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FELIN en Afghanistan, premier emploi opérationnel.


Serge
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Ah oui, un petit rappel.

Les fréquences des radios FELIN ont été vendu aux opérateurs téléphoniques mobiles. Donc, on n'a pas le droit de s'entrainer avec FELIN n'importe où. Cela ferait des interférences.

Là. Ce n'est en rien la faute au FELIN mais aux grandes directions qui veillent à l'usage des fréquences.

Les portée des communication DECT sont pas bien importante ... ca doit aller a 1km grosso modo en bonne condition, une portée de cette acabit poserait probleme avec le réseau DECT particulier? Pour les manœuvre en ville? Normalement y a des allocation de canaux, des cryptage etc. qui permettent a plusieurs réseau DECT de cohabiter sans souci, comme le font les gens avec leur voisin, du moins avec le téléphone de leurs voisins.

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Les portée des communication DECT sont pas bien importante ... ca doit aller a 1km grosso modo en bonne condition, une portée de cette acabit poserait probleme avec le réseau DECT particulier? Pour les manœuvre en ville? Normalement y a des allocation de canaux, des cryptage etc. qui permettent a plusieurs réseau DECT de cohabiter sans souci, comme le font les gens avec leur voisin, du moins avec le téléphone de leurs voisins.

Avec ce problème de fréquence, il a été cartographié une zone pour chaque régiment.

La loi en France n'autorise pas le partage civile/militaire d'une fréquence. Une fréquence est ou militaire ou civile. Il ne peut y avoir de cohabitation même si le chiffrement des transmissions permet de ne pas avoir d'interférences.

Maintenant, si l'opérateur téléphonique se rend compte que l'armée emploie les fréquences qui lui appartiennent, ça peut donner lieu à des poursuites.

C'est en effet une action de brouillage car la signale non prévu écrase tout ou partie des signaux prévus.

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Oui, avant on été équipé comme pour le kosovo, on a eu ensuite un GPB US, et là peu a peu un GPB francais de paul boyé, appelé Tigre.

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSs7O5Ywd38YL1-_QzGUwaPoS8PCskaXDfg0h2_VnYov0i4IYLj&t=1

Merci pour les photos !

C'est intéressant ce choix :

Une bonne protection du cou pour éviter de se retrouver mort (carotides) ou  tétraplégique (moelle cervicale) ; une bonne protection sur le torse et les principaux organes (cœur poumon foie et rate)...

Mais quand meme il reste pas mal d'artères  qui peuvent pisser fissa (fin de l'aorte abdominale et artères hypogastriques, artères intestinales).

Or on peut imaginer que les auxiliaires sanitaires puissent poser des garrots sur des membres qui saignent et qui seraient délibérément sacrifiés dans la protection.

Par contre en cas de blessure à l'abdomen on voit pas trop ce qu'ils pourront faire ?

Ils peuvent poser une perfusion au moins (ou bien il y a eu des substituts comme l'usage des tourniquets  :

http://m.npr.org/story/132437138?url=/2010/12/29/132437138/at-bagram-wars-tragedy-yields-medical-advances

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Excusez ma question (je prends le fil en cours de route) : en quoi y a t il eu un changement radical ?

J'avais plutôt l'impression que la gravité des blessures par les armes modernes étaient telles qu'un auxiliaire sanitaire ne remplaçait pas un bloc de chirurgie...

Il faut voir que jusqu'au début de la guerre en Afghanistan, le Service de Santé des Armées a calqué sa méthodologie sur la législation médicale civile.

En cas de détresse médical, dans le civil, le maillage du réseau médical est tel qu'il y a cohérence. Sauf qu'au combat, ça ne peut pas fonctionner. Les conceptes ne sont pas les mêmes:

- civil: ne pas agraver.

- militaire: tout tenter.

Ex: Le garot.

La pose d'un garot jusqu'à présent était interdit dans le civil pour les risques de nécrose et de perte des membres. Avec la vitesse d'intervention des secours, on considèrent qu'il n'y a pas mise en danger des accidentés. Le SSA jusqu'à Uzbin n'enseignait pas le garot. Sauf que les militaires US sont partis d'un autre constat: 20% des décès sont provoqués par une perte massive de sang. Donc, au risque d'une nécrose, on peut faire survivre. Et c'est le cas.

Le garot devient la règle.

Ex: Actes médicaux autorisés

Dans l'approche civile, chaque intervenant selon sa fonction, a une liste d'actes médicaux autorisée à pratiquer. Ainsi, un infirmier n'a pas le droit de faire un acte chirurgical. Il peut poser une perfusion mais pas "jouer du scalpel". Dans les armées, ce fut le cas longtemp. Sauf que la situation des blessés dans un environnement tactique fait qu'un acte chirurgical est parfois nécessaire très vite avant l'arrivée du médecin. Donc les compétences des intervenants sont étendues à des actes ciblés. Ainsi, un auxiliaire sanitaire pourrait-il être capable de poser une perfusion même s'il n'est pas infirmier.

A savoir que ces autorisations ne sont valable que lors de la projection. De retour en métropole, il n'est plus apte.

Enfin, il y a eu une évolution dans les matériels. Avant, il y avait un malhaise. C'était niveau bobologie et coupe chiasse. Rien de plus. Maintenant, il y a eu diffusion de ce qu'il faut pour le theatre afghan. Les autres OPEX sont restées comme avant par manque de moyens.

Cette évolution vient des forces spéciales. Pour les US, c'est partie des analyses d'un médecin des Navy-SEAL. L'Afghanistan et l'Irak n'ont fait que confirmer le bien fondé de cette vision.

En France, les forces spéciales faisaient des choses assez adaptées depuis longtemp. Le 13ème RDP avait des trousses de santé assez étendues pour pouvoir travailler dans la profondeur en limitant les évolutions de certaines maladies apparaissant lors de la mission. Au 1er RPIMa il peut y avoir la pose de catétaire en début de certaines missions. Avoir une aiguille dans le bras, c'est toujours sympa!!! Peut-être ne le font-ils plus.

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C'est clair que c'était relativement paisible le SSA avant...et probablement complexé sur le civil au point d' en oublier d' avoir deux onces de réflexions sur un problème de tuyaux basiques :

Soit un volume sanguin total de 5 litres, combien de temps espérer survivre avec une plaie d' une grosse artère quand vous ne pouvez pas faire le 15...  :-[

C'est intéressant le developpement de compétence tres technique de la part d'auxiliaire médicaux :

En fait cela relève sans doute d'un Retex US. Or deja dans l'approche civile américaine, il y a une hiérarchisation différente des actes techniques : les paramedics remplacent le SAMU et ont à leur disposition toute une série de technique permettant d' amener le patient vivant à l'hôpital.

Mais j'ai quand meme l'impression qu'on s'oblige a redécouvrir intégralement la roue :

Après avoir redécouvert le garrot, on va redécouvrir que produire des amputés des jambes émasculés ben, cela ne produit pas une qualité de vie terrible...

Et que peut être si il y a avait aussi des protections des membres ce ne serait pas plus mal...

J'avais lu un article où un vétéran paraplégique venait aménager l'appartenance d' un convalescent paraplégique ... Pas tres joasse...

Ou peut être que dans le body-count médiatique, les séquelles graves n'ont pas le poids médiatique permettant de s'en occuper financièrement ...

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Enfin, il y a eu une évolution dans les matériels. Avant, il y avait un malhaise. C'était niveau bobologie et coupe chiasse. Rien de plus. Maintenant, il y a eu diffusion de ce qu'il faut pour le theatre afghan. Les autres OPEX sont restées comme avant par manque de moyens.

Cette évolution vient des forces spéciales. Pour les US, c'est partie des analyses d'un médecin des Navy-SEAL. L'Afghanistan et l'Irak n'ont fait que confirmer le bien fondé de cette vision.

En France, les forces spéciales faisaient des choses assez adaptées depuis longtemp. Le 13ème RDP avait des trousses de santé assez étendues pour pouvoir travailler dans la profondeur en limitant les évolutions de certaines maladies apparaissant lors de la mission. Au 1er RPIMa il peut y avoir la pose de catétaire en début de certaines missions. Avoir une aiguille dans le bras, c'est toujours sympa!!! Peut-être ne le font-ils plus.

Euh, comment dire. Je ne suis pas sur de cela.

Vous n'ignorez pas que le SSA évolue, création d'une centrale unique d'achat. Centrale qui passe des marchés, accord-cadre avec les sociétés médicales, pharmacologique, distributeurs.

Il y a la création de "coordonnateurs", responsable de l'achat par famille (médicaments, vaccins, matériel).  Théoriquement, cela doit améliorer, gagner en souplesse et en réactivité mais en pratique, c'est différent.

Pour diminuer le nombre de marché, la tendance est au développement de marchés unique pour répondre aux besoins des hôpitaux, des unités sur le terrain, à la recherche.

Je ne suis pas sur que le besoin soit identique entre du matériel destiné à un hôpital et à celui destiné aux terrains. Par exemple, je ne pense pas qu'une expertise digne de ce nom soit effectuée avec la participation, non pas des pompiers de Paris mais avec les infirmiers, médecins des unités de terrain.

Je ne suis pas sur, qu'un dépouillement des matériels, comparaison des performances rencontrés sur le terrain, humidité, poussières, altitude, température soit fait.

Pourquoi ? A de rares exceptions, les personnels dédiés à ces expertises sont des ingénieurs biomédicaux, qui ignorent la réalité du terrains (rares sont ceux qui sont allés en OPEX, N'Djamena, Kaboul).

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Ca s'adapte vite.

Normal, c'est des d'jeuns ... pas comme tous les vieux grincheux qui préfèreraient une charge au sabre et à la baillonette ...  :lol:

On va enfin utiliser les pleines capacités des armements grâce aux optiques, y compris de nuit.  ^-^

Prochaine étape : se débarrasser du Famas  :lol:

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En France, les forces spéciales faisaient des choses assez adaptées depuis longtemp. Le 13ème RDP avait des trousses de santé assez étendues pour pouvoir travailler dans la profondeur en limitant les évolutions de certaines maladies apparaissant lors de la mission. Au 1er RPIMa il peut y avoir la pose de cathéter  en début de certaines missions. Avoir une aiguille dans le bras, c'est toujours sympa!!! Peut-être ne le font-ils plus.

Le cathlon souple dans une veine est une solution simple pour injecter des traitements pendant quelques jours.

Si on l'utilise simplement comme grosse veine , au cas où , le risque infectieux est vraiment mineur (car pas de tripotage du bouchon) et c'est plus simple pour poser une voie d'abord en cas de plaie qui pisse : dejà sur la voie publique à Paris trouvez un pli du coude sous le regard des foules en admiration c'est pas toujours évident ... Alors quand c'est sur le bord d' un chemin en A-stan avec des foules pas admiratives du tout...

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Prochaine étape : se débarrasser du Famas  :lol:

Mode nostalgique : Non je refuse :'(

Mode Rêve : Un hk 416 serai bien !  ;)

Mode réaliste : On garde le famas jusqu'a qu'on utilise "la bite et le couteau" !  :-X

Mode pragmatique : Comme on va faire business avec les russes on prend des ak 101 ! =|

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Mode pragmatique : Comme on va faire business avec les russes on prend des ak 101 ! =|

un ak107 plutot non ?

Et pour la FN ??? Une renovation du FAMAS, tout comme le scar, mais en bullbup ouaaaiiiiiiiiiiiiiiiii (juste pour le style et pour que l'emat soit content "il faut que l'armée garde son identité visuelle.... [en parlant du camo à la base]"

Comme ca, boom nouveau FA reprenant les lignes de l'ancien, on sauve notre image et on peut changer notre camo !

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Comparativement aux systèmes actuels, le projet land Warrior pour 2020 propose enfin une protection balistique pour la face et pour les membres inférieurs

C'est quoi l’espèce d’attelle au mollet?!

Image IPB

C'est l"exosquelette qui est blindé en fait ... pas demain la veille qu'on voit ca sur le champ de bataille :)

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On a englobé dans le programme Felin une réflexion globale sur l'équipement du fantassin (et ça inclue les capteurs et le poids), mais dans la félinisation ce qui est important pour le moment, ce sont le networking et le C3ISR.

En cela, c'est indispensable.C'est le multiplicateur de force qui compense la faiblesse numérique de notre infanterie et lui permet d'être en synergie avec le Rafale-AASM, le Leclerc ou l'artillerie (les capacités lourdes essentielles).

Et moins de 2 kg en plus pour cela, n'est rien.

Je suis dubitatif sur le FAMAS félinisé sous sa forme actuelle, (volume de l'optronique) donné à tout le monde.

J'aurais préféré acquérir à court terme une arme comme le XM25 qui est une vraie révolution pour le tir contre le groupe de combat ennemi retranché derrière un mur ou dans un trou.

Ou la généralisation de l'appoche Rover.

La réflexion ne va pas assez loin sur la protection (où on perd les compétences à vitesse grand V) et l'intégration, ou surtout la furtivité IR et visuelle qui sera un enjeu majeur à venir.

Les Américains et les Suédois sont plus pragmatiques sur ce sujet.Je remarque que les fantassins Suédois ont des kits de furtivité IR aujourd'hui et pas nous. ;)

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Il manque encore le slibar blindé mais on s'en approche :)

La réflexion ne va pas assez loin sur la protection (où on perd les compétences à vitesse grand V) et l'intégration...

Concernant le modèle 2020, ils disaient que l'usage de nanofilaments permettrait un allégement de 55 kg à 22 kg.

Mais est ce le facteur poids qui explique ces protections avec d'énormes zones non protégées ?

Comme le dit G4lly ou le lien que je mettais plus bas, les blessures des organes génitaux sont souvent gravissimes lors des mines et autres IED...

On a l'impression de suivre la meme évolution que pour le drone volant : machin à hélice qui n'évolue que tres lentement pour se hisser vers le niveau de savoir faire de l'avion moderne ...

Est ce qu'il ne serait pas possible de développer la protection balistique de manière cohérente et de transférer une partie du surpoids (en attendant les nanofilaments ) sur des véhicules d'accompagnement ou des robots type chiens robotisés ou mules comme proposée par la DARPA ?

En plus si on compare avec l'Airpower où les fractions de perte enregistrées sont devenues infinitésimales, c'est le dernier segments où l'on tolère de telles fractions de perte...

Et en plus dans l'organisation de la section on a pu voir le pataquès représenté par un ou plusieurs membres mis  hors service

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