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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Il mérite vraiment sa réputation de génie génie ce steve jobs !

http://www.lefigaro.fr/societes/2011/01/18/04015-20110118ARTFIG00751-apple-realise-un-premier-trimestre-phenomenal.php

Apple fait plus de CA et de benefs que Microsoft au S1 2011. Ils doivent avoir du mal à savoir quoi faire de leur + 72 milliards de dollars de trésor de guerre.

Les travailleurs chinois dans ces quasi camps de concentrations peuvent être fier de voir le résultat de leur labeur.

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Apple (ou d'autres, mais Apple est un cas d’école) se prend surement des marges énormes. Donc soit Foxconn à recours a l'esclavage soit ils se mécanisent. On voit que la deuxième solution était possible techniquement. La mondialisation a donc contourné le besoin d'investir dans la productivité. Mais la Chine a son tour est entrain de passer vers le fordisme, c'est une bonne chose je trouve.

Par contre il faudrait que ca soit pas trop brutal et que ca laisse le temps a d'autres secteurs de se développer et de compenser les licenciements. Mais c'est la que le système autoritaire chinois devrait intervenir pour organiser ça, pas uniquement pour mettre des journalistes en prison.

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THE Western ratings agencies may not have downgraded the Us yet byt that hasn't stopped Dagong, China's rating agency, from doing the deed. The agency already rated the US as less than AAA. But today, it has pushed the rating down from A+ to A, and placed the rating on negative watch (indicating the potential for a further cut.

The agency, which seems to have some shaky translation software, cites four reasons for the decision on its website. first

    at this crucial juncture, neither the Democratic Party nor Republican Party has shown any consideration for the general interest in order to argue for their own partisan interest; they had a hard time making the correct choice in a timely manner leaving the world in terror, which highlights the negative role of the US political system on an economic basis. This incident will definitely exert its continuous impact on investors’ confidence in US Treasury bonds, affecting the stability of the US debt income

source: The Economist

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Ça veut dire que les chinois vont sortir du dollar de leur réserves à court/moyen terme.

Pour acheter quoi avec? des ipod?

Si les Chinois sont plein de dollar c'est parce que les pays dollar achetant de la camelote chez eux doivent d'abord acheter du yuan avec leur dollar puis acheter la camelotte en yuan ...

Ne sachant que faire de ses dollars en trop la chine les prêtes au USA.

Accessoirement elle peut continuer a essayer de diversifier ses réserve de change mais ça ne changera probablement pas grand chose a cette échelle. Y a pas encore de baguette magique pour transformer les dollars en or ou en francs suisses :)

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:rolleyes:, j'ai écrit un truc énorme moi pas comprendre  :rolleyes:

Ben ils vont diversifier leurs réserves de placement, en achetant de l'or, de l'EURO, des actifs qu'ils jugeront surs ou stratégiques, contre des dollars.

Là tu as l'air de sous-entendre, qu'ils placeraient forcément leur dollars contre des OAT US?

Si c'était le cas avant (accord tacite, accord formel?), il semblerait donc qu'ils songent désormais à faire autre chose avec.

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C'est une peu plus compliqué que cela.

Le yuan chinois est une monnaie "péggé", cad qu'elle s'accroche à un panier de monnaie, principalement le dollar. Afin de réaliser ce petit tour de passe passe, il est nécéssaire de détenir des devises $$ Et si la monnaie est peggé, c'est en grande partie pour réduire les risques de change avec son principale partenaire (i.e. USA)

Ca te semble normal ca:

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bc/1_RMB_to_US_dollar.svg

http://en.wikipedia.org/wiki/Renminbi#Value

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L'inquiétude qui s'est installée sur la planète finance fait flamber les valeurs dites refuges, comme le franc suisse et le yen. Or cela pénalise leurs économies. La Chine, elle, poursuit l'internationalisation du yuan.

Suisse : Le franc suisse est «extrêmement surévalué», estime la Banque nationale suisse (BNS). La flambée de la monnaie helvétique, qui inscrit record sur record face aux principales devises, «constitue une menace pour l'évolution de l'économie et accroît les risques d'une dégradation de la stabilité des prix» dans le pays, ajoute-t-elle. Il faut réagir, a soufflé le ministre suisse de l'Économie, Johann Schneider-Ammann, qui a évoqué dans un discours lors de la fête nationale le 1er août le risque d'un effondrement conjoncturel. La flambée du franc plombe en effet l'économie suisse, fondée sur l'exportation (montres, chocolat, fromage, mais aussi les secteurs de la mécanique, l'électrotechnique et la chimie).

Japon : La devise japonaise, elle aussi valeur refuge, s'apprécie encore et toujours. Là aussi, on s'attend à ce que les autorités réagissent. «La montée du yen ne reflète pas les fondamentaux économiques», s'est agacé ce mercredi le gardien des deniers publics, Yoshihiko Noda, ajoutant que le gouvernement devait «tout faire pour empêcher» l'escalade. De son côté, le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Masaaki Shirakawa, a indiqué «prêter une attention particulière aux effets négatifs du renchérissement du yen sur l'économie nippone», blâmant la faiblesse du dollar du fait des incertitudes sur la santé des États-Unis.

UE : Aujourd'hui l'euro reprend de la vigueur face au dollar (+0,72% à près de 1,43 dollar ce mercredi après-midi), c'est pour mieux se rattraper des deux séances de repli qu'il a enchaînées avant. Au final, voilà deux mois que l'euro évolue entre 1,40 et 1,45 dollar, sans prendre de réelle direction. Et selon l'analyse technique, l'évolution à court terme reste «neutre».

Chine : Hong Kong va devenir le centre de transactions du yuan à l'étranger. Telle est la volonté du ministère chinois des Finances, alors que la Chine a annoncé mercredi vouloir lever 20 milliards de yuans (2,18 milliards d'euros) via sa troisième émission d'obligations souveraines à Hong Kong, prévue pour ce mois, qui sera la plus importante à ce jour. Le ministère va proposer à la vente 15 milliards de yuans à des investisseurs institutionnels et le reste à des investisseurs privés. En 2009, la Chine a autorisé l'utilisation du yuan pour les échanges avec Hong Kong et a permis en 2010 aux établissements non financiers étrangers d'émettre des obligations libellées en yuans. McDonald's avait été la première entreprise à en profiter. En juin dernier, le pays a autorisé les investissements étrangers en monnaie locale.

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C'est une peu plus compliqué que cela.

Le yuan chinois est une monnaie "péggé", cad qu'elle s'accroche à un panier de monnaie, principalement le dollar. Afin de réaliser ce petit tour de passe passe, il est nécéssaire de détenir des devises $$ Et si la monnaie est peggé, c'est en grande partie pour réduire les risques de change avec son principale partenaire (i.e. USA)

Ca te semble normal ca:

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bc/1_RMB_to_US_dollar.svg

http://en.wikipedia.org/wiki/Renminbi#Value

En effet une stabilité même pendant les périodes troubles!, si le système peggé assure la stabilité du change sur le yuan, il n'empêche qu'une valeur déconnectée des avoirs de la banque centrale n'est pas viable à terme. D'ailleurs cette sous-évaluation du yuan a été dénoncée un temps par les US.

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Petit billet qui date un peu mais toujours d'actualité. J'aime bien son coté iconoclaste il fait pas dans la dentelle mais au moins ca fait reflechir.

http://lebondosage.over-blog.fr/article-l-amerique-mange-sa-dette-60294588-comments.html#comment86743621

L'idée que les USA exportent leur inflation au travers leur dévaluation et leur émission monétaire est passablement injuste à bien y regarder. Voilà une nation dont l'industrie s'est évaporée, dont les déficits commerciaux qui en résultent ne cesse de gonfler et dont on a appris récemment que les infrastructures étaient dignes du tiers-monde. Et pourtant nous entendons sans cesse que les USA profitent et ont profité injustement du monde et se sont enrichi, étrange non?Et si les vrais profiteurs n'étaient pas ceux qu'on croit, et si finalement le roi nu ce n'était pas les USA qui essaient de s'en sortir comme ils peuvent, mais ces nations qui font leur prospérité en démolissant celles des autres. Et si finalement les rois c'était le Japon, l'Allemagne, la Corée ou la Chine, ces gentils pays excédentaires qui attendent bien tranquillement que les USA, ou d'autres, relancent leur croissance par je ne sais qu'elle miracle d'endettement, pour en absorber les effets, avant ensuite de donner des leçons de morales à la planète entière. La vérité c'est que sans la boulimie tant décrier des USA la croissance du monde serait bien faible , la course au néant ce sont les pays excédentaires qui la font pas ceux qui ont des déficits. On confond bourreaux et victimes.  

Il n'y a pas une mauvaise Amérique et une bonne Chine, une mauvaise France et une bonne Allemagne, il y a un système qui n'équilibre pas les balances des paiements de chaque pays. Provoquant ainsi des dettes extérieures et des croissances en stop and go. La croissance est là tant que les clients peuvent s'endetter, dès que la bulle éclate la demande s'effondre et les exportations des pays excédentaires avec. Les pays endettés ne pouvant pas payer font défauts, dans le cas des USA l'ardoise est régulièrement remise à des niveaux raisonnables grâce au QE.

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Trichet lache encore du lest ... et rachete des créances pourries, pour essayer de temporiser avec septembre ... c'est mal barré.

Pendant ce temps la l'or vient taquiner 1700$ l'once, planquez vos baguouses, gourmettes, chaines et autres montres ... va y avoir de l'arrache  :happy:

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/08/04/la-bce-annonce-une-operation-exceptionnelle-de-refinancement_1556259_3234.html

La Banque centrale européenne (BCE) a recommencé à acheter jeudi 4 août des obligations publiques de pays de la zone euro. Elle tente ainsi d'apaiser les marchés, inquiets d'une contagion de la crise de la dette dans la zone.

Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, a déclaré que l'institution avait racheté des obligations publiques tout en insistant sur le fait que le programme n'avait jamais été "mis en sommeil". La BCE n'avait cependant pas racheté de dette souveraine depuis quatre mois.

Selon des sources boursières, la BCE était en train de racheter des obligations portugaises et irlandaises, deux des économies les plus fragiles de la zone, au moment même où M. Trichet s'exprimait. Les difficultés rencontrées par l'Espagne et l'Italie sur les marchés obligataires ont ravivé ces derniers jours les pressions exercées sur la BCE afin qu'elle reprenne ses opérations de rachat.

"Il est clair que nous ne sommes plus dans la gestion d'une crise limitée uniquement à la périphérie de la zone euro [pays les plus fragiles]", jugeait ainsi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, dans un courrier adressé mercredi aux dirigeants de l'Union européenne.

LIQUIDITÉS POUR LES BANQUES

L'ampleur de l'intervention de la BCE ne sera connue que lundi au plus tôt, l'institution ne communiquant qu'une fois par semaine à ce sujet. M. Trichet a toutefois ajouté qu'il souhaitait voir le Fonds européen de stabilité financière (FESF), mis en place pour prêter aux Etats en difficulté de la zone euro, le relayer rapidement. "Ce que nous attendons c'est que ce fonds soit efficace, ce qui nous permettra de ne pas intervenir", a-t-il dit. Le FESF ne pourra pas s'atteler à sa tâche avant la fin du mois de septembre, au mieux, lorsque les parlements nationaux auront voté l'extension de ses outils.

La BCE, qui a décidé de maintenir ses taux d'intérêt à 1,5 %, va également venir en aide aux banques, en mettant à leur disposition des liquidités supplémentaires. Une opération exceptionnelle de prêt sur six mois aux banques sera lancée le 9 août avec une maturité au 11 mars 2012, en réaction aux "tensions renouvelées sur certains marchés de la zone euro", a précisé M. Trichet. La BCE avait déjà procédé à ce type d'opérations pour faire face à la crise mondiale, mais elles avaient cessé fin 2009.

L'allocation illimitée de crédits de la BCE aux banques, à taux fixe et sur des périodes allant jusqu'à trois mois, est ainsi prolongée jusqu'à janvier 2012. "Nous pensons que c'est approprié dans les conditions actuelles, afin de restaurer le bon fonctionnement sur tous les marchés", a commenté le président de la BCE.

LES BOURSES EN BAISSE

Les marchés n'ont pas rebondi après cette annonce. La Bourse de Paris creusait ses pertes jeudi après-midi, perdant 2,23 %, tirée vers le bas par un début de séance en forte baisse à Wall Street.

A New York, le Dow Jones perdait ainsi 1,53 % à l'ouverture et le Nasdaq 2,04 %. Les investisseurs américains restaient extrêmement prudents, à la veille de la publication des chiffres du chômage aux Etats-Unis, toujours très suivis. "Les courtiers n'ont pas l'air très optimistes", analysait Sarah Wasserman, de Schaeffer's Investment Research.

Les marchés financiers avaient déjà frôlé la panique en début de semaine. L'adoption d'un compromis sur le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis n'a offert qu'un répit de quelques heures, vite balayé par les craintes concernant la santé de la première économie mondiale, à la croissance modeste et au déficit colossal.

INQUIÉTUDES EN ITALIE ET EN ESPAGNE

Cette nervosité a fait ressurgir les craintes d'une contagion de la crise de la dette en zone euro, dont l'Italie et l'Espagne ont principalement fait les frais. En réaction, Silvio Berlusconi est intervenu mercredi pour reconnaître la nécessité d'un "plan d'action immédiat, qui réponde aux marchés" et de relancer la croissance, mais son discours a déçu. Il doit rencontrer jeudi les partenaires sociaux pour discuter de mesures de relance.

A Madrid, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, reportant ses vacances, a convoqué une réunion de crise mercredi et a exigé une réponse européenne pour apaiser les marchés. Après l'émission obligataire jeudi, le gouvernement espagnol a surtout relevé que l'Espagne avait réussi à se financer.

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Petit billet qui date un peu mais toujours d'actualité. J'aime bien son coté iconoclaste il fait pas dans la dentelle mais au moins ca fait reflechir.

http://lebondosage.over-blog.fr/article-l-amerique-mange-sa-dette-60294588-comments.html#comment86743621

S'pas tout à fait faux, mais les USA ont aussi tendance à s'auto-déshabiller, car une bonne partie des liquidités du monde finissent dans la poche des grandes entreprises US puis de leurs actionnaires.

Les grandes firmes ont sans doute plus de liquidités que la majorité des états du monde, la Chine doit être la seul à les surpasser au final.

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http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=072970e58dc187b4f2f9e5c7c727c56d

morceaux choisis

Wall Street : le déni de la réalité débouche sur un désastre

(CercleFinance.com) - 'C'est la descente aux enfers, la plongée dans les abysses, la débâcle totale, une chute dramatique, le sauve qui peut général, la fuite éperdue vers la liquidité, la capitulation des acheteurs...'.

Les sites boursiers anglo-saxons rivalisent dans la surenchère de gros titres catastrophistes... mais plutôt que de se poser la question de 'comment cela va t'il finir ?', il serait plus pertinent de se demander 'comment en est on arrivé là' ?

(..)

Mais ce serait trop facile de mettre sur le dos des européens le renversement du 'sentiment général' car c'est bien aux Etats Unis que les chiffres de la croissance ont été revus de +1,8% à +0,4% -une grande première dans l'histoire de la statistique officielle américaine- (manipulation délibérée des chiffres -pour éviter de paniquer Wall Street- ou incompétence abyssale des statisticiens au plus haut niveau ?).

(..)

D'un point de vue technique (et chartiste) maintenant, nous assistons en même temps à une capitulation indicielle (dans d'énormes volumes) et à l'apparition d'un 'cygne noir', c'est à dire à un cas de figure graphique jamais observé avec 9 séances de repli consécutif en Europe et de 9 sur 10 pour le Dow Jones (pire série baissière depuis le désastre boursier de janvier 2009).

(..)

Si Wall Street s'effondre, c'est le dernier pilier du 'sentiment de richesse' qui s'abattra sur la tête des épargnants et des retraités: on imagine sans peine quel colossal contrechoc cela provoquera sur la consommation des ménages américain, avec une plongée des USA dans une récession digne des années noires 1929/1934.

je sais pas vous mais perso je trouve le ton hallucinant pour un site comme boursorama... qu'en dites vous?

++

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Et la question qui est rarement posée dans les livres d'histoire sur la crise de 29 comme sur celle-là: quand tout le monde veut vendre au plus vite, qui attend, prend des positions, et rachète/prévoit de racheter dans cette foire aux occasions? Qui sont les géants de demain? Qui étaient les géants des années 40 qui ont racheté ceux des années 30?

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Réponse ?

Aujourd'hui c'est sans doute plus complexe car à l'époque il n'y avait pas de "puissances émergentes" comme aujourd'hui.

A moins que tu ne penses au USA justement qui était la seul véritable puissance en devenir de l'époque et ce malgré la crise  =|

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La méthode suédoise pour surmonter les crises

Hélène Thierry n’a pas honte de l’avouer : elle adore pointer à Pôle emploi. Ou plus précisément à l’Arbetsförmedlingen, son équivalent suédois. Voilà trois mois que cette Parisienne se rend tous les jours à l’agence de Tunnelgatan, dans le centre de Stockholm. Ce matin, deux jeunes pianotent studieusement sur les ordinateurs en libre-service dans le grand hall lambrissé de bois clair. A droite, une jolie blonde renseigne les rares visiteurs souhaitant un rendez-vous. «Personne ne crie, personne ne fait la queue : c’est un régal !», s’extasie Hélène.

Qui en oublierait presque sa mission : l’administration française l’a dépêchée ici pour tenter de percer les secrets du Pôle emploi suédois. Et comprendre pourquoi ses conseillers, pourtant pas plus nombreux que les nôtres, obtiennent de bien meilleurs résultats : ils recasent les chômeurs deux fois plus vite qu’en France, si bien que le taux de chômage, qui culminait à plus de 9% pendant la crise, devrait repasser sous la barre des 7% dès cette année. «Même avec trois fois plus de moyens, nous ne ferons jamais aussi bien», peste Hélène, sur le point de repartir pour Paris. Jalouse.

Bienvenue en Suède, le pays où la crise n’est déjà plus qu’un mauvais souvenir ! Depuis quelques mois, toute la zone euro en bave d’envie. L’affaire était pourtant mal engagée : en 2009, le royaume a été frappé par une récession de 5%. Ni plus ni moins que le Royaume-Uni ou l’Allemagne. Mais sa croissance est repartie aussi sec dès l’année suivante (+ 5,7%) et, avec elle, tous les indicateurs économiques. Les exportations ont grimpé de 10% en six mois, l’investissement, de 15%, et la consommation – qui avait relativement bien tenu pendant la crise – de 5%.

Quant aux perspectives de croissance, elles sont bien meilleures qu’en Allemagne, avec une hausse de 4,5% prévue en 2011, contre 3% outre-Rhin et à peine 2% chez nous. «Aucun Etat du Vieux Continent n’a enregistré de rebond aussi rapide et aussi solide», se réjouit Nils Karlson, économiste à l’institut de recherche Ratio, à Stockholm. Nom d’un Krisprolls ! Mais quel est donc le secret des Suédois ?

.../...

http://www.capital.fr/enquetes/economie/la-methode-suedoise-pour-surmonter-les-crises-617323

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http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=072970e58dc187b4f2f9e5c7c727c56d

morceaux choisis

je sais pas vous mais perso je trouve le ton hallucinant pour un site comme boursorama... qu'en dites vous?

++

C'est souvent l'été que les crises sortent, les subprimes c'est l'été 2007.

Ya une figure défavorable d'analyse technique qui pourrait laisser penser à un gros gadin.

Mais l'analyse technique a été régulièrement désavouée dernièrement. Alors on va se méfier des incantations de wall street, gare à la manipulation des opérateurs qui ne sont pas en vacances.

Le fait que la dégradation de la note des USA semble acquise avant la fin du mois.

Celui qui a mis le feu hier, c'est baroso, en parlant d'une contagion de la crise de la dette possible aux pays périphériques des économies faibles de la zone EUR, espagne/italie bien sur, mais on commence à entendre parler de la France comme prochaine cible, disons dans quelques semaines.

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G4lly tu es un nihiliste qui s'ignore, je le lis dans ton smiley, et ta prose en général.

Non du tout juste que je suis short depuis 4000 ;)

Accessoirement ça sanctionne l'immense bêtise de nos politiques incapable d'annoncer - et encore moins d’appliquer - une solution crédible aux probleme de "dette vs croissance" ... et ce depuis 4 ans!

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une solution facile à ta connaissance?

Commencer par cesser le déni de réalité ... arrêter de prendre les banquier pour des agneaux ... et déconnecter l'agenda politique de l'agenda monde réel.

Arrêter de manipuler les chiffres de la croissance pour faire du tout va mieux que bien ...

Ça fait 4 ans, oui oui quatre ans, que la seule chose qu'on fasse c'est d'attendre la croissance ... quand la croissance reviendra, bla bla ... sauf qu'elle ne reviendra pas, et qu'il faut s'habituer a vivre longtemps dans un monde de croissance très mole.

M'enfin politiquement c'est pas vendeur ... suffit de voir le crêpage de chignon absolument débile que nous ont proposé les américains, pour de la basse politiques interne.

Pour l'euro pareil ... on sait depuis sa création que c'est bancal, une monnaie sans pouvoir politique associé n'a pas de sens ... tant pis on s'est auto-persuadé que ca marcherait bien suffisamment longtemps que ce pouvoir naisse ex nihilo, raté. Résultat on a aucun moyen de controle de l'euro, tellement que la BCE dont c'est absolument pas le role et pour laquelle elle a pas mandat, racheté massivement des créance pourrie!!!

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