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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Le "petit adolf" de hongrie déclare la guerre à l'europe.

http://www.lefigaro.fr/international/2012/03/19/01003-20120319ARTFIG00613-nouveau-desaveu-europeen-pour-la-hongrie-d-orban.php

J'espère que la hongrie sera virée de l'UE et puisque cet escroc qui se rempli les poches en se servant dans les caisses de la banque centrale de son pays est si fier de son "indépendance", il arrêtera peut-être de mendier de l'argent et des subventions à tout le monde.

C'est gentil de poster des liens, mais si vous  pouviez eviter le point Godwin ça serait pas mal aussi. On peut etre très pro-europeen,  sans caricaturer grossierement tout ce qui ne l'est pas ou qui ne va pas dans le sens du vent.

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Tous ceux qui parlent de "pureté de la race" et qui crache sur l'europe tout en nous réclamant du fric ont tendance à m'hérisser les poils.

Personne n'a forcé les hongrois à entrer dans l'UE, c'est pas une "colonie" et s'ils veulent partir, qu'ils partent !  mais il ne faudra pas chialer quand ça finira comme en Serbie avec les délires de grandeur d'Orban qui va vite finir dans une prison à La Haye ou pendu à un croc de boucher s'il continue.

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Je comprends la réaction d'AlexandreVBCI sur la Hongrie.

J'ai un copain d'origine hongroise (avec une très belle réussite : diplôme et carrière) et avec du sang "Rom", il est écœuré du racisme affiché publiquement (mouvements d'extrême-droite), d'une certaine ségrégation en Hongrie et la non condamnation de l'E.U. comme des sanctions ou éviction carrément de l'E.U.

Selon lui, les politiciens hongrois ne font rien et jouent sur un bouc-émissaire (préjugés populaires) facilement à se défouler par la population; un peu comme les juifs autrefois en Europe.

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Tous ceux qui parlent de "pureté de la race" et qui crache sur l'europe tout en nous réclamant du fric ont tendance à m'hérisser les poils.

Personne n'a forcé les hongrois à entrer dans l'UE, c'est pas une "colonie" et s'ils veulent partir, qu'ils partent !  mais il ne faudra pas chialer quand ça finira comme en Serbie avec les délires de grandeur d'Orban qui va vite finir dans une prison à La Haye ou pendu à un croc de boucher s'il continue.

Et il ne te viendrait pas à l'idée que l'UE a aussi beaucoup fait pour que ce genre de réactions, aussi caricaturales soient-elles, arrivent? Encourager le régionalisme identitaire pour rogner les Etats-nations (manque de bol, la Hongrie, comme d'autres, c'est avant tout une identité régionale absolument dominante dans le pays, les autres étant anecdotiques) tout en le sapant de mille et une autres manières allant au-delà des traités, ça n'est pas sans effets (boomerang entre autres). Imposer des normes économiques, financières et politiques plus inspirées de certains pays dominants à d'autres pays à qui ces normes correspondent moins, ce n'est pas non plus sans effet. Etendre au-delà de l'absurde l'union en lui faisant perdre toute cohérence et même toute chance de cohérence, c'est pire qu'idiot, c'est dangereux.

La question n'est pas de minimiser la part de responsabilité des classes politiques nationales dans la situation de leurs pays, dette en tête, qui favorise tous les populismes, elle est tout aussi blâmable. Mais je trouve assez frappant de voir le déni général de responsabilité de la politique de l'union (dans laquelle les classes nationales ont aussi leur responsabilité, aucun déni de ce fait), c'est là pire que de l'hypocrisie: nombre de députés hongrois, pour ne prendre d'exemple que dans cette crise, ont fait part de leur inquiétude, pris qu'ils étaient entre la folie Orban d'un côté et l'impact des politiques européennes de l'autre.

Le premier indicateur d'une opinion faussée est toujours de classer entre bons et méchants: méchant Orban d'un côté contre gentille UE de l'autre.... C'est la même rhétorique qu'Orban. Mais il n'est qu'un symptôme, pas une maladie.

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Il y a quelques années, j'étais surpris d'entendre des gens du voyage (Roms, Manouches, Tziganes, Bohémiens, Romanichels, ... je ne sais pas comme les appelés exactement) parlés en "sanskrit" lorsqu'ils comptaient en chiffre leurs billets dans un café.

Ce sont des gens à se méfier mais ils sont rejetés partout. D'ailleurs, ils me demandaient que s'ils retournaient en Inde, est-ce que s'ils seraient les bienvenus ? Non, car ils sont devenus chrétiens et se sont mélangés avec les populations européennes. Certains ont les yeux bleus, cheveux blonds, ... bref, pas du tout Indien ! Ils subiraient également du racisme et d'actes de violence.

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Encourager le régionalisme identitaire

Je ne suis pas europeen, je suis en phase decouverte de la politique europeenne. Mais c'est frappant, je remarque que souvent, les plus pro europe sont aussi "regionaliste" voir separatistes par la meme occasion et l'inverse aussi, les regionalistes sont pro Europe. J'ai meme rencontre un "nationaliste occitan", j'imaginais meme pas que ca pouvait exister.
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Je ne suis pas europeen, je suis en phase decouverte de la politique europeenne. Mais c'est frappant, je remarque que souvent, les plus pro europe sont aussi "regionaliste" voir separatistes par la meme occasion et l'inverse aussi, les regionalistes sont pro Europe. J'ai meme rencontre un "nationaliste occitan", j'imaginais meme pas que ca pouvait exister.

C'est bien, l'hypocrisie pro-EU évite des guerres identitaires et régionalistes mis à part quelques attentats.

De plus, ces petites entités ont toujours besoin d'un "grand frère" européen pour les rassurer.  :lol: Aurapavant, c'était l'Allemagne (Prussie), l'Angleterre, la France, la Russie, l'Espagne, ...

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Je ne suis pas europeen, je suis en phase decouverte de la politique europeenne. Mais c'est frappant, je remarque que souvent, les plus pro europe sont aussi "regionaliste" voir separatistes par la meme occasion et l'inverse aussi, les regionalistes sont pro Europe. J'ai meme rencontre un "nationaliste occitan", j'imaginais meme pas que ca pouvait exister.

Partout où il y a un patois/une langue (bon, une  langue c'est un patois avec une armée comme disait Lyautey) et une histoire, y'a des identitaires, et pour dire ce qui est, l'état des consciences nationales est tel que ces régionalismes, avec d'autres formes d'identité collective, s'engouffrent dedans ou au moins essaient de le faire, encouragés en cela par l'UE et certains lobbies qui y sont en cours, soit des puissants avec des visées pragmatiques, soit des idiots utiles comme précisément ces groupes régionalistes. A l'arrivée, bizarrement, si tu suis leur programme, ça donnerait une Europe éclatée en régions terriblement inégales en taille (donc en capacité de pression politique) où prévaudraient de manière absolue les Länders allemands (en tout cas un certain nombre), de loin les plus grandes entités de ce type, et quelques autres (qui ne compenseraient pas "l'effet länder"). Mais les identités "nationales" des grands Etats Nations, elles, sont clairement l'adversaire, un "échelon" emmerdant pour certains courants d'idées, certaines tendances.... Il est assez amusant de voir les régionalistes parler de leur "identité" et de l'UE comme un double échelon idéal, et ne jamais se faire pointer du doigt sur le point précis de la taille qu'aurait leur bled dans une Europe faite sur ce modèle: Bretons et Ecossais avec leur 5 millions à peine (et encore pour les Bretons, faut voir la différence entre zone bretonnisante et la zone Gallo qu'ils regardent comme "colonisable"), Flamands avec leurs 6 millions, sont ceux qui s'en tirent le moins mal à cet égard. Mais les Corses avec leurs 200 et quelques milles habitants sont un des multiples exemples du ridicule de tels projets "politiques".

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Je ne suis pas europeen, je suis en phase decouverte de la politique europeenne. Mais c'est frappant, je remarque que souvent, les plus pro europe sont aussi "regionaliste" voir separatistes par la meme occasion et l'inverse aussi, les regionalistes sont pro Europe. J'ai meme rencontre un "nationaliste occitan", j'imaginais meme pas que ca pouvait exister.

Il y a deux logiques qui se percutent ici :

- Les régionalistes identitaires qui voient en l'Europe une manière de faire disparaitre la nation, et donc relativement de faire réémergé l'aspect régionaliste.

- Les fédéraliste, pour qui l'Europe des nations est une barrière au fédéralisme, et qui donc souhaite réduire les pouvoir "locaux" au profit du pouvoir fédéral. Dans ce cadre on liquide la nation, on créée de grandes régions, de la taille - économiquement parlant essentiellement - des communauté espagnole ou des états allemand, et on refile toutes les attributions qui ne sont pas locales a l'état fédéral, et tout ce qui est local aux länder-like.

On a ici une communauté de moyen ... liquider l'état, mais pas d'objectif fédéralisme contre régionalisme.

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Il est assez amusant de voir les régionalistes parler de leur "identité" et de l'UE comme un double échelon idéal, et ne jamais se faire pointer du doigt sur le point précis de la taille qu'aurait leur bled dans une Europe faite sur ce modèle: Bretons et Ecossais avec leur 5 millions à peine, Flamands avec leurs 6 millions, sont ceux qui s'en tirent le moins mal à cet égard.

Encore tu es gentil, puisque l'ex duché de bretagne est (ou du moins était) composé pour moitié de la haute bretagne qui parle une langue d'oil le gallo, qui a beaucoup plus à voir avec autres les langues d'oil de l'ouest et du centre qu'avec le breton (en dehors d'un poignée de mots empruntée). Du point de vue linguistique, c'est absurde avec une frontière tracée de manière totalement artificielle dans les langues d'oil de l'ouest et une bretagne aussi cohérente que la belgique du point de vue linguistique (si le régionalisme se concrétise ça promet de belles histoires belges, hum bretonnes pardon  :lol:). La basse bretagne c'est aussi grand que le pays de galles (la frontière est proche de celle du temps de charlemagne). Les régionalistes après avoir ignoré l'existence du gallo ont désormais un office du breton et du gallo (faisons un office de l'italien et du gaelique tant qu'à faire :P), mais il faut que la bretagne soit suffisamment grande voyez vous...

Soit dit en passant l'écossais et le gaelique sont en voie d'extinction, sauf dans une poignée de coins reculés, malgré le fait que l'irlande soit indépendante et aie une politique linguistique active, malgré le régionalisme important en écosse. Seul le gallois s'en tire un peu.

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Encore tu es gentil,

Ah, enfin quelqu'un qui le remarque :lol:!

Ceci dit j'ai modifié entretemps mon post pour rappeler précisément cette aspiration "colonialiste" des Bretons nationalistes qui considèrent le Gallo comme une langue de colonisés sans "authenticité" historique juste parce qu'il s'agit d'une langue d'oïl avec un vocabulaire partiellement celtique (y'a qu'à voir les essais de développement de l'enseignement Diwan en zone Gallo). Ils essaient d'imposer une vision nationaliste-idéologique à une réalité historique dont la seule réalité unifiée est de nature féodale, ce qu'ils n'aiment pas puisqu'ils sont généralement un mix d'idéologies socialistes et nationalistes ethniques, clairement anti monarchistes. Mais un indépendantisme de la seule Bretagne complètement "celtique" serait assez réduit question géographie et démographie, et encore plus question économie. Comme tu le mentionnes aussi, ça montre que l'idéologie essaie de forcer la réalité dans un petit package schématique artificiel plus englobant; du pragmatisme cynique et hypocrite planqué sous des dehors d'aspirations "légitimes" :P.

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Ceci dit j'ai modifié entretemps mon post pour rappeler précisément cette aspiration "colonialiste" des Bretons nationalistes qui considèrent le Gallo comme une langue de colonisés sans "authenticité" historique juste parce qu'il s'agit d'une langue d'oïl avec un vocabulaire partiellement celtique (y'a qu'à voir les essais de développement de l'enseignement Diwan en zone Gallo).

Sans parler des panneaux avec des noms bretons en pays gallo et parfois qui ont été inventé de toute pièces pour des éthymologies gallo ou françaises...

Désormais l'existence du gallo est un peu plus prise en compte, mais dans une bretagne qui serait bilingue comme la belgique (avec probablement prééminence du breton quand même). Association artificielle qui n'est justifiée que par le projet purement politique veut absolument une bretagne la plus grande possible, juste pour peser plus et ratisser plus large... Ce qui doit être le principal critère de leur raisonnement, la réalité féodale étant un faire valoir (à ce compte la normandie peut revendiquer l'angleterre et l'allemagne l'est de france jusque arles lieu de couronnement de barberousse  :lol:).

La réalité des pays historiques ne les intéresse pas, tout comme l'existence des deux composantes dialectales du breton (KLT et vannetais) qui les emmerde car il faut absolument vendre un breton unifié de toutes pièces, incompréhensible pour un locuteur natif et mal conçu car inventé par des non natifs. Un vrai petit jacobinisme et il est dommage que la langue bretonne aie embarquée là dedans (c'est la langue de mes grands parents et ma mère la comprend).

C'est pas le gaelique alors.

Gallo en breton veut dire étranger il me semble, en tout cas il n'y a aucun lien avec gallois ou gaelique (même les emprunts au breton sont assez limités).

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C'est pas le gaelique alors.

Non je disais ca a propos de "l'irlandais". Quand un irlandais te dit qu'il parle irlandais en fait il te dit qu'il parle anglais ... mais comme ils ont des petite rancunes avec les anglais les irlandais parlant en anglais parle irlandais :lol: Néammoins la langue officiel de l'irlande est le gaélique, la langue ancestrale des iralandais - suberbe lapsus que je n'ose meme pas corrigé :lol: - avant la colonisation, et l'enseignement de cette langue est obligatoire a l'école mais aussi dans pas mal d'adminsitration publique - du moins a l'écrit avec l'anglais -, la toponymie etc. Il se trouve que malgré les efforts des institution irlandaise, les jeunes parle de moins en moins le gaelique et son apprentissage scolaire est tres vite oublié sorti de classe, par contre dans l'ouest du pays tu trouves pas mal de personne agés en général qui utilise le gaélique de maniere courante entre eux, et "l'anglais" pour converser avec les autres.

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dans l'ouest du pays tu trouves pas mal de personne agés en général qui utilise le gaélique de maniere courante entre eux, et "l'anglais" pour converser avec les autres.

Ah bon? C'est de l'anglais ;) :lol:? T'arrives à passer leur accent au filtre? Oy Maïtih :lol:!
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Toutes ces revendications régionales identitaires (espagne, belgique, irlande, écosse, etc...) existent bien avant la signature du traité de Rome. La plupart demande une plus grande autonomie, pas le séparatisme.

L'UE ne soutient aucune politique séparatiste, au contraire, les politiques de multilinguisme, de développement économique régional et d'éducation visent à une plus grande intégration européenne, pas à un clivage identitaire. Et c'est pas la politique culturelle de l'UE qui peut inciter au racisme !

Le Luxembourg est plus petit que l'écosse et je ne vois pas un repli identitaire au luxembourg.

Ce qui se passe en Hongrie est une dérive politique intérieure condamnée évidemment par toute l'UE. 

http://europa.eu/pol/index_fr.htm

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L'UE ne soutient aucune politique séparatiste, au contraire, les politiques de multilinguisme, de développement économique régional et d'éducation visent à une plus grande intégration européenne, pas à un clivage identitaire. Et c'est pas la politique culturelle de l'UE qui peut inciter au racisme !

C'est franchement complètement à côté de la plaque et pour le coup réellement aveugle comme formule: là, c'est nier la réalité de A à Z. Reformuler des slogans publicitaire béni oui-oui où tout est beau, gentil, moral, parfait et inattaquable avec des larmes aux yeux au passage, ça ne change pas la réalité des dynamiques à l'oeuvre, ça occulte juste la façon dont fonctionnent les groupes humains. Un détail sans doute.

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Ils ont a rien a craindre de Sarkozy, celui qui a fait passer le traité de Lisbonne ne reviendra pas sur Shengen, a part pour faire semblant pendant la campagne a l'election presidentielle.

Le journaliste aurai pu poser une autre question: vous voulez rentrer dans l'Eurozone ?

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La Pologne doit entrer dans la zone euro en 2015 selon le dernier calendrier. Celà ne fait pas vraiment débat dans la classe politique d'autant que la Pologne est tenue d'adopter l'euro selon les termes du traité d'adhésion à l'Union Européenne de 2003.

En attendant, ils ne peuvent pas voter les décisions prises par les membres de l'eurogroupe et ils sont frustrés.

Avant la Pologne, le choix des faces nationales en euro ont été d'ores et déjà adoptées officiellement par la Lettonie et la Lituanie qui doivent intégrer la zone euro en 2014.

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La Pologne doit entrer dans la zone euro en 2015 selon le dernier calendrier. Celà ne fait pas vraiment débat dans la classe politique d'autant que la Pologne est tenue d'adopter l'euro selon les termes du traité d'adhésion à l'Union Européenne de 2003.

En attendant, ils ne peuvent pas voter les décisions prises par les membres de l'eurogroupe et ils sont frustrés.

Avant la Pologne, le choix des faces nationales en euro ont été d'ores et déjà adoptées officiellement par la Lettonie et la Lituanie qui doivent intégrer la zone euro en 2014.

Implicitement je voulais dire: au regard de la crise de la zone Euro et de la faible performance des économies des pays membres comparer a la Polonaise, ne s'inquiète-t-il pas du choix de faire partie de la monnaie unique et ne craint-il pas qu'elle soit un frein a leur succès et a leur exception sur le continent.

Leurs recents succes se font tout de meme en parti sur la possibilité de jouer avec le Zloty.

Je pense que c'est une inquiétude légitime.

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Il n'y a pas beaucoup d'articles (en français) sur une possible inquiétude polonaise, donc difficile de juger, d'autant que l'entrée dans l'euro en 2015 peut être repoussée en cas de difficultés économiques.

Grosse actualité à cause du Conseil des ministres de la Défense qui se tient aujourd’hui (22 mars) et du Conseil des ministres des Affaires étrangères qui se tient vendredi (23 mars).

A l’ordre du jour du premier : la revue des opérations existantes (piraterie, Althea en Bosnie…), des capacités (les projets pooling and sharing), les partenariats et le positionnement par rapport à la nouvelle stratégie américaine (qui sera le plat de choix du déjeuner). A l’ordre du jour du second : le Sahel (avec l’approbation du premier document politique au lancement d’une opération PSDC au Sahel, et sûrement un point d’actualité sur le coup d’Etat au Mali) ; la Syrie (avec une bonne nouvelle venant de New-York et l’approbation de la première résolution du Conseil de sécurité des Nations-Unies) ; le Belarus (avec de nouvelles sanctions). Des sanctions devrait également être décidées également contre plusieurs pays : Afghanistan, Iran (droits de l’homme), Somalie (charbon de bois), Transnistrie (renouvellement). La coopération avec la Turquie sur différentes questions géopolitiques (Moyen-Orient, Syrie, Afrique) devrait être le plat de choix du déjeuner des ministres des Affaires étrangères.

Dernières news

• Extension d’Eunavfor Atalanta : tous les Etats membres de l’UE ont levé leurs réserves parlementaires – le Royaume-Uni la semaine dernière, l’Espagne et l’Allemagne tous récemment – à l’extension de l’opération anti-piraterie de l’UE (Eunavfor Atalanta) tant pour sa durée (prolongée jusqu’à 2014) que géographique (permettant d’atteindre les eaux territoriales somaliennes et les plages). Ce point devrait être approuvé sans débat, avec les points A vendredi.  Les détails du plan « offensif » seront fixés dans un plan d’opération dont les détails devraient approuvés la semaine prochaine par le Cops (Comité politique et de sécurité)

Au Conseil des ministres de la Défense, quelques pays n’étaient pas représentés par leur ministre en chef. L’Allemand T. De Maizière notamment et le Britannique P. Hammond ne sont pas là ; remplacés par leur secrétaire d’Etat. Le Français Gérard Longuet également n’est pas venu (au dernier moment). Coup d’Etat au Mali et situation intérieure obligent.

(BRUXELLES2) C’était une des lacunes majeures constatée lors de l’opération Unified Protector en Libye. Les appareils européens (français, britanniques, belges, danois, néerlandais…) qu’il s’agisse de frappe ou d’observation n’ont pu accomplir leurs missions que parce que les Américains ont fourni les ressources en ravitailleurs suffisante. Un vol aller-retour, et passage sur le pays, nécessite en effet un ou deux ravitaillements en vol. Cette lacune n’a d’ailleurs pas vraiment été découverte lors de la Libye ; elle était déjà constatée et entérinée dans plusieurs documents de planification capacitaires à l’Union européenne. Le constat « libyen » a permis donc d’en accélérer la prise de conscience politique. Et c’est désormais un des projets les plus emblématiques du « pooling and sharing » à l’européenne.

Les ministres de la Défense doivent en effet entériner, le 22 mars, une déclaration politique qui va permettre d’enclencher un processus permettant sa présentation au nom des Européens comme une de leurs contributions au Sommet de l’OTAN à Chicago. Ce projet a plusieurs objectifs : à court, moyen et long terme. « Le projet démarre maintenant ; il se réalisera au fur et à mesure des acquisitions » a expliqué un expert du dossier à B2. Mais il ne faut pas espérer de miracle tout de suite. « On ne pourra pas avoir automatiquement de capacités multipliées dans trois-quatre ans. On se situe plutôt dans un horizon 2020 ». C’est à ce moment là qu’on pourra dire que les Européens ont une certaine autonomie en matière d’avions ravitailleurs.

Le projet va porter sur trois points :

1° L’augmentation des capacités de ravitaillement – soit par l’achat de nouveaux matériels (comme va le faire la France) ou l’acquisition d’heures de vol (comme va le faire le Royaume-Uni), en mettant en commun les capacités existantes ou futures (comme veut le faire l’Allemagne avec l’A400M).

2° L’entrainement, le parking, la maintenance.

3° L’emploi des forces. Les quatre pays qui participent déjà au centre de commandement européen de l’aviation de transport EATC (Allemagne, France, Belgique, Pays-Bas) vont l’utiliser.

(Maj) Participent à ce projet, les six « grands » pays : la France (chef de file), l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne, la Suède, ainsi que la Belgique, la Finlande, la Grèce, la Hongrie, le Portugal.

(BRUXELLES2) Le Conseil « Défense » va être l’occasion pour les ministres de l’Union européenne de faire le point sur les projets « Pooling and sharing » (partage et mise en commun, de façon sans doute plus concrète que les fois précédentes. Le constat est clair aujourd’hui : impossible d’échapper aux économies et aux mises en commun. Maintenant il s’agit d’entrer dans le vif du concret après la décision prise fin novembre dernier d’approuver 11 projets de mise en commun (douze projets désormais puisque le projet de lutte contre les engins explosifs artisanaux a officiellement été présenté par l’Espagne). « Certains projets ont bien avancé, d’autres moins ». C’est en ces termes que l’Agence européenne devait ouvrir les débats devant les ministres de la Défense.

Ce qui traine 

Commençons par ce qui « traîne », ou plutôt pour employer un langage plus diplomatique, les projets qui ont connu « peu de progrès significatifs ». La prochaine génération de satellite (un projet assez lourd en ce moment emmené par le Royaume-Uni et la France) ; les Smart munitions -  le Danemark a préféré apporté ce projet à l’OTAN ; l’ISR va devenir un projet « amiral » pour le Sommet de l’OTAN.

Ce qui avance

D’autres projets, en revanche, ont bien avancé et devraient franchir sur une étape supplémentaire lors de ce conseil.

• Ainsi une déclaration d’intention devrait être signée pour l’hôpital modulaire de campagne, un projet emmené par l’Italie et qui associent une douzaine de pays. C’est un projet intéressant, développé en totale complémentarité avec l’OTAN. Pour reprendre une terminologie industrielle, l’Alliance standardise et prépare les modules ; l’UE les assemble. Ainsi autour d’un module central (réanimation, radiographie, chirurgie…), on pourra ajouter des modules spécifiques, adaptables selon le type de théâtre, de risque et de zone géographique. Il pourra être utilisé dans toutes sortes de mission : courtes ou longues, voire civiles (exemple : tremblement de terre en Haïti). Ce projet pourra être « déployable totalement sur le terrain à partir de 2014 avec tous les modules », a précisé un responsable de l’Agence. « Mais il pourrait être utilisé très rapidement » dans certains modules.

Participent à ce projet outre l’Italie (chef de file) : Bulgarie, Chypre, Espagne, France, Grèce, Portugal, Roumanie, Slovénie…

• Le projet des avions ravitailleurs va aussi accomplir une étape importante avec une déclaration politique. Un projet lourd puisqu’il se déroule dans un horizon à court, moyen et long terme jusqu’à 2020. 

• Le programme d’entraînement des pilotes hélicoptères « fonctionne bien ». Un simulateur d’entraînement, mis à disposition au Royaume-Uni, va permettre d’accélérer la formation . Ce programme a déjà permis le déploiement d’équipages supplémentaires tchèques et allemands, notamment, déployés dans la mission de l’OTAN (ISAF) en Afghanistan. Deux exercices sont prévus en 2012 : au Portugal (du 4 au 12 juillet, exercice Hot Blade) et en Belgique (du 17 septembre au 5 octobre, exercice Green Blade).

• Le projet de surveillance maritime – emmené par la Finlande – poursuit son petit bonhomme de chemin. Une quinzaine d’Etats membres l’utilisent déjà.

• Des hubs multimodaux. L’agence veut préciser le concept de hubs militaires multimodaux – avion/train/route – sur le modèle des hubs civils, afin d’assurer une meilleure efficacité et économie. Une étude va être engagée sur le budget de l’agence.

Les nouveaux projets « de crise »

Quelques projets détonnent dans le contexte et méritent un coup d’oeil. Ces sont des projets « Crise’ compatible » assez légers en termes d’investissements mais qui peuvent rapporter. Ils sont développés par l’agence de façon optionnelle. Ils marquent chez les ministres de la Défense la volonté de trouver des solutions communes face à la pression des ministères du Budget des « 27″ (26 en fait) auxquels ils sont tous confrontés. Car, en fait, les divisions idéologiques ou stratégiques s’effacent aujourd’hui entre les Etats membres devant la contrainte budgétaire qui frappe tous les ministères de la Défense. Ceux-ci cherchent souvent chez les autres les « petits trucs » qui leur permettent de résister à leurs « Bercy » nationaux.

« Go Green »

Le constat est simple, les bases militaires, installations de défense, disposent souvent de grands espaces, bien exposés. Pourquoi ne pas profiter faciliter pour les équiper de panneaux solaires. C’est tout bénéfice pour tout le monde. Les militaires « rentabilisent » leur installation – les militaires sont les premiers . Le projet est vert, donc très tendance en ce moment. De plus, il permet de pallier au problème posé par ce type d’installation ; qui, souvent, provoque chez les riverains quelques grognements, en vertu du principe Nomyby (not in my back yard). Plusieurs pays sont intéressés par ce concept : l’Allemagne qui porte ce projet ainsi que l’Autriche, Chypre, la République tchèque, la Grèce, le Luxembourg, la Roumanie. Un modèle d’exploitation des panneaux solaires va être mis au point. Et le premier projet devrait démarrer en Allemagne.

Mieux acheter, en commun

Il s’agit de développer des méthodes de marchés publics plus efficaces : comment économiser en achetant en commun. L’Autriche va tester un projet pilote pour le Battlegroup du second semestre 2012 (Autriche, république Tchèque, Allemagne) afin de fournir la chaîne logistique.  C’est l’Agence servira de structure d’acquisition. L’objectif est de pouvoir « économiser environ 25% environ des coûts » a expliqué un expert à B2. « Si l’expérience est positive, elle pourra être étendue ».

Vente des surplus européens : l’Ebay Défense

Last but not least, c’est le projet par excellence de la crise. Le principe est simple : vous cherchez à vous débarrasser de quelques dizaines de chars, véhicules blindés et autres fusils, en bon état, mais qui lestent votre armée et votre entretien ; vous n’avez pas trouvé encore d’acheteur ou vous cherchez le meilleur offrant ; l’Agence peut vous aider.  C’est une sorte de « ebay – Equipements de défense », permettant d’écouler les surplus européens, de tailler dans le gras des armées, qui ont souvent des équipements en nombre qui grèvent son budget entretien et maintenance, pour une utilité parfois discutable, ou du moins discutée.

« Save et reinvest »

C’est le projet par excellence « top secret » des ministres de la Défense : Comment préserver leur cagnotte, éviter que l’argent économisé reparte dans le budget général, à la faveur des économies budgétaires, aux dépens du réinvestissement. Une étude a ainsi été présentée aux ministres durant ce Conseil, par « oral » uniquement. Entamée par une experte britannique, menée dans cinq États membres (France, Allemagne, Italie, Pologne, Royaume-Uni), elle consiste à étudier les meilleures pratiques d’économies et de réinvestissements. En clair, comme l’a confié un expert des questions de défense, il s’agit de se « protéger de la rapacité des Bercy nationaux ».

(Bruxelles2.eu)

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Vente des surplus européens : l’Ebay Défense

Last but not least, c’est le projet par excellence de la crise. Le principe est simple : vous cherchez à vous débarrasser de quelques dizaines de chars, véhicules blindés et autres fusils, en bon état, mais qui lestent votre armée et votre entretien ; vous n’avez pas trouvé encore d’acheteur ou vous cherchez le meilleur offrant ; l’Agence peut vous aider.  C’est une sorte de « ebay – Equipements de défense », permettant d’écouler les surplus européens, de tailler dans le gras des armées, qui ont souvent des équipements en nombre qui grèvent son budget entretien et maintenance, pour une utilité parfois discutable, ou du moins discutée.

Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas l'impression que ce soit un véritable progrès que de trouver le moyens de se débarrasser du matos actuel. En plus ça risque surtout de servir pour la vente de Typhoon et CVF presque neuf.
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