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Desty-N

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  1. Berlin veut durcir les conditions de l’asile en Allemagne : Qu'est-ce que le médias racontaient vers le 10 septembre?? Ah, oui: "Angela Merkel est la conscience de l'Europe"
  2. Comme de bien entendu il existe déjà un manga sur le rugby: "Meisetsu Kougyou Koukou Rugby" (quel sujet les mangaka n'ont-ils pas abordé??) Il y a aussi eu le film School Wars Hero, qui s'inspire de la vie du rugbyman Yoshiharu Yamaguchi qui utilisa son sport pour canaliser l'énergie d'élèves difficiles, dans une école de Kyoto (ces histoires de pédagogie non conventionnelle semble universelle) Je serai le producteur ou l'éditeur des deux œuvres, je me frotterai les mains.
  3. Je vais répondre en me citant: Pour la fusion des données, Dassault y travaille aussi, dans le cadre du Rafale, et ils estiment qu'il s'agit de la partie la plus difficile de la mise au point de l'avion. Les USA abordent à peine le sujet, et ils décident déjà de rajouter non pas un mais plusieurs drones à gérer en plus du pilotage. Cela me laisse sceptique. Enfin, tu enterres peut-être un peu vite le F-15? Voila un avion qui vole vite (Mach 2.5 vs Mach 1.6 pour le F-35), loin (1 960 km vs 1 135km) et capable d'emporter des charges importantes (10 t vs 8t). Accessoirement, il est bi-réacteur, ce qui apporte une sécurité certaine au pilote. Que les USA y renoncent car ils disposent des F-22, pourquoi pas? (même si la question du nombre de ces derniers peut se poser). Mais je me demande ce qu'en penseront les autres acquéreurs du JSF? A commencer par Israël. Plus j'y pense, plus la stratégie qu'adoptera l'Etat hébreux me semble intéressante à suivre. Tsahal a fait ses preuves tant en matière de ténacité, que d'habileté. S'ils renoncent au F-15, cela vaudra la peine de s'interroger. Mais ils réclament plutôt des F-35 biplaces : http://www.flightglobal.com/news/articles/israel-sets-sights-on-two-seater-f-35-337464/ . Cela donne à réfléchir... PS: je frôle le HS, je m'en excuse auprès des modérateurs
  4. Peut-être un peu HS, mais le Japon a réussi un exploit sportif: battre l'Afrique du Sud, lors de la Coupe du monde de rugby ( http://m.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-japon-cree-l-exploit-en-venant-a-bout-de-l-afrique-du-sud-34-32-pour-son-entree-dans-la-coupe-du-monde/591873 ) Au sport, comme ailleurs, il je faut pas enterrer trop vite l'archipel Nippon ...
  5. Quelques réflexions en vrac: le F-35 met en avant sa furtivité. Avec un transporteur de drone grand comme un Hercule C130 à proximité, cela va devenir difficile de se la jouer discretquid des communications? Le JSF utilise des liaisons radios spécifiques, qui ne lui permettent de communiquer qu'avec des avions analogues et proches. Ce qui dépose d'ailleurs un souci quand il s'agit de communiquer avec des appareils alliés autres que le F-35surtout, je crains que cela ne complique la tâche du pilote au delà du raisonnable. La fusion de données n'est pas au point, à peine esquissée, et on veut déjà en rajouter.Le projet me semblerait plus intéressant si on le reliait à un F-15 biplace: l'avion vole plus vite, plus loin, ne base pas toute sa stratégie sur sa discrétion, et dispose d'un navigateur /officier de systèmes d'armes pour gérer le(s) drone(s), sans risquer de surcharger le pilote.
  6. Desty-N

    NASA

    Déjà une station spatiale en orbite constituerait une étape intéressante, pour la Chine. Cela pourrait aussi éclaircir l'avenir de l'ISS ou de la structure qui lui succédera. Une concurrence Pékin-Washington pourrait surement débloquer certains projets, mais dans la mesure du raisonnable. Orbite terrestre, OK. Voyage vers la Lune, à la rigueur. Par contre, j'ai des doutes pour l'envoi d'un équipage vers Mars..
  7. Desty-N

    NASA

    Un vol habité vers Mars, signifie un voyage de plusieurs mois dans l'espace. Dans un poste précédent, je rappelais que la Chine a envoyé 8 personnes dans l'espace en 12 ans, et aucune depuis 2012. À côté de cela le 44eme équipage de l'ISS, comme ses prédécesseurs, comprend des américains (deux: un vétéran et un nouveau venu) Je crois qu'il n'y a pas photo. Si la Chine commençait à envoyer un taïkonaute dans l'espace, tous les ans, ça constituerait déjà un début voire un signal. Mais pour le moment, son expérience en la matière ne progresse pas vite. Je pense même que si Pékin ne lance pas de vol habité d'ici 2017, on risque d'assister à une érosion de son savoir-faire. À la limite, la coo-pétition avec l'UE et l'ESA (Rosetta cette année, Juicy Moon Explorer en 2022) me semble plus stimulante pour la NASA. Mais il s'agit de sondes automatiques. Ça reste moins romantique que des héros capables d'aller "là où jamais la main de l'homme n'a mis le pied" (citation librement inspirée du Cosmoschtroumpf ...)
  8. Desty-N

    NASA

    Sauf que pour le moment, il n'y à plus de compétition pour une "grande première": les américains ont atteint la Lune depuis plus de 45 ans, et des stations spatiales tournent autour de la terre depuis les 70's. De plus, il ne faut pas oublier le coût politique en cas de perte humaine. La destruction d'une sonde spatiale peut se ramener à une opération comptable, la mort d'un cosmonaute devient une tragédie. Ou une perte de prestige dans le cas de Pékin. Pas sûr qu'en cette période délicate, la Chine souhaite prendre le risque. D'ailleurs en 12 ans, il n'y a eu que huit taikonautes, dont le dernier vola en 2012. On a connu plus frénétique comme rythme. Entendons nous bien, je suis un enfant des 70's et la conquête spatiale me fait réver. Mais. Je n'oublie pas que la Nasa doit sa plus importante collecte de résultats scientifiques aux missions Voyager. Deux sondes ... automatiques. Personnellement, plutôt que de renvoyer à nouveau un homme sur la Lune, je trouve plus prometteur de ramener sur terre un échantillon d'astéroïde (Osiris - Rex, 2016) oud´aller étudier la couronne solaire pour mieux comprendre le fonctionnement de notre étoile (Solar Probe Plus, 2018)
  9. Je vais peut-être faire du mauvais esprit, mais je me demande ce que donne ce sondage en Bavière, actuellement? Peut-être les résultats ont-ils récemment évolué? Sinon, si vous voulez rire, regardez la couverture du Point du 10 septembre. Titre: "L'incroyable Mme Merkel" et parmi les articles : "Si seulement, elle était française". À votre avis, la rédaction regrette-t-elle son choix éditorial?
  10. Je me demande si l'Allemagne tourne rond : ils veulent couper les fonds de l'UE aux pays qui refusent les quotas ( http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/migrants-berlin-suggere-de-sanctionner-financierement-les-pays-opposes-aux-quotas_1715785.html ) Outre qu'ils ne peuvent pas prendre la décision tous seuls, quoiqu'ils en pensent, la seule annonce par T. de Maiziere risque de jeter un froid. Parce que ça ressemble tout de même beaucoup à du chantage, et que ce genre de démarche exprimée publiquement a le don de braquer les opinions publiques. Tancrède a raison. À ce rythme là, dans trois semaines l'Allemagne n'aura plus de capital politique et pourrait même faire l'unanimité contre elle...
  11. Times of Israel rapporte une information intéressante, concernant la coopération militaire Tel Aviv-Washington : Plusieurs points me frappent: 1) le traité récent règle sans doute le problème du nucléaire iranien, mais pas celui des missiles balistiques de Téhéran (qui peuvent aussi bien menacer l'état hébreux que les pétroliers du détroit d'Ormuz) 2) Israel développe ce type de système défensif en coopération financière et technologique avec les américains. Est-ce que Tel Aviv pourrait se passer de cette aide, ou en dépendent-ils? 3) les USA poussent à une coordination entre tous leurs alliés de la région (IE Israel et les monarchies du Golfe) Je comprend l'intérêt militaire pour Washington (synergie des radars, redondance des batteries anti-missiles ...) Mais diplomatiquement, je ne vois pas comment les autres protagonistes pourraient s'y résoudre. Entre autre, cela risquerait d'aboutir à se placer encore plus dans la main du grand frère américain. En fait on retombe là sur le même problème que pour le F-35: comment coopérer sans se vassaliser? Il va s'avérer intéressant d'observer la manière dont Israel va aborder la question...
  12. Desty-N

    NASA

    Ce doit être pour ça que le budget de la NASA suit une croissance exponentielle depuis 1975 ... (Joke inside, cf. https://en.m.wikipedia.org/wiki/Budget_of_NASA )
  13. Desty-N

    NASA

    Au vu des difficultés économiques auxquelles Pékin commence à faire face, la Chine va peut-être accorder moins d'importance à ce genre de projets, non.?
  14. Petites infos démographiques: Il faudra que je vérifie, mais on est loin d'un exode massif de l'Hexagone. Pourtant à la fin du 1er trimestre, on nous annonçait l'Apocalypse...
  15. L'article fait allusion à un livre : The Tools of Owatatsumi, écrit par deux universitaires australiens, Desmond Ball et Richard Tanter. J'ai découvert qu'on pouvait télécharger légalement l'ouvrage: http://press.anu.edu.au/wp-content/uploads/2015/01/whole2.pdf?bcsi_scan_f457a4951ac02d2e=0&bcsi_scan_filename=whole2.pdf . Pour ceux intéressés par 162 pages d'anglais et de références géographiques asiatiques. Vers la page 54, on y trouve une carte de la ligne de sonars mise en place, par le Japon, les USA et leurs alliés (pas réussi à l'insérer) Je trouve l'image particulièrement intéressante, car j'avais échangé sur le sujet avec Henri K., dans une autre partie du forum: http://www.air-defense.net/forum/topic/19349-usa-programmes-abm/ . J'estimais que les capteurs SOSUS devaient commencer au niveau de la Corée, puis suivre une ligne Japon-Taiwan-Philippines et s’arrêter à Bornéo: Or si MM. Ball et Tanter vont dans le même sens, ils estiment que les Etats-Unis, ont aussi installé des sonars dans le détroit de la Sonde (entre les îles de indonésiennes de Java et Sumatra), à la sortie du détroit de Malacca (entre la Thaïlande et Sumatra) et en travers de la mer de Java. Ce dernier point me surprend, car les fonds sous-marins se situent en moyenne à - 40 m. Difficile que les yankees y aient opéré secrètement, mais d'un autre coté l'Indonésie semble très attachée à une forme de neutralité tant vis-à-vis de Pékin que de Washington. Petite énigme diplomatique ...
  16. Une info que je n'ai pas vue reprise sur ce fil: "Nucléaire iranien : Barack Obama s’assure le vote au Sénat (...) " http://mobile.lemonde.fr/ameriques/article/2015/09/02/nuceaire-iranien-barack-obama-obtient-la-majorite-requise-au-congres_4743731_3222.html Pour mémoire, l'accord sur le nucléaire iranien ne constitue pas, du point de vue juridique, un traité international que le congrès US devrait ratifier. Pour que les Républicains, majoritaires, puissent s'y opposer, ils devraient faire voter une loi, mais Obama la bloquerait. Passer outre le veto du président démocrate nécessiterait une majorité des 2/3 tant chez les sénateurs, que chez les membres de la Chambre des Représentants. L'article du Monde indique que la Maison Blanche a rallié un nombre suffisant d'élus, ce qui rend cette hypothèse invraisemblable. Prochaine étape, le 17 septembre, date limite à laquelle le Congrès pourra se prononcer..
  17. Je dois battre ma coulpe. J'ai écrit: Or je viens de découvrir l'existence du programme de recherche européen SR2S: "L'équipe Supraconducteurs du département Technologie du CERN participe au projet European Space Radiation Superconducting Shield (SR2S), qui vise à démontrer la faisabilité d'un bouclier magnétique qui permettrait de protéger les spationautes des radiations cosmiques dans l'espace (...) L'idée est de créer un champ magnétique actif pour protéger le vaisseau des particules cosmiques de haute énergie. "Dans le cadre de ce projet, le CERN est en train de tester le ruban de MgB2 dans une configuration qui a été spécifiquement développée (...)", explique Amalia Ballarino, chef de la section Supraconducteurs et dispositifs de supraconduction (TE-SCD). 'Dans le contexte du projet, nous testerons, au cours des mois à venir, une bobine plate faite d'un enroulement de ruban MgB2, précise Bernardo Bordini, coordinateur de l'activité CERN dans le cadre du projet SR2S. La bobine prototype est conçue pour évaluer l'efficacité de la technologie du bouclier magnétique supraconducteur.' (...) " http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=14239 Le site dédié au projet (http://www.sr2s.eu/) mentionne même dans une de ses publications l'influence exercée sur le vent solaire par le champ magnétique ainsi créé (http://www.sr2s.eu/images/documents/shield_paper_acta_astronomica_published.pdf) On s'emoigne de la S.F.: d'ici la fin de la prochaine décennie, l'Europe devrait disposer des briques technologiques nécessaires pour développer un moteur spatial basé sur les supra-conducteurs et utilisant le vent solaire comme fluide de propulsion. Cerise(s) sur le gâteau, ce système ne consommerait que de l'électricité et protégerait des rayons cosmiques tant l'électronique de bord que les éventuels passagers .
  18. J'ai aussi travaillé en uniforme à Paris à la fin des années 90's et les choses me semblent plus nuancées, en tout cas à cette époque. S'il y avait beaucoup de râleurs, on trouvait aussi des gens polis qui savaient remercier quand on répondait à leurs questions. Par contre l'uniforme semblait nous conférer une forme d'omniscience: on m'a aussi bien demandé l'emplacement d'une rue que la cause du retard des trains! Pour en revenir à l'histoire du Thalys, je peine à comprendre comment l'arme de l'attaquant est tombée en panne: il disposait d'une AK-47, un engin réputé pour sa fiabilité. Les cartouches n'ont pas marché?
  19. Les roues de réaction posent régulièrement des soucis aux sondes et aux satellites. Une recherche rapide m'en a donné trois-quatre : Kepler (déjà cité), Mars Odyssey ( http://m.space.com/16094-mars-odyssey-orbiter-safe-mode.html ), Dawn ( http://www.nasa.gov/mission_pages/dawn/news/dawn20120813.html ), Bird ( https://fr.m.wikipedia.org/wiki/BIRD_(satellite) ) Ce type de mécanismes tournant nécessite des pièces précisément ajustées et lubrifiées. Ils n'apprécient pas toujours les vibrations et l'accélération qui accompagnent le décollage d'une fusée (la grande antenne de la sonde Galileo en a souffert également) Une solution envisagée consista à utiliser des palliers magnétiques, mais ils s'avèrent plus chers et plus lourds. L'avantage des moteurs électriques tient d'abord au nombre très réduit de pièces en mouvement, ce qui limite les risques de panne mécanique. D'autre part, la faible poussée de ce type de propulseur s'avère un avantage. Elle permet d'espérer un positionnement très précis de la sonde. La diversité des techniques envisagées pour les moteurs électriques (plasma, effet Hall ...) contraste avec les roues de réaction qui semblent inchangées entre les lancements de Mars Odyssey (2001) et de Kepler (2010). Le premier cas indique une effervescence prometteuse, et ce alors qu'il existe encore des pistes à peine envisagées: • l'usage de supra-conducteurs pour produire des champs plus intenses • la voile solaire électrique ou magnétique ( https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Voile_magn%C3%A9tique ) Cette dernière, en utilisant le flux de particules expulsées par le soleil ne consommerait plus que de l'électricité (par contre la direction du vent solaire, modifiée uniquement par les magnétosphères planétaires, rendrait la navigation plus proche du vol-à-voile que de la propulsion classique) Ces deux domaines relèvent actuellement plus de la science-fiction que de la prospective, mais s'avèrent suffisamment prometteurs pour qu'on ne les néglige pas.
  20. L'abandon du moteur VASIMR ne laisse en rien présager d'un désintérêt pour les propulseurs ioniques. La sonde Dawn de la NASA, actuellement en orbite autour de Ceres, dans la ceinture d'astéroïdes, y est parvenue à l'aide d'un moteur à ions. L'excellent rendement de ce dernier a permis auparavant au vaisseau d'examiner Vesta, un autre objet analogue. En 2016, l'Esa va envoyer Bepi Colombo vers Mercure, également à l'aide d'un moteur ionique. L'agence européenne va aussi mettre sur orbite le satellite Lisa Pathfinder, avec une technologie du même genre. Mais les propulseurs électriques serviront pour orienter l'engin dans l'espace, à la place des habituelles roues de réaction ( http://sci.esa.int/lisa-pathfinder/39981-engineering/ et http://sci.esa.int/science-e-media/document/IAF-03-A.4.08.pdf ) Cela permettra aussi de vérifier si le nouveau mécanisme s'avère plus fiable que celui utilisé jusqu'ici (Kepler a dû renoncer à certains de ses objectifs suite à la panne de deux de ses roues de réaction : http://m.space.com/22387-nasa-planet-hunting-kepler-spacecraft-problems.html ) Tous ces éléments m'amènent à penser qu'on devrait assister à un usage de plus en plus fréquent des moteurs ioniques pour les missions interplanétaires.
  21. Je suis plutôt d'accord, même si la fabrication en série constitue(ait) un des points forts de Soyouz et le grand défi d'Ariane 6. En ce qui concerne le coût du pas de tir pou un "lancement aérien", je pense que cela dépend de l'avion. Un F-15 ou un Rafale peut opérer depuis un aéroport classique, et s'abriter dans un hangar normal, quoique dédié et spécialement aménagé. Stratolaunch doit tenir compte d'un appareil de presque 120 m d'envergure, plus long qu'une Saturn V. Il lui faudra sans doute un bâtiment construit spécialement et une piste lui permettant d'évoluer à son aise. De plus, comme tout nouvel appareil, il nécessitera qu'on en apprenne l'usage et l'entretien. Acquérir ce savoir-faire prendra sûrement des mois, voire des années. C'est pourquoi je trouve actuellement plus prometteur le recours à des chasseurs militaires connus et éprouvés. Certes, les configurations envisagées ne peuvent lancer que de petites charges (100 kg max), mais il se trouve qu'il existe un marché: "En pleine expansion, le marché des nanosatellites aiguise les appétits des fabricants de petits lanceurs. Les coûts de mise en orbite réduisent, ce qui donne naissance à une longue traîne de start-up, tant dans le secteur des lanceurs que dans celui des nanosatellites. La démocratisation de l'espace prend son envol. (...) Autre moteur de cette démocratisation de l'espace : la création d'un standard de nanosatellite baptisé CubeSat. Déployé pour la première fois dans l'espace en 2003, ce nanosat a été inventé par les professeurs Bob Twiggs (université de Stanford) et Jordi PuigSuari (California Polytechnic State University). Ce cube, qui embarque ses panneaux solaires sur ses facettes, pèse 1 kg et mesure 10 cm d'arête (...)" http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140129trib000813009/les-nanosatellites-decollent-tous-azimuts.html La demande semble suffisante pour que des sociétés privées s'intéressent au sujet. Personnellement, je garde un œil sur Génération Orbit Launch Services (GOLS). Ils utilisent un jet d'affaire G3 de Gulfstream comme premier étage, afin d'envoyer en orbite des charges de 40kg ( http://www.satellitetoday.com/launch/2015/06/05/generation-orbit-gains-golauncher2-commitments-plans-golauncher-3/ ) L'utilsation d'un avion civil, ayant fait ses preuves, devrait permettre le décollage depuis un terrain classique, et un coût d'entretien contrôlé. Si au cours de la prochaine décennie, ce type de démarche prouve sa viabilité, alors il sera intéressant d'envisager des lancements plus importants, de plusieurs centaines de kg. Pour le moment, je crains que Stratolaunch ne constitue un pari risqué, voire hasardeux.
  22. Une fusée qui décolle ne peut pas trop accélérer, à cause de la densité de l'atmosphère. Si elle va trop vite, le frottement de l'air dissipe une part importante de l'énergie dégagée par les moteurs. En fait, le premier étage ne sert qu'à amener l'ensemble à une altitude où l'air s'avère suffisamment raréfié. C'est le 2ème étage qui se charge d'augmenter fortement la vitesse du vaisseau. Dans le cas de Stratolaunch, ou de tout "lancement aérien" ( https://en.m.wikipedia.org/wiki/Air_launch_to_orbit ), un avion remplace le premier étage. On peut parler dans ce cas de fusée partiellement réutilisable. Ce système présente des avantages secondaires: • possibilité de décoller depuis un aéroport classique, sans avoir à construire une aire de lancement dédiée ; • relative indépendance aux conditions météo. En fonction de son autonomie, l'avion peut, par exemple, décoller bien avant un orage et effectuer le lancement. Ensuite, il n'a qu'à se poser sur un autre aérodrome, offrant de meilleures conditions. Au milieu des années 90, le lanceur Pegasus ( https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Pegasus_(fus%C3%A9e) ) a exploré le concept en profondeur. Il semble que les coûts augmentent sensiblement, quand il faut développer un avion dédié. Les militaires n'ont pas manqué de s'intéresser au concept: • Boeing étudie le recours au F-15E ( http://www.opex360.com/2014/03/31/boeing-va-utiliser-le-f-15e-pour-lancer-des-micro-satellites/ ) • la France a mené le programme Aldebaran, basé sur le Rafale ( https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Aldebaran_(micro_lanceur) ) • Israël s'intéresse aussi au sujet ( http://www.opex360.com/2010/01/28/israel-veut-lancer-des-micro-satellites-par-avion/ ) Officiellement, tous veulent lancer des petits satellites (~100 kg, max). Mais j'ai un doute, vu les liens entre fusée spatiale et vecteur balistique (Soyouz est un missile adapté par Korolev et son équipe) L'utilisation de Pegasus semble indiquer qu'utiliser un avion dédié coûte beaucoup plus cher. Ce qui me rend réservé sur l'intérêt de Stratolaunch. Par contre, utiliser un avion de chasse pour mettre sur orbite de petites charges me paraît une méthode prometteuse. @Conan me barbare : Les américains ont imaginé de lancer une fusée depuis un ballon, dès la fin des années 50. Il s'agissait du projet Rockoon ( https://en.m.wikipedia.org/wiki/Rockoon ) Mais l'engin flottant dans l'air tournait sur lui même, ce qui rendait l'orientation de la fusée très aléatoire. Actuellement, une société espagnole, Zero2infinity ( https://en.m.wikipedia.org/wiki/Zero2infinity ) planche sur le concept.
  23. "La Corée du Nord va établir son propre fuseau horaire La Corée du Nord a annoncé, vendredi 7 août, l’adoption d’une nouvelle « heure de Pyongyang » : la mesure du temps imposée il y a plus d’un siècle par des « impérialistes japonais cruels » sera jetée aux orties et toutes les horloges du pays retardées de trente minutes. (...) A l’ère précoloniale, il était GMT + 8 h 30 en Corée mais le Japon avait imposé son heure standard en 1912. (...) La Corée du Sud avait elle-même changé d’heure en 1954, également pour marquer sa rupture avec le Japon, avant de revenir en arrière en 1961(...)" http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2015/08/07/la-coree-du-nord-recule-ses-pendules-de-30-minutes-pour-se-mettre-a-l-heure-de-pyongyang_4715180_3216.html Ça ne va pas simplifier une hypothétique réunification, mais, pour une fois, il existe une (petite) raison à cette décision.
  24. Si j'en crois les tests à venir sur l'ISS, VASIMR tirera son électricité de panneaux solaires et de batteries qui stockeront l'énergie photovoltaïque afin d'atteindre une quantité suffisante pour les périodes d'utilisation. Une méthode tout à fait compatible avec les futures sondes: la mission Jupiter Icy Moon Explorer utilisera des panneaux solaires. Maintenant, on voit que les observations de Galileo autour de la géante gazeuse ont pu durer huit ans. Celles de Cassini autour de Saturne devraient s'étaler sur treize années. On peut se demander si, dans ce conditions, des transits rapides s'avèrent indispensables? Si les sondes passent lentement de l'orbite d'une lune à l'autre, cela pourrait être grâce à un moteur très léger. Ce qui permettrait d'emporter une plus grosse charge utile, IE plus d'instruments scientifiques de mesure. Cela ne présenterait-il pas un intérêt?
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