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Possibilité "scientifiques" d'éventuels combat spatiaux ?


etrepensant
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salut

fan de Stars Wars, jeux vidéos "spatiaux" (IWar, Utopia et j'en passe) et autres Soap Opera variés, je me suis toujours demandé quelles formes prendraient, en se basant sur nos connaissances actuelles, des combats spatiaux.

Une recherche web sur le sujet c'était avérée assez maigre, avec juste ce blog: Regles de base du combat spatial ?. En substance, on y dit que les canons seraient sans doute inutiles, car la munition n'est pas auto propulsée et donc ne prendraient pas assez de vitesse pour franchir les distances qu'on est en droit d'attendre d'un combat spatial. Au delà, pas grand chose.

Perso, les aspects suivants m'ont toujours interpellés:

- capacité  de détection des différents vaisseaux? les volumes à surveiller sont énormes, aussi serait il possible de scanner au loin avec une onde mettant plusieurs heures à faire l'aller retour ?

- condition d'engagement ? Il est possible d'atteindre (lentement mais surement) de grandes vitesses dans l'espace. Aussi, l'interception ne doit pas être chose aisée. Quand à la défense de position, il serait aisé de procéder à des tirs lointains massifs puis de partir se cacher en attendant que les projectiles atteignent leur cible. Dans les deux cas, les distances d'engagements semblent très importantes. Quid de tous les chasseurs dont les films de SF nous rabattent les oreilles ?

- armement: les balles et obus sont à priori proscrits (cf plus haut). Reste des armes autopropulsées, type torpilles/missiles et des lasers. Suis je dans le vrai en disant qu'un laser a une portée quasi infinie dans le vide ? Toujours concernant les armements, l'espace étant vide d'air, les explosions sont donc à y proscrire à priori non ? Il faudrait donc que les projectiles viennent d'abord au contact des vaisseaux pour tenter de les pénétrer et d'exploser en leur sein. Est ce correct ?

bref, plein de questions ! Pourvu que des pointures du site pourront répondre :)

merci d'avance

bonne nuit

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Pas evident de lire l'avenir, mais ca à déjà commencer, avec les ASAT et les satellites tueurs, ca indique déjà des pistes, des vehicule auto pilote qui cherchent leur cible. la volonté de développer de plus en plus de drone pour éviter d'engager des vies humaines, la recherche pour éviter d'être détecter et d'ecouter avec des systems passif. l'utilisation d'armées privées pour réduire l'implication des états, la volonté de développer le spatial privé, la R&D sur les intelligences artificielles.

Pour moi, ca indique des tendances, le futur risque d'être un peu différrent des scenario de sf. ca sera d'abord une bagarre entre machine.

Il y a déjà les satellites tueurs, qui se rapprochent pour en degommer un autre

en allumant ses fusées a coté du satellite cible pour l'endommager

http://www.newscientist.com/article/dn7255

par collision, une seule fois, plus facile avec un asat, mais un accident de trajectoire est si vite arrivé.

http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=1223

pour aller le "reparer", ou lui faire couic !

http://space.skyrocket.de/index_frame.htm?http://space.skyrocket.de/doc_sdat/mitex-b.htm

Coté russe, je sais pas ce qu'ils ont fait comme satellite tueur, ils sont certainement très imaginatif.

L'espace ca coute très cher, pour avoir un conflit spatial avec des vaisseaux de guerre, il faut un enjeu majeur,

ce n'est pas pour demain, dans 50-100 ans, quand on commencera sérieusement à manquer de matière première,

ca sera la course entre sociétés privés pour s'emparer de la lune, de mars, des asteroides, il y aura obligatoirement de la bagarre,

comme au bon vieux temps du far west.

La lune et autre planete, ils se sont mis d'accord pour que ca n'appartienne à aucune nation, du moins pour l'instant.

Mais ! Sauf que de petits malins croient dénicher une faille dans ce traité de l’espace : certes, une nation ne peut pas s’approprier une planète ou un autre corps céleste, mais le texte n’interdit pas formellement selon eux l’appropriation par un individu ou une entreprise.

C'est un peu comme l'arctique, le dernier territoire non exploité, au début personne ne s'y  intéressait mis a part les explorateurs et les scientifiques, mais quand les ressources manquent, la russie, le canada commencent a revendiquer le territoire et à planter leur drapeau. alors qu'on devrait y faire attention.

Dans 15-30 ans, malgrè le recyclage, on commencera à manquer de minerai rare, irridium, galium, palladium, argent, etc.. qui sont très

important pour les composants electronique, dans 100 ans, on devrait avoir des problemes pour avoir du fer, du cuivre,etc ..

En supposant, si un jour il doit y avoir un combat spatial, pour x raison, revendication par des consortiums privés des territoires de mars ou de la lune pour avoir les resources qui manquent sur terre,  ca risque bien de faire comme les sous marin, on se rapproche de la zone supposé de l'ennemie, mais des petits vaisseau drones (combat,reco),micro satellite de surveillance, mine furtive, drone leure, missile, tous  équipés d'IA seront engagés dans le combat, le vaisseau mère étant trop fragile pour un affrontement direct compte tenu de son cout et de son importance, il  aura tout intérêt de rester cacher dans un coin en jouant le role de centre tactique. En dernier recours s'enfuir en utilisant des leures et des anti missiles.

Sans bouclier version star trek, difficile de faire autrement.

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salut

fan de Stars Wars, jeux vidéos "spatiaux" (IWar, Utopia et j'en passe) et autres Soap Opera variés, je me suis toujours demandé quelles formes prendraient, en se basant sur nos connaissances actuelles, des combats spatiaux.

Le problème c’est que nos connaissance actuelles sont souvent en contradiction avec les technologies appliqués dans la plupart des space opéra.

Perso, les aspects suivants m'ont toujours interpellés:

- capacité  de détection des différents vaisseaux? les volumes à surveiller sont énormes, aussi serait il possible de scanner au loin avec une onde mettant plusieurs heures à faire l'aller retour ?

On est bien capable de repérer des astéroïdes, on pourrait bien repérer des vaisseaux spatiaux. Suffit d’avoir une puissance de calcul nettement supérieure et probablement des radars nettement plus nombreux. En plus on peut limiter le problème à la couverture du système solaire (ou aura lieu le combat), un autre système se chargeant de détecter les vaisseaux arrivant (on n’a pas besoin d’une grande précision).

- condition d'engagement ? Il est possible d'atteindre (lentement mais surement) de grandes vitesses dans l'espace. Aussi, l'interception ne doit pas être chose aisée. Quand à la défense de position, il serait aisé de procéder à des tirs lointains massifs puis de partir se cacher en attendant que les projectiles atteignent leur cible. Dans les deux cas, les distances d'engagements semblent très importantes. Quid de tous les chasseurs dont les films de SF nous rabattent les oreilles ?

Si on parle de vaisseaux habités se battant dans un système solaire pour le contrôle du système, les vitesses ne sont plus si élevé que ça. Il faut se limiter à une vitesse de satellisation autour de l’étoile (ou d’une planète suivant l’endroit ou à lieu le combat) avec une variation de vitesse fonction de l’accélération supportable par le pilote (si on affronte des aliens non organique craignant peu les G, ce serra plus dure que face à des pieuvres ne supportant pas plus de quelques G). Ensuite toute variation de vitesse (de trajectoire) coûtera très cher en énergie. Les petits chasseurs se ravitaillant sur le vaisseau mère se justifient parfaitement s’ils peuvent éviter une manœuvre aux gros vaisseaux mères (donc pour mettre les missiles en position de tir ou pour intercepter les missiles ennemis)

Pour la défense de position, je ne vois pas trop l’intérêt de tirer puis d’aller ensuite se cacher. S’ils changent de position ou tirent des anti-missiles, on ne risque pas de les toucher. On peut couvrir une planète de missiles sol-espace mais les missiles devront probablement être beaucoup plus gros que des missiles doté de la  même charge offensive mais tiré depuis un chasseur spatial.

- armement: les balles et obus sont à priori proscrits (cf plus haut). Reste des armes autopropulsées, type torpilles/missiles et des lasers. Suis je dans le vrai en disant qu'un laser a une portée quasi infinie dans le vide ? Toujours concernant les armements, l'espace étant vide d'air, les explosions sont donc à y proscrire à priori non ? Il faudrait donc que les projectiles viennent d'abord au contact des vaisseaux pour tenter de les pénétrer et d'exploser en leur sein. Est ce correct ?

Pour les armements, tout dépend de la distance de tir et de l’objectif souhaité.

A mon avis ça ne sert à rien d’envisager des portée trop importante. Déjà les missiles seront à court de carburant et finiront en trajectoire parabolique donc la cible se retrouve juste à éviter une sorte d’astéroïde un peu rapide. Si on envisage que le missile conserve du carburant pour la dernière phase du vol, autant utiliser un missile à deux étage permettant d’être plus maniable en fin de course. Mais il s’agit quasiment d’utiliser des chasseurs (enfin des drones) pour approcher la cible.

A très courte portée, le canon redevient utile. L’avantage du canon est de proposer une vitesse d’éjection très élevé, mais un tir de canon pourrait aussi déstabiliser un petit vaisseaux (ou un plus gros s’il faut tout le temps tirer dans la même direction) Enfin on se rapproche des problématiques terrienne, nos chasseurs ont des missiles et un canon, de même que nos frégates.

Pour la charge offensive, tout dépend de la cible. Pour un petit satellite une collision avec un obus, une clé à molette … peut être fatale. Une explosion à proximité suffira pour griller la plupart des équipement électromagnétiques. Pour un modèle beaucoup plus gros, comme par exemple un vaisseau comme le projet orion (technologiquement suffisant pour des vaisseaux générationnels permettant une colonisation d’un autre système solaire) une explosion nucléaire n’a presque aucun effet (enfin si ça sert à l’accélérer ou le ralentir) il faudra donc toucher la cible de préférence sur une zone sensible.

Enfin ça dépend surtout du type de vaisseaux spatiaux qui vont s’affronter.

Si on parle des vaisseaux doté d’une puissance et d’une autonomie infinie comme ceux de la plupart des films et roman de science fiction, alors tout est possible et autant lire les livre de fiction, parce qu’on va avoir du mal à commenter les techniques utilisables pour un combat en hyperespace sans savoir ce que c’est.

Dans le monde réel avec une technologie actuellement envisageable, on est beaucoup plus limité. Pour un conflit entre humain on peut quasiment se limiter aux combats de satellites avec une accélération très réduite et une autonomie assez faible. On aurait technologiquement les moyens de faire des croiseurs (cuirassé plutôt) pouvant supporter de grosse variation de vitesse et avec une grosse accélération, mais il s’agirait de vaisseaux tellement cher qu’on pourrait à peine envisager de s’en servir pour une guerre. Et avec la technologie actuelle (moteur à explosion nucléaire type Orion et dérivé) on est presque incapable de faire de petits vaisseaux (surtout si les vaisseaux mères se déplace à coup d’explosion thermonucléaire) doté d’une portée intéressante.

PS : dans un autre topic je me suis demandé si on aller pas voir apparaître "naturellement" des chasseurs spatiaux http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,12365.0.html

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re :)

merci pour ces réponses: j'ai enfin le temps d'y répondre (enfin, j'espère)

@zx: je parlais d'un cadre plus spatial et moins planétaire, les problématiques d'anti satellites étant plus contemporaines et déjà pas mal défrichées, notamment par nos amis chinois

concernant les problématiques de protection, vaisseaux mère et chasseurs/drones seront tous très fragiles face au moindre boulon lancé à grande vitesse non ? En fait leur seule stratégie possible est, AMHA et à défaut de bouclier, l'évitement non ? Du coup plus on est près de l'émetteur de boulon, plus ça craint (densité plus importante et donc plus difficile à éviter). Je rate qqchose ? Faudrait que je retrouve cette page web lue un jour où il était question du rapport petit projectile/vitesse/protection pour les satellites. En effet, vu que le poids n'est que très peu un souci dans l'espace, on pourrait aussi imaginer des cuirassés lestés de béton sur leur pourtour pour pouvoir encaisser un certain gabarit de projectiles.

@collectionneur

clairement, le tromblon serait une arme redoutable à courte distance dans l'espace... à condition qu'elle puisse tirer, ce qui n'est pas le cas (poudre => besoin d'air).

D'ailleurs comment se propulsent les navettes spatiales ? Leur carburant emmène son comburant (oxygène) avec lui ?

Dans le même registre, la poudre est elle complètement caduque dans l'espace ? Ou faut il juste prévoir de l'oxygène avec ? => je me demande dans quelle mesure cette prévention n'est elle pas rendue caduque par le fait que même si oxygène il y a, il faudrait que le projectile propulsé par la poudre entre dans l'espace. Or dès ce moment là le vide se fait, donc plus d'oxygène. Il faudrait peut etre prévoir de déclencher l'explosion dans l'environnement du vaisseau (consommant de l'oxygène au passage) puis d'ouvrir le bout du canon sur le vide spatial. Et combien même dans l'absolu, lorsque le vide se fait cela pourrait peut etre bien rentre inutile la vitesse initiale du projectile, ou en tout cas de rendre aléatoire la trajectoire...

@ARPA

clairement nos connaissances actuelles sont en décalage. Maintenant l'espace reste le même, on peut d'ors et déjà faire des hypothèse je pense. D'ailleurs dans ce registre le plus gros "game changer" je pense serait l'apparition de bouclier, qui réduiraient de beaucoup la fragilité des vaisseaux.

pour la détection, on repère les astéroides mais ça met du temps et on ne peut pas dire que les astéroides aient des trajectoires changeantes voir cherchent à se dissimuler. A l'inverse un vaisseau qui s'approcherait sous son jour le meilleur pour diminuer sa SER, ça risque d'être autre chose. De plus, pour un vaisseau venant de loin, sa vitesse peut être très importante, voir même comparable à celle de l'onde non ? Du coup dur dur d'être averti avant qu'il ne commence à décélérer (et donc à des distances sans doute plus faible).

A propos de vitesse et de G, il me semble que la prise de G ne peut se faire que lors d'accélération/ralentissement et là encore il n'y a pas de gravité initiale. Du coup je me demande à partir de quelle accélération cela commence à se faire sentir. J'potasserai tout ça plus tard :)

de même, la notion de trajectoire parabolique est caduque là haut. Un objet conserve sa vitesse initiale indéfiniment. Après clairement maneovrer requiert à nouveau de l'énergie. Faute de quoi s'est impossible non d'ailleurs ? pas moyen de sortir des gouvernes ou des trucs du genre =>il faut de l'énergie pour changer sa trajectoire, point barre.

bon, j'dois y aller, je reviens dès que possible :)

@+

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je parlais d'un cadre plus spatial et moins planétaire, les problématiques d'anti satellites étant plus contemporaines et déjà pas mal défrichées, notamment par nos amis chinois

j'ai parlé de piste et des tendances qui peuvent nous amener a ce que serait des vaisseau de guerre spatiaux, si on en construit,  ce qui est très peu probable, il n y a pas d'enjeu, pour moi ce seront des machines pourvu d'IA (proche du cerveau humain), les humains seront peu impliquer pour bien des raisons.  on developpe toujours des choses par rapport a ce qu on sait faire. Il y a une très grande tendance pour l'avenir, c'est de rendre les robots les plus autonome possible dans leur mission, pour l'exploration ou le combat pour se passer des humains. D'ici 20 ans on les verra apparaitre, ils font des progres de geant en analysant le cerveau humain.

 

concernant les problématiques de protection, vaisseaux mère et chasseurs/drones seront tous très fragiles face au moindre boulon lancé à grande vitesse non ?

C'est clair, sauf que tirer un boulon sur une cible très mobile et rapide sur une grande distance et qui va riposter par un missile, a mon avis, ca va être dur, la mitraille de boulon ne peut marcher que sur des cibles fixe ou lente. il faut des missiles, le drone spatial n'aura pas grand chose à voir avec ce qu'on fait actuellement.

cuirassé en orbite,  il ne pourra pas decoller de la terre. si des vaisseaux de guerre sont construit, ca sera en orbite ou sur la lune,

ce seront des structure "legere", voir des structures "gonflable", quand c'est perforé ca se rebouche, come sur les reservoirs de spitfire, et oui, c'est très interessant  comme techno, ils bossent pas mal dessus, comme une station spatiale.

Le beton ou du blindage, c'est beaucoup trop lourd a acheminer. c'est obligatoirement des structure legere, comme dans l'aviation, le poid a été toujours un problème pour un avion ou un vaisseau spatial.

Dont il faut se rabattre sur des techno de furtivite, mobilite, vitesse, legerete, materiaux composite, de systeme passif.

Donc cuirassé interstellaire, bouclier star trek, occulteur romulien, hyper propulsion, on ne peut pas faire, dans un futur proche ou meme lointain

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pourquoi refuser que de tels vaisseaux soient construits directement depuis l'espace ? les fabriquer sur terre implique tant de complications et de surcouts que cela me semble peu intéressant, justement du fait de la gravité qui implique des contraintes bien différentes de l'espace. Espace où d'ailleurs les contraintes de poids sont quasi nulles.

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concernant les problématiques de protection, vaisseaux mère et chasseurs/drones seront tous très fragiles face au moindre boulon lancé à grande vitesse non ? En fait leur seule stratégie possible est, AMHA et à défaut de bouclier, l'évitement non ? Du coup plus on est près de l'émetteur de boulon, plus ça craint (densité plus importante et donc plus difficile à éviter). Je rate qqchose ? Faudrait que je retrouve cette page web lue un jour où il était question du rapport petit projectile/vitesse/protection pour les satellites. En effet, vu que le poids n'est que très peu un souci dans l'espace, on pourrait aussi imaginer des cuirassés lestés de béton sur leur pourtour pour pouvoir encaisser un certain gabarit de projectiles.

Les vaisseaux spatiaux de combat auront un bouclier. Déjà rien que pour limiter les risque de pertes par collisions avec des débris spatiaux ou des mini météorites. Ensuite pour des vaisseaux habités, il faudra un bouclier anti-radiation permettrant de protéger des rayon du soleil. Rien que ces boucliers standards sont suffisant pour protéger contre des armes de petits calibres.

Si on parle d’un vaisseaux de type orion (vaisseaux intergalactique de première génération) http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Orion

on récupère aussi un bouclier (arrière mais on peut manœuvrer le vaisseaux) capable de résister à presque tous (il est prévu pour résister à plusieurs centaines d’explosion nucléaire)

Les vaisseaux peuvent aussi être compartimenter et rester opérationnel même après des impacts destructeur sur une partie de la cellule. L’ISS et avant la station Mir ont régulièrement reçus des impacts de petit débris et il est même arrivé (sur Mir ou une station précédente je ne sais plus) que certains module deviennent inutilisable sans remettre en cause la station. En fait si on voit débarquer un vaisseau alien, à mon avis il faudra plus compter sur des missiles à tête nucléaire que sur des vieux tromblons embarqué à bord de satellites.

D'ailleurs comment se propulsent les navettes spatiales ? Leur carburant emmène son comburant (oxygène) avec lui ?

Dans le même registre, la poudre est elle complètement caduque dans l'espace ? Ou faut il juste prévoir de l'oxygène avec ? => je me demande dans quelle mesure cette prévention n'est elle pas rendue caduque par le fait que même si oxygène il y a, il faudrait que le projectile propulsé par la poudre entre dans l'espace. Or dès ce moment là le vide se fait, donc plus d'oxygène. Il faudrait peut etre prévoir de déclencher l'explosion dans l'environnement du vaisseau (consommant de l'oxygène au passage) puis d'ouvrir le bout du canon sur le vide spatial. Et combien même dans l'absolu, lorsque le vide se fait cela pourrait peut etre bien rentre inutile la vitesse initiale du projectile, ou en tout cas de rendre aléatoire la trajectoire...

:rolleyes: tu t’embrouille un peu.

Déjà pour les moteurs, en règle général on a besoin de carburants (pétrole, H2 …) et de comburant (oxygène en générale mais pas forcement) mais il y a aussi des réactions n’utilisant d’un seul composé chimique (dont j’ai oublié le nom) qui réagit tout seul (enfin faut aussi un apport d’énergie comme un choc par exemple)

Et je ne vois pas ce qui te pose problème avec les armes à feu. Un fusil peut déjà fonctionner sous l’eau (enfin faut qu’il soit étanche, ce n’est pas forcement le cas des fusils de chasse) comme dans l’espace. Et une fois que la balle est tirée, on a des frottements qui la ralentisse (dans l’air ou sous l’eau, dans l’espace on va juste avoir une vitesse constante) et la gravitée qui la fait retomber sur terre (ou au moins avoir une trajectoire parabolique)

clairement nos connaissances actuelles sont en décalage.

A vrai dire je n’en suis pas si convaincu que ça. Avec un autre contexte politique (religieux ?) planétaire, on aurait eu les moyen de lancer un vaisseau galactique de première génération (vitesse max 0,05c) il y a 50 ans.

pour la détection, on repère les astéroides mais ça met du temps et on ne peut pas dire que les astéroides aient des trajectoires changeantes voir cherchent à se dissimuler. A l'inverse un vaisseau qui s'approcherait sous son jour le meilleur pour diminuer sa SER, ça risque d'être autre chose. De plus, pour un vaisseau venant de loin, sa vitesse peut être très importante, voir même comparable à celle de l'onde non ? Du coup dur dur d'être averti avant qu'il ne commence à décélérer (et donc à des distances sans doute plus faible).

Bof, le radar français graves repère déjà des objets spatiaux manœuvrant et inconnus (lire satellites espions américains) Si on installe un grand nombre de radar de ce type un peu partout dans le système solaire, cela permettra probablement une détection assez rapide de tout vaisseau spatial étranger. Quand au vaisseaux étranger qui s’approchent de la terre, ils risquent de décélérer et donc de se signaler avec leurs propulseurs (enfin ils peuvent toujours dévier les tuyères mais ça impliquerait une perte de rendement)

A propos de vitesse et de G, il me semble que la prise de G ne peut se faire que lors d'accélération/ralentissement et là encore il n'y a pas de gravité initiale. Du coup je me demande à partir de quelle accélération cela commence à se faire sentir. J'potasserai tout ça plus tard :)

Pour l’humain (espèce pas forcement représentative d’une planète probable différente de celle d’origine des aliens qu’on pourrait affronter) à plus de 3 G sur de longue période ça devient insoutenable. Jusqu’à 9 G c’est gérable pour quelques secondes et jusqu’à 45 pour quelques milliseconde (sur les sièges éjectables d’anciennes générations tassant la colonne vertébrale et interdisant de vols les pilotes)

de même, la notion de trajectoire parabolique est caduque là haut. Un objet conserve sa vitesse initiale indéfiniment. Après clairement maneovrer requiert à nouveau de l'énergie. Faute de quoi s'est impossible non d'ailleurs ? pas moyen de sortir des gouvernes ou des trucs du genre =>il faut de l'énergie pour changer sa trajectoire, point barre.

A vrai dire j’espace n’est pas complètement vide et ça peut suffire pour fausser les calculs. Entre les particules d’hydrogène qui traînent un peu partout et les vents solaires, il reste possible d’infléchir (très) légèrement sa trajectoire.

cuirassé en orbite,  il ne pourra pas decoller de la terre. si des vaisseaux de guerre sont construit, ca sera en orbite ou sur la lune, ce seront des structure "legere", voir des structures "gonflable", quand c'est perforé ca se rebouche, come sur les reservoirs de spitfire, et oui, c'est très interessant  comme techno, ils bossent pas mal dessus, comme une station spatiale.

Le beton ou du blindage, c'est beaucoup trop lourd a acheminer. c'est obligatoirement des structure legere, comme dans l'aviation, le poid a été toujours un problème pour un avion ou un vaisseau spatial.

C’est sur que le poids est une contrainte. Cela coûte cher à mettre en orbite (mais ça on s’en fout un peu si on le construit déjà en orbite à partir d’un astéroïde ou même ailleurs que sur terre et qu’on le met en orbite à coup d’explosion nucléaires) mais surtout ça coûtera cher (en combustible) à déplacer. Et encore si on exploite les mine d’uranium de Mars ou de la Lune et qu’on récupère l’Hydrogène de Jupiter, le coût de lancement serra relativement réduit.

Mais par rapport à la charge utile du vaisseau, un lourd blindage peut être parfaitement envisageable. Pour un vaisseaux générationnel embarquant de quoi terraformer une autre planète et de quoi faire vivre presque indéfiniment sa population (dont le minimum viable doit être comprit entre 200 et plus de 100 000 suivant les sources) ça ne me parait pas forcement absurde d’avoir une couche de béton (ou dérivé plutôt vu que le béton à besoin d’eau) de plusieurs mètres d’épaisseur recouvrant le vaisseau. En plus ce bouclier serra aussi utile lors de la rentrée atmosphérique.

pourquoi refuser que de tels vaisseaux soient construits directement depuis l'espace ? les fabriquer sur terre implique tant de complications et de surcouts que cela me semble peu intéressant, justement du fait de la gravité qui implique des contraintes bien différentes de l'espace. Espace où d'ailleurs les contraintes de poids sont quasi nulles.

Euh, le seul surcoût à les construire sur terre, c’est de devoir ensuite les mettre en orbite. Si on trouve un moyen économique de les mettre en orbite, c’est jouable (ascenseur spatial, à coup d’explosion nucléaire mais ça polluera presque autant que ce qu’on a déjà fait pour montrer qu’un pays X ou Y maîtrise une technologie que d’autre pays maîtrisent déjà)
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C’est sur que le poids est une contrainte. Cela coûte cher à mettre en orbite (mais ça on s’en fout un peu si on le construit déjà en orbite à partir d’un astéroïde ou même ailleurs que sur terre et qu’on le met en orbite à coup d’explosion nucléaires) mais surtout ça coûtera cher (en combustible) à déplacer. Et encore si on exploite les mine d’uranium de Mars ou de la Lune et qu’on récupère l’Hydrogène de Jupiter, le coût de lancement serra relativement réduit.

Mais par rapport à la charge utile du vaisseau, un lourd blindage peut être parfaitement envisageable.

Possible, mais il y a quand meme des contraintes, il faut une très grosse industrie pour produire tout ca, transformer de la matière premiere

en produit fini divers et varier,  machine de presse,  fonderie, haut fournaux, technique alliage et affinage, rien que ca tu le mets pas ou tu veux et c'est pas transportable, sans compter toutes les machines de pointes, et je ne parle pas des moteurs, des centrale energetique.

Si on utilise des moteurs plasma digne héritier de vasimr (l avenir) alimenter par une mini centrale nucleaire et/ou solaire. le champ magnetique emis par un moteur plasma permet

de se proteger des radiations exterieures, alors qu'un reacteur nucleaire, il est très difficile de s'en proteger, c'est pourquoi cette techno a été abandonnée.

A moins de construire un chantier naval et  toute son infrastructure dans un champs d'asteroide ou une petite lune proche des matière premiere, ca va etre du boulot pour le construire et amener tout le matos de la terre.

pour l'iss on a mis 12 ans. j'imagine une telle infra structure, il va falloir des vaisseaux cargos avant d'avoir des vaisseaux de guerre.

Mis à part une menace extra terrestre, je ne vois pas ce qui permettrait de justifier de tels investissements, mais pourquoi pas.

Personnellement je vois plus des conflits humains classiques bien de chez nous que des extra terrestre qui veulent faire notre fête quelque part dans l'univers. Mais comme dirait, Stephen Hopkins, il ne vaut mieux pas répondre au telephone si ET nous appelle, ca pourrait nous nuire, quand une civilisation supérieure prend contact avec une civilisation inférieure, ca tourne vite mal pour l'une des deux. :lol:

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Mis à part une menace extra terrestre, je ne vois pas ce qui permettrait de justifier de tels investissements, mais pourquoi pas.

Les scénarii sont multiples et décrit dans tous les film/roman de science fiction. Le dernier en date c'est avatar, ou

1) on repère une planète potentiellement interressante à proximité (5 année lumière)

2) (en fait on peut même passer directement à l’étape 3) c'est suffisant pour nous décider de financer un vaisseaux d'exploration et le vaisseaux (qui met 50 à 100 ans pour y aller) nous informe qu'il y a des réserves minières en quantité

3) c'est suffisant pour nous décider à construire des vaisseaux d'exploitation capable de faire des aller et retour.

C'est le scénario classique. On peut aussi se décider à bannir de la terre quelques milliers de personnes qu'on n’ose pas exterminer. Cela pourrait se justifier si après une nouvelle guerre mondiale et une Shoah on souhaite se débarrasser des Juifs mais plutôt que de leur offrir une région (et donc de déplacer le problème ou de le repousser à plus tard) on leur propose de mener leur vie très loin de chez nous (mais on paye les vaisseaux) Je parle des Juifs parce que ça aurait pu être le cas, mais ce serrait aussi valable pour des réfugiés climatiques (l’île pays qui disparaît à cause de la montée des eaux à cause des pays riches demande un dédommagements) ou pour un mouvement sectaire quelconque (exemple le papillon des étoiles de Bernard Werber) Il suffit juste de trouver une situation ou l’ensemble de la planète accepte de payer une fortune pour se débarrasser (presque) définitivement d’une population sans avoir de remord, ou que quelques individus les plus puissants acceptent de tout perdre pour fuir la terre. (ce serrait envisageable en Chine ou en Corée du Nord avec un vaisseaux permettant aux dirigeants de s’enfuire et d’éviter la révolution)

En plus le prix pour un vaisseaux capable d’embarquer une petite ville était estimé à moins de 10 milliards (et une pollution nucléaire presque négligeable si on sort ou qu’on évite une guerre nucléaire et complètement négligeable si on fuit la terre pour éviter de se faire tuer par les terriens restants) Certains milliardaires auraient largement les moyens financier de le faire.

Evidement si on envoie un vaisseau dans un autre système solaire, on va prévoir au moins un armement minimum. Ce serrait trop bête d’échouer à cause d’une civilisation disposant de quelques V2. Et si on commence à envoyer des vaisseaux d’exploration relativement armé, il faudra qu’on soit au moins capable de leur résister.

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- armement: les balles et obus sont à priori proscrits (cf plus haut). Reste des armes autopropulsées, type torpilles/missiles et des lasers. Suis je dans le vrai en disant qu'un laser a une portée quasi infinie dans le vide ? Toujours concernant les armements, l'espace étant vide d'air, les explosions sont donc à y proscrire à priori non ? Il faudrait donc que les projectiles viennent d'abord au contact des vaisseaux pour tenter de les pénétrer et d'exploser en leur sein. Est ce correct ?

1) Oui, les munitions autopropulsées sont l'arme la plus logique à utiliser.

2) Un LASER a une portée infinie mais le rayon forme une tache de plus en plus large (il se présente sous la forme d'un cône). Dans à oublier à plus de quelques dizaines de km

3) Y a toujours les explosions nucléaires (dans l'espace, les radiations, on s'en balance)

AMHA le meilleur auteur de SF pour les combats "réalistes", c'est Peter F. Hamilton. La triologie de l'Aube de la Nuit a certaines scènes de batailles spatiales vraiment trippantes pour des combats respectant la physique newtonnienne (accélération, utilisation des corps célestes pour se planquer, utilisation de missiles intelligents avec sous-munitions...).

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Les arme a feu fonctionnent très bien dans le vide, il 'suffit' que l'étui soit correctement scellé. Le probleme étant le transfert d'énergie cinétique par recul ... qu'on devra compenser par de la propulsion pour garder sa trajectoire et son orientation. En contrepartie le projectile n'aura pas a lutter ni contre la trainée ni contre la pesanteur, et la trajectoire devrait etre rectiligne et a vitesse constante sur un long trajet.

Pas de souci non plus de stabilisation de la munition, trajectoire rectiligne pas de souci aérodynamique ... la seule chose qui nous interesse est alors l'incidence a l'impact.

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le traité de l'espaceinterdit le positionnement d'armes de destruction massive en orbite.

il interdit aussi la construction de bases militaires et de manoeuvres militaires sur un corps célestes (oui Avatar est contraire au Traité de l'espace !!!!!).

les Etats sont responsables des engins qu'ils lancent dans l'espace et de leurs activités extra atmosphériques.

ce qui signifie que quand la Chine dégomme un de ses vieux satellite avec un missile elle engage potentiellement sa responsabilité sur les débris qui en résultent.

A noter que selon le Traité de l'espace, le reste de l'Univers appartient aux nations de la Terre !

si des extra terrestres lisaient ce Traité je crois pas qu'ils seraient d'accord !!!

si des preuves de vie passée ou présente étaient découvertes en dehors de la Terre il faudrait certainement réviser le Traité.

bref ce n'est qu'une question de temps...

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Une autre hypothèse d'armement de l'espace et de conception d'astronefs de guerre serait la dissidence d'une colonie minière, d'un astronef de colonisation (ou de quelques représentants des colons) faisant sécession et se livrant à la piraterie sur les voies commerciales de l'entité "métropolitaine" forcée de réagir. Si l'on doit lancer des programmes spatiaux à grande échelle cela sera probablement du fait d'une manque de matières premières, chose qui placerait la Terre vis-à-vis de ces colonies d'exploitation dans une situation similaire à la Trantor d'Asimov et donc dans une position propice à une forme de révolution copernicienne des rapports de force politique (les colos se retrouvant à tenir la métropole par les burnes).

Comme dit plus haut, pas besoin d'E.T., l'espèce humaine se suffit à elle-même. Voir l'exemple de la série Mars la roure (verte et bleue) de Kim Stanley Robinson.

1) Oui, les munitions autopropulsées sont l'arme la plus logique à utiliser.

2) Un LASER a une portée infinie mais le rayon forme une tache de plus en plus large (il se présente sous la forme d'un cône). Dans à oublier à plus de quelques dizaines de km

3) Y a toujours les explosions nucléaires (dans l'espace, les radiations, on s'en balance)

Pour rester dans le roman, David Weber en arrive à une conclusion similaire avec emploi de lasers à courte portée et missiles (avec charges de proximité à rayon X) pour les combats à longue portée. Les missiles deviennent balistique à partir d'un certain temps.

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Salut,

oublie la poudre dans les munitions,autant utiliser des canons electro-magnétiques,juste les "dards"  a emmagasiner , la technologie est pas encore au top mais on y arrive .

en effet, un peu de littérature:

Canon magnétique

Canon électrique => mach 7, 400 km et plus, forte puissance d'impact (due à la vitesse)... dans l'espace ça devrait vraiment avoir des performances impressionnantes

à propos de la faisabilité de mise en oeuvre de ce qui est discuté, notamment au niveau des vaisseaux, j'avoue que ce n'est guère le cadre du sujet AMHA. Le but est plus de déterminer le probable du totalement fou parmi tout ce qui est proposé en termes de batailles spatiales sauce sauce space opéra.

@ARPA

à propos de bouclier, ces derniers ont ils une quelconque réalité physique actuellement ? perso j'ai toujours cru qu'ils relevaient du fantasme... Après le bouclier anti radiation existe déjà en partie (pour l'ISS) mais est très spécifique de mémoire... je ne suis même pas sûr de son principe de fonctionnement en fait (mis sur ma liste de recherche à faire)

concernant l'Orion, merci pour le lien, je ne connaissais pas :) Par contre je n'y ai pas trouvé de référence au bouclier, ou alors j'ai pas tout compris. Tu peux préciser stp ?

pour les armes à feu, indeed, Gally a également apporté des précisions, du moment que le tout est "étanche" au vide (ou à l'eau lol), tout va bien. j'ai encore appris qqchose :) Bon, dans la page sur les rails gun, ils remettent en cause les capacités de poussée de la poudre (limitée à 1800m/s pour les obus de char, là où le rail gun permet bien plus). Si qq'un a une idée sur la façon dont la vitesse sur terre peut se convertir en vitesse dans l'espace, j'suis intéressé lol

concernant la détection, c'est clair que si on colle des radars de partout, alors ça devrait aller ;) Faudrait que je creuse les problématique de décélération, histoire de voir les préavis que cela laisserait. Le fait demeure cependant que si un tel vaisseau se présente sous son meilleur jour et qu'il est étudié pour la furtivité, alors la détection radar risque AMHA d'être dure dure (quoique, la décélération risque de produire des IR de folie, mais là encore aucune idée des distances et vitesses impliquées)

@Leopold

pour la protection béton, rien n'empêche qu'elle soit derrière une protection "anti espace longue durée" et ne serve que de "remblais" lors d'impacts, un peu comme du gras sur un être humain. Et si le gras finit par partir, c'est pas la mort en soi, faut juste que ce qu'il y a derrière tienne le coup.

@Blue Apple  

merci pour l'info sur les lasers, j'avais pas ça en tête... du coup ça devient des armes de courte portée, fou fou ! Merci aussi pour Peter F. Hamilton, je vais craquer prochainement :)

@spearfish

comme dit plus, perso, c'est un exercice très théorique dans lequel la probabilité de mise en oeuvre par nous autres humains n'entre que peu en compte. Mais merci tout de même pour ces infos, je n'avais pas connaissance de ces détails: l'espace nous appartient, l'essentiel est sauf ;)

@berzerker  

pour david weber, l'article de wikipédia ne dit pas trop s'il est plutot "hard science" ou pas. Qu'en dis tu toi ? Et qu'entends tu par "charges de proximité à rayon X" ?

encore merci à tous :)

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@ARPA

à propos de bouclier, ces derniers ont ils une quelconque réalité physique actuellement ? perso j'ai toujours cru qu'ils relevaient du fantasme... Après le bouclier anti radiation existe déjà en partie (pour l'ISS) mais est très spécifique de mémoire... je ne suis même pas sûr de son principe de fonctionnement en fait (mis sur ma liste de recherche à faire)

concernant l'Orion, merci pour le lien, je ne connaissais pas :) Par contre je n'y ai pas trouvé de référence au bouclier, ou alors j'ai pas tout compris. Tu peux préciser stp ?

Un bouclier comme on sait les faire actuellement, c'est juste une plaque de métal (ou autre), un blindage. Le "bouclier" peut-être spécifique suivant de quoi on veut se protéger. Pour se protéger de la chaleur (lors d'une rentrée atmosphérique par exemple), on utilise des céramiques craignant les chocs, pour se protéger des radiations (solaire pour un vaisseaux habité naviguant loin du champ magnétique terrestre, ou nucléaire) les réserves d'eau servent de filtre.

Pour le bouclier présent sur les vaisseaux Orion, ce n'est évidement pas précisé vu que personne n'a sérieusement réfléchi à une utilisation au combat d'un vaisseaux construit avec la technologie des années 60. Un vaisseau Orion se caractérisait par la présence d'une gigantesque plaque de poussée servant à transmettre l'énergie des explosions nucléaire. Cette plaque résiste donc à de très fortes chaleur et de très gros choc. En cas de combats avec un vaisseau orion, cette plaque de poussée peut servir à encaisser les chocs et devrait bien mieux résister que n'importe quel autre partie du vaisseau. En plus si on dirige cette plaque vers le vaisseaux ennemi, on peut aussi riposter vu qu'un canon à ogive nucléaire est déjà installé (et utilisé en temps normal comme un injecteur permettant d'alimenter le moteur en bombe nucléaire)

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@berzerker 

pour david weber, l'article de wikipédia ne dit pas trop s'il est plutot "hard science" ou pas. Qu'en dis tu toi ? Et qu'entends tu par "charges de proximité à rayon X" ?

Si on comprend l'anglais, toujours aller voir la fiche correspondante sur Wikipedia.

David Weber fait dans la SF militaire comme Heinlein. Sans être hard science, Weber propose un univers cohérent qui est quelque peu différent ce qui a été abordé ici au niveau des orgas militaires (faut dire que nous traitons dans un avenir proche, la projection est plus lointaine). Les formations de drones ne sont pas retenues ici et l'on se concentre plutôt sur de grands astronefs lourdement armés et lourdement blindés. Concrètement à moins d'être un prodige c'est le plus gros qui gagne.

Les charges à rayons X sont dans le roman, des formes de sous mun tirées depuis des missiles. Une fois à portée suffisante les charges se libèrent et délivrent plusieurs rayons X qui, s'ils passent les formes de boucliers (voir infra) ont de grande chances de traverser le vaisseau de part en part, de tuer l'équipage dans le champs d'action et de tout brûler. Cela reste cependant un roman et l'univers est quelque peu Napoléonien (les "anglais" sont les gentils évidemment  :lol: et les références souvent téléphonées ) et on retrouve les grands vaisseaux de ligne, les batailles sont essentiellement d'attrition face à deux vaisseaux de même classe, les pertes au sein des équipages sont souvent importantes. Tout astronef dispose d'une forme bâtarde de bouclier du fait de son système de propulsion par répulsion gravitationnelle, les "émetteurs" du champ se trouvant aux deux extrémités du long cigare qu'est l'astronef, seul le ventre et le dos sont protégés et si l'on se fait barrer le T (l'avant est la zone la moins protégée, l'artillerie de poursuite y est évidemment moins conséquente), on risque d'y laisser propulsion, protection et de voir les coursives se faire prendre en enfilade.

La saga principale,Honor Harrington est difficile à trouver en français, je me bat toujours pour trouver la suite.

Si on cherche plus "proche", l'on pourrait faire état de l'univers du jeu Halo. l'humanité dispose d'astronefs dépourvus des traditionnels boucliers, (bon l'hyperespace hypothétique chez dans la réalité existe quand même) l'armement est exclusivement constitué de missiles nucléaires et de rares canon à accélération magnétiques géant construit dans l'alignement du vaisseau, tirant des munitions non explosive en tungstène.

comme dit plus, perso, c'est un exercice très théorique dans lequel la probabilité de mise en oeuvre par nous autres humains n'entre que peu en compte. Mais merci tout de même pour ces infos, je n'avais pas connaissance de ces détails: l'espace nous appartient, l'essentiel est sauf

J'espère qu'E.T., Alien, ou le Predator a cessé d'exister ou qu'ils se sont tous atomisés entre eux depuis parce que sinon on est mal avec nos revendications  :lol:

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Pour le combat dans l'espace, il faudra vraiment bien prendre en compte les éléments "mécaniques" que l'on a tendance à négliger dans notre monde sous pesanteur.

Les armes cinétiques poseront le problème de la conservation globale de l'énergie (du même nom) - et comme le soulignait g4lly :

- le tir d'une munition dotée d'une vitesse initiale élevée entraînera un recul à une vitesse fonction de la différence entre les masses du tireur et du projectile et, hors des éléments éventuels de propulsion, il n'y aura rien pour compenser ce recul (les "freins" et autres amortisseurs sont quasi inutiles).

- si l'axe de tir n'est pas aligné sur le centre de gravité du tireur, celui-ci va partir en toupie ...

- les missiles peuvent être utilisés, mais ils devront être "largués" passivement, plutôt qu'éjectés (pour éviter le recul), et leur mise à feu devra être différée, afin de "désolidariser" les système dans la prise en compte de l'énergie cinétique globale.

- A l'impact, par contre, les armes cinétiques produiront des mouvements intéressants sur les cibles : translations, rotations intempestives selon le point d'impact, en plus des perforations éventuelles.

Les trajectoires, tant des projectiles que des "chasseurs" devront être calculées avec soin, et ça ne va pas être de la tarte. Je rappelle que tous les objets célestes sont toujours dans un champ de pesanteur et qu'ils tombent tous sur quelque chose (sauf au points particuliers que sont les points de Lagrange). Du coup, les "rejointes" et les interceptions répondent à des principes simples mais peu intuitifs en 3D : pour "monter" dans le champ de pesanteur, il faut accélérer "tangentiellement" à celui-ci, et il faut ralentir pour "descendre" (ce qui nous fait accélérer notre "chute"). Cette mécanique est à l'origine des difficultés des rendez-vous orbitaux - difficultés à présent maitrisées, mais dans un environnement "calme", pas dans un "combat".

Les distances d'engagement seront certainement énormes, ce qui va donner des contraintes fortes sur les outils de repérage et de détection, avec un volume à scanner proprement gigantesque. A contrario, ces distances énormes, et des vitesses probablement pas relativistes, cela va donner des combats au rythme étonnamment lent, probablement à l'image des phases de manoeuvres des anciens combats navals. Il est finalement probable que cela tourne d'avantage à la guerre de manoeuvre qu'à la guerre de position, et que les batailles s'éterniseront, hors surprise stratégique permettant de sortir du cycle manoeuvre-offensive contre manoeuvre défensive.

Si les vitesses augmentent à des degrés relativistes, cela va causer des distorsions locales dans l'écoulement du temps qui vont être intéressantes (en gros, plus l'on va vite, plus le temps s'écoule lentement), mais dont l'impact sur les combats me paraît totalement imprévisible.

Par contre, dans l'espace, avec les contraintes propres à ce milieu, on pourrait tenter des armes assez spétiales (contraction de spéciales et spatiales  ;)) :

- des armes de champ : champ de radiations, champ magnétique ou champ de poussières opaques, détonnant à proximité de la cible pour griller ses opérateurs, altérer ses capteurs ou ses systèmes de récupération/production d'énergie ou de probulsion (cas des propulseurs ioniques)

- des armes hypervéloces, une chevrotine lancée à 0,01 c, ça doit faire des trous dans pas mal de choses

- des armes "massiques" dont le but est de déstabiliser les trajectoires de la cible en l'alourdissant - et en nous allégeant au passage

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- les missiles peuvent être utilisés, mais ils devront être "largués" passivement, plutôt qu'éjectés (pour éviter le recul), et leur mise à feu devra être différée, afin de "désolidariser" les système dans la prise en compte de l'énergie cinétique globale.

On disposerait déjà d'un début de solution avec une charge de gaz chargée d'expulser le missile avant mise à feu des carburants. L'on peut imaginer un mode d'allumage en deux temps après "largage passif" ?

- le tir d'une munition dotée d'une vitesse initiale élevée entraînera un recul à une vitesse fonction de la différence entre les masses du tireur et du projectile et, hors des éléments éventuels de propulsion, il n'y aura rien pour compenser ce recul (les "freins" et autres amortisseurs sont quasi inutiles).

Cet effet peut-il être relativisé par la masse du vaisseau lanceur ? Les vaisseaux de lignes étaient, si mes souvenirs sont bons, alourdis au niveau de la ligne de flottaison afin de réduire le roulis. On pourrait imaginer pareil : un accroissement de la masse pour réduire le recul.

Sinon d'accord pour la manoeuvre, elle reste cependant limité au décalage temporel entre la réception d'un information et l'avancée réelle de la manoeuvre de "l'adversaire". Il se pourrait qu'une manoeuvre amorcée par le sujet A soit terminée alors que le sujet B n'en perçoit que l'amorce. Cette question des communications - détection peut également représenter un gros problème en cas de combat en formation.

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On disposerait déjà d'un début de solution avec une charge de gaz chargée d'expulser le missile avant mise à feu des carburants. L'on peut imaginer un mode d'allumage en deux temps après "largage passif" ?

Toute éjection se traduira par un recul - action/réaction règnent en maître là haut.

A la limite, il vaut mieux un bras qui positionne le missile à l'écart (avec une altération des rotations éventuelles pendant son extension), et une mise à feu une fois que le bras s'est rétracté - sans avoir donné d'impulsion à la munition.

Cet effet peut-il être relativisé par la masse du vaisseau lanceur ? Les vaisseaux de lignes étaient, si mes souvenirs sont bons, alourdis au niveau de la ligne de flottaison afin de réduire le roulis. On pourrait imaginer pareil : un accroissement de la masse pour réduire le recul.

Le rapport des masses donnera directement le rapport des vitesses. Alourdir le tireur, c'est lui permettre de mieux résister à la réaction ... mais cela va avoir une limite si l'on veut éviter de transformer le combat spatial en combat planétaire (entre deux planètoïdes).

La position de l'alourdissement n'a pas d'effet, en combat spatial, à part pour déplacer le CdG et les axes de rotations.

Les vaisseaux anciens compensaient le recul de leurs bordées par la géométrie de la coque, qui s'appuie sur l'eau (en translation), et par le couple de rappel hydrodynamique lié à la forme de la carène et de sa partie mouillée lorsqu'elle gîte ou qu'elle roule (en rotation). Ces phénomènes seront absents dans l'espace, et rien - hors l'inertie de masse - ne peut freiner les réactions sans une action volontaire et opposée.

Et +1 pour les communications, qui seront un réel défi, avec la détection.

Il y a finalement loin de la science-fiction à la science seule, et à la technique.

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Toute éjection se traduira par un recul - action/réaction règnent en maître là haut.

Je ne suis pas sur que le recul soit si problématique que ça. Enfin ça dépend de quoi on parle, mais si les obus sont de petite taille et correspondent en masse (ou plutôt en poussée) à moins de 10% de la quantité de carburant, ça ne devrait pas poser de problème. Sinon il y a toujours la possibilité de tirer aussi vers l'arrière pour équilibrer (et pour ne pas blesser les alliés au lieu de tirer un obus de 1 kg on en tire 1000 de 1 g qui ne perceront pas la coque)

A mon avis le problème du recul serra plus présent pour des satellites de défense (donc presque immobile et avec de petits moteur) que pour des vaisseaux de combats (disposant de moteur puissants) Il faut se rappeler qu’on parle de vaisseau de combat, donc à priori relativement maniable. La quantité de munition risque même d’être très faible par rapport à la quantité de carburant.

Les trajectoires, tant des projectiles que des "chasseurs" devront être calculées avec soin, et ça ne va pas être de la tarte. Je rappelle que tous les objets célestes sont toujours dans un champ de pesanteur et qu'ils tombent tous sur quelque chose (sauf au points particuliers que sont les points de Lagrange). Du coup, les "rejointes" et les interceptions répondent à des principes simples mais peu intuitifs en 3D : pour "monter" dans le champ de pesanteur, il faut accélérer "tangentiellement" à celui-ci, et il faut ralentir pour "descendre" (ce qui nous fait accélérer notre "chute"). Cette mécanique est à l'origine des difficultés des rendez-vous orbitaux - difficultés à présent maitrisées, mais dans un environnement "calme", pas dans un "combat".

Les distances d'engagement seront certainement énormes, ce qui va donner des contraintes fortes sur les outils de repérage et de détection, avec un volume à scanner proprement gigantesque. A contrario, ces distances énormes, et des vitesses probablement pas relativistes, cela va donner des combats au rythme étonnamment lent, probablement à l'image des phases de manoeuvres des anciens combats navals. Il est finalement probable que cela tourne d'avantage à la guerre de manoeuvre qu'à la guerre de position, et que les batailles s'éterniseront, hors surprise stratégique permettant de sortir du cycle manoeuvre-offensive contre manoeuvre défensive.

D’ailleurs à mon avis il y aura 2 phases de combat. Dans l’espace au milieu de nul part quand 2 flottes se croisent, ou autour d’une position déterminé (un corps céleste ou un point de Lagrange)

Pour les batailles par croisement de 2 flottes, cela risque d’être assez facile d’éviter le combat et la phase d’échange de tirs risque d’être assez courte. Je verrais bien les 2 flottes continuer leur trajectoire avec des pertes plus ou moins importantes mais une seconde phase de tir risque d’être impossible si un des 2 protagonistes ne le souhaite pas.

Pour les combats autour d’une position déterminée, cela risque au contraire d’être un combat à mort. Les vaisseaux vont dépenser une grande partie de leur énergie pendant le combat et ils risquent ne plus en avoir assez pour quitter la zone (de façon réfléchie il faut prendre une trajectoire qui amènera quelque part ou espérer être recueilli par un ravitailleur allié). Donc il faudra au choix attendre le cargo ravitailleur ou se ravitailler sur le corps céleste qu’on vient de prendre. D’ailleurs c’est plus ou moins ce qu’on prévoit pour nos vols lointains. En cas de vol habité vers Mars il est prévu d’utiliser les ressources martienne pour revenir sur terre (enfin une sonde inhabité les aura déjà récolté) et pour les vols vers d’autres système solaire seul l’aller simple est prévus, les vols retours devant être développés sur place.

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Pour les batailles par croisement de 2 flottes, cela risque d’être assez facile d’éviter le combat et la phase d’échange de tirs risque d’être assez courte. Je verrais bien les 2 flottes continuer leur trajectoire avec des pertes plus ou moins importantes mais une seconde phase de tir risque d’être impossible si un des 2 protagonistes ne le souhaite pas.

Je dirais que cela dépendrait de plusieurs choses :

-les capacités d'accélération d'un flotte par rapport à l'autre.

-La façon dont la passe s'est effectuée

Dans le second cas l'on pourrait voir l'hypothétique groupe d'interception se placer entre la flotte interceptée et sa destination forçant celle-ci à tirer (et donc ralentir légèrement) ou adopter une trajectoire d'évitement en raison d'un alerte collision (et donc à ralentir). Dans ce cas une flotte d'interception pourrait "tourner" en une courbe suffisamment large pour conserver le plus possible de sa vitesse initiale et entamer une poursuite qui lui permettrait éventuellement de rattraper la flotte interceptée qui aurait été forcée de ralentir. Reste également le cas des vaisseaux "blessés" au niveau de leurs systèmes de propulsion et donc incapables de maintenir l'accélération de leur formation/flotte ou tout simplement d'accélérer. Dans le premier cas ils connaitraient le sort des bombardiers alliés touchés au dessus de l'Allemagne pendant la WWII (perte de vitesse et d'altitude et donc condamnation presque certaine), dans le second les équipages seraient abandonnés à leur sort avec leurs ressources limitées.

En cas d'interception réussie on en revient à l'alternative du point fixe mentionné plus haut avec en plus l'enjeu de capturer les vaisseaux ennemis dans le meilleur état possible (cannibalisation, réparations à partir de ça, ressources, prise de guerre valant très cher...).

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