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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Les Grecs ne s'en sortiront pas. Pour une bonne raison : il est trop tard.

Trente ans d'incurie, de corruption et de triche organisée ont laissé trop de traces. De surcroît, la classe politique grecque n'a pas du tout le niveau nécessaire pour appliquer des mesures drastiques : il s'agit essentiellement d'héritiers, et ils ne songent qu'à se faire réélire. Aucun ne prendrait le risque de briser sa carrière, parce qu'ils ne savent que faire de la politique.

Si la Grèce refuse le dernier plan, ce sera la faillite, à mon avis. 

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Entièrement d'accord, il est trop tard.

Est-ce que ce pays va vivre de manière définitive grâce à la charité de l'UE, je crains que dans quelques temps les grecs finissent par se complaire à leur situation. Certe une situation mauvaise mais vu que l'UE/banque/etc. sont pour eux les seuls responsables de ce désastre...

Pour noircir encore la situation, quelle idée brillante d'avoir choisi un 1er ministre qui est un ancien de Goldman sachs et qui aurait eu connaissance de la falsification des rapports transmis à l'UE pour l'entrée de la Grèce dans la zone Euro.

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Si la Grèce refuse le dernier plan, ce sera la faillite, à mon avis. 

Ca sera la faillite quand le tabou de l'intangibilité de la zone EURO dans sa forme actuelle tombera.

Je parle de tabou, car c'est tout ce qui retient la troika de lâcher les grecs, la peur du vide rien de plus, car la situation grecque est merdique, intenable.

Alors la troika jettera l'éponge, la Grèce reviendra au drachme.

Et il n'en fera pas beaucoup plus pour que l'effet domino s'enchaine, on se penchera sur le cas portugais, puis l'irlandais, puis...etc, jusqu'à peut etre, mais ca personne ne peut le dire, la fin de l'EURO.

A suivre...

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En faite je ne pense pas que la troïka cherche à sauver la Grèce. Tout simplement car on ne guérie pas quelqu'un en lui enfonçant des clous et en arrachant la moitié du corps. Le but de ces plans de rigueurs sont de simplement retarder la faillite de la Grèce pour laisser du temps aux autres pays et banques de se mettre à l'abris. Et apparemment c'est sur le point d'être accomplie, j'ai entendu plusieurs analystes considérer que les risques de contagions avaient très fortement diminué. C'est  pourquoi je pense que la troïka est venu avec ce nouveau plan de 300millions afin d'avoir un argument pour abandonner le pays à son sort et arrêter les frais.

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Hongrie : Viktor Orbán s’emmêle les pinceaux

"... quinze tableaux commandés par le commissaire personnel du Premier ministre constituent une sorte de guide illustré de la nouvelle constitution hongroise et se veulent comme une présentation de la peinture romantique nationale hongroise du début du XXIe siècle. Les deux expositions ont une chose de plus en commun.

Elles révèlent l’idée que le gouvernement de Viktor Orbán se fait de ce qu’est l’art authentique, et la manière dont il s’efforce d’imposer ce nouveau canon esthétique officiel. Même s’il se trouve parmi ces toiles des œuvres de qualité, il est évident que ce n’est pas le talent qui a présidé à leur choix.

Le plus important ici est que le commissaire d’exposition, Imre Kerényi, et l’artiste en service commandé partagent une communauté d’idées. Kerényi, qui avant 1989 était connu pour ses mises en scène des grands-messes communistes, s’est vanté d’avoir su guider les artistes, durant même le processus de création, en leur inspirant quelques modifications et rajouts.

(...)

A partir du motif de Saint Georges transperçant le dragon de sa lance, l’artiste a peint un flic tout habillé de noir qui, du haut de son cheval, pourfend une femme allongée vêtue de blanc. Selon lui, la princesse symbolise la nation hongroise piétinée par le pouvoir "démoniaque" étranger.

Une culture étatique de plus en plus risible :

Ce tableau est certainement l’illustration la plus parfaite du nouveau canon artistique obligatoire, qui n’est qu’un instrument visant à imposer l’unique interprétation correcte officielle de l’histoire et de l’actualité politique. Plus précisément, il s’agit d’une réécriture de l’histoire et de la réalité, remplacée par une mythologie politiquement motivée.

Les expositions présentées au Château de Buda ne sont en fait que les manifestations les plus visibles du phénomène. Elles tentent, par tous les moyens, d’imposer une nouvelle – l’authentique – culture hongroise et mythologie nationale. La Constitution qui est entrée en vigueur au début de l’année a hissé l’Académie hongroise des Arts au même rang que l’Académie hongroise des Sciences.

Malgré un nom pompeux, il ne s’agissait jusqu’à présent que d’une association privée de créateurs, d’orientation nationaliste et fidèles à Orbán. Une émission de télévision, par exemple, est entièrement consacrée à une présentation de ce que les Hongrois ont apporté au monde et à leurs inventions.

Dans un autre programme, Magyarország, szeretlek! [Hongrie je t’aime], des équipes formées de sportifs et de célébrités s’affrontent et donnent des images positives du paysage hongrois [ce jeu, d’origine néerlandaise, est adapté dans plusieurs autres pays européens].

Et pour que ne soit pas oublié le deuxième pilier de l’idéologie étatique inscrit dans la Constitution, un jeu télévisé familial autour de la Bible complète la propagation du patriotisme.

Tous ces programmes sont habillés d’un emballage kitch inspiré des chaînes de télévision commerciales, ce qui apparaît d’autant plus ridicule, étant donné les efforts obstinés qu’ils déploient pour se présenter en tant que porteurs des valeurs traditionnelles.

La culture étatique est de plus en plus risible. Cette façon maniaque d’assurer son autopromotion évoque l’image d’un paranoïaque complexé, qui a sans cesse besoin d’être convaincu de sa propre importance et ne souffre aucune critique.

C’est pourtant cette culture, le plus souvent de seconde catégorie et toujours de régime, qui, à travers les institutions culturelles étatiques et les associations amicales patriotiques est exportée à l’étranger.

http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1486931-viktor-orban-s-emmele-les-pinceaux

Après avoir pris le contrôle de la télévision et de la radio, le premier ministre hongrois veut que l'art se mette au service de son idéologie !...... comme au bon vieux temps du nazisme ou du communisme, quitte à réécrire l'histoire à travers des tableaux !  >:(

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Le Canada va ouvrir une base de soutien militaire en Allemagne

Ottawa ouvrira un centre de soutien opérationnel canadien à l'Aéroport Cologne-Bonn, en Allemagne. Cette base doit être la première d'une série d'autres devant être créés à l'étranger.

L'entente a été annoncée par le ministre canadien de la Défense, Peter MacKay, et son homologue allemand, Thomas de Maizière, au cours d'une conférence de presse à Ottawa.

Le nouveau centre, qui « n'est pas une base militaire des Forces canadiennes », comme le précise le gouvernement, vise à renforcer la capacité d'intervention du Canada à l'étranger. Ce type de base logistique comprend de petits entrepôts, et pourrait être rapidement agrandi en cas de besoin.

Les Forces canadiennes disposent déjà, depuis 2009, d'un centre de soutien opérationnel en Allemagne, à Spangdahlem. Le ministre MacKay estime que de cette installation a prouvé sa grande utilité pendant la guerre en Afghanistan, puisqu'elle se traduit par « une économie d'argent, de temps et de ressources ».

L'aéroport de Cologne-Bonn est maintenant l'emplacement idéal pour l'établissement d'un centre de soutien plus permanent en Europe, dit Ottawa. Ce site permettra une opérationnalisation 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, en plus d'offrir une très grande flexibilité pour les Forces canadiennes en terme d'infrastructures disponibles.

Source:

http://www.theatrum-belli.com/archive/2012/02/14/le-canada-va-ouvrir-une-base-de-soutien-militaire-en-allemag.html#more

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Ultra dominée par les États-Unis et les géants asiatiques que sont le Japon et la Chine, l'Europe compte passer la vitesse supérieure dans le secteur du CHP, le calcul à haute performance. L'Union Européenne vient ainsi d'annoncer sa stratégie pour devenir un leader mondial dans ce secteur. Cela commence notamment par un investissement multiplié par deux dans le calcul à haute performance.

1,2 milliard d'euros d'investissement

« En application de ce plan, l'UE va doubler ses investissements dans le CHP (de 630 millions d'EUR à 1,2 milliard d'EUR) et héberger des ordinateurs capables d'effectuer 1 000 000 000 000 000 000 (c-à-d. 10e18) opérations par seconde («échelle exa») d'ici à 2020 » précise le communiqué de l'UE.

L'intégralité du budget n'ira pas dans les supercalculateurs. Ainsi, environ 50 % des investissements seront dédiés à la formation « ainsi qu'à de nouveaux centres d'excellence, ce qui permettra de créer des milliers d'emplois ».

Les incontournables supercalculateurs

L'Union rappelle en effet qu'un supercalculateur nécessite parfois plus de 100 millions d'euros rien que pour sa fabrication, et 20 millions d'euros pour sa maintenance annuelle. En effet, le CHP ou HPC (High Performance Computing), implique la fabrication et l'achat du supercalculateur, mais aussi les logiciels permettant de les maitriser et exploiter, et enfin les diverses prestations de services.

Indispensables pour de nombreuses sociétés, notamment dans les secteurs du médical, de l'automobile, de l'aéronautique, de la finance, de l'énergie, de la météorologie, de l'informatique, etc. les supercalculateurs sont incontournables aujourd'hui pour l'économie européenne.

La toute-puissance des USA

L’Europe est cependant en retrait évident par rapport aux autres continents, avec seulement un supercalculateur dans le top 10, fabriqué par Bull et utilisé par le Commissariat à l’Énergie Atomique (en France donc), trois dans le top 20, douze dans le top 50 et vingt-huit dans le top 100. Et parmi ces 28 supercalculateurs installés en Europe, 8 le sont en France, 7 au Royaume-Uni et 6 en Allemagne.

À titre de comparaison, les USA comptent 5 supercalculateurs dans le top 10, 15 dans le top 30 et surtout il en dénombre 44 dans le top 100. Le Japon, la Chine et la Corée du Sud en comptent 17 à eux trois, dont 4 dans le top 5. Le reste du top 100 est composé de la Russie, du Canada, de l’Australie, de l’Inde et de l’Arabie Saoudite.

De meilleurs résultats au niveau scientifique et économique

« Au niveau macroéconomique, les retours sur investissement permis par le CHP sont très élevés et les entreprises et les pays qui investissent le plus dans le CHP ont de meilleurs résultats sur le plan scientifique et économique » estime l’Union Européenne.

Cette dernière estime qui plus est que le CHP a des conséquences directe sur les "TIC et sur le marché de la consommation de masse, les ménages pouvant en disposer cinq ans à peine après leur introduction dans le CHP."

http://www.pcinpact.com/news/69031-supercalculateurs-haute-performance-union-europeenne-bull.htm

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La majorité des Grecs en faveur de l'Europe malgré l'austérité imposée.

La majorité des Grecs en faveur de l'Europe malgré l'austérité imposéeLes trois-quarts des Grecs (75,9%) se disent en faveur "de la perspective européenne" de leur pays et ne souhaitent pas "la sortie de l'euro", malgré les mesures d'austérité imposées par les créanciers, UE et FMI, selon un sondage publié dimanche.

Seuls 19,6% des gens interrogés se sont prononcés pour le retour à la drachme, monnaie nationale du pays avant son adhésion dans la zone euro en 2002, selon ce sondage effectué par l'institut grec Marc entre les 15 et 17 février sur un échantillon de 1.013 ménages à travers le pays et publié dans le quotidien Ethnos.

Les deux-tiers (66,5%) souhaitent que le programme réussisse tandis que 60% estiment que "si le programme n'avait pas été voté dimanche dernier par le parlement, la Grèce aurait risqué de faire faillite".

Le vote en faveur du plan était une condition préalable au feu vert, qui doit être en principe donné lundi, de la zone euro à un nouveau prêt de 130 milliards d'euros et à l'effacement d'une partie de la dette privée du pays. 48% des sondés estiment que le vote parlementaire en faveur du nouveau plan d'aide à la Grèce était "juste", contre 45,5%.

Huit personnes sur dix (81,8%) estiment que la responsabilité de la situation économique du pays incombe "aux gouvernements grecs", contre 9,3% qui disent que la crise c'est de la faute "des marchés et des spéculateurs" ou 6,1% qui donnent tort "aux Européens et au FMI".

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Le Conseil Européen de la Recherche a lancé une campagne internationale pour courtiser des chercheurs de pointe dans le monde et les convaincre de venir travailler en Europe offrant des bourses de recherche allant jusqu'à 3,5 millions d'euros sur cinq ans.

L'objectif de ce programme, lancé dimanche, est d'accroître le nombre de scientifiques non européens pour en compter plus de 500.

Actuellement seulement cent des 2600 bénéficiaires de ces fonds ne sont pas Européens, a précisé Donald Dingwell, le secrétaire général du Conseil créé en 2007 et dont le président est le professeur Fótis Kafátos.

Après le Canada, où il a participé à la Conférence de la Société américaine pour l'avancement de la science (AAAS) réunie ce week-end à Vancouver (Colombie Britannique, ouest du Canada), M. Dingwell prévoit de se rendre en Afrique du Sud, dans plusieurs pays d'Asie, en Amérique latine, en Russie, en Ukraine, aux États-Unis et au Mexique.

La principale condition pour qu'un chercheur se voie octroyer ces fonds de recherche européens, c'est de passer la moitié de son temps en Europe et de travailler dans une institution européenne de recherche.

«Ce programme est ouvert à tous dans le monde», a souligné M. Dingwell lors d'une conférence de presse en marge de la conférence de l'AAAS.

Une bourse de recherche emploie le plus souvent cinq chercheurs.

«Nous voulons montrer que l'Union européenne est attrayante pour les chercheurs pouvant être évalués par un groupe d'experts...», a-t-il poursuivi.

Le Conseil européen de la Recherche dispose d'un budget de 1,8 milliard d'euros pour ces bourses de recherche en 2013, a précisé M. Dingwell, un vulcanologue, Canadien d'origine venu s'installer en Europe dans les années 80.

Il a expliqué qu'il existait au sein de l'Union européenne un soutien politique fort en faveur de la recherche malgré la crise économique sur le vieux continent.

Mais M. Dingwell a reconnu que «l'intégration européenne vit une période délicate».

Nicole Boivin, une archéologue canadienne qui est allée s'installer à l'Université d'Oxford (GB) après avoir été retenue pour un financement de recherche de 1,2 million d'euros, a expliqué avoir sollicité ces fonds, car «le Conseil européen de la Recherche (CER) est ouvert à des projets multidisciplinaires.

En outre, le CER encourage de faire tomber les murs entre les différentes disciplines scientifiques.

http://www.cyberpresse.ca/sciences/en-vrac/201202/20/01-4497781-lue-courtise-les-chercheurs-du-monde.php

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Allemands et Français déterminés renforcer l’Europe de la Défense

(BRUXELLES2, analyse) « Nous y croyons ». C’est un peu le sens de la déclaration sur la politique européenne de sécurité et de défense signée lors du dernier sommet franco-allemand, le 6 février dernier, par les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des deux pays, Alain Juppé et Guido Westerwelle, Gérard Longuet et Thomas de Maizière. Une déclaration passée un peu inaperçue et qui mérite une lecture un peu plus attentive.

L’affichage d’une convergence politique

Ce texte se veut un tour d’horizon complet de ce qui est possible en matière de défense européenne, que ce soit « en termes de structures, de capacités et opérations », de dialogue stratégique et de coopération en matière d’armement. Quelques projets concrets sont esquissés (transport médical, surveillance de l’espace). Mais plus encore c’est une convergence politique qui est recherchée. On trouve là effectivement davantage de points d’accord qu’entre Français et Britanniques. Une date butoir est cependant fixée : 2013, avec la célébration des 50 ans du Traité de l’Elysée, et l’ambition affichée de « donner une nouvelle impulsion à leur politique de sécurité et de défense commune ».

La PeSDC crédible et efficace : opérations au Sahel et dans la Corne de l’Afrique

« « Nous partageons depuis longtemps l’objectif d’une défense européenne plus forte. (…) Nous croyons que la politique de défense et sécurité commune est un instrument crédible et efficace pour la gestion de crises » écrivent les auteurs, exemple à l’appui. Le couple franco-allemand se veut ainsi déterminé à assurer le lancement du travail préparatoire à un engagement au Sahel, à continuer le travail en cours sur la mission de reinforcement des capacités maritimes dans la Corne de l’Afrique. Il réaffirme son intention de soutenir l’opération anti-piraterie Atalanta et celle de formation des soldats somaliens (EUTM Somalia) comme une « contribution importante de la PSDC aux efforts de stabiliser la Somalie ».

Un dialogue stratégique préalable sur les crises

Les différences d’approches existent entre  Français et Allemands, c’est un fait. Mais les deux partenaires entendent mieux surmonter, à l’avenir, leurs divergences. « Pour les crises à venir, la France et l’Allemagne se consulteront étroitement avant les décisions concernant l’engagement des forces militaires (NB : une concertation qui a, peu, fait défait lors de l’opération en Libye). Ils veulent aussi faire de la brigade franco allemande, le coeur de la réponse des deux pays. « A partir d’une évaluation commune des crises, devrait correspondre des réponses franco-allemandes, et si possible l’engagement de la Brigade franco-allemande. Cela suppose d’harmoniser les différences entre les procédures administratives nationales et de les réduire autant que possible. » Ce dialogue stratégique – qui passera également par une intensification du dialogue entre les deux parlements – « devra aussi inclure des réflexions sur des scénarios de crises, en se concentrant sur le Moyen-Orient et l’Afrique ».

Projets communs pour le transport médical et dans la surveillance de l’espace

Coté des capacités, les deux partenaires veulent aller plus loin qu’un soutien général aux initiatives en cours de pooling and sharing à l’agence européenne de défense et à l’OTAN. Ils veulent ainsi renforcer le Commandement européen du transport aérien (EATC), mis en place à Eindhoven, et « examiner les possibilités d’élargir ses moyens et capacités ». Un projet de coopération en matière de soutien médical va être lancé avec des soutiens réciproques : l’Allemagne va mettre à disposition de la France ses hélicoptères CH-53 et  la France soutiendra l’Allemagne dans le domaine du CSAR – recherche et sauvetage au combat. Les deux pays veulent également favoriser le développement d’un « noyau d’une capacité européenne en matière de surveillance de l’espace », ils veulent ainsi « développer une capacité commune » ; une coopération qui pourrait « également s’étendre aux hélicoptères, aux systèmes terrestres et aux activités dans le domaine de la défense antimissile ».

Convergences dans la préparation et la conduite des programmes d’armements

De façon plus générale, d’ailleurs, pour « favoriser la convergence dans les différentes phases (préparatoires et actives) des programmes communs d’armements », France et Allemagne vont intensifier les réflexions en « équipes intégrées » et le « processus capacitaire conjoint » rassemblant l’expertise militaire ainsi que les entités en charge de la conception et des acquisitions des deux pays. Ils veulent ainsi parvenir « à une meilleure convergence dans la définition des besoins militaires et opérationnels, à une harmonisation des procédures de certification des armes et systèmes d’armement (reconnaissance mutuelle des méthodes d’essai) et de garantir davantage de continuité dans les échanges entre utilisateurs et fournisseurs ». Et vouloir chercher des « propositions industrielles communes répondant à des projets franco-allemands ».

Pouvoir contrôler l’industrie européenne

La « régulation de l’industrie et du marché » constitue une autre thématique commune, notamment « sur la sécurité des approvisionnements et le contrôle des investissements étrangers ». NB : Un point clé pour éviter que l’industrie européenne d’armement ne s’en aille en lambeaux ou ne parte dans les mains d’investisseurs étrangers, comme les chantiers navals grecs récemment qui sont passés aux mains d’industriels chinois. Au final, « Nos efforts communs en faveur d’une défense européenne plus performante contribueront au renforcement de l’intégration européenne et du partenariat atlantique, piliers de la politique de sécurité en Europe. »

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/allemands-et-francais-determines-renforcer-leurope-de-la-defense.html

Le reste de l'actualité de l'UE :

http://europa.eu/news/index_fr.htm

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Dix-sept instituts européens de recherche et de santé publique sont désormais alliés contre les virus émergents.

Financé par l'Union européenne et coordonné par l'Institut Pasteur, le projet PREDEMICS vise à étudier quatre types de virus, tous issus de réservoirs animaux et dotés d'un fort potentiel de transmission à l'homme, en Europe.

SRAS, grippe A (H1N1) virus du Nil occidental… Les différents épisodes épidémiques survenus au cours des quinze dernières années, ont amené les pouvoirs publics à rechercher des solutions et des outils permettant de prévenir l'apparition de maladies nouvelles. Ceci nécessite d'identifier et de maîtriser dès l'amont, les facteurs impliqués dans l'émergence des agents infectieux responsables.

http://fr.news.yahoo.com/virus-émergents-leurope-sunit-080907432.html

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La Serbie dans l’Europe. Oui elle le mérite, selon Alain Juppé

(B2) Dans un entretien avec le quotidien serbe « Večernje Novosti », Alain Juppé a estimé que la « Serbie mérite de franchir une nouvelle étape vers l’Union européenne ». Le pays « a accompli de nombreux progrès en matière de réformes politiques, de coopération avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, de dialogue avec le Kosovo ». Il a cependant estimé que quelques progrès doivent être faits sur la gestion des frontières. « Il est essentiel qu’un signal clair soit donné sur la mise en œuvre de la gestion intégrée des frontières d’ici le Conseil du 28 février. Il est par ailleurs important que la mission EULEX puisse exercer librement son mandat au nord du Kosovo » a-t-il ajouté.

http://www.bruxelles2.eu/zones/bosnie-kosovo/la-serbie-dans-leurope-oui-elle-le-merite-selon-alain-juppe.html

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Accord entre la Serbie et le Kosovo.

Cet accord a été salué par les responsables européens (la Haute représentante Lady Ashton et le commissaire à l’Elargissement, Stefan Füle) comme « particulièrement bienvenu (…) pour la Serbie (…) en vue des délibérations du Conseil » la semaine prochaine). Lundi les ministres des affaires étrangères se rencontrent pour faire le point sur le dialogue Serbie-Kosovo, et le lendemain, leurs homologues des Affaires européennes ont sur la table la décision de reconnaître à la Serbie le statut de pays candidat.

Pour le Kosovo, cet accord est aussi « important car il lui permet de participer pleinement et de plein droit aux réunions régionales et évènements » et de pouvoir nouer des relations contractuelles avec l’Union, précise les commissaires Ashton et Füle. « Le Kosovo suivra alors le même trajet européen que les autres dans les Balkans, conformément à sa perspective européenne. » La Commission européenne devrait ainsi proposer de lancer une étude de faisabilité pour la signature d’un accord de stabilisation et d’association (ASA) avec le Kosovo. Certains pays membres – comme la France – demande également que le Kosovo puisse être étroitement associé aux différents programmes communautaires. « C’est un calcul stratégique – comme l’a expliqué un diplomate français à quelques journalistes dont B2 – « On fait le pari que l’intégration européenne contribue à stabiliser la région. C’est l’un des engagements forts de l’Union européenne, après les drames que la région a connu dans les années 1999, que d’offrir un avenir européen pour ces pays. »

http://www.bruxelles2.eu/zones/bosnie-kosovo/entre-serbie-et-kosovo-lasterisque-qui-sauve-tout.html

Les autres actualités de l'UE : http://europa.eu/news/index_fr.htm

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BRUXELLES (Reuters) - Les Vingt-Sept se sont entendus mardi pour reconnaître à la Serbie le statut de candidat à l'intégration européenne mais ont laissé la décision finale à leurs chefs d'Etat, en raison des réserves de la Roumanie. Le sommet est prévu le 1er mars.

"Je suis ravi que nous ayons pu recommander le statut de candidat pour la Serbie", a déclaré Nicolai Wammen, ministre danois des Affaires européennes, s'adressant à la presse après une réunion avec ses homologues à Bruxelles.

La Roumanie a refusé à la surprise générale de signer l'accord mardi et a demandé des garanties supplémentaires en matière de défense des droits des minorités.

D'autres Etats membres ont toutefois jugé le moment venu d'adresser un satisfecit à Belgrade pour ses réformes démocratiques, l'arrestation des criminels de guerre et ses efforts de normalisation avec le Kosovo.

"Ma lecture des conclusions est claire. La Serbie a le statut de candidate", a assuré Alexander Stubb, ministre finlandais des Affaires européennes.

(AFP) Le ton est brutalement monté mardi entre l'UE et le Bélarus avec le rappel de tous les ambassadeurs en poste à Minsk pour protester contre la décision d'Alexandre Loukachenko d'expulser les représentants de l'UE et de la Pologne après les nouvelles sanctions européennes contre son régime.

Les gouvernements de l'UE ont décidé de manifester ainsi "leur solidarité et leur unité" face au régime d'Alexandre Loukachenko, a expliqué la représentante de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

Une réunion d'urgence des représentants de l'UE à Bruxelles a par ailleurs été convoquée en urgence pour "coordonner les actions" et les ambassadeurs du Bélarus seront convoqués par les chancelleries pour s'entendre signifier la réprobation des dirigeants de l'Union européenne.

Le gouvernement Polonais avait dénoncé l'expulsion de son ambassadeur comme "un pas hostile envers toute l'Union européenne" et dit espérer que "toute l'Union européenne répondra à ce pas".

Paris et Berlin avaient peu après annoncé leur décision unilatérale de rappeler leurs ambassadeurs en consultation.

"Je pars du principe que d'autres capitales feront de même. C'est une question de solidarité européenne", avait insisté le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle, "indigné" par la décision du Bélarus.

"Avec ses partenaires de l'Union européenne, la France a décidé le rappel en consultation de son ambassadeur à Minsk. Avec ses partenaires européens, la France s'élève contre la décision de la Biélorussie de renvoyer l'ambassadeur de Pologne et le représentant de l'UE à Minsk", a peu après annoncé le ministère français des Affaires étrangères

La coordination européenne a visiblement pris un peu plus de temps. Mme Ashton a en effet publié son communiqué plusieurs heures après les annonces de Paris et Berlin et une protestation du président du Parlement européen, l'Allemand Martin Schulz, qui a dénoncé un "acte hostile" des autorités bélarusses.

Le président Alexandre Loukachenko entendait manifester son mécontentement après l'adoption d'un nouveau train de sanctions contre son régime.

L'UE a en effet décidé mardi de geler les avoirs et de priver de visa dix-neuf magistrats et deux dirigeants de la police du Bélarus considérés comme responsables de l'arrestation et de la condamnation d'opposants au régime.

La partie bélarusse a annoncé qu'en rétorsion, elle interdisait l'entrée sur son territoire "aux personnes qui ont participé à l'adoption de ces mesures".

Minsk a rappelé pour consultation son représentant permanent auprès de l'Union européenne à Bruxelles et l'ambassadeur du Bélarus en Pologne.

Le chef de la mission de l'UE au Bélarus et l'ambassadeur de Pologne ont pour leur part été invités à "rejoindre leurs capitales pour consultation", pour faire part à leur hiérarchie du "caractère inacceptable pour la partie bélarusse des pressions et sanctions".

Martin Schulz a jugé la réaction du Bélarus "disproportionnée, inutile et contre-productive". Elle "nuit encore davantage aux relations entre le Bélarus et l'Union européenne", a-t-il averti.

L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) avait fustigé mercredi dernier l'attitude du Bélarus, accusé de "tourner délibérément le dos à l'Europe et à ses valeurs" en réprimant toute contestation du régime.

Le Bélarus est la cible de sanctions occidentales en raison des arrestations d'opposants qui se sont multipliées depuis la réélection d'Alexandre Loukachenko à la présidence en 2010 avec plus de 80% des voix, à l'issue d'un scrutin marqué par d'importantes irrégularités, selon les observateurs.

A ce jour, 229 personnes responsables de la répression de l'opposition après les élections de 2004 et de 2006 --avec les 19 magistrats et policiers sanctionnés mardi-- ont leurs avoirs gelés et sont interdits de visa. Les avoirs de trois sociétés liées au régime sont également gelés et un embargo est en vigueur concernant les ventes d'armes et de matériel pouvant servir à la répression.

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L’Union européenne a annoncé aujourd’hui avoir prolongé son aide financière à la Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine (MICOPAX). 14 millions d’euros ont ainsi été débloqués. Depuis 2004, la Micopax a ainsi bénéficié d’un montant global de 101,7 millions €. Ce soutien permet, entre autres, « de payer les salaires  du personnel civil, de fournir de la nourriture, des moyens de transports, du carburant et d’organiser des formations pour la police ».

Forte de 550 hommes – dont 400 militaires et 150 policiers – la MICOPAX a pour mission d’exercer une surveillance du territoire, particulièrement dans les zones instables de Paoua, Kaga-Bandoro et N’délé. Elle vise également la poursuite du dialogue politique entre l’ensemble des forces vives du pays (pouvoirs publics, opposition démocratique, société civile, majorité présidentielle) et soutient également le désarmement, la démobilisation et la réintégration des anciens combattants. Gérée depuis 2008 par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) la MICOPAX est dotée depuis 2009 d’un mandat qui intègre la sécurité intérieure.

La page internet d'EuropeAid, le programme mondial de l'Union Européenne pour le développement et la coopération :

http://ec.europa.eu/europeaid/where/index_fr.htm

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Et puis c'est marrant de lire "l'Europe va passer à la vitesse supérieure" (article sur les CHP). On va enfin passer la première alors.

Toi aussi t'as remarque ?  :lol:

Si c'est juste pour acheter des composants americains et japonais a 95%, je ne vois pas pourquoi l'UE met son nez la dedans. Si on veut s'organiser pour produire des elements dans ces super ordinateurs, ok, sinon ...

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BRUXELLES (Reuters) - Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a été reconduit jeudi par les dirigeants de l'Union européenne pour un nouveau mandat de deux ans et demi.

L'ancien Premier ministre belge a également été désigné par les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept pour présider les sommets de la zone euro, qui seront réunis deux fois par an au moins en complément des quatre Conseils européens qui ont lieu en mars, juin, octobre et décembre.

Cette nomination est une importante marque de confiance pour Herman Van Rompuy, qui avait été nommé en 2010 à la surprise générale mais s'est imposé depuis comme l'une des pièces centrales dans la gestion de la crise de la zone euro.

(AFP) Plus de deux ans après avoir frappé à la porte de l'UE, la Serbie a obtenu jeudi le statut convoité de candidat à l'adhésion de la part de dirigeants européens, soucieux à récompenser Belgrade pour ses efforts de conciliation avec le Kosovo et l'arrestation de Ratko Mladic.

"Les pays de l'Union européenne ont décidé d'octroyer à la Serbie le statut de candidat" à l'entrée dans le bloc, a annoncé le président de l'UE, Herman Van Rompuy, à l'issue de la première journée d'un sommet européen. Il fallait l'unanimité des Vingt-Sept pour donner à Belgrade ce précieux sésame attendu avec impatience par le président serbe Boris Tadic.

La Serbie doit attendre désormais que les négociations d'adhésion soient ouvertes, ce qui ne sera pas forcément une formalité, puis qu'elles aboutissent. Dans le meilleur des cas, Belgrade peut espérer rejoindre l'Union d'ici la fin de la décennie.

Des six ex-républiques yougoslaves, seule la Slovénie a rejoint l'Union (en 2004). La Croatie doit devenir le 28e Etat de l'UE en juillet 2013.

Le Monténégro et la Macédoine ont obtenu le statut de candidat mais attendent toujours l'ouverture des négociations d'adhésion. Pour sa part, la Bosnie-Herzégovine, en proie à d'incessantes querelles politiques, n'a pas encore présenté auprès de Bruxelles de demande pour obtenir le statut de candidat.

Quant au Kosovo, l'UE a ouvert la porte jeudi à un prochain accord d'association avec lui, première étape vers une possible adhésion un jour.

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Ah ouais, il fallait oser et ils ont pris des gros risques là :lol:

Un peu trop d'ailleurs, car ils ont stoppé la campagne

We have received a lot of feedback on our latest video clip, including from people concerned about the message it was sending.

It was a viral clip targeting, through social networks and new media, a young audience (16-24) who understand the plots and themes of martial arts films and video games. The reactions of these target audiences to the clip have in fact been positive, as had those of the focus groups on whom the concept had been tested.

The clip featured typical characters for the martial arts genre: kung fu, capoeira and kalaripayattu masters; it started with demonstration of their skills and ended with all characters showing their mutual respect, concluding in a position of peace and harmony. The genre was chosen to attract young people and to raise their curiosity on an important EU policy.

The clip was absolutely not intended to be racist and we obviously regret that it has been perceived in this way. We apologise to anyone who may have felt offended. Given these controversies, we have decided to stop the campaign immediately and to withdraw the video.

Stefano Sannino, Director General of DG Enlargement

http://ec.europa.eu/enlargement/press_corner/whatsnew/news/120306_en.htm

Ca m'énerve beaucoup que l'UE dépense son notre argent pour essayer de faire rentrer dans la tête des petits djeuns qu'avec l'élargissement, l'Europe sera plus forte face aux émergents. Comme si c'était aussi simple. Là, c'est vraiment de la propagande et de la manipulation  =(

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