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Jésus

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Tout ce qui a été posté par Jésus

  1. Il y a la transformation de certains PIRAT qui sont adaptés en rail picatiny. Il y a aussi un nouveau désignateur laser DBAL A3 qui arrive (beaucoup plus puissant, je crois qu'il est pour l'instant prévu uniquement pour le HK417, mais il est totalement adaptable à une autre arme qui a des rails comme le 416) Vu son prix, ce serait du grand luxe d'en avoir une grosse quantité pour le HK416 (pas un par arme comme pour l'aimpoint M5) Mais rien d'impossible, on semble donner en ce moment les moyens pour les petits équipements. Bientôt les optiques sur l'arme coûteront plus que les armes elles même. C'est même déjà le cas avec l'optique du félin. C'est non négligeable, l'optique permet de considérablement amélioré l'usage et la précision d'une arme, comme elle permet d'augmenter les capacités d'observation du combattant de jour comme de nuit, c'est ce qui fait la différence, bien plus que le calibre de l'arme. En zub ou de nuit, le laser visible ou invisible améliore considérablement la visée instinctive sans devoir lever l'arme à l'oeil. Après comme toujours, cela peut être problématique quand en face on a des JVN, d'ou l'intérêt de la lunette d'arme à vision nocturne IL ou IR et celle du félin qu'on critique pour son volume et son peu d'intérêt dans le quotidien "jour" devient tout d'un coup "formidable". Le parc de FIR/FIL que nous avons pour du soldat d'infanterie lambda est un vrai plus qu'il ne faut pas considérer comme "inutile". Même si on va lui préférer un eotech ou un aimpoint de jour et dans le quotidien, ces lunettes ont un réel intérêt nocturne et de jour un bel intérêt pour la défense et l'observation. Ailleurs dans le monde, jamais vous ne verrez un simple soldat avec une lunette de ce genre, c'est généralement une exclusivité FS ou pour les tireurs d'élite. Nous ne sommes pas bêtes et cons, cela fait des années que le félin est adapté et adaptable, on ne force pas les soldats à sortir tout équipé et quoi qu'on en pense de certains éléments jamais ou rarement utilisés, les optiques sont eux, très intéressant et permettent de faire face aux besoins particuliers. Même l'optique de tête pour la vision déportée (OVD), on finira par en faire un truc pas mal, même si aujourd'hui il n'est pas pratique, on peut imaginer une petite caméra télescopique sur arme ou de poche, permettant d'observer des pièces dans les angles, au dessus d'un trou, sans devoir s'exposer. Actuellement il est trop dépendant de la jumelle FIR/FIL monté sur l'arme, bien pour vouloir tirer, mais dans la pratique ce n'est pas cela, je pense que le besoin est plus dans l'observation que dans l'action feu qui nécessite de la dynamique. L'arrivée de microdrones de poche devrait pouvoir exploiter l'OVD à ce niveau du soldat, même si pour l'heure on en est encore avec des écrans alternatifs du style "station de commande", l'intégration direct au soldat, avec pourquoi pas une possibilité de partager la vision à tous les personnels. La seule chose inutile au niveau des optique du félin est pour moi la jumelle FRF2. Le reste est bien et l'OVD il est à exploiter, quitte même à en créer un nouveau modèle.
  2. C'est certain, mais cette clientèle est surtout plébiscité sur Paris et spécialement dans les boutiques de luxe. Le tourisme en France, ça reste toujours tiré aux 2/3 des français. Les étrangers viennent pour l'essentiel de notre voisinage direct (anglais, allemands, hollandais) et ne viennent pas pour claquer beaucoup d'argent comme les chinois. Eux c'est camping, c'est la maison secondaire, parfois la France n'est qu'une étape. Il faut se dire que même si globalement on est perdant, le tourisme en France n'est pas comme celui d'un pays comme la Tunisie, l'Egypte ou autre qui dépend du tourisme étranger et qui sans lui, il n'y aurai plus de rentrées d'argent. Si tous les français habitués à partir à l'étranger se tournent vers la France, il y a moyen de bien compenser les pertes, même si la ville de Paris et ses commerces de luxe ça va tirer la gueule
  3. C'est toute l'Afrique qui va subir cette crise. Ils peuvent échapper à la crise sanitaire, mais ils seront aux premières lignes de la crise économique. La mondialisation a permis à de nombreux pays de connaitre une surpopulation en incohérence totale avec leurs richesses nationales. Des pays qui ne peuvent pas se nourrir, sont obligés d'importer. Avec certains problèmes de récoltes, d'offres et de demandes, des pays exportateurs de céréales importants (Russie, Ukraine...) menaçant de restreindre des exportations, le risque de pénurie alimentaire est réelle. Ce n'est pas non plus avec les américains, premier contributeur dans la plupart des organisations humanitaires internationales qui font bande à part, qui va arranger l'entraide. Je crains qu'on va assister à de très très gros problèmes de par le monde. https://sciencepost.fr/en-afrique-de-lest-les-villageois-ont-plus-peur-des-criquets-que-du-coronavirus/
  4. Le début de la fin pour Kim? Confinement? http://www.leparisien.fr/international/coree-du-nord-speculations-autour-de-l-etat-de-sante-de-kim-jong-un-21-04-2020-8303013.php
  5. Tout à fait d'accord, sauf que le marché ne suit pas forcément une telle logique. Le WTI concerne peut-être uniquement le marché américain, mais ce dernier brasse un flux si important qu'il est une référence pour l'ensemble des marchés. Les USA restent le premier producteur et consommateur de pétrole au monde. Si hier on a vu que le Brent par exemple n'a pas suivi le WTI, c'était pour sa particularité de fin de cycle, mais son effet et les perspectives qu'il induit pour la suite, fait qu'aujourd'hui, on a un Brent qui est à -20% et qui se rapproche des prix du WTI. Le truc, c'est que l'ensemble du marché pétrolier est dans une perspective baissière, mais sur du très court terme. Même si ce qui s'est passé hier est exceptionnel et concerne seulement le WTI, la tendance va aller de plus en plus vers un baril à 10$. Je pense que les réserves stratégiques du monde vont se remplir bien plus vite qu'on ne le pense et que cette saturation, une fois atteinte va faire écrouler les marchés, tous les marchés. Ce qui s'est passé hier va se passer demain pour le monde entier, suivra ensuite derrière une hausse de la demande en raison des déconfinements (mais ce sera loin de ce qu'on avait avant), l'impact de la baisse de l'opep, mais surtout la faillites de nombreuses sociétés américaines et ailleurs, dans les pays dépendants de la rente pétrolière de graves difficultés financières. Quand on se dit en plus qu'actuellement, on a l'Iran qui est sous embargos et ne peut plus produire/vendre son pétrole (un gros marché), qu'en Libye c'est bien en dessous des capacités, qu'au Venezuela également, les pays exportateurs peuvent être content. Derrière on peut se demander comment ces pays vont se battre pour obtenir leurs parts de marchés, car aujourd'hui ils se donnent un peu la main pour éviter de trop perdre, mais demain ils n'hésiteront pas à jouer les parts de marché, à brader comme le font les saoudiens leur pétrole, l'origine du problème est encore là, inchangé, il n'a pas émergé avec le coronavirus. J'attends également de voir comment Trump va soutenir son industrie pétrolière, pas impossible de le voir taxer/subventionner ce secteur stratégique pour le rentabiliser et éviter son effondrement. S'il fait cela, les pays comme la Russie ou d'autres, espérant la faillite des sociétés américaines pour réduire l'offre, se trouveront sur le cul et seront de nouveau obliger de réduire leur production. Déjà pour le dernier accord, l'effet sur les marchés n'a pas été au rendez-vous, saoudiens, russes et les autres, espérant voir le prix du baril remonter, observe actuellement sa chute, ils vont vendre moins de volume pour un prix qui en plus n'augmente pas. Si les prix n'augmentent pas, ils chercheront comme je l'ai indiqué plus haut, à vendre plus de volume pour compenser, une guerre de parts de marché (pas nouvelle).
  6. Bien évidemment il y a une relation de cause à effet, mais pas que. Les marchés pétroliers sont en surabondance d'offre depuis un petit moment. Cette nouvelle crise ne va pas créer un boom de la demande, une page se tourne, les pays producteurs de pétrole (surtout ceux qui vivent de cela) vont suer et plutôt d'être raisonnable, je pense qu'ils vont se battre pour des parts de marché et vont jouer à celui qui "crève" avant l'autre.
  7. D'ailleurs je crois bien que c'est un moment historique, du jamais vu et ça ne risque pas de s'arrêter si vite. -300% en un jour, on paye pour "vendre" du pétrole. Si effectivement aux USA les entreprises privées vont se casser la gueule, ailleurs, dans les économies dépendantes du pétrole, ce sont des pays qui vont se retrouver plus bas que terre et ça va aller très vite et ils n'auront pas la dette facile, ils auront des taux à s'étrangler.
  8. On est à - 300% mais tout va bien! Le truc c'est qu'on se dit que c'est particulier, juste pour le mois de mai, sauf que le stockage a ses limites, les prix bas ont leurs limites, il va y avoir saturation très prochainement
  9. -40% on va passer sous les 10$....
  10. Vous avez un regard trop direct sur la situation actuelle et l'armée. Les besoins d'une armée se définissent toujours par une doctrine qui présente les ambitions et les menaces dont on fait face. La question qu'il faut se poser est d'ordre stratégique, on ne répond pas aux besoins de cette crise car de toute façon la réponse arrivera trop tard. Il faut se demander de comment va tourner le monde avec et après cette crise, de ses conséquences. Va t-on demain vers un monde plus sûre, avec moins de tensions, moins de problèmes, moins de risques sécuritaires? Honnêtement, avec les difficultés économiques, les rivalités entre grande puissance, l'agonie de certains pays qui peuvent devenir problématique, je ne pense pas. Le monde de demain ne sera pas celui d'aujourd'hui. On ne peut pas pour l'instant avoir une bonne base pour identifier le nouvel environnement à venir pour notre pays, on ne sait pas comment la faillite de certains états, la révolte de peuple, le terrorisme, le nationalisme guerrier peut sortir de cette crise. Un plan de relance ne va pas juste s'intéresser à la question sanitaire, donc ne va pas regarder simplement ce qu'il manquait aux armées pour faire face à cette crise. Un plan de relance, c'est comme son nom l'indique, une relance, une relance économique du pays. Pour relancer le pays, il n'y a pas 50 solutions, il faut créer de la croissance, de l'activité et l'industrie, celle de défense en particulier, en fait partie. Le besoin du plan de relance s'établira en fonction des besoins industriels à satisfaire pour sauver ou soutenir la production, les emplois. Ce sera en fonction des produits disponibles immédiatement (c'est pour cela que je dis qu'il ne faut pas compter sur l'inexistant et l'impossible comme un 2e PA). C'est seulement à ce stade qu'on va se dire "qu'est-ce qu'on va choisir" pour permettre d'arriver à soutenir la production. L'armée profitera de l'opportunité d'un plan de relance, mais ce dernier n'est pas décidé et lancé pour un besoin particulier de l'armée. Personne ne saute en l'air. En vérité la question n'est pas de savoir si oui ou non la défense sera concernée, mais de savoir son volume. Le volume se définira avec les différents arguments des responsables et de leurs conseillers. Dans l'optique d'un chef de l'état qui définit (avant la crise) et défend sa vision de la souveraineté en 4 points, celle de l'Europe, celle de la technologie, celle numérique et de l'industrie et bien entendu celle de défense, je ne pense pas que l'idée d'investir dans l'industrie militaire, qui défend et développe de la haute technologie soit pour lui une absurdité, idem pour la plupart de son entourage, aucun ne s'affiche contre l'armée ou ne vise à en diminuer les budgets, idem au sénat, à l'assemblée, dans les oppositions. Le contexte n'est pas du tout défavorable aux armées. Avec la crise sanitaire, le président à rajouter à cette liste l'aspect sanitaire et des produits de premières nécessités. Répétant plusieurs fois une volonté de recherche de souveraineté, d'indépendance et faisant son mea culpa.On peut le prendre de haut, mais il le fait et l'assume, au point presque de faire rire jaune les traditionnels défenseurs de la souveraineté nationale. L'an dernier Parly disait déjà "qu'un euro investi dans l'industrie de défense en rapporte le double à l'économie au bout de 10 ans". Le ressortir lors des arbitrages du plan de relance dans un esprit de souveraineté, d'indépendance, avec des gens qui le défendent, rappeler le rôle de l'armée dans cette crise comme dans le quotidien, on a tout gagné, c'est inattaquable. Donc moi, je le dis ouvertement, dans le plan de relance économique, il y aura un volet défense risquant d'être plus important qu'on ne le pense (ce ne sera pas 50 milliards non plus)
  11. Le prix du baril de pétrole canadien, le Western Canadian Select (WCS), est brièvement passé sous la barre des 0 $ lors de transactions effectuées au cours des dernières heures.Cette situation hors du commun signifie que des producteurs paient des acheteurs pour qu’ils prennent leurs produits afin de désengorger le système. Agir autrement pourrait contraindre des producteurs à arrêter leurs opérations, ce qui s'avérerait encore plus coûteux.
  12. Ce n'est pas une question de "rêve", mais c'est une question de logique de relance. L'industrie de défense compte en France, on connait les grands groupes, mais il y a des centaines/milliers de PME derrière. Celles qui ont une charge de travail, continueront, on peut penser à Nexter avec le programme scorpion, mais d'autres pourraient et vont être en difficultés, on ne le verra peut-être pas dans les mois à venir, mais elles le seront. Un achat par anticipation de commandes futurs, n'aura pas un impact supplémentaire pour l'entretien, on remplace l'ancien (qui est parfois bien plus coûteux) par du neuf. Le budget de la défense, depuis 3 ans est en hausse, faut-il le rappeler, qu'il reste toujours sur une trajectoire haussière, si dépenser aujourd'hui les achats de demain, vous en viendrez tout naturellement à ne pas devoir dépenser demain pour de l'équipement déjà acheté, vous pourrez alors, si besoin, attribué une plus grosse enveloppe à la MCO ou supporter plus facilement une stagnation du budget si le contexte ne s'améliore pas. Personnes ne parlent de créer une multitude de nouvelles choses, mais de renouveler du vieux par du neuf, pour commencer. Ensuite de voir, en fonction des industriels à soutenir, s'il y a un besoin particulier qui serait bon d'augmenter dans nos armées (ou ailleurs) afin de réaliser des commandes exceptionnelles. Vous pensez qu'acheter 15 ou 20 caracal pour remplacer certains anciens matériels, certains qui ont été perdus par accident plutôt que d'attendre le NH90 c'est rêver? Qu'on serait en difficulté d'en assurer l'entretien? Non, nous ne sommes pas en ce moment à racler les fonds de tiroir des armées comme il y a 10 ans. C'est sûre que si vous partez du principe d'un budget qui n'évolue pas et que si on amène du matériel supplémentaire ça fera des problèmes, mais ce n'est pas la situation actuelle. C'est aussi ne pas prendre en compte que ce qui est "prévu" ne l'est pas toujours, ce qu'on prévoyait pour l'armée en 2019 lors de la LPM 2014-19 était différent de ce qu'on a aujourd'hui et de ce qui a été fait, différent en mieux (car oui, on peut changer les choses par le haut). Acheter des patrouilleurs aujourd'hui plutôt que dans 5 ans, ça ne va pas bousculer grand chose, pas plus de marins, ni plus de places ou de budgets à l'entretien que ce qui était prévu pour après la livraison. Je sais que pour beaucoup de personnes, il y a un réel blocage à imaginer du positif pour les armées, que ça reste encore fixé dans les périodes de baisses, de restrictions. Malgré que depuis quelques temps, on voit tout l'inverse, cette pensée persiste. On parle d'une moindre hausse future comme d'une coupe/baisse dans le budget. On se dit que tant qu'il n'y a pas un second porte-avions, ben la hausse est du flan, certains attendent de gros changements, comme par exemple l'achat de 100 rafale, d'une hausse de 50 000 hommes et autres, pour eux, dans leur tête, une "vraie" hausse budgétaire, passe par ce genre de choses. Pourtant, non, il se passe d'abord par l'amélioration et l'optimisation de ce qu'on a, l'essentiel de nos hausses actuelles partent dans des programmes d'équipements évidemment, mais aussi dans l'infrastructure, la MCO et d'autres choses "invisibles" qui ne se comptent pas en nombre de chars, de navires. Cette consolidation des reins pour supporter ce qu'on a déjà depuis des années du mal à supporter, doit être pris en compte, tout comme l'augmentation du budget opex permettant de réduire, voir d'effacer le surcoût des opex, donc du problème budgétaire à problèmes qu'on connait depuis des années à chaque fois, laissant dire à certains qu'il faut se désengager de partout pour "économiser" alors que le problème n'est pas là, on ne se ruine pas dans nos opex au point de ne pas avoir assez d'argent, on a toujours sous-budgétiser ces opex. Vous pouvez ne pas vouloir l'imaginer, mais la défense, grâce à son industrie nationale est très bien placée pour bénéficier d'un plan de relance, même si l'ambition politique n'est pas tournée pour renforcer l'armée mais plutôt pour donner de l'activité aux industriels. On s'y prépare au ministère des armées, non sans raison et Parly ne sort pas cela pour sa propre personne, ses propres souhaits, cela est une logique. Elle parle bien ci-dessous de "crédits de paiements", c'est à dire du cash. Son rôle ensuite sera simple, faire jouer sa carte pour que ces crédits soient les plus importants possibles puis identifier les besoins pour les armées. Comme on le dit, ça va regarder avant tout les achats prévus à plus longue échéances, ensuite ça pourra envisager une hausse des moyens dans certains domaines et en dernier lieu l'imposition d'acheter de l'équipement à des entreprises qui vont mal puis d'adapter ces achats aux armées. Autre élément à tirer de cet article, c'est la volonté de prendre en compte le SSA dans le système de santé public, ce qui risque bien de l'impacter positivement pr là aussi des budgets exceptionnels. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/armees-florence-parly-compte-sur-une-hausse-de-ses-credits-pour-relancer-l-industrie-francaise-845282.html Le problème aujourd'hui n'est pas de rêver et de prendre cela comme étant impossible, car ce n'est pas vrai, au contraire, il y a des possibilités importantes qui sont offertes et qui peuvent passer alors qu'en situation normale, jamais elle ne serait passer. Il n'y a plus de barrière de déficit et le montant de dettes qu'on juge "acceptable" est très très important et on peut y glisser pas mal de choses. Ce qui craint, n'est pas aujourd'hui d'y glisser quelques milliards de plus ou de moins, c'est demain, c'est quand il faudra revenir à l'équilibre budgétaire, c'est si la reprise ne se fait pas comme espéré, là on ne pourra pas continuer avec de l'endettement aveugle, on entrera dans de l'économie budgétaire. Mais c'est la grande incertitude, impossible à prévoir, inutile de porter à faux l'exécutif actuel de ce qui adviendra demain, la crise étant mondiale et ne se jouant pas seulement chez nous. On a un énorme avantage d'avoir une dette qui ne coûte presque rien, voir qui fait gagner de l'argent avec des taux négatifs, donc cet effort présent et à venir limitera la charge de la dette sur le budget, même si son pourcentage par rapport au PIB augmente. L'important est et restera la gestion du déficit budgétaire.
  13. -30% actuellement sur le baril WTI, il y en a qui doivent suer. Pour les pays consommateur c'est d'autant moins à dépenser pendant la crise économique, mais les pays producteurs...
  14. Sauf que le problème c'est qu'au niveau des effectifs on est déjà aujourd'hui et depuis des années dans un recrutement contraint (malgré un taux de chômage élevé), un recrutement ou l'on accepte presque tout le monde, faisant baisser le niveau des nouvelles recrues. Il est plus simple de privilégier des niches d'équipements ne nécessitant pas trop de personnels, ne nécessitant pas de nouvelles structures. On est limité dans une armée professionnelle, tout n'est pas qu'une question de budgets et de volonté politique. On ne pourrait pas demain vouloir politiquement 50 000 hommes de plus dans l'armée de terre, même en y mettant les sous, la ressource humaine des engagés volontaires n'est pas la même que des conscrits "forcés" à servir. Aujourd'hui encore on a à peine absorber les 10 000 de plus de la FOT (même si beaucoup de ces postes sont des transformations et non des créations), qu'on va bientôt devoir absorber la vague des fins de contrats. Cela peut bien se passer ou alors ça peut se compliquer. On pourra toujours créer un peu plus ici ou là, il n'est pas impossible de créer un nouveau régiment, mais il doit y avoir une cohérence vis à vis de ce qu'on a, de ce qu'on a besoin et de ce qu'on peut. On privilégiera toujours et encore la densification de ce qu'on a, comme la création d'une 5e compagnie dans les RI plutôt que créer un nouveau régiment.
  15. Chacun son rôle, on aurait mis Darmanin à l'économie et Le Maire aux finances, ils ne tiendraient pas le même discours. Il ne sert à rien de se focaliser sur le patron de Bercy en laissant croire qu'il agirait personnellement et par plaisir pour emmerder la défense ou je ne sais quoi. Se retrouver à Bercy n'est pas un cadeau, car vous arrivez dans une situation d'un pays qui budgétairement va mal. Ce n'est pas la faute de Bercy si on a un déficit, ce n'est pas Bercy qui va imposer des réductions sans raisons, voir selon certains pour s'en mettre plein les poches, c'est du grand n'importe quoi comme approche. Tout le monde joue le rôle qui est le sien, tout le monde à ses propres objectifs, mais avant toute chose, tout le monde est dans le même bateau. On aurait une bonne gestion budgétaire, un excédent, Bercy on ne l'entendrait pas, on en parlerait même en bien, même avec les mêmes personnes a ses manettes. Bercy gère les finances de l'état, si elles ne sont pas au rendez-vous par rapport aux prévisions, ben il faut ajuster, ça peut l'être par le haut ou par le bas, mais il faut être dans les clous, respecter les critères de déficits ("imposés" par l'UE, les fameux 3%) et de réductions de déficits programmés par le gouvernement. La logique économique devrait plébisciter auprès des électeurs un président cherchant à éliminer le déficit, malheureusement ce que l'on constate, c'est que si un gouvernement s'y attaque, il va devenir impopulaire, il va devenir la bête noire de l'opposition, il va devenir le mal absolu, donc au final, on ne fait rien, on se complait dans le déficit et la dette en se disant que c'est normal tout en réclamant derrière toujours plus de l'état. On doit arrêter d'incriminer Bercy, je pense toujours que le problème vient d'une société incapable de comprendre la situation économique du pays, incapable de faire des efforts et qui passent leur temps à dire que ce sont les autres qui doivent payer, jamais eux. Aujourd'hui on est dans une situation "spéciale", celle ou très clairement Bercy est d'une certaine façon hors circuit. Plus de règle des 3%, plus de règle de réduction du déficit, c'est open bar pour la dette. C'est bel et bien le président qui décide, c'était le cas avant, c'est le cas maintenant. Le Maire est un conseiller, même s'il est ministre et qu'il est lui même conseillé par son équipe. N'en doutons pas, la crise actuelle lui donnera une grande importance sur les choix à faire et honnêtement, il est loin d'avoir de mauvaises idées, il est loin d'être contre l'armée, il est loin d'être contre une politique nouvelle, plus nationale, plus souveraine. Qu'on aime on non Macron et son gouvernement, il a le mérite d'avoir un projet (même avant la pandémie) à valeur stratégique, indépendantiste, même si cela prend une mesure européenne, je ne doute pas que si ça bloque avec les autres, ça tournera au niveau nationale. Si certains voient Macron comme un obstiné de la mondialisation et du libéralisme (souvent pour mieux l'affronter politiquement), je pense qu'il est au contraire, un type qui est "adaptable" et qui sait assez bien "s'adapter" aux changements, qui écoute et peut se faire influencer par son équipe, qu'il a toujours de l'ambition par rapport à certains autres gouvernements de type Merkel. La relance française et européenne peut se faire positivement, dans un esprit de renouveau positif, Macron est et sera leader au point de vue européen face à certains qui jouent plutôt à ne pas trop bousculer les choses et d'autres qui s'imaginent cueillir des feuilles d'or sur les arbres en quittant l'UE. Car c'est à quoi on va assister, on aura des pays européen inertes ne voulant rien faire, d'autres qui menaceront de la quitter s'il n'y a pas de solution face à une France prenant des initiatives. De là on verra si ça va convaincre, si ça sera soutenu, sinon on a des chances de voir une France jouer ses cartes au niveau nationale, sans avoir besoin d'un parti nationaliste au pouvoir
  16. En fait ce n'est pas spécifiquement la défense qui sera choisie pour ce qu'elle fait ou représente, mais l'industrie de défense. On va donner de l'argent à l'industrie, pour créer de l'activité, de la croissance, de l'emploi. Si certaines industries n'en ont pas besoin (car ayant déjà un bon carnet de commande) d'autres industries risque de subir quelques coups, pas forcément en France, mais aussi à l'export (car je reste convaincu que ce sont les pays dont on ne parle pas et qui se sentent à la limite "épargnée" du virus qui vont connaitre le plus de difficultés économiques). Un plan de relance ne sera pas un renouvellement du format de nos armées, on ne va pas lui donner un budget en plus de ce qui est prévu, ni recréer des régiments, on donnera une enveloppe exceptionnelle à l'industrie en fonction de besoin, que ce soit au niveau de la défense, de la police ou autres, tous sont déjà très certainement en train de faire une liste. Pour les armées, on va regarder ce qu'il faut renouveler, on va regarder les programmes d'équipements devant être réalisés dans quelques années (étalement budgétaire), ce sera cela qui sera privilégié. C'est en fait une accélération des programmes, du moins ceux qui ne nécessitent pas/plus un travail de recherche et de développement, car on voudra de l'immédiateté (grand maximum 1 an). Cet investissement passera "bien" car dépenser aujourd'hui ce qui devait être dépensé demain n'est pas une dépense de "plus" par rapport à une planification pluriannuelle. C'est d'autant plus vrai avec des taux d'endettement qui flirtent dans le négatif. Ensuite, en fonction de certaines industries en difficultés ou qu'on aimerait donner plus de poids, on pourrait voir apparaitre des commandes exceptionnelles, non prévues par la programmation actuelle. Que ce soit dans le domaine de la production navale terrestre ou aéronautique, tout est possible, mais n'allons pas non plus imaginer des folies, tel qu'un 2e porte-avions ou la commande de XX Rafale. On a plus de chance de voir un 4e BPC qu'un porte-avions, comme on a plus de chance de voir une commande de Caracal que de Rafale. On manque d'hélicoptères, on le sait, on pourrait donc ainsi soutenir Airbus par ce genre de commandes, car Airbus va souffrir de la crise à venir, le secteur du tourisme, la faillite de compagnies aériennes, on le sent venir. Ce sera ce genre de réflexion qu'on aura, celle ou l'on cherche en premier lieu à soutenir des industriels, par des commandes et non de la simple subvention financière, on regardera les choses "utiles" au niveau de l'état. Même pour les MRTT on pourrait voir une petite commande de 2-3 avions, pas grave, c'est de l'activité compensatrice et la crise actuelle a démontrée son utilité au delà du spectre des missions strictement militaire, ça passera également bien plus facilement dans la réponse à la crise sanitaire, à la nécessité d'avoir les moyens pour y faire face à l'avenir. Toute la France a vue les hélicos/avions/navires de l'armée transporter des malades, il y a des achats d'ordre militaire qui peuvent passer "facilement" vu le contexte, qui passeront sans que ce soit vu comme une dépense pour l'armée. On doit être réaliste avec la situation actuelle et ne pas s'enfermer dans les situations passées. Aujourd'hui l'armée n'est pas vu (tant dans la population que chez les politiciens) de la même façon qu'il y a 10 ans. On voit l'armée agir pleinement en France, en première ligne contre le terrorisme, contre la pandémie, elle n'est plus cette "chose" coûteuse et inutile sur laquelle on se demandait à quoi peut bien servir le budget.
  17. Je ne suis pas du tout certain qu'un S-400 ou S-300 soit à même de détruire une munition. Ces systèmes sont faits pour les porteurs et plus généralement les gros avions de type bombardier à long rayon d'action. La tactique russe de la défense sol-air reste globalement inchangée, c'est celle de l'envoie de deux missiles par cible et forcément, le problème avec un S-400, c'est qu'il peut vite être à court de munitions (enlevons aussi ceux qui auront un problème soit au lancement soit en vol, la perfection n'existe pas). En face il est tout naturel alors de rechercher une saturation, non pas pour qu'ils ne savent plus ou donner de la tête, mais pour vider leurs tubes et comme il a été dit, ça ne se recharge pas en 10 minutes. La seconde question est donc de savoir comment saturer un tel système? Avec des avions comme le rafale? Les russes rêveraient de cela dans le scénario idéal, mais ce serait prendre ses adversaires pour des cons. De fait l'alternative à des avions remet en cause le S-300/400 car il n'est plus dans son "rôle" d'origine, il n'est pas apte à détruire des petites cibles tel qu'un petit drone ou un AASM. C'est pour ces raisons que les russes ont ce qu'ils appellent d'autres "couches" de défense, des systèmes plus adaptés à traiter (sur de plus courte portée) des éléments plus petits. Si ces systèmes annexes sont mauvais dans ce rôle, un S-400 devient alors très vite vulnérable à une frappe de saturation. Malheureusement l'un de ces systèmes, le pantsir, qui justement est lui le plus adapté à de petites cibles, tel un missile de croisière, a montré de nombreuses failles en Syrie face a des drones de conception artisanal. Plus d'une fois la base russe en Syrie a été la cible de ces petits drones. L'armée russe pour ne pas trop évoquer les déficits de ses systèmes de détections et d'interception ont fait passer ces drones pour des aéronefs très évolués qui n'auraient pas pût se faire sans aide étrangère. Pourtant ils ont finit par devoir y amener des systèmes Tor pour compenser les déficiences du pantsir (qui n'a pas non plus briller dans l'armée syrienne, voir les destructions turcs ou israélienne) pour de temps à autres abattre quelques drones qui fait de bois, de scotch et autres, bien souvent à proximité voir au dessus de la base. Je pense que les russes ont de puissants radars, adaptés pour détecter de gros avions, bien voyant comme les leurs, mais que face à des drones, des munitions, voir des missiles de croisière ils sont assez inefficace. On voit donc chez nous se développer ce modèle de saturation. Il se repose sur deux éléments, la munition en elle même et le drone (qu'il sert juste de cible ou qu'il soit kamikaze). Ce sont des moyens très peu coûteux par rapport à ce qu'il y a en face, tant dans les missiles que dans les systèmes en général. Pour l'heure la saturation peut se faire via les missiles de croisière, mais ne doutons pas de l'arrivée très prochaine de nouvelles choses. On peut aussi très bien imaginer différent modèles, tel que des drones remplit de paillettes d'aluminium, de missiles porteurs de mini drones. Les autres porteurs plus classiques comme les avions sont aujourd'hui, primordial pour apporter la saturation, leur faisant courir un risque tout de même en fonction des spécificités de leurs munitions ou drones à balancer, qui peuvent avoir de la furtivité complexifiant encore plus la détection. Pour les russes et les pays acheteurs de ces systèmes de défense sol-air coûteux de plusieurs milliards, il y a de très forte chances que cet investissement qui se base sur un contexte ancien, voit d'ici moins de dix ans, des capacités occidentales peu coûteuses permettant de les détruire, donc de perdre ce sentiment de pouvoir s'opposer à une domination aérienne adverse par le sol à défaut de pouvoir y opposer des avions. Car en occident, la supériorité aérienne est sa doctrine principale, chez nous, la luttes contre les aéronefs ennemis, ça passe par nos avions, ceci expliquant notre faible investissement dans les défenses sol-air. Les russes n'arrivant pas à rivaliser par les avions, a largement investit dans la défense sol-air. Enfin dernièrement, le développement d'armes hypersoniques va là aussi faire perdre en efficacité aux S-400. Les russes se vantant d'avoir ces armes pour casser les boucliers américains, vont être pris à leur propre jeu et ça va venir plus vite qu'ils ne l'imaginent
  18. Non pas du tout ça n'explique pas cela, car on ne compare pas des pays avec le même nombre d'habitants. Vous avez plus de 100 millions de chinois de plus de 65 ans, on a beau se dire qu'ils sont proportionnellement moins gros, ça ne fait pas tout. Il y a un écart trop important entre les morts/infectés par rapport à 1.4 milliards d'habitants et des pays comme le nôtre. Et qu'on ne va pas me dire que le système hospitalier chinois a été plus efficace. Ce n'est pas le ratio qu'on fait entre un pays transparent et un pays qui donne les chiffres qu'il veut qui compte, mais la bonne foi Il y a un sérieux problème en Chine et si le médecin de 34 ans (loin d'être gros) qui est décédé du virus après avoir tiré la sonnette d'alarme sans qu'au dessus ça ne réagit est devenu un symbole dans le pays (même si sur internet ça a vite tout censuré et diminuer sa portée), ce n'est pas sans raison. Il y a une volonté de ne pas voir de ne rien dire de ne rien entendre dans ce pays qui devient intolérable quand on compte les morts par milliers ailleurs, qu'en Chine on fait croire qu'il n'y a plus aucun cas de contamination, qu'on se félicite d'avoir vaincu le virus et que tous les infectés viennent de l'étranger, quand ce n'était pas l'armée américaine qui l'a ramenée chez elle... La meilleure solution contre ce virus, c'est de tester massivement, si on peut l'avoir vu en Corée ou ailleurs, ce n'est certainement pas le cas de la Chine. L'épisode du SRAS ou de la culture de distance sociale que peuvent avoir les asiatiques (serrage de mains, bises...) peut aider, c'est vrai, mais pour le berceau de l'épidémie, quand on sait ce virus se répandant sur des semaines avant d'en voir les symptômes, c'est louche, le silence sur l'origine également, la recherche d'une cause extérieure sur les réseaux sociaux, portée par des officiels chinois, c'est louche et ne fait que donner de plus en plus de crédit à la thèse d'une fuite d'un labo qu'on ne veut pas assumer.
  19. Est-ce que les musulmans utilisent le gel hydroalcoolique? (question sérieuse)
  20. Non ce n'est pas démesuré, sauf que les chinois disent n'avoir réellement confiné qu'une seule province quand chez nous c'est tout le pays. D'un côté on a 1.5% d'une population confiné (même si des mesures se sont appliquées ailleurs en Chine) et de l'autre 100%. Pour nous c'est assez logique de connaitre un bon 10% de repli sur la période, mais pour les chinois, le pays tournait dans sa majorité. Chez nous la croissance est stagnante, chez les chinois elle est forte (même si déclinante depuis quelques années), la baisse du PIB est donc beaucoup plus importante structurellement que pour un pays comme le nôtre. La Chine reste un pays émergeant par rapport au nombre d'habitants , même si le volume global du pays en fait une grande puissance, ce n'est pas comparable à nous. Nous ne sommes pas un pays "dépendant" du marché internationale pour la réussite économique du pays. Sa perturbation va impacter tout le monde, très durement, personne ne va être épargné, là n'est pas la chose que je conteste, mais il y aura un "après" qui risque de voir les pays exportateurs subir un revirement des pays importateurs cherchant à reconstruire des productions nationales, à privilégier et défendre ces productions contre la traditionnelle loi du marché, la loi du moins cher. C'est ce contexte qu'il faudra surveiller, nous ne sommes pas dans un jeu ou il y aura un gagnant sur le court terme, c'est impossible, il faut voir qui parmi tous les perdants actuels s'en sortiront le mieux sur le moyen terme et pourront même en sortir gagnant sur le long terme.
  21. En Chine, on vient d'annoncer un PIB en recul de près de 7% pour le premier trimestre. On nous affirme que dans cette crise sanitaire, seule la région du Wuhan (20 millions d'habitants sur 1400 millions) a été pleinement isolée, le reste du pays, prenant des précautions, fonctionnait encore. En occident cela fait que 1 mois qu'on peut dire qu'il y a une baisse de la demande pouvant impacter la Chine, sinon c'est l'offre chinoise qui était logiquement perturbée que localement. Si pour nous, le PIB va également lourdement chuter, ça reste assez "normal" car c'est tout le pays qui est confiné, pas qu'une région. Cette baisse du PIB chinois semble disproportionné par rapport à la situation actuelle et annoncée. On prétend et on martèle toujours le Wuhan, l'épicentre, tel un lieu isolé du reste de la Chine, mais dans la réalité, c'est toute la Chine qui est concernée. Dans cette baisse du PIB, il n'y a pas encore vraiment le choc de la baisse de la demande, car cela ne fait qu'un mois environ que les confinements se sont enchainés en Europe. La dépendance de la Chine à l'exportation et à la bonne santé des pays acheteurs va lui revenir en pleine face. Nous, on va chercher à faire revenir chez nous diverses productions, on va revoir cette mondialisation aveugle, mais en Chine, il y a des bulles de dettes qui vont péter très vite s'il n'y a plus de ventes/commandes
  22. Oui la Russie était identique il y a 10 ans environ, une communication qui était assez neutre à l'internationale, qui vantait les belles choses de Russie, qui parlait de l'armement de temps à autres, mais d'une façon assez "industriel". Puis après la réélection de Poutine en 2012 (et les manifs anti-Poutine qu'il a attribué à qui vous savez...) on a vu une prise en main total de tout l'appareil communicatif. On a vu les médias internationaux russes devenir des machines à propagande, mais de la propagande "offensive" qui vise à perturber, manipuler et transmettre une image idyllique d'une Russie toute puissante que tout le monde craint. L'occident y est dénigrer, accusé de tous les maux du monde, les gouvernements combattus et les partis de la "division" (favorable au conflit intérieurs et à l'isolement, Otan ou UE) sont soutenus. Enfin bref il n'y a que les aveugles qui ne voient pas cela et on est aussi bien surpris de voir que cette communication fait ses adeptes à travers le monde. Le discours anti-occidental a son public, les campagnes anti-française en Afrique, on trouve toujours étrangement des groupes pro-Russie, favorable au rapprochement avec la Russie etc... Si je viens à évoquer l'Afrique, c'est que j'ai envie d'évoquer l'annulation/suspension des dettes envers ces pays, les pays pauvres en général. Si au début je me disais que c'est encore nous les cons de l'Histoire, quand on y regarde bien, qui aujourd'hui fait des crédits à tout va à des pays qui ne peuvent pas payer et qui derrière créer des conditions qui ressemble à une saisie? Quel pays cherche à tenir par la gorge financière d'autres pays? N'est-ce pas la Chine? La moitié de la dette africaine, c'est la Chine qui la possède, c'est l'état chinois. Ils construisent des ports qu'ils disent pour ces pays en leur vendant du rêve, mais derrière, en raison de l'insolvabilité des clients, les chinois deviendront propriétaires de ces ports et ce sont eux qui vont gérer tout cela. Ce genre d'exemples se multiplient, ce 'soft power" chinois révèle de plus en plus ses vices sur le long terme et attend son heure ou les chinois auront l'ambition de "s'étaler" militairement. La route de la soie est bien jolie sur le papier, mais on ne se rend même pas compte du comment les pays "traversés" à qui on promet monts et merveilles de retombés, deviennent en fait dépendant et qu'une fois construite, ils devront se plier aux conditions chinoises. Ces autoroutes, ces réseaux portuaires, ça peut servir pour l'économie (soft power) mais du jour au lendemain ça peut faciliter le hard power, ce ne seront plus des ports pour des navires de commerces, mais des navires de guerre, plus des autoroutes pour la marchandise mais pour les armées. La chine a des arrières pensées, c'est un pays impérialiste qui recherche une domination mondiale, c'est juste qu'elle, elle prépare le terrain pour pousser le monde dans un fait accomplit, une dépendance, une incapacité à réagir rapidement quand elle décidera d'abandonner le soft power sur ses "cibles". Peut-être que cette crise va nous faire revoir notre copie, qu'on va faire revenir nos industries, cesser de tout acheter pour bénéficier d'un bon prix. Faire péter les dettes africaines, oui, on perdra un peu, c'est vrai, c'est triste, mais si c'est pour faire perdre à la Chine cette relation de dépendance, cette stratégie de réappropriation locale de terres, d'infrastructures etc, ben pourquoi pas. Pékin refusant très certainement de faire ce cadeau, montrera à l'Afrique son vrai visage, qui n'est pas celui d'un pays qui donne pour leur faire plaisir et les aider, mais pour placer ses pions et prendre de ce dont elle a besoin.
  23. Si au début je pensais les chinois honnêtes, que Trump cherchait son bouc émissaire, au vue de ce qui se passe, j'ai de sérieux doutes, comme beaucoup. Les chinois ont cachés énormément de choses, ils en cachent encore beaucoup et ils ont clairement une responsabilité dans sa diffusion et sa prévention à l'internationale. Quand on voit le nombre de morts chez nous et ceux des chinois, il y a un truc qui ne va pas et ce n'est pas eux qui ont testés tout le monde, qui ont un meilleur système de santé, qui sont plus disciplinés pour le confinement. Au départ je pensais que leur superbe hôpital construit en quelques jours, c'était pour l'image de puissance qu'on voulait donner au monde, maintenant je crois que c'était vraiment une nécessité, mais quand dans le même temps le pouvoir en place minimise l'ampleur du problème, on pouvait douter. Aujourd'hui il y a 1300 morts de plus qu'on sort du chapeau, alors même que la communication chinoise dans cette affaire nous a habitué à des chiffres précis, à l'individu près, donnant un sentiment de maitrise des cas, puis très vite que tous les problèmes (nouveaux cas) ne venaient plus de Chine mais de l'étranger. Ils cherchent à se laver les mains, se déresponsabiliser, ils cachent pour préserver la confiance et leurs intérêts économique, mais je pense que les chinois vont avoir un retour de bâton qui prendra plusieurs formes. Plus rien ne sera pareil et je pense que Trump (patron des USA) avec son discours anti-chinois, risque de créer un gros changement (avec la guerre commerciale en arrière pensée)
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