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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Où l'on s'aperçoit qu'une politique d'aménagement du territoire est indispensable, et devrait s'assortir d'un certain niveau de contrainte au développement de plusieurs grands centres urbains (à 2 échelons: une "capitale" et ses pôles périphériques) au détriment d'une trop forte concentration, contrainte qui passe par le fait d'imposer, si besoin est des critères/quota d'implantation pour des grandes boîtes, en plus de la simple carotte d'investissements d'infrastructures et d'allègement fiscaux.

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Question en fait à Gally autant qu'à Debonneguerre: La propriété reste cependant un idéal "solide" dans les aspirations basiques de chacun, et un moteur de comportements en général, notamment parce qu'elle est associée au fait de fonder une famille, fait qui restera toujours la motivation la plus basique de l'être humain, la plus inamovible. Impacter cette possibilité n'est-il pas directement impacter une société, une démographie et donc les perspectives de développement en même temps que certains aspects d'une relative paix sociale? L'Allemagne est loin d'être un modèle dans ce domaine.

Dans l'idéal "propriétaire" il y a un calcul qui peut être double, en effet celui d'acquérir un bien plus grand pour accueillir un cocon familial, mais surtout un calcul d'investissement pur pour la retraite notamment, combien de célibataires trentenaires autour de vous ont acheté un T2 dans cette seule perspective? moi j'en connais pas mal surtout des femmes d'ailleurs  :lol:, cela a d'ailleurs configurer l'habitat des centres urbains, les marchands de bien allotissant des plateaux en autant de petites moyennes surfaces pour ce type d'acquéreurs, opérations très rentables.

Je ne rejette pas l'impact sur la démographie et le projet collectif sociétal, mais il doit y avoir d'autres leviers, mais en réalité ce que tu crains, c'est ce qui se passe depuis un moment déjà, la paupérisation des classes moyennes. L'incertitude liée aux revenus futurs du système de retraite par répartition pèse lourd dans tous ces calculs, et ca c'est la responsabilité directe de nos gouvernants.

Où l'on s'aperçoit qu'une politique d'aménagement du territoire est indispensable, et devrait s'assortir d'un certain niveau de contrainte au développement de plusieurs grands centres urbains (à 2 échelons: une "capitale" et ses pôles périphériques) au détriment d'une trop forte concentration, contrainte qui passe par le fait d'imposer, si besoin est des critères/quota d'implantation pour des grandes boîtes, en plus de la simple carotte d'investissements d'infrastructures et d'allègement fiscaux.

De loin je ne suis pas par culture très jacobin, je pense que l'aménagement du territoire devra passer par quelque chose comme ca un moment ou un autre.

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J'ai du mal a comprendre tu comptes spolier les détendeurs de dette française en euros - en général cette détention passe par plusieur intermédiaire qui eux ne sont pas francais d'ailleurs - en convertissant leur créance en "franc pacotille" ?

Elle est où la spoliation?

L'intérêt est la rémunération du prêteur. Il sait ce qu'il fait. Il faut arrêter de faire peur aux gens. Nos gouvernement ne font que renforcer la crise. Rien de plus. On crache des milliards pour la Grèce en disant que les caisses sont vides et personne ne réagi.

C'est pas de la spoliation?

Le franc pacotille, c'est de l'effet de manche. Ça fait peur à l'inculte mais c'est infondé. Une monaie doit être en phase avec son économie. L'euro tue la Grèce et personne ne bouge. Bravo.

Pas compris

Quand une monaie disparaît, les créances sont transformées en autre monaies et suivent donc ses fluctuations. Seul l'Allemagne et ses satellites peuvent être forts. Les créances italiennent quittant l'Euro chuteraient avec leur nouvelle monaie. La pression serait moindre.

Ca c'est loin d'etre garantie, et au contraire au début on aura nécessairement un décroissance ... le temps qu'hypothétiquement les volumes compense les pertes causé par l'achat de matiere premiere plus cher et la vente moins cher.

C'est déjà le cas. On exporte plus rien. Notre croissance est artificiellement maintenue par l'endettement.

D'autre part, il nous faudrait un an pour repartir en croissance. Sachant que cela pourrait être moindre. Mieux vaut 15% pendant 1 an que 9% en chomage structurel comme nous l'avons.

Effectivement personne ne voudrait nous preter a taux raisonnable ... hors nos solde primaire est déjà négatif, c'est a dire qu'on est en déficit meme hors interet de la dette :lol:

Donc ne faisons surtout rien. Et attendons d'être comme les grecs.

Donc on pourrait plus payer les salaires des fonctionnaires ... sauf a produire massivement de la masse monétaire ... et de rentrer dans le cycle inflationniste. On peut difficilement augmenter beaucoup les impots et autres prélévement obligatoire, et on est incapable de baisser le budget.

Là aussi, il faut arrêter de faire peur.

Des fonctionnaires, il y en a trop. Mais au-delà nous levons assez d'impôt pour dégager des effets de leviers sur les secteurs stratégiques.

C'est sûr, le ministère de la culture va se serrer la ceinture comme toutes les dotations qui ne servent à rien sinon à faire du clientellisme. Plus de programme pipot dans les écoles à donner des ordinateur à des enfants qui ne savent pas lire.....

L'evasion fiscale en France n'est pas celle de la Grèce. Nous ne sommes pas le tiers monde.

La aussi j'ai du mal a comprendre...

Et bien oui, 100€=100FF. Il n'y a pas de perte en interne. Après la dévaluation, si elle crée un choc, crée de l'attractivité dont une incitation à la relocalisation en France de nos unités de production.

Le souci de laisser filer le cours de l'euro c'est qu'on y arrive meme pas ... regarde les change croisée, avec le franc suisse l'or et le pétrole puis avec le dollar. L'euros baisse ... mais le dollar baisse au moins aussi vite :)

Mais on ne laisse rien filer du tout. Nos actions sont marginales car la BCE doit statutairement défendre un Euro fort. Le seul but est la lutte contre l'inflation.
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Je ne rejette pas l'impact sur la démographie et le projet collectif sociétal,

Je crois plus prondément que faire joujou avec ce facteur comme une variable d'ajustement est dangereux parce que le fait de fonder une famille, fait auquel la propriété est lié par essence, en plus d'être un idéal de classe moyenne, est un besoin essentiel et irréductible, profondément enraciné dans l'être humain: c'est dans l'ADN, dans la biologie, à la base de toute culture (il faut se créer sa "tanière", être maître dans ce "chez soi" pour la création duquel on est basiquement programmés). Menacer ce fait est autant une menace contre la démographie qu'un facteur de mécontentement potentiellement grave (qui peut se traduire autant par de la grogne ou de la violence sociale que par l'émigration), car c'est un besoin qui n'est pas compressible. Tous les calculs sont faits par rapport à ce besoin: estimation du niveau de revenus recherché, "rayon d'action" autour du foyer (donc impact sur la mobilité géographique)....

De loin je ne suis pas par culture très jacobin, je pense que l'aménagement du territoire devra passer par quelque chose comme ca un moment ou un autre.

Moi aussi mais il ne faut pas sous-estimer les raisons d'être du jacobinisme en France (c'est pas une idéologie/une obsession du centre née de rien), pays qui s'est constitué par le centre et reste tenu par le centre: surtout aujourd'hui, où la "conscience nationale" est plutôt à un niveau très faible, il ne faut pas oublier que la décentralisation peut être aussi un synonyme de désunion nationale, ou à tout le moins d'ingouvernabilité, donc un facteur d'instabilité.

e n'ai rien contre la propriété et les proprio. Ce qui m'ennuie c'est quand l'accession a un logement devient quasi impossible et que c'est en partie la faute a ce besoin irrépressible de propriété

Ben oui, mais c'est quoi l'alternative?

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On a des exemple d'économie européenne hors eurozone ... les UK par exemple qui sont dans une merde noire malgré la maitrise de leur livre, leur banque centrale navigue a vue depuis quatre ans, leur politique économique est absolument illisible, et il se tape pas loin de 5% d'inflation - juste le CPI, le RPI est a plus de 6%, et l'inflation réelle a 7.1% -.

La Grande-Bretagne est un mauvais exemple.

Ce pays a fait le choix du tout financier. Ils n'ont plus rien d'autre.

Une économie doit être fondée sur l'industrie. La finance est un catalyseur pour orienter les réserves d'argent vers les projets industriels. Rien de plus.

La pure spéculation est dangereuse car repose sur des flux dematerialisés. Donc sur du vide. Comme un souflé. Une foi hors du four, que se passe-t-il?

La France est un des rares pays à avoir une total autonomie alimentaire, les compétences industriels dans tous les secteurs et nous avons des banques. En résumer, nous avons une structure économique diversifiée. Il faut juste la rééquilibrer en réindustrialisant, renforcer les universités, simplifier le droit du travail et la création d'entreprise et orienter les grandes fortunes, non vers l'impôt, mais vers l'investissement dans les entreprises.

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Plusieurs articles de JJ Rosa:

Explaining the Crash

Many plausible causes have already been invoked for the current spectacular worldwide market crash: anticipation of a US double-dip recession, the Obama consent to a debt ceiling having the effect of cutting the macroeconomic stimulus too early, -- mostly in the US -- evidence that the European policy of helping Greece, Ireland and Portugal with more and longer term loans to alleviate the burden of their austerity programs did not produce the expected positive results, fear of contagion in sovereign bond markets engulfing Spain and Italy, lack of political leadership in Europe, and the excessively conservative policy at the ECB, -- mostly in Europe.

But all of these, and some others too, belong to the “guessing in the dark” category.

As “Buttonwood” writes in The Economist, the cause or causes may be what he defines as “non-economic”, but I think he means “non-macroeconomic”.

Excerpt:

“Some of the biggest falls of the last 25 years have been down (sic, but maybe he meant “due”?) to market dynamics, from program trading in 1987 to the LTCM crisis through August 2007’s quant blow-up to May 2010’s flash crash. We will find in a few days or weeks that someone was a forced seller.” (My emphasis).

Because, in the end, more sellers than buyers is the explanation to give whenever the markets fall. And that’s the only explanation that counts.

Let’s add that the reasons for selling should have been (a) global (because the Thursday crash was global), and (b) due to some unexpected news that led some large global investors to sell large quantities of stocks (including emerging economies’ stocks) and buy “safe” government bonds. Let’s wait for more evidence about who the sellers were, and why they felt compelled to sell.

Lien:http://jjrosa.blogspot.com/2011/08/explaining-crash.html

Great Recession or Great Contraction?

Kenneth Rogoff claims in Project Syndicate that governments pursue the wrong policy recipe in trying to revive economic growth by fiscal policy or massive bailouts, which usually terminate recessions within a year, returning the economy to its long-run trend.

The current problem “is that the global economy is badly overleveraged, and there is no quick escape without a scheme to transfer wealth from creditors to debtors, either through defaults, financial repression, or inflation.” It is a typical deep financial crisis, not a typical deep recession. In the former, it typically takes an economy more than four years just to reach the same per capita income level that it had attained at its pre-crisis peak.

“Many commentators have argued that fiscal stimulus has largely failed not because it was misguided, but because it was not large enough to fight a “Great Recession”. But, in a “Great Contraction,” problem number one is too much debt. If governments that retained strong credit ratings are to spend scarce resources effectively, the most effective approach is to catalyze debt workouts and reductions. (…) the only practical way to shorten  the coming period of painful deleveraging and slow growth would be a sustained burst of moderate inflation, say, 4-6 % for several years.”

My comment: I think Rogoff is completely right. But in the case of Southern European members of the euro zone the amount of cumulated debt and the deterioration of competitiveness are such that at least partial defaults and a return to flexible exchange rates are required. And anyway, an independent monetary and exchange rate policy would be necessary to increase inflation from 2% to the 4-6 % range, given the price trend and inflation aversion of Germany.

Lien:http://jjrosa.blogspot.com/2011/08/great-recession-or-great-contraction.html
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ça devient un cours d'économie ici  =D

G4lly a dérivé sur l'immobilier.

Quel rapport entre l'immobilier, la dette et la crise ? En France, pour l'instant aucun, la situation ne nous a pas encore pété à la figure.

Le seul rapport est que les français ont un potentiel financier important grâce à la pierre contrairement aux américains (qui sont souvent très endettés à cause du Credit History), ce qui fait que des agences de notation peuvent être plus confiant dans la France que dans les US (mais c'est un argument de deuxième ordre).

Je suis globalement d'accord avec G4lly sur l'immobilier mais il faut avoir une vision plus globale :

- pourquoi on concentre tout (activité, logements, ...) dans les centres urbains, développons le péri-urbains ou les zones rurales, construisons.

- pourquoi l'immobilier est un marché libéralisé alors que la concurrence ne joue pas dans ce secteur pour baisser les prix ? pourquoi ne pas fixer les prix de l'immobilier ce qui serait une maîtrise par la même de l'inflation. Bruxelles n'a rien à dire, c'est un marché intérieur.

- pourquoi la limite serait 1/3 des revenus net ? pourquoi pas 1/4, 1/5 ou 1/6 ? fixer un seuil légal plus bas provoquerait une baisse de la demande et donc des prix.

Tout cela est possible encore faut-il qu'un gouvernement ne soit pas le garant des intérêts des professionnels du secteur, mais le garant des intérêts du peuple français.

en plus, il y a du pouvoir d'achat à dégager.

Pour revenir à la crise, la sortie de l'euro serait une catastrophe économique à court terme.

Par ailleurs, il est évident que l'euro et la politique monétaire liée ne correspond pas à notre économie mais à celle des allemands.

Je le répète donc. Soit on met en place une politique commune et unitaire (Europe fédérale), soit on créé deux euros correspondant aux deux aspirations principales de la zone euro.

Maintenir une seule monnaie nous dessert ou desservira les allemands si on dévalue. Il y a toujours un cocu dans cette histoire, pour l'instant, ce sont les pays du sud.

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Pour revenir à la crise, la sortie de l'euro serait une catastrophe économique à court terme.

Par ailleurs, il est évident que l'euro et la politique monétaire liée ne correspond pas à notre économie mais à celle des allemands.

Je le répète donc. Soit on met en place une politique commune et unitaire (Europe fédérale), soit on créé deux euros correspondant aux deux aspirations principales de la zone euro.

Maintenir une seule monnaie nous dessert ou desservira les allemands si on dévalue.

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Quand une monnaie disparaît, les créances sont transformées en autre monnaies et suivent donc ses fluctuations.

Quand une monnaie "disparait" les créance associé disparaissent allons bon :happy:

Accessoirement le franc existe toujours et les anciennes créances en franc aussi ... juste qu'on l'a mis en change fixe sur l'euro.

D'autant que dans notre cas l'euro ne disparait pas a proprement parlé, on revient juste a un nouveau franc peggé sur je ne sais quoi d'ailleurs! Si c'est pour avoir un franc flottant on s'exposerait a des attaques monétaires - déficit commercial - au moins pendant la période transitoire de récession suivant la "dévaluation", ou plus les dévaluations successive - pour lutter contre l'inflation qui minera l'effet dévaluationniste et maintenir le change favorable -

Donc pour bien faire il faudrait "restructurer" la dette avant de dévaluer ... avoir une balance commercial au moins a l'équilibre, et etre le seul pays a dévaluer, tout en supposant que nos partenaire commerciaux ne nous prennent pas en grippe pour non coopération.

Entre nous la manipulation de change comme politique économique m'a toujours amusé, ca revient en général a un déni de réalité sur l'état de sa propre économie.

Dévaluer ne changera rien au mutation nécessaire ... au contraire ca risque de nous plomber encore plus pour les faire.

Mais on ne laisse rien filer du tout. Nos actions sont marginales car la BCE doit statutairement défendre un Euro fort. Le seul but est la lutte contre l'inflation.

Les rachat massif d'obligation grecques pourrie par la BCE c'est marginal!!! Explique moi pourquoi l'euro ne s’enchérit pas face au dollar si on tient si ferme notre monnaie?! alors que pendant ce temps la le trésors US fabrique du dollar par wagon entier :)

La Grande-Bretagne est un mauvais exemple.

Ce pays a fait le choix du tout financier. Ils n'ont plus rien d'autre.

La part de l'industrie dans le PIB britannique est de 22.8% ... en France c'est seulement 19.2% ;)

https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/fields/2012.html#uk

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Quand une monnaie "disparait" les créance associé disparaissent allons bon :happy:

Accessoirement le franc existe toujours et les anciennes créances en franc aussi ... juste qu'on l'a mis en change fixe sur l'euro.

Où ai-je écrit la disparition des créances?

D'autant que dans notre cas l'euro ne disparait pas a proprement parlé, on revient juste a un nouveau franc peggé sur je ne sais quoi d'ailleurs! Si c'est pour avoir un franc flottant on s'exposerait a des attaques monétaires - déficit commercial - au moins pendant la période transitoire de récession suivant la "dévaluation", ou plus les dévaluations successive - pour lutter contre l'inflation qui minera l'effet dévaluationniste et maintenir le change favorable -

C'est vrai qu'aucun pays n'a de monaie en change flottant.

Donc pour bien faire il faudrait "restructurer" la dette avant de dévaluer ... avoir une balance commercial au moins a l'équilibre, et etre le seul pays a dévaluer, tout en supposant que nos partenaire commerciaux ne nous prennent pas en grippe pour non coopération.

Mais tu croix qu'il va se passer quoi?

Entre nous la manipulation de change comme politique économique m'a toujours amusé, ca revient en général a un déni de réalité sur l'état de sa propre économie.

Et l'Euro est en phase avec notre économie?

Les rachat massif d'obligation grecques pourrie par la BCE c'est marginal!!! Explique moi pourquoi l'euro ne s’enchérit pas face au dollar si on tient si ferme notre monnaie?! alors que pendant ce temps la le trésors US fabrique du dollar par wagon entier :)

L'Euro s'effondre car c'est un actif toxique. Il est identifié comme tel.

La part de l'industrie dans le PIB britannique est de 22.8% ... en France c'est seulement 19.2% ;)

https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/fields/2012.html#uk

Oui et le reste.
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http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/08/07/la-bce-demande-une-decision-sur-le-rachat-de-la-dette-italienne_1557097_3234.html

La BCE en dernier rempart contre la frénésie des marchés

LEMONDE.FR avec Reuters | 07.08.11 | 11h26  •  Mis à jour le 07.08.11 | 16h07

Le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) devait tenir, dimanche 7 août en fin d'après-midi, une réunion extraordinaire pour tenter d'écarter la menace imminente d'une nouvelle débâcle à la réouverture des marchés financiers, lundi.

"La réunion n'était pas initialement à l'agenda, mais je ne dirais pas qu'il s'agit d'une réunion d'urgence", a affirmé laconiquement une des sources proches du dossier. Pourtant, après deux semaines particulièrement tumultueuses sur les Bourses, et au lendemain de la dégradation par l'agence Standard and Poor's de la note de la dette américaine, la réaction des Européens est particulièrement scrutée.

L'Italie, qui est plus que jamais dans le collimateur des marchés, a affirmé vendredi que la BCE pourrait lui venir en aide en achetant dès lundi des obligations d'Etat du pays. Mais ce projet, susceptible de se heurter à des réticences de la part de certains autres pays européens, n'a pas été confirmé jusqu'ici à Francfort. L'Allemagne a notamment fait part de son scepticisme quant à la demande du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, de réévaluer les capacités du Fonds européen de soutien, un instrument majeur pour empêcher une contagion de la crise. A l'heure actuelle, ce fonds ne peut prêter que 440 milliards d'euros, un montant insuffisant pour venir en aide à l'Italie, la troisième économie de la zone euro, mais aussi son deuxième pays le plus endetté. D'après l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, Berlin – qui dispose de deux sièges au conseil des gouverneurs – estime que l'Italie est un trop gros morceau pour pouvoir être sauvée par le Fonds.

TRICHET MET LA PRESSION

Face à ces atermoiements, le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, a publiquement déclaré qu'il souhaitait qu'une décision soit prise par son conseil des gouverneurs ce dimanche sur le cas italien. Selon une source proche de l'institution, M. Trichet a été entendu et une décision ferme sera annoncée à l'issue de la réunion. Si la décision d'intervenir est prise, la BCE et les banques centrales nationales commenceront à racheter des obligations à l'ouverture des marchés, lundi.

Un scénario dans lequel semble croire le consultant Alain Minc, qui affirme dans un entretien au Journal du Dimanche que "l'Allemagne ne peut pas se permettre un accident italien. La Péninsule est un partenaire indispensable. Si l'Italie saute, l'Allemagne saute, l'Europe aussi et le monde enfin. Donc l'Italie ne sautera pas !" "Nous allons à marche forcée vers la gouvernance économique européenne voulue par la France, en échange des critères de bonne gestion imposés par l'Allemagne", ajoute l'essayiste, souvent présenté comme un conseiller officieux de Nicolas Sarkozy.

"LE MONDE VA-T-IL FAIRE FAILLITE ?"

La BCE avait réactivé jeudi son programme de rachat de dette souveraine, afin de calmer l'envolée des taux d'intérêt de certains pays de la zone euro sur les marchés obligataires, mais elle n'a jusqu'ici racheté que de faibles quantités de dette irlandaise et portugaise, alors que la spéculation se concentre sur l'Italie et l'Espagne. Elle s'était, à cette occasion attirée les foudres des observateurs, qui ne manquent pas non plus de s'irriter de l'indécision des chefs d'Etat.

Dimanche, la presse européenne hésite entre l'incrédulité et les messages apocalyptiques. En Allemagne, la Welt Am Sonntag titre "Der Crash" (le krach) et écrit :"Personne n'aurait pu prévoir ce krach spectaculaire, et maintenant, il faut une bonne dose d'humour macabre pour supporter une telle situation." Le Spiegel s'interroge : "Endettement US, crise de l'euro, chaos sur les Bourses : le monde va-t-il faire faillite ?"

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Note des USA: abaissement prématuré pour Moody's, Fitch réfléchit encore

WASHINGTON - L'agence d'évaluation financière Moody's considère comme prématuré un éventuel abaissement de la note des Etats-Unis, a affirmé un de ses analystes au New York Times dimanche, tandis qu'un responsable de l'agence Fitch disait qu'il fallait encore y réfléchir.

Nous avons pensé qu'un abaissement de la note serait prématuré étant donné qu'ils (les parlementaires américains) sont parvenus à un plan de réduction du déficit, a déclaré au quotidien américain Steven Hess, le principal analyste chargé de la note des Etats-Unis.

Moody's a confirmé mardi la note Aaa attribuée à la dette publique du pays, mais a prévenu qu'elle pourrait être abaissée, en faisant passer de stable à négative la perspective sur cette note.

Malgré le contexte politique conflictuel et les difficultés à trouver un accord, même si ce n'est pas l'accord idéal, ils ont tout de même conclu un accord que nous considérons comme un tournant dans la politique budgétaire, a expliqué M. Hess, commentant la loi de contrôle du budget votée par le Congrès mardi.

Jugeant cet accord insuffisant, la concurrente de Moody's, Standard and Poor's, a émis un avis différent et abaissé vendredi la note des Etats-Unis, d'un cran à AA+, pour la première fois de leur histoire.

La troisième grande agence de notation, Fitch Ratings, n'a pas encore tranché. Selon le New York Times, les analystes chargés des Etats-Unis ont poursuivi leur travail et leurs calculs samedi.

Le directeur de la notation des Etats, David Riley, s'est refusé à dire quand une décision serait prise. Notre note reste 'triple A' jusqu'au jour où elle changera, a-t-il dit.

Mais d'après le New York Times, il a reconnu que même si Fitch confirmait comme Moody's son AAA, la perte de ce AAA chez Standard and Poor's aurait des conséquences importantes. La décision de S&P a déjà affaibli le profil d'emprunteur des Etats-Unis, a-t-il souligné.

Le président du comité de notation des Etats de Standard and Poor's, John Chambers, a une nouvelle fois justifié cette décision dimanche.

Je pense que le temps aidant, les gens finiront par s'apercevoir que le rang des Etats-Unis en tant qu'emprunteurs n'est vraiment pas tout à fait le même que les pays que nous notons AAA, a-t-il déclaré lors d'un entretien sur la chaîne de télévision ABC.

Il a dressé un parallèle avec le Japon, qui a perdu son AAA chez S&P en 2001, trois ans après l'avoir perdu chez Moody's.

Il y a dix ans, nous avons abaissé la note du Japon. Ils sont alors la deuxième économie mondiale. Ils ont aussi une monnaie de réserve. Ce n'est pas la devise numéro un, mais c'est une monnaie de réserve. Et je pense que la plupart des gens sont d'accord avec cet abaissement de note, a relevé M. Chambers.

Il a ajouté que la note des Etats-Unis ne devrait pas bouger dans l'immédiat, sauf si l'état des finances publiques des Etats-Unis se dégrade encore ou si le blocage politique devient encore plus insoluble.

Techniquement parlant elle n'est pas sous surveillance. Nous avons une perspective négative, qui donne un cadre temporel plus long, de 6 à 24 mois, a expliqué le dirigeant de S&P.

(©AFP / 07 août 2011 16h54)

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Un article du Figaro:

Paris et Berlin se mobilisent pour contrer la crise 

Lachèvre, Cyrille

7 août 2011 | Mise à jour : 20:59

La France et l'Allemagne ont appelé à l'adoption avant fin septembre du plan de sauvetage de la Grèce du 21 juillet. La BCE discutait dimanche soir d'un éventuel rachat de la dette italienne et espagnole. 

L'incendie qui ravage les marchés financiers menace désormais les murs porteurs de l'économie mondiale. En retirant aux États-Unis leur note «AAA», l'agence de notation Standard & Poor's a fait basculer, vendredi soir heure américaine, la crise de la dette dans une nouvelle dimension, encore plus dramatique. Cette décision intervient en effet dans une période de tensions extrêmes : au cours des deux dernières semaines, la Bourse de New York a chuté de 10 %, enregistrant neuf séances consécutives de baisse ce qui ne s'est jamais vu depuis 1929 ! Les prémices de l'onde de choc qui devrait toucher ce lundi matin les places financières occidentales ont été ressenties dès dimanche sur les places moyen-orientales. À Tel Aviv - où les échanges ont même dû être interrompus pendant une heure -, la Bourse a abandonné plus de 7 %.

Maintenant que les États-Unis ont été dégradés, a ucun autre pays noté «AAA» ne peut s'estimer complètement à l'abri à moyen terme. Quant aux pays les moins bien notés, ils risquent de voir leurs conditions de refinancement se durcir nettement. Au final, tous les gouvernements vont devoir redoubler d'efforts pour réduire leurs déficits. Quitte à sacrifier, pour certains, une croissance encore balbutiante.

Afin d'amortir l'ampleur du choc, les dirigeants de la planète ont multiplié les entretiens téléphoniques durant le week-end. Aucune réunion formelle ne s'est tenue, même si, selon les autorités sud-coréennes, une conversation au niveau du G20 a peut-être eu lieu dimanche matin après que les ministres du G7 et leurs sherpas se furent parlés dans la nuit de samedi. Dimanche, en fin de journée, Paris et Berlin ont publié un communiqué réaffirmant leur engagement à adopter, avant fin septembre, l'accord du 21 juillet sur le sauvetage de la Grèce. Ce calendrier doit rassurer les marchés qui doutent. Ils ont salué également les efforts de l'Espagne et tout particulièrement ceux de l'Italie, deux maillons faibles de la zone euro actuellement.

Somme colossale  Tous les regards étaient aussi tournés du côté de la Banque centrale européenne, qui a tenu, dimanche soir, une réunion d'urgence. « Le G7 attend de voir quelles décisions elle va prendre avant éventuellement de réagir à son tour», indique une source française.

La BCE est en effet, à court terme, la seule institution capable d'agir. Tant que l'accord signé le 21 juillet entre dirigeants européens n'a pas été ratifié, le Fonds européen de stabilité financière n'a pas les moyens d'intervenir à l'échelle de l'ensemble de la zone. Seule la BCE peut le faire. Nombre d'observateurs escomptaient qu'elle annonce le rachat sur le marché, dès ce matin, des dettes espagnole et italienne.

«Lors de sa réunion, jeudi, la BCE a déçu en n'annonçant pas le rachat de la dette italienne, résume Laurence Boone, chef économiste europe de Bofa-Merrill Lynch. Mais la décision prise vendredi soir par le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, d'avancer d'un an le retour à l'équilibre budgétaire devrait satisfaire Jean-Claude Trichet et faciliter l'intervention de la BCE sur la dette italienne.» Un tel geste sera-t-il efficace ? Lorsqu'elle a volé au secours du Portugal, de la Grèce et de l'Irlande, la BCE a racheté environ 12 % de la dette de ces pays, soit 74 milliards d'euros. Avec l'Espagne et le Portugal, le stock de dette est de 2 300 milliards, ce qui signifie que la banque de Francfort devra mettre au moins 240 milliards sur la table si elle veut peser. Une somme colossale.

L'autre question qui va revenir, lancinante, tout au long de la semaine concerne la croissance. Tour à tour, la réserve fédérale américaine, puis la banque d'Angleterre doivent s'exprimer sur l'évolution récente de la conjoncture dans leurs deux pays. Elles devraient prendre acte de la multiplication des signaux de ralentissement. Quant à la zone euro, elle rentre dans la période de publication de ses chiffres de croissance au second trimestre qui s'annoncent décevants. La France est en ligne de mire. «Compte tenu du fléchissement de la consommation des ménages, la croissance a peut-être été nulle au deuxième trimestre, après la forte hausse du premier trimestre», avance Laurence Boone. De quoi accroître le pessimisme ambiant et fragiliser encore plus la zone euro.

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Crise dette: la BCE va intervenir activement sur le marché obligataire

FRANCFORT (Allemagne) - La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé dimanche soir qu'elle allait intervenir activement sur le marché obligataire face à l'escalade de la crise de la dette dans la zone euro.

La BCE va appliquer activement son programme (de rachat d'obligations sur le marché secondaire), a-t-elle indiqué dans un communiqué, sans préciser la dette de quel pays elle comptait racheter, mais les marchés s'attendent à ce qu'elle intervienne sur les obligations italiennes et espagnoles.

L'institution monétaire de Francfort a d'ailleurs salué les annonces des gouvernements italien et espagnol concernant de nouvelles mesures et réformes dans les domaines des politiques budgétaires et structurelles.

La BCE considère nécessaire une rapide application de ces programmes pour améliorer la compétitivité des économies des pays concernés et réduire rapidement leurs déficits publics.

Elle appelle aussi les chefs d'Etat et de gouvernement européens à s'assurer d'honorer leur signature souveraine ainsi qu'à rapidement permettre au Fonds européen de stabilité financière (FESF) d'intervenir sur le marché secondaire, comme il en a été décidé au sommet à Bruxelles le 21 juillet.

(©AFP / 07 août 2011 23h29)

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Les usines allemandes vont probablement pâtir de cette crise de la dette américaine. La fête est bientôt finie.

L'Europe justement qui devrait aussi en prendre plein la figure avec cet arrêt de la surconsommation US. La locomotive allemande devrait ressentir lourdement l'éventuel effondrement de la demande US. On l'a vu en 2008-09, le PIB allemand est celui qui a le plus reculé avec la panne de l'économie américaine. Qui plus est à court terme l'on pourrait assister à un renchérissement de l'euro face au dollar et cela malgré les difficultés de l'Italie, de la France ou de l'Espagne. C'est une course à qui tombera le plus vite entre l'euro et le dollar et cette dégradation de note devrait permettre au dollar de tomber plus vite, ce qui aggravera encore la situation explosive en Europe. En effet, il est de notoriété publique que c'est la forte valeur de l'euro qui condamne les pays méditerranéens de la zone euro à l'impasse. Et à l'effondrement de la demande US s'ajoute la multiplication des compressions des demandes internes dans la zone euro. On le voit donc, l'Europe devrait encore être la zone la plus touchée par la crise, car elle concentre toutes les politiques les plus mauvaises qui soient et accumule les tares. Monnaie forte, effondrement des exportations à l'extérieure, compression de la demande intérieure et course à la déflation salariale sous l'effet de maximisation de la concurrence entre états que produit l'existence de la monnaie unique. Il n'y a pas d'autres régions dans le monde, où l'on voit une telle concentration de politiques aberrantes. Les Américains vont souffrir, mais certainement moins que les Européens,car la baisse du dollar soulagera l'industrie US. L'Europe elle est condamnée par ses contradictions qui ne laissent aucune porte de sortie aux nations d'Europe, à moins d'une rupture radicale dont on a peine encore à imaginer la réalisation.

http://lebondosage.over-blog.fr/article-vers-un-lundi-noir-81044324.html

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Les futurs sont seulement a -0.7% a paris ... bien calme apres la dégradation US.

Il semble que ce que je te disais vendredi se confirme:  cette dégradation avait déjà été anticipée par les marchés  ;)
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Moody's: note US abaissée avant 2013?

Reuters Mis à jour le 08/08/2011 à 09:45 | publié le 08/08/2011 à 09:45

Moody's a réaffirmé lundi qu'elle pourrait elle aussi abaisser la note de la dette des Etats-Unis, et ce avant 2013, dans le cas où elle percevrait un net relâchement de la discipline budgétaire et une détérioration sensible de l'économie.

Pour maintenir la note "AAA" qu'elle affecte toujours à la dette américaine, l'agence de notation estime qu'il faudra que le ratio dette-PIB des Etats-Unis ne dépasse pas de beaucoup 75% d'ici 2015 et baisse ensuite. Selon Moody's, la conclusion d'ici début 2013 d'un accord politique sur de nouvelles réductions des dépenses est "difficile mais pas impossible".

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Il semble que ce que je te disais vendredi se confirme:  cette dégradation avait déjà été anticipée par les marchés  ;)

Oui et non.

- On est a la 11eme séance de baisse, importante les baisse, doit plus y avoir beaucoup de vendeur ce qui limite la possibilité de baisse. En daily le RSI est a 19 donc ultra survendu, le potentiel de baisse n'est pas tres important.

- L'annonce de la BCE de rachat de créance de tous les pays eurozone qui en ont besoin, fait remonter les banquaires car le risque de défaut s'amenuise.

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