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On ne va pas faire non plus comme si les malades mentaux, ou malades tout court (genre alcoolique) n'existaient pas.

Un gars qui passent 7ans en prison, tabasse ça mère, bois comme un trou et tue 2 gendarmes (et sans doute bien d'autres choses) doit quand même pas être très net :O

Bon après qu'il soit jugé, envoyé en prison, je dis pas.

Seulement ça demande un suivit spécial souvent ce genre d'individu, que l'on ne trouve pas en prison, résultat on peut se retrouver avec un petit délinquant (genre voleur de scooter ou planteur de pied de cannabis dans le fond de son jardin) qui se fait dévorer par son codétenu, ou un mec qui passe 7 ans en derrière les barreaux et tue 2 gendarmes...  :P

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Le ministère de l'Intérieur est sur le point de faire entrer dans son quotidien la «cartographie crimi­nelle», qui fait fureur aux États-Unis depuis quinze ans, mais aussi au Royaume-Uni, où Manuel Valls doit se rendre jeudi pour un premier contact axé, pour l'heure, sur les questions d'immigration et de sécurité des prochains Jeux olympiques. Le premier flic de France a, par ailleurs, laissé entendre que son action dans les secteurs difficiles allait se concentrer sur cinquante zones de sécurité prioritaires :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/06/19/01016-20120619ARTFIG00969-une-carte-des-crimes-pour-aider-la-police.php

Situation d'insécurité grave dans 50 à 80 quartiers, selon une étude :

http://fr.news.yahoo.com/situation-dins%C3%A9curit%C3%A9-grave-50-%C3%A0-80-quartiers-selon-172936101.html

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tout une série de stratégie de déconfliction biaisée, de contournement de l'affrontement (ne serait-ce que pour retrouver la notion de hiérarchisation). Malgré cela les violences dans les rapports à autrui croissent en parallèle. Ce doit être une maladie. C'est sûr.

Déconfilction?! pas vraiment. En France on refuse systématiquement de gérer les conflits, c'est justement ce qui amene ces conflits a un passage a l'acte violent. La France a une peur chronique du conflit et l'évacue.

Concernant la psychiatrie, c'est pourtant le plus souvent la seul réponse immédiate a ce genre de trouble, et surtout la seule réponse qui permettra non seulement a l'auteur potentiel d'aller un peu mieux mais surtout aux victimes potentiel de se retrouver face a un cinglé abandonné au milieu des moutons.

L'incarcération déclenche tout un tas de maladie psychiatirque latente, d'autant plus sur les jeune adulte dont la maturation psychologique est dans une période sensible - période 18 - 25 ans classiquement -. Balayer l'outil psychiatirque d'un revers de la main etre certain de la non résolution des probleme et une récidive. Techniquement la délinquance n'est qu'une forme - plus ou moins légere - de psychopathie, et passé l'enfance tu peux faire une croix sur l'efficacité des processus éducatif.

Pour ceux qui sont bloqué dans la morale. Il ne s'agit pas d'excuser qui que ce soit, il s'agit de resoudre l'équation de la vie en communauté sans que ce genre d'individu nuisent aux autres, et tout en faisant en sortes qu'il n'ai pas non plus une vie impossible. Rejetté quelqu'un a ses incapacités systématiques c'est juste produire plus de frustration qui produira plus de violence.

Apres que ca résulte d'une carrence éducative, d'un probleme societale etc. c'est certain mais a ce moment c'est trop tard pour que ca change quelques chose.

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Je suis bien d'accord, marre de voir que les criminels sont assimilés à des victimes en leur inventant des pseudo maladies fort opportunes pour justifier n'importe quoi. Rien à cirer de son origine, de son nom, de sa religion ou couleur de peau ou qu'il a été bercé trop près du mur quand il était bébé : pour un meurtre ou une tentative de meurtre, la seule réponse valable c'est une balle dans la nuque, point final !  Et depuis quand c'est devenu normal de tabasser sa mère dès qu'on sort de prison d'ailleurs ?

C'est quand même dingue de systématiquement chercher des solutions complexes à des problèmes simples !  =)

Ca fait quand meme des siecles qu'on fait passer des trucs dans la nuque des criminels (toute sorte d'objet métalliques coupant ou perforant) et on a pas resolu le probleme. C'est peut etre pas une si mauvaise idee d'essayer de savoir "pourquoi" pour eviter d'en arriver la.

La punition c'est bien et necessaire, mais l'ideal ca serait d'arriver a prevenir ces actions.

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L'un n'empêche pas l'autre. L'idéal étant bien évidemment de supprimer la cause, mais on vit pas dans le monde des bisounours. On cherche la prévention mais en attendant on a supprimé la seule sanction considérée comme "juste" socialement.

Aujourd'hui on n'a plus cette solution pour ce type de cas, du coup on accumule, on stocke dans les prisons et on les relache avec les problèmes de récidive en plus : effet cumulatif garanti avec plus de victimes par individu et une augmentation du sentiment d'insécurité par le seul fait qu'il n'existe plus aucune solution définitive à un danger pourtant clairement identifié : la dangerosité de l'individu était connu de tous et la réponse judiciaire a été clairement inefficace (et c'est un euphémisme). 

On peut pas faire baisser la pression quand on ne règle pas définitivement un problème et qu'on se contente de le mettre sous le tapis. C'est psychologique : si la société ne peut règler un problème, elle ne peut évacuer la charge psychologique qu'elle représente (pas seulement pour les victimes, leurs familles, proches et amis mais pour l'ensemble de la population qui se sent menacée).

Si la peine de mort existe depuis la nuit des temps c'est pas par hasard, elle consistait aussi à règler le problème en évacuant aussi le stress psychologique qu'elle générait.

La solution "humaniste" qui consiste à prendre des risques supplémentaires (récidive, agression d'un codétenu ou d'un gardien, évasion, etc...) à un coût supplémentaire (emprisonnement pendant 20 ou 30 ans, la perpétuité n'étant jamais appliquée dans les faits) permet-elle de réduire le sentiment d'insécurité crée par l'individu dans la société ?

En clair, la suppression de la peine de mort a-t-elle augmentée le risque de crimes et le sentiment d'insécurité. Pour moi c'est clairement oui.

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Je suis assez d'accord avec toi, je ne peux tout simplement pas me resoudre au fait de tuer quelqu'un, par principe.

Mais je reconnais l'utilite therapeutique pour les victimes (leurs proches) et la societe, ainsi que la prevention de toute recidive (de fait!).

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Si la peine de mort existe depuis la nuit des temps c'est pas par hasard, elle consistait aussi à règler le problème en évacuant aussi le stress psychologique qu'elle générait.

La peine de mort n'a jamais rien résolu, c'était juste un défouloir a opinion publique. Au USA la peine de mort ne sert tellement a rien que meme malgré les pression des opions publique pres de 20 états ne la pratique plus.

Penser qu'on règle les problème sociétaux en tuant pour faire disparaitre c'est une illusion, de la meme veine que celle qui visait a redresser l'afghanistan en l'occupant pendant 10 ans.

Le vrai problème c'est que l'incarcération n'a jamais été conçu comme une solution, mais toujours comme un palliatif au châtiment corporel. L'autre solution envisageable c'est l'équivalent du bannissement, une sorte de mise au coin définitive. Mais en l'absence d'endroit ou bannir c'est pas évident a mettre en œuvre :lol:

Plus sérieusement c'est la religion elle même qui a mis fin au châtiment corporel et a la peine de mort et ceci depuis la nuit des temps... meme s'il y a periode plus violente, le principe c'est que tous les hommes sont des créature de dieux, et a ce titre ils n'ont pas a être "éliminé", mais sauvé/redressé. A coté la solution d'élimination c'est l'aveu d'échec ... et le début d'une escalade éliminatoire.

Je vais pas revenir dessus trop, mais tout les témoignage porte a croire que l'assassin et sa complice sont des purs cas psychiatrique. Les deux assassinat n'ont aucun sens, sauf une forme de psychose. Cela n’empêche pas la condamnation et la peine, ils était probablement conscient de c qu'il faisait quand il l'ont fait, la maladie n’altère pas forcément totalement la conscience surtout de ce genre de fait exceptionnels. Il se trouve qu'on a un vrai probleme de prise en charge psychiatrique aussi bien en incarcération qu'au dehors. Certes il y a un probablement un éducationnel, mais a priori les autres membres de sa fratrie n'ont pas tout suivi ce chemin et semble a priori assez sain, donc c'est pas un probleme éducationnel globale, meme spécifique a cet individu et probablement aggravé par le contexte ou des prédispositions.

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Plus sérieusement c'est la religion elle même qui a mis fin au châtiment corporel et a la peine de mort et ceci depuis la nuit des temps...

Ca c'est collector  ;)

Je l'enverrai encadré avec les versets du Coran adéquats à la mosquée du coin!

C'est vrai que, dans son infinie bonté, la charia recommande de ne pas couper un bras et une jambe du même côté du corps.

Et pour la peine de mort, il y a quand même un avantage (quand on n'est pas soi-même condamné). Ca empêche la récidive de façon définitive!. Tous les trucidés par des anciens criminels libérés ou évadés seraient morts quand même, mais plus tard!

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Pour en revenir à ces deux jeunes femmes assassinées,

une cérémonie sera organisée dans toutes les casernes de gendarmerie de France vendredi 22 à 09h00 pour respecter une minute de silence en la mémoire de Audrey et Alicia.

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Etrange que ce fait divers si on remontait 20 ans en arrière, on ne parlerait que de criminels classiques qui n'hésitent pas a tirer dans le tas dès qu'ils croisent des "schmit ou gengens " qui leur hérissent le poil ... Notamment en plein "casse" ou c'est la simple détermination a rester "gangster qui court toujours" qui fait qu'ils tirent sans hésiter, et dans certains cas une haine contre les forces de l'ordre caractérisée bien connu chez n'importe quel criminel habitué des casses et de la prison pour ce genre d'actes

D'en faire une polémique islamophobo-politique aujourd'hui, parce que le hasard de la féminisation de la fonction a voulu qu'aujourd'hui le cas ou 2 gendarmettes se fasse descendre dans l'exercice de leur fonction a tout simplement + de chance d'arriver ...

Très très étrange ...

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Ce qui aujourd'hui met la communauté gendarmique et dans une certaine mesure la caste police dans tous ses états tient au sordide des crimes qui ont été commis.

Les deux jeunes femmes se portent sur les lieux d'une altercation et en bonnes gendarmes espèrent faire cesser la dispute/l'infraction. Ce n'est plus l'heure légale de perquisition.  Elles sont OPJ, elles connaissent leur boulot et le CPP.

Malheureusement ça dérape, cueillies à froid, une est battue et se fait tirer deux balles de sa propre arme alors qu'elle est à terre.

Sa collègue s'enfuit. Elle n'a à priori pas réagi... Elle est poursuivie et abattue de 6 balles. Elle avait la mort aux trousses et quand ça vous arrive, c'est une sensation qui est indescriptible.

Alors oui, tuer deux femmes de sang froid, c'est sordide et dégueulasse. C'est inhumain de faire ça.

Surtout quand elles viennent faire régner ce que j'aime à nommer "la paix civile" et le bon ordre des choses. La mort peut nous faucher tous en civil ou en service mais là ce qui s'est passé c'est trop cruel.

De plus c'est a première fois que deux militaires de la gendarmerie sont abattues en même temps.

Pour ma part j'ai vécu pas mal d'interventions qui tournaient mal et qui au départ étaient plus que banales (tapage, disputes). Un collègue a été égorgé sous mes yeux en 2005 à Toulouse car nous étions attendus... Une véritable embuscade faite pour tuer.

Il a eu la vie sauve de justesse.

Cependant des leçons devront être tirées de ces évènements car sinon ça n'aura servi à rien.

Je pense à pas mal de problèmes mais ce n'est pas le moment d'en débattre.

Je me garderai bien de critiquer ce qui s'est passé ce soir là car je n'y étais pas.

Demain je porterai un brassard noir pour marquer le coup, pour elles.

Parce nous ne sommes pas payés pour nous faire tuer mais pour faire respecter le droit.

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Il me semble que c'est le couple qui s'en est pris au deux gendarmes simultanément, la femme a maitrisé l'une pendant que l'homme tabassait l'autre ... c'est au moment des premiers coup de feu que la seconde gendarmes a pu s'enfuir - elle était peut être déjà désarmé a ce moment là, le couple a fuite a été retrouvé avec les armes a feu et les tonfas des gendarmes - . L'homme la poursuit pour la tuer et s'y est pris méthodiquement.

J'ai pas compris dans quel état était la situation quand les gendarmes sont arrivés, si le voisin et le voleur était déjà a se mettre sur la gueule.

Reste que c'est un problème classique avec les tox, rien que le fait d'etre capable d'aller cambrioler son voisin d'en face ca montre l'état de "nécessité" ressenti par le toxico en manque de blé et de came, et l'absence de raison a ce moment. De là a assassiner les gendarmes ... c'est assez incompréhensible, parce que ça ne mène a rien, a part éviter le flag. La seule chose qui pouvait "motiver" ca c'est d'éviter a tout pris de retourner en prison du moins a ce moment la, quitte a repousser l'échéance de quelques heure.

D'ailleurs le couple s'est fait attraper quelques minutes plus tard sans opposer de résistance?!

Ce qui est ennuyeux sur ce genre d'intervention c'est le manque de renseignement préalable ... probablement du fait de l'urgence de l'intervention.

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Sa collègue s'enfuit. Elle n'a à priori pas réagi... Elle est poursuivie et abattue de 6 balles. Elle avait la mort aux trousses et quand ça vous arrive, c'est une sensation qui est indescriptible.

[...]

Parce nous ne sommes pas payés pour nous faire tuer mais pour faire respecter le droit.

Certains pourront penser que je suis un obscure gros con mais au-delà de l'émotion de l'événement, en tant qu'ancien opérationnel, je me pose une question depuis le début: à quoi ça sert d'être armé si c'est pour fuire face aux malfrats?

Cette histoire me donne qu'une envie: mener un audite sur la compétence réelle des gendarmes (des policiers aussi. Ils sont concernés), leur capacité à faire face. De cet audite, j'en tirerai toutes les conclusions (évolution du droit et/ou de sa compréhension, formation et sélection des forces de l'ordre, soutien des chefs vers les hommes, procédures, hauts gradés et hommes politiques ayant affaibli le bras armé régalien). En plus d'être déplacé, je suis naïf.

Maintenant, je n'ai pas de conseil à donner mais...

Si j'étais gendarme, j'éviterai tout brassard devant nos concitoyens. Ce serait faire preuve d'émotivité face au fait donc c'est passer pour une "fiotte" chez la racaille. Vous n'avez pas besoin de cela. Soyez droits, montrez votre puissance par cette droiture. Quoi que vous pensiez, quelles que soient vos souffrances gardez la tête haute et restez soudés. Cette force de caractère est le meilleurs témoignage que vous puissiez donner aux deux camarades tombés. Vous êtes un des remparts de la démocratie et des honnêtes gens face à la barbarie et aux racailles.

Après, cela n'empêche pas de faire remonter votre écœurement d'homme vers vos chefs et donc les politiques. Mais toujours droit, loin des caméras et sans syndicat.

Dire en publique que l'on a peur, c'est la victoire de vos des ennemis des honnêtes gens.

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@ G4lly

Exact pour ce qui est du couple. Leur arrestation s'est faite plusieurs heures plsu tard alors que la ville était bouclée.

Pour ce qui est du non usage de l'arme pour un fait de légitime défense avéré, ça reste un mystère. Et je dois dire qu'on ne comprend pas.

Dans les premier temps on s'est demandé ce qu'elles faisaient au domicile d'un mis en cause hors des heures légales de perquisitions.

L'instruction devra lever tous ces voiles.

Ensuite tuer pour une histoire de vol, ça reste en effet incompréhensible. Mais il y a eu bien des cas ou des policiers et gendarmes ont été tués par des multi-récidivistes parce que ils ne voulaient par retourner au trou alors qu'ils n'avaient commis qu'un délit assez banal. Ca se radicalise et on voit souvent des réactions irrationnelles ne serait-ce que sur la route...

@Serge.

Là je pense pour l'avoir vécu qu'elles ont été cueillies à froid. Sans doute que la réaction a tardé et cela a causé leur mort. Faut réagir vite et quelque fois tu réagis mal ou tu n'en as pas le temps. Tu es sur le terrain ennemi, que tu ne connais pas, pas plus que les gens. Elles avaient tout contre elles.

L'usage des armes, on y est rompus, et je dois dire que quoi que mieux pourvus que la police en ce domaine, la plupart des cas d'usage des armes se limite à la légitime défense. (J'y suis passé et me retrouver en GAV ça calme...)

Ensuite, je te dirai que les séances d'instruction professionnelles sont insuffisantes et souvent loin de la réalité. Là aussi manque de moyens et de temps (raisons les plus souvent évoquées). Si je te disais de quoi on manque, les achats de matériel incompréhensibles et en décalage complet avec les attentes... Tu serais sans doute sidéré même si dans la verte c'est pareil.

Pour tout te dire nous avons un gilet pare balles à port discret. En principe on doit le porter à toute heure du jour et de la nuit. Nous ne disposons que de 2 housses... a mes demandes de mise en place de housses supplémentaires, on a répondu "pas de sous", achetez les vous mêmes. Retour 10 ans en arrière. Je milite depuis un bon moment pour un gilet balistique en port extérieur et optimisé pour le portage du matériel. Autre nous avons des tasers... Qui nous ont été retirés et plaés à 20 bornes de chez nous! pratique pour aller sur un exité...

Gros chapitre, le soutien de ta hiérarchie. Un cas d'usage des armes et tu te retrouves en GAV, on cherche l'erreur, on te met la pression, on cherche à te faire dire que tu as fait une erreur; le tout mijoté par des officiers tout droit descendus de la DGGN. Et si tu as fait mouche, c'est la mise en examen, le procès éventuellement puis si tu arrives à t'en sortir en étant traité d'assassin, c'est la mutation administrative, dans l'anonymat.

Dur de juger leurs réactions, je n'aurais pas aimé être à leur place parce que ça a du aller très vite.

Pour ce qui est du brassard et passer pour une fiotte, je ne pense pas.

On va simplement porter le deuil de nos deux camarades et marquer notre solidarité avec leurs familles.

On donne un signal à nos chefs.

On restera dignes et unis.

On ne se plaindra pas devant les caméras.

Nous n'avons pas peur.

Nous sommes simplement atterrés par ce qui est arrivés à ces deux jeunes femmes.

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Je connais tout ce que tu expliques. Je connais très bien vos méthodes d'instruction, d'entraînement, vos moyens...

Mais pour le brassard noir, (c'est juste mon analyse) ne le faite pas. Vous allez casser toute la symbolique que vous êtes. Vous n'êtes pas de simples hommes. Vous êtes le bras armé de la Loi et la Loi n'a pas de deuil. Elle est toute puissante car elle est une prolongation de l'état. Quelque soient vos problèmes internes, vos déceptions, vous devez rester imperturbable car en devenant gendarme, policier... On ne s'appartient plus.

Bien sûr, TF1 fera du compassionnel "voyez les pauvres gendarmes. On les tire comme des lapins". Sauf que la racaille va band*r en voyant cela. C'est perdre l'ascendant moral sur eux. La guerre est une volonté de vaincre et la leur sera demain soir renforcée car selon leurs codes (qui ne sont pas ceux des honnêtes gens), vous ne vaudrez plus rien.

En 2000, la gendarmerie a massacré son hora. Quand bien même il y avait des problèmes de taille, les jeunes gendarmes (dont les femmes se sont faites retourner par les syndicats de police via les premiers réseaux sociaux) ont cassé durablement votre institution. Voir le colonel Vicaire se faire huer au 20h, ça fout les boules. Il tentait juste de ramener à la raison ses hommes et de les protéger d'eux même. Vous avez cru gagner des moyens, vous avez perdu le soutien et l'admiration de nos concitoyens.

Vous n'êtes pas des hommes, vous êtes des gendarmes et un gendarme est imperturbable.

Maintenant, je n'ai pas de conseil à donner.

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Pour ce qui est du non usage de l'arme pour un fait de légitime défense avéré, ça reste un mystère. Et je dois dire qu'on ne comprend pas.

Dans un appartement a quelques mètre voir centimètre les un des autres, si tu te fais sauter dessus par surprise tu n'a aucune chance avec les technique de police de dégainer et tirer. Ca se trouve le couple leur a tendue un "piege" en proposant de rendre le sac a main, les laissant entrer gentiment, puis bing il leur on sauté dessus par surprise, a priori le mec s'est retrouvé a califourchon sur la première gendarme il ont du se disputer l'arme, si pendant le meme temps la femme du couple a coincé l'autre gendarme qui mettait la main sur son arme c'était déjà trop tard. Un des vrai problème c'est l’entraînement au combat pieds poing et au technique de soumission dans ce genre de cas il n'y a que ca qui peut faire la différence, mais même a un contre un contre une gonzesse en manque de came c'est pas évident du tout suffit de demander au videur de boite qui on affaire a des furies en boite de nuit.

Autre chose, une des gendarmes était une connaissance du frère du suspect, elle a peut être voulu arrondir un peu les angles ce qui a conduit peut être a être un peu moins prudente.

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Reste que c'est un problème classique avec les tox, rien que le fait d'etre capable d'aller cambrioler son voisin d'en face ca montre l'état de "nécessité" ressenti par le toxico en manque de blé et de came, et l'absence de raison a ce moment. De là a assassiner les gendarmes ... c'est assez incompréhensible, parce que ça ne mène a rien, a part éviter le flag. La seule chose qui pouvait "motiver" ca c'est d'éviter a tout pris de retourner en prison du moins a ce moment la, quitte a repousser l'échéance de quelques heure.

Mouais enfin bon, c'est pas comme si en France il était "très difficile" de trouver un centre médical associatif (qu'on appelle en général centre de dépendance-SIDA) ou l'on peu s'y faire prescrire en toute légalité et couvert a 100% en longue maladie (si pas de mutuel) le panel légal de substitution (méthadone, buprénorphine) ou il suffit de prendre un RDV et dire "voila mon cas" au doc pour y démarrer un traitement ou l'on ne manquera plus jamais de rien ... (bon si on met de coté parfois les manques de souplesse éventuel législatif et prescriptif si dosage pas Ok au départ)

N'importe quelle ville française met en oeuvre de genre de dispositif a l'accès a qui veut y aller (généralement financé par région-conseil généraux et + rarement même communes : + rarement car + sujet a opposition politique de certaines communes d'y budgetiser)

Ni comme si en prison ce panel n'était pas non plus lui aussi très fortement accessible sur simple demande (et c'est d'autant + facilité dans les prisons françaises qu'on estime les détenus + calmes avec ça et que ça va au point même qu'on en fourni en prison a des détenus qui n'avaient pas de problème de dépendances aux opiacés avant incarcération et qui en ressortent dépendants : d'ailleurs éventuellement le problème peut venir de la, qu'il n'y ait pas de relais de prise en charge sorti de prison et sans informations ect : certaines administrations pénitencières auraient la facheuse habitude d'y avoir trop aisément recours pour avoir des détenus + "zZZz")

Bon après reste les problèmes liées a la cocaïnomanie qui eux n'ont pas de substituts réels ni officiels et qui a le problème de déclencher des "cravings" d'une rare intensité ou en effet le toxicomane fait un peu n'importe quoi pendant une période qui peut durer + de 48h (le craving étant un phénomène de tournage en rond psychologique autour de la recherche monomaniaque du produit, ou plutot tournage en rond "pyschiatrique") pourtant nombre d'addictologues préconisent les mêmes substituants aux opiacés sur de courtes périodes pour éviter ces épisodes d'entêtement quasi psychotique (en vrai ça doit franchement varier d'un sujet a l'autre)

Mais bon, voila c'est pas comme si en France : il n'existait pas des moyens d'accès a ça ... Après faut franchir le pas d'un centre de la ville locale, ce qui est très certainement l'acte le + dur pour "certains"

La France n'est pas un pays qui aurait dicté un "démerdez vous" total comme certain aux toxicomanes, et offre des solutions de pharmacopées "forte"

Et encore c'est sans parler des généralistes "qui font un geste" : prennent en charge (alors qu'ils ne peuvent légalement le faire, mais le fond quand meme) ce genre de traitement en prescrivant, ou carrément vont jusqu'a prescrire de la morphine antalgique a haut dosage et haut pouvoir d'action (skénan, morphinique post opératoire en gros) ou apparemment y a pas de possibilité aussi et "petits arrangements" a la limite de la loi avec les médecins de famille/médecin traitant (bon évidemment pas la peine d'appeler 24/24h médecin pour ça : eux ça sera niet et a raison, sinon ils auraient droit a tout les toxs en keuman dans la nature : merci  :lol:)

Je le sais pour avoir de la famille qui est en poste de direction d'un centre d'addictologie d'une ville moyenne

Il peut y avoir parfois un "gros défaut" a ces centres, c'est si le toxicomane est éventuellement dans une "merde noire" sur des dettes éventuelles liées a la drogue par le passé et qui fait que certains n'y mettent pas les pieds par la crainte d'y croiser : ceux qu'ils ne veulent absolument pas croiser ... Car généralement il n'y a qu'un centre pour un bassin de 100 a 500 000 habitants selon politique locale de soutient financier a plusieurs structures ou une seule pour une grande ville ce qui peut arriver : et ou la apparait un gros problème d'effet d'embouteillage pouvant fortement faire faire machine arrière a certains pourtant "motivés" a y aller : car ancien dealers et ancien tox forcés de s'y croiser un jour ou l'autre ne faisant pas bon ménage et qui n'encourage pas certains cas ...

Mais il existe des centres associatifs de ce type dans les grandes villes en parallèle spécialisés dans la sortie du milieu carcérale pour faire "relais"

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Mouais enfin bon, c'est pas comme si en France il était "très difficile" de trouver un centre médical associatif (qu'on appelle en général centre de dépendance-SIDA) ou l'on peu s'y faire prescrire en toute légalité et couvert a 100% en longue maladie (si pas de mutuel) le panel légal de substitution (méthadone, buprénorphine) ou il suffit de prendre un RDV et dire "voila mon cas" au doc pour y démarrer un traitement ou l'on ne manquera plus jamais de rien ... (bon si on met de coté parfois les manques de souplesse éventuel législatif et prescriptif si dosage pas Ok au départ)

Le propre du toxico - comme des autre trouble du genre et maladie psy - c'est de justement ne pas avoir de volonter d'arreter suffisante pour se tenir au traitement, ou même juste le commencer!

C'est le meme problème avec les schizo lourd, il ne pose probleme que pour certain et seulement en rupture de traitement.

Pour l'acces au soin c'est relativement simple pour quelqu'un qui a la volonté, qui connais les procédures, et qui est encore pas trop atteint ... passer un certain seuil on ne décroche que temporairement des drogue dure - y compris alcool - et on risque de rechuter a la moindre soliciatation ou fragilité.

Il ne faut pas voir les chose sous l'aspect du patient sain qui trouve tout les processus simple, mais avoir le point de vue du malade pour qui rien que le fait d'entrer dans un cabinet medical et dire je suis malade est psychologiquement trop couteux. En gros le patient qui se rendra de lui meme dans un service d'addictologie - a condition qu'on lui donne pas rendez-vous dans 6 mois comme c'est parfois le cas - a déjà fait une parti du chemin de rédemption dans sa tete.

A priori dans le cas de l'assassin présumé ici, il semble qu'on soit pas du tout dans se profil ... le mec semblait en vouloir a la terre entière tellement qu'il s'en ai pris a sa mère et que sa fratrie avait peur de lui. On est loin de l'acception de la maladie, et de l'idée d'engager un processus de soin.

L'enquête nous en dira plus sur l'état psy du suspect de de sa complice pour le moment on suppute.

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Je connais tout ce que tu expliques. Je connais très bien vos méthodes d'instruction, d'entraînement, vos moyens...

Mais pour le brassard noir, (c'est juste mon analyse) ne le faite pas. Vous allez casser toute la symbolique que vous êtes. Vous n'êtes pas de simples hommes. Vous êtes le bras armé de la Loi et la Loi n'a pas de deuil. Elle est toute puissante car elle est une prolongation de l'état. Quelque soient vos problèmes internes, vos déceptions, vous devez rester imperturbable car en devenant gendarme, policier... On ne s'appartient plus.

Bien sûr, TF1 fera du compassionnel "voyez les pauvres gendarmes. On les tire comme des lapins". Sauf que la racaille va band*r en voyant cela. C'est perdre l'ascendant moral sur eux. La guerre est une volonté de vaincre et la leur sera demain soir renforcée car selon leurs codes (qui ne sont pas ceux des honnêtes gens), vous ne vaudrez plus rien.

En 2000, la gendarmerie a massacré son hora. Quand bien même il y avait des problèmes de taille, les jeunes gendarmes (dont les femmes se sont faites retourner par les syndicats de police via les premiers réseaux sociaux) ont cassé durablement votre institution. Voir le colonel Vicaire se faire huer au 20h, ça fout les boules. Il tentait juste de ramener à la raison ses hommes et de les protéger d'eux même. Vous avez cru gagner des moyens, vous avez perdu le soutien et l'admiration de nos concitoyens.

Vous n'êtes pas des hommes, vous êtes des gendarmes et un gendarme est imperturbable.

Maintenant, je n'ai pas de conseil à donner.

Ok, je comprends ta position Serge, et je vois que tu connais bien le dossier Gendarmerie.

J'ai participé au mouvement de 2001, là c'était un raz le bol du manque de moyens criant de l'époque. 10 ans plus tard, toutes les avancées ont été reprises. Fallait que ça sorte... Fin du HS

Une chose qui m'a choquée avec cette affaire c'est que ce sont les syndicats de police qui ont dénoncé ces crimes en premier...

Pas de mots de notre DGGN, des instances de concertation, pas de porte voie "maison" à part le minint. Défendus par les syndicats police qui ont pour habitude de nous poignarder dans le dos...

La gendarmerie a certes cette image de marbre comme tu le dis, mais elle a changé et ses personnels aussi. C'est assez impressionnant à voir depuis 10 ans en fait.  Les jeunes ne se taisent plus et l'émotion a pris le pas sur la discipline cette fois. je ne sais pas si c'est un bien mais c'est comme ça.

Pas mal de monde ne fera pas ce geste aux dernières nouvelles de ce matin... De peur de la hiérarchie... On verra la couverture médiatique s'il y en a une.

Sympa d'échanger des points de vue avec toi en tout cas.

@G4lly

Pour l'embuscade, c'est aussi à quoi j'arrive comme conclusion. Les gens qui ne réagissent pas chez nous dans certaines situations sont plutôt inexpérimentées.

Dans ce cas, comme je disais, je pense qu'elles elles ont été cueillis à froid que la réaction du binôme a du être empêchée...

L'instruction le dira.

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Les membres du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) ont laissé à Paris leurs armes pour la protection rapprochée de François Hollande lors du sommet de Rio, selon une source proche du dossier, confirmant une information du Canard Enchaîné.

Lorsque des policiers ou des gendarmes se déplacent à plusieurs pour assurer la protection d'une haute autorité de la République, ils emportent avec eux leurs armes dans une mallette sécurisée. A leur arrivée, ces armes sont présentées aux autorités locales. Au moment du départ, ces autorités vérifient également que ces armes repartent bien dans leur pays d'origine.

En arrivant à Rio le 19 juin, les membres du GSPR se sont aperçus que la mallette contenant six armes de poing était restée à l'Elysée et, comme l'écrit Le Canard Enchaîné, la protection du chef de l'Etat "s'est faite à mains nues". "De mémoire de flic, c'est une première", a confié un policier à l'hebdomadaire, qui précise que le chef de l'Etat n'a été informé de l'oubli qu'une fois de retour à Paris.

Après enquête, le policier responsable de cet oubli, qui officiait déjà lors du mandat de Nicolas Sarkozy, a dû quitter le GSPR, non pas à cause de cette erreur, mais parce qu'il aurait tenté de faire porter la responsabilité à un autre membre du GSPR.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/26/97001-20120626FILWWW00659-pas-d-armes-pour-proteger-hollande-a-rio.php

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