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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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La Chine sauvera-t-elle le dollar ?

http://la-chronique-agora.com/chine-sauvera-t-elle-dollar/

▪ Les républicains continuent de refuser que soient rognés les exorbitants avantages fiscaux dont bénéficient les riches et les ultras-riches aux Etats Unis depuis 2003.

Les démocrates refusent toujours de mettre la pression sur les brasseurs d’argent pour que les milliers de milliards de dollars de liquidités que la Fed injecte depuis 30 mois aillent irriguer l’économie réelle.

Wall Street refuse toujours d’envisager que le ralentissement économique des six derniers mois puisse avoir la moindre conséquence négative pour les actions.

Les marchés américains ont replongé vendredi dans les délices de la dialectique qui prévalait au début de l’été dernier : plus les chiffres sont mauvais, meilleur c’est pour Wall Street.

Bien mal partis à l’entame des cotations, les indices américains ont réduit de deux tiers leurs pertes initiales. Le Dow Jones a cédé 0,5%, le Nasdaq 0,45% contre 1,3% en début de séance et terminé la semaine sur des scores globalement positifs.

Cela faisait des mois, voire des années, que les indices boursiers n’avaient pas à tel point fait le grand écart de part et d’autre l’Atlantique. Le score hebdomadaire se chiffre à +0,7% pour le Dow et +1,5% pour le Nasdaq. Pendant ce temps, l’Euro-Stoxx 50 a plongé de 2,8%, dont 1,9% pour la seule séance de vendredi.

Ne cherchez pas quelle bonne nouvelle a restauré un semblant de confiance dans l’économie américaine en début de soirée le 8 juillet car la réponse est : aucune ! L’absence du moindre coin de ciel bleu à l’horizon est paradoxalement l’explication du redressement inattendu des indices.

▪ Les chiffres de l’emploi américain étaient si mauvais — 57 000 nouveaux postes dans le privé, soit presque trois fois moins qu’en avril… tellement pires que prévus (125 000 anticipés alors qu’ADP en avaient dénombré 157 000 la veille, soit 100 000 emplois sortis de nulle part)… que Wall Street s’est  remis à parier sur un QE3.

Le taux de chômage remonte vers 9,2%, au plus haut depuis décembre 2010. Les comtés et les municipalités licencient en masse ; l’impossibilité de rééquilibrer les comptes publics se solde par des situations de faillite retentissante de collectivités locales.

Les fonctionnaires américains sont renvoyés dans leurs foyers par dizaines de milliers chaque mois depuis avril, y compris en Californie. A ce propos, la notation de cette dernière vient d’être — tenez-vous bien — rehaussée par Moody’s en même temps que celle du Portugal était abaissée de quatre crans. Cela a provoqué le tollé que vous savez à Bruxelles et à la BCE.

▪ Face à la désillusion de vendredi sur le front de l’emploi, il ne fait déjà plus aucun doute pour certains accros à l’opium de la fausse mornifle que la Fed se prépare à inonder les marchés de liquidités. Elle ne peut rester les bras croisés face à d’aussi piètres statistiques et des preuves aussi évidentes de la poursuite du ralentissement économique.

Il est inutile de rappeler à Wall Street que le QE2 qui s’est achevé en juin n’a eu aucune efficacité pour relancer le marché du travail. La preuve en est que juin a été le plus mauvais mois depuis septembre dernier (le taux de chômage remonte à 9,2%, au plus haut depuis six mois).

Il ne semble venir à l’idée de personne qu’Alan Greenspan puisse avoir raison lorsqu’il affirme que Ben Bernanke ne lancera pas de QE3, parce que ça ne fonctionne pas, et que tout le monde le sait… sauf Wall Street.

Seule la Chine semble être à même de mettre son veto pour interdire que la Fed continue de démolir consciencieusement la valeur du dollar.

▪ Puisque nous nageons dans les paradoxes et les logiques tordues, les mauvaises statistiques américaines ont dopé le dollar vendredi soir. L’euro rechutait sous les 1,4250 $ : c’est le contrecoup mécanique du débouclement du carry trade.

En aucun cas la remontée du dollar n’est motivée par les promesses à caractère incantatoire de Tim Geithner selon qui les USA ne feront pas défaut.

Ils ne feront pas défaut, naturellement… Aucun journaliste n’oserait l’écrire, aucun politicien ne saurait l’admettre, aucun président des Etats-Unis ne pourrait tolérer que le Congrès ne parvienne à aucun compromis qui sauve les apparences.

Mais cela fait trois ans (ce qui nous ramène à l’été 2008) que nous subissons les conséquences désastreuses du sauvetage des apparences.

Si la population américaine semble incapable de révolte, si la Maison Blanche grouille de lobbyistes aux ordres de Wall Street, il existe une entité qui ne croit pas un mot des balivernes qui figurent à la une des journaux. Il s’agit des gestionnaires des 3 000 milliards de dollars de réserves de la Chine.

Le jour où Pékin décide qu’il ne lui sert plus à rien de faire semblant de considérer que l’Amérique est solvable, les déboires de la Grèce ou du Portugal cesseront d’être un souci !

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La Chine a toujours confiance dans l'euro (banque centrale).

La Chine a confiance dans l'euro et elle est toujours prête à soutenir la zone euro pour régler la crise de la dette, a déclaré lundi Yi Gang, vice-gouverneur de la banque centrale chinoise, lors d'une visite à la Bundesbank à Francfort (ouest).

http://www.lepoint.fr/bourse/la-chine-a-toujours-confiance-dans-l-euro-banque-centrale-11-07-2011-1351477_81.php

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La Chine a toujours confiance dans l'euro (banque centrale).

La Chine a confiance dans l'euro et elle est toujours prête à soutenir la zone euro pour régler la crise de la dette, a déclaré lundi Yi Gang, vice-gouverneur de la banque centrale chinoise, lors d'une visite à la Bundesbank à Francfort (ouest).

http://www.lepoint.fr/bourse/la-chine-a-toujours-confiance-dans-l-euro-banque-centrale-11-07-2011-1351477_81.php

Ben oui forcément vu que le dollar par contre inspire plus vraiment, reste plus que l'euro

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Ils ont pas encore libéré les prisonniers parce qu'ils arrive plus a payer les traites a la société qui les surveille? c'est arrivé en Californie déjà ...

Donc la Police du Minesotta a cessée de maintenir l'ordre ?

Tiens si ça arrive au fédéral US il va se passer quoi avec les mili ? Des militaires non payés il me semble que c'est ce qui se passe au Burkina là non ?

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L'ennemi de l'Europe, les CDS ?

Les écarts de taux entre l'Allemagne et l'Italie sont à des niveaux historiques. Pourquoi les marchés financiers s'attaquent-ils à ce pays ?

D'abord, ce ne sont pas "les marchés financiers", mais une bande organisée de spéculateurs, mobiles, bien armés et à ce jour anonymes, qui cherchent à faire tomber les pays de la zone euro les uns après les autres. Grâce aux efforts de la BCE et de l'Eurogroupe, cette bande a, à ce jour, raté son coup. Elle a même perdu de l'argent sur la Grèce qui n'a pas fait défaut, contrairement à ce que certaines agences de ratings, étonnamment complices, voudraient nous faire croire. Aujourd'hui, cette bande s'attaque à l'Italie, l'Espagne. Demain, ce sera au tour de la France. Le moment est venu demettreces spéculateurs hors d'état de nuire.

N'est-il pas un peu facile de désigner toujours les spéculateurs ?

Ce qui est facile, c'est de ne pas nommer les choses et de laisser faire. A l'heure actuelle, certains fonds d'investissements et établissements bancaires, américains, britanniques mais aussi européens - c'est un comble - ont un intérêt financier à mettre des pays européens en faillite. Ils le font en achetant des CDS sur les dettes européennes, en vendant des titres à découvert, en alimentant le marché de rumeurs, qui font les choux gras et les gros titres d'une certaine presse financière. La première mesure des autorités de marché et des dirigeants politiques doit être, au nom de la transparence des marchés, de forcer l'identification de ces spéculateurs. Quels fonds ont intérêt à faire tomber l'Europe ? Quels établissements arment ces fonds avec des prêts, ou des titres - parfois à leur insu ? Après avoir rendu public ce listing, il faut -vite- se donner les moyens de blacklister ces institutions. Au nom de quel masochisme devrait-on continuer de les laisser opérer sur le marché européen ? Nous sommes actuellement dans une guerre financière qui ne dit pas son nom. Elle réclame des mesures à la hauteur des enjeux. En résumé : une institution prise en flagrant délit d'attaque sur les dettes souveraines européennes doit se voir interdire l'accès aux marchéseuropéens. Ni plus, ni moins.Dans cette guerre, je suis pour le moins perplexe face à la myopie des marchés financiers, qui tirent quotidiennement sur la zone euro, oubliant que deux Etats souverains ont des finances publiques au moins aussi délabrées que la Grèce : la Grande-Bretagne (un déficit correspondant à 9% du PIB) et les Etats-Unis, qui pourraient faire défaut dans quinze jours sur leur dette, et qui ne savent pas s'ils vont faire 1.500 ou 1.700 milliards de dollars de déficits en 2011. La timidité des américaines agences de notation sur le sujet est aussi curieuse que leurs triple A sur les subprimesde 2008...

Qu'attendent les responsables politiques européens pour réagir ?

Je ne sais pas. C'est maintenant que ça se passe. Cet automne, il sera trop tard. Trois actions doivent être entreprises : 1. Dans les prochains jours, le listing et le "blacklisting" des institutions spéculant contre la zone euro. 2. Une initiative franco-allemande sur les marchés, par exemple un achat massif de dettes souveraines espagnoles et italiennes. Nos amis allemands le savent : si ces pays font défaut, leurs banques sautent. La solidarité européenne est aussi une bonne politique nationale. 3. Avant le 2 août prochain, date à laquelle les Etats-Unis auront atteint leur plafond de dette autorisé par la loi, nomination d'un ministre européen des finances ayant pour mission première la mutualisation des dettes nationales européennes. C'est l'heure de vérité de l'Europe : soit chacun se replie sur son pré carré national, et tout le monde est perdant ; soit nous sortons de la crise par le haut, avec une union fédérale budgétaire et fiscale, et donc politique.

Lien : http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110712trib000635763/une-bande-organisee-de-speculateurs-cherche-a-faire-tomber-les-pays-de-la-zone-euro.html

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Quelques morts "mystérieuses" de décideurs de tels fonds d'investissement devraient faire partie de l'arsenal des Etats, au final, et je le dis sans vanner entièrement: la crise grecque, quoiqu'ayant des fondements très réels dans la gabegie de la politique grecque, n'aurait pas du devenir ingérable même pour la Grèce seule, et ce marché de la spéculation pour elle-même, avec jeu de désinformation et chantage en grand, a des effets réels sur les populations, y compris des morts. Le terme de "guerre" n'est pas inapproprié, et il s'agit d'une version plus feutrée de conflits avec des entités non étatiques; autant y répliquer avec l'intégralité des moyens des Etats au lieu de faire semblant de compartimenter les choses, vu que c'est pas un jeu. Parce que de 3 choses l'une:

- soit il s'agit d'opérateurs privés agissant pour le compte d'un ou de plusieurs pays voulant acquérir des moyens de pression financiers sur les pays ciblés (suivez le regard vers très à l'est)

- soit il s'agit d'opérateurs privés jouant les "idiots utiles" sans le savoir réellement pour ces pays agressifs

- soit il s'agit d'opérateurs privés purement rapaces faisant des conneries en abusant dans la lettre et dans l'esprit des règles du marché et des imperfections du système, mais avec des effets cataclysmiques qu'aucun principe ne peut moralement défendre

Dans les 3 cas, il s'agit d'actes si dangereux et dommageables qu'ils appellent à faire des exemples durs pour signaler une limite, pour qu'une règle s'impose de fait avant de voir si une législation/un code de conduite international est politiquement faisable. La loi commence toujours comme ça. Mais en attendant, il s'agit de fait d'actes portant atteinte tant à la souveraineté qu'à la sécurité et, en fait, aux intérêts vitaux d'entités étatiques responsables de la vie de communautés humaines.

Et un ch'tit financier retrouvé dans du latex avec une plume dans le cul, et un autre, le même jour, retrouvé pendu sous un pont de Londres, et un autre en morceaux envoyés par colis séparés à son CA.... Nan, ça c'est des classiques, du déjà fait; faut être créatif....

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Quelques morts "mystérieuses" de décideurs de tels fonds d'investissement devraient faire partie de l'arsenal des Etats, au final, et je le dis sans vanner entièrement: la crise grecque, quoiqu'ayant des fondements très réels dans la gabegie de la politique grecque, n'aurait pas du devenir ingérable même pour la Grèce seule, et ce marché de la spéculation pour elle-même, avec jeu de désinformation et chantage en grand, a des effets réels sur les populations, y compris des morts. Le terme de "guerre" n'est pas inapproprié, et il s'agit d'une version plus feutrée de conflits avec des entités non étatiques; autant y répliquer avec l'intégralité des moyens des Etats au lieu de faire semblant de compartimenter les choses, vu que c'est pas un jeu.

Et un ch'tit financier retrouvé dans du latex avec une plume dans le cul, et un autre, le même jour, retrouvé pendu sous un pont de Londres, et un autre en morceaux envoyés par colis séparés à son CA.... Nan, ça c'est des classiques, du déjà fait; faut être créatif....

Tout à fait, on est face à des actes de guerre économique que l'on ne peut contrer ouvertement car les agresseurs avancent masqués et utilisent des voies légales. Les dénoncer publiquement ne servirait probablement à rien, car on aurait droit à toutes les objections des naïfs, des tièdes, des tordus et des non informés, sans oublier les corrompus et ceux qui sont contre tout ce qui est pour et pour tout ce qui est contre.

Sans qu'il y ait mort d'homme, j'opterais pour une bonne vieille explication de gravure dans un coin sombre, avec polyfractures des os des membres inférieurs à la clé, les motifs de la chose étant susurrés à l'oreille, avec menace de redoubler la mise à la puissance 3 si l'intéressé jacasse.

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Heu ouais...C'est encore à moi de faire l'avocat du diable. :'(

Je ne suis pas convaincu. J'appelle cela prendre ses fantasmes pour des réalités.

L'auteur nous explique qu'il existe un complot contre les pays européens. Il rajoute qu'un bande de malfrats utilisent les Cds et la vente à découvert afin de spéculer sur la dette européenne.

Lorsque Soros spécule contre la Livre Sterling, il ne fait que mettre en évidence une réalité. La banque d'Angleterre maintient sa monnaie à un niveau artificiel en totale désaccord avec la réalité économique. Derrière tout plein de calcul politique dont le marché n'a que faire. Il n'est pas méchant, il fait son métier de banquier et faire autrement s'assimilerai à de la complaisance politique.

De même, certaines dettes européennes présentent aujourd'hui des incohérences majeures:

L'économie grecque supportent une dette égale à 160% de son PIB, pour une croissance de PIB négative. L'économie est basé sur le tourisme. Maintenant que des gens ont commencé à mettre le nez dedans, on remarque que ses dépenses publiques sont une blague. Considéré hors de la zone Euro, ce pays aurait fait défaut il y a de cela belle lurette. Aucun investisseur sensé ne mettrai son argent en Grèce. Autant le jeter par la fenêtre. Si elle garde aujourd'hui la tête hors de l'eau, c'est uniquement grâce aux aides de l'Europe. Acheter des Cds contre la Grèce (en gros spéculer sur le défaut de la Grèce) relève plus du bon sens que de la méchanceté.

Concernant l'Italie, ce pays a la troisième plus grosse dette au monde après les USA et le Japon. L'économie est morose sans réel esperance de croissance. Le modèle économique est dépassé. La population est l'une des plus vieillissante d'Europe. Le crime organisé représente entre 5 et 10% du PIB. La dette italienneest trop importante pour être sauvé par n'importe quel intervention internationale. Il est dès lors facile de comprendre que les marchés refusent de prêter d'avantage à un pays avec autant de risque. Il ne faut pas y voir un complot, mais plutôt une action visant à rétablir l'équilibre entre la dette et le pouvoir réel de remboursement.

Je trouve que c'est se voiler la face sur les problèmes réels que de dire que des personnes mal intentionnés sont responsables du fait que personne ne nous fait suffisament confiance pour nous prêter de l'argent.

@Tancrède: tes propos m'interessent. Aurais tu l'amabilité de mettre des sources?

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Et un ch'tit financier retrouvé dans du latex avec une plume dans le cul, et un autre, le même jour, retrouvé pendu sous un pont de Londres, et un autre en morceaux envoyés par colis séparés à son CA.... Nan, ça c'est des classiques, du déjà fait; faut être créatif....

C'est marrant, mais je m'sens d'humeur créative, genre Picasso période Rouge sang... Marre de ces faiseurs de marasmes, ces nouveaux cavaliers de l'Apocalypse qui ne chassent que pour leurs petites gueules enfarinées...

Il serait temps qu'un homme de la pampa, parfois rude, mais toujours courtois, leur enseigne cette tendre courtoisie à la clé de 75, style grandes heures de l'industrie rhénane.

Juste pour leur apprendre à chanter avec les anges, 3 octaves plus haut...  =(

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Je ne suis pas convaincu. J'appelle cela prendre ses fantasmes pour des réalités.

En quoi? T'as déjà vu comment fonctionne une salle de marché? Des Etats n'ont pas intérêt à acquérir d'importants leviers sur d'autres, donc à utiliser tous les moyens à leur disposition, surtout quand ils sont indirects et peu coûteux en soi? Pas le temps de développer, là, on verra ce soir....

tes propos m'interessent. Aurais tu l'amabilité de mettre des sources?

Lesquels?
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Quelques morts "mystérieuses" de décideurs de tels fonds d'investissement devraient faire partie de l'arsenal des Etats

Mille excuses. Je n'avais pas remarqué l'emploi du conditionnnel dans ta proposition.

Je pense que tu soulève une question intéressante. Les Etats sont en concurrence (économique, diplomatique, influence,...) permanente. Les coups bas doivent être chose courante entre bon amis. Toutefois, dans le contexte de la mondialisation actuelle, les économies du monde vivent en interaction, comprendre de manière biologique. Tous les pays du monde sont exposé à l'économie. Il suffit qu'un seul pays fasse défaut pour que le chateau de carte s'écroule. Aucun pays n'y a intêret, sauf peut être l'Iran ou la corée du nord et question finance, ils ne sont pas vraiment calé.

Jusqu'à preuve du contraire, la guerre économique est une guerre d'attrition avec pour but d'affaiblir, pas d'anéantir. Le but est de piquer des marchés, des technologies, d'infiltrer des espions... Pas de rendre le contexte économique insupportable. Observes un peu Boursorama. La corrélation entre les indices est admise, c'est une donnée de marché. Lorsque le nikkei va mal, le Cac suit  puis le SP500, et le nikkei va encore plus mal.

Pour résumer, on est tous dans le même bain. A chacun de nettoyer devant lui au lieu d'accuser les autres.

Edit:un petit tableau sur la taille de l'exposition de Dexia:

Image IPB

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Lorsque le nikkei va mal, le Cac suit  puis le SP500, et le nikkei va encore plus mal

... parce que ce sont les même investisseur sur les trois marché ... et qu'il retire le bille en fonction de le proximité avec les investissements.

Quand je désinvesti je commence par les marché que je connais le moins, puis ce que je connais un peu mieux, enfin par ceux que je connais tres bien. Si je suis américains je désinvesti d'abord l’Asie et les petite cap, puis l’Europe et les mid, enfin les état unis et les grosse cap ... c'est purement mécanique ça n'a pas grand chose a voir avec l'économie réel et l'espérance de revenu des société coté.

Pour le fait que la chine aurait intérêt a faire chuter l'Europe, pas pour le moment ... la Chine a encore un besoin immense de client, et pas mal de souci interne a régler. De toute façon on est bien assez grand pour se casser la gueule tout seul.

Par contre les processus de liquidation qu'on voit se déveleopper autour des pays fragiles pourraient bien avoir d'autres commanditaires. A supposer qu'on établisse un mobile. Un des mobile pourrait etre la fédéralisation forcé de l'Europe par exemple ...

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That's true enough.

C'est loin d'attraper la totalité de la corrélation qui existe entre les marchés. C'est le même effet que la panique en salle de marché, avec décalage de temps. Quand tu vois des gens vendre, tu es poussé à vendre. Quand tu vois que les opérateurs jap ne font pas confiance à leur économie, cela a une influence sur ta confiance en la tienne surtout si le même titre est négocié sur toute les places mondiales. Toute une branche de la finance et le la psychologie sont consacré à ce phénomène. C'est la finance comportementale ou behavioral finance.

Je suis d'accord que les valeurs mobilières n'ont plus grand chose à voir avec la réalité économique, bien que cela se soit énormément réduit depuis 2001 et 2008.

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Tiens c'est marrant ce que tu dis Tancréde mais justement je me demandais si à force de s'attaquer à des pays puissants ses "spéculateurs" et autre sociétés de notations ne risquaient pas d'avoir des problèmes.

Un accident de voiture par ci, une intoxication alimentaire par la, un cancer fulgurant (bah oui le plutonium une petite dose et c'est bon).

Ou carrément un coup d'éclat genre un jet d'affaire qui explose en vol, une chaufferie d'un immeuble de bureau qui pète, un golden boy ou un décideur sauvagement assassiné pour simplement lui "voler" son porte feuille, genre un truc ou l'on peut pas dire qui s'est mais qui fait comprendre qu'il y a des limites.

Parce que le club des pays qui ont un grief contre ce genre d'individu commence a être long et ils ont des moyens.

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Parce que le club des pays qui ont un grief contre ce genre d'individu commence a être long et ils ont des moyens.

Sauf que si les spéculateurs spéculent c'est que le pouvoir politique a autoriser la spéculation ... faut pas etre dupe. Y a pas si longtemps le hoarding etait passible de la peine capital dans pas mal d'endroit ;)

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Sauf que si les spéculateurs spéculent c'est que le pouvoir politique a autoriser la spéculation ... faut pas etre dupe. Y a pas si longtemps le hoarding etait passible de la peine capital dans pas mal d'endroit ;)

On n'est pas dupe, simplement il ne faut pas spéculer contre les Etats car ils mordent, c'est tout.
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On n'est pas dupe, simplement il ne faut pas spéculer contre les Etats car ils mordent, c'est tout.

:lol:

Si les spéculateurs se permettent de spéculer "contre" la dette de certains état c'est qu'ils ont des garanties de ne pas être mordu bien fort ;)

Sauf a changer profondément le systeme monétaire, tout le monde se tient par la barbichette de manière a s'emmener tranquillement vers le fond du gouffre ... et on est tellement engager la dedans que personne ne veut rien y changer car chacun a beaucoup trop a perdre.

Tu veux assainir ... force chacun a prendre ses pertes pour remettre le tout a plat. ET la c'est la révolution. Les fond de pension vont plus verser que la moitier de leur pension a leur adhérent, ton assurance vie va être scalpé en deux ... on se tapera une putain de crise de l'immobilier etc.

Alors plutôt que d'assumer le fait qu'on vie sur du vent ... on entretien le bordel coute que coute.

Donc soit on se dirige vers une correction hyperinflationniste - c'est déjà en partie le cas - dont personne ne veut, soit on s'orient vers un rigueur treeeeeeeeeeeeeees rigoureuse, de manière a faire recoller un tant soit peu la richesse effective avec sa contrepartie financière/monétaire.

Le souci du plan B c'est qu'en général il massacre la consommation ... et certain pays ne vive que de la consommation ... le notre notament.

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Non mais y a spéculation et spéculation.

La c'est une attaque en règle contre l'euro groupe !

Il n'y a pas que des pays de l'euro qui vont mal en Europe ou même dans le monde, pourtant c'est bien les membres de l'euro groupe qui sont attaqués, pourquoi ?

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On n'est pas dupe, simplement il ne faut pas spéculer contre les Etats car ils mordent, c'est tout.

Bien au contraire.

Les Etats du monde se servent des marchés financiers pour clore leur budget  car la plupart sont incapables de pondre une budget équilibré. Ils empruntent de l'argent à des institutions qui leur font confiance.

D'un autre côté, contrairement à n'importe quelle société ou banque, un Etat a une responsabilité morale envers ces citoyens. La vie d'une grande partie de la population dépend de lui. Comme le disait si bien Spiderman, un grand pouvoir doit être accompagné d'une grande responsabilité. Un Etat se doit d'être impeccable sur ses finances. Le fait de maquiller les comptes ou de maintenir des finances pourris est un manquement grave au devoir de l'Etat.

La spéculation ne consiste pas à mélanger des liquides dans une marmite en haut d'un donjon. C'est l'acte de pointer du doigt un titre, dans notre cas un pays, en criant haut et fort qu'il est sous-evalué (ou sur-evalué). Prenons le cas d'une banque. Elle est exposé à de la dette grecque et a donc des obligations grecques dans son coffre fort. Normalement elle recoit des interets tout les mois et récuperera son nominal dans quelques années. Supposons qu'elle ait la conviction, non sans raison, que la Grece ne va pas la payer. Elle vendra toute ses obligations, provoquant ainsi une chute du titre. Aucun gouvernement ne peut lui imposer de garder les titres. Pourtant c'est de la spéculation.

Personnelement, j'y vois un mécanisme de sécurité des marchés qui évite que des incohérences restent trop longtemps dans l'ombre.

Pour les personnes qui demandent que les Etats prennent des mesures contre la speculation, serait il possible de donner un exemple, concret si possible, d'une mesure qui limite la spéculation?

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C'est si facile d'aboyer contre les marchés financiers alors que ce sont ces dits marchés qui permettent aux états de se financer à prix raisonnable. D'ailleurs, les marchés de capitaux en France ont été introduit par les socialistes dans les années 1980n, justement pour que le trésor ait un accès plus facile au capitaux étrangers.

Supprimons les marchés pardi ! Et regardons ce qui se passe. Ca ne risque pas d'être joli.

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