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Projets de l'Europe dans l'espace


nourdi
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Pour la première fois, le Forum international d’exploration de l’espace (ISEF) s’est réuni au département d’Etat, au niveau ministériel, plus de deux ans après sa création en Italie, sous l’égide de l’Union européenne et de l’Agence spatiale européenne.

 

Les Etats-Unis et une trentaine de pays, dont la Chine et la Russie, ont cherché jeudi à mettre de côté leurs rivalités en matière de conquête spatiale en jetant les bases d’une coopération mondiale d’exploration de l’univers.

 

«Nous avons tous un intérêt à étendre la conquête humaine du système solaire, à faire avancer l’innovation et à élargir à davantage de peuples et de pays les bénéfices des découvertes»spatiales, a résumé le numéro deux de la diplomatie américaine, William Burns.

 

Devant des délégations ministérielles européennes, japonaise, chinoise, indienne, russe ou brésilienne, le secrétaire d’Etat adjoint a exhorté la trentaine de pays représentés à «trouver le courage et la volonté politique de faire avancer la conquête spatiale et d’assurer que la coopération ait raison de la concurrence».

 

Suite : http://www.liberation.fr/sciences/2014/01/09/une-trentaine-de-pays-veulent-cooperer-pour-la-conquete-spatiale_971812

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En fait l'Europe tombe en décrépitude les états se la jouent perso et a mon avis Ariane 6 ne verra pas le jour dans un contexte pareil

 

 

   Lol, alors que la France finance quasi intégralement ce lanceur en injectant 10 milliard pour son développement (mais aussi pour d'autres programmes il est vrai ...) Je vois mal comment A6 pourrait se retrouver annulée parce que les allemands la joueraient perso ... A6 sera française en terme de financement, comme A5 d'ailleurs ...

 

   Et si un poil de pognon manque a l'appel parce que l'Allemagne dédaigne apporter ce qui manquera, je doute franchement que l'opportunité ne sera pas prise par la GB, l'Espagne, l'Italie ou les Pays bas de remplacer l'Allemagne au niveau financier pour ce programme la dans l'espoir d'en avoir vers soit les retombées industrielle

 

   Déja que la France doit avoir guère apprécié les supression d'emploi unilatéralement décidée en Allemagne chez Astrium, le CNES a du veiller dans le plan d'injection financier que le programme A6 quand il passera la phase industrielle & prototype fera bosser que au + possible les sites français d'Astrium et probablement du pays qui voudra bien remplacer la position allemande concernant les quelques centaines de millions d'euros qui manqueront a l'appel malgré les 10 milliards cash déposés par la France

 

  La France a su montrer qui porte la culotte du spatial su ce foutu continent ... Le jour ou l'UE éclaterait avec une ESA qui se verrait "affaiblie" il me parait + que probable que la France a toutes les cartes en main pour pouvoir continuer l'aventure Arianespace seule si un jour on devait en arriver la (ce dont je doute)

 

   Je pense que les anglais vont vite comprendre que les pas en arrière dans le spatial européen des allemands vont se transformer en une belle opportunité de refaire revenir quelques industries de pointes sur le territoire britannique : Ces dernières années l'engagement financier britannique sur les grands programmes spatiaux & scientifiques européens s'accélèrent même si on aimerait bien que la GB mette + la main a la poche ... (forte augmentation de participation financière britannique dans l'ESA et l'ESO)  un recul allemand pourrait être une occasion en or de récup du travail industriel & artisanal de pointe (car le spatial c'est aussi pas mal "d'artisanat technologique" de laboratoire que d'industrie)

 

   L'Allemagne se tire elle même dans les pieds de son industrie spatiale en se comportant ainsi, et A6 n'est absolument pas en danger ... D'autres vont profiter de la brèche pour y trouver une occasion en or d'augmenter leur budget injecté dans l'ESA avec de bon retour industriel chez eux ... Même l'Espagne et l'Italie qui sont dans une merde noire au niveau économique pourrait y trouver une occasion inespérée (pas que la GB très desindustrialisée)

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VIDÉOS. Exploration spatiale : Rosetta, réveille-toi !

 

19/01/2014 à 09:00

Après trois ans d'un profond sommeil, la sonde européenne devrait revenir à elle lundi. Sa mission ? Une première : étudier, in situ, une comète.

 

http://www.lepoint.fr/astronomie/videos-exploration-spatiale-rosetta-reveille-toi-19-01-2014-1781829_1925.php

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Formidable outil technologique installé au Chili, à plus de 5000 mètres d'altitude, le radiotélescope le plus puissant du monde va révéler, à partir de 2015, comment naissent les étoiles. Reportage.

 

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140117trib000810247/l-observatoire-alma-au-chili-la-nouvelle-mecque-de-l-astronomie-mondiale.html

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La sonde spatiale Rosetta se réveille pour explorer les secrets des comètes

 

http://www.usinenouvelle.com/article/la-sonde-spatiale-rosetta-se-reveille-pour-explorer-les-secrets-des-cometes.N233360

 

VIDÉO  Ce 20 janvier, à 11 heures (heure française), l'Agence spatiale européenne va "réveiller" la sonde spatiale Rosetta afin de préparer préparer son rendez-vous avec la comète Churyumov-Gerasimenko.

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« Sans satellites, la planète entière s'arrête ! » Jean-Yves Le Gall (CNES)

 

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140120trib000810506/-sans-satellites-la-planete-entiere-s-arrete-jean-yves-le-gall-cnes.html

 

Le spatial emploie 16.000 personnes en France et est un « vecteur d'innovation pour l'emploi et la compétitivité » explique le patron du Centre national d'études spatiales (CNES). Un enjeu majeur qui demande une vigilance de tous les instants face à une compétition mondiale qui s'accentue.

 

 

 
LA TRIBUNE - La France est-elle un acteur mondial de premier rang dans l'innovation spatiale ?

JEAN-YVES LE GALL - La plupart des grands programmes européens ont leur origine en France. C'est le cas des programmes de navigation Galileo et EGNOS. Pour l'observation de la Terre, le CNES a développé les satellites Spot, puis Helios et aujourd'hui Pléiades. En ce qui concerne les sciences, nous avons aussi généré beaucoup d'innovations.

Enfin, dans les télécommunications, le CNES a pris le taureau par les cornes en matière de propulsion électrique quand la France a compris, au début de 2013, que ses industriels étaient en train de se faire distancer par les constructeurs américains.

Aujourd'hui, le CNES considère que sa mission est d'être un vecteur d'innovation pour l'emploi et la compétitivité. 
 

C'est-à-dire ?

Concrètement, nous ne faisons plus d'innovation « pour nous faire plaisir » mais pour qu'elle génère de la compétitivité et, in fine, de l'emploi. Dans notre programme de R&T [recherche et technologie, ndlr] pour les systèmes orbitaux, dont nous donnerons le coup d'envoi le 30 janvier à Toulouse en présence de notre ministre, Geneviève Fioraso, nous mettons l'accent sur les applications à finalité commerciale.

En deux mots, il faut voir ce dont a besoin le marché et ensuite, développer un projet. Rappelez-vous, c'est la France qui a lancé les premiers satellites civils d'observation de la Terre, la série des Spot, mais c'est Google Earth qui a réussi la diffusion des images spatiales. C'est un peu dommage...
 

Avez-vous consulté le marché pour Ariane 6 ?

C'est exactement ce que nous faisons avec Ariane 6. Ce programme de lanceur est développé pour les besoins du marché. Et nous avons demandé au marché ce dont il avait besoin. Ce qui n'était pas le cas avec Ariane 5, un programme sur lequel les ingénieurs se sont fait plaisir en développant la cryogénie, la poudre et le bi-liquide sans réfléchir à comment nous allions vendre Ariane 5.
 

Avez-vous des exemples de programmes qui demain pourraient créer de nouvelles filières ?

Depuis une quinzaine d'années, le CNES s'est beaucoup diversifié. Des filières sont apparues, qui ont créé des emplois. C'est le cas de l'océanographie, qui a conduit au développement d'une véritable industrie dans notre écosystème toulousain.

Dans les années à venir, avec la mission franco-américaine SWOT que nous menons avec le Jet Propulsion Laboratory de la Nasa pour l'étude des surfaces d'eau océanique et continentale, cela va être pareil, d'autant plus que cette mission est aussi porteuse d'innovations scientifiques et techniques déterminantes.

Dans un autre domaine, la propulsion électrique des satellites va contribuer à entretenir toute une filière en France. Et je n'oublie pas, bien sûr, Galileo et EGNOS, qui vont créer de nombreux emplois lorsque le système sera totalement opérationnel, dans deux ans. Ce pourrait être considérable.
 

L'Europe et la France sont-elles encore dans la course ?

Oui, mais cela demande une vigilance de tous les instants car, ce qui me frappe, c'est la fragilité de nos filières. Les États-Unis ont suscité deux ruptures technologiques majeures au cours de ces dernières années, et si rien n'avait été fait en Europe, elles auraient pu nous être fatales, ou tout au moins très préjudiciables. Je pense, bien sûr, à leur approche cost driven pour les lanceurs avec SpaceX ou Orbital, et aux satellites tout électriques développés par Boeing, qui entraîne dans son sillage Space Systems Loral.

Mon constat, c'est que si l'on n'y prend garde, on peut sortir du marché du jour au lendemain, comme certains constructeurs américains l'ont fait par le passé, pour les lanceurs comme pour les satellites... 
 

Qu'apporte le spatial dans la vie quotidienne sur terre ?

Le spatial est très présent dans la vie quotidienne : télécommunications, météorologie, navigation avec aujourd'hui le GPS et demain Galileo qui aura beaucoup plus de fonctionnalités que son concurrent américain, observation de la Terre... Il y a des retombées considérables, y compris dans l'emploi.

Le spatial emploie 16.000 personnes en France. Ce sont des emplois hautement qualifiés qui tirent vers le haut toute notre industrie. C'est très important et c'est pour cela qu'il faut continuer à innover pour rester dans la compétition mondiale.
 

Si tous les satellites s'arrêtent, qu'est ce qui se passe ?

La planète entière s'arrête !
 

Vous exagérez...

Non, parce que lorsqu'on mesure l'imbrication de toutes les applications spatiales dans la vie quotidienne, on voit bien que c'est la réalité. Vous n'avez plus de météo, plus de télécommunications, plus de réseaux bancaires, plus de GPS...

S'il y avait une éruption solaire qui mettait tous les satellites sur off, notre vie serait très compliquée. Le spatial est aujourd'hui totalement banalisé. Il y a une anecdote savoureuse qui circule dans notre milieu, et qui illustre cela...

Il y a quelques années, les administrateurs de la Nasa et de la NOAA seraient allés voir le président des États-Unis pour demander des crédits pour renouveler les satellites de météo, et ce dernier aurait répondu : « Pourquoi voulez-vous dépenser 8 milliards de dollars alors que j'ai la météo tous les soirs en regardant la TV ? » C'est en fait la rançon du succès.

 

 

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Rosetta s'est bien réveillée mais 48 minutes en retard par rapport à l'horaire prévu, il fallait voir la tête du gratin de l'ESA venu assister à l'opération, il y avait une ambiance de caveau funéraire, suivie d'un grand soupir de soulagement.

 

 

  Les concepteurs systèmes ont du avoir du suée avec tout le monde qui les regardent pendant 47min avec un FAMAS dans le regard ...

 

 Bon aux USA c'est pas mieux, euh ce sont des explosions de joie aux réussites missions qui pourraient dégénérer a tout instant en orgie romaine & sodomites ... (oups)  Enfin je trouve ridicule leur comportement a la "toute la salle de controle qui s'aimeuuu" des ingés systèmes, controleurs missions et directeurs programmes ça a achemen' des têtes a se faire des calins sur la grande place du travail ... >:D   A chaque fois ils me font presque peur, et pour le dernier coup de Curiosity se posant sur Mars ça n'a pas loupé !

 

   Manque plus qu'un caniche qui se frotte et on a un tableau complet ...

 

   Enfin je dis ça, mais la féminisation des métiers scientifiques fait que y en a toujours quelques unes ou on se dit moi aussi je veux bien calin calin en salle de controle de la NASA ...

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Il y a quelques années, les administrateurs de la Nasa et de la NOAA seraient allés voir le président des États-Unis pour demander des crédits pour renouveler les satellites de météo, et ce dernier aurait répondu : « Pourquoi voulez-vous dépenser 8 milliards de dollars alors que j'ai la météo tous les soirs en regardant la TV ? » C'est en fait la rançon du succès.

 

 

Je miserais bien une petite pièce sur "deubelyou", moi... :D :D

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ESA chief says Orion service module will be ready in 2017
 

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The head of the European Space Agency says he has promised NASA the service module for the Orion crew exploration capsule will be delivered in time for an unmanned test flight by the end of 2017 despite problems with mass and development delays.

 

 

http://www.spaceflightnow.com/news/n1401/21mpcvesm/

 

orion_400335.jpg

 

The service module's preliminary design review, a major developmental milestone in which engineers assess the maturity of the spacecraft's design, was delayed late last year from November to the spring.

 

Jean-Jacques Dordain, ESA's director general, told reporters Friday the design review will kick off at the beginning of April and run until May 15.

 

"The delay is linked to a number of technical problems, including mass-related issues," Dordain said.

 

But Dordain said he has assured NASA the six-month delay will not affect the service module's delivery schedule.

"I have undertaken to NASA that the delay in the PDR will not lead to any delay of the delivery of the service module," Dordain said Friday.

 

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Airbus Group coupe dans ses effectifs des activités de défense et d'espace 

 

ca fait mal. la branche spatiale fortement impacter en France.(Mureaux/Toulouse/Bordeaux)

 

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140127trib000812048/airbus-group-coupe-dans-ses-effectifs-des-activites-de-defense-et-d-espace.html

 

Airbus Group prévoit la suppression de 2.438 postes en Allemagne, dont 1.010 à Manching (Eurofighter), de 1.400 en France, de 559 en Espagne et 705 au Royaume-Uni. Enfin, s'ajouteront 150 postes environ supprimés dans le reste du monde.

 

Le couperet est tombé sur les salariés d'Airbus Group qui prévoit la suppression de 5.291 postes équivalents temps plein dans le cadre de la restructuration de ses pôles de défense et d'espace annoncée en décembre.

 

Dans le détail, Airbus Group prévoit que 2.438 postes seront supprimés en Allemagne, dont 1.010 à Manching, le site d'assemblage de l'Eurofighter situé près de Munich. Environ 1.400 suppressions de postes ont été annoncées pour la France, 559 pour l'Espagne et 705 pour le Royaume-Uni, auxquels s'ajouteront 150 postes environ dans les représentations du groupe dans le reste du monde.

 

En France, chez Airbus Space Systems (ex-Astrium), le plan de restructuration prévoit de supprimer 396 emplois à Toulouse (sur 2.500), 309 aux Mureaux (région parisienne) et 213 à Bordeaux. Par ailleurs, 411 emplois devraient être supprimés à Elancourt (région parisienne) le principal site en France de Cassidian, la branche qui regroupait jusqu'ici les activités défense du groupe. Une petite partie de ces 411 suppressions touche des salariés d'Astrium également employés sur ce site.

 

Airbus Group avait annoncé le 9 décembre la suppression de 5.800 postes en Europe au sein de ses activités de défense et d'espace d'ici fin 2016 dans le cadre de la réorganisation de ses activités autour de trois nouvelles divisions. L'essentiel du plan pèsera sur la nouvelle branche Airbus Defence and Space (ADS), qui doit perdre 5.290 emplois pour ramener son effectif de 42.600 à 37.310 employés. Cette réduction d'effectifs dans ADS se répartit pratiquement par moitié entre Astrium (2.470) et Cassidian (2.620). Le reste concernera les fonctions centrales (ressources humaines, informatique, paie...).

 

 

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Bolden : « La Nasa a besoin de l'Europe »
 
A l'occasion de son passage à Paris la semaine dernière, l'administrateur de la Nasa s'est exprimé sur l'interdépendance entre la plus grande agence spatiale actuelle et ses partenaires européens. Dans cette tribune, adressée à Air&Cosmos, il insiste sur les apports de la coopération internationale, ainsi que sur le rôle joué par l'ESA et le Cnes dans de nombreux domaines - de l'ISS à l'exploration martienne - en appelant de ses vœux la poursuite de cette collaboration.
 

http://www.air-cosmos.com/espace/bolden-la-nasa-a-besoin-de-l-europe.html

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Tiens des nouvelle de exomars, quelques photos du montage de l'orbiter, bon c'est OHB, ils vont

pas vite.

 

ExoMars Trace Gas Orbiter under construction

The ExoMars Trace Gas Orbiter module consisting of the spacecraft structure, thermal control and propulsion systems was handed over by OHB System to Thales Alenia Space France at a ceremony held in Bremen, Germany, February 3, 2014.

 

The European Space Agency announced yesterday a significant milestone in the development of the next Mars mission: the core module of the ExoMars Trace Gas Orbiter has been delivered to Thales Alenia. The core module consists of the structure, thermal control, and propulsion systems; a lot of assembly and testing remains before the 2016 launch. It needs electronics, power systems, instruments, telecom, and so on. But it's beginning to look a lot like a spacecraft.

 

 

http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2014/02041241-exomars-baby-pictures.html

 

20140204_OHB_ExoMars_Doku_109_f537.jpg

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Bolden : « La Nasa a besoin de l'Europe »
 
A l'occasion de son passage à Paris la semaine dernière, l'administrateur de la Nasa s'est exprimé sur l'interdépendance entre la plus grande agence spatiale actuelle et ses partenaires européens. Dans cette tribune, adressée à Air&Cosmos, il insiste sur les apports de la coopération internationale, ainsi que sur le rôle joué par l'ESA et le Cnes dans de nombreux domaines - de l'ISS à l'exploration martienne - en appelant de ses vœux la poursuite de cette collaboration.
 

http://www.air-cosmos.com/espace/bolden-la-nasa-a-besoin-de-l-europe.html

 

 

 

   On peut autant s'en réjouir que s'en inquiéter a la fois ... S'en réjouir car la progression des collaborations NASA/ESA nous donne des débouchés pour nos industries spatiales, comme par exemple l'ISS bien que principalement américaine en termes de financement et nombre de modules/noeuds/poutres/systèmes ect :

 

    La réalisation des modules et des nodes pour l'ISS commandé par les USA aura été une bonne opération car la plupart des modules US ont été réalisé en Europe par TAS & Astrium (moins sur pour astrium) ce qui nous avait garanti du boulot ... En + du fait qu'on en a réalisé un a nos frais aussi (module Colombus)

 

    La décision de donner a l'ESA la responsabilité du module de service d'Orion-SLS nous donne un nouveau débouché pour l'ATV, avec au moins une bonne douzaine a construire au minimum ! (probablement 18 voir 24 si le lanceur se maintient dans le temps) et donc du taf pour Astrium

 

    Les fréquentes associations de l'ESA sur les missions scientifiques d'exploration US garantissent a nos universités et leurs laboratoires du travail aussi pour réaliser des instruments ... Le dernier exemple fort dans le domaine aura été la ChemCam de Curiosity qui a nécessité une implication forte de la France pour que Curiosity dispose d'un tel engin (spectrométrie par vaporisation laser) comme vous le savez tous a l'origine la ChemCam provient d'un système qui était unique au monde, de spectrométrie pour l'industrie nucléaire pour aller vérifier l'état de matériaux dans des endroits peu accessible ou trop irradiés dans les réacteurs nucléaires des CNPE :

 

    Même les USA n'en avaient pas ! (étonnant mais apparemment vrai) et au final la collaboration aura apporté une grande avancée pour le futur de l'exploration planétaire, car de tels systèmes comme la ChemCam vont forcément se généraliser pour tout les projets de rover sur Mars ou d'autres éventuels objectifs (rovers sur des lunes de Saturne ou de Jupiter pour de la science et même de la prospection sur Titan, Callisto, Ganymède voir pourquoi pas Cérès aussi ... La ChemCam y sera très très utile voir indispensable si un jour on y envoi des rovers) c'est vraiment une forte avancée dans le domaine en termes de capacités et possibilités de pouvoir faire de la science d'exploration

 

   Mais a tout cela, il y a un revers de la médaille ... Car autant ces collaborations avec les USA nous donnent du travail en Europe dans les industries de pointe et ce n'est pas négligeables économiquement parlant en impact et retombées ... Autant toutes ces collaborations ont un non-dit au niveau de l'ESA qui s'en sert comme un excellent prétexte pour ne pas avoir a regarder en face son manque d'ambition spatiale pour l'Europe ... :

 

     Par exemple, le fait que l'Europe n'a pas de spatial habité tient principalement a la vision que la collaboration de l'ESA aux missions de la NASA suffirait aux yeux de nos dirigeants européens qui en décident ... Et ce n'est pas près de s'inverser comme tendance quand en France on met Jean Yves Le Gall comme dirigeant du CNES qui au final lui donne le controle avec le ministre de l'industrie de l'ambition spatial française, alors qu'on sait très bien sa vision des choses a lui qui n'a pas changé depuis qu'il était président d'Arianespace : JYLeGall a une vision française du spatial principalement commerciale & institutionnelle (satcom de l'état et quelques sats & sondes de science) bien qu'après il y a aussi la vision des choses de la présidence mais quand on voit combien la ministre de l'industrie a été hyper axée sur A6 dès son arrivée on a de suite compris sous quelle influence elle est bien que je ne dénigre pas ce qu'elle a fait pour le dossier bien au contraire, mais on sent clairement LeGall dans le dossier ... A6 c'est son "bébé" dans le sens qu'il voulait un lanceur mono-charge utile depuis longtemps : La preuve en état Soyuz ... Car il ne faut pas oublier non plus qu'a l'origine le projet d'A6 c'est bien de succéder a Soyuz-Fregat qui n'aura été qu'une capacité bouche trou pour complêter l'offre que ne pouvait pas couvrir Ariane 5 ...

 

   Et l'évolution du dossier ou au départ quand on parlait d'A6 : En gros il était hors de question que ce projet de lanceur empiète sur les plates bandes d'A5, mais ou aujourd'hui on sent clairement qu'ils veulent en faire un successeur partiel du lanceur lourd 12t (en 2017) on ressent presque même une pointe de régression du fait du risque que A5 passé 2020-25 pourrait bien être abandonnée et sans successeur lourd supérieur ou du même ordre : Ce qui serait logique vu que l'ESA n'a aucune ambition ni dans l'habité ni dans les grandes infrastructures spatiales futures, un lanceur lourd successeur ne servirait a rien si on a pas de politique dans le domaine !

 

    Il n'y aurait pas eu l'ATV il est même possible qu'on aurait entendu parler de faire cesser A5 en 2020/22 après notre engagement a lancer le James Webb space telescope ... (prévu d'être lancé en 2018 a l'époque, mais retardé maintenant) sans l'ATV la synthèse de notre politique si on y regarde de + près, aurait pu décider que ce téléscope spatial soit le dernier vol d'A5 ... Bien que maintenant le risque est écarté vu qu'on a budgetisé l'évolution mid life et qu'elle volera en 2017

 

 

    Nos collaborations avec la NASA sont a double tranchant pour nous, car pour l'ESA c'est et ça restera un prétexte jusqu'a la nuit des temps, pour que l'Europe n'est pas d'ambitions spatiales lourdes ... A moins d'un choc politique fort dans le domaine, ou que les USA nous propose d'installer un pas de tir a Kourou pour un lanceur super lourd pour gagner quelques dizaines de tonnes éventuelles (possibilité de gagner de 5-10 voir 15t de charge utile avec SLS ! si lancé au CSG par rapport a Cap Canaveral) car la je pense que ça inciterait l'Europe a + dépenser si les USA décidaient une telle chose (venir au CSG pour un pas de tir super lourd) car c'est dans l'intérêt des 2 puissances pour se renforcer face a la montée de la Chine dans le domaine qui risque fort de s'allier avec la Russie au vu de la politique actuelle de Poutine, ça fait peu de doutes ...

 

    La réalisation d'un pas de tir super lourd (+ les commodités pour acceuillir et assemblage final du lanceur) au CSG permettrait probablement de mettre l'Europe dans une position politique ou on serait forcé d'investir dans une capsule ou un vaisseau, bref dans un moyen habité pour s'en servir en commun avec les USA ...

 

   Ce qui me fait dire, si on veut une réfléxion profond de l'avenir, je pense que la collaboration avec la NASA soit elle doit être massivement renforcée si on veut vraiment faire parti de l'avenir dans la future course a l'espace par les moyens "lourds" car on ne survivra pas par une politique de collaboration mi-figue mi-raisin qui ne sert que de prétexte pour ne pas avoir notre propre politique dans le domaine ... Car pour l'instant c'est bien notre réalité : Quand l'ESA cherche a collaborer avec la NASA pour le spatial habité, c'est certes d'abord pour donner des débouchés a TAS & Astrium mais aussi très clairement pour avoir le prétexte de ne pas avoir chez nous de spatial habité, il faut bien en prendre conscience ...

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Je comprends pas très bien, l'ESA est une organisation internationale. La question de l'ambition relève de son financement et de l'ambition des Etats la soutenant pas uniquement de son staff qui ne doit probablement pas être l'acteur ayant la plus grosse voix au chapitre.

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Je comprends pas très bien, l'ESA est une organisation internationale. La question de l'ambition relève de son financement et de l'ambition des Etats la soutenant pas uniquement de son staff qui ne doit probablement pas être l'acteur ayant la plus grosse voix au chapitre.

 

  Quand je parle de l'ESA je parle des états, a ce niveau la pas d'ambiguité ... Après si il fallait aller fouiller de véritables avis au sein de l'ESA chez les responsables, et grand pontes de l'agence j'imagine que eux ça leur tenteraient bien de faire du spatial habité et globalement une politique spatiale + ambitieuse ...

 

  Mais bon après généralement quand on parle de l'ESA et de sa vision, on parle forcément de celle des états en réalité pas de doute a ce sujet donc

 

   Disons que par exemple, quand on voit au CNES la situation avec Le Gall on a un bon exemple que ça vient pas forcément de la vision étatique, ça vient aussi de certains dirigeants : Le Gall (bien qu'au CNES et non a l'ESA) est l'exemple pur et dur d'un dirigeant d'une agence spatiale qui est la + puissante d'Europe justement qui a de lui même une très forte vision "anti exploration & spatial habité" du fait qu'on parle de quelqu'un qui a été moulé sur le registre commercial d'Arianespace, bien qu'après sa nomination a la présidence du CNES est aussi la démonstration que le politique est largement en phase avec son point de vu, bien qu'il est possible aussi que les politiques ne soient pas si en phase avec lui mais qu'on lui a donné malgré tout la présidence du CNES par rapport a ses bons services et performances a Arianespace et que de toute façon vision ou pas : Le politique lui se dit qu'on a pas les ronds ...

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