un acteur incontournable dans le naval militaire européen.

Le gouvernement allemand, qui dispose d'un droit de veto lorsqu'une société étrangère veut prendre plus de 25% dans une entreprise de défense allemande, s'était déclaré à plusieurs reprises en faveur d'EADS-ThyssenKrupp, rejetant implicitement la proposition de Thales.

Compte tenu du caractère stratégique d'Atlas, qui fabrique des équipements de sonars pour sous-marins et bâtiments de surface, ThyssenKrupp en prendra le contrôle avec 60% du capital, EADS - un groupe détenu à 30% par des intérêts français et à 30% par le groupe allemand DaimlerChrysler - prenant le solde de 40%.

L'opération est considérée comme une étape importante de la consolidation des chantiers navals européens, un secteur qui reste encore atomisé.

"L'intégration d'Atlas dans un consortium constitué de ThyssenKrupp Marinewerften et d'EADS constitue une excellente base pour la consolidation de l'industrie navale européenne, que nous appelons de nos voeux", a déclaré dans un communiqué le ministre de l'Economie allemand Michael Glos, juste après l'annonce de l'opération.

CONSOLIDATION DE L'INDUSTRIE NAVALE EUROPEENNE

"Cette étape contribuera largement à la consolidation du secteur des systèmes destinés à la marine allemande. Notre position sera ainsi renforcée dans le cadre du processus national et européen de consolidation", a estimé de son côté Stefan Zoller, président de la division Défense & Systèmes de Sécurité d'EADS.

De son côté, Thales a pris acte de sa défaite, jugeant dans un communiqué que le choix de son concurrent constituait "une occasion manquée pour l'industrie navale européenne".

"Malgré cette occasion manquée de créer un champion mondial européen de l'électronique navale, Thales continuera à développer ses activités navales dans un contexte européen désormais encore plus compétitif", a observé Jean-Georges Malcor, directeur général de la division Navale de Thales.

Les activités navales représentent l'un des secteurs les plus prometteurs de l'industrie de défense dans le monde.

Estimation du marché du naval militaire mondial = 363 milliards de dollars d'ici 2040, ce qui représente une hausse annuelle de 1,8%.

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  • 3 weeks later...

La DCN favorable au sous-marin européen La DCN favorable au sous-marin européen DÉFENSE Le groupe français et son homologue allemand TKMS étudient la faisabilité d'un sous-marin commun destiné aux marchés exports. V. Gd [18 janvier 2006] LA FEUILLE de route de DCN pour 2006 est claire : la mise en oeuvre de l'accord, signé le 15 décembre dernier, avec Thales dans le naval. «C'est notre priorité», a insisté hier Jean-Marie Poimboeuf, président du leader européen du naval militaire, en présentant ses voeux à la presse. Le «closing» de l'opération est prévu au printemps. Elle verra DCN racheter les actifs concernés de Thales et l'électronicien de défense entrer à hauteur de 25% dans le capital de son partenaire. Une fois ces transactions achevées, «l'État aura reçu en trois ans un milliard d'euros de DCN : un dividende de 70 millions au titre de l'exercice 2004 ; un acompte sur dividende de 230 millions d'euros au titre de l'exercice 2005 ainsi que 700 millions d'euros au titre de la cession de 25% du capital à Thales», a précisé Jean-Marie Poimboeuf. Et d'ajouter mi-figue, mi-raisin : «ce n'est pas si mal pour une entreprise que certains qualifiaient de «nulle»». Depuis le changement de statut en juin 2003, les anciens arsenaux ont entamé leur mutation en tant qu'entreprise de droit privé à capitaux publics. L'accord signé avec Thales, un groupe coté à dimension internationale, a levé de nombreuses incertitudes, stratégiques, mais aussi économiques. Certes, DCN devra encore intégrer des équipes à la culture différente de la sienne. Mais Jean-Marie Poimboeuf compte poursuivre et même accélérer la révolution culturelle au sein du groupe. Un projet franco-allemand Du coup, DCN «ne sera pas tellement proactif en Europe» cette année, a admis son président. D'autant que l'allemand TKMS ne cache pas avoir besoin de deux ans pour réorganiser son outil industriel et que l'espagnol Navantia s'est rapproché des Etats-Unis pour ses besoins nationaux. Pour autant, DCN ne sera pas inactive. Elle a ainsi posé un premier jalon «très en amont» avec TKMS pour le développement d'une nouvelle génération de sous-marins conventionnels destinés à l'export (c'est-à-dire successeurs du Scorpène). Ce projet franco-allemand – baptisé Marlin – pourrait s'ouvrir à Navantia, puisque Madrid n'a pas de programme export en la matière. A terme, estime Jean-Marie Poimboeuf, la réalité économique imposera l'union. «Tant que les Européens se feront la guerre commerciale, les marges seront faibles. Or, nous devons faire face à de nouveaux entrants. Il faudra donc nous unir», prédit-il.

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Un autre projet de coopération franco-britanique ?

Si un accord entre la France et la GB devait être trouvé pour le PA2/CVF, il n'est pas impossible que se profile à l'horizon une coopération dans le domaine des Pétroliers Ravitailleurs et des Batiments de Soutien Logistique.

Le besoin est identifié pour la Marine à l'horizon 2015: des PR à double coque (legislation europeene oblige) et une flotte de Batiments de soutien un peu plus musclée.

Or la Royal Navy à également le projet MARS de renouvellement de ses PR.

http://www.rolls-royce.com/marine/downloads/pdf/design/nvc_20knot_unrep14.pdf

;)

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  • 2 weeks later...

Le besoin est identifié pour la Marine à l'horizon 2015: des PR à double coque (legislation europeene oblige) et une flotte de Batiments de soutien un peu plus musclée.

J'ai oublié de préciser, il se pourrait qu'un de ces batiment serve de batiment école pour remplacer la Jeanne..... avouez que ca aura moins de gueule :lol:

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  • 1 year later...

PARIS/ROME (Reuters) - Les chantiers navals publics français DCNS, le groupe italien Finmeccanica et le français Thales annoncent leur intention de fusionner leurs activités dans les torpilles.

A l'occasion du sommet franco-italien de Nice, les trois partenaires ont annoncé la création de trois coentreprises.

La "JV programme", contrôlée à 51% par Finmeccanica et à 49% par DCNS, sera chargée de l'ingénierie, la conception et le développement des torpilles et des systèmes de lutte anti-torpilles.

La "JV industrielle", contrôle à 51% par DCNS et 49% par le groupe italien, sera pour sa part responsable de la fabrication des torpilles et des systèmes de propulsion.

Enfin la "JV têtes acoustiques", qui englobera les activités de conception, développement, fabrication et support des têtes acoustiques, ainsi que l'activité sonar réservée aux clients italien, sera détenue à 51% par Thales et à 49% par Finmeccanica.

La finalisation du projet devrait intervenir d'ici 2008, précisent les trois groupes, ajoutant que cette alliance pourrait ultérieurement être ouverte à d'autres acteurs européens.

Le groupe Thales contrôle 25% du capital de DCNS

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  • 10 months later...

Selon le Télégramme.

DCNS. Un rapprochement avec l’allemand TKMS à l’étude

Les cartes pourraient être redistribuées dans le naval militaire européen. Selon la presse économique, Paris a demandé à DCNS d’ouvrir des discussions avec son concurrent allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) en vue d’un rapprochement.

DCNS et TKMS avaient ouvert ce dossier -sans succès- il y a 4-5 ans. Berlin n’a pas l’air contre cette idée de rapprochement. Il faudra certainement du temps et des discussions serrées, pour aboutir.

Succession de Poimbœuf

Il appartiendra au successeur de Jean-Marie Poimbœuf, qui doit bientôt partir en retraite, de mener ces négociations. Le nom de Patrick Boissier, ex-patron des Chantiers de l’Atlantique circule le plus souvent. Il aurait la préférence du ministre de la Défense et de l’Elysée. S’il devait devenir P-dg de DCNS, on peut penser que le souhait de Nicolas Sarkozy, à savoir le rapprochement entre DCNS et le site nazairien, prendrait plus vite forme...

Rififi en Espagne

En attendant, si Paris veut faire bouger le naval militaire, DCNS a des soucis avec son partenaire espagnol Navantia, avec lequel il travaille en coopération sur les sous-marins Scorpène. L’ambiance est plus que tendue, dit-on, entre les deux partenaires qui seraient même proches du divorce... En effet, Navantia a développé, avec des industriels américains, le S 80, qui ressemble au Scorpène. Navantia l’a vendu à la marine espagnole mais le propose aussi à l’export. DCNS-Navantia et leur Scorpène se retrouvent en concurrence avec le S 80 de Navantia ! Inacceptable pour DCNS. Cela fait vraiment désordre. Le problème s’est posé pour un contrat avec la Turquie (gagné par TKMS) et pourrait se reproduire avec le Brésil qui souhaite passer commande de quatre sous-marins avant la fin de l’année.

investir.fr) Le projet de rapprochement des fabricants de navires militaires allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et français DCNS a refait surface, affirme Les Echos sur la base de sources concordantes. Il bute toutefois sur des considérations nationalistes. La partie allemande n’accepterait ainsi un rapprochement que sur une base paritaire. Mais d’autres éléments rendent le dossier plus complexe : TKMS est engagé dans une restructuration de ses activités depuis 2005 ; DCNS appartient à 75% à l’état mais également à 25% à Thales, qui dispose d’une option pour monter à 35% du capital.

Un rapprochement entre DCNS et TKMS donnerait naissance à un groupe pesant 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, rappelle Les Echos. L’industrie navale européenne compte aujourd’hui 6 grands maîtres d’œuvre gérant plus de 20 chantiers navals, contre 2 maîtres d’œuvre et 6 chantiers pour les Etats-Unis.

(investir.fr)

L’éventualité d’un rapprochement entre DCNS, la filiale à 25% de Thales, et des ex-Chantiers de l’Atlantique, désormais contrôlé par le sud-coréen STX, suite au rachat d’Aker Yards, fait son retour. L’idée a été relancée vendredi par Nicolas Sarkozy, lors d’une visite à Saint-Nazaire.

" Est-ce que, durablement, on peut rester avec un chantier qui construit du civil et un chantier qui construit du militaire ? (…) Je ne tranche rien, je n’annonce rien, je dis simplement qu’il va falloir qu’on en parle ", a déclaré le président de la République. L’Etat détient 75% de DNCS, tandis que, à terme, 34% du capital des ex-Chantiers de l’Atlantique devraient rester français (l’Etat négocie actuellement le rachat de 9% du capital et dispose d’un droit de préemption sur la participation de 25% aujourd’hui détenue par Alstom).

L’idée d’un rapprochement, déjà défendue par Nicolas Sarkozy lorsqu’il était ministre de l’Economie, est loin de faire l’unanimité. Le ministère de la Défense s’était fermement opposé à l’opération il y a quatre ans. Chez DCNS, on juge sans intérêt une telle opération, en raison des différences entre les industries navales civiles et militaires. La réaction des ex-Chantiers de l’Atlantique est moins tranchée, STX, le nouvel actionnaire du chantier naval, y voyant notamment des synergies.

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Suite et fin du mécano élyséen

"La France relance la consolidation européenne de l'industrie de défense"

10 octobre 08 - La Tribune - Les Echos

Dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, Paris a invité plusieurs grands patrons de la l'industrie de l'armement à nouer un dialogue avec leurs homologues européens. Ainsi, dans le naval, DCNS est invité à discuter avec l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), alors que Nexter, fabricant du Leclerc, pourrait être racheté par son rival allemand Krauss Maffei. Enfin, Dassault est poussé à discuter avec le britannique BAE Systems et Thales avec l'italien Finmeccanica, notamment sa filiale Selex Sensors, spécialisée dans l'électronique de combat embarquée.

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PARIS (Reuters) - Thales envisage toujours d'accompagner le développement de sa filiale DCNS et n'exclut pas, à ce stade, d'augmenter sa participation à 35% du capital à partir de 2009, a déclaré mardi le patron des activités navales du spécialiste de l'électronique de défense, d'aéronautique et de sécurité.

Jean-Georges Malcor a également fait savoir que Thales était prêt à étudier un rapprochement entre DCNS et TKMS, la filiale de l'allemand ThyssenKrupp, dans le cadre de la consolidation européenne d'un secteur de la défense navale actuellement éclaté entre plusieurs grands acteurs.

"Thales n'a pas changé de projet stratégique en ce qui concerne (les chantiers) DCNS, a souligné le dirigeant devant la presse, nous sommes toujours là pour accompagner DCNS en actionnaire attentif et nous ne voyons pas à ce stade de raison de ne pas lever notre option."

Thales contrôle 25% des chantiers navals DCNS - le solde étant propriété de l'Etat français - et a la possibilité contractuelle de monter à 35% à partir d'avril 2009, ce jusqu'en 2012.

"La seule chose qui pourrait nous faire changer d'avis c'est que nous assistions à une dégradation extraordinaire du plan d'affaires de DCNS. Maintenant nous avons un créneau de trois ans, nous verrons à quel moment nous voulons exercer notre option, je crois qu'il est important que nous puissions avoir cette flexibilité", a-t-il ajouté.

DCNS a dégagé en 2007 un chiffre d'affaires de 2,8 milliards d'euros pour une marge opérationnelle de 7,2%. Il table pour 2008 sur des ventes de 2,6 milliards pour une marge d'exploitation comprise entre 5 et 6%.

L'entreprise espère sécuriser plusieurs grands contrats à l'international d'ici aux deux prochaines années, notamment avec des frégates en Bulgarie et en Grèce, et a des projets dans les services pour le secteur du nucléaire civil aux côtés de grands clients comme Areva et EDF.

Jean-Marie Poimboeuf, président de DCNS, quittera la société à la fin de l'année 2008. Au sein du groupe de dirigeants susceptibles de lui succéder, les noms de Jean-Georges Malcor et de Patrick Boissier, ancien dirigeant des Chantiers de l'Atlantique et directeur général du groupe d'ingénierie électrique Cegelec, sont régulièrement cités.

Mardi, Jean-Georges Malcor a refusé d'évoquer ce sujet, notant que cette décision appartenait à l'Etat. Il a également décliné tout commentaire sur les intentions de Dassault Aviation, lequel a affirmé lundi soir être candidat à une éventuelle cession de la participation de 20,8% que détient l'équipementier franco-américain Alcatel-Lucent dans Thales.

CONSOLIDATION

Interrogé sur un éventuel rapprochement de DCNS et de TKMS, filiale navale du groupe allemand ThyssenKrupp, Jean-Georges Malcor a répondu que Thales était disposé à étudier plusieurs scénarios :

"Nous sommes ouverts. De manière générale, nous sommes en faveur d'un rapprochement avec l'Allemagne mais à la condition que celui-ci se fasse sur la base d'un projet industriel solide. Nous ne serons pas exclusifs, il peut s'agir d'un rapprochement de DCNS et de TKMS mais il y a également d'autres alternatives possibles."

"Il y a une vingtaine de chantiers navals en Europe, il faut que cet environnement se clarifie. Il nous faut un outil européen capable de rivaliser avec les offensives des Etats-Unis, de l'Asie du sud-est et de la Russie, nous devons faire le ménage chez nous et c'est à nous de proposer des projets industriels à nos politiques", a-t-il poursuivi.

Le dirigeant a également souligné que la division navale de Thales entrevoyait des perspectives importantes pour le marché des drones marins : des bâtiments sans pilote sous-marins ou de surface capables d'assurer des missions de surveillance maritime ou d'effectuer des missions de déminage.

"Les technologies des USV (Unmanned Surface Vehicules, ndlr) et des UUV (Unmanned Under water Vehicules, ndlr) se sont considérablement développées. Pour Thales, ce marché pourrait générer un chiffre d'affaires annuel de 300 à 400 millions d'euros d'ici 2013 à 2015", a-t-il expliqué.

Les équipes de Thales estiment que le marché global de ces appareils devrait atteindre 1,5 à deux milliards d'euros sur les cinq à sept prochaines années.

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  • 3 months later...

# Le conglomérat industriel allemand Thyssen Krupp Marine Systems (TKMS), point d’ancrage d’une future consolidation européenne du secteur naval militaire ?, n° 19/2008, Hélène Masson

Rapprochement avec le groupe français DCNS. Une option envisagée en 2005 mais n’ayant jamais abouti. Début octobre 2008, les autorités politiques françaises ne cachent pas leur souhait de remettre ce scénario sur l’agenda. Il est vrai que jusqu’à présent les logiques nationales ont toujours prédominées. La multiplication de programmes nationaux concurrents ayant d’ailleurs

pour effet contre-productif d’intensifier la concurrence entre les deux groupes européens sur les marchés export.

Malgré certaines réticences de la partie allemande, liées entre autres à l’influence trop grande de l’Etat français et à l’existence de surcapacités, l’année 2009 est susceptible de voir les lignes bouger. Société de droit privé détenue dans un premier temps à 100 % par l'État, DCN a vu Thales entrer dans son capital à hauteur de 25 % dans le cadre d’un rapprochement DCN/Thales Naval France. L’accord prévoit la possibilité pour Thales, à partir de 2009, de monter dans le capital de DCNS jusqu’à 35%. Une option que le groupe semble prêt à étudier, selon les dernières déclarations de Jean-Georges Malcor18, responsable de la division navale de Thales. En sus de ce désengagement progressif de l’État et de l’implication de Thales dans le développement des activités de DCNS, les deux industriels français se montrent favorables à un éventuel rapprochement avec TKMS, à condition, selon Jean-Georges Malcor, « que

celui-ci se fasse sur la base d’un projet industriel solide »19.

Il apparaît cependant que le groupe naval français ne soit guère aujourd’hui en position de force. Contrairement à TKMS, très tourné vers l’export, les commandes étatiques nationales  eprésentent 75 % du portefeuille d’activités de DCNS. A terme pour tenter de compenser la baisse d’activité du client Marine française, DCNS entend se développer à l’international par le biais notamment de partenariats et créations de JV avec des acteurs locaux (ex. Malaisie, Singapour, Inde). L’entreprise mise également sur le montage d’une filière « Infrastructures, Réseaux, Maintenance » avec constitution d’une société commune avec Veolia Environnement afin de capter des marchés d’externalisation défense (gestion bases navales, aéronavales et bases aériennes) et ports civils. Enfin, DCNS compte diversifier ses activités en pénétrant le segment nucléaire civil. L’objectif pour son PDG, Jean-Marie Poimboeuf, est de ramener à 50 % d’ici 5 ans le taux de dépendance de l’entreprise vis-à-vis du budget français de la défense. Mais pour l’heure, ce dernier souligne la fragilité du groupe et anticipe une baisse de 7 % du CA d’ici 2010.

Si le PDG de DCNS considère que « sur le segment des sous-marins, la logique voudrait que DCNS et l'Allemand TKMS se rapprochent, la concurrence entre les deux principaux acteurs européens étant à terme suicidaire »20, l’établissement d’un partenariat voire d’une alliance structurelle avec l’entité HDW GmbH de TKMS pourrait difficilement voir le jour sans le lancement en coopération d’un programme structurant de sous-marin de nouvelle génération. Problématique identique sur le segment navire de surface, en cas de création d’une JV rassemblant les actifs dans ce domaine de DCNS et de l’entité TKMS Blohm+Voss Nordseewerke GmbH. Le lancement de tels projets de nouvelle génération n’étant pas à l’ordre du jour, côté français l’heure serait davantage à l’approfondissement du processus de consolidation nationale du secteur naval, passant par le rapprochement de DCNS et d’Aker Yards France (ex-Chantiers de l’Atlantique) et par une réorganisation interne du nouvel ensemble. Une étape supplémentaire à franchir d’ici 2010, et susceptible d’offrir de nouvelles bases de négociations avec TKMS.

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  • 1 year later...

Venant de MP.net :

Coopération Franco-Italienne pour la construction de bâtiments de soutien type pétroliers-ravitailleurs

4 de prévu pour la France, 2 pour l'Italie ?

France and Italy to jointly develop new class of logistic support ships

   The main italian defense magazine (Rivista Italiana Difesa) reports that a sort of agreement was signed recently between France and Italy for the development of a new class of logistic support ships, 4 for France and 2 for Italy.

   Does some french user of this forum knows more about that?

http://www.militaryphotos.net/forums/showthread.php?181780-France-and-Italy-to-jointly-develop-new-class-of-logistic-support-ships

dérivé du projet suivant :

http://digilander.libero.it/en_mezzi_militari/html/jssmmi.html

Le remplacement des navires de type "Durance" est enfin en marche ?

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Quatre .. C'était déjà serré à cinq il me semble . Et vu qu'on réduit systématiquement on en aurait que trois . C'est plutôt surprenant non ? Surtout s'il faut ravitailler autre chose que le GAN (les BPC) , et qu'un appareil serve de post de commandement dans l'Océan Indien .. Ca me parait short .

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Affirmatif, dans un cols bleus il est dit que "alindien prendra ses quartiers aux EAU à l'automne 2010". Alindien sera à la fois commandant des forces Françaises aux EAU et de la zone maritime qu'il commande déjà. Un BCR restera pour le moment basé à la base navale de l'imfeau pour de plus courte mission avec alindien embarqué.

Quatre .. C'était déjà serré à cinq il me semble . Et vu qu'on réduit systématiquement on en aurait que trois . C'est plutôt surprenant non ? Surtout s'il faut ravitailler autre chose que le GAN (les BPC) , et qu'un appareil serve de post de commandement dans l'Océan Indien .. Ca me parait short .

Mais les futurs ravitailleurs ne devaient pas faire 40 000tpc ? En plus, le PA CDG est nucléaire(A l'époque des Durance c'était 2 PA classique de type Foch), le deuxième PA le sera surement aussi(si il est construit), les BPC sont hybrides(les anciens TCD non), les fremm et horizons consomment beaucoup moins que leurs ainés, les futurs OPV surement aussi, et bien sure la réduction du format de la flotte réduit le nombre de navire à ravitailler. Donc je pense que 4 ravitailleurs suffiraient.

Après sur les images ont voit un radier, se serait possible qu'on est des JSS, sa nous ferait une sacrée composante amphibie (4 BPC+4 JSS+BATRAL NG) =D

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