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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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L'Allemagne pourrait connaître un recul de plus de 5% de son PIB en 2009

L'Allemagne, première économie européenne, pourrait connaître un recul de croissance de plus de 5% cette année, rapporte lundi le quotidien Bild citant l'économiste en chef de la Deutsche Bank.

"L'économie allemande reculerait de 5% seulement s'il y a une vraie reprise à l'été", a estimé Norbert Walter.

"Mais il est possible que cette reprise ne se fasse pas. C'est pourquoi un recul plus fort de croissance est envisageable," a-t-il ajouté.

L'expert a également mis en garde contre la tentation pour les pays de mettre en place des plans de relance de façon unilatérale, plutôt qu'en concertation, face à la crise.

Le ministre allemand de l'Economie démissionnaire, Michael Glos, avait récemment affirmé s'attendre cette année à un recul du Produit intérieur brut (PIB) de "2% à 2,5%", ce qui constituerait le plus fort déclin de l'Après-guerre.

http://www.lesechos.fr/info/inter/afp_00123344-l-allemagne-pourrait-connaitre-un-recul-de-plus-de-5-de-son-pib-en-2009.htm

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t'enerves pas C7, je taquines gentiment

a choisir je prefererais que tu ais raison mais je le sent pas trop : trop de facteurs conjoncturels qui commencent à sortir la tête de leur tanière (faiblesse des monnaies non euros des 27 donc effondrement des investissements dans ces pays, ecroulement de certaines locomotives de l'UE en terme croissance comme l'Irlande, nouvelles valeurs corrompus qui ressortent encore au compte goutte, un peu toute les semaines (ca aurait du être deja assaini...) etc etc ....)

Oui mais d'un autre côté les marchés anticipent.

Ceci étant ceux qui disaient en novembre que c'était réglé et que ça allait repartir avaient tort, mais il y aura bien un jour où ceux qui disent que la crise va encore perdurer auront tort eux aussi...

Ca repartira quand les gens anticiperont des tendance inflationnistes. On y coupera pas de toute manière, le seul moyen d'éponger ces montagnes de dettes c'est l'inflation, faut pas se faire d'illusion. Les américains n'ont pas l'intention de se serrer la ceinture pendant 20 ans pour éponger toutes leur conneries! Pas le style de la maison.

Avec des taux à 0%, la prochaine étape c'est la planche à billet... On en parle déjà, il y a des articles dans ce sens, tout les paramètres sont réunis pour une reprise de l'inflation.

A partir de là, le seul moyen pour les rentiers de ne pas voir leur patrimoine s'éroder c'est d'investir dans la production (dont les prix suivent l'inflation) et même de s'endetter. A mon avis le seul potentiel de croissance réel aujourd'hui c'est, la ré-industrialisation (après le désindustrialisation). Il y a une révolution industrielle à refaire tellement on s'est désindustrialisé.

On y viendra. Les mentalités changent déjà et je suis même étonné qu'on ne commence pas à en ressentir les 1er frémissement car ça bouge dans certains secteurs.

Sincèrement, c'est pas facile mais on ressend quand même une certaine combativité (ça dépend des secteurs peut être...)

Il y avait même l'autre jour un reportage sur une boite qui relocalise la production de chaussettes  :P

(Ce sera un industrie très différente de la précédente dans ses méthodes ceci dit)

Et encore une fois, c'est les anticipations des acteurs qui compte, pas tellement les faits palpables dans un 1er temps.

Si de plus on faisait un peut de protectionnisme contre la Chine ça ne ferrait pas de mal, mais bon: les prix chinois montent en flèche en ce moment de toute manière (et puis ils nous cassent les c..lle). Et puis si ces têtes de bois de la BCE laissaient un peut filer aussi .... avant de les voir laisser filer un peut l'inflation eux... c'est pas gagné.

Que mon point de vue qui vaut ce qu'il vaut, je ne prétend pas détenir la vérité non plus.

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Avec des taux à 0%, la prochaine étape c'est la planche à billet... On en parle déjà, il y a des articles dans ce sens, tout les paramètres sont réunis pour une reprise de l'inflation.

Pour qu'il y ait reprise de l'inflation il faudrait qu'il y ait des acheteur et des acheteur solvable y en a peu...

La seconde chose est il souhaitable qu'on se lance dans des dévaluation compétitive en laisser filer l'inflation a supposer quelle file ... pas sur non plus. Faire augmenter le cout de nos importation n'est pas particulierement un moteur de croissance, le moteur de croissance c'est la productivité... donc des investissement durable et des économie de fonctionnement. Coté réindustrilisation il y a tout le pan "vert" avec la production d'énergie "propre" "locale" "renouvelable", et les équipement de limité la consommation, ca permet de faire de l'activité locale et de baisser nos charges de fonctionnement issu souvent d'importation. Mais visiblement l'invest massif la dedans tarde. Suffit de voir les catalogue de nos constructeur auto nationaux.

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''C'est l'apocalypse'', la planète entière va se retrouver dans la position de la Russie lors de la chute de l'économie dans les années 1990 :

http://www.slate.fr/story/le-pire-est-encore-%C3%A0-venir

C'est Attali qui le dit, alors qu'il prévoyaient des lendemains heureux il y a encore quelques mois...

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pourquoi attache-t-on encore un quelconque crédit aux paroles de ce monsieur ?

C'est simple, Jacques Attali (à travers Commission Attali)  a été chargée par le président de la République française Nicolas Sarkozy de rédiger un rapport fournissant des recommandations et des propositions afin de relancer la croissance économique. Et là vient encore faire la pub de celle-ci sur un site dont il est un des fondateurs.

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Faire augmenter le cout de nos importation n'est pas particulierement un moteur de croissance,

Si. Parce que ça ouvre la porte à des alternatives compétitives fabriquées localement.

Coté réindustrilisation il y a tout le pan "vert" avec la production d'énergie "propre" "locale" "renouvelable", et les équipement de limité la consommation, ca permet de faire de l'activité locale et de baisser nos charges de fonctionnement issu souvent d'importation.

Tout ça c'est très bien et beau mais c'est limité. Ca peut aussi être des chaussettes ou des tondeuses à gazon, l'innovation n'est pas forcément limitée à l'offre ou au concept, ça peut aussi être dans les processus de fabrication. C'est là qu'il y a les vrais gros potentiels de croissance car les marchés à reconquérir sont énormes (si on arrêtait déjà de se laisser b... la gueule par les chong...)

C'est Attali qui le dit, alors qu'il prévoyaient des lendemains heureux il y a encore quelques mois...

C'est un péroquet qui ne sait que théoriser encore plus les idées dominante du moment. Il est juste bon si on a besoin de savoir quel sont les dogmes en cours alors que lui il croit faire de la prospective   =)

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Je suis d'accord avec les propos de C-Seven sur Attali. J'ai eu l'occasion de le voir à l'oeuvre à Air-France. Il était obligé de se déplacer dans les parkings avec une horde de gorilles parceque les éléments durs du SNPNC et SNPNT avaient juré - sérieusement - de lui faire la peau. Christian Blanc qui est venu ensuite a mené des réformes autrement plus importantes et ça s'est passé relativement bien. N'oublions pas aussi son petit passage au tribunal pour plagiat lorsqu'il s'est fait griller à copier-coller des pans entiers de bouquins de - vrais - économistes dans ses livres et à s'attribuer la paternité de ces écrits.

Opportuniste... et pas très sérieux. Alors quand il écrit des bouquins de fin du monde... Excusez-moi mais je préfère encore lire ce qu'écrivent des économistes sérieux qui ne se prennent pas pour des stars des plateaux télé.

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http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/02/25/claude-gueant-annonce-une-aggravation-du-chomage-en-janvier_1160052_3224.html

90 000 chômeurs supplémentaires en janvier, selon LCI

Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 90 000 en France en janvier, soit deux fois plus qu'en décembre, rapporte mercredi 25 février la chaîne LCI. Le ministère de l'économie s'est refusé à tout commentaire sur cette information dans l'attente des chiffres qui seront publiés à 18 heures.

En décembre, le nombre de demandeurs d'emploi avait augmenté de 45 800, à 2,1 millions. Sur l'ensemble de 2008, le chômage a augmenté de plus de 215 000 personnes, soit la plus forte hausse depuis 1993. L'Unedic, qui a fusionné avec les Assedic pour former Pôle Emploi, prévoit 282 000 chômeurs de plus cette année.

Invité de LCI en début de journée, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant avait dit craindre des chiffres plus mauvais qu'en décembre, tout en précisant qu'il n'avait pas encore pris connaissance de la statistique. "Nicolas Sarkozy ne l'a pas caché, nous sommes au cœur de la crise, nous avons encore des mois  difficiles, c'est la raison pour laquelle il a demandé au gouvernement et aux partenaires sociaux de mettre en place les moyens de venir en aide sur le plan financier à ceux qui se trouvent privés d'emploi momentanément ou au chômage partiel", a-t-il ajouté.

Sur l'ensemble de 2008, le chômage a augmenté de plus de 215 000 personnes, soit la plus forte hausse depuis 1993. L'Unedic, qui a fusionné avec les Assedic pour former Pôle emploi, prévoit 282 000 chômeurs de plus cette année.

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C seven: Mollo sur les connotations racistes...

Je trouve tes posts constructifs, ne les décrédibilises pas avec ces bassesses....

Dit ça aux chong

http://www.lefigaro.fr/economie/2009/02/25/04001-20090225ARTFIG00378-pekin-fait-son-marche-en-europe-et-ignore-paris-.php

Pékin fait son marché en Europe et ignore Paris

http://news.bbc.co.uk/2/hi/asia-pacific/7356107.stm

Anti-French rallies across China

http://www.msnbc.msn.com/id/24218173/

China protests French retailer Carrefour

http://www.nytimes.com/2008/05/02/world/asia/02china.html

Anti-French Boycott Falters in China

http://www.lejdd.fr/cmc/international/200840/chine-la-filiere-de-la-melamine_153110.html

Scandale du lait à la mélamine et des bébés morts et malades

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Russie : une économie en perdition

le 26/02/2009

Le ministre de l'économie russe vient d'annoncer que le PIB national a chuté de 8,8 % en janvier, soit bien plus que ce qui était attendu. On rappelle que le ministère prévoyait une baisse de 2,2 % en 2009. Pourtant, ce revers n'est pas une surprise.

Au cours du mois dernier déjà, la production industrielle s'effondrait de 16 % sur un an pendant que les mises en chantier reculaient de 17 %. Tout le monde parle désormais de la crise la plus sévère de l'économie russe. Celle-ci reste pénalisée par la chute du cours des matières premières. Sans véritable support au niveau des fondamentaux, le rouble cède de sa valeur face a presque toutes les devises ? ses pertes sont désormais de 21 % face au dollar depuis le début de l'année.

Les actions à Moscou dévissent quant à elles de 17 %. Afin de limiter la casse, le gouvernement implémente des baisses d'impôts, notamment via une réduction de la fiscalité des entreprises. Une enveloppe budgétaire de 50 milliards de roubles a été déployée ; une partie sera utilisée afin de prévenir des faillites dans le complexe militaro-industriel. Une augmentation des retraites et de l'indemnité chômage devrait voir le jour en 2009. Pendant ce temps, la banque centrale fait tourner la planche à billets. Au final, il apparaît que le système bancaire sert plus aujourd'hui à accumuler des dollars plutôt qu'à offrir des solutions de financement à une industrie à la peine. Dans ces conditions, tout rebond des valeurs russes semble prématuré.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=efcbe213de213479bc6ec0c7814711d8

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Actualités Le Monde

Après la crise financière, la guerre civile ? Préparez-vous à "quitter votre région"...

La crise économique et financière va-t-elle dégénérer en violentes explosions sociales ? En Europe, aux Etats-Unis ou au Japon, la guerre civile est-elle pour demain ? C'est le pronostic quelque peu affolant que dressent les experts du LEAP/Europe 2020, un groupe de réflexion européen, dans leur dernier bulletin daté de mi-février.

Crise financière : fin de cycle de la dérégulation ?

Dans cette édition où il est question que la crise entre, au quatrième trimestre 2009, dans une phase de "dislocation géopolitique mondiale", les experts prévoient un "sauve-qui-peut généralisé" dans les pays frappés par la crise. Cette débandade se conclurait ensuite par des logiques d'affrontements, autrement dit, par des semi-guerres civiles. "Si votre pays ou région est une zone où circulent massivement des armes à feu (parmi les grands pays, seuls les Etats-Unis sont dans ce cas), indique le LEAP, alors le meilleur moyen de faire face à la dislocation est de quitter votre région, si cela est possible."

Selon cette association, formée de contributeurs indépendants issus des milieux politiques et économiques et de professionnels européens de différents secteurs, les zones les plus dangereuses sont celles où le système de protection sociale est le plus faible.

La crise serait ainsi à même de susciter de violentes révoltes populaires dont l'intensité serait aggravée par une libre circulation des armes à feu. L'Amérique latine, mais aussi les Etats-Unis sont les zones les plus à risques. "Il y a 200 millions d'armes à feu en circulation aux Etats-Unis, et la violence sociale s'est déjà manifestée via les gangs", rappelle Franck Biancheri, à la tête de l'association. Les experts du LEAP décèlent d'ailleurs déjà des fuites de populations des Etats-Unis vers l'Europe, "où la dangerosité physique directe restera marginale", selon eux.

FAIRE DES RÉSERVES

Au-delà de ces conflits armés, le LEAP alerte sur les risques de pénuries possibles d'énergie, de nourriture, d'eau, dans les régions dépendantes de l'extérieur pour leur approvisionnement et conseille de faire des réserves. Cette perspective apocalyptique pourrait faire sourire si ce groupe de réflexion n'avait, dès février 2006, prédit avec une exactitude troublante le déclenchement et l'enchaînement de la crise. Il y a trois ans, l'association décrivait ainsi la venue d'une "crise systémique mondiale", initiée par une infection financière globale liée au surendettement américain, suivie de l'effondrement boursier, en particulier en Asie et aux Etats-Unis (de - 50 % à - 20 % en un an), puis de l'éclatement de l'ensemble des bulles immobilières mondiales au Royaume-Uni, en Espagne, en France et dans les pays émergents. Tout cela provoquant une récession en Europe et une "très Grande Dépression" aux Etats-Unis.

Doit-on en conclure que la crise mondiale peut se transformer en guerre mondiale ? "Les pronostics de LEAP sont extrêmes, mais la violence sociale pointe", admet Laurence Boone, économiste chez Barclays.

Reste un espoir, une "dernière chance" selon le LEAP, qui résiderait dans la capacité du G20, qui se réunira le 2 avril à Londres, à arrêter un plan d'action "convaincant et audacieux". Dans ce cas, le monde ne serait toutefois pas tiré d'affaire, puisque les experts ne manquent de rappeler que se profile aussi une sévère crise climatique...

Claire Gatinois

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Je confirme que ce scenario est pris au sérieux par le gouvernement. Depuis l'hiver dernier, certains régiments de la Gendarmerie et de l'ADT ont eu des directives pour mener des exercices de contre-insurrection. Ceci, dans le cas ou la crise sociale tournerait à l'affrontement systématique.

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Je confirme que ce scenario est pris au sérieux par le gouvernement. Depuis l'hiver dernier, certains régiments de la Gendarmerie et de l'ADT ont eu des directives pour mener des exercices de contre-insurrection. Ceci, dans le cas ou la crise sociale tournerait à l'affrontement systématique.

Tout a fait possible. C'est a se demander si il ne faudrait pas une banqueroute pour que les gens comprennent qu'il ne suffit pas de gueuler pour toucher de l'argent qu'on a pas.

C'est vrai qu'on a pris de mauvaises habitudes, jusqu'a présent gueuler ça a toujours marché.

La fonction publique devrait chercher a calmer le jeux pour une fois, parce que si l'état n'a plus les sous pour les payer, ils sont mal. amha ils sont moins exposés que les autres aux petites catastrophes, mais plus aux grandes.

 

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Tout a fait possible. C'est a se demander si il ne faudrait pas une banqueroute pour que les gens comprennent qu'il ne suffit pas de gueuler pour toucher de l'argent qu'on a pas.

C'est vrai qu'on a pris de mauvaises habitudes, jusqu'a présent gueuler ça a toujours marché.

La fonction publique devrait chercher a calmer le jeux pour une fois, parce que si l'état n'a plus les sous pour les payer, ils sont mal. amha ils sont moins exposés que les autres aux petites catastrophes, mais plus aux grandes.

c'est pas un problème de gueuler pour gueuler, Roland enfin si mais en ce moment ca commence a sentir le justifié avec l'image du train de vie des hauts fonctionnaires de l'etat president compris qui usent et abusent de leur positions et la situation au jour le jour de plus en plus difficile du péquin moyen y compris et pas seulement d'ailleurs loin de la les fonctionnaires aux echelons inferieurs (tu peux etre fonctionnaire 35 ans de carrière et toucher 1300 euros nets ca fait pas lourd pour vivre actuellement si si j'en connais)

cela  dis l'info est interessante et inquiétante à la fois si elle est reoupée

on ne parle plus ici de MO (ou maintien de l'ordre)

mais de contre insurection

le champ sémantique a un gouffre de différence (d'autant plus si il y'a des unités de l'AdT autre que la gendarmerie impliquées)

faudrait pas que nos gouvernants espèrent se créer un corps de gardes suisses parceque ils semblent avoir oublié qu'en cas de gros problème en France 90% de la troupe a qui on a donné un ordre de feu sur une foule affamée et en colère s'est toujours joins à ces derniers pour se tourner contre les dirigeants en question

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http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/02/27/le-pib-americain-a-chute-de-6-2-au-4e-trimestre_1161371_3222.html#ens_id=863164&xtor=RSS-3208

Le PIB américain s'est écroulé à la fin 2008

Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a chuté au quatrième trimestre de 6,2 % en rythme annuel par rapport au précédent, contre 3,8 % initialement annoncé, selon les chiffres publiés vendredi 27 février par le département du commerce. Ce chiffre est bien pire que celui prévu par les analystes, qui tablaient sur un recul de 5,4 %.

Après le recul de 0,5 % au troisième trimestre, c'est le deuxième trimestre consécutif de baisse du PIB, ce qui n'était pas arrivé depuis la récession de l'automne-hiver 1990-1991. Sur l'année 2008, la croissance a été de 1,1 %, contre 1,3 % précédemment annoncé. Cette croissance est la plus faible depuis 2001, où elle était tombée à 0,8 %. En 2007, elle avait été de 2 %.

"Les sources de faiblesse de l'activité ont été les mêmes que celles indiquées lors de la première estimation", a expliqué le département du commerce, qui cite "un ralentissement net des exportations, une poursuite de la baisse des dépenses des ménages, une réduction encore plus forte de l'investissement des entreprises, et un baisse continue du marché immobilier".

Les dépenses de consommation, qui représentent les deux tiers de l'activité économique, sont en berne. Au quatrième trimestre 2008, elles ont reculé de 4,3 %, leur plus forte chute depuis le deuxième trimestre de 1980, après avoir déjà enregistré un recul de 3,8 % au troisième trimestre. L'investissement des entreprises est lui aussi en chute, de 20,8 %, le plus fort recul depuis 2001. Il contribue à faire baisser le PIB de 3,11 points. L'investissement privé dans le logement pèse aussi lourdement, ayant reculé de 22,2 %.

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http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/02/28/la-recession-s-accelere-aux-etats-unis_1161609_3222.html

La récession s'accélère aux Etats-Unis

La révision en forte baisse, vendredi 27 février, du chiffre de la croissance américaine pour le quatrième trimestre 2008 montre à quelle vitesse l'activité de la première économie mondiale a chuté en fin d'année. Le produit intérieur brut a plongé de manière vertigineuse : - 6,2 % en rythme annuel.

Plus tard, les historiens se pencheront certainement sur un phénomène qui a accompagné la crise aux Etats-Unis depuis l'explosion de la bulle immobilière, à l'été 2007. Comment expliquer que l'immense majorité des analystes américains, mois après mois, ont émis des "prévisions" systématiquement trop optimistes, que la réalité des faits a ensuite contredites ? D'autant que ces mêmes données ont, elles aussi, été très souvent "corrigées" ensuite dans un sens plus négatif par les pouvoirs publics après avoir été affinées.

Le chiffre publié vendredi n'a pas dérogé à la règle. Les prévisionnistes tablaient en moyenne sur un recul de 5,4 %. Il y a un mois, le chiffre qu'ils attendaient était encore de 3,8 %. La contraction de l'activité finalement enregistrée n'avait jamais été aussi forte depuis le premier trimestre 1982.

Jeudi 26 février, la veille de l'annonce du plongeon du PIB à - 6,2 %, on avait appris que les demandes d'allocation-chômage aux Etats-Unis pour la semaine qui a pris fin le 21 février avaient atteint le nombre de 667 000. Les analystes n'annonçaient que 625 000.

La situation apparaît donc plus grave que leurs études ne le montrent. Trois composantes alimentent ce recul brutal du PIB, le plus grave depuis vingt-six ans et sans commune mesure avec le troisième trimestre 2008, le précédent, au cours duquel la baisse avait atteint 0,5 %. L'effondrement de l'investissement, d'abord : il a chuté de 20,8 % et coûte plus de trois points de PIB, alimenté par la descente aux enfers ininterrompue de l'immobilier (- 22,2 %) et la chute des commandes de biens durables (- 22,1 % d'octobre à décembre). Le second élément alarmant est le plongeon de la consommation des ménages, qui contribue en temps normal aux trois quarts de la croissance américaine. Avec une chute de 4,3 %, elle aussi génère une perte de trois points de PIB.

Les producteurs investissent moins - donc achètent moins - parce qu'ils vendent moins. Ils vendent moins parce que les acquéreurs ne répondent plus à l'appel : soit que leurs moyens se sont brutalement dégradés (chômage, pression du crédit), soit par frilosité. Pourquoi acheter quand on ne sait pas ce que l'avenir réserve ? "Wait" (attendre) est devenu le mot-clé de la crise, la conséquence la plus manifeste de l'effondrement de la confiance des Américains dans leur économie. Divers organismes calculent un indice de confiance. Tous indiquent qu'il se situe au plus bas historique depuis sa création, il y a une quarantaine d'années.

Enfin, troisième élément explicatif du recul du PIB, la contraction internationale se fait ressentir sur les exportations américaines, qui se sont effondrées de 23,6 % (les importations de 16 %). En fin de compte, hormis l'activité accrue de certains services (santé, en particulier), seul l'accroissement de l'investissement public (déjà engagé sous George W. Bush) empêche la croissance américaine de s'effondrer plus encore.

"DOUCHER" LES ESPOIRS

Jeudi, le constructeur automobile General Motors avait annoncé près de 31 milliards de dollars (24,4 milliards d'euros) de pertes en 2008. Fannie Mae, l'un des deux piliers du refinancement du crédit hypothécaire, annonçait, lui, 58,7 milliards de pertes et demandait à l'Etat une nouvelle aide de 15 milliards. Vendredi, General Electric, entreprise jugée phare en termes de stabilité, divisait son dividende par trois pour économiser 9 milliards de dollars. Et surtout, on apprenait que l'Etat fédéral allait monter dans le capital de la première banque de dépôts américaine, Citigroup, à hauteur de 35 % à 38 %.

Les chiffres de la grave contraction du PIB au dernier trimestre 2008 sont venus s'ajouter à cette succession de nouvelles atterrantes, ayant pour effet d'accentuer la déprime de Wall Street - le Dow Jones a reculé, vendredi, de 1,66 % à 7 062,93 points, son plus bas niveau de clôture depuis mai 1997 - mais surtout de "doucher" brutalement les espoirs que la nouvelle politique économique de l'équipe Obama avait fait naître. Le budget qu'elle avait présenté la veille table en effet sur un recul modeste du PIB de 1,2 % en 2009 et sur un retour à la croissance de 3,2 % dès 2010, pour se rétablir à un niveau dépassant 4 % les années suivantes.

Ces prévisions sont "bien trop optimistes", estime Nariman Behravesh, chef économiste de la société d'analyses IHS Global Insight. Ce verdict est partagé par un nombre croissant d'économistes, pour qui la récession s'aggravera en 2010, et la reprise sera plus lointaine et plus lente que ne l'envisage le gouvernement américain.

Comme si, après de longs mois de prudent optimisme démenti par les faits, un seul chiffre - celui d'une croissance négative supérieure à leurs attentes - avait suffi pour faire basculer les prévisionnistes dans un pessimisme qui, pour beaucoup d'entre eux, est nouveau. Jusqu'ici, leurs pronostics de contraction du PIB américain pour le trimestre en cours se situaient entre 5 % et 5,5 %. On saura vite s'ils se sont une nouvelle fois trompés.

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L'entrée tardive dans la mondialisation du continent ne le protège pas.

Sous prétexte qu'elle est entrée moins rapidement que d'autres continents dans la mondialisation, beaucoup imaginent que l'Afrique peut échapper à la crise. Pourtant, il n'en est rien. Bien au contraire, la crise vient de frapper le continent avec une grande brutalité.

En fait, dès la fin de l'année 2008 elle l'a touché, jusqu'au Katanga, en République démocratique du Congo (RDC). Des milliers d'hommes se sont retrouvés du jour au lendemain sans emploi. Ils travaillaient dans les mines de cuivre, le plus souvent exploitées par les Chinois. Lorsque les cours de ce métal ont brutalement chuté, plus de quarante fonderies ont fermé. Les Chinois les ont abandonné soudainement, sans même verser la moindre indemnité de licenciement. Au point que le gouverneur du Kantaga s'est exclamé : «Le Katanga n'est pas la jungle. Ils ont travaillé comme si le Katanga était la jungle». La situation est d'autant plus grave que cette région vit presque exclusivement de l'extraction minière. Mais le pays tout entier se retrouve à genoux dès lors que les mines tournent au ralenti.

Même la puissante Afrique du Sud, la locomotive économique du continent est en difficulté. Son Produit intérieur brut (Pib) a diminué de 1,8 % au dernier trimestre 2008. Le pays connaît une croissance soutenue (+ de 5 % par an) depuis une dizaine d'années, mais son économie est aussi très dépendante du cours des matières premières.

La croissance africaine des dix dernières années est fortement liée à des exportations d'hydrocarbures et de minerais ainsi qu'à des investissements étrangers dans ce secteur. Comme les cours fléchissent, les investissements sont souvent renvoyés aux calendes grecques.

Pour l'instant, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit encore une croissance de 3,3% du PIB africain pour 2009. Un chiffre encourageant si on le compare à celui des autres continents. Sauf qu'il n'empêchera pas la paupérisation d'une grande partie de l'Afrique. Avec des taux de croissance démographique spectaculaires — à l'image du Nigeria qui devrait doubler sa population et compter 250 millions d'habitants en 2050, il faut une croissance bien supérieure pour que le revenu par habitant ne baisse pas tout simplement.

Il faut aussi savoir que le taux de croissance n'est pas un indicateur très fiable du bien être dans des pays où les revenus sont très mal répartis et les inégalités gigantesques. Au Nigeria, le plus important producteur de pétrole d'Afrique, 80 % de la population vit avec moins d'un dollar par jour. En RDC le pourcentage est de 90 %. Alors qu'à Kinshasa, comme dans beaucoup de capitales africaines la vie est très chère : une bière se paie six dollars américains dans les quartiers branchés de la ville. Ce qui est aussi le prix de certains quotidiens locaux.

Même à Dakar, qui a la réputation d'être une ville où il fait bon vivre, des centaines de milliers d'habitants des quartiers populaires n'arrivent plus à faire face aux besoins les plus élémentaires. Dépourvus de salaire, ceux qui se surnomment eux-mêmes les «gorgorlous», les débrouillards en wolof ( dédicace à "amandine du 38"  ), se lèvent chaque jour sans savoir comment ils vont se payer un repas. Ceux qui n'ont pas les moyens de le faire survivent grâce à la solidarité, celle de la famille élargie et surtout celles des immigrés.

Mais en période de crise, leurs parents qui vivent en France, en Italie, en Espagne ou aux Etats-Unis ne peuvent plus se montrer aussi généreux. Ils travaillent bien souvent dans la construction, la restauration ou le petit commerce, secteurs particulièrement vulnérables. Souvent en situation précaire, ils sont les premiers touchés par la crise. Une catastrophe pour les pays de forte immigration comme le Sénégal ou le Mali. L'aide des immigrés n'a rien d'anecdotique: elle est plus importante que celle que l'Occident prodigue.

Dakar compte près de trois millions d'habitants: le tiers de la population sénégalaise. Même la minorité qui possède un emploi a du mal à survivre. Les loyers du centre ville sont inabordables pour la grande majorité des Sénégalais — 2.000 euros pour un appartement spacieux — soit dix fois le salaire mensuel d'un enseignant du secondaire. Dans ces pays dépourvus de transports collectifs, le déplacement du lieu de travail jusqu'au domicile peut engloutir la moitié du revenu mensuel. A Cotonou, la capitale économique du Bénin, qui compte plus d'un million d'habitants, une serveuse gagne aux alentours de 20 euros par mois. Soit à peine de quoi payer une dizaine de courses en taxi moto.

Lagos et Kinshasa abritent près de dix millions d'habitants chacune. Chaque jour des milliers de villageois débarquent dans ces mégapoles africaines où la solidarité diminue rapidement du fait de la cherté de la vie. Elle s'explique aussi par le fait que bon nombre de produits de consommation courante sont maintenant importés.

Pour savourer son petit-déjeuner, le Sénégalais a pris pour habitude de déguster du beurre, du lait et du café venus d'Europe. Un petit plaisir de plus en plus difficile à s'offrir. L'année dernière, Dakar a été l'une des premières villes africaines à connaître des «révoltes» contre la vie chère, dès novembre 2007. D'ordinaire pacifiques, les manifestations sont devenues violentes : un phénomène nouveau au Sénégal qui témoigne d'une exaspération croissante sur le continent. Si même des départements français comme la Guadeloupe connaissent de grandes bouffées de colère, on voit mal comment l'Afrique pourrait y échapper longtemps.

http://www.slate.fr/story/lafrique-nest-pas-%C3%A9pargn%C3%A9e-par-la-crise

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