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[SpaceX] Activités opérationnelles


TarpTent
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  • 2 weeks later...


SpaceX a signé un nouvel accord avec l’US National Science Foundation (NSF) pour prévenir et limiter les interférences de sa constellation Starlink avec les activités d’astronomie. Il s’agit essentiellement d’un renforcement de l’accord initial signe en 2019, et qui vient donc d’être approfondi sur 2022.

 

Les efforts portent sur 2 aspects :

- la réduction de l’intensité lumineuse reflétée par les satellite d’un facteur 7 ( ! ) 

- le respect des accords internationaux sur la non-perturbation de la bande des 10.6-10.7 GHz .


Les communications via Laser de la dernière génération des satellites Starlink n’affecte pas les activités des laboratoires utilisant cette même technologie pour leurs pointages. Les études menées ont permis de constater que le passage des constellations Starlink ne perturbaient pas leur activité, et donc que les laboratoires n’avaient pas à couper leur système de guidage laser à l’approche de celles-ci.

 

Tout n’est cependant pas résolu, loin de là, et une coordination commune demeure nécessaire 

" SpaceX s'est également engagé à coordonner son action avec les installations de radioastronomie afin d'empêcher les satellites Starlink de transmettre des communications pendant les observations. SpaceX et le National Radio Astronomy Observatory (NRAO) de la NSF ont réalisé plusieurs tests sur le terrain et d'autres tests sont prévus pour vérifier que les observations de radioastronomie ne seront pas affectées. Le NRAO de la NSF a également lancé un programme pilote pour tester l'impact des terminaux utilisateurs de SpaceX à proximité du Very Large Array (VLA) en raison de la forte demande d'Internet par satellite dans les communautés historiquement mal desservies ou non desservies."

 


Pour le moment, le rapport constellations - activités d’Astronomie se construit manifestement en marchant, mais il est indispensable puisqu’il pavera on l’espère la voie face à la prochaine multiplication des constellations (Le BlueWalker 3 d’AST SpaceMobile est le parfait - hélas- représentant du cauchemar à venir pour les Astronomes)

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il y a 48 minutes, Blackie91 a dit :

 

 

Je sens bien que ce genre de vidéo va faire avancer le débat. Bon, il y a un intérêt à la regarder ou bien c’est encore une fois de l’enfilage de perles ?


En clair, c’est de la qualité ras-de-pâquerettes et polémique de bas étage ou bien c’est une production de meilleure facture ? Juste pour savoir si on le range tout de suite dans la catégorie « poubelle de l’internet sans aucune profondeur » , vu qu’on ne trouve majoritairement que ça sur internet, et que ce n’est pas la vocation profonde d’Air Défense de se transformer en forum JVideo.com…

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1er lancement de la Falcon Heavy en 2023, et elle nous a gratifié de quelques images spectaculaires pour la séparation et le retour de ses boosters, qui s’est déroulé sans encombre :

 

La vidéo complète, le lancement a lieu à 19:55


 

Aucune information ne sera donnée sur le satellite, sa position ou ses objectifs, puisqu’il s’agit d’une charge militaire.

 

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Il y a 10 heures, Ardachès a dit :

les boosters se posent sans trucage

C'est tout de même "incroyable, mais vrai ! "  Cette boite a été créée il y a 20 ans    .... En 2015 premier essai de récupération :  Wiki

"Depuis le début du développement de ses fusées, SpaceX souhaite les rendre au moins en partie réutilisables pour permettre de diminuer les coûts. Dans le cadre de cet effort, un prototype, le Grasshopper, a été développé pour mettre au point les technologies nécessaires puis SpaceX a tenté de faire atterrir de manière autonome le premier étage des fusées Falcon 9. Plusieurs tentatives ont dans un premier temps réussi la phase préliminaire qui consiste à faire revenir les fusées Falcon 9 vers la Terre d’une manière contrôlée29. Les fusées ont été en mesure de ralentir à une vitesse appropriée avant l'atterrissage et de déployer avec succès les jambes d’atterrissage. Ces essais ont cependant eu lieu sur l'océan et non pas sur une rampe de lancement d’une de leurs installations. À la suite de ces essais, SpaceX a commencé des tests pour voir si la fusée pourrait atterrir sur une plate-forme solide. Pour des raisons de sécurité, SpaceX a conçu une plateforme maritime autonome permettant de servir de rampe d’atterrissage au milieu de l’océan.

Le 10 janvier 2015, lors de la mission CRS-5 (Commercial Resupply Service 5) à destination de l’ISS, le premier étage de la fusée a été lancé avec comme objectif d’être la première fusée à revenir se reposer sur terre pour être réutilisée. L'engin a réussi à s’approcher de la plateforme d’atterrissage, mais avec une trop grande vitesse. La fusée s’est alors renversée et est tombée dans l'eau et a été en grande partie détruite. Le navire drone a également connu quelques dommages structurels, mais rien d'irréparable..... "

On a tous cette dernière image en tête ... Depuis plus de 7 ans => Progrès continue !  

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Quelques précisions supplémentaires sur ce lancement de Falcon Heavy :


> Emports

«  Mais comme l'a fait remarquer le général de division Purdy, le but de l'USSF-67 - spectacle mis à part - était de transporter un certain nombre de charges utiles importantes en orbite.

"Après l'atterrissage des deux boosters, SpaceX a mis fin à sa couverture en direct à la demande de la Space Force, réitérant le caractère secret de la mission et de son client. L'USSF n'a pas confirmé grand-chose sur les charges utiles de la mission USSF-67, mais on sait que Falcon Heavy transporte un satellite relais de communication géostationnaire appelé CBAS-2 et probablement construit par Boeing. CBAS-2 est rejoint par le troisième EELV propulsif de longue durée ou LDPE-3A de Northrop Grumman, une combinaison d'un étage propulsif et d'un satellite. LDPE-3A transporte une collection de satellites de covoiturage et de charges utiles et est conçu pour fonctionner pendant des mois en orbite. En utilisant USSF-44 comme guide, la charge utile totale de USSF-67 pourrait peser environ 3,75 à 4,75 tonnes (8 250-10 500 lb)."

Le même communiqué de presse du SSC fournit plus de détails, notant que LDPE-3A transporte deux charges utiles hébergées - Catcher et WASSAT. Catcher est un instrument de météorologie spatiale développé par l'Aerospace Corporation, tandis que WASSAT est un prototype d'un instrument d'observation grand angle conçu pour suivre d'autres satellites en OSG. Le LDPE héberge également "trois charges utiles développées par le Space Rapid Capabilities Office (SRCO)", dont "deux prototypes opérationnels pour une meilleure connaissance de la situation, et un prototype opérationnel de charge utile de chiffrement cryptographique/interface fournissant une capacité de communication sécurisée entre l'espace et le sol". »
 

> Boosters 

Les 2 boosters sont les B1064 et B1065, qui réalisent ainsi leur seconde mission après le 1er lancement de Falcon Heavy en 2022 (il y a 75 jours qui séparent les 2 tirs). Ils effectueront également le prochain lancement de Falcon Heavy qui devrait se dérouler en avril 2023, toujours pour le compte de l’US Air Force.

En incluant le prochain tir pour l’US Air Force, pas moins de quatre autres missions du Falcon Heavy sont programmées en 2023 (entre mars et octobre) : pour les satellites de télécommunications ViaSat 3 Americas, Aurora 4A, Nusantara H1 A et Jupiter 3 (en deux lancements distincts, de trois satellites puis un), pour la mission militaire USSF-52, et pour l’envoi pour la Nasa de la sonde Psyche vers l’astéroïde du même nom.


 

https://www.teslarati.com/spacexs-spectacular-ussf-67-falcon-heavy-launch-in-photos/

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  • 2 weeks later...

Sur les 14 boosteurs utilisé en 2022, 10 sont des vétérans selon l'article suivant - mais je ne vois pas les 1064 et 1065 indiqué plus haut, erreur de l'auteur ou il ne compte pas les Falcon Heavy ? - :

https://un-regard-sur-la-terre.org/2023/01/l-annee-spatiale-2022-le-bilan-des-lancements-orbitaux.html?

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il y a 31 minutes, collectionneur a dit :

mais je ne vois pas les 1064 et 1065 indiqué plus haut, erreur de l'auteur ou il ne compte pas les Falcon Heavy ? - :

Probablement un oubli, oui, les 2 boosters ayant réalisé leur premier vol le 1er novembre 2022, et le second le 15 janvier 2023.

Ils ne citent d’ailleurs pas non plus dans le graphe le B-1066, qui effectuait aussi son 1er vol avec Falcon Heavy le 1er novembre, mais n’a pas été récupéré (tout comme le B-1070 du lancement du 15 janvier) : par défaut, le 1er étage "central" du Falcon Heavy n’est jamais récupéré.

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  • 4 weeks later...

Une fois n’est pas coutume, absolument aucun élément de la prochaine Falcon Heavy ne sera récupéré :

B1052 qui en sera a son 8ième vol ne reviendra pas, tout comme B1053 pour son troisième vol et B1068 pour son 1er vol.

Il s’agira du lancement du satellite ViaSat-3, programmé le 8 avril.

 

 

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SpaceX en évolution permanente :

 

SpaceX vient de présenter des photos de satellites Starlink "V2 Mini", stackés et prêts à être lancés sur 3 prochaines Falcon 9.

 

Certaines améliorations étaient attendues (antennes à balayage plus puissantes et amélioration significative de la capacité par satellite grâce à l’adjonction de la bande E.

Mais une autre évolution n’était par contre pas du tout anticipée : celle de la propulsion.

Les V2 Mini intègrent maintenant des propulseurs à effet Hall à l’argon pour leurs manœuvres en orbite.
SpaceX annonce ainsi 2,4 fois plus de poussée, et 1,5 fois plus d’impulsion unitaire par rapport aux premières générations des propulseurs.

Et évidemment, c’est une première. Parce que SpaceX.

EDIT : un peu plus de détail sur les caractéristiques et performances de ces nouveaux propulseurs :

 

 

 

 

Je renvoie à cet article bien fait sur les propulseurs à effet Hall https://fr.wikipedia.org/wiki/Propulseur_à_effet_Hall

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L’envol de la capsule habitée Dragon Crew-6 qui devait avoir lieu ce matin (heure de Paris) a finalement été annulé alors que les 30 dernières minutes du décompte étaient passées.

 

En cause, le système d’allumage des réacteurs au sol, qui sert à amener un mélange pyrophorique servant de fluide d’allumage dans les réacteurs (TEA-TEB signifie TriÉthylAluminium  - TriÉthylBore)

 

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Le 24/02/2023 à 23:06, TarpTent a dit :

Une fois n’est pas coutume, absolument aucun élément de la prochaine Falcon Heavy ne sera récupéré :

B1052 qui en sera a son 8ième vol ne reviendra pas, tout comme B1053 pour son troisième vol et B1068 pour son 1er vol.

Il s’agira du lancement du satellite ViaSat-3, programmé le 8 avril.

 

 

… Et sait-on le pourquoi de ce "non retour" ?

Ils ont inventé cette techno et ils s'en passent pour ce lancement ? C'est étonnant non ?

3 "boosters" perdus … :wacko:

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il y a 46 minutes, Ardachès a dit :

… Et sait-on le pourquoi de ce "non retour" ?

Ils ont inventé cette techno et ils s'en passent pour ce lancement ? C'est étonnant non ?

3 "boosters" perdus … :wacko:

 

Essentiellement parce que la charge doit être positionnée en orbite géosynchrone, donc à 36 000 kms comme en orbite géostationnaire, mais en plus avec une inclinaison et une excentricité particulières. En clair, le Falcon Heavy ne partira pas dans la "bonne" direction pour permettre la récupération des boosters.

Falcon Heavy va transporter 2 satellites, le 1er et le plus significatif est ViaSat-3 Americas* qui pèse 6,4 tonnes, et le second est Arcturus, un petit satellite de communication de 300 kgs.


Lorsque Falcon Heavy avait mis en orbite géostationnaire ArabSat-6A, un satellite de 6 tonnes, sans contrainte d’inclinaison et d’excentricité donc, SpaceX avait pu récupérer les 2 boosters.

 

Le coût officiel du vol est de 97 millions de dollars.

 

*3 satellites ViaSat-3 seront positionnés à terme, le premier pour les Amériques, donc, le second pour EMEA et le troisième pour la zone Asie-Pacifique. Gageons que pour les 2 satellites suivants, s’ils sont mis en orbite par Falcon Heavy, la récupération des boosters sera jouable.

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… Merci @TarpTent, alors à te lire, en fonction de certains paramètres (altitude, inclinaison, etc.) les boosters ne sont pas capable de revenir sur terre.

En gros, leurs facultés à redescendre est directement corrélées à la force d’attraction de la terre (et de l’altitude). ils n’ont pas, d’intégré, des réserves spécifiques de carburant et un système de navigation qui leurs permettent au delà de la limite de Kármán de « re-pénétrer » l’atmosphère et de se poser en autonomie.

En fait, en réfléchissant pendant que je compose ce post, c’est une question de protection thermique et donc de poids, n’est-ce pas ?

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Il y a 12 heures, Ardachès a dit :

ils n’ont pas, d’intégré, des réserves spécifiques de carburant et un système de navigation qui leurs permettent au delà de la limite de Kármán de « re-pénétrer » l’atmosphère et de se poser en autonomie

Toi tu n'as jamais joué à Kerbal Space Program ! :tongue:

Si ils avaient une réserve de puissance pour revenir de n'importe quelle orbite ce ne serait plus des boosters mais des vaisseaux spatiaux 

Modifié par clem200
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il y a 45 minutes, clem200 a dit :

Toi tu n'as jamais joué à Kerbal Space Program ! :tongue:

Si ils avaient une réserve de puissance pour revenir de n'importe quelle orbite ce ne serait plus des boosters mais des vaisseaux spatiaux 

… Mais, les boosters ont bien une partie des réservoirs (ou dédiés) qui leurs servent à se poser bien après le lancement, non ?

De ce que je comprends, il y a en juste pour assurer un atterrissage en douceur, c’est ça ?

Je suppose qu’il ne manque plus, dans ce cas, qu’une protection thermique et une réserve plus importante de carburant pour que le booster se transforme en « vaisseau » et qu’il puisse de n’importe quelle orbite revenir sur terre … Qu’est-ce qu’ils foutent chez SpaceX ? Ils n’ont jamais joué à Kerbal Space Program ?  :laugh:

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Il y a 13 heures, Ardachès a dit :

Merci @TarpTent, alors à te lire, en fonction de certains paramètres (altitude, inclinaison, etc.) les boosters ne sont pas capable de revenir sur terre.


Non, c’est plutôt une simple question de direction prise.
Traditionnellement, la trajectoire de vol et de récupération va être la suivante :

4-FA30-A29-9959-4-E7-C-AF15-E5-F9-ADCD75
 

Pour une orbite géostationnaire, la fusée part en direction de l’Atlantique ou de la Mer des Caraïbes.
Mais avec une orbite géosynchrone, ce n’est plus le cas :


B17-B3-F88-28-D6-43-AE-9-B5-B-C789584-B8

 

=> Pour caricaturer, là où une trajectoire normale amène une Falcon au-dessus de la Mer des Caraïbes et peut revenir se poser sur une barge, ce genre de mise en orbite géosynchrone au-dessus des Amériques amène la fusée au-dessus du Canada, ce qui ne permet plus la récupération.

 

 

 

En passant, petite vidéo l’air de rien du largage des nouveaux Starlink V2 mini cette nuit, avec la centième récupération consécutive d’un booster Falcon 9 en prime…  (oui oui 100ième !)

 

Modifié par TarpTent
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il y a 10 minutes, Ardachès a dit :

… Hop, petite vidéo assez explicite :laugh:

 


L’animation est un peu bizarre, et en plus il n’y a pas les tirs depuis Vandenberg, de ce que je vois ici, mais le résultat à un côté bourrin fun bien sympa :laugh:

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