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Histoire longue des forces et opérations spéciales


Tancrède
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Je constate que c'est un sujet, sexy et à la mode, qui revient souvent sur la table avec moult confusions sur la notion, les principes et les modes opératoires, aussi ai-je voulu le placer dans une perspective de temps long pour mieux l'appréhender.

Commandos, forces spéciales, opérations stratégiques, coups de main, petite guerre, harcèlement, guérilla, "enfants perdus", assassins, guerre non conventionnelle (vraie guerre dans le vocable de Clausewitz), estradiots, carabins, coups de force, "escaladeurs".... Sont des noms qui tournent autour de ce sujet dont j'aimerais ici qu'il fasse une part moins grande à tout ce qui se place après la 1ère Guerre Mondiale, domaine le plus étudié, le mieux connu, et dont les définitions correspondent au cadre que nous connaissons aujourd'hui et qui a été moultement débattu dans les pages de ce forum.

Quelques exemples pour commencer:

- quand les Grecs (historiquement les Mycéniens) font des coups de main rapides avec de petites forces sur des cités littorales, opérations s'inscrivant parfois dans de plus longues opérations, ou des campagnes longues, cela ressort du domaine d'une opération spéciale. La prise de Troie, au moyen d'un subterfuge (la vraie, pas le mythe, celle de le Troie n°7 dans l'ordre des couches archéologiques) en est l'exemple le plus immortel.

-le mode opératoire de la Guerre du péloponèse a plus ressemblé à des suites d'opérations spéciales, à buts stratégiques, politiques, économiques et psychologiques, qu'à une guerre classique, avec un refus net de la tradition de la bataille rangée.

- le mode opératoire des vikings en occident, pour l'essentiel de leur grande période de raids, est celui d'opérations coups de poing sur des endroits peu protégés, avec des artifices psychologiques destinés à assurer un impact au-delà du simple pillage. Ils refusaient la bataille rangée, autant en raison d'effectifs en général réduits que par absence de compétence pour le combat organisé

- de même, les peuples cavaliers (des Huns jusqu'au Hongrois) utilisent ces mêmes méthodes de raids éclairs en occident, méthodes qu'on retrouve très tardivement aussi bien chez les cosaques que chez les bédouins et les tribus arabes coordonnées par T.E Lawrence

- on rappellera aussi le rôle des assassins dans l'Histoire militaire, de la secte éponyme aux ninjas higa et Koga en passant par les "visiteurs de la nuit" chinois, certaines cultures ont même créé des groupes spécifiques pour ce seul usage.

- Du Guesclin reconquit l'essentiel de la France au cours de la 2ème phase de la Guerre de Cent Ans (années 1370-1380) au moyen d'une stratégie générale d'opérations spéciales orchestrant, avec des effectifs permanents et extrêmement aguerris terriblement réduits, des séries d'actions de guérillas, d'opérations coups de poing et de coups de mains sur des places fortes. Couper les lignes d'approvisionnement et de communications des Anglais, leur prendre des places stratégiques sans longues opérations de sièges, provoquer une forte attrition dans leurs effectifs pour user leurs ressoruces et amoindrir le moral et la qualité de leurs forces, les forcer à être partout avec moins d'hommes.... Tels étaient ces objectifs. Et la méthode fut celle d'opérations ponctuelles constantes (y compris hors saison de la guerre), répétées et coordonnées, exécutées avec un effectif dérisoire qui s'est avéré plus efficace que n'importe quelle armée.

- la guerre de sièges au Moyen Age voit souvent de petits partis prendre des fortifications par surprise et ruse, notamment par l'escalade des murailles, de nuit. Les bons escaladeurs sont des personnes très recherchées et très bien payées: beaucoup de ces mercenaires atteindront, pendant la Guerre de Cent Ans, des positions et titres inouis, souvent en ayant rapidement gagné assez pour s'offrir leur propre compagnie de mercenaires puis entrer dans la clientèle d'un Grand, et/ou en prenant/occuppant/se faisant donner une place ou une région.

- la prise du rocher de Monaco par le premier grimaldi, dont les actuels princes se font gloire, est un coup de main de ce type, à la limite de l'action de brigandage pure et simple.

- Louis XIV, plus encore que son grand-père (Henri IV, très amateur de coups de mains audacieux et peu coûteux) usa beaucoup de tels coups de main pour forcer la décision de tel ou tel prince du St Empire, prendre des gages territoriaux (une place clé, un carrefour, un pont) ou, d'une manière générale, servir sa diplomatie, même en temps de paix (notamment lors de la politique des réunions territoriales). A une époque où les frontières sont des gruyères patrimoniaux mal découpés, correspondant à l'imbroglio sans fin du droit féodal et des souverainetés discutables, ce genre d'actions est fréquent, et les Ducs de Savoie et de lorraine en particulier, le savent trop bien. Mousquetaires, chevaux-légers et dragons sont des adeptes de la chose, de même que les compagnies franches d'infanterie légère (chasseurs, carabins....). D'Artagnan, le vrai, agent de Mazarin et lieutenant, puis capitaine des mousquetaires noirs, ne fut rien d'autre qu'un officier de forces spéciales (en temps de guerre, il préférait redevenir soldat combattant, rôle où il trouvera sa mort au siège de Maastricht, comme dans le roman).

- quand un groupe de hussards français va enlever le Duc d'Enghien en Pays de Bade (neutre à l'époque) en 1804, c'est une opération spéciale, avec un objectif politique (qu'il soit réellement stratégique ou non, c'est autre chose et ressort du jugement de Napoléon)

- au XIXème et jusqu'en 1918, on parle plutôt de Francs-Tireurs, ou de compagnies franches, ou encore de petites unités organiques aux grandes divisions, qui mènenet ce type d'opérations, tels les célèbres nettoyeurs de tranchées de la grande guerre, ou encore les unités de tireurs d'élite rassemblées dans les divisions. Les Allemands incluent aussi des détachements du génie dans ce type d'unités, ce qui formera la base du concept dont viendront leurs fantassins d'assaut, à grande échelle, les StossTruppen.

Les opérations commandos, ou coups de poing, la petite guerre (c'est-à-dire les combats d'avant-gardes, avant les grandes batailles, les coups de main sur des noeuds de communication, les sabotages, la destruction de ressources ou de stocks, le harcèlement, la déception, ou art de tromper les éclaireurs pour fausser le renseignement adverse et faire prendre de mauvaises décisions à l'ennemi....) sont des opérations qui ont toujours existé. Et les unités qui les mènent, sans arriver à la formalisation que nous avons actuellement, sont toujours très typées: cavalerie légère (hussards, chevau-légers, mousquetaires, chasseurs, dragons), fantassins légers ou en marge du dispositif militaire strict (compagnies franches, compagnies de volontaires, clientèle d'un aristocrate....).

Les modes opératoires sont toujours les mêmes, et comptent en fait avant tout sur les mille et une manière d'exploiter la surprise pour obtenir un effet donné et planifié, dont l'importance est totalement disproportionnée par rapport aux forces dérisoires mises en oeuvre pour l'obtenir. Cela requiert de la préparation, du renseignement, une déiison politique de haut niveau (ou au moins d'un Etat-Major de théâtre), un court-circuit d'une partie plus ou moins importante de la chaîne de commandement habituelle.... Mais aussi évidemment des hommes sélectionnés pour l'occasion, avec des profils particuliers et des qualités essentielles qui restent les mêmes: courage important, avoir de la ressource, de l'imagnination, de l'autonomie, de l'endurance, une motivation très puissante, pouvoir opérer longtemps de façon isolée.

Un exemple d'officier qui pourrait passer pour un "patron historique" du COS (Du Guesclin étant le père fondateur  :lol:):

http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Jean_Marie_Ren%C3%A9_Savary

Le sicaire de napoléon, à mi-chemin entre le patron du renseignement et celui du service action.

J'ai indiqué le cadre du sujet: sans en être exclue, la période postérieure à 1918 n'est pas vraiment à souligner, on l'a trop fait ailleurs. Le but du sujet est d'arriver à bien encercler et cadrer les notions d'opérations spéciales ou stratégiques, d'opérations commandos et des forces qui leur sont attribuées.

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- le mode opératoire des vikings en occident, pour l'essentiel de leur grande période de raids, est celui d'opérations coups de poing sur des endroits peu protégés, avec des artifices psychologiques destinés à assurer un impact au-delà du simple pillage. Ils refusaient la bataille rangée, autant en raison d'effectifs en général réduits que par absence de compétence pour le combat organisé

Hum, peut-on réellement avancer que ces pillages avaient pour premier but de déstabiliser le pouvoir local ? L'objectif premier de ces raids c'était le fric pour pouvoir s'imposer face à un autre chef chez soi. L'impact psychologique favorisait la poursuite du pillage certes mais était-ce pas là un objectif secondaire facilitant l'atteinte du premier : la bourse des locaux ?

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C'est justement ce que j'aimerais que ce sujet éclaire, car il faudrait en fait distinguer les unités et les missions. Un groupe de combat, ou son équivalent de n'importe quelle époque (chambre, contubernium, file, escadre/escouade, fireteam....) eput aussi bien être employé tout connement en ligne dans son rôle premier, ou bien être déployé en avant garde, pour jouer le rôle d'éclaireur et éventuellement dégager les pièges qui ont pu être posés, ou encore être envoyé plus au loin en reconnaissance, rôle qui impliquera aussi de se friter avec ses homologues du camp adverse, ou encore envoyé plus loin en reconnaissance profonde, à mi-chemin entre un travail de reco et de renseignement à fin d'action, ou peut encore être envoyé pour nomadiser un peu sur les flancs, voire les arrières de l'ennemi, pour observer la force adverse et, si l'occasion se présente, casser un pont, buter de l'officier qui s'aventure seul un peu trop loin du pack, empoisonner un point d'eau, cramer un dépôt de bouffe.... Ou encore faire un raid pour libérer des copains fraîchement faits prisonniers, capturer quelques soldats ennemis pour faire du renseignement.... Ou encore être envoyé en avant-garde lors d'un déploiement particulier (débarquement, passage de rivière....), ce qui peut impliquer la saisie/neutralisation/sécurisation d'un point précis (casemate, batterie, pont....).

Bref, dans ce large éventail de missions qui ont toujours du être remplies, une même unité de base, de cavalerie ou d'infanterie (ou une unité mixte comme les dragons ou les mousquetaires, ou bien les compagnons cavaliers d'Alexandre aussi bien que les speculatores des légions romaines), ou des mini task forces composites (comme ces coins ou ailes de cavalerie romaine réunissant en fait fantassins et cavaliers, ou encore les légions et compagnies franches ou de volontaires de la France des XVIIème-XVIIIème siècles), peuvent aussi bien remplir un rôle classique qu'un rôle d'avant-garde, un rôle de commando/action ponctuelle, ou un rôle de "force spéciale". généralement, évidemment, on prend pas les plus manchots ou les moins motivés (ou alors on prend des condamnés, ça s'est vu aussi).

Je pourrais ajouter aussi, dans l'histoire de la guerre de siège, les troupes assignées par roulement à la guerre souterraine, celle des galeries de mines et contre-mines, bien décrites par Perez-Reverte dans

Le soleil de Breda

, et qu'on retrouve pendant la grande guerre avec ces affrontements souterrains dans le creusement de gigantesque galeries de sapes et de mines, mais aussi dans la Guerre du Viet Nam dans les souterrains Viet Congs pour lesquels les Ricains constitueront des unités spéciales de soldats de très petite taille et de nains (sans doute l'une des seules fois où une armée cherchera activement des nains à recruter).

Ce dernier point résume ainsi, à mon avis, une façon de caractériser les opérations spéciales, les opérations commandos.... Et de les distinguer. C'est la nature de la mission qui fait la définition, pas l'unité. Envoyer un groupe de soldats prendre et garder un pont en avant de l'armée, c'est du boulot normal d'avant-garde. Envoyez le même groupe très en avant pour prendre et garder un pont, sachant qu'il y a des grandes unités constituées adverses d'ici là, c'est une opération spéciale: ça veut dire qu'il faut coordonner cette prise de pont avec une offensive contre ces forces pour que le coup de main acquière une importance stratégique.

Ajoutons que si la prise d'un pont dans le cadre d'une telle opération permet de faire passer le gros de l'armée, c'est une opération spéciale/stratégique; si elle permet de faire passer quelques forces pour soulager un autre pont où passera le gros de l'armée, ça n'est plus qu'une opération complémentaire, bien qu'il faille aussi une bonne préparation.

L'opération commando, c'est plus un mode d'action qui repose sur la surprise et l'emploi de petites forces contre un objectif donné qui nécessite soit une grosse unité soit une toute petite (mais qui a la surprise). La nature des opérations spéciales fait que l'action commando est ce à quoi les soldats dédiés sont le plus préparé. C'est une des 2 composantes de leur métier; l'autre est la discrétion pour le renseignement (là c'est être invisible qu'il faut, et/ou éliminer les témoins) et l'infiltration (qui est le préalable à une action commando efficace).

Mais l'action commando est aussi le fait d'unités classiques ou d'unités d'élite ou spécialisées opérant en simple avant-garde: être la tête de l'assaut, agir quelques minutes, quelques heures, quelques kilomètres avant le gros de la force pour dégager des obstacles, casser des points d'appui adverses, préparer le terrain, saisir un objectif d'importance tactique (encore une fois, un pont est un bon exemple; s'il peut être détruit par l'ennemi dans les 15-20 minutes, ou dans l'heure, et qu'il est à portée d'une avancée rapide, il faut s'en saisir avant d'avancer). Bref, l'unité commando est là pour faire de l'action non-conventionnelle, mais pour les objectifs immédiats d'une armée ou d'une force en mouvement.

Il faut donc distinguer 3 choses et une 4ème un peu subsidiaire (elle est souvent contenue dans la 3ème mais peut aussi être un déterminant en soi):

- l'unité

- le mode d'action

- la nature et le niveau d'importance de l'objectif et/ou de la mission

- les facteurs temps et distance: généralement, plus c'est lointain, plus ça ressort d'une opération spéciale et pas d'une simple action commando

Dézinguer une centrale électrique qui alimente des batteries côtières, c'est une action tactique qui nécessite un savoir-faire commando, ou en tout cas des hommes compétents. Dézinguer une centrale identique mais qui alimente plusieurs sites de production d'armement (donc plus loin en arrière, mais c'est corrollaire), c'est une opération d'importance stratégique, donc spéciale. Aller buter le géénral qui commande une armée en campagne est une opération commando; aller buter le chef d'Etat-Major, voire le chef d'Etat, c'est une opération spéciale. Plus vicieusement, aller enlever ou menacer la famille du général commandant l'armée en campagne, ou même celle d'un de ses subordonnés commandant une aile, ou encore celle d'un de ses officiers d'Etat Major (pour avoir du rens), c'est une opération spéciale.

Quand nos gars du 1er RPIMA vont faire le commando de chasse anti-taliban dans les montagnes, ils sont de l'infanterie légère normale opérant sur un mode commando, comme toute unité régulière assignée à la même mission. Si on les envoie en recherche profonde pour aller tirer la barbe de Ben Laden ou d'un commandant insurgé, ça redevient une opération spéciale, parce qu là l'impact est stratégique (potentiellement) et peut avoir un effet démultiplié par rapport à l'importance purement concrète de l'opération en elle-même (dans la pratique, ce sera un effectif adverse relativement faible, une grotte.... peut-être un peu mieux défendu, mais pas fondamentalement différent; en tout cas pas la base d'un méchant dans un James Bond).

Bref, c'est la mission qui détermine le caractère spéciale, commando ou régulier; une même opération, en termes pratiques, peut être les 3.

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peut-on réellement avancer que ces pillages avaient pour premier but de déstabiliser le pouvoir local ? L'objectif premier de ces raids c'était le fric pour pouvoir s'imposer face à un autre chef chez soi. L'impact psychologique favorisait la poursuite du pillage certes mais était-ce pas là un objectif secondaire facilitant l'atteinte du premier : la bourse des locaux ?

J'ai pas dit ça: l'impact psychologique servait surtout à démultiplier, dans l'immédiat, l'effet de terreur pour se faciliter le travail (action nocturne, usage de la brume, cris, actes blasphémateurs, mutilations de cadavres, artifices tels que des masques intimidants....), et, dans le long terme, à créer une réputation durable de terreur et de quasi-surnaturel, pour faciliter des expéditions ultérieures. Voir le sujet sur les vikings où je me suis suffisamment étendu.

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un truc qu'on peut se demander est si l'organisation actuelle des forces spéciales est si pertinente que ça; le type de missions pour lesquelles elles sont faites exige certes un haut degré de polyvalence et de formation continue, mais d'un autre côté, elles drainent des ressources disproportionnées, et le mouvement actuel en occident et dans le monde est de les voir de plus en plus comme une autre armée dans l'armée. Il est devenu systématique d'avoir au moins une grosse unité FS action, une grosse unité FS reco, mais aussi une ou plusieurs unités aériennes (avec du matos vraiment cher) dédiées, et qui ne font que grossir, ainsiq que des unités de soutien et d'appui de plus en plus étoffées et variées. A ce rythme, ce sera bientôt un corps d'armée à part entière, déconnecté de la chaîne de commandement (ce qui est louable quand il s'agit de petites unités, afin de garder une marge de souplesse et un réservoir d'unités dispo à H24 pour des missions d'ordre stratégique), et dont les attributions seront toujours plus floues, d'une part parce qu'il s'agira d'un lobby, d'une chapelle comme les autres réclamant tout et n'importe quoi en matière de missions et voulant un droit de regard sur tout, et d'autre part parce que les seules vraies missions spéciales ne justifient pas de tels effectifs et de tels moyens.

En bref, ces unités, à la base petites, qui sont initialement créées pour disposer d'un réservoir permanent pour les missions ponctuelles "en marge", "non conventionnelle" et d'importance stratégique, dont l'objet est d'être en marge du strict système militaire pour donner de la souplesse à l'action du commandement, sont en train de devenir une institution et, en tant que telle, de s'alourdir, de se rigidifier, de devenir une chapelle et un problème aussi bien qu'une solution.

je crois pas que ce soit souhaitable; il aurait fallu mieux définir le cadre des opérations spéciales depuis longtemps, et réserver cet emploi de strictes forces spéciales au Service Action (qu'on étofferait un peu) qui resterait ainsi l'élément de souplesse hors cadre dont on a besoin, et sortir du vocable "Forces Spéciales" pour le reste des forces. Constituer une brigade d'infanterie légère/polyvalente d'élite apte à la guerre non conventionnelle avec la BFST, les Codos marine et les Codos de l'air serait bien plus pertinent; des troupes bien formées, sélectionnées et drillées pour une haute disponibilité et une haute valeur ajoutée (mais dans le conventionnel et ses marges), mais sans l'ensemble des moyens et appuis dédiés complètement disporportionnés. Bref, ce serait le fer de lance de l'infanterie légère dont l'armée a besoin en Afghanistan, répartis en unités un peu conséquentes comme appui des unités purement régulières. Bref, le virage inverse de ce que les Ricains ont fait avec les Rangers qui ont perdu leur métier de fer de lance de la régulière pour devenir le supplétif des spéciaux (on marche sur la tête: c'est l'armée qui s'aligne sur les FS et non l'inverse).

Je digresse sur cette actualité parce qu'au final, je trouve que ce registre d'action était pas si mal couvert au temps jadis: des unités d'élite de tous acabits, il y en avait, et toutes pouvaient fournir des hommes aptes à des missions spéciales. Je ne nie pas la nécessité d'un entraînement permanent et de spéicalisations plus poussés, mais ça peut s'arranger. Et la souplesse du dispositif ancien est quand même plus avérée: on pourra continuer à développer les FS, les mettre de plus en plus à part, renforcer encore le fric investi dans chaque bonhomme (matos, encadrement, entraînement, formations, véhicules, communications....), leur donner leurs propres satellites ou des réseaux de com particuliers.... Pour au final s'apercevoir que les missions pour lesquels ils sont vraiment faits et qui nécessitent vraiment tout ce bastringue ne sont pas si fréquentes, et que l'avantage obtenu est de plus en plus marginal au fur et à mesure que l'addition grimpe.

Qu'on me dise dans l'absolu si le REP, les commandos montagne, le 2ème Hussards, les équipes d'observation dans la profondeur de l'artillerie ou les commandos paras sont inaptes à remplir 90% des missions assignées aux FS.... Je crois pas fondamentalement, ou il s'en faut de si peu qu'une mesure d'entraînement supplémentaire suffirait. Et pour les 10% restants, pas besoin de faire grimper sans cesse la taille globale du cercle des FS. Un Service Action un peu plus étoffé pourrait s'en arranger.

Bref, pour comparer, disons qu'un réservoir global d'unités d'élite était la donne au temps jadis, sous la monarchie ou l'Empire. La Maison du Roi, par exemple, fournissait évidemment les premiers candidats tous indiqués, surtout les unités de cavalerie, gendarmes et chevau-légers, ainsi que l'unité mixte des mousquetaires. Pourtant, en tant de guerre, où on pouvait toujours prélever un détachement pour de telles missions, ces unités servaient sans arrêt au combat "normal". Les mousquetaires, ainsi, étaient devenus au XVIIIème siècle des troupes de choc menant l'assaut de l'infanterie (ils étaient "distribués" par petites unités dans les régiments assignés à une charge), et servant éventuellement de cavalerie de réserve.

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Je digresse sur cette actualité parce qu'au final, je trouve que ce registre d'action était pas si mal couvert au temps jadis: des unités d'élite de tous acabits, il y en avait, et toutes pouvaient fournir des hommes aptes à des missions spéciales.

est ce que c'est parceque dans les temps jadis il n'y avait pas une si grosse spécialisation des unités/combattants/armes et modes de combat

comme precisé un groupe d'hoplites avec armure en ligne devient une unité de première ligne

les mêmes gars en pagne, un couteau entre les dents entrant dans un camp pour assassiner un roi ou empereur et il s'agit de FS

or ils sont capables des 2 car pas besoin de grosse specialisation comme on peut en voir de nos jours (communication, ciblage, infiltration, langues, maniement explosifs et sabotage)

juste de la motivation et du bon sens (faire reflechir ses cellules grises) et un niveau physique nécessairement identique à tous les combattants de l'epoque (au pire on prendra ceux qui sont légèrement au dessus du lot et encore)

je ne crois par contre pas que si tu démontes des fantassins méca ou des tankistes de nos jours, tu puisses avoir des FS en puissance

cela nécessiterait une re-formation

PS dans tes exemples tu oublie les colonnes de cavalerie nordistes et confédérés pendant la guerre civile américaine qui ont vraiment faits office de forces speciales sur les arrières de l'ennemi

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Hum, est-ce que nous ne faisons pas dans ce fil une erreur qui est d'assimiler commando et forces spéciales ? Le sens que je donne à commando est un groupe pris dans des unités régulières et qui effectue un coup de main, c'est essentiellement une improvisation d'un commandant local, une action décidée sur place lorsqu'on se rend compte que chercher l'affrontement direct et méchant ne mènera a rien ou à si peu. Ca correspond à la définition du hoplite qui change de tenue.

Par forces spéciales j'entends un ou des groupes pensé(s) en amont, formés a opérer dans une cadre plus vaste avec une armée en "soutien" et qui s'insèrent dans un théâtre d'opération. Elles ont été conçues et pensées pour leur mission ce qui en fait donc des éléments propres d'une armée professionnelle. Leur apparition se produirait donc avec la professionnalisation des armées, l'entretien d'unités permanentes (mousquetaires notamment). Les Commandos britanniques porteraient, dans ce cas, mal leur nom.

Ou cette séparation est trop artificielle ?

- la nature et le niveau d'importance de l'objectif et/ou de la mission

Le niveau d'importance de l'objectif peut changer d'importance au cours de la mission (arrivée inattendue d'une détachement conséquent sur un pont par exemple), cela change-t-il immédiatement le caractère de l'unité envoyée ou la nature de la mission ?

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Quand il s'agit d'agir pendant de longue périodes sur les arrières de l'ennemi ou sur ses lignes d'appro et de communications, on n'avait pas besoin "d'inventer" un concept et de le nommer forces spéciales, on envoyait des colonnes de cavalerie ou d'infanterie légère, ou bien des corps francs (milices locales, montagnards, pégus du coin, unités mixtes pros-milice, colons, coureurs des bois....), ou carrément on louait des mercenaires (en France, des estradiots albanais et grecs, puis des cavaliers croates et des hussards hongrois). Les unités légères, natinales, régulières, irrégulières ou étrangères, faisaient ça ET elles avaient leur place dans l'orbat, comme unités de reco et de harcèlement, d'embuscades et d'avant-garde, de fourrageurs et de poursuite.

Dans ce que j'ai dit plus haut, je le reprécise, je ne dis pas que n'importe quel pégu peut devenir opérateur FS (coquinou  ;), j'ai précisé les soldats, et aucun n'était un méca), mais qu'il vaut mieux constituer un réservoir global des unités d'élite, relativement homogène et le plus large possible, au sein duquel on puise pour former des task forces pour des opérations ponctuelles. Cela s'assortit aussi d'une meilleure, et plus stricte définition, des opérations spéciales au sens plein (objectifs stratégiques et de très haute valeur ajoutée décidés par le politique ou le plus haut niveau militaire), lesquelles se verraient alors devenir du seul -et absolument seul-ressort du Service Action. Ces missions ne sont pas si nombreuses que ça et, s'ajoutant aux opérations de renseignement, un Service Action un peu boosté y pourvoirait (les Rosbifs s'accommodent des SAS, SBS et SRS pour l'ensemble des opérations spéciales, des jobs d'infanterie légère un peu poussés et des opérations du Mi-5 et du MI-6).

On vit sur des confusions héritées de la 2ème GM où il y avait besoin d'unités non conventionnelles à une échelle immense (OSS et SOE et leurs sous-groupements comme les jedburghs, unités spéciales de tous les types comme la force 316, le SAS, le SBS, les Night Squads....), et dont on a poursuivi les héritages multiples en n'opérant que des demi-rationalisations.

Mieux vaut, selon moi, une fois cette définition stricte opérée au profit du Service Action qui prendrait un petit +20% en effectifs (qui resterait la seule force autonome avec son propre parc aérien et naval, au lieu d'en avoir un de plus), on rassemble les unités jusqu'ici spéciales sous un nouveau vocable ("élite" reste un classique, "non conventionnel" leur donne un parfum d'aventure, "commando" sonne un peu mélodramatique....) et on en fait une brigade unique d'infanterie légère polyvalente chargée de former des task forces de tailles données (pour une garnison chaude, un GTIA, une brigade, une division, un corps d'armée) qui assurent cet élément de souplesse opérationnelle dépendant du commandant de théâtre (qui a besoin d'une élite sans attribution permanente), en même temps que l'élément d'élite/spécialisé/expérimenté encadrant l'action des unités "de ligne".

Ce réservoir d'élite serait ainsi plus large, correspondrait à un effort unique et coordonné (pour les formations surtout), n'aurait pas cette débauche de moyens, y compris aériens, affectés en permanence, et ne constituerait pas une chapelle de plus dans l'armée, qui cherche à se développer en imposant de plus en plus de penser l'action armée à partir des FS et de leurs besoins. Cette élite, par exemple, aurait le 1er RPIMA, le 13ème RDP, les Codos marine et Air, les Codos montagne et paras, le 2ème RH, les observateurs dans la profondeur de l'artillerie, les spécialistes reco génie et quelques autres, plus éventuellement le REP (la 11ème BP étant surdimensionnée).

Vu que les brigades sont des réservoirs et non des unités opérationnelles, autant rester dans la logique du réservoir+plug and play en rationalisant au maximum, c'est-à-dire en concentrant les efforts de formation de tous les personnels "spéciaux" ayant des fonctions à très hauts niveaux d'exigence physique et mentale.

Cette concentration permet de réduire sensiblement l'encadrement de chaque unité sans diminuer la qualité des personnels (plus de 1000h pour moins de 300 opérationnels permanents dans chaque formation de la BFST, et un ratio équivalent pour les autres) en établissant une structure unique pour la formation initiale, l'entraînement, la sélection et la gestion des formations et spécialisations ultérieures, le tout avec un nombre du coup plus réduit d'implantations. On doit tabler ainsi sur un réservoir de 5000h minimum, peut-être jusqu'à 6500 et plus (format standard de l'ADT), pour une formation interarmée unique concentrant les métiers, savoirs-faires et spécialisations poussées qui doivent être déployées aujourd'hui dans toutes les OPEX, et pas en quantités rachitiques (coordination des feux et FAC, savoir-faire commando, reco avancée, reco ROEM, techniques d'insertion....), ainsi qu'une force de combat d'élite en soi.  

Bref, ce serait une brigade d'élite ET de savoirs-faires de haute spécialisation à la pleine disposition des forces (et pas en train de se chicaner en permanence sur les attributions de postes et de budgets et les batailles de chapelles), avec un haut niveau de préparation et de disponibilité, et mobilisant moins de ressources par tête de pipe. Et elle proposerait des équipes et unités de taille adaptée rassemblant les savoirs-faires requis et des vraies quantités pour les déploiements des forces, au lieu de se subdiviser en nombreux groupements plus ou moins autonomes et gourmands en ressources, eux-mêmes intégrés dans une "armée dans l'armée" prise dans ses querelles avec les autres chapelles et se pensant comme une force autonome exigeant des capacités dans tous les domaines (à quand la flotte FS?) et se taillant des places dans la confusion des rôles entre armée et Services spéciaux.

Et sur théâtre, si besoin est, ces personnels peuvent servir de FS pour le gros des cas où on a envie de FS, vu le niveau de qualif moyen.

Je ferais, au final, une analogie avec la garde impériale (ça marche aussi avec la Maison du Roi sous louis XIV et jusqu'à la réforme Choiseul): quand on crée une unité à part, elle devient un corps indépendant et se pense, s'organise et se comporte, sur le terrain comme dans son entraînement, sa façon de se penser et donc aussi dans les luttes internes pour les budgets et les attributions de missions et de rôles, comme une armée dans l'armée. Michel Crozier l'a montré pour les administrations, et ça vaut aussi pour les armées: une fois autonome, de telles unités s'institutionalisent de plus en plus, bien au-delà de ce qui était voulu, et elles deviennent, pour partie, un parasite par leur comportement. Bref, elles tirent la couverture à elles jusqu'à ce qu'il n'yen ai plus assez ailleurs.

bien sûr, il y a aussi de bonnes raisons pour les créer et les mettre un peu à part: la nécessité d'une élite, à la fois cadre, modèle et force décisive dans certaines situations, et celle de spécialisations plus poussées, sont les plus évidentes. mais institutionaliser, c'est enkyster et parasiter.

Ainsi, la garde impériale, de 2 régiments sous les Consuls, est devenue d'abord une armée modèle en miniature au début de l'empire (dans les 15 000h) avec cavalerie, infanterie, artillerie et sapeurs en proportions telles que voulues par Napoléon dans l'idéal, et constituée des meilleurs personnels. Rapidement, c'est devenu une entité en croissance constante qui drainait une porportion des ressources (hommes, moyens, équipements) impactant directement l'armée en général, et même la Grande Armée en particulier, accaparant tous les meilleurs hommes et grimpant ainsi au-delà de 100 000h au moment de la campagne de Russie. Le système était censé être pondéré par le principe de base de la Jeune Garde (la plus nombreuse) qui était supposée être une école à sergents, faisant tourner ses effectifs constamment.... mais ça n'a jamais bien marché parce que la Jeune garde, comme entité, n'entendait pas être une école, et ses officiers voulaient aussi maximiser la qualité de leurs troupes et leur réussite opérationnelle pour obtenir de l'avancement. Et ils se mirent aussi à se penser avant tout comme un corps d'armée, donc à penser leur besoin à partir de leurs unités et non à l'échelle de lm'armée, faisant développer leur artillerie, leurs services....

Et j'illustre avec la jeune garde ce qui était déjà arrivé avec.... La Moyenne Garde; jamais instituée officiellement, elle était la partie de la Vieille garde qui était déjà censée, en son temps, être une école à sergent, et qui elle aussi s'est vite développée comme une entité à part entière.

Et ces unités en quête d'autonomie encouragent le décideur dans ce chemin de pensée; en l'occurrence, elles ont poussé Napoléon sur cette pente vers laquelle il était déjà incliné naturellement.

On avait vu la même chose avec le développement spectaculaire de la Maison militaire du Roi sous Louis XIV, développement outrancier qui n'a commencé à être corrigé, et trop lentement que dans les années 1760 et jusqu'à la Révolution.

Tout ça pour dire que faut pas non plus trop rentrer dans le schéma mental des unités qui ne sont là, à la base, que pour apporter un plus à l'armée, pour favoriser la décision.... Qu'il y ait besoin de spécialisations poussées et de personnels sélectionnés pour remplir ces missions, c'est une évidence, mais accepter la logique totale de la forcespécialsiation totale et universelle toujours plus poussée d'une partie de l'armée, c'est une folie qui coûte beaucoup trop cher pour un apport de plus en plus marginal au fur et à mesure de l'évolution. Sans compter que cette propension à préciser son concept et à étendre son domaine-chasse gardée prive graduellement les forces régulières de capacités et de diponibilités de tels personnels, capacités qu'elles doivent souvent redévelopper en interne (en quantités insuffisantes) en contraignant leurs ressources.

Et au global, on se retrouve avec un échelon mal déterminé entre l'action spéciale-secrète du Service Action et celle des armées, et le flou ne peut que s'accroître au fur et à mesure où ces FS qui n'en sont pas totalement s'institutionalisent et veulent exister de façon autonome, autonomie dont l'effet corollaire est un drainage de ressources (en hommes, en temps, en matériel et en argent) qui peut devenir dangereux.

Tout ça part avant tout d'une mauvaise définition des "opérations spéciales". Je préfèrerais une gradation plus simple:

- opérations spéciales, clandestines, de renseignement, stratégique, à très haute valeur ajoutée: Service Action et rien d'autre

- action non conventionnelle autour des déploiements OPEX, savoirs-faires spécialisés poussés nécessaires, infanterie légère d'élite ou, à l'occasion, actions non conventionnelles à haute valeur ajoutée à l'échelle du théâtre: cette brigade proposée.

Avec ça, le coup du Ponant, c'était le GIGN et point barre (pas parce que je les crois meilleurs dans la polémique qu'il y a eu, mais parce que c'est pas un théâtre OPEX de déploiement de groupements de forces, et c'est pas une opération spéciale pour le Service Action). Et avec cette brigade que je propose, on a un réservoir de savoirs-faires qui peut faire tourner dans les 2000 à 3000 spécialistes et soldats d'élite à l'année dans des équipes/unités de spécialités ou généralistes, soit autre chose que des effectifs homéopatiques qui nécessitent des quantités d'efforts dispersés.

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si on regarde bien ,les brits ont crée le  Spécial Force Support Group un peu à l'image des rangers US . 

1er Bataillon, The Parachute Regiment

Headquarters (HQ) Company Quartier général

A Coy (1 Para) 

B Coy (1 Para + a platoon of RAF Regiment)

C Coy (1 Para) 

F Coy (Royal Marines) 

Support Company Support Company

RAF Regiment Tactical Air Control Party 

RAF Regiment CBRN unit RAF Regiment CBRN unité .

il en va de même pour les australiens qui posséde le 4 RAR (Commando).

se qui améne à penser qu'au vue des missions actuelles ,les anglo-saxons sont pour une infanterie légére en soutien de leurs FS .

il faut aussi y voir le principe d'avoir un réservoir de candidats à l'entré dans les FS ,surtout de maniére inter-arme comme le montre le modéle britannique du SFSG contrairement aux rangers US qui reste néanmoins issu de l'army .

en gros le modéle brits semblent le plus abouti du fait de son côté inter-arme .

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Bon débat tout ca.

Personnellement, j'ai été frappé de voir que les succès du SAS britanniques de 1945 à la fin des années 70 (Malaisie, Jebel Akhdar, Bornéo, Oman) étaient de la guerre non-conventionnelle : adaptabilité, discrétion, supplétifs locaux... Mais aux Malouines et dans le Golfe, c'est du Direct Action pur et dur et de la reconnaissance ; ca fait de bons récits d'aventures mais après coup, ca ne semble pas avoir eu d'influence stratégique. (Le contre-terrorisme style Nimrod ou Barras, c'est assurément un outil qui soulage bien les gouvernements, je ne discuterai pas cela.)

Bref j'ai l'impression que l'ancien modèle était plus utile.

se qui améne à penser qu'au vue des missions actuelles ,les anglo-saxons sont pour une infanterie légére en soutien de leurs FS .

Les Américains seraient allés carrément un cran plus loin avec une unité de blindés légers spécialisés dans l'appui des FS.
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ben je pense qu'avec les opérations actuelles ,ou la "masse" des unités réguliére et conséquente sur les théatres d'opération ,il y a un besoin d'adaptabilité des FS de travailler avec les unités réguliére dans le sens ou ou les FS ne sont pas employé dans "le cadre stratégique" comme sa a put l'être lors d'offensive de grande importance lors de l'invasion de l'afghanistan et de l'irak  .

quelque part ,les FS reviennent dans se que j'appelerais "la machine verte" du fait de l'évolution des conflits et du type d'ennemi non conventionnel qui font face ,et s'est à eux d'adapter une harmonisation avec la troupe qui doit tenir le terrain .

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Effectivement, Gibbs, d'où mon insistance, en fait, pour ne pas céder à cette autonomisation sur une plus large échelle de forces spéciales qui réclament tous les métiers et, en fait, un véritable petit corps d'armée complet qui mobilise le gros des hommes les plus compétents (pour un ratio de troupes déployables réduit) et une masse disproportionnée de moyens. Et à l'inverse, je proposais une plus large force, de la taille d'une grosse brigade, d'infanterie légère d'élite, qui constituerait autant un réservoir pour l'action irrégulière/non conventionnelle qu'un réservoir de toutes les spécialités d'infanterie (reco, rens, transmissions de l'avant, coordination des feux, FAC....) dispatchable aux GTIA déployés, autant en qualité (ce qu'on a) qu'en quantité (ce qu'on a pas et que les Ricains doivent nous refiler en Afghanistan, dans chaque unité déployée).

Et du coup, on redéfinirait clairement le rôle des forces spéciales en les attribuant exclusivement au Service Action (qu'on boosterait un peu en quantité). pour toute précision, voire ma proposition plus haut.

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Effectivement, Gibbs, d'où mon insistance, en fait, pour ne pas céder à cette autonomisation sur une plus large échelle de forces spéciales qui réclament tous les métiers et, en fait, un véritable petit corps d'armée complet qui mobilise le gros des hommes les plus compétents (pour un ratio de troupes déployables réduit) et une masse disproportionnée de moyens. Et à l'inverse, je proposais une plus large force, de la taille d'une grosse brigade, d'infanterie légère d'élite, qui constituerait autant un réservoir pour l'action irrégulière/non conventionnelle qu'un réservoir de toutes les spécialités d'infanterie (reco, rens, transmissions de l'avant, coordination des feux, FAC....) dispatchable aux GTIA déployés, autant en qualité (ce qu'on a) qu'en quantité (ce qu'on a pas et que les Ricains doivent nous refiler en Afghanistan, dans chaque unité déployée).

Et du coup, on redéfinirait clairement le rôle des forces spéciales en les attribuant exclusivement au Service Action (qu'on boosterait un peu en quantité). pour toute précision, voire ma proposition plus haut.

gibbs

tout a fait d'accord sur la redéfinition du rôle des FS en les attribuants au service Action  ;)

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Le Sieur Tancrède comme toujours pertinent dans son questionnement…. Parfois un peu excessif, quoique de bon aloi, dans ses pistes d’action…

Quelques réflexions,

1° - A propos de la brigade d’infanterie légère. Je rappellerai juste que les Commandos Marine  son certes mis à disposition, pour emploi, auprès du COS. Mais ils remplissent d’autres missions, spécifiques aux tâches et missions de la Marine. (Débarquement –travail pur commando - ; assaut en mer ; « formation-aguerrissement » des cadres fusiliers, etc…)

Les intégrer dans une brigade d’infanterie, pas très réaliste, idem pour les Fusco air…

2° - Du point de vue du Service Action, on pourrait au contraire se poser la question de sa pertinence (plutôt que son renforcement)

Franchement, quel est l’intérêt d’entretenir une unité de nageurs de combat dans ce service ?

Plus largement, c’est peut-être le caractère « militaire » de ce service qui complexe la définition des missions et organisations des FS…

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Le Sieur Tancrède comme toujours pertinent dans son questionnement…. Parfois un peu excessif, quoique de bon aloi, dans ses pistes d’action…

Quelques réflexions,

1° - A propos de la brigade d’infanterie légère. Je rappellerai juste que les Commandos Marine  son certes mis à disposition, pour emploi, auprès du COS. Mais ils remplissent d’autres missions, spécifiques aux tâches et missions de la Marine. (Débarquement –travail pur commando - ; assaut en mer ; « formation-aguerrissement » des cadres fusiliers, etc…)

Les intégrer dans une brigade d’infanterie, pas très réaliste, idem pour les Fusco air…

2° - Du point de vue du Service Action, on pourrait au contraire se poser la question de sa pertinence (plutôt que son renforcement)

Franchement, quel est l’intérêt d’entretenir une unité de nageurs de combat dans ce service ?

Plus largement, c’est peut-être le caractère « militaire » de ce service qui complexe la définition des missions et organisations des FS…

gibbs

ben je pensais qu'une option pourrait être disons possible comme celui du retour dans "la ROYALE" de l'infanterie de Marine .la 9°BLBIMa sa pourrait être une brigade d'infanterie légére à l'instar des ROYAL-MARINES britannique .

sa pourrait disons être intéressant .

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gibbs

ben je pensais qu'une option pourrait être disons possible comme celui du retour dans "la ROYALE" de l'infanterie de Marine .la 9°BLBIMa sa pourrait être une brigade d'infanterie légére à l'instar des ROYAL-MARINES britannique .

sa pourrait disons être intéressant .

Oui, Mais à mon avis, avant de voir ça, on aura 4 portavions, avec chacun son groupe aero, 10 Barracuda,  6 HRZ, 20 FREMM  el même 6 commandos marine de plus... :lol:

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Oui, Mais à mon avis, avant de voir ça, on aura 4 portavions, avec chacun son groupe aero, 10 Barracuda,  6 HRZ, 20 FREMM  el même 6 commandos marine de plus... :lol:

gibbs

sa n'aurait rien de particulierement "impossible" ...

par contre  la création de "6 commandos-marine "de plus ,sa par contre sa serait disons pas trés réaliste rien qu'au niveau ressource en personnel venant de la marine et pouvant avoir une aptitude à passer les stages d'entré qui sont trés "séléctif", et là  tu ne pourras dire le contraire  ;).

le but ne serait pas d'étoffer une capacité FS déjà bien dévellopper ,mais une capacité d'unité à combattre à terre  en mode infanterie légére ...

au niveau budget ,sa ne serait pas la mer à boire  :lol:en comparaison de se que tu présente en mode  :lol:.

d'ailleurs si on regarde bien ,le dernier commando crée a bien une particularité ,celle de regroupé des spécialistes dans des domaines bien différent de se que font les autres commandos ,se qui boucle le volet capacité FS dans le domaine technique et moyen pour les commandos-marine .

l'infanterie de marine de retour dans la marine ,sa n'aurait rien de bizarre (on doit -être le seul pays dans le monde à avoir une infanterie de marine n'appartenant pas  à la marine ,certe du à une histoire coloniale particuliére ).

maintenant ,on est pas à augmenter des effectifs (plutôt à la réduction )d'ou la judicieuse idée de spécialisé des unités dans la capacité à avoir un côté reversible au vue des missions actuelles et à venir .

enfin je ne fais que présenter une idée ,à mon humble niveau  ;)

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Fusilier, de retour sur une base plus régulière ou toujours sous l'eau  ;)? Ca faisait un honnête petit bail....

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° - A propos de la brigade d’infanterie légère. Je rappellerai juste que les Commandos Marine  son certes mis à disposition, pour emploi, auprès du COS. Mais ils remplissent d’autres missions, spécifiques aux tâches et missions de la Marine. (Débarquement –travail pur commando - ; assaut en mer ; « formation-aguerrissement » des cadres fusiliers, etc…)

Vrai, mais on parle toujours dans le vague, là; faudrait pouvoir chiffrer ces besoins. Quelle proportion des Commandos Marine est prise à l'année par ces tâches auprès des Fusco? Qui plus est, la Brigade d'Infanterie Légère d'élite dont je parle se veut plus comme un réservoir global de toutes les capacités un peu poussées de l'infanterie, une denrée rare de nos jours qui doit donc être optimisée au maximum en termes de gestion des ressources et d'organisation sur un nombre réduit de bases (une seule idéalement, avec des implantations dépendantes dans les lieux d'entraînement appropriés.

L'idée serait plus de voir les forces organiser les unités de combat proprement dites, et cette brigade fournir des unités clés en main de divers formats et offrant la variété de savoirs-faires plus poussés et complémentaires des GTIA déployés et/ou de leur infanterie en particulier (mais pas que, l'artillerie étant par exemple aussi concernée, de même sans doute que le Génie).

Cela concerne aussi bien les brigades interarmes que les unités fusco et cocoy, à qui cette brigade pourrait du coup fournir des cadres commandos à des unités de fusiliers pour le type d'intervention que tu mentionnes (une unité équivalent à l'ECTLO peut être mise en alerte permanente, c'est pas trop lourd) et vampirise les effectifs pour une version dégradée de ces capacités, insuffisantes en qualité et en quantité.

Le cas exemplaire est celui des FAC en Afghanistan, qui fait qu'on a des observateurs d'artillerie issus des FS américaines dans le peu d'unités qu'on a en Afghanistan. Mais ça marche aussi pour le renseignement et l'action ROEM, la coordination des feux, les cadres spécialistes d'infanterie légère et d'action commando, la reco avancée voire en profondeur.... Toutes spécialités dont disposent les FS, qui concentrent même ces savoirs-faires et on ont un quasi monopole alors qu'ils devraient être à disposition du dispositif de forces classiques déployé.

Si on part du principe qu'apparemment, ces savoirs-faires extrêmement variés qualitativement ne sont pas accessibles au gros des unités régulières, soit qu'il faille il faut des soldats plus expérimentés et/ou meilleurs que la moyenne, soit que le coût de ces entraînements et des équipements ad hoc soit trop élevé pour rendre ces capacités nécessaires réellement organiques aux forces classiques, alors mon raisonnement procède par élimination et non par construction: faute d'une répartition globale, on concentre un réservoir de savoir-faire qui optimise au mieux la répartition de ces unités.

Concrètement, la principale tâche de l'EM de cette brigade, outre la gestion  de la formation et de l'entraînement (et sans doute la fourniture d'officiers d'EM spécialisés aux EM en OPEX), serait d'organiser le time share de cette ressource, sous la forme d'une pure planification de la répartition qualitative (la composition des unités envoyées compléter les GTIA) et quantitative (les effectifs) de cette infanterie légère.

Parce que l'optimisation de cette ressource permettrait de ne pas refiler que des cadres et des spécialistes, mais bien aussi des unités conséquentes (intervention, action, reco) d'infanterie d'élite qui offriraient aux GTIA une marge de manoeuvre. En Kapissa, si le commandant de chaque GTIA ou de la Brigade Lafayette avait, outre des spécialistes répartis dans toutes les unités (FAC, coordinateurs de feux, observateurs d'artillerie dans la profondeur, cadres commandos montagne, reco ROEM....), 2 ou 3 sections d'infanterie haut de gamme (opérant en équipes commandos ou en sections)  débarrassée d'une appellation FS ambigue, ça lui ferait du bien.

A l'opposé du spectre, la redéfinition claire du boulot FS permettrait de limiter ce rôle au Service Action et d'éviter l'actuelle grogne des FS (surtout la BFST) qui se plaint de n'avoir pas grand-chose à foutre.

Du point de vue du Service Action, on pourrait au contraire se poser la question de sa pertinence (plutôt que son renforcement)

Franchement, quel est l’intérêt d’entretenir une unité de nageurs de combat dans ce service ?

Plus largement, c’est peut-être le caractère « militaire » de ce service qui complexe la définition des missions et organisations des FS…

Il souffre surtout d'une mauvaise définition des rôles; Eric Dénécé soulignait d'ailleurs que le Service Action était notre seule FS au sens plein du terme, à savoir que ses opérateurs conduisent des missions paramilitaires et de guerre non conventionnelle avec ou sans couverture étatique aussi bien que n'importe quel type d'action clandestine, sans uniforme ni reconnaissance du gouvernement, sans définition absolue du cadre d'action (chose prérequise dans les FS "militaires" qui n'ont pas le droit d'opérer sans uniforme) ou conditions d'engagement et règlements du tout. Quand ils opèrent, même s'ils sont sous statut militaire pour ce qui regarde leur carrière, ce n'est pas exactement en tant que soldats français: c'est l'action clandestine pure, la définition absolue des FS pour d'autres pays comme les Anglais dont les SAS, les SRS et les SBS jouent ce rôle pour le MI-5 et le MI-6 (qui n'ont pas de branche action propre) aussi bien que leur rôle pour les forces régulières (défaut: ils ont dépassé le stade du flux tendu depuis longtemps).

C'est pourquoi je voulais aborder ce sujet sous un angle historique, afin de montrer que le gros des tâches que les FS, en tant que lobby, essaient de monopoliser, pouvait être rempli par un statut intermédiaire d'unités d'élite, afin de limiter la confusion des genres et des rôles et de mieux gérer une ressource rare au lieu de laisser croître une armée dans l'armée, de plus en plus autonormée, comme on le voit avec les FS occidentales aujourd'hui.

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On remarquera d'ailleurs que chez les anglo-saxons, la branche action des services secrets semble très atrophiée par rapport aux FS militaires... Ce qui fonctionne assez bien chez les Britanniques, moins chez les Américains (propriétaires depuis la fin des années 70 de toute une panoplie d'unités spéciales clandestines militaires qu'il n'ont jamais utilisé correctement, le DoD ayant une culture répugnant les opérations clandestines et n'aimant pas trop se mêler des conflits de basse intensité).

Pour les Commandos-marine, ils sont aussi pas mal utilisés par la Marine pour des tâches de service public : abordage de pêcheurs espagnols venus dans nos ZEE, fouilles de navires suspects, sauvetages en mer... Le COS est leur employeur majoritaire mais non exclusif (infos datant de 2001)

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On remarquera d'ailleurs que chez les anglo-saxons, la branche action des services secrets semble très atrophiée par rapport aux FS militaires

C'est ce que je rappelais plus haut: elle n'est pas atrophiée, elle n'existe pas. Ce sont les SAS, SRS et SBS qui font ce boulot, en même temps que celui de FS militaires: jobs spécialisés d'intervention dans des conditison particulières (rares), reco long range (pas spécifiquement FS), guerre non conventionnelle (pas besoin de FS dans un sens restreint spécifiquement pour ça), mais surtout, suremploi comme infanterie versatile de luxe et comme accompagnement d'unités régulières dans certains milieux (gâchis de FS peu nombreuses). Et à côté de ça, action paramilitaire et jobs spécifiques pour les MI-5 et MI-6, ainsi que pour le GCHQ.

Ce modèle britannique pouvait convenir avec un niveau de sollicitation minime. Mais il y a désormais trop de taf tous azimuths pour des unités aussi peu nombreuses concentrant autant de ressources par tête de pioche. Ce modèle souffre d'une inadaptation au niveau de l'importance du cahier des charges actuelles, mais aussi de ce qu'il est devenu un lobby militant pour l'accroissement perpétuel de ses moyens propres, et qui ne se pense (et ne pense ses moyens) qu'en fonction de sa logique et non plus comme partie complémentaire de l'ensemble des forces. Et la seule réponse, pour l'instant, en occident, est d'accroître les FS en gardant la même répartition des rôles, c'est-à-dire d'accroître cette armée dans l'armée, et ce à budget constant, et qui plus est en les laissant garder les monopoles de fait sur des spécialités et des missions. Désolé, le modèle prend l'eau, et encore plus vite en temps de ressources contraintes et de surdéploiement, mais aussi de retour du besoin de quantité importantes de forces régulières et de l'exigence accrue de polyvalence et d'expertise de ces unités régulières.

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gibbs

sa n'aurait rien de particulierement "impossible" ...

par contre  la création de "6 commandos-marine "de plus ,sa par contre sa serait disons pas trés réaliste rien qu'au niveau ressource en personnel venant de la marine et pouvant avoir une aptitude à passer les stages d'entré qui sont trés "séléctif", et là  tu ne pourras dire le contraire  ;).

le but ne serait pas d'étoffer une capacité FS déjà bien dévellopper ,mais une capacité d'unité à combattre à terre  en mode infanterie légére ...

au niveau budget ,sa ne serait pas la mer à boire  :lol:en comparaison de se que tu présente en mode  :lol:.

d'ailleurs si on regarde bien ,le dernier commando crée a bien une particularité ,celle de regroupé des spécialistes dans des domaines bien différent de se que font les autres commandos ,se qui boucle le volet capacité FS dans le domaine technique et moyen pour les commandos-marine .

l'infanterie de marine de retour dans la marine ,sa n'aurait rien de bizarre (on doit -être le seul pays dans le monde à avoir une infanterie de marine n'appartenant pas  à la marine ,certe du à une histoire coloniale particuliére ).

maintenant ,on est pas à augmenter des effectifs (plutôt à la réduction )d'ou la judicieuse idée de spécialisé des unités dans la capacité à avoir un côté reversible au vue des missions actuelles et à venir .

enfin je ne fais que présenter une idée ,à mon humble niveau  ;)

gibbs

@ Tancrède  .

pour mon post ,que penses- tu de mon dévelloppement ?

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Je ne vois pas l’existence d’une passerelle crédible entre le service action de la DGSE et les forces spéciales de la nation. Ni organique, ni hiérarchique et encore moins existentielle.

Les forces spéciales Françaises ont un uniforme (parfois étonnant, certes) avec un spectre de missions clairement définissable dont  l’expression du besoin reste de nature militaire. Quand je dis militaire, je parle d’un emploi dont l’essence même (recrutement, instruction, dotation matériel et budget)  provient du réservoir de forces « tradi » et dont le cadre d’ordre est émit d’un commandement organique de notre armée, puis impacté naturellement par le pouvoir politique. 

Que vient donc faire le service action de la DGSE ici dont on ne sait juste qu’ils n’a de compte à rendre qu’à lui-même ? Il me semble bien hasardeux de vouloir faire coexister ces deux entités sous couvert d’une utilisation mutuelle partielle et occasionnelle de certains matériels.

Non ?

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Que vient donc faire le service action de la DGSE ici dont on ne sait juste qu’ils n’a de compte à rendre qu’à lui-même ? Il me semble bien hasardeux de vouloir faire coexister ces deux entités sous couvert d’une utilisation mutuelle partielle et occasionnelle de certains matériels.

Ben.... Le service action, ce sont nos forces spéciales au sens où l'entendent les Anglais; là est tout le point. Selon les critères anglais, nos "FS militaires" ne sont pas complètement FS parce qu'elles ne font pas d'action clandestine, aucune forme d'intervention en uniforme et n'agissent pas pour le compte des services de renseignement, donc au niveau réellement stratégique. par analogie avec la 2ème Guerre Mondiale, les SAS, SRS et SBS britanniques agissent dans le plein sens du spectre jadis tenu par l'OSS et le SOE, ainsi que par les unités spéciales directement au service du gouvernement et/ou de l'EM interallié, ce que faisaient aussi les SAS d'alors.

Il y a justement une répartition des tâches et une définition claire à faire, qui n'est pas assez faite aujourd'hui.

@ Tancrède  .

pour mon post ,que penses- tu de mon dévelloppement ? 

 

Honnêtement, c'est le truc dont je ne sais pas si on devrait en faire un sujet à part.... Pour la réintégration de l'infanterie de marine dans la Royale, je vois pas trop l'intérêt en l'état actuel des forces. Si c'était pour former une brigade calquée sur les RM anglais, c'est-àdire une brigade amphibie complètement organique et déployable en entier, comme une unité d'intervention d'échelon brigade, je dirais banco, que çà a sa pertinence; ce serait une force d'intervention rapide permanente à haute disponibilité. Mais dans l'état de nos brigades qui sont avant tout des réservoirs à GTIA à la carte, mieux vaut ne pas amputer le panel déjà réduit avec lequel l'AdT peut composer ses forces déployées.

Surtout qu'en l'état, l'infanterie de marine doit avoisiner le quart des unités terrestres, soit bien plus que de quoi composer une brigade expéditionnaire et bien trop pour l'enlever à une AdT désormais entièrement expéditionnaire (c'est plus comme s'il y avait une biffe pour la défense, une colo pour l'outre-mer et une FAR pour l'intervention, nécessitant des organisations à part des autres unités terrestres).

Donc oui, ce serait sans doute possible, mais ça coûterait plus cher (organisation différentes, entraînement à part....) et ça nécessierait la volonté chère à Fusilier de constituer une vraie brigade amphibie permanente qui serait un mini USMC, un petit corps d'armée autosuffisant dans sa spécialité. Surtout, en l'état des unités, y'aurait en plus de cette brigade une masse d'unités de marine séparées qui s'ajouteraient aux fusiliers marins (je sais pas si les RPIMA aiemraient s'appeler Fusiliers marins: le 3ème Régiment Parachutiste de Fusiliers Marins, c'est pas encore pire comme appellation  :lol:?).

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Donc oui, ce serait sans doute possible, mais ça coûterait plus cher (organisation différentes, entraînement à part....) et ça nécessierait la volonté chère à Fusilier de constituer une vraie brigade amphibie permanente qui serait un mini USMC, un petit corps d'armée autosuffisant dans sa spécialité. Surtout, en l'état des unités, y'aurait en plus de cette brigade une masse d'unités de marine séparées qui s'ajouteraient aux fusiliers marins (je sais pas si les RPIMA aiemraient s'appeler Fusiliers marins: le 3ème Régiment Parachutiste de Fusiliers Marins, c'est pas encore pire comme appellation  :lol:?).

gibbs

ok merci pour ton dévelloppement  ;)

pour l'appellation ,il n'y aurait pas besoin de rajouté fusiliers marin puisque l'infanterie de marine à l'époque ou elle appartenait à la marine formé les fusiliers marin (bon sa date ).

pour les RPIMa ,sa ne changerait pas car du fait de leurs spé para ,leurs place au sein de la DP ne serait pas remis en cause .

enfin ,comme tu dis ,sa pourrait se faire dans un nouveau fil un sujet fait à part .

Ben.... Le service action, ce sont nos forces spéciales au sens où l'entendent les Anglais; là est tout le point. Selon les critères anglais, nos "FS militaires" ne sont pas complètement FS parce qu'elles ne font pas d'action clandestine, aucune forme d'intervention en uniforme et n'agissent pas pour le compte des services de renseignement, donc au niveau réellement stratégique. par analogie avec la 2ème Guerre Mondiale, les SAS, SRS et SBS britanniques agissent dans le plein sens du spectre jadis tenu par l'OSS et le SOE, ainsi que par les unités spéciales directement au service du gouvernement et/ou de l'EM interallié, ce que faisaient aussi les SAS d'alors.

Il y a justement une répartition des tâches et une définition claire à faire, qui n'est pas assez faite aujourd'hui.

en gros ,sa donnerait  un schéma de se type pour comparaison avec les britanniques :

-FS avec le service action .

-troupe d'élite pour se qui concerne le COS .

-troupe de choc pour les unités para ,légion , TDM et Troupe de Montagne.

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