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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Les rats quittent le navire...

Je te bloquerai tous leurs avoirs en France et les utiliseraient pour renflouer la dette  >:(

Vive la solidarité et le patriotisme économique.

On devrait faire comme au USA, tu paies t'es impôts quelque soit ton lieux de résidence et si tu veux pas payer bah tu renonces à t'as nationalité.

En plus je suis sur que grâce au niches fiscales ils paient déjà moins d’impôts qu'aux USA ou que dans une bonne partie des pays européens.

Vivement une union fiscale en Europe pour qu'on face la peau au paradis fiscaux européens  >:(

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avec la mondialisation cela ne servirait pas a grand chose, les plus riches s'en sont assures: ca commence a craindre en Suisse? pas grave, on transfert a Singapour ou a Nassau...

http://www.talassa.org/economie/495-comment-sont-caches-des-milliards-de-fcfa-voles-dans-nos-pays-gros-plan-sur-les-paradis-fiscaux-

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Et en parlant de paradis fiscaux, tant qu'a considerer ces endroits comme des menaces graves envers l'etat francais (et l'europe), je pousserais a faire voter (et partout ou cela sera possible en europe), la mise en branle des moyens militaires pour contraindre ces "etats" a cooperer ou a subir a minima la destruction de leurs infrastructures bancaires (tous les reseaux bancaires/communications/informatique - couic!) et leur mise sous controle de ce qui reste par les comites populaires europeens! aux grands maux les grands remedes, et pas de demi-mesure!  >:(

L'europe a deja subit la premiere guerre mondiale comme modalite du match industriel Krups/Schneider, la deuxieme comme match retour, faut-il attendre la suivante pour que les peuples continuent de payer de leur sang l'irresponsabilite des grands capitaux? il est temps de renvoyer l'ascenseur non? Aux armes citoyens!

Oooh put1, j'suis en forme moi ce soir  :lol:

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http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20111202trib000668488/l-europe-ne-doit-pas-trop-compter-sur-les-reserves-de-change-chinoises-selon-pekin.html

Les immenses réserves de change détenues par la Chine ne peuvent servir à venir directement en aide à la zone euro très endettée, déclare une vice-ministre chinoise.

L'Europe ne doit pas s'attendre à ce que la Chine utilise une large part de ses réserves de change pour voler au secours des pays endettés, a prévenu Pékin ce vendredi. Les Européens ont peut-être mal compris comment la Chine gère ses quelque 3.200 milliards de dollars (2.375 milliards d'euros) de réserves de change, a insisté, lors d'un forum, la vice-ministre chinoise aux Affaires étrangères, Fu Ying.

"L'idée selon laquelle la Chine devrait sauver l'Europe ne tient pas debout. Ce que je veux dire par là, c'est que l'argent ne peut pas être utilisé de cette façon", a-t-elle déclaré. Elle n'a pas exclu d'utiliser une partie des réserves chinoises pour des mesures plus ciblées, mais a laissé entendre que Pékin ne comptait pas consacrer une large part de ses "économies" pour voler au secours d'une Europe secouée par la crise de la dette.

Les économistes estiment que Pékin a déjà investi 20% de ses réserves dans des actifs libellés en euros. L'Union européenne est son premier marché à l'exportation.

Si les réserves de la Chine sont les premières au monde, les analystes précisent que les deux tiers sont gelés dans des actifs en dollars qui ne peuvent être vendus, donnant à Pékin une portion plus modeste à investir, de l'ordre de 470 milliards de dollars chaque année.

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@ 9:30 : comment les Etats-Unis oeuvrent à l'effondrement de l'Europe et de l'Euro pour retarder leur propre déchéance.

[dailymotion=640,390]xlq6jt[/dailymotion]

Le Suisse Piero San Giorgio a publié il y a quelques semaines un livre intitulé "Survivre à l’effondrement économique".

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Tout l'art est de gagner du temps pour que l'autre s'effondre avant. Contrairement aux usa, on ne peut pas utiliser

les ultimes armes de la planche à billet ou de la mutualisation de la dette à cause du refus allemands, mais si l'europe

s'effondre même si ils reviennent au deuschmark, ils couleront dans le sillage, puisque ils vivent des échanges

de l'europe directement ou indirectement.

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Un sondage donne 60% des Allemands opposés a l'euro. C'est assez paradoxal a premiere vue tant leurs exportations vers cette zone les sauve de la crise.  Ils sentent peut être que ca va leur peter à la gueule et qu'il vaut mieux avoir des voisins bien portants. Souvent la population a de meilleures intuitions que les elites.

Merkel veut obliger ces voisins à se désendetter a tout prix pour ne pas payer dans des FESF eurobligations etc...tout en refusant d'utiliser la banque centrale pour les soulager. Or c'est justement les depenses de ces pays qui ont permis a l'Allemagne de s'en sortir économiquement. La masse monétaire d'euros ne peut pas être pompée indéfiniment vers l'Allemagne si cette masse ne s’accroit plus avec cette phase de désendettement general.  C'est comme scier la branche sur lequel on est assis.

A moins qu'ils gagnent plus de marchés dans les pays émergents pour continuer sur ce modèle exportateur une fois que la zone euro soit vidée et jetée comme un emballage.  Et encore là c'est une autre paires de manches car ces pays contrôlent leur monnaie n'ont pas les mêmes salaires et sont éventuellement protectionnistes.

Cette politique allemande veut laisser le deluge pour les suivants.

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Il faut esperer que la BCE restera aussi indepedante vis a vis de l'Allemagne que des autres pays, et jouera son role.

Il y a un probleme de comprehension des peuples et un conflit d'interet electoral des politiques, donc il faudrait surtout communiquer sur le fait que, d'un cote on est pas arrive a cette situation economique en 2 ans mais plutot en 20 (si pas plus), et qu'on ne resoudra pas cette situation a coup de traite europeen en 2 mois mais on commencera a en voir les effets plutot en 20(si pas plus)...

Bref il serait temps que tous les politiques prennent leurs responsabilites et arretent de vouloir faire croire a des solutions-baguette-magique:

il y a un enjeu pedagagique tres important pour faire comprendre que la BCE doit faire  tourner les rotatives, non pas pour deresponsabiliser davantage les gouvernements mais pour donner a ceux ci le temps de prendre les bonnes mesures et du temps pour qu'elles fassent leurs effets, en temporisant les consequences sur le tissu social des pays les plus touches.

Les eurobonds sont importants aussi pour solidariser les pays europeens, sinon autant donner raison tout de suite aux souverainistes qui agitent l'epouvantail de l'ex allemagne nazie, et sortent toutes les aneries possibles pour biaiser le regard de l'opinion publique sur les allemands. Angela ferait donc bien de faire comme les autres europeens et mettre un peu d'eau dans son vin: chacun devra abandonner un petit peu de souverainete, et ce n'est pas sale, surtout quand on le fait au profit de ses voisins qui sont loin d'etre des inconnus. C'est toujours mieux que de negocier sa souverainete avec les marches financiers comme l'ont fait les anglais, la on ne sait jamais avec certitude qui tire les ficelles et on voit ce que cela leur coute aujourd'hui.

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Quand l'ex-patron de Jérôme Kerviel prévoit l’Apocalypse.

Jean-Pierre Mustier n'était pas réapparu en public depuis le procès de l'ex-trader. Lors d'un colloque à l'Ecole des mines, ce haut dirigeant de la Société Générale, aujourd'hui chez Unicredit a stupéfait son auditoire en s'abstenant de toute langue de bois sur la gravité de la crise financière.

C’était une première pour l’Ecole des Mines : une journée consacrée à des débats sur l’innovation financière responsable. La troisième table ronde, en ce début d’après-midi du 30 novembre, portait sur les rémunérations et les bonus dans les banques. A 14 heures, l’auditoire s’endormait un peu alors que Pascal Canfin (député européen) et Nicolas Veyron (économiste) parlaient de régulation. Puis, Jean-Pierre Mustier prit la parole et ce fut comme un coup de tonnerre dans un ciel d’été : les quatre-vingt personnes présentes ont levé la tête et tendu l’oreille.

Jusque-là, le banquier, ex-patron de Jérôme Kerviel à la Société Générale, s’était contenté de pianoter sur son Blackberry et de revoir sur sa tablette les grandes lignes de son exposé. A peine avait-il maugréé un chiffre lorsque Pascal Canfin avait évoqué l’exposition de la Société Générale à feu l’assureur AIG : 25 milliards d’euros avait dit le député "Non,8" avait corrigé Mustier sans lever la tête. "Non, 25", "Non, 8". L’échange s’était arrêté là.

"Notre monde pourrait disparaître"

Mais pour faire son exposé, cet homme, pourtant glacial et discret, s’est déployé comme un aigle, faisant de grands gestes avec ses bras pour appuyer ses propos. Le public était d’autant plus attentif, que, depuis le procès Kerviel, ce banquier à l’air rogue n’était pas réapparu en public. "Il faudrait peut-être parler des vrais sujets, lance-t-il en anglais, langue obligatoire de la journée. Les bonus, c’est bien gentil, mais je crois que vous ne vous rendez pas compte que d’ici deux jours, ou une semaine, notre monde pourrait disparaître. C’est Armageddon".

Autrement dit, la bataille finale qu’il ne faut pas perdre, sous peine de perdre la guerre. Pas encore la fin du monde donc, mais plus très loin. "Nous sommes tout prês d’une grande révolution sociale", lance encore celui qui est devenu en 2011 patron de l’activité de Banque de Financement et d’Investissement (BFI) d’Unicredit, banque italienne qui a annoncé 10 milliards d’euros de pertes pour le seul troisième trimestre.

"Les banques ont dégagé des taux de rentabilité trop importants"

La responsabilité de la catastrophe incombe d’abord aux Etats, qui se sont surendettés et ont manqué totalement de discipline. Puis ensuite aux régulateurs, qui prennent de mauvaises décisions et ne font qu’aggraver la situation. Et aussi, aux banques, reconnaît Mustier: "J’ai discuté récemment avec Michael Milken qui est un très brillant esprit, même s’il n’a pas fait que des choses bien." Milken est l’inventeur des Junk Bonds, qui fut condamné à dix ans de prison et en fit deux. "Il m’a rappelé que la formule la plus importante d’Albert Einstein n’était pas e=mc2 mais celle des intérêts composés".

Vérification faite, il s’agit bien d’une règle, sinon établie au moins popularisée par Einstein, dite "des 72", soit le nombre qu’il faut diviser par le taux d'intérêt attendu pour obtenir le nombre d'années nécessaire au doublement du capital. Les financiers vivent décidément sur une drôle de planète où l’on affirme sans rire que la théorie de la relativité n’est pas le plus important apport théorique du génie scientifique.

"Les banques ont dégagé des taux de rentabilité trop importants, continue Mustier, sans sourciller.. C’était intenable, sinon il n’y aurait plus eu que des banquiers et des avocats et les autres acteurs de l’économie seraient morts." Une remarque qui ne manque pas de sel, venant de l’ancien patron de la banque de marché de la Société Générale, dont la BFI dégageait des taux de rentabilité de 30% avant la crise.

Moins de crédits en vue pour tous

Cette description apocalyptique terminée, Mustier soumet à l’auditoire médusé le choix qu’il reste aux banquiers: "soit c’est 1789, soit c’est un changement majeur de notre industrie, comme ce qui s’est passé pour internet après 2000." Les banquiers, selon cet oracle, vont donc devoir réviser sérieusement leurs modèles. "Se désendetter, retourner sur leurs marchés domestiques, et faire des produits de plus en plus simples." Et elles auront de plus en plus de difficulté à octroyer des crédits à leurs clients, notamment aux PME.

IN : http://www.challenges.fr/finance-et-marche/20111205.CHA7793/quand-l-ex-patron-de-jerome-kerviel-prevoit-l-apocalypse.html

Et là : C'est le drame !

(En Italie, les ministres chialent).

http://www.lepoint.fr/monde/regardez-une-ministre-italienne-fond-en-larmes-a-l-evocation-des-sacrifices-reclames-05-12-2011-1403835_24.php

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Pour recentrer le sujet :

Et quand on prendra conscience qu'aux US la situation est encore pire à cause de l'endettement privé, là on va commencer à voir les bank-runs !

Dette fédérale : 15000 milliards

Dettes états : 1200 milliards

Dettes locales : 1200 milliards

Dettes privées : 16000 milliards

Etc...

Le total estimé des dettes américaines frôle les 55000 milliards...

55000000000000US$

NB: PIB US = environ 15000 milliards/an

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Selon des chiffres officiels, 4.000 milliards de dollars ont été dépensés en Irak par les Etats-Unis, un montant dépassant en chiffre absolu le coût de la seconde guerre mondiale. C'est en tout cas la somme la plus importante engagée par les occidentaux dans l'histoire des conflits et cela explique en partie l'état dans lequel se trouvent les finances publiques américaines.

http://fr.news.yahoo.com/irak-quatre-mille-milliards-dollars-fumée-080735241.html

Nous on a renversé Kadhafi pour beaucoup moins cher et Gbagbo pour trois fois rien !  :lol:

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Angela ferait donc bien de faire comme les autres europeens et mettre un peu d'eau dans son vin: chacun devra abandonner un petit peu de souverainete, et ce n'est pas sale, surtout quand on le fait au profit de ses voisins qui sont loin d'etre des inconnus. C'est toujours mieux que de negocier sa souverainete avec les marches financiers comme l'ont fait les anglais, la on ne sait jamais avec certitude qui tire les ficelles et on voit ce que cela leur coute aujourd'hui.

Parce que tous les autres pays de l'union n'ont pas déjà bradé leurs souverainetés aux marchés financiers ?

Et puis je ne crois pas qu'il soit totalement honnête de parler "d'abandon d'un petit peu de souveraineté".

Premièrement parce que pas mal a déjà été lâché depuis 30 ans et ensuite, on n'est pas un petit peu moins souverain. C'est un package, on l'est ou on l'est pas, il n'y a pas de demi-mesure dans ce domaine.  =)

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