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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Très juste que cela.

A mardi soir. Je sais pas si on va rire mais bon ça ferra des unes dans les journaux..

Sauf que la "règle d'or" dont NS parle n'a rien de normative ... c'est juste une déclaration de bonne intention. On s'assoira dessus comme on s'est assis sur les règle de l’euro-zone "3% 60% sur PIB" ;)

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les agence de notation on signifié qu'elle n'en tiendrait pas compte...

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Une raison de plus pour ne pas allumer la télé alors. Bonne nouvelle.

L'exemple allemand article 110 et les exception notament le 115 http://fr.wikisource.org/wiki/Loi_fondamentale_pour_la_R%C3%A9publique_f%C3%A9d%C3%A9rale_d%27Allemagne#Article_110_-_.5BBudget_et_loi_de_finances_de_la_F.C3.A9d.C3.A9ration.5D

N'a jamais empêcher l’Allemagne de s'endetter largement ... tant qu'il y a des député croupions pour voter des budget en deficit chronique.

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Sauf que la "règle d'or" dont NS parle n'a rien de normative ... c'est juste une déclaration de bonne intention. On s'assoira dessus comme on s'est assis sur les règle de l’euro-zone "3% 60% sur PIB" ;)

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les agence de notation on signifié qu'elle n'en tiendrait pas compte...

Waaaaaa, quel clown  :lol:  heu, quelle bande de clown nos politiques.  :O

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Waaaaaa, quel clown  :lol:  heu, quelle bande de clown nos politiques.  :O

Le plus amusant c'est que notre constitution et nos texte de loi sont plein de texte de ce genre :)

article 34 de la constitution ...

Les orientations pluriannuelles des finances publiques sont définies par des lois de programmation. Elles s'inscrivent dans l'objectif d'équilibre des comptes des administrations publiques.

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On aurait ainsi paralysé totalement l'économie du pays pour des raisons purement artificielles.

"purement artificiel" lol. Ya un de ces tas de connerie qui se racontent c'est pas croyable. 1646,1 milliards d'euros, c'est la dette de la France au 30 juin, c'est artificiel ça ? ah c'est sur qu'avec 0 de dette on aurait plus de marge de manoeuvre. Alors ok, faut essayer de se garder de la marge de manoeuvre le temps de nettoyer ce tas de boue que sont les finances françaises depuis 30 ans mais le "purement artificiel" est mal venu je trouve. Enfin ça denote bien a quelle altitude on plane et qu'on est encore loin d'avoir remis les pieds sur terre.

Enfin faut nous excuser, pas etonnant avec le bourrage de crane qu'on a subit avec des idioties du genre "on fait du deficit, ça cré de la croissance qui sert a rembourser le déficit"   :lol: :rolleyes: le mouvement perpetuel quoi elle est pas belle la vie ? les soces en sont encore là. Et dire que les français qui sont supposés etre rationels on cru à ces salades.

Comme ceux qui fustigent les agences de notation. Hilarant et pathetique: les agences de notations c'est un outil utilisé par les preteurs, PAS les emprunteurs. Le preteur prete a qui il veut en utilisant les outils qu'il veut. L'emprunteur a juste le droit d'arreter d'emprunter si il est pas content ou de fermer sa gueule. Une evidence que n'importe quel paysan de la Lozere sait parfaitement mais que tous les cranes d'oeuf et autres charlatan savent meme pas apparement.

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.../...

Les marchés sont-ils fous et méchants ? La réaction de la classe politique est toujours la même : dénégation des risques et propos vengeurs à l'égard des spéculateurs et autres financiers sataniques qui veulent faire fortune sur le dos de la mère patrie. Mais les marchés ne sont ni fous ni méchants. Ils détiennent une grosse part de la dette publique de la France, quelque 1 700 milliards d'euros, soit 85 % de notre PIB, et ils sont effrayés de perdre une partie de leurs patrimoines. La panique n'est pas bonne conseillère, mais elle est très humaine. Faut-il leur en vouloir, voire les cadenasser ? Il fallait y penser plus tôt, avant de leur demander de nous prêter ces sommes colossales. Nous avons eu besoin d'eux et nous en aurons encore besoin, quoi que nous fassions. Les insulter et les attaquer peuvent nous soulager, mais cela ne changera rien à la situation.

Car la France est impardonnable. Nos budgets ont été en déficit chaque année depuis 1974. En 2006, avant la crise, la dette publique représentait déjà 64 % du PIB. Tous les gouvernements qui se sont succédé depuis presque quarante ans ont superbement ignoré la notion de discipline budgétaire. Tous. Les déficits sont devenus une routine, une facilité pour dépenser plus que ce dont ils disposaient, et personne n'y a trouvé à redire. Ils sont tous coupables et nous, les électeurs, le sommes tout autant. Les marchés, par contre, n'y sont pour rien. La sagesse, dont nous allons avoir besoin dans les années qui viennent, doit commencer par un grand mea culpa national.

Au lieu de cela, nous allons assister à des accusations réciproques. La gauche va répéter que la dette a augmenté de 20 % du PIB depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir ? C'est exact, mais 2007 est aussi le début de la plus grave crise depuis les années 1930. S'il y a de bons déficits, ce sont ceux tolérés durant les années de crise, car ils servent à en atténuer la sévérité. On aurait pu se passer du Grand Emprunt. Comme toujours, les objectifs étaient nobles, mais ils auraient du être financés sans recours à l'emprunt. La droite va noter que la dette s'est accrue sous tous les gouvernements de gauche. Certes, il y a aussi eu de mauvaises passes sous les gouvernements de gauche, qui justifiaient elles aussi des déficits. Mais ces déficits auraient dû être temporaires, compensés par des surplus les bonnes années, ce qui ne s'est jamais produit. Nous ne gagnerons rien à ces récriminations, c'est toute la classe politique qui s'est fourvoyée.

Ces erreurs répétées ne sont pas l'apanage de la France. La plupart des démocraties les ont commises, à un moment ou à un autre. Avant la crise, en 2006, les dettes publiques des pays de l'OCDE s'élevaient déjà à 74 % de leurs PIB. Partout on retrouve le même mécanisme. Chacun veut recevoir la manne de l'Etat, et chacun s'imagine que ce sont les autres qui paieront les impôts, mais personne ne veut payer plus d'impôts. Pour être élus, ou réélus, les gouvernements payent sans lever les impôts correspondants. Toutes ces dépenses sont présentées comme indispensables : santé, défense, éducation, justice, culture, aides aux démunis, transports. Rien que des bonnes causes auxquelles il serait politiquement suicidaire de s'opposer. C'est ainsi qu'aujourd'hui l'Etat dépense la moitié du PIB de la France. C'est ce qu'on appelle vivre au-dessus de ses moyens, et ça ne peut que mal se finir. Nous y sommes.

Est-il trop tard ? Probablement, mais pas nécessairement. Car, contrairement à une opinion bien ancrée, les marchés financiers ne fonctionnent pas à courte vue. Ils ne pensent pas que les Etats sont en faillite irrémédiable, un pays ne peut pas être vraiment en faillite. Par contre, ils se demandent si les Etats rembourseront leurs dettes, pas cette année ni l'année prochaine, mais dans dix ou vingt ans. Ils sont prêts à attendre, mais ils veulent des preuves solides que les budgets seront en surplus dans les années qui viennent, lorsque tout ira mieux. Ce sont les gouvernements qui sont coupables de courte vue, eux qui font des déficits chaque année parce que chaque année est spéciale et qu'on verra plus tard pour les surplus.

La seule chance, et elle est maigre, qui reste à la France d'échapper au couperet est de s'engager sur la voie de la vertu budgétaire. L'Allemagne l'a fait il y a deux ans en inscrivant dans sa Constitution non seulement le principe que le budget doit être en équilibre, mais une date butoir (2016) et un mécanisme clair, net et précis pour s'en assurer. De manière à préserver de la souplesse et éviter que la politique budgétaire ne soit contractionniste dans les mauvaises années, le mécanisme allemand comporte un compte qui enregistre les déficits et les surplus. Lorsque le compte est déficitaire, le gouvernement est tenu de combler le trou en quelques années. Plus l'Etat accumule de surplus, plus il a de marge de manoeuvre pour les mauvaises années.

La commission Camdessus, dont j'ai fait partie, a été chargée l'an passé par le président de la République de proposer d'inscrire l'équilibre budgétaire dans la Constitution (la règle d'or). A la quasi-unanimité, elle a rejeté la règle allemande, parce que "nous ne sommes pas des Allemands", comme si la discipline budgétaire était une affaire de culture nationale.

.../...

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/11/la-france-peut-elle-encore-echapper-a-un-scenario-grec_1558488_3232.html

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Merkel ne parlera pas d'euro-obligations avec Sarkozy

BERLIN - La création éventuelle d'obligations communes aux pays de la zone euro ne jouera aucun rôle lors de la rencontre prévue mardi entre le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel, a dit lundi le porte-parole de cette dernière.

Les euro-obligations ne sont pas une option, a renchéri le porte-parole du ministère des Finances lors d'une conférence de presse.

afp / 15 août 2011 11h52)

Et boum ! On va éviter de faire paniquer les bourses. Les Allemands ne veulent plus être caution des paniers percés. Aujourd'hui à la bourse : (AMF: LEVIER 50 sur GLE).  

Les bancaires continuent à dégringoler même sans VAD : symptomatique.

Une analyse à contresens et la situation des banques Françaises en exergue :

.../... Restons dans l'actualité :

Coté public, l'Italie vient de voter un plan d'austérité censé économiser 45 milliards d'euros.

Coté privé, la Société Générale seule a dans ses actifs près de 30 milliards de 'mauvais actifs', qu'elle ne peut pas comptabiliser en valeur de marché sous peine de faillite immédiate (cf mes articles précédents sur les méthodes comptables).

Aujourd'hui, la même Société Générale a un bilan qui pèse 1000 milliards d'euros!! pour seulement 20 milliards de capitaux propres, soit un levier de 50!! Si sur les 1000 milliards d'engagement pris, une perte de 2 % doit être prise, la banque sera en faillite. Maintenir des taux à 0 % pousse les banques à prendre des risques  et a augmenter ces ratios de fou!

Quelle est l'urgence?? réduire les déficits publics alors que le chômage est partout ou réduire ces bulles financières en augmentant les taux d'intérêt (ce qui du même coup redonnera du pouvoir d'achat aux consommateurs en faisant baisser le prix de certains actifs' bullesques').

La taille des engagements au bilan des seules Société Générale et BNP Paribas en France représentent 3000 Milliards d'euros, soit 2 fois le PIB du pays. Pour mémoire, les recettes fiscales de la France sont de 250 milliards d'euros..On marche sur la tête.

Selon moi, il faut nationaliser les activités de dépôt des banques ( qui ne peuvent pas faire faillite), ces parties ne représente qu'une minorité des engagements de la banque, et une infime partie de leurs risques.

Il faut laisser les autres partie de la banque (banques d'investissements) assumer leur risque, et faire faillite le cas échéant, et cesser de les inciter a 'véroler' le système en leur offrant de l'argent gratuit.

Dommage, Bernanke vient d'en remettre une couche en promettant des taux zéro jusqu'à mi 2013 au moins..  .../...

http://unenoteeconomie.blogspot.com/2011/08/rigueur-budgetaire-et-souplesse.html

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"purement artificiel" lol. Ya un de ces tas de connerie qui se racontent c'est pas croyable. 1646,1 milliards d'euros, c'est la dette de la France au 30 juin, c'est artificiel ça ? ah c'est sur qu'avec 0 de dette on aurait plus de marge de manoeuvre. Alors ok, faut essayer de se garder de la marge de manoeuvre le temps de nettoyer ce tas de boue que sont les finances françaises depuis 30 ans mais le "purement artificiel" est mal venu je trouve. Enfin ça denote bien a quelle altitude on plane et qu'on est encore loin d'avoir remis les pieds sur terre.

Enfin faut nous excuser, pas etonnant avec le bourrage de crane qu'on a subit avec des idioties du genre "on fait du deficit, ça cré de la croissance qui sert a rembourser le déficit"   :lol: :rolleyes: le mouvement perpetuel quoi elle est pas belle la vie ? les soces en sont encore là. Et dire que les français qui sont supposés etre rationels on cru à ces salades.

Comme ceux qui fustigent les agences de notation. Hilarant et pathetique: les agences de notations c'est un outil utilisé par les preteurs, PAS les emprunteurs. Le preteur prete a qui il veut en utilisant les outils qu'il veut. L'emprunteur a juste le droit d'arreter d'emprunter si il est pas content ou de fermer sa gueule. Une evidence que n'importe quel paysan de la Lozere sait parfaitement mais que tous les cranes d'oeuf et autres charlatan savent meme pas apparement.

C'est pas la dette qui est artificielle. C'est la "règle d'or". Si on a pu sauver le système financier mondial en 2008 c'est parce que les Etats ont pu creuser leurs déficits. C'est ça qui est important. Si tu veux, remplace le terme "purement artificielle" par "purement bureaucratique".

Quand on rembourse un emprunt, les banques ne gardent que les intérêts pour se rémunérer, le principal disparait comme il est apparu. Si les Etats les entreprises et les ménages se désendettaient complétement et bien on assisterait à une disparition massive de monnaie.  Les salaires ne serait plus versés et il faudrait donc réemprunter. On a pas su, ou pas voulu, créer une monnaie permanente et on a comme un serpent qui se mord la queue.

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Car la France est impardonnable. Nos budgets ont été en déficit chaque année depuis 1974.

Et l'obligation d'emprunter sur les marchés financiers date de 1973. Quelle coincidence !

L'article dans l'ensemble revele une incompréhension totale de la nature de la dette publique et même de la nature de la monnaie comme j'ai écrit plus haut. C'est de la faute du peuple qui se serre pas la ceinture bla bla bla. Franchement c'est grave venant d'un grand journal.

Depuis les subprimes l'Etat ne cesse de couper dans les depenses et réduit a peu près tout, hopitaux, justice, police, armée...et la dette l'ignore superbement en augmentant comme si de rien n'était. Ils voient pas qu'il y'a un truc qui cloche ?

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Et l'obligation d'emprunter sur les marchés financiers date de 1973. Quelle coincidence !

L'article dans l'ensemble revele une incompréhension totale de la nature de la dette publique et même de la nature de la monnaie comme j'ai écrit plus haut. C'est de la faute du peuple qui se serre pas la ceinture bla bla bla. Franchement c'est grave venant d'un grand journal.

J'ai du mal à te suivre.

Je comprends bien le lien entre dette publique et masse monétaire, mais tu as l'air de lier l'existence même de la monnaie à la dette?

Depuis les subprimes l'Etat ne cesse de couper dans les depenses et réduit a peu près tout, hopitaux, justice, police, armée...et la dette l'ignore superbement en augmentant comme si de rien n'était. Ils voient pas qu'il y'a un truc qui cloche ?

Là encore, tu digresses sur une réduction des dépenses des états, ce qui est déjà discutable, mais pour toi qu'est ce qui cloche?

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J'ai du mal à te suivre.

Je comprends bien le lien entre dette publique et masse monétaire, mais tu as l'air de lier l'existence même de la monnaie à la dette?

La creation monetaire est en grande partie liée au credit.

Là encore, tu digresses sur une réduction des dépenses des états, ce qui est déjà discutable, mais pour toi qu'est ce qui cloche?

Si l'Etat se désendette en détruisant son activité il ne fait que retirer de la monnaie en circulation a une époque ou l’économie réelle en a cruellement besoin. Il faudrait se desendetter de façon "offensive" en créant de l'activité parallèlement. Que ce soit directement ou en laissant les PME respirer. On pourrait organiser une relance concertée au niveau européen (que ca serve a des choses positives  :P) il y'a diverses façons dont aucune ne semble envisagé par notre gouvernement.

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l'Etat se désendette en détruisant son activité il ne fait que retirer de la monnaie en circulation a une époque ou l’économie réelle en a cruellement besoin. Il faudrait se desendetter de façon "offensive" en créant de l'activité parallèlement

Oui et non; cela dépend de la ventilation de ses dépenses. En l'occurrence en France, l'Etat paie beaucoup de fonctionnaires et fait au final peu d'investissements nouveaux, en tout cas pas significatifs au niveau macro économique. L'effet sur la demande est donc limité: s'il comprime et réorganise (à condition de le faire plus correctement que politiquement) les effectifs (d'administration plus que de service, en passant), la demande en sera faiblement impactée en ce que les postes supprimés ne disparaissent pas pour l'économie (comme demande), vu que les fonctionnaires correspondant ne sont pas exécutés :-[, mais vont à la retraite. La destruction monétaire est limitée en ce sens. La question alors est de savoir dans quelle mesure ces coupes impactent les budgets d'investissements proprement dits de l'Etat, qui eux sont un soutien direct à l'activité économique "réelle" avec multiplicateur de type keynésien.
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Oui et non; cela dépend de la ventilation de ses dépenses. En l'occurrence en France, l'Etat paie beaucoup de fonctionnaires et fait au final peu d'investissements nouveaux, en tout cas pas significatifs au niveau macro économique. L'effet sur la demande est donc limité: s'il comprime et réorganise (à condition de le faire plus correctement que politiquement) les effectifs (d'administration plus que de service, en passant), la demande en sera faiblement impactée en ce que les postes supprimés ne disparaissent pas pour l'économie (comme demande), vu que les fonctionnaires correspondant ne sont pas exécutés :-[, mais vont à la retraite. La destruction monétaire est limitée en ce sens. La question alors est de savoir dans quelle mesure ces coupes impactent les budgets d'investissements proprement dits de l'Etat, qui eux sont un soutien direct à l'activité économique "réelle" avec multiplicateur de type keynésien.

Je comprends bien. Certaines depenses impactent plus sur la demande que d'autres.

Mais en recrutant moins de fonctionnaires chaque année le marché du travail se resserre aussi par la réduction d'emplois disponibles pour les demandeurs donc moins de salaires versés dans l’économie. Et ainsi moins de cotisations chomage retraites etc...les pensions vont donc baisser. Il faudrait parallèlement un secteur privé qui repart et ce n'est pas le cas.

Pour illustrer cette spirale.

On peut constater que les deux grands endettements en France se sont produits lors de periodes de rigueur. Le franc fort de Balladur (Archives : http://www.lexpress.fr/informations/le-couteux-pari-de-balladur_594326.html). Et le renflouement des banques lors de la crise bancaire.

La majorité de la dette semble provenir de ces périodes.

Image IPB

source: http://lebondosage.over-blog.fr/article-la-monetisation-ne-sauvera-pas-l-euro-81253321.html

Alors quand j'entends ou je lis les quotidiennement qu'on est endetté parce qu'on a trop de social trop de salaire je m’étrangle. (Pas pour toi Tancrede  ;) )

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AFP

BERLIN - La création éventuelle d'obligations communes aux pays de la zone euro ne jouera aucun rôle lors de la rencontre prévue mardi entre le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel, a dit lundi le porte-parole de cette dernière.

Les euro-obligations ne sont pas une option, a renchéri le porte-parole du ministère des Finances lors d'une conférence de presse.

Toujours aussi forts en com du côté de chez Merkel ...

Depuis les subprimes l'Etat ne cesse de couper dans les depenses et réduit a peu près tout, hopitaux, justice, police, armée...et la dette l'ignore superbement en augmentant comme si de rien n'était. Ils voient pas qu'il y'a un truc qui cloche ?

La dette n'est pas que liée aux frais de fonctionnement de l'état, dont sa masse salariale de fonctionnaires (on peut digresser à loisir sur leur nombre, leur efficacité, etc ... de nombreux services publics sont laissés à la charge des états aux USA, leur situation économique n'est pas meilleure).

Le déficit des caisses sociales pèsent beaucoup plus (60% du déficit public, il me semble).

Faudrait regarder par là en premier lieu et avoir le courage de réformer structurellement ces dernières.

Là, le déficit fondrait.

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Il faudrait parallèlement un secteur privé qui repart et ce n'est pas le cas

C'est pourquoi une politique keynésienne n'a jamais reposé sur de l'endettement fait n'importe comment: il doit être ponctuel (mais dans de telles périodes, énorme si besoin est), cibler par l'investissement et la demande privée les secteurs les plus décisifs pour servir de levier, dont la demande des ménages modestes est prioritaire, autant par humanité, effet de correction du système économique par nature injuste et à tendance entropique rapide, souci d'équilibre politique et social -de paix civile donc- que parce que cette demande est majoritairement tournée vers une consommation de productions nationales, limitée qu'elle est aux soucis principaux, à savoir le logement et la bouffe. L'effet global est plus ou moins important, mais l'effet social et économique local peut être décisif.

Le reste, c'est l'effet sur l'investissement qui doit être ciblé correctement, d'où l'habituel recours aux grands travaux, quitte à maintenir sous perf des secteurs d'activité plus que des individus, pendant un temps donné. Face à la frilosité des investisseurs dans une période d'économie plus financiarisée qui a peu tendance à l'investissement (moins qu'une économie en développement). 

Mais en temps normal, cette politique doit être assortie d'une gestion budgétaire rigoureuse. Le "stop and go" suppose l'alternance des 2.

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Mais en recrutant moins de fonctionnaires chaque année le marché du travail se resserre aussi par la réduction d'emplois disponibles pour les demandeurs donc moins de salaires versés dans l’économie.

La chute du recrutement de fonctionnaires ne contracte pas l'offre d'emploi. Ce qui compte, c'est la capacité des demandeurs à s'adapter au travail proposé. En dépit du chomage que l'on a, nombre de postes ne sont pas pourvus. C'est là où le bas blesse.

De plus, le système des retraite est tellement bien fait que le privé cotise pour sa retraite et celle des fonctionnaires. Particulièrement sein comme système.

Alors quand j'entends ou je lis les quotidiennement qu'on est endetté parce qu'on a trop de social trop de salaire je m’étrangle.

c'est pourtant le cas. Et vu que personne ne veut y toucher, on détruit les fonctions régaliennes plutôt que le "well fair state" ou disons l'état mama.
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La creation monetaire est en grande partie liée au credit.

La création monétaire oui, mais le crédit n'est pas la condition sinéquanone de l’existence d'une monnaie.

Si l'Etat se désendette en détruisant son activité il ne fait que retirer de la monnaie en circulation a une époque ou l’économie réelle en a cruellement besoin.

D'abord tu lies : "activité de l'état" => "dette de l'état" => "activité économique". Cela n'a rien de systématique, comme il a été dit, il faut faire la différence entre dépenses d'investissements et "frais fixes".

Ça reviendrait à dire qu'avec plus de fonctionnaires tu vas avoir plus d'emplois dans le secteur privé.

Ensuite l'effet que tu attends c'est celui des quantative easing US, l'état s'endette et met à disposition de l'agent pas cher à disposition de l'économie par le truchement des marchés financiers.

Sauf qu'on est au QE2 et cette formule magique initiée originellement par Allan Greensman ne semble plus fonctionner aujourd'hui, pour exemple les US.

La relance par la dette on y croit plus, et c'est bien cette doctrine qui nous a menés dans l'impasse dans laquelle nous sommes aujourd'hui. On a épuisé notre crédit  ;), le temps des vaches maigres est arrivé.

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Ça reviendrait à dire qu'avec plus de fonctionnaires tu vas avoir plus d'emplois dans le secteur privé.

C'est vrai dans la mesure de la consommation qui est dédiée à la production nationale: le rapport est direct. La dépense individuelle est de facto de l'activité puisque rien ne se crée, tout se transforme :lol:. Dans le cas de la consommation des fonctionnaires et des revenus dits "de transferts", le point de l'angle macro-économique est de savoir faire en sorte de doser la chose pour la rendre supportable par l'économie ET de l'orienter vers la consommation issue en priorité de productions nationales, soit primaires (entièrement faites en national, typiquement la bouffe) soit de transformation (typique des productions industrielles faites à partir de matières premières et/ou de biens semi-finis, donc incluant une VA significative en national). Ca marche aussi pour toute activité de service, évidemment, mais moins étant donné que les secteurs de service offrent en moyenne moins de VA et moins de marge (cas extrême: la grande distribution, de très faible effet levier désormais puisque son impact sur la baisse des prix, après 40 d'évolution, est devenu minime, voire négatif), même si ça fait tourner l'activité en général.

A noter aussi que la structure capitalistiques actuelle, avec des entreprises nettement plus spécialisées, est nettement plus vulnérable aux aléas de conjoncture, et ce d'autant plus que le niveau de concentration financière (en France surtout) est tel que de fait une proportion très importante d'entreprises sont de fait des sous-traitants dépendant donc beaucoup des plus grandes.

La relance par la dette on y croit plus

C'est pas le principe qui est faux, c'est son application indistincte, disproportionnée, électoraliste, mais aussi sa permanence quelle que soit la conjoncture.
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C'est pas le principe qui est faux, c'est son application indistincte, disproportionnée, électoraliste, mais aussi sa permanence quelle que soit la conjoncture.

Quand c'est systématique, en effet, ce n'est plus de la relance mais la structure même de l'économie.

Sachant que la relance en économie ouverte, cela ne marche pas. Tout est absorbé par l'étranger.

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