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[Union Européenne] nos projets, son futur


Messages recommandés

Plus de moyens pour la sécurité des frontières de l'Union européenne.

Le Parlement européen a approuvé ce mardi le principe d'un renforcement des moyens de l'Agence européenne chargée de la sécurité des frontières extérieures de l'UE...

Frontex, l'Agence européenne chargée de la sécurité des frontières extérieures de l’UE, est en charge depuis 2004 de coordonner les opérations entre les Etats membres aux frontières de l'espace Schengen. Elle ne compte à ce jour que 280 employés permanents. Trop peu au goût du Parlement européen.

Strasbourg a donc décidé ce mardi de renforcer ses moyens de contrôle en modifiant son règlement. Cela ne signifie toujours pas qu'un corps de gardes frontières européens va être créé mais cela marque toutefois un pas dans cette direction. L'agence pourra ainsi constituer des équipes de fonctionnaires fournis par les Etats membres et acheter ou louer les équipements techniques nécessaires à ses interventions. Le renforcement des moyens de l’agence figurait au nombre des décisions actées par le Pacte européen sur l'immigration, voulu par la France et adoptées en 2008 sous sa présidence.

L'agence a souvent été critiquée pour son manque de moyens. La zone de surveillance de l'espace Schengen, espace au sein duquel les citoyens de 25 pays, dont 22 membres de l'UE, peuvent circuler librement, représente quelque 42.672 kilomètres de frontières extérieures maritimes et 8.826 kilomètres de frontières terrestres.

la suite :

http://www.20minutes.fr/article/786396/plus-moyens-securite-frontieres-union-europeenne

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Signés entre Washington et Varsovie, l'accord et le protocole additionnel sur le déploiement d'intercepteurs de missile sur le territoire polonais sont entrés en vigueur le 15 septembre, rapporte jeudi matin le département d'Etat américain.

"Les Etats-Unis et la Pologne annoncent que l'accord sur le système de défense antimissile de 2008 et le protocole additionnel de 2010 autorisant le déploiement de missiles d'interception SM-3 sur le territoire polonais sont entrés en vigueur dès le 15 septembre", lit-on dans le communiqué.

Les éléments du système de défense antimissile qui feront partie du bouclier antimissile en Europe seront déployés en Pologne d'ici 2018.

http://fr.ria.ru/world/20110915/191075532.html

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Paysan Savoyard (plume du site Riposte Laïque) publie sur Fortune (le site économique de Fdesouche , site de la droite nationaliste de mise en ligne d'informations) une tribune qui offre l'intérêt de résumer la grande majorité des arguments économique des courants eurosceptiques:

http://fortune.fdesouche.com/33945-la-«-construction-europeenne-»-est-une-escroquerie

La conclusion résume les points de contestation:

Résumons : les ressorts de l’Europe de l’UE ne sont ni la paix, ni la solidarité, ni l’union politique, ni la prospérité des peuples. L’UE, c’est l’Europe de la concurrence totale, l’Europe des marchands, des lobbys, du dumping, du libre échange mondialiste et des mouvements internationaux de capitaux.

Voici le modèle recherché par ces courants de pensé:

Précisons que nous sommes pour notre part favorables à une union plus forte entre européens. Faut-il souhaiter une Europe mettant en œuvre des coopérations volontaires et à la carte entre États restant souverains ? Ou la mise en place de politiques fédéralisées, par exemple dans le domaine de la politique étrangère et de la défense, entre les pays européens les plus proches ? C’est à voir. L’Europe constituant un ensemble civilisationnel, il serait logique qu’elle donnât naissance à une union politique, dans un monde multipolaire dominé par de grands empires (États-Unis, Chine, Inde ; étant entendu que la Russie, elle-même pour partie européenne, a vocation nous semble-t-il à devenir pour les européens un partenaire et un allié privilégié). A l’inverse on peut soutenir que la perspective de constituer des États-Unis d’Europe ne correspond pas à l’histoire d’un continent constitué notamment de plusieurs États-nations importants et formés de longue date. Quelle que soit l’option choisie, il semble évident que sans harmonisation fiscale et sociale au sein de l’Europe et sans une certaine protection vis-à-vis de la concurrence extérieure, il ne pourra y avoir de coopération européenne véritable.

Europe des patries ou cheminement souhaitable vers une Europe fédérale ? Le débat reste possible, nous semble-t-il. Une chose paraît certaine en toute hypothèse. Il faut tourner la page de l’Europe de Rome et de Maastricht, cette Europe-passoire de la mondialisation et de l’immigration, cette Europe coupée des peuples et dissolvant les identités, l’Europe du libre-échange matérialiste, l’Europe des marchands et des oligarques, l’Europe de l’hypocrisie et de la cupidité.

Son point de sémantique m'intéresse beaucoup:

Relevons incidemment l’utilisation par les européistes de ce procédé de propagande par la sémantique. C’est à dessein qu’ils ont choisi et qu’ils prennent soin de ressasser le terme de « construction européenne », dont l’utilisation a plusieurs intérêts. Il permet tout d’abord d’assimiler et de rendre synonymes construction européenne et coopération européenne, conditionnant l’opinion à penser qu’il n’y a pas d’autre Europe possible que celle de Rome et Maastricht. Le procédé a connu un raté avec le rejet du TCE par référendum en France mais il continue à être utilisé globalement avec succès. On le voit ces temps-ci avec l’euro, ses opposants étant dénoncés comme hostiles à la coopération européenne elle-même.

Le terme « construction européenne » a un autre avantage. Il introduit l’idée que cette « construction » constitue une nécessité et même une évidence. Construire en effet est par nature positif : comment pourrait-on préférer ne rien construire et a fortiori détruire ? Les bâtisseurs ont nécessairement le beau rôle.

Dernier intérêt de ce choix lexical : le terme de construction suggère que le processus est par nature lent, difficultueux, qu’il connaît d’inévitables retards et périodes de blocage, comme il est de règle pour tous les chantiers difficiles. Ainsi les européistes justifient-ils de façon implicite les insuffisances et les échecs. L’opinion constate que les résultats en termes d’emploi ne sont pas là ? : « C’est que toute construction ambitieuse est difficile ». Elle voit bien que les européens ne sont pas unis ? « Rendez-vous compte : il s’agit de rapprocher des pays qui se faisaient la guerre il y a encore cinquante ans : il est normal que cette grande entreprise soit lente et complexe ».

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Pour moi la sémantique n'a aucune espèce d'importance. Je les laisse volontiers délirer sur l'interprétation des mots. Je ne m'attache qu'au fond, au contenu de l'engagement européen.

L'europe des patries ne veut rien dire, c'est un non-concept, surtout soutenu par des personnes qui mélangent allégrement patriotisme et nationalisme puant, résumé par une alliance contre-nature entre extrème droite et extrème gauche. Revenir à la situation antérieure d'antagonismes stériles entre européens et d'alliances politico-militaires de circonstances qui ont débouchées sur 2 guerres mondiales et ont laissés l'URSS (aujourd'hui russie) et les USA devenir des surperpuissances attachés (avec désormais la chine, l'inde et bien d'autres) à nous diviser pour mieux nous affaiblir et nous dominer, est stupide.

Je suis 100 % européen et favorable à une europe fédérale parce qu'attaché à la paix, à la solidarité et à sa devise "Unie dans la diversité", attaché à ce qui nous rapproche et qui nous rends plus fort ensemble de ce qui nous divise et affaiblit. Les 34 domaines d'actions de l'Union européenne sont là pour démentir les accusations d'une europe purement "marchande" hostile aux peuples : c'est tout le contraire (lire : http://europa.eu/pol/index_fr.htm )

90 % des politiciens de 27 pays depuis plus de 50 ans peuvent-ils se tromper en même temps, peuvent-ils prendre une décision contraire à l'intérêt de leurs pays, de leurs peuples, de l'avenir de leurs propres enfants ?

Les USA ne se sont pas construit en 1 jour mais sur le même modèle d'intégration d'états sur une longue période : Hawaï est devenue le 50ième état le 21 août 1959, près de 2 siècles après la déclaration d'indépendance de 1776 !

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats_des_%C3%89tats-Unis_par_ordre_d%27entr%C3%A9e_dans_l%27Union

La constitution européenne est imparfaite car fruit de nombreux compromis et de longues négociations techniques incompréhensibles des profanes. Sa mise en oeuvre n'a pas entrainé la fin du monde, des éruptions volcaniques, l'arrivée de l'antéchrist, le retour à l'esclavage et autres joyeusetés que ses opposants ont inventés. Elle a au contraire amortie la crise économique qui nous touche aujourd'hui par une solidarité renforcée entre les pays.

Un modèle si mauvais que l'UA et l'UNASUR cherchent à le reproduire. Si vous cherchez un système politique parfait, sachez seulement qu'il n'existe pas.

Les européens ont choisis le vote démocratique plutôt que la guerre pour régler leur différents et progresser ensemble plutôt qu'à s'épuiser à s'opposer les uns contre les autres.

Image IPB

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La sémantique a son importance car le sens des mots et ses modifications entrainent une modification des effets, des buts.

90% peuvent-ils se tromper? Bah oui:

Le mécanisme de sélection des hommes politiques favorise la duplication des doctrines et non l'émergence de nouveauté. Inscrits toi dans un parti et "ouvre la". Tu verras ce qui va se passer. Va à l'UMP tailler des shorts à Sarkozy et aux leaders locaux. Tu vas voir tes chances de monter dans le parti. Fait la même chose au FN, au PS. Où tu veux. Le seul endroit où c'est possible, c'est chez les écologistes.

Lit le bouquin que Marie-France Garrot a publié l'année dernière. Tu verras si les représentants politiques sont vraiment des représentants au sens premier. Mais la sémantique n'a pas d'importance. Tout comme un plan com' d'une entreprise ou des armées.

Jusqu'en 2008, 90% des hommes politiques au pouvoir en Europe ont créé les conditions de l'ultra-libéralisme. Où en sommes-nous? Demandons aux Grecs.

Ensuite, quel est le rapport avec les EUA? La dynamique de constitution de ce pays n'a rien à voir avec l'UE. Ils sont partis de rien et ce n'est pas notre cas. De plus, alors même qu'ils étaient unis, ils ont connu une guerre civile qui laisse encore des traces 130ans après même si ça s'amenuise maintenant.

De mon côté, je suis d'accord avec Paysan Savoyard. Je suis seulement réservé sur l'emploi du PIB par tête. Ce n'est peut être pas suffisant comme indicateur.

Pour ce qui est de la paix, il a raison. Nous avons connu une terrible guerre civile européenne de 1914 à 1945. C'est ce souvenir qui nous freine dans des démarches belliqueuses. Rien d'autre.

Il faut rappeler qu'une guerre ne se fait pas qu'entre deux états. Elle se fait entre deux agrégas humains qui prennent les armes. Il faut sortir de la vision Westphalienne. Rappelons-nous la Guerre de 30 ans, un conflit peu sinon pas enseigné. Si l'état major Suisse a planifié un éventuel effondrement de la France et se prépare à lutter contre des bandes armées, c'est pourquoi? Parcequ'il s'ennuient? Ils ont lu Messian?

Il n'est pas interdit d'être pour ou contre une cause. Il faut s'implement ne pas seulement s'appuyer sur les intentions mais sur des faits.

A cette instant, dés qu'il y a quelque chose de bien, c'est parcequ'il a l'Europe. Quand c'est le bordel, c'est parcequ'il n'y a pas assez d'Europe. Le problème est que quand tu parles à 90% des hommes politiques, tu as 100% de vision distincte des uns aux autres.

Pour finir, à la signature de Munich, nous voulions aussi nous prémunir de la guerre. Nous l'avons eu. Les deux pays qui n'ont pas connu de guerre en Europe depuis des siècles sont la Suède et la Suisse. Et ils n'ont fait qu'une chose jusqu'à il y a peu: ils se sont préparés à la guerre totale.

Edith: Je viens de parcourir plusieurs vidéo des interventions de M. Olivier Delamarche. Fondamentallement, que dit-il des hommes politique?

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Cela a filtré il y a environ 3 ans (de mémoire). Les journaux en ont parlé brièvement (la defense n'intéresse personne. Alors la défense et la Suisse.....). Il y a eu des grincements de dents en France car cela va à l'encontre de notre conviction de grande puissance. Mais c'est assez vite retombé. Il n'y a pas eu d'incident diplomatique.

Il est probable que des membres suisses du forum aient posté des choses à l'époque.

La perception du risque:

La constatation de départ est simple.

1) Le risque économique:

L'état-major suisse observe une tendance à l'instabilité économique. Pour eux, les PIGS sont sujets à une crise qui peut provoquer leur effondrement. Ils rajoutent à cela une certitude: l'effondrement de l'Italie se propagera à la France. Pour eux, c'est mécanique.

2) La période de féodalisme:

En parrallèle à l'économie, on trouve en Suisse, plus qu'en France, des penseurs convaincus que nous sommes dans une phase de re-féodalisation des sociétés. Le cycle de centralisme entamé en 1648 est terminé (Je place la fin en 1945, mais je ne suis pas satisfait de ma date). Chez nous, c'est beaucoup moins répendu car:

- la France est centralisatrice en tendance lourde,

- nous participons à un projet (l'Europe) qui nous oriente sur notre lecture de l'Histoire.

En Suisse, pas de centralisme (le pays fut bâti sur un réseau de villes), pas d'OTAN, d'UE. Donc les esprits helvétiques perçoivent les choses différement.

Cette phase de féodalisme (dont j'ai déjà parlé sur d'autres postes) voit la contestation du pouvoir central et de ses agents (dont les forces de police). Les gouvernements ont de moins en moins de capacité de décision et d'efficacité. Ils sont neutralisés par de multiples acteurs de plus en plus autonomes (ils ne sont pas que criminels. Les fédérations sportives sont un exemple.).

A cela se créent des réseaux autonomes qui contourne volontairement l'état. Les plus inquiétants sont les réseaux criminogènes. Ceux-ci, par la construction européenne, sont en forte expension. Ils rayonnent bien au-delà des frontières. On peut citer deux exemples très differents:

- les mafias albanaises qui contrôlent la drogue sur toute la Bulgarie,

- la Ndrangueta (structure très petite) qui est implantée jusqu'en Allemagne avec de puissants relais jusqu'à Francfort notemment.

3) Pic de délinquance transfrontalière:

Je ne sais pas pour les autres pays limitrophes mais, côté français, la Suisse est au contact des trois pôles de banditisme (au sens de la bande). Mulhouse, Lyon, Grenoble. Depuis quelques temps, on observe des franchissement de frontière pour accomplir des raids (bracage, arrachage de DAB) à l'issue desquels elles se replient en zone de sûreté; la France. Le mode opératoire est donc assimilé.

Donc, à cet instant de la démonstration, trois conditions sont sujetes à combinaison pour passer de l'état de risque à celui de menace*.

Ils ont identifié ces villes comme le point d'origine de raid de pillage future si la puissance publique francaise disparaît ou devient trop faible (question: A quel niveau de faiblesse les bandes vont pouvoir passer à des pillages de grande ampleure?

La réponse

Lors de la publication de cette information, le plan n'a pas été diffusé en tant que tel. On ne sait pas quels types de réponses sont prévus.

Maintenant, comme je l'écrivais, il y a peu sur le sujet "armée suisse", les helvetes montent des exercices où ils combattent des ennemies qui cherchent à employer la population contre l'état. Ils sont dans une lecture de "4ème génération" (voir plus loin pour relativiser).

Il y a aussi des indicateurs de cette prise en compte qui ne sont pas que des mesures d'affichage:

- tactique: le passage en quaternaire de la section d'infanterie. Cela permet le travail en demi-section. C'est plus flexible pour faire face à une situation insurectionnelle exogène (lire en parrallele le Police-Pro special MO. L'évolution des CRS est conceptuellement très puissante et assez semblable).

- instruction: il y a la mise en place d'unités dédiées au combat contre  la milice. Elles sont peu nombreuses mais recrutent discrètement et développent tous les modes opératoires que l'on retrouve en phase insurectionelle. Ces "plastrons" sont engagés dans les exercices pour attaquer l'armée suisse sous des formes non conventionnelles.

Est-ce vraiment nouveau?:

Pas spécialement.

Les membres suisses pourront apporter plus de details mais, l'armée a failli être déployée dans le sud face à la Yougoslavie dans les années 90-00 de par l'explosion des traffiques transfrontaliers. Une solution à plus long terme fut la modification des douanes suisses. Elles ont notemment fait appel à des specialistes etrangers pour une "militarisation" de leurs capacités. Le pistage fut ainsi introduit ainsi que des méthodes de combat durcies.

Guerre de 4ème génération:

Il faut relativiser certaines choses.

La Suisse a connu, à l'effondrement du PAVA, une crise conceptuelle. C'est normal. Il y a eu alors un mimétisme "technophile" avec l'OTAN. Ils sont partis dans le tout technologique comme réponse à la menace. Oui mais quelle menace en fait?

Fin des années 90, ils ont externalisé certains conseils. En effet, n'ayant pas fait la guerre depuis quelques temps, ils ont été au contact avec certains opérationnels étrangers qui ont profondement remaniés l'instruction leur faisant faire un bon de géant.

Mais il y a un problème: la propagation de nouvelles capacités de réponse à la menace (dont celle sérieuses des raids depuis la France) se heurte à des verrouillages. A cela trois acteurs:

- un haut commandement qui aime le confort de pensée d'une guerre d'état à état.

- une classe politique de plus en plus influencée par les discours de la construction européenne et qui est de moins en moins contre l'abandon du modèle "autonome" suisse. Eux aussi, la guerre entre états est un confort; même si le confort ultime est le slogan "L'Europe, c'est la garantie de la paix."

- le lobby industriel. Une doctrine contre-insurectionnelle exogène (l'ennemi vient de l'étranger) n'est pas capitalistiquement intéressant. Mieux vaut livrer des gros relais réseaux herziens sur Pirahna-3 qui marchent pas que de donner à chaque père de famille un FAS-90 et 90 cartouches.

* Le risque est une adversité, un danger seulement possible. La menace est un danger réelle, constitué, avéré. Ainsi, le défaut de paiement de la Grèce n'est plus un risque mais est une menace à ce jour.

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Plus que le réalisme des suisses (ou pas).

Ce qui me frappe, c'est à quel point la France peut être l'objet de fantasmes (ou pas) de désintégration, d'implosion, de guerre civile, vu de ne nos voisins proches et moins proches.

Les anglo-saxons étant les maîtres de cet art apocalyptique.

On a l'image d'un pays sur la corde raide, et notre fin espérée ou redoutée, suscite toutes sortes de craintes, chacun ayant peur d'être éclaboussé par ces sales français décadents.

Ça laisse songeur quand même.

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C'est pas tout à fait une décadence. C'est un peu plus subtile et neutre.

C'est gens là (dont je fais partie) estiment qu'une tendance lourde est terminée et qu'une autre est entamée. Cette tendance actuelle est la fin de la suprématie de l'état central. Comme c'est une tendance lourde, on ne peut pas lutter contre sous peine de partir dans une logique depuisement de la part de l'état.

Alors, il y a deux possibilités à mon sens.

1) Ou bien, on accompagne cette tendance et l'on crée un nouveau modèle en équilibre qui serait une décentralisation. L'état central gardant ses fonctions régaliennes.

2) ou bien, l'état central fort doit être gardé comme le modèle  d'equilibre de référence. Dans ce cas, c'est l'epuisement. Et qui en profite? Les agents les plus viraux*:

 - les grandes entreprises en lobby qui profitent de l'incapacité de l'état à correctement analyser une situation, une décision. C'est la porte aux cartels, au neo-libéralisme...

 - les structures criminogènes dont la méthodologie est l'exploitation des failles des réponses imunitaires collectives à la prédation.  

* Viralité: c'est la foudroyance de propagation d'une idée, un message, une doctrine. Ce n'est pas à voir en terme moral mais d'efficience. Ex: Un message publicitaire hautement viral est donc efficace. Il est retenu par sa cible et crée les effets attendus.

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Où l'on redécouvre que c'est l'EU qui fournit 50 % de l'aide alimentaire en France :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/09/19/ue-les-ong-s-indignent-contre-la-remise-en-question-d-un-programme-d-aide-aux-plus-demunis_1574539_3214.html

Marrant de voir que c'est quand on menace de couper les crédits que l'on s'aperçoit du travail et de l'aide essentielle apportée par le Programme européen d'aide aux plus démunis à 13 millions de pauvres chaque année.

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La Bulgarie et la Roumanie ont été refoulées ce jeudi de l'espace Schengen, signe d'une réticence croissante des pays déjà membres à élargir cette zone européenne sans frontières à deux pays jugés inaptes à combattre les filières d'immigration clandestines.

Un seul refus suffit pour bloquer l'entrée, car toute nouvelle adhésion requiert l'unanimité des 25 membres de l'espace. Il est venu des Pays-Bas, et d'une manière très explicite, lors d'une réunion des ministres de l'Intérieur de l'Union européenne à Bruxelles. La Finlande a également publiquement exprimé des réserves et plusieurs autres pays les partagent, ont confié des diplomates.

Créé en 1985, l'espace Schengen permet à 400 millions d'Européens de circuler sans passeport sur le territoire formé par ses 25 membres --22 pays de l'UE (Royaume-Uni, Irlande et Chypre n'ont pas adhérés), la Suisse, la Norvège et l'Islande)-- qui ont accepté en mars 2011 d'intégrer le Liechtenstein, dont l'adhésion sera effective seulement à la fin de l'année.

Elles sont nourries par les craintes d'Europol. «L'accession possible de la Roumanie et de la Bulgarie à la zone Schengen (...) risque d'augmenter la pression sur la frontière gréco-turque et la côte bulgare de la Mer Noire risque de devenir une cible de l'immigration clandestine», a averti en juin Jean-Dominique Nollet, chef de l'unité d'analyses de l'agence européenne. Les difficultés rencontrées par la Grèce pour contrôler sa frontière avec la Turquie ont échaudé les autres membres de Schengen et expliquent leurs réticences à élargir l'espace à d'autres «maillons faibles», a souligné un autre diplomate.

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A la réunion informelle des ministres de la Défense de Wroclaw, un consensus général s’est fait « pour aller plus vite et avoir des résultats concrets à court terme » dans le partage et la mutualisation (pooling and sharing) des moyens et équipements de défense, comme l’a expliqué à B2 au sortir de la réunion Claude-France Arnould, la directrice de l’Agence européenne de Défense. L’objectif fixé est de pouvoir présenter dès la réunion formelle des ministres de la Défense – le 30 novembre – une première sélection de projets précis, d’options, pour avoir un aval politique permettant de démarrer concrètement. Pour Me Arnould « Ce qui serait bien un moment que le Conseil européen puisse se saisir de ces questions, que les chefs d’État et de gouvernement soutiennent ce processus. »

L’Agence européenne de défense qui est le chef de file de ses sujets a constitué un petit groupe d’experts de haut niveau, anciens DGA ou chefs d’etat-major (*) chargés à la fois de « détecter les projets » et de rencontrer leurs homologues. « Des praticiens, d’expérience, nous permettent d’aller plus vite — commente C.F. Arnould —, ils ont les portes ouvertes, ils ont déjà les réseaux. Un CHOD ne refuse pas de recevoir un Camporini. Ou idem pour un DGA avec F. Lureau. Précision utile : ces sages ne sont pas payés au niveau européen mais restent au niveau national. Une condition posée dès le départ et qui a « dégonflé », de façon , certains souhaits de candidature présentés par plusieurs pays.

Plusieurs projets sont à l’étude comme la formation des pilotes avions de transport ou l’unité multinationale intégrée de soutien médical. L’objectif est de pouvoir constituer une unité qui servirait de Rôle de 2 et pourrait être prépositionnée pour un départ sur une mission internationale, en intégrant différentes composantes nationales. Emmené par l’Italie, une dizaine d’Etats (dont la France) se sont montrés intéressés.

Mais l’Agence a aussi comme tâche d’expertiser les « lacunes de la Libye ». On en connait les principales, à commencer par le ravitaillement en vol. Un projet d’échange d’heures en surplus, sorte de chambre de compensation pour les heures disponibles pourrait être mis en place. Certains appareils sont vieillissants aujourd’hui dans plusieurs pays. Mais d’autres ont une flotte encore disponible qui pourrait être mise à disposition d’autres. Et il y a des projets d’acquisition – ce projet s’inscrit dans l’avenir. Il faudra aussi résoudre un ou deux « problèmes techniques » comme le dispositif de ravitaillement en vol. Autres projets : le renseignement, les stocks de munitions laser guidées – une réunion s’est déjà tenue à la mi-septembre sur ce sujet au niveau des experts. Précisons que ce travail est mené en tandem. La présidence polonaise a pour tâche de faire un retour d’expérience au niveau politique et institutionnel. Tandis que l’Agence est chargée de mener un travail, plus technique, portant sur les capacités.

Claude-France Arnould a lors de la séance expliqué qu’il s’agit de ne pas faire d’économies de défense sans que ça reparte sur la défense et éviter que ça reparte au niveau du budget général. » Un constat généreusement approuvé autour de la table par le « syndicat » des ministres de la Défense. « Malheureusement, nous avons affaires à forte partie. Le syndicat des ministres des finances est plus fort » a confié à B2, non sans humour, un ministre participant à cette réunion.

Au Conseil de novembre, l’Agence devrait présenter pour 2012, un budget dit « croissance zéro ». L’agence sait qu’elle ne peut pas s’attendre à une augmentation mais souhaite que le budget ne diminue pas. Il est vrai qu’une bonne partie du budget de l’agence se trouve dans des projets où les contributions restent volontaires.

L’agence continue son petit bonhomme de chemin vers une reconnaissance de son travail. Une récente visite aux Etats-Unis. Il y a un réel « intérêt pour ce qui peut être fait côté européen afin d’augmenter les capacités en général. Nous n’avons plus un discours assez idéologique en sorte, qui avait cours il y a quelques années sur le risque d’un compétition avec l’Otan. Ce qui préoccupe aujourd’hui c’est ce qui peut être fait concrètement par les Européens. Et comment faire pour les Européens prennent en main leur destin. » Ce qu’ils n’ont pas pu faire – reconnaissons-le depuis 40 ans – au sein de l’OTAN. Les Américains reconnaissent ainsi qu’il faut un puissant incitatif aux Européens pour dépenser, autrement dit… des industries nationales, des marchés industriels…

(*) Ce groupe des sages compte François Lureau (ex DGA), Camporini (ex CEMA italien), le général Mat Nielsen (suédois), Lavonen (actuel DGA finlandais). On ne le paie pas. Payés par les Etats membres.

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/capacites-milit-%e2%80%93-exercices-ue/le-consensus-de-wroclaw-pour-aller-plus-vite.html

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Protection civile européenne : passer à l’âge adulte.

Il est « indispensable de renforcer la coordination de la capacité de réaction aux catastrophes, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières ». Il est « possible d’apporter des améliorations en termes d’efficacité, d’efficience, de cohérence et de visibilité de l’assistance ». Il faut assurer une meilleure « cohérence politique au niveau européen ». C’est le sens du message politique porté par le rapport d’Elisabetta Gardini (eurodéputée italienne) adopté aujourd’hui au Parlement européen à Strasbourg, qui prône de faire un saut qualitatif pour doter, enfin, l’Union européenne de moyens à hauteur de ses ambitions, comme cette force européenne de protection civile, « qui respecterait pleinement le principe de subsidiarité » qu’avait déjà préconisé le rapport Barnier en 2006.

Au-delà du message politique, ce rapport approuve des propositions concrètes qui devraient faire passer la réponse européenne de l’ère de l’amateurisme – on coordonne comme on peut avec ce qu’on a – à l’âge adulte – en repérant les risques primordiaux, les lacunes de capacités, avec des éléments prépositionnés et un centre de coordination d’urgence.

Reprenant la communication faite par la commissaire Kristalina Georgieva, il développe une approche complète « tous risques », allant de la prévention à l’intervention, englobant tous les moyens (humains, financiers, logistiques, militaires…) et « rassemblant tous les acteurs concernés, en particulier la société civile, en ce compris les ONG et les bénévoles ».

On doit passer de la coordination ad hoc actuelle à un « système prévisible et planifié dans le cadre du mécanisme de protection civile de l’Union européenne », qui se fonde sur des ressources « préalablement identifiées et pouvant faire l’objet d’un déploiement immédiat », avec un centre européen de réaction aux situations d’urgence, décrit le rapport.

Ce n’est pas la première fois que le Parlement européen invite la Commission à présenter des propositions législatives concernant la création de cette force européenne de protection civile. Mais cette demande s’appuie aujourd’hui sur une base juridique plus solide, notamment la clause de solidarité contenue dans l’article 222 et la base législative pour la protection civile contenue à l’article 196 du Traité de Lisbonne. La Commission devrait faire une proposition rapidement, au mois d’octobre.

« Au cours de nombreuses crises, notamment lors du tsunami du 26 décembre 2004, de nombreux problèmes ont été soulevés quant à l’absence au niveau européen de scénarios et de protocoles d’action systématiques pour répondre aux risques et quant à la trop faible visibilité de l’action européenne par rapport à l’effort global déployé », note le rapport. A l’inverse, l’appel du Japon après l’accident nucléaire de Fukishima est symptomatique de ce que l’on attend de l’Europe. « Le gouvernement japonais a demandé à l’Union européenne de former une seule équipe réduite de protection civile, coordonnée par la Commission, pour la distribution de l’aide, au lieu d’envoyer plusieurs équipes de protection civile de différents États membres à des moments différents ».

La force protection civile devrait, selon le rapport, « fondée sur le mécanisme de protection civile de l’UE, permettant de rassembler les moyens nécessaires » pour fournir aux victimes une protection civile et une assistance immédiate dans les situations d’urgence.

Le Parlement accueille chaleureusement  la décision de la Commission de créer un véritable centre de réaction aux situations d’urgence, fonctionnant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ce centre provient de la fusion du centre de suivi et d’information (MIC) et le centre de crise de l’office d’aide humanitaire ECHO. Les eurodéputés soulignent que cette fusion doit être « effective » et le financement « adéquat ». Il veut même qu’il soit renforcé afin de « servir de plaque tournante centrale en vue d’une coordination prompte et efficace de toutes les formes d’assistance en nature ainsi que des contributions financières à l’aide humanitaire ».

Le Parlement demande à la Commission de « identifier les lacunes actuelles en matière de capacités » et même « d’envisager la création de ressources au niveau européen en évitant toute forme de concurrence et/ou de chevauchement avec les ressources nationales ». Une « liste et une carte des ressources clés qui pourraient être mises à disposition par les États membres » devrait être dressée en vue d’une réaction d’urgence de l’Union européenne

Il faut explorer la « possibilité de doter l’Union d’une capacité de télécommunication dédiée et sécurisée ainsi que de solutions intégrées pour la gestion de crise allant de la prévention à la réhabilitation » défend le rapport.

Il préconise aussi des « dispositifs communs, efficaces, en matière de logistique, intégrant notamment les équipes d’assistance technique et de soutien (TAST) financées par l’Union européenne », qui puissent fournir un appui sur le terrain aux agents et aux équipes de l’Union et des États membres, en particulier en cas d’effondrement des infrastructures locales ».

L’Europe dispose d’un atout : ses régions ultrapériphériques. « Les pays et territoires d’outre-mer européens peuvent constituer des points d’appui pour faciliter la logistique et le prépositionnement des ressources de l’Union dans tous les océans. »

La visibilité a toujours été un point faible de l’intervention européenne qui est plus importante que ce que l’on peut en percevoir. Loin de voeux restés pieux, le rapport entre donc dans le détail et demande « la création d’une tenue vestimentaire commune et d’un sigle commun, parallèlement aux badges nationaux, pour l’ensemble du personnel européen ».

L’usage des moyens militaires – transports, logistique, sécurité – à l’appui d’opérations humanitaires peut constituer un soutien essentiel, en particulier lors de catastrophes naturelles de grande ampleur ». Mais ils doivent être utilisés « dans des circonstances bien particulières » et « en dernier recours », conformément aux recommandations des Nations unies.

Le Parlement plaide « dans un souci de bonne utilisation des capacités existantes, que soit envisagée la mutualisation des ressources consulaires des États membres, afin d’améliorer la rapidité et la qualité de notre réaction à l’échelle mondiale ». Cette mutualisation n’avait pas trouvé place dans le règlement sur le SEAE, plusieurs Etats membres s’y opposant. Le parlement revient par la fenêtre…

Le Parlement demande aussi la fin des guéguerres de structure. Un message destiné à la Commission comme au service diplomatique européen (SEAE) afin qu’ils s’entendent pour « mettre au point des modalités appropriées de travail et des règles transparentes afin de garantir, si possible, une coopération et une coordination étroites (…), en se fondant sur les mécanismes existants et sans ralentir les opérations de secours ».

Il faut réviser le règlement du Fonds de solidarité, plaide E. Gardini. Ce fonds est assorti de trop de conditions préalables « qui compliquent et retardent sa mobilisation dans certaines situations de catastrophe », que ce soit pour les montants et types de dépenses éligibles ou « la rigidité des délais et des procédures ». Les critères d’éligibilité devraient être « adaptés aux caractéristiques de chaque région et de chaque catastrophe, y compris les catastrophes à évolution lente telles que les sécheresses, et permettre une mobilisation plus souple et en temps voulu du fonds ».

L’approche européenne se veut « tous risques », en développant l’activité de prévention en temps réel aux différentes phases opérationnelles: surveillance, notamment via l’utilisation de données satellitaires, alerte précoce, déclenchement de l’alarme, puis réaction et aide à la population potentiellement concernée.

Il faut s’intéresser à certains risques spécifiques comme les incendies, les pollutions des plates-formes pétrolières et gazières offshore, les marées noires, les installations nucléaires ou d’accidents impliquant des substances dangereuses et à certaines zones comme les régions côtières, insulaires et montagneuses, plus « vulnérables en raison de leurs caractéristiques géographiques ».

(Bruxelles2)

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  • 2 weeks later...

BRUXELLES (Reuters) - La Serbie mérite d'obtenir le statut officiel de candidat à l'UE mais devra normaliser ses relations avec le Kosovo si elle veut que les négociations d'adhésion démarrent, a indiqué mercredi la Commission européenne.

Dans son rapport annuel sur l'élargissement du bloc communautaire, la Commission a en revanche souligné le manque de progrès de la Turquie au cours de l'année écoulée.

Lors de la présentation du rapport, le commissaire chargé de l'Elargissement, Stefan Füle, a distingué les efforts réalisés par les pays des Balkans occidentaux.

La Croatie a mis un point final aux négociations et ouvert le processus de ratification en juillet.

Le Monténégro a accéléré les réformes auxquelles l'invitait l'UE et se voit récompensé avec l'ouverture des négociations d'adhésion.

Quant à la Serbie, elle a arrêté les derniers criminels de guerre recherchés par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et engagé un dialogue avec le Kosovo.

Si elle est récompensée avec le statut de candidat, elle devra toutefois normaliser les relations avec son ancienne province pour poursuivre sa route vers l'UE.

Les deux pays devront aussi faire des efforts en matière de bonne gouvernance, d'Etat de droit, d'administration et de politique économique.

"Les recommandations formulées aujourd'hui pour le Monténégro et la Serbie montrent que le processus d'élargissement stimule les réformes et aide à créer une Europe plus stable et plus prospère", s'est félicité Stefan Füle.

"Le pouvoir de transformation du processus d'élargissement envoie un message d'espoir fort en ces temps difficiles, à la fois pour les Etats membres de l'UE et pour les pays de l'élargissement", a-t-il ajouté.

L'évaluation de l'exécutif communautaire est nettement moins positive pour la Turquie.

"Le processus d'accession de la Turquie à l'UE reste le cadre le plus efficace pour promouvoir les réformes, développer le dialogue en matière de politique étrangère et de sécurité et renforcer l'économie. En même temps, la Commission est préoccupée par les récentes tensions entre la Turquie et Chypre", peut-on lire dans le rapport.

"Un nouvel agenda positif dans les relations UE-Turquie doit être développé pour permettre une relation plus constructive, basée sur des avancées concrètes dans des domaines d'intérêts mutuels", y est-il également indiqué.

Bruxelles demande notamment à Ankara de faire des progrès importants en matière de respect des droits fondamentaux, notamment en matière de liberté d'expression, et vers la normalisation de ses relations avec Chypre. (Reuters)

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Ben évidemment. Le Montenegro, l'archétype de l'Etat stable, démocratique et non corrompu. Dont le chef d'Etat est un ancien parrain local, spécialisé dans le trafic de cigarettes.

Quant à la Serbie, vu qu'ils ne lâcheront pas sur le Kosovo, ça risque de trainer un peu.

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Au nom de la défense des droits de l’homme, l’Union européenne a reporté sine die  la rencontre du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, qui devait se rendre demain à Bruxelles.

Le président russe Dmitri Medvedev, en visite mardi 18 octobre en Ukraine, propose à Kiev de rejoindre l’union douanière  avec la Russie, incompatible avec un rapprochement avec l’UE.

L’Union européenne a annoncé mardi 18 octobre le report sine die  de la visite attendue demain à Bruxelles du président ukrainien, Viktor Ianoukovitch. L’Europe « voudrait voir du progrès sur des sujets comme le droit, l’application du droit, l’indépendance du pouvoir judiciaire », a expliqué Pia Ahrenkilde-Hansen, porte-parole du président de la Commission européenne.

Le report de cette visite intervient alors que les deux parties sont en phase finale dans des négociations pour conclure un accord d’association, qui prévoit en particulier de libéraliser leurs échanges commerciaux.

Ces « conditions » posées par l’UE font suite à la condamnation, la semaine dernière, de Ioulia Timochenko, ancien premier ministre ukrainien et principale opposante au président Ianoukovitch, à sept ans de prison pour « abus de pouvoir ».

Le chef d’État ukrainien a poursuivi en justice sa rivale politique, emprisonnée depuis août, pour avoir conclu en 2009 des contrats gaziers avec Moscou défavorables à l’Ukraine. L’UE dénonce une justice « sélective » et « politiquement motivée » à l’approche des législatives de l’an prochain.

D’autant que le pouvoir ukrainien a ajouté une nouvelle inculpation contre Ioulia Timochenko jeudi dernier, pour un détournement de fonds publics remontant à 1995.

En refusant d’accueillir le président Ianoukovitch à Bruxelles, les Européens lui signifient leur inquiétude de voir l’Ukraine tourner le dos à l’aspiration démocratique du pays exprimée lors de la « révolution orange » de 2004, dont Ioulia Timochenko fut l’égérie. Toutefois, le sommet UE-Ukraine, prévu à Kiev en décembre, n’est pas, à ce stade, annulé.

L’Ukraine va-t-elle se rapprocher de la Russie ?

Traditionnellement pro-russe, le président Ianoukovitch a surpris depuis son arrivée au pouvoir en 2010 en refusant de s’aligner sur Moscou. Il devait s’entretenir mardi 18 octobre avec son homologue russe, Dmitri Medevedev, en visite en Ukraine.

Moscou se dit prêt à accorder de meilleurs tarifs gaziers à son voisin si ce dernier renonce à s’associer à l’UE et rejoint l’union douanière qui existe déjà entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan. Ce que Kiev a jusqu’à présent refusé.

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Entre-l-Europe-et-la-Russie-l-Ukraine-est-sommee-de-choisir-_EP_-2011-10-18-724573

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Alors que la France et l'Allemagne semblent de moins en moins enclines à tenir compte des positions des Britanniques, le premier ministre David Cameron doit faire face à son électorat de plus en plus dubitatif.

«Tu as perdu une bonne occasion de te taire. On en a assez de t'entendre nous critiquer et nous dire ce que nous avons à faire. Vous dites détester l'euro et maintenant vous voulez vous intégrer dans nos réunions.» La cinglante réplique de Nicolas Sarkozy à David Cameron, dimanche à Bruxelles, a fait les choux gras de la presse britannique hier. D'autant plus qu'elle tombait au moment où le premier ministre faisait face à une fronde parlementaire dans ses rangs réclamant un référendum sur l'avenir de la Grande-Bretagne dans l'Europe.

Lors d'une motion sur le sujet débattue à la Chambre des communes, des dizaines de députés conservateurs ont passé outre la consigne gouvernementale de voter contre un tel projet, âprement combattu par le premier ministre. Le parlement a toutefois rejetté hier soir l'appel à réferendum.

Contesté par cette minorité vociférante dans son pays, Cameron est également en train de se laisser marginaliser face à ses partenaires européens dans les négociations tendues sur l'euro. Il a annulé un déplacement en Asie pour s'incruster au sommet de mercredi mais, comme le montre l'impatience de Sarkozy, la France et l'Allemagne semblent de moins en moins enclines à tenir compte des positions des Britanniques et des neuf autres non-membres de l'eurozone.

Cameron - qui se décrit lui-même volontiers comme un eurosceptique pragmatique - se retrouve donc contraint de défendre l'importance de la solidarité européenne en pleine tourmente, face à son électorat de plus en plus dubitatif. Les deux tiers des Britanniques se disent en faveur d'un référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l'Europe, autant se prononcent pour un assouplissement des liens avec Bruxelles et 49% seraient prêts à quitter l'Union.

«Quand il y a le feu chez vos voisins, votre premier instinct est d'aider à éteindre les flammes, au moins pour éviter qu'elles brûlent votre maison», a plaidé le premier ministre hier à la Chambre des communes.

«Cameron est dans une position très difficile car, d'une part, la crise de l'euro a des répercussions économiques considérables en Grande-Bretagne et, d'autre part, cette crise est une opportunité formidable pour les eurosceptiques, analyse Simon Tilford, économiste au Centre for European Reform. Or, si un référendum était organisé dans ce contexte, il serait fort possible que les Britanniques votent pour sortir de l'Europe.»

Dix ans après celui de John Major, le gouvernement Cameron - une coalition entre conservateurs, dont certains eurosceptiques, et des libéraux-démocrates europhiles - se retrouve menacé par la question de l'Europe.

Cameron a beau jeu de rappeler qu'il vaut mieux être autour de la table pour résoudre les problèmes de l'Europe, les frondeurs ne veulent rien entendre et prétendent que l'Union est la source de tous les maux du pays.

Pour eux, une intégration fiscale plus poussée entre les Dix-Sept ouvre de facto une fenêtre pour que la Grande-Bretagne revoie ses liens avec l'Europe. Cameron est d'accord sur ce point - mais pas par référendum.

Mais qu'ils partent !  qu'on soit débarassé de ce boulet !  >:(

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Le problème quand même, c'est que s'ils quittaient l'UE, il ne faudrait pas seulement qu'ils giclent de ce qui est contraignant, mais aussi de ce qui est avantageux, à commencer par la zone de libre échange "privilégiée", histoire que ça leur coûte. Ce serait de même l'occasion de règlementer le lobbying à Bruxelles pour que des pays non membres et des entreprises de pays non membres ne puissent avoir une telle capacité de pression politique et de participation de fait au modelage des politiques européennes; qu'ils soient relégués à un statut secondaire. Sinon ça servirait à quoi d'être formellement dans l'UE? La Turquie bénéficie de quasiment tous les avantagesde fait d'un pays membre. Le fait qu'il n'y ait plus de moyens de subventionner de manière significative (depuis qu'on a dépassé les 15 membres: les nouveaux entrants ont apporté plus de besoins que de moyens) a déjà enlevé une énorme partie de ce qui peut faire cette différence.

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Extrait d'une citation trouvée ce jour sur une réaction à un billet du blog de Mme Malika Sorel:

Alain Finkielkraut: Dans notre État ou notre illusion post-nationale, que reste t-il de la grande dynamique de l’Occident que vous décrivez précisément ?

Pierre Manent: Il est très difficile d’être juste, parce que, d’abord nous sommes à la pointe extrême du présent, et la direction du mouvement est visible, mais quelle issue trouvera-t-il ? C’est très difficile de le dire. Ce qui me frappe aujourd’hui en Europe, c’est qu'il y a une sorte de perte de confiance radicale des Européens dans, dans toute action commune en réalité, et on se plaint qu’il n'y ait pas d’Europe politique, mais si j’ose dire, l’Europe est organisée pour qu’il n’y en ait pas, parce que les conditions de formation d’une action commune ont été systématiquement démantelées dans la dernière période. Les cadres dans lesquels une action commune aurait sens ont été progressivement démantelés, au profit, au profit d’une, comment dire, de l’abandon à un processus, ou à des processus qui devraient, par des mécanismes irrésistibles, produire une civilisation qui en quelque sorte préserverait les règles d’une vie commune, sans que les hommes soient obligés en quelque sorte de se gouverner eux-mêmes.

Il y a une confiance qui me paraît démesurée et destinée à être très cruellement déçue, dans ce qu’on peut appeler une civilisation démocratique, où le progrès des mœurs démocratiques nous dispenserait de la nécessité de constituer des associations humaines, capables de se gouverner eux-elles-mêmes, et d’abord capables de se défendre elles-mêmes. Donc je crois, si vous voulez, que nous sommes véritablement à la crête d’une grande illusion, mais qui est une illusion propre à l’Europe : les États-Unis ne la partagent pas, la Chine ne la partage pas, personne ne la partage dans le monde musulman, c’est une illusion très spécifiquement Européenne, une illusion d’une civilisation apolitique, et dont on peut d’ailleurs très aisément rappeler les conditions politiques. C’est dû à certaines conditions politiques très particulières à l’Europe, l’Europe a l’illusion de pouvoir vivre hors des contraintes, grandeurs et misères du politique.

AF : Et donc de cette illusion, elle sortira à la faveur ou à la défaveur de l’Histoire semble-t-il. C’est l’Histoire qui risque un jour ou l’autre, et peut-être même un jour prochain de réveiller l’Europe. C’est ça qu’on peut penser, Pierre Manent ?

PM : Ce qui me frappe c’est que l’Europe se construit comme si il n’y avait rien en dehors d’elle.

AF : Voilà c’est ça.

PM : Comme s’il n y avait pas d’extérieur, et toute sa tâche est une sorte de transformation intérieure. Nous cultivons nos vertus en supposant que l’exemple de nos vertus convertira bientôt le reste de l’humanité. Mais nous oublions que nos vertus sont à la merci du reste de l’humanité, et que nous n’assurons pas nous-mêmes la protection du cadre dans lequel nous les exerçons donc nous avons reculé, nous reculons indéfiniment le moment de prendre des décisions concernant nos relations avec le reste du monde. Et le signe le plus étonnant, qui révèle en quelque sorte ce refus méthodique de prendre la moindre décision politique importante, c’est le refus de décider des limites de l’Union Européenne.

AF : …de l’Europe, oui.

PM : Le fait même que nous nous étendions indéfiniment c’est l’aveu –dont nous faisons gloire– que nous sommes incapables de nous définir comme corps politique. Et donc, nous, les limites, puisque ce n’est pas nous qui fixons nos limites, ce sont les autres qui se chargeront de les fixer, et peut-être dans des conditions qui ne nous plairont pas. Mais ce sera un peu tard.

http://www.malikasorel.fr/apps/m/archive/2011/10/22/je-crois-que-nous-nous-endormons-sur-un-volcan.html#comments

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Ca vaut encore la peine d'écouter Zemmour parlant de l'Europe??? C'est pas comme si on ne l'avait pas entendu pendant plus de 5 ans sur tous les grand médias.

Rien de neuf sous le soleil.

Zemmour sur radio courtoisie, y en a qui n'ont honte de rien :lol:

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