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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Un contrat entre un actionnaire et un patron reste un contrat entre deux personnes, entre deux "êtres humains"; s'il y a consentement mutuel, rien ne doit les entraver.

Il vaut mieux ne pas être aussi catégorique. Il y a tout plein de limite au consentement mutuel. Vis caché, dol,..... le tout est de savoir si un patron qui commet une faute grave ne commet pas plutôt un acte qui rend le contrat initial nul.

Il es vrai que l'appétit de plus en plus grand des actionnaires met énormément de pression sur les patrons qui doivent prendre à leur tour de plus en plus de risque  mais on s'étonne qu'il n'y ait as un patron qui dise que ça suffit, trop c'est trop et qu'on risque de perdre beaucoup (économiquement et socialement) à ce jeu là. D'un côté, si le bougre a l'assurance que quoi qu'il face, il touchera un bon pactole à la fin, il aura tendance à prendre ce risque puisque ce n'est jamais lui qui perdra à ce jeu là. Vu sous cet angle, un contrôle du marché semble primordial.

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mais on s'étonne qu'il n'y ait as un patron qui dise que ça suffit

Alors les actionnaires partent ailleurs, la concurrence est mondiale, les patrons d'ici tentent de suivre le rythme infernal imposé par les économies asiatiques. Sauf que le GAP social entre l'Europe et les BRICs est terrible et ça les actionnaires/investisseurs l'ignorent ou ne veulent pas le savoir.

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Economie

Baisse record en février de la production industrielle allemande

BERLIN (Reuters) - La production industrielle allemande a chuté de près de 23,2% sur un an en février, son recul le plus marqué depuis la réunification de l'Allemagne en 1990, selon les données du ministère de l'Economie.

La baisse annuelle du mois de février fait suite à celle de 21,4% de janvier, preuve supplémentaire d'un début d'année difficile pour l'économie allemande, qui a subi une baisse de 2,1% de son PIB au quatrième trimestre 2008, là aussi la plus mauvaise performance depuis la réunification.

Sur un mois, le recul de la production industrielle est de 2,9% et, au vu du recul des commandes à l'industrie en février dont les chiffres ont été publiés mercredi, la faiblesse de la production allemande devrait se poursuivre dans les mois qui viennent, a indiqué le ministère.

La production industrielle a baissé pour le sixième mois consécutif en février mais le repli est cependant moins marqué que prévu puisque les économistes s'attendaient à un recul de 3,1%.

Les données de janvier ont en outre été révisées en hausse. La chute a finalement été de 6,1% ce mois-là, contre 7,5% initialement annoncé.

"La chute de la production industrielle confirme que le secteur est toujours dans un état peu reluisant et laisse augurer un recul du PIB au T1 encore plus marqué qu'au T4", a déclaré Jennifer McKeown, économiste chez Capital Economics.

Dans le détail, il apparaît que la production manufacturière a baissé de 3,3% en février, les biens d'équipement ont reculé de 4,5% et la production dans le secteur de l'énergie de 2,6%. Le domaine de la construction est l'un des rares à afficher une hausse, de 1,9%.

Premier exportateur mondial de biens, l'Allemagne pâtit lourdement de la baisse de la demande provoquée par la récession mondiale.

Des géants industriels comme ThyssenKrupp sont contraints de revoir à la baisse leur activité pour s'adapter à l'effondrement de la demande venue de l'étranger.

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/economie/20090409.REU5274/baisse_record_en_fevrier_de_la_production_industrielle_.html

Le Royaume-Uni s'enfonce dans la récession

L'union Jack n'a plus trop le vent en poupe. La récession de l'économie britannique devrait même être l'une des plus violentes depuis la fin des années 1970. C'est en tout cas ce qu'a reconnu le 5 avril dernier Alistair Darling, le chancelier de l'Echiquier (équivalent de notre ministre des Finances). "Je pense qu'il faudra attendre la fin de l'année, ou le début de l'année prochaine, avant qu'on ne commence à voir la croissance ici", a-t-il déclaré.

Les propos du ministre ne font que confirmer l'opinion générale. Le consensus des économistes anticipe sur une contraction du PIB britannique de 3,2% cette année, après une progression de 0,7% en 2008. "Les mouvements de contraction [du PIB au Royaume-Uni] du milieu des années 1970, du début des années 1980 et du début des années 1990 ont toutes été des expériences traumatisantes, d'une durée comprise entre 5 et 9 trimestres", rappellent Stephen King et Stuart Green, économistes chez HSBC.

Deux phénomènes expliquent la violence de la crise actuelle: l'effondrement de l'industrie des services financiers, dont le poids dans l'économie a fortement augmenté ces dernières années, et l'envolée de l'endettement des ménages qui a alimenté une bulle immobilière. Entre 2001 et 2007, le poids des services financiers dans le PIB britannique est passé de 5,5% à "plus de 10%" selon BNP Paribas. Dans le même temps, le taux d'endettement des ménages a atteint 186% de leur revenu disponible ce qui a totalement freiné la consommation. Et avec la chute des prix de l'immobilier (-20% constatée en février 2009 par rapport à février 2008), il est difficile pour les ménages de réduire leur endettement.

La crise des subprimes, que l'on pensait cantonnée aux Etats-Unis mi-2007, était également en gestation dans les bilans des banques européennes et notamment britanniques. Certaines d'entre elles comme Royal Bank of Scotland, après avoir alimenté en prêts leurs clients, ont en outre procédé à de coûteuses acquisitions. Le gel des marchés financiers à partir de l'automne 2008 a créé une contrainte de financement pour de nombreuses banques, qui ont été obligées de fusionner (Lloyds-HBOS), de lever des capitaux sur les marchés (Barclays, HSBC) ou de se faire nationaliser (RBS, Lloyds Banking Group).

Depuis l'automne 2008, le gouvernement britannique a décidé toute une série de mesures de relance, mais ces dernières mettront du temps à avoir un impact sur l'économie réelle. De même, les baisses de taux de la Banque d'Angleterre et les autres mesures de soutien au système bancaire n'ont pas encore permis de relancer les prêts à l'économie. "Même si les indicateurs économiques se situent à des niveaux historiquement bas, ils ne donnent aucun signe de stabilisation", écrivait Raymond Van der Putten, économiste chez BNP Paribas, dans son dernier point de conjoncture.

La détérioration de la situation économique du pays fait d'ailleurs craindre un appel à l'aide au Fonds monétaire international. Certains gérants estiment en outre que compte tenu du poids des banques dans l'économie, les nationalisations d'établissements et les mesures de garanties de leurs bilans provoquent un transfert des risques du système bancaire vers l'Etat, ce qui pourrait conduire à une mise sous surveillance, voire une dégradation de la note souveraine du Royaume-Uni par les agences de notation. Dans un tel contexte, une solution pour le pays serait alors de rejoindre la zone euro…

Tout n'est pas noir pour autant. L'économie britannique a souvent fait preuve d'une grande capacité d'adaptation, comme aux Etats-Unis. En outre, la situation budgétaire du Royaume-Uni n'est pas aussi alarmante qu'en Europe. La dette publique ne représentait que 50% du PIB en 2008, et le régime des retraites est pour l'essentiel privatisé. Les autorités tablent néanmoins sur une forte augmentation des déficits, qui devraient atteindre 80% du PIB d'ici 2012.

Le Royaume-Uni devrait en outre profiter de la chute de livre sterling par rapport à l'euro, certains économistes tablant sur une parité d'échange de 0,75 livre pour 1 euro d'ici la fin de 2012… Une telle situation constituerait un avantage compétitif non négligeable, mais risque de provoquer de vifs débats entre l'Union Jack et ses partenaires européens.

Pour les mois à venir, le principal sujet d'inquiétude pour les économistes est l'évolution du taux de chômage. Avec 2 millions de chômeurs, le Royaume-Uni a retrouvé l'un des plus haut niveau de chômage depuis 1997.

http://www.e24.fr/economie/europe/article80073.ece

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Entendu sur radio BFM ce matin (il y avait plusieurs invités prestigieux): on serait en phase de stabilisation de la crise. Elle ne s'aggrave plus et plusieurs signaux venus et à venir (aux USA) sont positifs. Bref le scénario d'une crise stoppée au printemps 2009 et d'une reprise amorcée avant la fin de l'année, et vraiment relancée début 2010 paraît plus crédible qu'il  y a quelques temps. Je n'ai pas pu noter la nature des signaux dont les invités parlaient (entre autres, rachat de leurs actifs par des banques?) mais bon, je me rappelle les précautions de langage des invités de ce genre d'émission il y a un ou deux mois et quand je vois leurs propos aujourd'hui, je me dis qu'il  y a peut-être quelque chose qui évolue. Autre chose: un invité a pronostiqué une relance puissante au début, par un redémarrage de l'investissement qui repartirait d'autant plus fort qu'il s'est arrêté brutalement. Bref ne voyons pas que les signaux négatifs de la crise, par exemple sur l'emploi qui a un temps de retard sur la croissance (6 à 9 mois paraît-il avant que ça reparte de ce côté là après la relance) mais voyons tout. Au risque de paraître con, car dans ce pays, annoncer des bonnes nouvelles c'est passer pour bête...

Ps: D'abord les bêtes ne sont pas si bêtes que ça, et d'un, et puis je sais que je ne le suis pas, alors j'ose tout, comme les cons... :lol:

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Toute façon ça fait quelque jours que les intervenants (tele radios) semblent plus optimistes....Maintenantr pour en revenir aux patrons "voyous",intelligents etc...c'est pas parcequ'ils sont rares qu'il faut les "excuser" de toute les boulettes (voir plus) qu'ils font...ils sont quand meme pas au dessus des lois...mais ils sont pas tous des "voleurs" heureusement...!!

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L'optimisme réel revient où alors c'est l'optimisme de la spéculation des marchés ? Celui qui a un véritable impacte que beaucoup plus tard.

Pour le moment on a éviter un effondrement du systeme financier et de l'économie réelle qu'il alimente ... donc les marché son rassuré les grosses boites ne devraient pas trop faire faillite, et les titres devraient a terme reprendre de la valeur, d'autant que pas mal de titre ont été littéralement massacré a cause des crainte de faillite et donc de disparition pur et simple de valeur.

Reste que l'économie réelle est toujours sur les meme base pas saine. Que sur le fond rien a changé par rapport a avant la crise et qu'on se prépare a repartir comme si de rien n'y était.

Le second souci c'est que si l'économie redamarre un tant soit peu sérieusement on va assister a la meme probématique que l'hiver dernier et la course aux matiere premiere et aux prix... avec de l'inflation. Evidement l'inflation arrangerait certain, avec une sorte de dévaluation ni vu ni connu, m'enfin ca risquerait de poser pas mal de probleme a l'économie réel sur celle des économies émergentes, qui elles n'ont pas encore encaisser tous les effet de la crise.

Je serais nettement moins optimiste que jojo ... et préférerai voir de vrai changement et une reprise douce, plutot qu'un emballement sur du vide.

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La bourse remonte bien depuis quelques semaines, l'optimisme des commentateurs est lié à l'optimisme de la bourse.

Il y aura probablement une reprise prudente vers le quatrième trimestre de 2009.

Ce qui est sur c'est que l'économie a été "épurée" des fous furieux d'avant la crise.

On n'aura probablement pas de surchauffe de l'économie réelle ou de bull market avant au moins quelques années.

Et franchement en matière de finance/économie, faut jamais croire les "avis" des medias et des soi-disant "experts" des medias.Les avis des types de BFM, LCI,boursorama, c'est du grand n'importe quoi.

Le seul media en lequel je crois plus ou moins c'est The Economist, parcequ'il est toujours nuancé et laisse une grande place au doute...Et il "décode" l'économie, il laisse le lecteur se faire son avis en lui fournissant les clefs du problème au lieu d'apporter son petit jugement tranché.

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On a purgé le système des plus gros escrocs ouais mais c'est le système en lui-même qui a favorisé leur ascension donc rien n'est résolu.

Sinon The Economist justement est une bonne source d'information mais à prendre avec des pincettes : c'est un des derniers organes de presse qui s'assume comme presse d'opinion donc un petit jugement tranché il y en a un aussi. Il est juste plus subtilement amené que dans un article de Libération ou que tu pourras trouver sur le site mondialisation.

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Ce n'est pas parce que les boursicoteurs se font plus discret qu'on a fait une purge. Si le système en lui même ne change pas, rien ne les empêche de reprendre leur jeu d'avant la crise

La "bourse" n'est pour rien dans cette crise ...

C'est une crise du crédit, qui a alimenté artificiellement pendant des année une économie occidentale atonne grace a la consommation des ménages américains, et permis de créer le mythe d'une classe moyenne non prolétarienne et consommatrcie a gogo.

Le crédit en question ne vient pas des méchant boursier ni des méchant banquier ... mais bien du cout ridicule de l'argent pendant des années, et des incitations a vivre a crédit. Il n'y pas encore longtemps c'était meme le remede miracle pour NS ... genre le francais ne consomme pas assez a crédit ... lions lui les mais par de l'hypotheque du taux variable et autre produits auquel il ne comprend rien et qu'il mettra 3 génération a solder pour soutenir la consommation de produit qui ne servent a rien - ou pas a grand chose, en tout cas qui ne rendent pas les gens plus heureux au final -.

En pratique on a fabriquer des tonnes d'argent - le crédit provient de masse d'argent créée par les banque centrale a discrétion - et jamais la contrepartie de richesse n'a existé, vu que les gains de productivité effectif était tres loin de la croissance de la masse monétaire...

Résultat pour que la monnaie et les produit réels ait un sens l'économie fini pas réguler. Les marché retrouve des valeur plus proche de la réalité et les masse d'argent ou de créance qui y sont associé se retrouve evanouient ... en cascade toutes ces valorisations fictives montrent leur vrai visage ... soit pas grand chose et le cycle de l'argent se ralenti, la confiance dans l'avenir avec, la consommation avec ... la production avec ... l'emploi avec ...

Pour une sortie de crise sérieuse il faudrait retrouver des moteur de croissance sain, des investissement qui soit fructueux a long terme qui générent de grosse éconmie de fonctionnement qui permettent de rediriger des richesse économiser vers d'autres secteurs etc. Les investissement durable/ecolo/econome pourraient etre un des leviers, un autre pourraient etre les investissement qui apportent du bonheur ... - et pas juste de l'accumulation de richesse/produit - art, spectacle, création, culture, développement, personnel, sport, vie social ... tout un tas de levier qui ont été reléguer a l'arriere ban de notre société de consommation compulsive et de l'immédiateté.

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Quand je dis que le système a été purgé, je parle pas des ecrocs ou des boursicoteurs, mais de ceux qui ont alimenté la bulle du crédit en succombant à l'euphorie des émergents et des pays pétroliers, ainsi qu'à la bulle du crédit personnel US.

Tous ceux là, qui se sont pris pour des génies du bizness, alors qu'ils ne profitaient que d'un bull market, se sont fait tondre :lol:

Leur fortune rapidement amassée était basée sur du vide.

A partir de 2005, l'économie a commencé à s'emballer, et la croissance de certains pays ne reposait alors que sur l'accord artificiel des acheteurs sur la valeur de ce qui était produit;la valeur subjective des biens augmentait parceque l'euphorie faisait que l'offre augmentait par rapport à la demande, et augmentait de plus en plus rapide; ce gap grandissant a disparu "grâce" à la crise.

L'économie mondiale a des chances de repartir sur des bases plus saines grâce à cette crise.

Personne n'a vu l'effondrement venir, tout le monde se disait "c'est la nouvelle économie, le barycentre de l'économie n'est plus l'occident et de nouvelles puissances économiques apparaissent", tout comme, avant le crash des dot com, tout le monde se disait "c'est la nouvelle économie, les dot coms sont le futur et l'industrie et les services classiqes le passé blabla", tout comme en 1929 tout le monde se disait "c'est la nouvelle économie,les progrès de la conaissance humaine ont fait disparaître le chômage et il n'y aura plus jamais de récession, le monde va continuer d'évoluer dans un contexte de prospérité permanente".

Tous ceux qui ont cru à ces chimères l'ont regretté.

D'une certaine manière, chaque époque sa chimère: 1929 a eu le positivisme(du moins du côté US), les années 1990 ont eu la technologie,les années 2000 la mondialisation...A chaque fois on a cru à une révolution, et à chaque fois on s'est aperçu que la magie n'existait pas et que les bases de l'économie étaient plus ou moins immuable. Chaque investisseur était comme une vache avançant sur un tapis roulant vers l'abattoir.

admirez:

http://www.lefigaro.fr/patrimoine/2009/02/17/05001-20090217ARTFIG00281-la-crise-rebat-le-palmares-des-oligarques-russes-.php

http://www.lefigaro.fr/votrepatrimoine/2009/01/12/05010-20090112ARTFIG00363-les-plus-grosses-chutes-de-milliardaires-.php

http://www.lefigaro.fr/votrepatrimoine/2008/11/07/05010-20081107ARTFIG00522-grosses-pertes-pour-les-grandes-fortunes-de-chine-.php

etc...

Et la bourse n'y est effectivement pour rien: la bourse n'est pas l'économie, ni même un secteur de l'économie, c'est juste un outil au service de l'économie, un outil pour échanger ses titres de propriété.

Ceux qui ont dit que la finance était déconnectée de l'économie réelle ont eu tort: c'était l'économie réelle qui s'emballait.

Les centaines de milliers de familles noires et pauvres qui avaient acheté une maison, les projets immobiliers les plus fous dans le golfe, les zones industrielles qui sortent de nulle part en quelques mois à Tianjin, il n'y a rien de plus réel.

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  • 2 weeks later...

Hausse record du chômage en Turquie

Le taux de chômage a atteint 15,5% en février 2009, soit une augmentation de 4,2% au cours des douze derniers mois. En cause : la chute de la production dans l’automobile et le textile, les deux secteurs phares de l’économique turque. Les chiffres de l’Institut national turc des statistiques - les seuls disponibles - ne reflètent cependant qu’imparfaitement la situation de l’emploi du pays. En tenant compte du « chômage caché », le taux chômage turc est sans doute plus proche de 20%, affirment certains (...)

http://www.emploiactu.com/spip.php?article824

"Espagne: les désespérés de la crise vendent leur organes sur internet

MADRID - La crise économique qui frappe l'Espagne où le taux de chômage est le plus élevé de la zone euro, pousse des dizaines de personnes "désespérées" à vendre leur organes sur internet, dénonce une association de consommateurs qui rappelle que cette pratique est interdite.

Cette organisation, Facua, a alerté dans un communiqué, les autorités espagnoles après avoir détecté "31 annonces de ventes d'organes sur internet".

"Il s'agit d'annonces passées à travers 13 sites internet", par des Espagnols et des immigrés d'Amérique latine, a précisé Facua.

"Ce sont des offres de reins, de poumons et de moelle, passées par des personnes affirmant traverser de graves difficultés économiques et demandant des quantités allant de 15.000 à 1 million d'euros", a précisé l'association de défense des consommateurs.

Facua estime qu'il peut s'agir d'un "phénomène croissant par temps de crise économique, fruit de la situation de détresse de personnes qui ont perdu leur emploi ou leur affaire, qui croulent sous les dettes ou sont menacées de perdre leur logement".

L'association exprime son "inquiétude" face à ces annonces, car "ces personnes peuvent devenir victimes de réseaux internationaux de trafic d'organes qui réalisent ces opérations à l'étranger" et "mettre leur vie en danger".

L'économie espagnole est entrée en récession fin 2008. Le chômage s'envole, touchant actuellement 15,5% de la population active selon Eurostat, soit le taux le plus élevé de la zone euro.

Les centaines de milliers d'immigrés arrivés ces dernières années en Espagne pour occuper des emplois souvent sous-qualifiés sont particulièrement exposés à la crise.

(©AFP / 21 avril 2009 14h54)

"

http://www.romandie.com/ats/news/090421125424.hk6pxtce.asp

La récession empire au Royaume-Uni, douchant l'espoir d'une reprise rapide

La récession s'est brutalement aggravée au premier trimestre au Royaume-Uni, l'économie subissant sa pire contraction depuis près de trente ans, déjouant totalement les attentes et rendant encore moins crédible la promesse du gouvernement d'un retour rapide de la croissance.

Le Produit intérieur brut du pays s'est replié de 1,9% par rapport au trimestre précédent et de 4,1% sur un an, a révélé l'Office des statistiques nationales, l'ONS.

C'est la plus grave contraction enregistrée depuis le troisième trimestre 1979, et une déception pour les économistes, qui tablaient sur un repli du PIB de 1,5% "seulement" sur le trimestre.

Et ce troisième repli trimestriel de suite du PIB a fait ressortir une accélération dramatique de la crise depuis la mi-2008, après -0,7% au troisième trimestre 2008 et -1,6% au quatrième.

Ces chiffres ont fait l'effet d'une douche froide dans le pays, où la chasse aux "green shoots" (pousses vertes, ou signes d'un rétablissement de l'économie), était devenue depuis quelques semaines un sport national.

Ce vendredi, "c'est une pluie de désherbant qui s'est abattue sur les germes de la reprise", a résumé Manoj Ladwa, courtier chez ETX Capital.

Cette dégradation résulte d'une accélération de la chute de l'activité dans les services, qui représente les trois-quarts du PIB, à 1,2% après 0,8% au trimestre précédent, et dans l'industrie, qui s'est contractée de 5,5% contre 4,5% au quatrième trimestre 2008.

De quoi discréditer encore un peu plus les projections "roses" du gouvernement, déjà jugées exagérément optimistes.

Mercredi, le ministre des Finances Alistair Darling avait dit tabler sur un repli de 3,5% du PIB en 2009, avant un retour de la croissance en fin d'année et une progression de 1,25% de l'activité l'an prochain.

Il avait même affirmé attendre une contraction du PIB au premier trimestre "d'un montant similaire" au dernier trimestre 2008, bien loin de la brutale aggravation révélée par l'ONS.

Même si les experts n'osent pas croire que la situation pourrait encore empirer dans les mois qui viennent, ils ont en tout cas estimé que cela rendait encore plus fragiles les espoirs d'un redressement prochain du PIB. La plupart d'entre eux, dont ceux du FMI, s'attendent à une poursuite de la récession jusqu'au début ou au milieu de 2010, avec une reprise très progressive.

Howard Archer, du cabinet IHS Global Insight, table ainsi sur un repli de 4,2% en 2009, suivi d'une contraction de 0,2% l'an prochain. Ce qui rend "les prévisions de déficit budgétaire du chancelier Darling encore plus douteuses", alors que le gouvernement a déjà prévu une hausse historique de la dette publique.

Selon lui, le Royaume-Uni "risque de ne pas renouer avec la croissance avant le deuxième trimestre 2010", et la Banque d'Angleterre pourrait être forcée de muscler son programme dit d'"assouplissement quantitatif", consistant à gonfler massivement la masse monétaire.

De quoi nourrir les craintes sur la note de crédit du Royaume-Uni, toujours fixée au maximum (AAA), même si le gouvernement a assuré vendredi ne pas croire à son abaissement, après avoir déjà dû rejeter des spéculations sur un appel à l'aide du FMI, comme dans les années 1970.

L'aggravation de la crise pourrait aussi miner encore plus la popularité du gouvernement, à un peu plus d'un an au maximum des prochaines élections. Ce vendredi, un sondage publié dans le Daily Telegraph donnait à l'opposition conservatrice 18 points d'avance sur les travaillistes.

http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/236892/--La+r%C3%A9cession+empire+au+Royaume-Uni%2C+douchant+lespoir+dune+reprise+rapide

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  • 3 weeks later...

Le système bancaire espagnol commence à se fissurer

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/05/11/le-systeme-bancaire-espagnol-commence-a-se-fissurer_1191483_1101386.html#xtor=RSS-3208

Les repères statistiques du passé sont-ils encore pertinents ?

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/05/11/les-reperes-statistiques-du-passe-sont-ils-encore-pertinents_1191494_1101386.html

Entre mars 2007 et avril 2009, le taux de chômage américain est passé d'un étiage de 4,4 % à 8,9 %. A une exception près, c'est la flambée la plus rapide qu'il ait été donné de constater en période de récession depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Elle n'est maintenant plus très loin des hypothèses les plus pessimistes des tests de résistance auxquels on a soumis les banques américaines. Or les modèles d'estimation des risques sont bâtis à partir des données historiques : si le chômage atteint des sommets inégalés jusqu'à présent, nous pourrions nous trouver confrontés à quelques très mauvaises surprises.

Les actionnaires non plus, si l'on en juge par l'évolution récente des indices boursiers. Alors, ça y est ? Va-t-on enfin voir les banques se remettre à prêter ?

Il ne faut pas y compter. Tout d'abord, ni les banquiers ni les emprunteurs ne se sont encore remis du traumatisme que la crise du crédit leur a infligé. Avec en prime une récession qui semble partie pour durer quelques trimestres de plus, l'offre et la demande de crédit vont rester très déprimées.

Quelques segments feront bien exception, comme celui des prêts hypothécaires à faible risque. Le secteur a, de fait, commencé l'année en fanfare, car les emprunteurs capables de justifier d'une bonne solvabilité se sont présentés en masse pour renégocier leur prêt.

La titrisation, qui a constitué l'une des principales ressources des établissements prêteurs, n'est pas non plus sortie du marasme. Selon une étude réalisée par le cabinet McKinsey à l'occasion de l'American Securitisation Forum de décembre 2008, les institutions financières ont eu recours à ce marché pour financer la moitié des crédits qu'elles ont accordés entre 2005 et 2007.

La léthargie dans laquelle est plongée l'activité sur les dérivés de crédit fournit, certes, aux banques l'occasion de récupérer un volume d'affaires depuis longtemps abandonné au système bancaire parallèle. Mais, même à elles toutes, elles ne disposent pas des capitaux nécessaires pour le reprendre entièrement à leur compte.

Les bilans de santé auront permis d'écarter tout risque de faillite chez les établissements les plus importants, enfin du moins tant que la situation économique ne démentira pas les hypothèses les plus pessimistes retenues pour les simulations.

En d'autres termes, on peut seulement conclure que les banques n'ont aucune raison de durcir davantage leur politique en matière de prêt.

Le point de vue de l'agence économique et financière "Breakingviews"(traduction de Christine Lahuec).

Antony Currie

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Au fait, est ce qu'une entreprise peut être nationalisée (éventuellement contre l'avis des actionnaires étrangers) alors qu'elle est détenue par des capitaux étrangers ?

C'est ce que Castro avait fait à Cuba à des entreprises Américaines, on connait la suite.

mouais tu as bien lu l'article parceque il vaut son pesant de cahouètes (à lire sur l'air de je retourne toujours mas veste .......)

Tu peut dévelloper STP ?

Parce que si c'est juste sur cette phrase :"It may not be long before the fickle Mr Sarkozy is re-reading his Adam Smith.", c'est un peut juste.

Surtout quand celui qui traite de 'fickle ' reconnait qu'il a eu faux par le passé

Il y a un proverbe qui dit "C'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent qui fait tourner la girouette."

Peut-on reprocher à Sarko de changer sa politique face à un brusque retournement de l'économie ?

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La nationalisation du pétrole de l'Orénoque passe concrètement par une montée du groupe public vénézuélien PDVSA à 60 % du capital des quatre entreprises mixtes exploitant le brut extra-lourd de cette région.

Il s'agit donc d'une occupation surtout symbolique puisque la quasi-totalité des firmes étrangères engagées dans la zone ont donné cette semaine leur accord pour céder la majorité de leurs filiales à Petroleos de Venezuela (PDVSA).

  'occupation' se réffère ici à l'occupation militaire des champs de pétrole.
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